Titre : L'Europe nouvelle : revue hebdomadaire des questions extérieures, économiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-07-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771271m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 09 juillet 1921 09 juillet 1921
Description : 1921/07/09 (N28). 1921/07/09 (N28).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4546292
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2008
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- .......... Page(s) .......... 886
- LE COURRIER DE PARIS:
- SOURCES ET DOCUMENTS
- .......... Page(s) .......... 895
- ECONOMIE ET FINANCES :
L'EUROPE NOUVELLE^ fl|
t
du nombre exagéré d'Européens dans l'adminis-
tration de vos douanes. Il est inadmissible qu'un
Chinois ne puisse arriver à la situation de direc-
teur.
« Vos postes fonctionnent normalement par
conséquent, les postes étrangères ne se justifient
plus. Elles diminuent tes recettes des vôtres. Sup-
primons aussi cette mainmise anglaise, française,
japonaise.
L'Allemagne dira enfin pation, le long de la ligne Pékin-Tien-Tsin,
sont devenues inutiles. Je suis heureuse de laisser
à d'autres Puissances le soin d'entretenir des sol-
dats chez vous, et le privilège de recueillir la haine
que leur vaut ce déploiement de forces.
Politique purement négative, imposée à l'Alle-
magne par les circonstances. Mais il est dans le
livre du Dr Mohr des passages plus constructeurs.
L'Allemagne devra conclure avec la Chine un
traité de commerce par lequel elle sera traitée sur
le même pied que les autres Puissances. Les
menaces silencieuses ne seront pas inutiles le
gouvernement allemand pourra interdire par
exemple l'exportation en Chine des matières colo-
rantes, qui sont indispensables aux Chinois. Mais
le commerce allemand se développera de nouveau,
si les firmes allemandes apprennent à se passer
des Com-pradors, ces intermédiaires néfastes qui
suppriment soigneusement tout contact entre le
marchand étranger et le client indigène, et faus-
sent naturellement les prix. Pour cela, une condi-
tion, absolument indispensable, est la connaissance
de la langue chinoise, dont l'étude n'est pas si
difficile que l'ont prétendu les sinologues. L'essor
commercial sera grand si les maisons allemandes
savent s'unir; former des syndicats de vente, afin
de n'avoir qu'un représentant pour chaque caté-
gorie de produits on évitera ainsi la concurrence,
nuisible entre nationaux. On économisera les frais.
Il y a aussi beaucoup à glaner dans l'épître
aux diplomates et aux consuls ces représentants
officiels devront bien connaître le pays et sa
langue; et aussi la langue anglaise, qui est la
langue internationale de l'Extrême-Orient; ils
attacheront plus d'importance qu'autrefois aux
relations avec les hommes influents chinois ils ren-
seigneront avec soin le public de la métropole.
L'influence dominante de l'Agence anglaise
d'informations « Reuter o devra être combattue.
Il faudra organiser un service de télégrammes
allemands, agir sur la presse locale; avoir des
journaux allemands rédigés en chinois.
La propagande s'exercera par relations person-
nelles, par discours d'hommes importants. Enfm,
les informations relatives à ta Chine des journaux
et périodiques allemands sont insuffisantes. Il faut
éclairer industriels et commerçants, leur indiquer
les possibilités immenses qui s'offrent à eux.
Tels sont les principaux conseils du Dr Mohr
que les Français sachent aussi les lire avec profit
Quel homme d'Etat anglais disait hier que l'ave-
nir économique et politique du monde est pour un
demi-siccle aux rives du Pacifique?
Roger LÉVY,
Secrétaire de l'Association Economique
[ranco-chinoise ();.
(1) ^'Association Economique Franeo-L'.hmoise, dont te
siège provisoire est 46, rue St-Jacques. a été fondée en 1020
sous les auspices des Ministres du Commerce de France
̃ et de Chine, de MM. Pamteve. R.-G. Levy. r.Mton Menier.
rjean Hennessy, etc., du côté français, et de MM. Lian-
Shi-Hi, Chu-Ctii-Chen. Yeh-Kung-Cho, ministres nu nneim'-
ministres. du côté chinois,
Variétés 1
Quel est ̃
le prétendant légitime ̃
au trône de France? ̃
Les' journaux espagnols ont annoncé, ces jours-ci, J
le prochain mariage de S. A. R. le prince Fernando 1
Francisco Luis de Orléans, duc de Montpensier, |
infant d'Espagne et lieutenant de vaisseau honoraire j
de la marine espagnole, avec Dona Isabel Gonzalez I
de Olaneta y de Ibarreta, vicomtesse de los Antrines, I
fille du marquis de Valdeterrazo, grand d'Espagne,
La A'pofa ayant rappelé, à cette occasion, que le
futur conjoint était le frère cadet du duc d'Orléaiiâ^B
« chef actuel de la maison de France D, s'est attirt
une verte semonce du général don Francisco Maria. <
de Bourbou, cousin germain du roi d'Espagne. Cette
lettre est fort longue, mais comme elle pose claire-
ment les données d'une question peu connue et
encore imparfaitement élucidée, nous croyons inté-
ressant d'en reproduire les principaux passages. 4
La Epoca se basait sur l'autorité de son ancien
collaborateur, M. Fernandez Bethencourt, dont la
compétence « en matière généalogique et héral-
dique lui paraissait indiscutable. Tel n'est pas
l'avis du général de Bourbon, qui s'élève avec véhé- i
mence contre une allégation, née uniquement, selon
lui, « des impulsions de la passion politique, mais
absolument contraire à la vérité historique À
Et voici comment. Dans ses fameuses lettres ofii'
cielles du 3 février 1701, Louis XIV déclarait nulles
et non avenues toutes renonciations au trône de
France que pourraient faire son petikfils Philippe V,
duc d'Anjou, et les descendants mâles et légitimes
de celui-ci, qui conservaient tous leurs droits,
« comme s'ils n'avaient jamais quitté le territoire
français
En conséquence, l'ordre de succession tracé par
Louis XIV et qu'aucun membre de la famille –
dont il était le « chef absolu et indiscutable • –
ne saurait enfreindre est le suivant 1° Bourbons-
Bourgogne 2° Bourbons-Anjou 3° Bourbons-légi-
times 4° Bourbons-Orléans.
Le duc d'Orléans n'est donc pas l'héritier de
Louis XIV, et les seuls droits qu'il puisse invoquait
sont ceux qu'il tient, en tant que descendant c^H
Louis-Philippe, de la révolution de juillet et du titrl^B
de « roi des Français pris par son aïeul. Mais il
n'a aucun droit légal, ni historique, ni traditionnel
pour s arroger le titre de f chef de la Maison de J
France D qui appartient, en réalité, aux Bourbons- M
Anjou. M
Henri V – autrement dit le comte de Chamboi JM
– étant mort sans postérité, ce titre est passé à DoJ^f
Carlos de Bourbon. Mais ce dernier, du fait qUi^B
a soutenu M!onM militari ses revendications au trôntJ
d'Espagne, a renoncé par là-même à tous droits <>^H
France. On doit en dire autant de sou fils Ooi^H
Nous publierons dans le prochain numéro quat^H
pages de reproductions ^^M
^^gfltehes de propagande russe^^H
^̃^gdres par Krasslne. ^H
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tration de vos douanes. Il est inadmissible qu'un
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« Vos postes fonctionnent normalement par
conséquent, les postes étrangères ne se justifient
plus. Elles diminuent tes recettes des vôtres. Sup-
primons aussi cette mainmise anglaise, française,
japonaise.
L'Allemagne dira enfin pation, le long de la ligne Pékin-Tien-Tsin,
sont devenues inutiles. Je suis heureuse de laisser
à d'autres Puissances le soin d'entretenir des sol-
dats chez vous, et le privilège de recueillir la haine
que leur vaut ce déploiement de forces.
Politique purement négative, imposée à l'Alle-
magne par les circonstances. Mais il est dans le
livre du Dr Mohr des passages plus constructeurs.
L'Allemagne devra conclure avec la Chine un
traité de commerce par lequel elle sera traitée sur
le même pied que les autres Puissances. Les
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gouvernement allemand pourra interdire par
exemple l'exportation en Chine des matières colo-
rantes, qui sont indispensables aux Chinois. Mais
le commerce allemand se développera de nouveau,
si les firmes allemandes apprennent à se passer
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marchand étranger et le client indigène, et faus-
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savent s'unir; former des syndicats de vente, afin
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nuisible entre nationaux. On économisera les frais.
Il y a aussi beaucoup à glaner dans l'épître
aux diplomates et aux consuls ces représentants
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langue; et aussi la langue anglaise, qui est la
langue internationale de l'Extrême-Orient; ils
attacheront plus d'importance qu'autrefois aux
relations avec les hommes influents chinois ils ren-
seigneront avec soin le public de la métropole.
L'influence dominante de l'Agence anglaise
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Il faudra organiser un service de télégrammes
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La propagande s'exercera par relations person-
nelles, par discours d'hommes importants. Enfm,
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et périodiques allemands sont insuffisantes. Il faut
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Tels sont les principaux conseils du Dr Mohr
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Quel homme d'Etat anglais disait hier que l'ave-
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demi-siccle aux rives du Pacifique?
Roger LÉVY,
Secrétaire de l'Association Economique
[ranco-chinoise ();.
(1) ^'Association Economique Franeo-L'.hmoise, dont te
siège provisoire est 46, rue St-Jacques. a été fondée en 1020
sous les auspices des Ministres du Commerce de France
̃ et de Chine, de MM. Pamteve. R.-G. Levy. r.Mton Menier.
rjean Hennessy, etc., du côté français, et de MM. Lian-
Shi-Hi, Chu-Ctii-Chen. Yeh-Kung-Cho, ministres nu nneim'-
ministres. du côté chinois,
Variétés 1
Quel est ̃
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au trône de France? ̃
Les' journaux espagnols ont annoncé, ces jours-ci, J
le prochain mariage de S. A. R. le prince Fernando 1
Francisco Luis de Orléans, duc de Montpensier, |
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fille du marquis de Valdeterrazo, grand d'Espagne,
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absolument contraire à la vérité historique À
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France que pourraient faire son petikfils Philippe V,
duc d'Anjou, et les descendants mâles et légitimes
de celui-ci, qui conservaient tous leurs droits,
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En conséquence, l'ordre de succession tracé par
Louis XIV et qu'aucun membre de la famille –
dont il était le « chef absolu et indiscutable • –
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Bourgogne 2° Bourbons-Anjou 3° Bourbons-légi-
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d'Espagne, a renoncé par là-même à tous droits <>^H
France. On doit en dire autant de sou fils Ooi^H
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