Titre : L'Abeille de Fontainebleau : journal administratif, judiciaire, industriel et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Fontainebleau)
Date d'édition : 1913-03-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32680641k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 mars 1913 21 mars 1913
Description : 1913/03/21 (N12). 1913/03/21 (N12).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Île-de-France
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4529233d
Source : Archives départementales de Seine-et-Marne, PZ 1
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
Roger, ancien Président de l'Association ; AI.
Alinary, contrôleur des Contributions directes;
MV le lieutenant-colonel et Aime Pelliat, les
capitaines Fecrus, Leroy; lieutenant Bottercau;
M. Boinet, principal, et MAI. Lamy, Alontau-
brric, Prud’homme, Bous. Coutelle, professeurs
au Collège.
M. le docteur Lapeyre, en déplacement, avait
prié d’excuser son absence.
Le souper servi après le bal a réuni un
nombre de convives tel qu’on dut, Tin moment,
songer à occuper la salle annexe du buffet.
C’est un record qui affirme le suooès de la
soirée.
La quête faite par Mme Boinet et Mme Cou
telle, accompagnées par AIM. Alaurice Cottin
et André Ménard, apportera uqe aide pré
cieuse à la Caisse de secours.
Nous devons remercier les membres du Co
mité de l’Association pour les. soins qu’ils
ont apportés à l’organisation de cette bril
lante réunion, pour l’amabilité avec laquelle
jls en ont fait les honneurs à Jeuxs invités.
Nous voudrions également souligner l’appli
cation très soutenue de M. le principal Boinet
à rapprocher la, vie collégiale de la vie so
ciale, à faire marcher de pair l’instruction et
l’éducation, à multiplier les contacts entre le
collège et le monde ; sachant bien que le
collège mieux connu sera aussi mieux aimé.
N’est-ce pas là, aussi, le meilleur moyen de
travailler à la prospérité d’une Association qui,
par le but hautement moral qu’elle a inscrit
dans ses statuts, a droit à toui les encourage
ments.
VAUTRAIT LEBAUDY
Laisser-courre du Samedi 45 Mars 4943
Rendez-vous à la Table du Grand Maître.
Attaqué aux Longues Vallées un ragot
qui passe aux Monts de Truies, aux Vieux
Rayons, au Mont Gautier, au Bois Coulant,
gagne les bois du marquis d’Etampes, ren
tre en forêt à la Glandée, passe au Marchais
Artois, aux Ventes à Bauge, au Plaisir du
Roi, au Rocher Canon, aux Bécassières,
retourne à la Glandée, où il donne dans
une compagnie. Il retourne dans les bois
du marquis d’Etampes, où il se sépare de
la compagnie et rentre en forêt, revient
à la Glandée, au Carrefour des Billebauts,
aux Ventes à Bauge, retourne au Rocher
Canon, aux Longues Vallées et aux Monts
de Truies. L’animal ayant pris beaucoup
d’avance, les chiens ne peuvent maintenir
la voie, et on sonne la rentrée au chenil.
Laisser-courre par Courtaut et Albert.
Hier mercredi, chasse privée. Un san
glier a été pris rapidement aux Bécas
sières.
Mercredi, 26 mars 1913, rendez-vous à
la Croix de Souvray.
Notre vaillante équipe du Club Sportif de
Fontainebleau a couru très honorablement, et
gagne le Championnat de 2 e série. Félicita
tions aux coureurs, en particulier au malheu
reux Charny, victime de plusieurs bûches, qui
lui ont empêché d'avoir un meilleur classe
ment.
Le départ a été donné à 3 h. 10 par M. Per
rin, le sympathique président du C.S.F. à 45
coureurs. Le premier Xeyrinek, du C.A.IV. a
mis 52T2” pour accomplir le parcours de 15 ki
lomètres environ. Notre compatriote Charny
arrive 13 e à dix minutes du preiniçr, suivi de
près par Alercier et Luboué du même Club.
L’organisation a été en tous points parfaite,
il est seulement regrettable que tant de papier,
pour tracer les pistes, eût été jeté, et sali cer
tains beaux sites de notre forêt, mais on ne
peut satisfaire tout le monde, et rendez-vous a
été pris pour l'an prochain.
ron.
M. et Mme Beau, Juvisy.
M. Desvallières, Seine-Port.
Golf-Club de Fontainebleau
RÉUNIONS DE PAQUES
Lundi 24 mars. — Prix offert par M. de
R aime. 18 trous. Handicap * contre nor
male » (Messieurs). — Entrée : 3 fr.
Mardi 25 mars. — Prix offert par Mme
Reuss. Foursome pour Messieurs et Dames.
—■ Entrée : 5 fr.
Jeudi 27 mars. — Prix offert par M. Ray
mond Woog. « Cimetière Compétition ». —
Entrée : 3 fr.
Dimanche 30 mars. — Prix des Roses, of
fert par Mme G. ELie. 18 trous. Handicap
« contre normale » (Dames. Entrée : 5 fr.
Le VIII e Championnat Fédéral
Le VIII e Championnat fédéral de la F.C.A.F.
a été disputé dimanche dernier, par un beau
temps, quoique par monients, le vent soufflait
assez fort. La lutte superbe que se sont li
vrés les concurrents et en particulier les qua-
tie premiers, à travers les sites merveilleux
de la forêt a vivement intéressé les nombreux
sportsmen massés tant à l'arrivée, que sur le
parcours.
Edmond Neyrinck et le Club Athlétique
du IV e furent les triomphateurs de cette belle
journée sportive. Le C.A.IV, qui, en ce mo
ment, est une des meilleures équipes de cross
de France, avait fait le vide autour de lui, et
a gagné sans lutte, pour la troisième fois
consécutive, le championnat, s’adjugeant dé
finitivement le superbe objet d'art.d’une va
leur de mille francs, don de AI. Boyer, le
sportsman bien connu.
SUICIDES
Théâtre de Fontainebleau
Une vraie SOIREE DE RIRE
au Théâtre de Fontainebleau
Nous avons eu le plaisir d’applaudir la saison
dernière cette merveilleuse troupe belge renuè
en représentation, mais nulle .nouvelle sne pourra
nous être plus agréable que le venue de oette
pièce qui s’appelle « Le Divorce de Mùe Beu-
lemans », et qui sera interprétée par des ar
tistes français et belges, pour la plupart 'créa
teurs des rôles. Nous allons pouvoir rire 'un peu,
beau-coup même; on nous a dit monts et mer
veilles de ce nou/Veau succès, où les célèbres
auteurs belges, AOL Léon Tricot et Wappers
ont mis toute leur verVe.
C’est le rire déchaîné, l’hilarité continuelle,
où l’on s’amuse du commencement à la fin.
Cette représentation est annoncée pour le
A1ARDI 25 AIARS, au théâtre de Fontainebleau.
ETAT CIVIL DE FONTAINEBLEAU
CANNES-ECLUSE. — Le 13 mars, dans un
accès de fièvre chaude, Mme Guérin, boulan
gère, se jette par la fenêtre d’un premier étage
et se blesse grièvement.
MONTEREAU. — Le 16 mars, René Lemai
re, 33 ans, livreur chez M. Tirol, épicier en
gros rue Thiers, se pend dans le grenier de
son patron. Lemaire avait la funeste passion
de boire, et, pour la satisfaire, avait commis
des détournements. Il laisse une veuve sur le
point d’être mère et quatre enfants.
POLIGNY. — Dans la nuit du 11 au 12 mars,
Mme Bosset. née Clotilde Gentil, 42 ans, se
noie dans une citerne. Mme Bosset se trou
vait dans une bonne situation et allait marier
sa fille prochainement. On attribue sa fatale
détermination ù un accès de fièvre cérébrale.
DEPLACEMENTS
A FONTAINEBLEAU : Famille Boullo-
clic; Mme Pommet; vicomtesse Léon de
Janzé; famille Fouret; M. et Mme Edmond
Chemin; M. Cadro; M. et Mme Robin-Lan
glois; capitaine et Mme Thomas; Mme et
Mlles Pinguet; Mme Ozanne; Mme Cha
peron; capitaine Dussault; famille Girault;
M. et Mme Gouvenin; famille Léon Derov;
Mme Zentz d’Alnois; Mme Level et sa fa
mille. i
A PARIS : Comtesse M. de Cessé Brissac;
comte Jean de Cossé Brissac; M. et Mme
A. du Boys.
M. Louis Renault; M. et Mme Ilerbet,
Barbizon.
Docteur et Mme Lefèvre, Menton.
Colonel, Mme et Mlle Scherbeck, Laon.
M. et Mme Rouliot, château de Graville.
Mme Ernest Laçasse, Melun.
M. et Mme Maxime Grimprel: docteur et
Mme Lapeyre; M. Paul Lebaudy. Biarritz.
M. Guy Colmet Daâge, château du Char-
mier. Ecuelles.
M. et Mme René Chevalier; Mme Cheva-
lier-Forest, Vulaines.
Naissances
13 mars. — Pierre Collin, fils de Gaston
Collin, secrétaire-adjoint de la Mairie, et
de Jeanne Laruaz, rue du Mont-Ussy.
14. — Marguerite-Hélène Rowan, fille de
Rowan, cocher, et de Augustine Liberge,
couturière, rue Saint-Louis, 19.
16. — Julie.
19. — Albert-Alexandre Perdoux, fils de
Perdoux, peintre en bâtiments, et de Geor-
gette Thuilier, rue dû Château, 28.
Publications de Mariage
Maurice Gaucher, négociant en vins, et
demoiselle Jeanne Caron, modiste, à Meaux.
Charles Choubrac, industriel à Saint-De
nis, et demoiselle Marie Barthélemy.
Léon Martignon, sous-lieutenant d'artil
lerie, et demoiselle Jeanne Fourault, à Paris
Georges Duval, brigadier au 32e régi
ment d’artillerie, et demoiselle Marie Jour
naux, couturière, à Paris.
Mariage
15 mars. — Martin de Zavala, menuisier,
et demoiselle Rosa Renault.
Décès
15 mars. — Joseph Gandolfi, entrepreneur
de fumisterie, 65 ans 10 mois, rue du Coq-
Gris, 5.
15. — Auguste Galland, métreur, 72 an-s
5 mois, rue Paul-Jozon, 8 bis.
16. — Jean Fauget, caissier central de la
Caisse d’Epargne en retraite, 73 ans, rue
du Parc, 14 bis.
17. — René Girardin, cavalier à la 5 e com
pagnie de remonte, 22 ans 9 mois, rue des
Bois, 33.
18. — Joseph Gillet, ancien carrier, 71 ans
4 mois, rue des Bois, 33.
19. — Marcel Bessé, soldat au 46e d’in
fanterie, 22 ans 7 mois, rue das Bois, 33.
19. — Rose Gossiome, veuve Pain, 63 ans
5 mois, rue de Neuville, 32, domiciliée rue
Saint-Honoré, 19.
LIBRAIRIE H. THIBAULT
Papeterie-Imprimerie
21, Rue Grande (en face la statue Carnot)
SERVICE DES JOURNAUX À DOMICILE
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de 1 tjl s: e
SACS DE DAMES
derniers Modèles
UN NOUVEAU SUCCES
Se plaçant une fois de plus en tête de
toutes les Compagnies françaises, la NATIO
NALE-VIE (entreprise privée assujettie au
contrô’e de l’Etat) a réalisé en 1912 le chiffre
de 122 millions 757.000 francs d’assurances,
dépassant de plus de 22 millions sa principale
concurrente, qui arrive au second rang.
Ces succès répétés sont la meilleure
preuve de la confiance qu'inspire aux
assurés et aux rentiers la situation finan
cière de La Nationale, situation qui défie
toute comparaison, avec un chiffre de
réserves libres presque égal à celui de
toutes les autres Compagnies réunies.
Renseignements confidentiels : Rentes
viagères et assurances, M. BKIGN0N, agent
général, 21, rue de la Cloche, Fontainebleau.
VARIATIONS ATMOSPHERIQUES
du 13 au 20 mars.
Enregistrées è la Pharmacie Anglaise.
rtMiun aiœ*ipfetrtqi<
îIMPh
altitn
ala.
Jeudi. . . .
760
762
+ 5
Vendredi
763
760
+ 7
Samedi .
765
767
+ 7
Dimanche . .
762
758
+ 2
Lundi. .
748
748
+- 6
Mardi .
752
751
0
Mercredi . .
746
743
— 2
Jeudi (midi) .
749
751
+- 9
Vendredi,
journée
nuageuse
avec
'«K*
mai.
+ 11
+ 13
+ 12
+ 12
+ 9
+ 9
+ 11
+ 10
ques coups de vent et éclaircies. Tempé
rature moyenne : 10,1. La normale de la
onzième semaine oscille entre 5 et 6.
Petite pluie dans la nuit. Assez beau sa
medi, couvert et éclaircies, vent fraid (7,8).
Nuageux, bourrasques, dimanche; baisse
baromérique (7,7).
Continuation du vent, accentuation de
la baisse barométrique, ciel sombre, pluie
lundi et giboulées, que nos Probabilités
avaient annoncées ; journée très désa
gréable (5,5), inférieure de 0,5 ù la [normale.
La neige, tombée dans la nuit, couvrait
mardi les toits Eclaircies ensuite avec rc
monte du baromètre (3,6).
Nouvelle baisse barométrique, temps
froid et sombre hier mercerdi avec aver
ses de pluie et bourrasques (5,5).
Pluie aujourd’hui avec baromètre légère
ment en. hausse.
OBJETS TROUVES ET PERDUS
déclarés au Bureau de Police
OBJETS TROUVÉS :
Gant laine bleue d’enfant, par Mlle Ber-
tillot, rue Marrier, 13. — Cache-col soie
blanche, par M. G. Lesauvagc, grille des
Mathurins. — Porte-monnaie jaune conte
nant 0 fr. 15, par Mme Gallard, rue des
Bois, 6. — Broche métal argenté, par Mme
Delmas, rue Grande, 130. — Couteau, par
M. Cynet, place Centrale, 5. — Porte-mon
naie noir contenant 3 fr. par M. le lieu
tenant Camas, rue Marrier, 4. — Livre de
français, par M. Porcherct, place Decamps.
— Sac à main cuir vert, par M. Boulanger,
boulevard Thiers. — Chapelet grains noirs,
déposé au bureau du journal. — Clef à
écrou de bicyclette, par M. Cru, 5, rue
des Pins. — Parapluie dans son fourreau,
par Mme Paquereau, 22, boulevard Thiers.
— Sac contenant des haricots, par M. Roda-
ris, 7, rue de la Cloche. — Chapelet grains
noir et blanc, par M. Fisseu, 5, rue Henri-
Chapu.
OBJETS PERDUS :
Ruban bleu, par Mlle Rollin, impasse
Maire, 2. — Sautoir argent, par Mme Tra
vers, rue du Chemin-de-Fer, 53. — Tapis
caoutchouc pour voiture, par M. Esnault-
Pelterie; trouvé par M. Chanteux. 22, rue
Saint-Merry. — Porte-monnaie c”ir marron
contenant 10 fr., par Mlle Georgette Mol
lard, chez M. Auvray, rue de Fleury*. —
Livre intitulé * Napoléon intime », par M.
Berthier, chez M. Coué, rue Grande; trouvé
par Mlle Defaut. 7, rue de la Paroisse. —
Poignée de manche de parapluie en argent,
par Mlle Barbier. 20, rue de la Paroisse. —
Peigne corne brune garnie de perles simili,
par Mlle Yvonne Ouzé, chez M. Rodde,
à Avon. — Carnet de notes, par M. Verne,
22, rue du Chemin-de-Fer. — Epingle de
cravate chimère, avec perle, par M. Ver
dier, 43, rue des Sablons. — Parapluie soie
noire, manche poignée recourbée, par M.
Mourlaque, 33, boulevard Gambetta.
A l’Abri ~~
des Krachs
Nombre de personnes tentées par l’appât
d’une fortune rapide s’adressent à la spécula
tion qui les ruine.
Combien plus avisés sont ceux qui deman
dent à une benne Compagnie d’assurances sur
la vie de garantir l’avenir de leurs enfants ou
l’aisance de leurs vieux jours par un contrat
d’assurance ou de rente viagère.
Au premier rang de ces Sociétés se place la
Compagnie d’âssnranee» Générales
sur la Vie (Entreprise privée assujettie au
contrôle de l’Etat), 87, rue de Richelieu, Paris,
la plus ancienne des Compagnies françaises,
Î ui paie annuellement plus de 54 million»
'arrérages de Rentes Viagères, soit à elle seule
à peu près autant que toutes les autres Com
pagnies françaises réunies ; son fonds de ga
rantie est de 945 million» (entièrement
réalisés) et dépasse de 950 million» celui de
toute autre Compagnie française.
Envoi gratuit de notices et tarifs sur de
mande adressée à M. de LA HAMAYDE, Agent
Principal, 38, rue du Château, à Fontainebleau.
M® HARDY, avocat-avoué, à Fontainebleau,
demande un petit elerc de suite.
if r tr i B El sans enfants, 50 ans, demande
H1 El il il U El place garde et entretien pro
priété, toutes mains; femme occupée ou non.
Références premier ordre. — Adresse Bmeau du
Journal.
iiAifiir seul, 53 ans, demande place
il U lu lü El garde, à toutes mains. Références
par maîtres. — Adresse Bureau du Journal.
COURS DE COUPE d’àprès le moulage
et COURS DE iOnillIE pour Damés et
Demoiselles, donnés par M m ® VARIN, tous les
jours de I h. à 6 h., rue Saint-Merry, n° 155, à
Fontainebleau.
REOUVERTURE du MAGASIN
de M Ue DELVEGCHIO
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et d’Ouvragea de Damea
80, rue Grande, en face le Marché
Le Magasin restera ouvert jusqu’au 20 Juillet
environ. A partir de cette date, fermeture jus
qu’au 6 Octobre.
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l* Anémie, malade l'Estomac, duFole, de Tîntes tin,
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Poumons et des Tôles respiratoires, coqaelacbe.
Ecrire & l'Abbé LAURET, Curé d’Ervauville (LoiretL
— 7 —
AUGUSTE LUCHET
(1805-1873)
ÉTUDE BIO-BIBLIOGRAPHIQUE
Par FÉLIX HERBET
Autre lettre de Luchet à O. de Lafayette du
10 avril 1848 :
« J’ai reçu, citoyen commissaire général, les di
verses lettres que vous avez bien voulu m’écrire.
» Au nom de vingt familles, je vous remercie
d’abord pour ce que vous avez fait à l’égard du pau
vre et honnête citoyen Chenvière. J’aurais seulement
voulu que les ressources dont vous disposez vous
eussent permis plus de munificence. Mais enfin, un
peu à chacun et nous passerons les mauvais jours.
» Je vais à Paris cette semaine et j’y arrangerai,
s’il est possible, l’affaire des bois demandés pour le
pont de Grez.
n » J’y parlerai aussi de la grave question du travail
des carriers. Les carriers sont douze ou quinze cents
dans la forêt ; ils consentent aujourd’hui à se former
en association au capital de 150,000 francs. Us n’ont
pas d’argent, mais ils ont des carrières en bonne ex
ploitation. Je voudrais les affranchir du fléau des
marchands de pavés actionnaires, et je vais essayer
la tâche difficile de leur faire faire sur marchandises
une avance de cent mille francs, remboursables au
fur et à mesure de la vente du pavé fait ou à faire
d’ici l'hiver prochain. J’aurai, sans nul doute, besoin
de votre concours à cet effet, et j’y compte fraternel
lement.
» Ajournons donc, puisqu’il le faut, mais n’aban
donnons pas la question de l’hôtel d’Armagnac.
» Salut et fraternité,
» Aug. Luchet. »
Nous n’avons pas de renseignements particuliers
sur la situation du citoyen Chenvière, sur l’affaire des
bois du pont de Grez dont M Ua Sadler ne dit rien
pour 1848 (1), sur la question de l’hôtel d’Armagnac,
qui servait alors de magasin pour le Palais, et auquel
on voulait sans doute donner une autre affectation.
Parlons seulement des carriers.
Les carriers ont longtemps été pour la ville de
Fontainebleau une cause de graves préoccupations.
Leur métier est dur ; dans une brochure intitulée Les
carriers de Fontainebleau, publiée en 1846, Victor de
Maudhuy a exposé leur pénible situation ; avant 1830,
leur profession était réglementée de telle sorte que
les ouvriers étaient à la discrétion des entrepreneurs.
A la Révolution de 1830, les carriers, en révolte, tin
rent, pendant trois mois et plus, Fontainebleau sous
le coup d’une véritable terreur, dit M. Domet. Malgré
les réformes libérales d’un arrêté du 20 novembre 1830,
de nouvelles émeutes éclatèrent, en mai 1832, en avril
1840, en février 1847 à la suite d’un arrêté du préfet
de Seine-et-Marne prescrivant des mesures utiles de
précaution mais gênant le travail. L’arrêté fut retiré.
La nouvelle révolution n’allait-elle pas être la cause
d’un nouveau soulèvement? Fontainebleau le redou
tait, mais ses craintes furent vaines. Les carriers se
bornèrent, au nombre d’environ deux cents, à mani
fester leur adhésion à la République par la plantation
d’un arbre de la Liberté sur le Marché-au-Blé, mani
festation spontanée qui n’occasionna aucun trouble.
Cependant la situation des ouvriers restait misé
rable; on voit qu’elle ‘ préoccupait Luchet et qu’il
cherchait un moyen d’y remédier. Son idée de les
constituer en société fut réalisée l’année suivante, en
avril 1849, par la création de la Société Jean Bonnion
et C i0 entre 65 ouvriers.
(1) Dans VIndépendant de Seine-et-Marne du 26 novem
bre 1848, à l’occasion d’une revue de la garde nationale passée
par le sous-préfet, on rappelle que le pont de Grez a besoin
d’importantes réparations.
Diverses raisons s’opposèrent à la prospérité de
cette Société : l’emploi du pavé se restreignait de
plus en plus; le grès de Fontainebleau n’est pas tou
jours propre à cet usage. Aussi le nombre des car
riers, qui était loin d’atteindre en 1848 douze à quinze
cents, comme le dit Luchet, diminue-t-il de jour en
jour, et il n’y a pas lieu de regretter que les ouvriers
abandonnent une profession malsaine, ni que la forêt
soit moins sujette à leur dévastation.
*
* *
Le 27 avril 1848, eurent lieu les élections à l’Assem
blée nationale; Auguste Luchet, qui était candidat, ne
fut pas nommé; nous allons revenir sur cet échec.
Le 4 mai, l’Assemblée se réunit; le 10 mai, elle nomme
la Commission exécutive de la République. Toutes les
administrations sont réorganisées. Le 20 mai, un ar
rêté du ministre des Travaux publics détermine la com
position du personnel de service du Palais national
de Fontainebleau. Sont nommés : Auguste Luchet,
administrateur; Jamin, secrétaire de l’administration;
Lamy, régisseur; Colombat, sous - adjudant, plus
40 portiers, 2 brigadiers, 11 hommes de service de
première et deuxième classe, 2 surveillants.
Luchet n’aura donc plus qu’à s’occuper du château.
Dès le 2 mai il avait remis ses pouvoirs à l’inspecteur
des forêts. Il écrivait, à cette occasion, la lettre sui
vante à Garnier Pagès :
Citoyen Ministre.
Hier, 2 mai, j’ai remis au citoyen Marcotte, inspecteur
des forêts de l’Etat, à la résidence de Fontainebleau,.la
partie rentrant dans ses attributions de la mission que
j’avais reçue du Gouvernement provisoire le 27 février
dernier. J’aurai, sous peu de jours, l’honneur de vous
faire un rapport sur ma pénible gestion depuis cette
époque glorieuse.
Je vous transmets une demande du citoyen Bertrand,
garde chef secrétaire, que je reoommande tout spécia
lement à votre justice et à votre bienveillance.
Je vous adresse en outre l’offrande à la République
d’un jour de solde et de gages des employés du Palais
dont je suis le Gouverneur provisoire.
Agréez, citoyen ministre, mes fraternelles salutations.
Aug. Luchet.
Une note insérée dans Y Indépendant de Seine-et-
Marne du 4 mai 1848 est relative au même fait.
« Le nouvel inspecteur des forêts, M. Marcotte, est
arrivé dans notre ville. D’après ce que nous savons
déjà, nous croyons pouvoir saluer sa venue avec re
connaissance. Il arrive ici porteur d’instructions ayant
pour but de concilier à la fois les besoins de notre
population pauvre et les intérêts de la propriété natio
nale. Nous n’attendons pas moins d’un choix fait sur
la demande et les instances du citoyen gouverneur du
château qui avait été chargé par le Gouvernement
provisoire de la haute et importante mission de sauve
garder le domaine national de Fontainebleau, si inté
ressant pour ce pays, pour l’histoire et pour les arts.
A cette occasion, nous adressons nos remerciements
bien sincères au citoyen Auguste Luchet pour la
manière, aussi bienveillante que bien entendue, avec
laquelle il a fait administrer notre belle forêt pendant
les deux mois qui ont suivi notre admirable révolu
tion. L’inspection générale qui vient d’en être faite,
avant la remise du service, l’a été de la façon la plus
sérieuse par une personne de la plus haute capacité
que le citoyen ministre des finances avait désignée à
cet effet.
» Ainsi tombent d’elles-mêmes ces espèces d’accu
sations qu’une insigne malveillance a non seulement
répandues au milieu de nous, mais encore jusque dans
le sein du plus minime hameau du département... »
Le Gouverneur avait aussi étendu sa protection sur
le gibier. A plusieurs reprises, il avait rappelé que la
chasse avait été fermée le 29 février, et que l’arrêté
de l’ancien préfet de Louis-Philippe devait être res
pecté , (A suivre.)
Alinary, contrôleur des Contributions directes;
MV le lieutenant-colonel et Aime Pelliat, les
capitaines Fecrus, Leroy; lieutenant Bottercau;
M. Boinet, principal, et MAI. Lamy, Alontau-
brric, Prud’homme, Bous. Coutelle, professeurs
au Collège.
M. le docteur Lapeyre, en déplacement, avait
prié d’excuser son absence.
Le souper servi après le bal a réuni un
nombre de convives tel qu’on dut, Tin moment,
songer à occuper la salle annexe du buffet.
C’est un record qui affirme le suooès de la
soirée.
La quête faite par Mme Boinet et Mme Cou
telle, accompagnées par AIM. Alaurice Cottin
et André Ménard, apportera uqe aide pré
cieuse à la Caisse de secours.
Nous devons remercier les membres du Co
mité de l’Association pour les. soins qu’ils
ont apportés à l’organisation de cette bril
lante réunion, pour l’amabilité avec laquelle
jls en ont fait les honneurs à Jeuxs invités.
Nous voudrions également souligner l’appli
cation très soutenue de M. le principal Boinet
à rapprocher la, vie collégiale de la vie so
ciale, à faire marcher de pair l’instruction et
l’éducation, à multiplier les contacts entre le
collège et le monde ; sachant bien que le
collège mieux connu sera aussi mieux aimé.
N’est-ce pas là, aussi, le meilleur moyen de
travailler à la prospérité d’une Association qui,
par le but hautement moral qu’elle a inscrit
dans ses statuts, a droit à toui les encourage
ments.
VAUTRAIT LEBAUDY
Laisser-courre du Samedi 45 Mars 4943
Rendez-vous à la Table du Grand Maître.
Attaqué aux Longues Vallées un ragot
qui passe aux Monts de Truies, aux Vieux
Rayons, au Mont Gautier, au Bois Coulant,
gagne les bois du marquis d’Etampes, ren
tre en forêt à la Glandée, passe au Marchais
Artois, aux Ventes à Bauge, au Plaisir du
Roi, au Rocher Canon, aux Bécassières,
retourne à la Glandée, où il donne dans
une compagnie. Il retourne dans les bois
du marquis d’Etampes, où il se sépare de
la compagnie et rentre en forêt, revient
à la Glandée, au Carrefour des Billebauts,
aux Ventes à Bauge, retourne au Rocher
Canon, aux Longues Vallées et aux Monts
de Truies. L’animal ayant pris beaucoup
d’avance, les chiens ne peuvent maintenir
la voie, et on sonne la rentrée au chenil.
Laisser-courre par Courtaut et Albert.
Hier mercredi, chasse privée. Un san
glier a été pris rapidement aux Bécas
sières.
Mercredi, 26 mars 1913, rendez-vous à
la Croix de Souvray.
Notre vaillante équipe du Club Sportif de
Fontainebleau a couru très honorablement, et
gagne le Championnat de 2 e série. Félicita
tions aux coureurs, en particulier au malheu
reux Charny, victime de plusieurs bûches, qui
lui ont empêché d'avoir un meilleur classe
ment.
Le départ a été donné à 3 h. 10 par M. Per
rin, le sympathique président du C.S.F. à 45
coureurs. Le premier Xeyrinek, du C.A.IV. a
mis 52T2” pour accomplir le parcours de 15 ki
lomètres environ. Notre compatriote Charny
arrive 13 e à dix minutes du preiniçr, suivi de
près par Alercier et Luboué du même Club.
L’organisation a été en tous points parfaite,
il est seulement regrettable que tant de papier,
pour tracer les pistes, eût été jeté, et sali cer
tains beaux sites de notre forêt, mais on ne
peut satisfaire tout le monde, et rendez-vous a
été pris pour l'an prochain.
ron.
M. et Mme Beau, Juvisy.
M. Desvallières, Seine-Port.
Golf-Club de Fontainebleau
RÉUNIONS DE PAQUES
Lundi 24 mars. — Prix offert par M. de
R aime. 18 trous. Handicap * contre nor
male » (Messieurs). — Entrée : 3 fr.
Mardi 25 mars. — Prix offert par Mme
Reuss. Foursome pour Messieurs et Dames.
—■ Entrée : 5 fr.
Jeudi 27 mars. — Prix offert par M. Ray
mond Woog. « Cimetière Compétition ». —
Entrée : 3 fr.
Dimanche 30 mars. — Prix des Roses, of
fert par Mme G. ELie. 18 trous. Handicap
« contre normale » (Dames. Entrée : 5 fr.
Le VIII e Championnat Fédéral
Le VIII e Championnat fédéral de la F.C.A.F.
a été disputé dimanche dernier, par un beau
temps, quoique par monients, le vent soufflait
assez fort. La lutte superbe que se sont li
vrés les concurrents et en particulier les qua-
tie premiers, à travers les sites merveilleux
de la forêt a vivement intéressé les nombreux
sportsmen massés tant à l'arrivée, que sur le
parcours.
Edmond Neyrinck et le Club Athlétique
du IV e furent les triomphateurs de cette belle
journée sportive. Le C.A.IV, qui, en ce mo
ment, est une des meilleures équipes de cross
de France, avait fait le vide autour de lui, et
a gagné sans lutte, pour la troisième fois
consécutive, le championnat, s’adjugeant dé
finitivement le superbe objet d'art.d’une va
leur de mille francs, don de AI. Boyer, le
sportsman bien connu.
SUICIDES
Théâtre de Fontainebleau
Une vraie SOIREE DE RIRE
au Théâtre de Fontainebleau
Nous avons eu le plaisir d’applaudir la saison
dernière cette merveilleuse troupe belge renuè
en représentation, mais nulle .nouvelle sne pourra
nous être plus agréable que le venue de oette
pièce qui s’appelle « Le Divorce de Mùe Beu-
lemans », et qui sera interprétée par des ar
tistes français et belges, pour la plupart 'créa
teurs des rôles. Nous allons pouvoir rire 'un peu,
beau-coup même; on nous a dit monts et mer
veilles de ce nou/Veau succès, où les célèbres
auteurs belges, AOL Léon Tricot et Wappers
ont mis toute leur verVe.
C’est le rire déchaîné, l’hilarité continuelle,
où l’on s’amuse du commencement à la fin.
Cette représentation est annoncée pour le
A1ARDI 25 AIARS, au théâtre de Fontainebleau.
ETAT CIVIL DE FONTAINEBLEAU
CANNES-ECLUSE. — Le 13 mars, dans un
accès de fièvre chaude, Mme Guérin, boulan
gère, se jette par la fenêtre d’un premier étage
et se blesse grièvement.
MONTEREAU. — Le 16 mars, René Lemai
re, 33 ans, livreur chez M. Tirol, épicier en
gros rue Thiers, se pend dans le grenier de
son patron. Lemaire avait la funeste passion
de boire, et, pour la satisfaire, avait commis
des détournements. Il laisse une veuve sur le
point d’être mère et quatre enfants.
POLIGNY. — Dans la nuit du 11 au 12 mars,
Mme Bosset. née Clotilde Gentil, 42 ans, se
noie dans une citerne. Mme Bosset se trou
vait dans une bonne situation et allait marier
sa fille prochainement. On attribue sa fatale
détermination ù un accès de fièvre cérébrale.
DEPLACEMENTS
A FONTAINEBLEAU : Famille Boullo-
clic; Mme Pommet; vicomtesse Léon de
Janzé; famille Fouret; M. et Mme Edmond
Chemin; M. Cadro; M. et Mme Robin-Lan
glois; capitaine et Mme Thomas; Mme et
Mlles Pinguet; Mme Ozanne; Mme Cha
peron; capitaine Dussault; famille Girault;
M. et Mme Gouvenin; famille Léon Derov;
Mme Zentz d’Alnois; Mme Level et sa fa
mille. i
A PARIS : Comtesse M. de Cessé Brissac;
comte Jean de Cossé Brissac; M. et Mme
A. du Boys.
M. Louis Renault; M. et Mme Ilerbet,
Barbizon.
Docteur et Mme Lefèvre, Menton.
Colonel, Mme et Mlle Scherbeck, Laon.
M. et Mme Rouliot, château de Graville.
Mme Ernest Laçasse, Melun.
M. et Mme Maxime Grimprel: docteur et
Mme Lapeyre; M. Paul Lebaudy. Biarritz.
M. Guy Colmet Daâge, château du Char-
mier. Ecuelles.
M. et Mme René Chevalier; Mme Cheva-
lier-Forest, Vulaines.
Naissances
13 mars. — Pierre Collin, fils de Gaston
Collin, secrétaire-adjoint de la Mairie, et
de Jeanne Laruaz, rue du Mont-Ussy.
14. — Marguerite-Hélène Rowan, fille de
Rowan, cocher, et de Augustine Liberge,
couturière, rue Saint-Louis, 19.
16. — Julie.
19. — Albert-Alexandre Perdoux, fils de
Perdoux, peintre en bâtiments, et de Geor-
gette Thuilier, rue dû Château, 28.
Publications de Mariage
Maurice Gaucher, négociant en vins, et
demoiselle Jeanne Caron, modiste, à Meaux.
Charles Choubrac, industriel à Saint-De
nis, et demoiselle Marie Barthélemy.
Léon Martignon, sous-lieutenant d'artil
lerie, et demoiselle Jeanne Fourault, à Paris
Georges Duval, brigadier au 32e régi
ment d’artillerie, et demoiselle Marie Jour
naux, couturière, à Paris.
Mariage
15 mars. — Martin de Zavala, menuisier,
et demoiselle Rosa Renault.
Décès
15 mars. — Joseph Gandolfi, entrepreneur
de fumisterie, 65 ans 10 mois, rue du Coq-
Gris, 5.
15. — Auguste Galland, métreur, 72 an-s
5 mois, rue Paul-Jozon, 8 bis.
16. — Jean Fauget, caissier central de la
Caisse d’Epargne en retraite, 73 ans, rue
du Parc, 14 bis.
17. — René Girardin, cavalier à la 5 e com
pagnie de remonte, 22 ans 9 mois, rue des
Bois, 33.
18. — Joseph Gillet, ancien carrier, 71 ans
4 mois, rue des Bois, 33.
19. — Marcel Bessé, soldat au 46e d’in
fanterie, 22 ans 7 mois, rue das Bois, 33.
19. — Rose Gossiome, veuve Pain, 63 ans
5 mois, rue de Neuville, 32, domiciliée rue
Saint-Honoré, 19.
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Se plaçant une fois de plus en tête de
toutes les Compagnies françaises, la NATIO
NALE-VIE (entreprise privée assujettie au
contrô’e de l’Etat) a réalisé en 1912 le chiffre
de 122 millions 757.000 francs d’assurances,
dépassant de plus de 22 millions sa principale
concurrente, qui arrive au second rang.
Ces succès répétés sont la meilleure
preuve de la confiance qu'inspire aux
assurés et aux rentiers la situation finan
cière de La Nationale, situation qui défie
toute comparaison, avec un chiffre de
réserves libres presque égal à celui de
toutes les autres Compagnies réunies.
Renseignements confidentiels : Rentes
viagères et assurances, M. BKIGN0N, agent
général, 21, rue de la Cloche, Fontainebleau.
VARIATIONS ATMOSPHERIQUES
du 13 au 20 mars.
Enregistrées è la Pharmacie Anglaise.
rtMiun aiœ*ipfetrtqi<
îIMPh
altitn
ala.
Jeudi. . . .
760
762
+ 5
Vendredi
763
760
+ 7
Samedi .
765
767
+ 7
Dimanche . .
762
758
+ 2
Lundi. .
748
748
+- 6
Mardi .
752
751
0
Mercredi . .
746
743
— 2
Jeudi (midi) .
749
751
+- 9
Vendredi,
journée
nuageuse
avec
'«K*
mai.
+ 11
+ 13
+ 12
+ 12
+ 9
+ 9
+ 11
+ 10
ques coups de vent et éclaircies. Tempé
rature moyenne : 10,1. La normale de la
onzième semaine oscille entre 5 et 6.
Petite pluie dans la nuit. Assez beau sa
medi, couvert et éclaircies, vent fraid (7,8).
Nuageux, bourrasques, dimanche; baisse
baromérique (7,7).
Continuation du vent, accentuation de
la baisse barométrique, ciel sombre, pluie
lundi et giboulées, que nos Probabilités
avaient annoncées ; journée très désa
gréable (5,5), inférieure de 0,5 ù la [normale.
La neige, tombée dans la nuit, couvrait
mardi les toits Eclaircies ensuite avec rc
monte du baromètre (3,6).
Nouvelle baisse barométrique, temps
froid et sombre hier mercerdi avec aver
ses de pluie et bourrasques (5,5).
Pluie aujourd’hui avec baromètre légère
ment en. hausse.
OBJETS TROUVES ET PERDUS
déclarés au Bureau de Police
OBJETS TROUVÉS :
Gant laine bleue d’enfant, par Mlle Ber-
tillot, rue Marrier, 13. — Cache-col soie
blanche, par M. G. Lesauvagc, grille des
Mathurins. — Porte-monnaie jaune conte
nant 0 fr. 15, par Mme Gallard, rue des
Bois, 6. — Broche métal argenté, par Mme
Delmas, rue Grande, 130. — Couteau, par
M. Cynet, place Centrale, 5. — Porte-mon
naie noir contenant 3 fr. par M. le lieu
tenant Camas, rue Marrier, 4. — Livre de
français, par M. Porcherct, place Decamps.
— Sac à main cuir vert, par M. Boulanger,
boulevard Thiers. — Chapelet grains noirs,
déposé au bureau du journal. — Clef à
écrou de bicyclette, par M. Cru, 5, rue
des Pins. — Parapluie dans son fourreau,
par Mme Paquereau, 22, boulevard Thiers.
— Sac contenant des haricots, par M. Roda-
ris, 7, rue de la Cloche. — Chapelet grains
noir et blanc, par M. Fisseu, 5, rue Henri-
Chapu.
OBJETS PERDUS :
Ruban bleu, par Mlle Rollin, impasse
Maire, 2. — Sautoir argent, par Mme Tra
vers, rue du Chemin-de-Fer, 53. — Tapis
caoutchouc pour voiture, par M. Esnault-
Pelterie; trouvé par M. Chanteux. 22, rue
Saint-Merry. — Porte-monnaie c”ir marron
contenant 10 fr., par Mlle Georgette Mol
lard, chez M. Auvray, rue de Fleury*. —
Livre intitulé * Napoléon intime », par M.
Berthier, chez M. Coué, rue Grande; trouvé
par Mlle Defaut. 7, rue de la Paroisse. —
Poignée de manche de parapluie en argent,
par Mlle Barbier. 20, rue de la Paroisse. —
Peigne corne brune garnie de perles simili,
par Mlle Yvonne Ouzé, chez M. Rodde,
à Avon. — Carnet de notes, par M. Verne,
22, rue du Chemin-de-Fer. — Epingle de
cravate chimère, avec perle, par M. Ver
dier, 43, rue des Sablons. — Parapluie soie
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d’une fortune rapide s’adressent à la spécula
tion qui les ruine.
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dent à une benne Compagnie d’assurances sur
la vie de garantir l’avenir de leurs enfants ou
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Au premier rang de ces Sociétés se place la
Compagnie d’âssnranee» Générales
sur la Vie (Entreprise privée assujettie au
contrôle de l’Etat), 87, rue de Richelieu, Paris,
la plus ancienne des Compagnies françaises,
Î ui paie annuellement plus de 54 million»
'arrérages de Rentes Viagères, soit à elle seule
à peu près autant que toutes les autres Com
pagnies françaises réunies ; son fonds de ga
rantie est de 945 million» (entièrement
réalisés) et dépasse de 950 million» celui de
toute autre Compagnie française.
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Ecrire & l'Abbé LAURET, Curé d’Ervauville (LoiretL
— 7 —
AUGUSTE LUCHET
(1805-1873)
ÉTUDE BIO-BIBLIOGRAPHIQUE
Par FÉLIX HERBET
Autre lettre de Luchet à O. de Lafayette du
10 avril 1848 :
« J’ai reçu, citoyen commissaire général, les di
verses lettres que vous avez bien voulu m’écrire.
» Au nom de vingt familles, je vous remercie
d’abord pour ce que vous avez fait à l’égard du pau
vre et honnête citoyen Chenvière. J’aurais seulement
voulu que les ressources dont vous disposez vous
eussent permis plus de munificence. Mais enfin, un
peu à chacun et nous passerons les mauvais jours.
» Je vais à Paris cette semaine et j’y arrangerai,
s’il est possible, l’affaire des bois demandés pour le
pont de Grez.
n » J’y parlerai aussi de la grave question du travail
des carriers. Les carriers sont douze ou quinze cents
dans la forêt ; ils consentent aujourd’hui à se former
en association au capital de 150,000 francs. Us n’ont
pas d’argent, mais ils ont des carrières en bonne ex
ploitation. Je voudrais les affranchir du fléau des
marchands de pavés actionnaires, et je vais essayer
la tâche difficile de leur faire faire sur marchandises
une avance de cent mille francs, remboursables au
fur et à mesure de la vente du pavé fait ou à faire
d’ici l'hiver prochain. J’aurai, sans nul doute, besoin
de votre concours à cet effet, et j’y compte fraternel
lement.
» Ajournons donc, puisqu’il le faut, mais n’aban
donnons pas la question de l’hôtel d’Armagnac.
» Salut et fraternité,
» Aug. Luchet. »
Nous n’avons pas de renseignements particuliers
sur la situation du citoyen Chenvière, sur l’affaire des
bois du pont de Grez dont M Ua Sadler ne dit rien
pour 1848 (1), sur la question de l’hôtel d’Armagnac,
qui servait alors de magasin pour le Palais, et auquel
on voulait sans doute donner une autre affectation.
Parlons seulement des carriers.
Les carriers ont longtemps été pour la ville de
Fontainebleau une cause de graves préoccupations.
Leur métier est dur ; dans une brochure intitulée Les
carriers de Fontainebleau, publiée en 1846, Victor de
Maudhuy a exposé leur pénible situation ; avant 1830,
leur profession était réglementée de telle sorte que
les ouvriers étaient à la discrétion des entrepreneurs.
A la Révolution de 1830, les carriers, en révolte, tin
rent, pendant trois mois et plus, Fontainebleau sous
le coup d’une véritable terreur, dit M. Domet. Malgré
les réformes libérales d’un arrêté du 20 novembre 1830,
de nouvelles émeutes éclatèrent, en mai 1832, en avril
1840, en février 1847 à la suite d’un arrêté du préfet
de Seine-et-Marne prescrivant des mesures utiles de
précaution mais gênant le travail. L’arrêté fut retiré.
La nouvelle révolution n’allait-elle pas être la cause
d’un nouveau soulèvement? Fontainebleau le redou
tait, mais ses craintes furent vaines. Les carriers se
bornèrent, au nombre d’environ deux cents, à mani
fester leur adhésion à la République par la plantation
d’un arbre de la Liberté sur le Marché-au-Blé, mani
festation spontanée qui n’occasionna aucun trouble.
Cependant la situation des ouvriers restait misé
rable; on voit qu’elle ‘ préoccupait Luchet et qu’il
cherchait un moyen d’y remédier. Son idée de les
constituer en société fut réalisée l’année suivante, en
avril 1849, par la création de la Société Jean Bonnion
et C i0 entre 65 ouvriers.
(1) Dans VIndépendant de Seine-et-Marne du 26 novem
bre 1848, à l’occasion d’une revue de la garde nationale passée
par le sous-préfet, on rappelle que le pont de Grez a besoin
d’importantes réparations.
Diverses raisons s’opposèrent à la prospérité de
cette Société : l’emploi du pavé se restreignait de
plus en plus; le grès de Fontainebleau n’est pas tou
jours propre à cet usage. Aussi le nombre des car
riers, qui était loin d’atteindre en 1848 douze à quinze
cents, comme le dit Luchet, diminue-t-il de jour en
jour, et il n’y a pas lieu de regretter que les ouvriers
abandonnent une profession malsaine, ni que la forêt
soit moins sujette à leur dévastation.
*
* *
Le 27 avril 1848, eurent lieu les élections à l’Assem
blée nationale; Auguste Luchet, qui était candidat, ne
fut pas nommé; nous allons revenir sur cet échec.
Le 4 mai, l’Assemblée se réunit; le 10 mai, elle nomme
la Commission exécutive de la République. Toutes les
administrations sont réorganisées. Le 20 mai, un ar
rêté du ministre des Travaux publics détermine la com
position du personnel de service du Palais national
de Fontainebleau. Sont nommés : Auguste Luchet,
administrateur; Jamin, secrétaire de l’administration;
Lamy, régisseur; Colombat, sous - adjudant, plus
40 portiers, 2 brigadiers, 11 hommes de service de
première et deuxième classe, 2 surveillants.
Luchet n’aura donc plus qu’à s’occuper du château.
Dès le 2 mai il avait remis ses pouvoirs à l’inspecteur
des forêts. Il écrivait, à cette occasion, la lettre sui
vante à Garnier Pagès :
Citoyen Ministre.
Hier, 2 mai, j’ai remis au citoyen Marcotte, inspecteur
des forêts de l’Etat, à la résidence de Fontainebleau,.la
partie rentrant dans ses attributions de la mission que
j’avais reçue du Gouvernement provisoire le 27 février
dernier. J’aurai, sous peu de jours, l’honneur de vous
faire un rapport sur ma pénible gestion depuis cette
époque glorieuse.
Je vous transmets une demande du citoyen Bertrand,
garde chef secrétaire, que je reoommande tout spécia
lement à votre justice et à votre bienveillance.
Je vous adresse en outre l’offrande à la République
d’un jour de solde et de gages des employés du Palais
dont je suis le Gouverneur provisoire.
Agréez, citoyen ministre, mes fraternelles salutations.
Aug. Luchet.
Une note insérée dans Y Indépendant de Seine-et-
Marne du 4 mai 1848 est relative au même fait.
« Le nouvel inspecteur des forêts, M. Marcotte, est
arrivé dans notre ville. D’après ce que nous savons
déjà, nous croyons pouvoir saluer sa venue avec re
connaissance. Il arrive ici porteur d’instructions ayant
pour but de concilier à la fois les besoins de notre
population pauvre et les intérêts de la propriété natio
nale. Nous n’attendons pas moins d’un choix fait sur
la demande et les instances du citoyen gouverneur du
château qui avait été chargé par le Gouvernement
provisoire de la haute et importante mission de sauve
garder le domaine national de Fontainebleau, si inté
ressant pour ce pays, pour l’histoire et pour les arts.
A cette occasion, nous adressons nos remerciements
bien sincères au citoyen Auguste Luchet pour la
manière, aussi bienveillante que bien entendue, avec
laquelle il a fait administrer notre belle forêt pendant
les deux mois qui ont suivi notre admirable révolu
tion. L’inspection générale qui vient d’en être faite,
avant la remise du service, l’a été de la façon la plus
sérieuse par une personne de la plus haute capacité
que le citoyen ministre des finances avait désignée à
cet effet.
» Ainsi tombent d’elles-mêmes ces espèces d’accu
sations qu’une insigne malveillance a non seulement
répandues au milieu de nous, mais encore jusque dans
le sein du plus minime hameau du département... »
Le Gouverneur avait aussi étendu sa protection sur
le gibier. A plusieurs reprises, il avait rappelé que la
chasse avait été fermée le 29 février, et que l’arrêté
de l’ancien préfet de Louis-Philippe devait être res
pecté , (A suivre.)
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