Presse et revues
6 pages
Titre : L'Abeille de Fontainebleau : journal administratif, judiciaire, industriel et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Fontainebleau)
Date d'édition : 1912-03-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32680641k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 mars 1912 29 mars 1912
Description : 1912/03/29 (N13). 1912/03/29 (N13).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Île-de-France
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4529182j
Source : Archives départementales de Seine-et-Marne, PZ 1
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
L'ABEILLE DE FONTAINEBLEAU
exception, le samedi suivant 6 avril, de
1 heure à 4 heures.
Le dimanche 23 juin aura lieu à Fontai
nebleau une excursion scolaire organisée
par le Touring-Club.
Déclaration d’Association du 12 février
1912, publiée le 21 mars : Cercle des Arts.
Objet : Réunions amicales. Siège social :
11, rue Grande, Fontainebleau.
Déclaration d’Association du 9 mars 1912 :
Société amicale de sapeurs-pompiers de
Bourron. Objet : Allocation pour le perfec
tionnement du corps. Siège social : Mairie.
A la date du 22 mars, le sous-secrétaire
d’Etat des postes et des télégraphes a auto
risé la création d’un établissement de
facteur receveur à Salins.
Le terrible accident d’automobile qui
s’est produit le 3 mars, en forêt de Fontai
nebleau, près de la Croix de Vitry, daus les
circonstances que nous avons rapportées, a
causé une nouvelle victime.
Lejeune chauffeur, René Lemarchand, —
dessinateur dans les usines de Dion-Bouton,
à Puteaux, qui conduisait à une vitesse ex
cessive le véhicule, lequel fit panache et
prit feu, carbonisant le corps de M mo Jan
vier, — vient de succomber à son tour,
vendredi, à ses horribles brûlures.
On se souvient que, comme sa compagne,
il fut pris sous la voiture en flammes;
grâce au dévouement de deux vagabonds, il
put être retiré vivant de sa tragique situa
tion, Déjà, son pantalon était en feu; il eut
les jambes et le bassin grièvement brûlés.
Transporté à l’hôpital de Fontainebleau,
son état fut jugé désespéré. Ces jours der
niers, on le ramena dans une clinique de
Paris. C’est là qu’il vient de succomber,
après avoir enduré les plus terribles souf
frances.
Il n’était âgé que de 24 ans.
Triste épilogue d’une journée de fête.
Théâtre Municipal de Fontainebleau
Par suite de Vindisposition
de la principale interprète,
M ll& De s cos, la représentation
de « Barbe-Bleue », annoncée
pour ce soir, naura pas lieu.
Lundi /® r Avril
« LA VEÜVE JOYEUSE »
C’est lundi prochain 1 er Avril que la grande
Tournée Albert Chartier donnera au Théâtre
de Fontainebleau « LA VEUVE JOYEUSE »,
la célèbre opérette Viennoise dont le colossal
succès est sans précédent dans les annales du
Théâtre. Elle a fait la joie de l’Allemagne, de
l'Angleterre, de l’Amérique, de tous les pays
germains ou anglo-saxons. Mise au point « pa
risien » per MM. de Fiers et de Caillavet, elle
a fait la conquête de Paris ; et son tour de
France, sous la direction habile du sympathique
imprésario Albert Cüartier, n’est qu’un triomphe
ininterrompu.
Mais quelle interprétation ! — Les artistes en
vedette viennent d’être acclamés à Paris dans
leurs mêmes rôles; chanteurs, chanteuses,
danseuses anglaises choristes, musiciens, toutes
et toules rivalisent de zèle, pour justifier l’en
thousiasme du Public charmé et ravi.
La délicieuse partition est cmduite par M.
Giannini, un chef d’orchestre qui connaît à
merveille le lyihme particulier de la musique
viennoise.
Que dire des costumes?... Ce sont des mer
veilles de chic et d’élégance, créées par le cos
tumier select Pascaud.
Tout Fontainebleau voudra assister à ce spec
tacle exceptionnel, aussi nous ne saurions trop
recommander à nos lecteurs de retenir leurs
places le plus tôt possible, car dès la première
annonce la feuille de location se couvre rapi
dement.
Depuis six mois, le café du Commerce,
rue Grande, et la maison voisine, à l’angle
de la rue du Parc, sont fermés. Chaque jour,
on s'attendait à voir commencer la démoli
tion de ces deux immeubles, à fin d’agran
dissement des Nouvelles Galeries.
Comme tout vient à point à qui sait
attendre, la pioche, la fameuse pioche des
démolisseurs, a fini par faire son apparition
et on commence à jeter à bas les anciens
magasins de bonneterie et de pianos de
MM. Gaudon et Legrand.
INFORMATIONS
Il a été donné lecture, vendredi, à la
réunion du Conseil municipal, d’une péti
tion tendant à la suppression de l’urinoir
installé rue Damesme, dans le mur de la
prison.
Cette suppression, étant donnée la circu
lation des soldats d’infanterie, ne paraît
pas possible; mais, on arrivera sans doute
à rendre plus facile l’accès de cet édicule, à
l’éclairer et à y faire couler l’eau en abon
dance. Dans ces conditions, il n’y aurait
plus aux abords des mares stagnantes et
trop odorantes.
On sait qu’il n’y a plus d’égoût rue Da
mesme ni rue Grande, jusqu’à la rue des
Bois ; mais les eaux résiduaires de la fabri
que de glace lavant suffisamment le ruisseau
Je la rue Grande, il resterait à assurer la
propreté de celui, très court, de la rue
Damesme.
A la cour du Grand Roi :
Fontainebleau, durant l’époque monar
chique, a toujours été un lieu de plaisance
et d’agrément pour les souverains. Les fêtes
en forêt ou dans le parc, toutes très somp
tueuses, s’y succédaient pendant leur séjour,
et se signalant par quelque surprise aussi
grandiose qu’imprévue.
Le Grand Roi lui-même, Louis XIV, mal
gré sa prédilection pour Versailles, ne
négligea point entièrement Fontainebleau;
il se plut aussi à y étaler son faste, son
amour du luxe et de la pompe.
Le marquis de Saint-Maurice, ambassa
deur du duc de Savoie eu France, dont
M. Jean Lemoine publie dans la « Revue
de Paris » la seconde partie de la corres
pondance, raconte une de ces fêtes que le
« Temps » résume ainsi :
Par une magnifique soirée d’été, le mar
quis de Saint-Maurice, ambassadeur du duc
de Savoie auprès de Louis XIV, se prome
nait paisiblement le long du canal, dans le
parc de Fontainebleau. Or, voici que vient à
lui le plus somptueux, le plus éblouissant
des cortèges : le roi, dans une calèche dé
couverte, au milieu de deux dames en dés
habillés de dorures; « ce char de triomphe
ou pour mieux dire de l’amour » était tiré
par six chevaux isabelle blancs, somptueu
sement harnachés, et il était entouré de
quatre cents seigneurs de la plus haute
qualité, tous à cheval et le chapeau à la
main. « Toute cette pompe » allait le long
du canal bordé de grands arbres, puis de
grands escaliers de charmes ; la grande
cascade qui est dans le fond faisait un
agréable tintamarre de mille jets et chutes
d’eau. Et l’ambassadeur, décrivant ce spec
tacle au duc de Savoie, son maître, termine
ainsi : « Tous les faiseurs de romans n’ont
rien inventé de si charmant! »
NOUVEL UNIFORME.
On nous signale encore l’apparition de deux
nouvelles couleurs dans nog uniformes mili
taires : les couleurs gris vert; gris bleu et rouge.
Ces uniformes seront mis en essai par un
bataillon de la garnison de Paris.
Deux compagnies seront en gris vert : pan
talon, vareuse, tunique, capote et casque en
feutre. Deux autres compagnies porteront la
capote, la vareuse gris bleu, le pantalon rouge
avec bandes molletières bleu foncé, le képi
rouge et bleu avec dessus de cuir. C’est presque
la tenue actuelle.
Quant à la couleur gris vert réséda, si chère
à M. Berteaux, et qui nous a coûté 350,000 fr.,
on n’en parlera plus. Nous ne savons pas ce
qu’est devenue la tenue d’été de nos soldats, en
couleur « peau de diable », expérimentée par
M 1 . Messimy.
LA SITUATION AGRICOLE.
L’humidité de mars a gâté la très belle
apparence des récoltes. La lune, qui était nou
velle le 18 marsi n’a rien changé aux dispo
sitions de la température, et c’est à la fa
veur d’un tiède soleil alternant avec les tradi
tionnelles averses que, le LO mars, le prin
temps a fait officiellement son entrée.
La campagne commence à se plaindre que
l’humidité persistante l'empêche d’achever ses
travaux de saison, mais' l’on n’est nullement
en retard jusque-là, au contraire.
Les blés sont incontestablement trop beaux,
trop drus, et il faut s’attendre à ce que la
verse y occasionne quelques dommages gai cours
de Tété. Toutefois, ii convient de ne pas
s’alarmer prématurément, étant donné que la
verse n’est réellement à craindre que si Tété
est humide et orageux. Si Ton s’en rapporte
aux promesses que donnent actuellement les
récoltes en terre, et si rien de grave ne
survient d’ici au moisi de juillet, nous aurons
sûrement un gros rendement en céréales.
Les Cartes de Visite à tarif réduit
Aux termes de l’article 50 de la loi de finan
ces du 8 avril 1910, les envois postaux pas
sibles de la .taxe des Lettres et expédiés au
tarif réduit sout frappés d’une surtaxe fixe
de deux francs eu sus du double de l'insuffi
sance d’affranchissement.
En œ qui concerne les 'cartes die visite comp
tant plus de cinq mots, le nouveau système
de répression constitue une sanction beau
coup trop sévère pour des fautes commises
presque toujours par inadvertance, snms in
tention de fraude, sanction supportée au sur
plus par le destinataire et non par l'expédi
teur responsable.
Au cours de la discussion du dernier budget,
le sous-secrétaire d’Etat des postes avait promis
de mettre La question à l’étude et d’apporter
au règlement en vigueur des modifications
reconnues nécessaires et. de nature à concilier
touis les intérêts en cause.
M. Charles Chaumet a déposé hier sur le
bureau de la Ch amine des députés un projet
de loi tendant à considérer comme lettres in
suffisamment affranchies et à taxer comme
telleai les cartes de visite m; portant que des
vœux, souhaits, compliments de condoléances,
félicitations, remerciements ou autres formules
de politesse.
DEPLACEMENTS
A FONTAINEBLEAU : lieutenant-colo-
nel Pelliat.
Mme Delchet ; M. et Mme A. Du Boys,
PARIS.
M. et Mme René Chevalier, Yulaines-
sur-Selne.
Vient de paraître :
L’ANCIEN FONTAINEBLEAU
par M. Félix HERBET,
Avocat, Archiviste paléographe,
Président de la Société d’Archéologie & maire
du VI e arrondissement de Paris,
Chevalier de la Légion d’Honneur
Auteur de nombreux travaux sur la région-
PREFACE
de M. Gaston SENECHAL
Vice-président du Conseil de Préfecture
de Melun
Président de la Société d’Archéologie
de Seine-et-Marne
Volume grand in-8 Raisin de XXII-520
pages avec Index alphabétique de tous les
noms cités ; deux Plans de Fontainebleau :
l’un de Dorbay, en 1682; l’autre de Col inet,
1909 et 12 planches *
Prix broché : 10 francs.
Aux Bureaux du Journal L’Abeille
Fontainebleau.
+
ETAT CIVIL DE FONTAINEBLEAU
Naissances
20 mars. — Germaine Duon, fille de Duon,
bûcheron, et de Antoinette Boudin, jour
nalière, rue des Bois, 33, domiciliés aux
Sablons.
23. — André-Louis Deloris, fils de Delo-
ris, bûcheron, et de Rosalie Hébras, jour
nalière, rue des Bois, 33, domiciliés à Bau-
denont, commune de Saint-Germain-des-
Prés (Loiret).
23. — Gaston-Louis Laurent, fils de Lau
rent, valet de chambre, et de Annette Lau
rent, cuisinière, rue Grande, 82. domiciliés
à Bois-le-Roi.
21. — Pierre-Marie-Joseph Bouteiller, fils
de Henri Bouteiller et de Marie Bernard-
Britls, boulevard Magenta, 7.
Publications de Mariage
Jacques Bayle, lieutenant au 30 e d’ar
tillerie, et demoiselle Anne Becker, à Reims.
André Naudin, peintre à Moret, et de
moiselle Henriette Noize, domestique.
Jean Prestat, manouvrier à Voisenon, et
dame Alphonsine Pouchin.
Léon Benoit, serrurier à Paris, et de
moiselle Anne Levergnas, domestique à
Paris.
Edouard de Goncliy, à Avignon, et de
moiselle Henriette Roland de Chambaudoin
d’Erceville.
Mariages
21. — Joseph Normand, conducteur de
bestiaux, et demoiselle Eudoxie Rapin, cui
sinière.
25. — Antoine Rougier, garçon de café,
et demoiselle Hélène Godard, couturière.
Décès
21. — Paul Tripot, jardinier, 44 ans 1 m.,
rue des Bois, 33, domicilié rue Saint-Mer-
ry, 129.
25. — Jules Delapierre, maçon, 65 ans
6 mois, rue des Bois, 33, domicilié rue
de France, 71.
26. — Rose Gelin, veuve Léonard, journa
lière, 53 ans 8 mois, rue des Bois, 33,
domiciliée rue de France, 88.
Augmentez vos Revenus
en plaçant une partie de votre avoir en
Rentes Viagères à la NATION ALE-VIE (En
treprise privée assujettie au contrôle de
l’Etat), compagnie possédant le plus fort
excédent de réserves. — Renseignements
confidentiels : M. BRIGNON, agent général,
21, rue de la Cloche.
OBJETS TROUVES ET PERDUS
déclarés au Bureau de Police
OBJETS TROUVÉS :
Liasse de traites, signées Richard, épi
cier, par M. Parent, sous-officier au 16 e
d’infanterie. — Parapluie d’enfant, par Mlle
Lefort, rue Grande, 59. — Fouet, par M.
Porcheret, agent de police. — Trois pho
tographies renfermées dans un médaillon,
par Mme Combes, 93, rue Grande. — Bi
nocle nickel, manque un verre, par Mlle
Mézangui, 8 bis, rue Paul-Jozon.—Parapluie
de dame ,en soie, par M. Monpoix, hôtel
de la Gare. — Chien de chasse blanc et
orange, par M. le docteur Dognier, 67 bis,
rue du Chemin-de-Fer. — Chien épagneul
noir et feu, par M. Gueux, rue de la Cha-
rité^ à Avon. — Fox-terrier blanc coiffé
noir et feu, collier sans nom, par Mme
IJarly, 3, rue Montebello.
OBJETS PERDUS :
Boucle de soulier, par Mme Cornet, rue
Saint-Merry, 183. — Solfège non relié, par
Mlle Hébert, rue des Bois, 33. — Four
rure martre, avec tête, par Mme Frœche,
24, rue de la Cloche; trouvée par Mlle Gan-
gnard, à Avon. — Montre de dame remon
toir argent, par Mlle Tonnellier, chez M.
Letort, de Samois. — Binocle écaillé, par
Mlle Laurent, 9, rue du Parc. — Col d’en
fant, véritable Irlande, avec broche or,
par M. Rey, place de l’Etape. — Petite
montre bracelet, par M. Jacq. Landry, se
crétaire au bureau de la Place. — Boîte
contenant une demi-douzaine de faux-cols,
par M. le lieutenant Foret, 72, rue Saint-
Honoré. — Chapelet noir avec médaillon,
par Mlle Audoux, 26, rue Saint-Merry. —
Bourse argent, par Mme Dachard, rue d’A-
von ; trouvée par Mme Josse, 74, rue Grande.
PROBABILITÉS MÉTÉOROLOGIQUES
N® 951. — Du 28 mars au 4 avril.
Probabilités. — Le baromètre ébauche une
baisse qui laisse craindre quelques bruines
allant jusqu’aux giboulées du 29 au 31.
Refroidissement le matin et belles journées
du 1 er au 3.
Quelques giboulées probables du 4 au 5.
Retour au beau temps du 6 au 8 avec coups
de froid nocturnes du 6 au T.
Fontainebleau, 28 mars, midi.
VARIATIONS ATMOSPHÉRIQUES
du 21 au 28 mars.
Enregistrées à la Pharmacie Anglaise.
PrtMioo atnxupbériqaf TEïPîSlfOR
Jeudi
(altitoda78 m.)
747 744
min.
4- 4
ma*.
+ 11
Vendredi . . .
747
750
4- 5
+ 10
Samedi ....
752
757
~h 6
+ 10
Dimanche. . .
755
756
4- 9
+ 12
Lundi
765
766
+ 11
+ 13
Mardi
766
766
+ 5
+ 17
Mercredi . . .
765
765
+ 5
+ 15
Jeudi (midi) . .
765
763
+ 4
+ 21
Les premières journées de printemps
n’ont pas été brillantes. Ciel couvert, vent
frais, quelques averses vendredi. Tempé
rature moyenne 8.6; la normale de la 13®
semaine est de 6.5 à 7. — Pluie toute l’a
près-midi et le soir, samedi, frais et couvert
le matin (8.2). — Ciel clair dimanche, bour
rasques le matin, couvert dans l’après-
midi, pluvieux le soir (12.5). — Doux et
couvert lundi, malgré le baromètre très
en hausse, fort brouillard le soir vers
9 heures (12.9). — Doux et ensoleillé mar
di; journée superbe, la première de la sai
son (11.9). — Encore très belle journée
hier mercredi, après un fort brouillard le
matin (12.). — Même temps superbe aujour
d’hui jeudi.
Sauf en ces tout derniers jours, le mois
de mars a bien été ce qu’il est la plupart
du temps : c’est-à-dire fort désagréable.
Les bourrasques et la pluie n’ont guère
cessé, les belles journées n’ont commencé
que le 26, et, si les giboulées n’ont pas
été très nombreuses, elles ne manquèrent
pas. Quant à la végétation, elle a gardé
son avance d’un mois grâce à la douceur
de tout l’hiver. Reste à savoir si les ge
lées d’avril, ou même de mai, ne détruiront
pas les effets d’un hiver trop doux.
CHEMINS DE FER DE PARIS-LYON-MEDITERRANÉE
FETES DE PAQUES
A l’oocasion des Fêtes de Pâques, les coupons
de retour des billets d'aller et retour délivrés â
S artir du 28 mars 1912 seront valables jusqu’aux
erniers trains de la journée du 18 avril, étant
entendu que les billets qui auront normalement
une validité plus longue conserveront cette va
lidité.
La même masure s’étend aux billets d'aller et
retour collectifs délivrés aux familles d’au moins
quafra personnes.
CHEMINS DE FER DE PAR1S-LT0N-MÉDITERRANEE
FETES DE PAQUES
sur la COTE d’AZUR
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stations du littoral situées* entre Cassis et
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sonne et 75 o/o pour la 4e personne et cha
cune des suivantes.
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DUELS, toutes classes, pour Cannes, Nice,
Monaco, Monte-Carlo, Menton.
20 jours. Faculté de prolongation.
CHEMINS DE FER DE PARIS-LYON-MEDITERRANÉE
EXCURSION EN AUTOMOBILE
dans les Alpines
(Saint-Rémy, Les Baux, Montmajour)
La Compagnie des chemins de fer P.-L.-M.
a organisé un service d’auto-cars pour cette
merveilleuse excursion dans une des belles
parties de la Provence, que recommande l’in
térêt exceptionnel de ses antiquités romaines et
du moyen-âge.
Cette excursion, qui aura lieu tous les jours,
du 31 MARS au 31 MAI 1912, emprunte l’iti
néraire suivant :
Avignon (départ de la gare à 8 h. matin),
Tarascon, Arles, Les Baux. Suint-Rémy, Mail-
lane, Avignon (retour à 6 h. 30 soir).
Durée du trajet : 10 h. 30, y compris le
temps nécessaire pour le déjeuner et la visite
des localités.
LE VIEUX BARBIZON
Par J.-Georges GASSIES
Souvenirs de jeunesse d’un Paysagiste
(1852-1875)
Volume in-8° de xl-264 pages, avec 10 dessins
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Compagnie d’isauranceg Générales
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a plus ancienne des Compagnies similaires, et
dont le fonds de garantie est de 030 millions
entièrement réalisés, dépassant de 850 mil*
lions celui de toute autre Compagnie française.
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d’arrérages soit, à elle seule, à peu près autant
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1 heure à 4 heures.
Le dimanche 23 juin aura lieu à Fontai
nebleau une excursion scolaire organisée
par le Touring-Club.
Déclaration d’Association du 12 février
1912, publiée le 21 mars : Cercle des Arts.
Objet : Réunions amicales. Siège social :
11, rue Grande, Fontainebleau.
Déclaration d’Association du 9 mars 1912 :
Société amicale de sapeurs-pompiers de
Bourron. Objet : Allocation pour le perfec
tionnement du corps. Siège social : Mairie.
A la date du 22 mars, le sous-secrétaire
d’Etat des postes et des télégraphes a auto
risé la création d’un établissement de
facteur receveur à Salins.
Le terrible accident d’automobile qui
s’est produit le 3 mars, en forêt de Fontai
nebleau, près de la Croix de Vitry, daus les
circonstances que nous avons rapportées, a
causé une nouvelle victime.
Lejeune chauffeur, René Lemarchand, —
dessinateur dans les usines de Dion-Bouton,
à Puteaux, qui conduisait à une vitesse ex
cessive le véhicule, lequel fit panache et
prit feu, carbonisant le corps de M mo Jan
vier, — vient de succomber à son tour,
vendredi, à ses horribles brûlures.
On se souvient que, comme sa compagne,
il fut pris sous la voiture en flammes;
grâce au dévouement de deux vagabonds, il
put être retiré vivant de sa tragique situa
tion, Déjà, son pantalon était en feu; il eut
les jambes et le bassin grièvement brûlés.
Transporté à l’hôpital de Fontainebleau,
son état fut jugé désespéré. Ces jours der
niers, on le ramena dans une clinique de
Paris. C’est là qu’il vient de succomber,
après avoir enduré les plus terribles souf
frances.
Il n’était âgé que de 24 ans.
Triste épilogue d’une journée de fête.
Théâtre Municipal de Fontainebleau
Par suite de Vindisposition
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de « Barbe-Bleue », annoncée
pour ce soir, naura pas lieu.
Lundi /® r Avril
« LA VEÜVE JOYEUSE »
C’est lundi prochain 1 er Avril que la grande
Tournée Albert Chartier donnera au Théâtre
de Fontainebleau « LA VEUVE JOYEUSE »,
la célèbre opérette Viennoise dont le colossal
succès est sans précédent dans les annales du
Théâtre. Elle a fait la joie de l’Allemagne, de
l'Angleterre, de l’Amérique, de tous les pays
germains ou anglo-saxons. Mise au point « pa
risien » per MM. de Fiers et de Caillavet, elle
a fait la conquête de Paris ; et son tour de
France, sous la direction habile du sympathique
imprésario Albert Cüartier, n’est qu’un triomphe
ininterrompu.
Mais quelle interprétation ! — Les artistes en
vedette viennent d’être acclamés à Paris dans
leurs mêmes rôles; chanteurs, chanteuses,
danseuses anglaises choristes, musiciens, toutes
et toules rivalisent de zèle, pour justifier l’en
thousiasme du Public charmé et ravi.
La délicieuse partition est cmduite par M.
Giannini, un chef d’orchestre qui connaît à
merveille le lyihme particulier de la musique
viennoise.
Que dire des costumes?... Ce sont des mer
veilles de chic et d’élégance, créées par le cos
tumier select Pascaud.
Tout Fontainebleau voudra assister à ce spec
tacle exceptionnel, aussi nous ne saurions trop
recommander à nos lecteurs de retenir leurs
places le plus tôt possible, car dès la première
annonce la feuille de location se couvre rapi
dement.
Depuis six mois, le café du Commerce,
rue Grande, et la maison voisine, à l’angle
de la rue du Parc, sont fermés. Chaque jour,
on s'attendait à voir commencer la démoli
tion de ces deux immeubles, à fin d’agran
dissement des Nouvelles Galeries.
Comme tout vient à point à qui sait
attendre, la pioche, la fameuse pioche des
démolisseurs, a fini par faire son apparition
et on commence à jeter à bas les anciens
magasins de bonneterie et de pianos de
MM. Gaudon et Legrand.
INFORMATIONS
Il a été donné lecture, vendredi, à la
réunion du Conseil municipal, d’une péti
tion tendant à la suppression de l’urinoir
installé rue Damesme, dans le mur de la
prison.
Cette suppression, étant donnée la circu
lation des soldats d’infanterie, ne paraît
pas possible; mais, on arrivera sans doute
à rendre plus facile l’accès de cet édicule, à
l’éclairer et à y faire couler l’eau en abon
dance. Dans ces conditions, il n’y aurait
plus aux abords des mares stagnantes et
trop odorantes.
On sait qu’il n’y a plus d’égoût rue Da
mesme ni rue Grande, jusqu’à la rue des
Bois ; mais les eaux résiduaires de la fabri
que de glace lavant suffisamment le ruisseau
Je la rue Grande, il resterait à assurer la
propreté de celui, très court, de la rue
Damesme.
A la cour du Grand Roi :
Fontainebleau, durant l’époque monar
chique, a toujours été un lieu de plaisance
et d’agrément pour les souverains. Les fêtes
en forêt ou dans le parc, toutes très somp
tueuses, s’y succédaient pendant leur séjour,
et se signalant par quelque surprise aussi
grandiose qu’imprévue.
Le Grand Roi lui-même, Louis XIV, mal
gré sa prédilection pour Versailles, ne
négligea point entièrement Fontainebleau;
il se plut aussi à y étaler son faste, son
amour du luxe et de la pompe.
Le marquis de Saint-Maurice, ambassa
deur du duc de Savoie eu France, dont
M. Jean Lemoine publie dans la « Revue
de Paris » la seconde partie de la corres
pondance, raconte une de ces fêtes que le
« Temps » résume ainsi :
Par une magnifique soirée d’été, le mar
quis de Saint-Maurice, ambassadeur du duc
de Savoie auprès de Louis XIV, se prome
nait paisiblement le long du canal, dans le
parc de Fontainebleau. Or, voici que vient à
lui le plus somptueux, le plus éblouissant
des cortèges : le roi, dans une calèche dé
couverte, au milieu de deux dames en dés
habillés de dorures; « ce char de triomphe
ou pour mieux dire de l’amour » était tiré
par six chevaux isabelle blancs, somptueu
sement harnachés, et il était entouré de
quatre cents seigneurs de la plus haute
qualité, tous à cheval et le chapeau à la
main. « Toute cette pompe » allait le long
du canal bordé de grands arbres, puis de
grands escaliers de charmes ; la grande
cascade qui est dans le fond faisait un
agréable tintamarre de mille jets et chutes
d’eau. Et l’ambassadeur, décrivant ce spec
tacle au duc de Savoie, son maître, termine
ainsi : « Tous les faiseurs de romans n’ont
rien inventé de si charmant! »
NOUVEL UNIFORME.
On nous signale encore l’apparition de deux
nouvelles couleurs dans nog uniformes mili
taires : les couleurs gris vert; gris bleu et rouge.
Ces uniformes seront mis en essai par un
bataillon de la garnison de Paris.
Deux compagnies seront en gris vert : pan
talon, vareuse, tunique, capote et casque en
feutre. Deux autres compagnies porteront la
capote, la vareuse gris bleu, le pantalon rouge
avec bandes molletières bleu foncé, le képi
rouge et bleu avec dessus de cuir. C’est presque
la tenue actuelle.
Quant à la couleur gris vert réséda, si chère
à M. Berteaux, et qui nous a coûté 350,000 fr.,
on n’en parlera plus. Nous ne savons pas ce
qu’est devenue la tenue d’été de nos soldats, en
couleur « peau de diable », expérimentée par
M 1 . Messimy.
LA SITUATION AGRICOLE.
L’humidité de mars a gâté la très belle
apparence des récoltes. La lune, qui était nou
velle le 18 marsi n’a rien changé aux dispo
sitions de la température, et c’est à la fa
veur d’un tiède soleil alternant avec les tradi
tionnelles averses que, le LO mars, le prin
temps a fait officiellement son entrée.
La campagne commence à se plaindre que
l’humidité persistante l'empêche d’achever ses
travaux de saison, mais' l’on n’est nullement
en retard jusque-là, au contraire.
Les blés sont incontestablement trop beaux,
trop drus, et il faut s’attendre à ce que la
verse y occasionne quelques dommages gai cours
de Tété. Toutefois, ii convient de ne pas
s’alarmer prématurément, étant donné que la
verse n’est réellement à craindre que si Tété
est humide et orageux. Si Ton s’en rapporte
aux promesses que donnent actuellement les
récoltes en terre, et si rien de grave ne
survient d’ici au moisi de juillet, nous aurons
sûrement un gros rendement en céréales.
Les Cartes de Visite à tarif réduit
Aux termes de l’article 50 de la loi de finan
ces du 8 avril 1910, les envois postaux pas
sibles de la .taxe des Lettres et expédiés au
tarif réduit sout frappés d’une surtaxe fixe
de deux francs eu sus du double de l'insuffi
sance d’affranchissement.
En œ qui concerne les 'cartes die visite comp
tant plus de cinq mots, le nouveau système
de répression constitue une sanction beau
coup trop sévère pour des fautes commises
presque toujours par inadvertance, snms in
tention de fraude, sanction supportée au sur
plus par le destinataire et non par l'expédi
teur responsable.
Au cours de la discussion du dernier budget,
le sous-secrétaire d’Etat des postes avait promis
de mettre La question à l’étude et d’apporter
au règlement en vigueur des modifications
reconnues nécessaires et. de nature à concilier
touis les intérêts en cause.
M. Charles Chaumet a déposé hier sur le
bureau de la Ch amine des députés un projet
de loi tendant à considérer comme lettres in
suffisamment affranchies et à taxer comme
telleai les cartes de visite m; portant que des
vœux, souhaits, compliments de condoléances,
félicitations, remerciements ou autres formules
de politesse.
DEPLACEMENTS
A FONTAINEBLEAU : lieutenant-colo-
nel Pelliat.
Mme Delchet ; M. et Mme A. Du Boys,
PARIS.
M. et Mme René Chevalier, Yulaines-
sur-Selne.
Vient de paraître :
L’ANCIEN FONTAINEBLEAU
par M. Félix HERBET,
Avocat, Archiviste paléographe,
Président de la Société d’Archéologie & maire
du VI e arrondissement de Paris,
Chevalier de la Légion d’Honneur
Auteur de nombreux travaux sur la région-
PREFACE
de M. Gaston SENECHAL
Vice-président du Conseil de Préfecture
de Melun
Président de la Société d’Archéologie
de Seine-et-Marne
Volume grand in-8 Raisin de XXII-520
pages avec Index alphabétique de tous les
noms cités ; deux Plans de Fontainebleau :
l’un de Dorbay, en 1682; l’autre de Col inet,
1909 et 12 planches *
Prix broché : 10 francs.
Aux Bureaux du Journal L’Abeille
Fontainebleau.
+
ETAT CIVIL DE FONTAINEBLEAU
Naissances
20 mars. — Germaine Duon, fille de Duon,
bûcheron, et de Antoinette Boudin, jour
nalière, rue des Bois, 33, domiciliés aux
Sablons.
23. — André-Louis Deloris, fils de Delo-
ris, bûcheron, et de Rosalie Hébras, jour
nalière, rue des Bois, 33, domiciliés à Bau-
denont, commune de Saint-Germain-des-
Prés (Loiret).
23. — Gaston-Louis Laurent, fils de Lau
rent, valet de chambre, et de Annette Lau
rent, cuisinière, rue Grande, 82. domiciliés
à Bois-le-Roi.
21. — Pierre-Marie-Joseph Bouteiller, fils
de Henri Bouteiller et de Marie Bernard-
Britls, boulevard Magenta, 7.
Publications de Mariage
Jacques Bayle, lieutenant au 30 e d’ar
tillerie, et demoiselle Anne Becker, à Reims.
André Naudin, peintre à Moret, et de
moiselle Henriette Noize, domestique.
Jean Prestat, manouvrier à Voisenon, et
dame Alphonsine Pouchin.
Léon Benoit, serrurier à Paris, et de
moiselle Anne Levergnas, domestique à
Paris.
Edouard de Goncliy, à Avignon, et de
moiselle Henriette Roland de Chambaudoin
d’Erceville.
Mariages
21. — Joseph Normand, conducteur de
bestiaux, et demoiselle Eudoxie Rapin, cui
sinière.
25. — Antoine Rougier, garçon de café,
et demoiselle Hélène Godard, couturière.
Décès
21. — Paul Tripot, jardinier, 44 ans 1 m.,
rue des Bois, 33, domicilié rue Saint-Mer-
ry, 129.
25. — Jules Delapierre, maçon, 65 ans
6 mois, rue des Bois, 33, domicilié rue
de France, 71.
26. — Rose Gelin, veuve Léonard, journa
lière, 53 ans 8 mois, rue des Bois, 33,
domiciliée rue de France, 88.
Augmentez vos Revenus
en plaçant une partie de votre avoir en
Rentes Viagères à la NATION ALE-VIE (En
treprise privée assujettie au contrôle de
l’Etat), compagnie possédant le plus fort
excédent de réserves. — Renseignements
confidentiels : M. BRIGNON, agent général,
21, rue de la Cloche.
OBJETS TROUVES ET PERDUS
déclarés au Bureau de Police
OBJETS TROUVÉS :
Liasse de traites, signées Richard, épi
cier, par M. Parent, sous-officier au 16 e
d’infanterie. — Parapluie d’enfant, par Mlle
Lefort, rue Grande, 59. — Fouet, par M.
Porcheret, agent de police. — Trois pho
tographies renfermées dans un médaillon,
par Mme Combes, 93, rue Grande. — Bi
nocle nickel, manque un verre, par Mlle
Mézangui, 8 bis, rue Paul-Jozon.—Parapluie
de dame ,en soie, par M. Monpoix, hôtel
de la Gare. — Chien de chasse blanc et
orange, par M. le docteur Dognier, 67 bis,
rue du Chemin-de-Fer. — Chien épagneul
noir et feu, par M. Gueux, rue de la Cha-
rité^ à Avon. — Fox-terrier blanc coiffé
noir et feu, collier sans nom, par Mme
IJarly, 3, rue Montebello.
OBJETS PERDUS :
Boucle de soulier, par Mme Cornet, rue
Saint-Merry, 183. — Solfège non relié, par
Mlle Hébert, rue des Bois, 33. — Four
rure martre, avec tête, par Mme Frœche,
24, rue de la Cloche; trouvée par Mlle Gan-
gnard, à Avon. — Montre de dame remon
toir argent, par Mlle Tonnellier, chez M.
Letort, de Samois. — Binocle écaillé, par
Mlle Laurent, 9, rue du Parc. — Col d’en
fant, véritable Irlande, avec broche or,
par M. Rey, place de l’Etape. — Petite
montre bracelet, par M. Jacq. Landry, se
crétaire au bureau de la Place. — Boîte
contenant une demi-douzaine de faux-cols,
par M. le lieutenant Foret, 72, rue Saint-
Honoré. — Chapelet noir avec médaillon,
par Mlle Audoux, 26, rue Saint-Merry. —
Bourse argent, par Mme Dachard, rue d’A-
von ; trouvée par Mme Josse, 74, rue Grande.
PROBABILITÉS MÉTÉOROLOGIQUES
N® 951. — Du 28 mars au 4 avril.
Probabilités. — Le baromètre ébauche une
baisse qui laisse craindre quelques bruines
allant jusqu’aux giboulées du 29 au 31.
Refroidissement le matin et belles journées
du 1 er au 3.
Quelques giboulées probables du 4 au 5.
Retour au beau temps du 6 au 8 avec coups
de froid nocturnes du 6 au T.
Fontainebleau, 28 mars, midi.
VARIATIONS ATMOSPHÉRIQUES
du 21 au 28 mars.
Enregistrées à la Pharmacie Anglaise.
PrtMioo atnxupbériqaf TEïPîSlfOR
Jeudi
(altitoda78 m.)
747 744
min.
4- 4
ma*.
+ 11
Vendredi . . .
747
750
4- 5
+ 10
Samedi ....
752
757
~h 6
+ 10
Dimanche. . .
755
756
4- 9
+ 12
Lundi
765
766
+ 11
+ 13
Mardi
766
766
+ 5
+ 17
Mercredi . . .
765
765
+ 5
+ 15
Jeudi (midi) . .
765
763
+ 4
+ 21
Les premières journées de printemps
n’ont pas été brillantes. Ciel couvert, vent
frais, quelques averses vendredi. Tempé
rature moyenne 8.6; la normale de la 13®
semaine est de 6.5 à 7. — Pluie toute l’a
près-midi et le soir, samedi, frais et couvert
le matin (8.2). — Ciel clair dimanche, bour
rasques le matin, couvert dans l’après-
midi, pluvieux le soir (12.5). — Doux et
couvert lundi, malgré le baromètre très
en hausse, fort brouillard le soir vers
9 heures (12.9). — Doux et ensoleillé mar
di; journée superbe, la première de la sai
son (11.9). — Encore très belle journée
hier mercredi, après un fort brouillard le
matin (12.). — Même temps superbe aujour
d’hui jeudi.
Sauf en ces tout derniers jours, le mois
de mars a bien été ce qu’il est la plupart
du temps : c’est-à-dire fort désagréable.
Les bourrasques et la pluie n’ont guère
cessé, les belles journées n’ont commencé
que le 26, et, si les giboulées n’ont pas
été très nombreuses, elles ne manquèrent
pas. Quant à la végétation, elle a gardé
son avance d’un mois grâce à la douceur
de tout l’hiver. Reste à savoir si les ge
lées d’avril, ou même de mai, ne détruiront
pas les effets d’un hiver trop doux.
CHEMINS DE FER DE PARIS-LYON-MEDITERRANÉE
FETES DE PAQUES
A l’oocasion des Fêtes de Pâques, les coupons
de retour des billets d'aller et retour délivrés â
S artir du 28 mars 1912 seront valables jusqu’aux
erniers trains de la journée du 18 avril, étant
entendu que les billets qui auront normalement
une validité plus longue conserveront cette va
lidité.
La même masure s’étend aux billets d'aller et
retour collectifs délivrés aux familles d’au moins
quafra personnes.
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merveilleuse excursion dans une des belles
parties de la Provence, que recommande l’in
térêt exceptionnel de ses antiquités romaines et
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Cette excursion, qui aura lieu tous les jours,
du 31 MARS au 31 MAI 1912, emprunte l’iti
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