Titre : L'Abeille de Fontainebleau : journal administratif, judiciaire, industriel et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Fontainebleau)
Date d'édition : 1911-10-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32680641k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 octobre 1911 13 octobre 1911
Description : 1911/10/13 (N41). 1911/10/13 (N41).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Île-de-France
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4529135w
Source : Archives départementales de Seine-et-Marne, PZ 1
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2016
Nous donnons la liste complète des do
nateurs jusqu’à ce jour; plusieurs ont
déjà été cités :
M. le Président de la République, le Mi
nistre de la Guerre, la ville de Fontaine
bleau, le Conseil Général, l’Union des So
ciétés de Tir, la Société Générale, Mme
Baugy, anonyme, M. Célisse, Mme la com
tesse de Cossé Brissac, M, le commandant
Comeau, M. Guyou, M. Flamant, M. Le
fèvre, M. le colonel Happich, M. de La
Hamayde, M. Letrillard Saint-Elmc, Mme
Magnien, M. le capitaine Méo, M. le colonel
Pelliat, M. Rouillard, Hôtel Savoy, oomtc
Lavaurs, Mlle Léa Grumbert.
Les Cafés disparaissent :
Cette constatation ne peut réjouir les
membres des Ligues anti-alcooliques, car
ce n’est pas dans les cafés, mais dans
les débits et chez les marchands de vin,
que se contractent surtout les habitudes
d’ivrognerie.
Quoi qu’il en soit, depuis un nombre d’an
nées relativement restreint nous pouvons
— après avoir constaté avec regret l’aug
mentation sensible du nombre des débits —
signaler la disparition de quatre cafés :
Celui de l’Etapc-aux-Yins tenu par M.
Brunelet, à l’angle de la rue Grande et
de la rue d’Avon où sont les Nouvelles Ga
leries;
Le café Rocher, sur PEtape-aux-Vins, au
jourd’hui bureau de camionnage du P.-
L.-M. ;
Le café chantant de la rue Grande rem
placé par un magasin de nouveautés « A
mon Beau Château ;
Enfin le café du Commerce, rue Grande,
fermé depuis dimanche soir. Le rez-de-
chaussée de cet établissement sera utilisé
pour l’agrandissement du Bazar; au-dessus,
avec entrée au coin de la rue du Parc, on
va construire un hôtel moderne.
Cycliste renversé par une voilure :
M. Souquières, conducteur des travaux
des Eaux de la Ville de Paris, demeurant
rue de la Corne ,7, se rendait à bicy
clette à Héricy, lorsque, dans l’avenue du
Chemin-de-Fer, il fut renversé pur la voi
ture d’un garçon boucher.
Blessé légèrement ,M. Souquières a été
néanmoins reconduit en voiture à son do
micile.
L’enquête ouverte par M. le commissaire
de police a permis de connaître le bou
cher trop pressé, dont le cheval seul, se
rait l’auteur de cet accident.
Vol de lorgnettes :
En ouvrant, lundi, son magasin, qu’elle
avait laissé fermé pendant quelques jours,
à la suite du décès de son mari, Mme veuve
Defaut, opticienne, rue de la Paroisse, 7,
s’est aperçue de la disparition de deux
lorgnettes, l’une en écail, garniture alu
minium, l’autre noire, dite jumelle de tir.
Elle estime à 60 francs le préjudice que
lui cause ce vol.
La Commission départementale a accordé
les secours suivants aux communes ci-
après
Vernou, mobilier pour l’école de gar
çons, 100 francs.
Héricy, réfection de l'horloge, 50 francs.
Bougligny r , travaux à l’école, 200 francs.
Un aéroplane en auto arrêté sous la
vieille porte de Moret :
Vendredi matin, vers 11 heures, un grand
biplan placé sur un charriot piloté par
une automobile, se dirigeait à grande al
lure vers Morel ,par la route de Fontai-
bleau. Tout allait bien, dit « La Brie »,
quand, arrivé à la porte de Sam ois, force
fut au conducteur de s’arrêter, car l’aéro-
plape était juste de la même largeur que
la porte; ce n’est qu’après une demi-heure
de travail et à main d’hommes que l’on
put passer l’immense machine. Même arrêt
et même manœuvre pour la porte de Bour
gogne.
Ces vieilles portes, vestiges du temps
passé, semblaient toutes surprises dp voir
circuler entre leurs murs ce grand oiseau,
la gloire du nouveau siècle; les nombreux
amateurs qui ont pris des clichés du bi
plan arrêté sous la porte de Bourgogne
ont réuni sur leur plaque le passé au pré
sent. Une foule énorme assistait au pas
sage de l’aéroplane et c’est entre une haie
de curieux qu’il a passé sur le pont, se
dirigeant vers Reims.
Bien qu’il n’y eut pas de vent, une chute
de branche, qui aurait pu causer un grave
accident, est survenue, mardi, vers 10 heu
res du matin, dans l’allée du Parc qui con
duit en biais de l’avenue des Cascades à
la petite porte d’Avon, non loin des lté-
ronnières.
Un détachement de travailleurs d’artille
rie rentrait à pied au quartier quand une
énorme branche de 40 centimètres de dia
mètre se détacha d’un arbre, à gauche de
l’allée. Seuls deux soldats furent renver
sés par les rameaux, extrêmes; ils ont des
contusions mais pas de blessures.
René Damas, de Montereau, qui a tiré
sur son frère un coup de fusil et lui a
fait perdre un œil, a été transféré aujour
d’hui à Melun pour comparaître devant
la prochaine session des Assises.
Le jeune Gilbert Blondeau ,âgé de 15 ans,
apprenti chez M. Guillemain, entrepreneur
de serrurerie, rangeait mardi des feuilles
de tôle, il glissa et les feuilles lui tom
bèrent sur le pied, lui occasionnant une
fracture du péronné et du tibia de la jam
be gauche. . „
L’ABEILLE DE FONTAINEBLEAU
Deux mois de repos environ seront néces
saires au jeune homme pour se rétablir.
Le 21 septembre, la femme Lalande, née
Adelphïne Chauvet, disparaissait du domi
cile conjugal, où elle habitait avec son
mari, terrassier à Saint-Mammès, et ses
deux enfants âgés de 8 et 2 ans. Depuis,
on n’a pas eu de ses nouvelles et toutes
les recherches faites pour la retrouver
ont été inutiles.
+
NÉCROLOGIE
Nous apprenions Ha miort du générai Mas- !
sinig, décédé vendredi à Paris, à ilfâge de 75 ane.
L’inhumation aura ili-eu en Lorraine, à Putte-
lange, ison pays; natal.
Le défunt tint autrefois' garnison à Fon
tainebleau comme sous-lien tenant aux Guides
de la Garde, puis à Melun, comme chef d’es
cadrons au pr chasseur*?. Il avait été, comme
lieutenant-colonel, attaché militaire à l‘amlas-
isade de France à Londres, et se fit toujours
remarquer par sa grande élégance du meilleur
ton.
Nos Lecteurs n’apprendront pas sans une
réelle tristesse la mort de- Mme Jean Lionnet,
née Jane Leroux, veuve de l’écrivain et critique
littéraire de talent-, dont nous avions le re
gret d’annoncer le décès très prématuré au
mois de décembre.
Mme Lionnet, qui meurt à 35 ans, hélas!
n’aura pas survécu un an à son mari. Com
me lui, d’esprit fin et distingué, mûrie pa,r
de fortes études à l'école de Sèvres, où se
forment les excellentes professeurs des lycées
de jeunes filles, elle paraissait jouir d’une santé
robuste. Atteinte d’une maladie de cœur, très
éprouvée, moralement et physiquement, par
les maladies de ses enfante et de son mari,
elle n’a pu résister aux chagrins et aux fa
tigues.
Elle meurt laissant trois orphelins tout jeu
nes et un beau-père aveugle, dont elle 's'é
tait faite La providence, d’abord à La mort de
Mme Lionnet mère, puis à celle de son mari.
Devant un tel malheur, né trouvant pas
de paroles de consolation, nous ne pouvons
qu'exprimer à Mme Leroux, sa mère, à Mlle
et M. Leroux, ses sœur et frère, nas plus
profondes condoléances.
Les obsèques de Mme Lionnet, célébrées
hier mercredi en l’église de Fontainebleau, ont
été suivies de l’inhumation dans le cimetière de
notre ville.
Les deux jeunes époux, si attachés l’un à
l’autre, si unis de pensées, si prématurément
ravis à la tendre affection de leurs charmants
enfante et de leurs familles, dorment mainte
nant 'côte à côte leur dernier sommeil sons les
frondaisons de notre forât qu’ils aimaient tant.
M. et Mme Emile Fehner nous prient d'an
noncer lie décès de Mme veuve Crassier, leur
belle-mère et mère, décédée hier mercredi,
à Fcnudnebùea.u, en sou domicile, 112, rue
de France.
Les obsèques auront lieu demain vendredi,
à 10 heures précises, en l’église paroissiale
de Fontainebleau, où l’ou se réunira.
Les personnes qu i n’a lirai ént pas reçu de
lettre d’invitation sont priées de considérer
le présent avis comme en tenant lieu.
M. Lehmann, autrefois marchand de chevaux à
Fontainebleau, avait été atteint d’aliénation men
tale et interné àBicêtre. Il y est mort avant-hier;
ses obsèques ont eu lieu aujourd’hui à Fontaine
bleau, à 4 heures 1/2.
+.
INFORMATIONS
Rappelons que l’adjudication de la vente
annuelle des Coupes de Bois dans la fo
rêt de Fontainebleau aura lieu dans notre
ville le lundi 16 octobre prochain.
Elle comprendra :
Forêt domaniale. — 17 coupes de futaie
feuillue contenant ensemble 495 hect. 46 ;
10 coupes de futaie résineuse ou mélangée,
contenant ensemble 736 hect. 98 ; 1 coupe
de taillis-sous-futaie contenant 15 hect. 73;
5 lots de bois morts, chablis et bois façon
nés.
Forêt communale. — 1 coupe de taillis
contenant 9 hect. 34.
En fin d’année, aura lieu une vente sup
plémentaire comprenant les bois incendiés
en juillet.
La Commission administrative de l’hô
pital de Fontainebleau a l’honneur de faire
connaître que l’emploi d’architecte de ré
tablissement est actuellement vacant. Les
personnes qui croiraient pouvoir solliciter
cet emploi devront adresser leurs titres
et leurs demandes à l’Economat de l’Hos
pice avant le 17 courant.
Séance de vaccination :
Le conseiller général, maire de Fontai
nebleau, vu la loi du 15 février 1902, rela
tive à la protection de la santé publique,
qui a rendu la vaccination et la revaccina
tion obligatoires,
lo Pour tous les enfants de 3 mois à
1 an;
2° Pour tous les enfants de 1 à 10 ans et
les jeunes gens de 11 à 21 ans, qui ,pour 1 2 3
une cause quelconque, n’ont pu être an
térieurement vaccinés ou l’ont été sans
succès;
3<> Pour tous les enfants entrés dans leur
onzième année;
4° Pour toutes les personnes se trouvant
au cours de leur vingt et unième année;
A l'honneur d’inviter les personnes domi
ciliées ou seulement en résidence à Fon
tainebleau et se trouvant elles-mêmes ou
ayant des enfants se trouvant dans les caté
gories ci-dessus désignées, à se faire in
scrire sans délai et au plus tard avant le
14 octobre prochain, au Bureau de l’Etat
Civil à la Mairie, pour faciliter l’exécution
de la loi.
Une séance de vaccination aura lieu le
mardi 17 octobre 1911, à 2 heures du soir,
salle des Elections, place Centrale.
Situation agricole de septembre publiée
au « Journal Officiel » du 6 octobre :
Seine-et-Marne. — Les pommes de terre,
que l’on récolte hâtivement à cause de la
repousse, fournissent de médiocres rende
ments; les betteraves donneront environ
les deux tiers d’une récolte moyenne. Des
pluies récentes permettent d’effectuer les
déchaumages dans de bonnes conditions.
Loiret. — La sécheresse a compromis la
levée des premiers trèfles incarnats; les
prairies naturelles sont grillées et les prai
ries artificielles n’ont pas fourni de regain.
Les pluies de la fin du mois vont permettre
la préparation des terres pour les semailles
d’automne, mais l’humidité reste encore
insuffisante. La récolte des pommes de I
terre s’est effectuée dans d’assez bonnes
conditions; les tubercules sont petits et les
rendements moyens. Les vendanges ont été
hâtives et se sont effectuées rapidement.
Les rendements sont faibles, la qualité est
excellente.
Yonne. — La sécheresse prolongée n’a pas
encore permis la préparation des terres
pour les emblavures; beaucoup de fourra
ges verts ont été grillés. Les pommes de
terre sont petites et peu abondantes. Au
vignoble, la production est faible, mais
d’excellente qualité. Les arbres à cidre don-
j lieront une médiocre production.
Une maison de pneumatiques vient de
prendre une bonne initiative,
j On peut lire sur une pancarte se balan-
| çant à l’entrée de certains villages, cet
! avis : « Marchez lentement. Attention aux
I enfants! » De l’autre côté était ce seul
mot : « Merci ». De sorte qu’à l’arrivée,
vous lisez l’invitation, et à la sortie (car
des pancartes semblables sont à chaque
bout de l’agglomération), vous avez le re
merciement que vous a mérité votre atten
tion. Il semble que l’on ne peut don
ner de conseils plus poliment, et il fau
drait n’avoir aucun usage pour les trans
gresser. C’est mieux que les sempiternel
les : « Défense de faire ceci ou cela ».
De plus, le nom de la commune étant en
gros caractères au milieu de la pancarte,
le touriste sait de suite où il se trouve.
Ceci est appréciable aussi.
+
MAROLLES-SUR-SE1NE. — Braconnage.—
Dans la nuit de vendredi à samedi, les nommés
J.-B. Laroze, faïencier, et François Jaillard,
de Montereau, munis l’im d'un filet, dit carre
let, l'autre d’une lanterne, ont été surpris à
braconner sur les terres de la ferme de Saint-
Donain.
Us ont été arrêtés et écroués à la prison de
Fontainebleau. Outre Le délit de chasse qui
leur a valu leur arrestation, Laroze se trouvait
en état de vagabondage, et Jaillard était re
cherché par le parquet de Itomorantin à l’ef
fet de purger trois condanmafions lui octro
yant un total de cinq mois de prison et 500 fr.
d’amende pour braconnage et emploi de faux
nom.
VARENNES. — Un vol de moutons a été
commis dans la nuit de lundi à mardi chez
M. Maitrat. Vers 2 h. du matin, le berger
apperçut un individu qui s’esfuyait avec un.
mouton sur ses épaules. Il l’interpella, mais
l’inconnu lâcha la bête et prit la fuite.
En comptant le troupeau, le berger constata
que trois moutons avaient disparu.
Le Cuvier-Chaiillon
(ESSAI D’ÉTYMOLOGIE)
M. J. Devaux, dans une élude sur le nom de
« Pithiviers », propose une autre étymologie à
ce mot que celle habituellement donnée (1)
Par exemple M. D’Arbois ds Jubainville, d’a
près une forme du xn e siècle « Pedveris »
adopte l’étymologie habituelle en y retrouvan
un « Petvarii fundi ou villæ », forme parente
du nom d’une localité de Grande-Bretagne
« Petuaria » (s. eut. villa), villa d’un proprié
taire nommé « Petuarios » ou « Quatriè
me » (2). C’est l’étymologie donnée aussi par
M. DotLin pour le noga de cette ville de Grande-
Bretagne (3).
Par contre, M. J. Devaux, s’appuyant sur les
plus anciennes formes du nom de Pithiviers
qu’il ait rencontrées et datant des ix e et x e siè
cles, restitue un primitif gaulois « Petovarios »
qu’il traduit par : « Fort du Sanglier ».
Ce n’est que l’étude du second terme « Va-
rios », qui nous intéresse ici. L’auteur dont
nous analysons le traval, établit que « Varios »
et « Varia » sont les termes d’un emploi cou
rant dans la formation des noms de lieu. Tels
Argentovaria devenu Argenvière3, Tevaria,Vi-
varia, en Gaule; Durnovaria (Dorchester) en
Grande-Bretagne; Nivaria et Varia en Celtilié-
iie; Novaria dans la Cisalpine; auxquels noms
jl ajoute l’adjectif « Vivarius », d’où est venu
le nom de province : Vivarais.
Ce terme gaulois « Varios » ou « Varia » est
devenu en latin Verus, Veris, Veriis; et en
français moderne, Vier, Viers, Viez, Vières; et
il cita Louviers (Locoveris), Viviers (Vivaris),
etc.».
(1) J. Devaux. Histoire d’un nom de lieu
celtique; dans Annales du Gâtinais 1900,
p. 177, et 1901, p. 259.
(2) D’Arbois de Jubainville : Les Druides et
les Dieux celtiques à formes d’animaux, p. 40.
(3) Georges Dottin i Manuel pour servir à
l'étude de l’antiquité celtique, p, 68.
Puis, étudiant la racine souscrite « Vr »,
o Var », qui, d’après Adolphe Pictet, a le sens
de « protéger » et d’« enclore », et ses dérivés
dans les langues indo-européennes où il s’en
trouve, M. Devaux donne à « Varios » ou Va
ria » le sens d 1 « abri fortifié », de « refuge en
touré de retranchements ».
* *
Si l’on admet avec cet auteur un terme « Va
rios » ou « Varia » donnant en français une ter
minaison « vier » ou « vière », entrant dans la
formation des noms de lieu d’origine celtique,
il me semble qu’il est permis de voir ce terme
« vier » dans la terminaison du premier mot
du nom de l'endroit de la forêt dit « Le Cuvier-
Châtillon » et de lui chercher une forme an
cienne terminée par « varios ».
Quant au premier terme du mot, le manuel
de M. Dottin donne le terme « cuno » (4) dans
sa liste des « mots communs du vieux celtique
et au celtique moyen qui entrent le plus fré
quemment dans la composition des noms
d’hommes et de lieux »; il le rapproche du
gallois (cwn) ayant le sens de « sommet », sen<
que l’on peut adopter pour « cuno » (5).
« Cuvier » serait dans cette hypothèse un
ancien « Curo-varios » ou le « refuge sur le
sommet ».
Comment se serait faite la transformation
phonétique de ce vocable? Les mots en « vier »,
cités par M. Devaux comme venant d’un an
cien « varios », supposent un accent tonique
sur l'antépénultième du terme primitif, sui
vant l’acccentuation générale des mots gau
lois. On aurait ainsi un mot accentué (Cunovà-
rios ». Lorsqu'il y a plusieurs syllabes avant
celle qui est accentuée, la voyelle précédant
cette syllabe est relativement sourde et tend à
lomber, entraînant souvent avec elle toute la
syllabe dont elle fait partie, suivant l’exemple
classique de l’histoire de la langue française :
le latin « dor[mi] torium » a donné en français
(dor[mi] trium) « dortoir ».
L’o du premier terme « Cuno-vàrios » tom
bant, le mot devient « Cunvario3 »; ce phéno
mène entraîne la chute du n et le mot aboutit
finalement à « Cuvier » (6).
*
* *
Quant au second mol : « Châtilion », cela
pourrait être une appellation relativement mo
derne, sorte de surnom explicatif corrigeant
l’idée de « cuve » suggérée par le mot « Cu
vier », qui semble bizarre pour un rocher en
relief du sol.
Les localités dont le nom se termine en
« vier» sont rarement,d’après M.Devaux, des
localités habitées importantes. Voici ses remar
ques d’après le Dictionnaire des Postes. « Su
250 noms, dit-il, on ne compte que 94 commu
nes, pour la plupart de médiocre importance.
Le reste se compose de simples écarts, petits
htmeaux ou châteaux isolés. Mais tous, villes,
villages ou habitations, présentent ce caractère
commun d’être situés dans des positions natu
rellement fortes et faciles à défendre. Les villes
| elles-mêmes, Viviers, Louviers, Verriers, Pf-
. thiviers, étaient, au moins à l’origine, bâties
j sur un plateau escarpé ou un rocher à pic, do
minant les vallées du Rhône, de l’Eure, de la
Vesdre et de l’Essonne (1). »
Il ne faut du reste pas, me semble-t-il, se
figurer le « varios » celtique comme uue sorte
d’oppidum; il n’aurait pas la même impor
tance ; il serait bien plus. petit, et d’effet plus
local; il rappellerait, au point de vue de l’u
sage qu’on en faisait, ce qu’au moyen âge on
appelle le « retrait des habitants » (8), qui n’est
souvent composé à celte époque que de l’é
glise où l’on s’enfermait, les murs de cet édi
fice étant souvent les seuls du village capable?
de résister à un coup de main des bandes de
gens d’armes.
Celte étymologie n’est qu’une simple hypo
thèse philologique. J’ignore si les populations
celtiques de la plaine voisine avaient pris l’ha
bitude de venir, en cas d’alerte, se cacher avec
leurs bestiaux dans le rocher du Cuvier-Ghâ-
tillon; et spécialement à l’endroit que M. Goli-
net a appelé le « grand point de vue du Cu-
vier-Châtillon » et qu’il décrit ainsi : « plate
forme magistrale, présentant une superficie
d’environ 3,000 mètres carrés, l’unique de celle
étendue dans la forêt, d’où nous dominons
sans encombre les pentes do Belle-Croix, les
Gorges d'Apremont, du Guvier-Châtillon, le
Bas-Bréau, etc., et à perte de vue la plaine
immense » (9). Et il n’y a pas grande probabilité
(4) Manuel, p., 85.
(5) Ibid, p. 89.
(6) Ce phénomène de disparition de la syl
labe précédant la syllabe accentuée se rencon
tre aussi dans la formation du nom de Fontai
nebleau qui suppose un lieudit appelé bien
avant la construction du château « Fons Bla-
doaldi ». Le second mot de cette locution est
accentué « Bladoàldi » ; la chute de la syllabe
relativement atone donne « Blaaldi ». Je crois
qne le nom du propriétaire ancien de la fon
taine est « Bladoald » et non « BLadobald ». Je
ne vois pas trop comment le b du milieu au
rait pu tomber. Ce mot « Bladobald » aurait
donné, à ce qu’il me semble, quelque chose
comme « Blabaud » et non « bleau ». Gf.
« Theodebàld » devenu Thibàud » et par contre
« Glodoald » devenu « Gloud ». « Aid » et
« bald » sont deux termes différents entrant
dans la composition des noms germaniques.
Au xii e siècle, lorsque Fontainebleau se com
posait du château de chasse de Louis VII, le
lieu dit où s’élevait cette demeure s’appelait
* Fons Blaaldi »; la transformation était déjà
en partie faite; il ne restait plus à faire que le
changement de « al » en « au » et la contrac
tion de « a-au » ou « e-au » qui a donné
« eau » prononcé « au ». Dans la transforma
tion de « Glodoald », après la chute de la syl
labe « do », « o-au » est devenu « ou ».
(7) Annales du Gâtinais 1901, p. 364.
(8) H. Morainvillé. Visite des places forti
fiées du bailliage de Melun en 1367. Annales
lu Gâtinais 1903, p. 304.
(9) Guide Denecourt-Golinet, édition de 1897,
p. 167.
qu’on puisse avoir la preuve de celte hypo
thèse; il faudrait pour cela trouver le nom Ji
la localité dans des textes du ix e et x e siècle'
environ, époque où l’on aurait chance de trou
ver le mot encore en transformation; et ce'
textes n’exisient très probablement pas pou
un endroit de si peu d’importance, qui n’es - ,
même pas devenu par la suite localité bâtie.
Gh.*H. Waddington.
+
FAITS DIVERS.
Le 3 octobre, vers 7 h. 1/2 du soir. M.
Bougerol, épicier à Nemours, revenait de
livrer de la marchandise, à Fromonville,
conduisant sa voiture de livraison, munie
d’une lanterne allumée.
Arrivé à hauteur de l’église de Fromon
ville, l’épicier aperçut à quelques mètres
seulement devant lui, une charrette venant
à sa rencontre et marchant au pas. Comme
son cheval filait au trot, l’épicier n’eut pas
le temps de se ranger. Une collision se pro
duisit.
La voiture de livraison versa. M. Bouge
rol fut projeté à terre. La voiture, outre les
fournitures d’épicerie, contenait plusieurs
caisses et paniers, ainsi que quelques litres
d’essence et de pétrole qui furent cassés
dans la chute et dont le contenu s’enflamma
au contact de la lanterne qui ne s’était pas
éteinte.
En quelques secondes, la voiture était en
feu et c’est avec peine que le cheval put être
dételé et relevé avant d’avoir été atteint.
Cette voiture qui était couverte et complète
ment fermée, fut rapidement consumée e
aucune des marchandises qu’elle contenait
ne put être sauvée.
M. Bougerol estime à 700 francs le préju
dice que lui cause cet incendie, préjudice
couvert par une assurance à 1’ « Union ».
Samedi soir, vers 8 heures 45, le garde
Ptanson, ex-brigadier de gendarmerie, au
service de M. Lebaudy, se trouvait en sur
veillance de nuit dans la plaine de la Cham
bre. Pour effrayer les animaux et les em
pêcher de sortir de la forêt, il tira successi
vement cinq coups de fusil.
Le hasard voulut qu’aussitôt après ces
salves répétées, il aperçut dans la plaine
deux hommes, d’ont l’un était armé d’un
fusil. Ne doutant pas qu’il se trouvait en
présence de braconniers, il les interpella.
L’un de ces individus s’enfuit. Planson
lui emboîta le pas. Mais le braconnier s’ar
rêta et proféra des menaces de mort.
Plus nombreuses chaque année sont les
communes de l’arrondissement qui suivent
l’exemple de Recloses et créent des services
de distribution d’eau, amélioration si utile.
Le président du Syndicat intercommunal
des communes d’Arville et de Gironville
fait savoir que le vendredi 20 octobre 1911,
à 2 heures, il procédera, à la'sous-préfec
ture de Fontainebleau, à l’adjudication des
travaux de construction d’une tour suppor
tant un réservoir, travaux s’élevant à
5,500 francs.
Le renchèrissemen t de la vie est la grande
préoccupation actuelle.
Mais combien surtout peuvent à bon droit
s’en alarmer ceux pour qui l’heure de la
retraite a sonné et qui n’oot plus à compter
désormais que sur le produit de leurs éco
nomies !
La rente viagère, en leur fournissant le
moyen d’augmenter notablement leurs re
venus, peut seule leur permettre de faire
face à cette inévitable majoration de dé
penses.
Ils trouveront à la lois un intérêt rému
nérateur et une sécurité absolue en s’adres
sant à la Nationale-Vie (Entreprise privée
assujettie au contrôle de l'Etat) dont les
réserves libres égalent presque 75 0/0 des
réserves libres de toutes les autres compa
gnies françaises d’assurances sur la vie
réunies. Aucune société similaire n’offre des
garanties comparables.
Envoi gratuit de tarifs et renseignements.
S’adresser à M. Brignon, 21, rue de la Cloche,
Fontainebleau.
— +
DEPLACEMENTS
A FONTAINEBLEAU : M. ot Mme Storeï;
M. et Mme die Prat; Mme François de La-Haye;
Mmte G. Lucas; Mme d’Aschen; comte et com
tesse M. d’Eraeville ; M. et Mme de Faure;
M. eit Mme Gailhac; M. S. Il a. Mou ; Mme Ed
mond. Collin; comte et comtesse René de Cos
sé Brissac.
Cbjonel eit Mme Dùtey, Orléans.
Lieutenant et Mme Maurel, château de Beau-
retpaire.
M. et. Mme Arthur Meyer; crainte de Tu-
renne; M. et Mme Soyer; famille Léon Deroy;
M. Maurice Dielpreiti; famille Jagerschmidt ; M mo
Renée Du Minil; comte Jean de Miiasiésey ;
M. L. Dony; M. et Mme F, Herbet; M. Adrien.
Gauthier; comte et comtesse Delaborde; Mme
Labrouste; famille Deberdt; M. et Mme Tré-
zal; M. et Mme A. Ricard, PARIS.
Comité die Florian, château de la Brosse,
Montereau.,
Vicomtesse A. de Noue, château du Lys,
Da mmar ie-les-Lys.
Mme ALberi Collet, château des Brulys, Vu-
laines-s ur-Sei ne.
Mme la générale Moisson, Le Carillon, Cla-
mecy.
M. eit Mme Nin» Decret, Biarritz.
Mârquise Guy de Boishébert, Barbizon.
Comtesse Raoul de Quelen, Ouchy-Lausanne,
Mme Goldenberg, Mlle Sadler, Monaco.
+»
nateurs jusqu’à ce jour; plusieurs ont
déjà été cités :
M. le Président de la République, le Mi
nistre de la Guerre, la ville de Fontaine
bleau, le Conseil Général, l’Union des So
ciétés de Tir, la Société Générale, Mme
Baugy, anonyme, M. Célisse, Mme la com
tesse de Cossé Brissac, M, le commandant
Comeau, M. Guyou, M. Flamant, M. Le
fèvre, M. le colonel Happich, M. de La
Hamayde, M. Letrillard Saint-Elmc, Mme
Magnien, M. le capitaine Méo, M. le colonel
Pelliat, M. Rouillard, Hôtel Savoy, oomtc
Lavaurs, Mlle Léa Grumbert.
Les Cafés disparaissent :
Cette constatation ne peut réjouir les
membres des Ligues anti-alcooliques, car
ce n’est pas dans les cafés, mais dans
les débits et chez les marchands de vin,
que se contractent surtout les habitudes
d’ivrognerie.
Quoi qu’il en soit, depuis un nombre d’an
nées relativement restreint nous pouvons
— après avoir constaté avec regret l’aug
mentation sensible du nombre des débits —
signaler la disparition de quatre cafés :
Celui de l’Etapc-aux-Yins tenu par M.
Brunelet, à l’angle de la rue Grande et
de la rue d’Avon où sont les Nouvelles Ga
leries;
Le café Rocher, sur PEtape-aux-Vins, au
jourd’hui bureau de camionnage du P.-
L.-M. ;
Le café chantant de la rue Grande rem
placé par un magasin de nouveautés « A
mon Beau Château ;
Enfin le café du Commerce, rue Grande,
fermé depuis dimanche soir. Le rez-de-
chaussée de cet établissement sera utilisé
pour l’agrandissement du Bazar; au-dessus,
avec entrée au coin de la rue du Parc, on
va construire un hôtel moderne.
Cycliste renversé par une voilure :
M. Souquières, conducteur des travaux
des Eaux de la Ville de Paris, demeurant
rue de la Corne ,7, se rendait à bicy
clette à Héricy, lorsque, dans l’avenue du
Chemin-de-Fer, il fut renversé pur la voi
ture d’un garçon boucher.
Blessé légèrement ,M. Souquières a été
néanmoins reconduit en voiture à son do
micile.
L’enquête ouverte par M. le commissaire
de police a permis de connaître le bou
cher trop pressé, dont le cheval seul, se
rait l’auteur de cet accident.
Vol de lorgnettes :
En ouvrant, lundi, son magasin, qu’elle
avait laissé fermé pendant quelques jours,
à la suite du décès de son mari, Mme veuve
Defaut, opticienne, rue de la Paroisse, 7,
s’est aperçue de la disparition de deux
lorgnettes, l’une en écail, garniture alu
minium, l’autre noire, dite jumelle de tir.
Elle estime à 60 francs le préjudice que
lui cause ce vol.
La Commission départementale a accordé
les secours suivants aux communes ci-
après
Vernou, mobilier pour l’école de gar
çons, 100 francs.
Héricy, réfection de l'horloge, 50 francs.
Bougligny r , travaux à l’école, 200 francs.
Un aéroplane en auto arrêté sous la
vieille porte de Moret :
Vendredi matin, vers 11 heures, un grand
biplan placé sur un charriot piloté par
une automobile, se dirigeait à grande al
lure vers Morel ,par la route de Fontai-
bleau. Tout allait bien, dit « La Brie »,
quand, arrivé à la porte de Sam ois, force
fut au conducteur de s’arrêter, car l’aéro-
plape était juste de la même largeur que
la porte; ce n’est qu’après une demi-heure
de travail et à main d’hommes que l’on
put passer l’immense machine. Même arrêt
et même manœuvre pour la porte de Bour
gogne.
Ces vieilles portes, vestiges du temps
passé, semblaient toutes surprises dp voir
circuler entre leurs murs ce grand oiseau,
la gloire du nouveau siècle; les nombreux
amateurs qui ont pris des clichés du bi
plan arrêté sous la porte de Bourgogne
ont réuni sur leur plaque le passé au pré
sent. Une foule énorme assistait au pas
sage de l’aéroplane et c’est entre une haie
de curieux qu’il a passé sur le pont, se
dirigeant vers Reims.
Bien qu’il n’y eut pas de vent, une chute
de branche, qui aurait pu causer un grave
accident, est survenue, mardi, vers 10 heu
res du matin, dans l’allée du Parc qui con
duit en biais de l’avenue des Cascades à
la petite porte d’Avon, non loin des lté-
ronnières.
Un détachement de travailleurs d’artille
rie rentrait à pied au quartier quand une
énorme branche de 40 centimètres de dia
mètre se détacha d’un arbre, à gauche de
l’allée. Seuls deux soldats furent renver
sés par les rameaux, extrêmes; ils ont des
contusions mais pas de blessures.
René Damas, de Montereau, qui a tiré
sur son frère un coup de fusil et lui a
fait perdre un œil, a été transféré aujour
d’hui à Melun pour comparaître devant
la prochaine session des Assises.
Le jeune Gilbert Blondeau ,âgé de 15 ans,
apprenti chez M. Guillemain, entrepreneur
de serrurerie, rangeait mardi des feuilles
de tôle, il glissa et les feuilles lui tom
bèrent sur le pied, lui occasionnant une
fracture du péronné et du tibia de la jam
be gauche. . „
L’ABEILLE DE FONTAINEBLEAU
Deux mois de repos environ seront néces
saires au jeune homme pour se rétablir.
Le 21 septembre, la femme Lalande, née
Adelphïne Chauvet, disparaissait du domi
cile conjugal, où elle habitait avec son
mari, terrassier à Saint-Mammès, et ses
deux enfants âgés de 8 et 2 ans. Depuis,
on n’a pas eu de ses nouvelles et toutes
les recherches faites pour la retrouver
ont été inutiles.
+
NÉCROLOGIE
Nous apprenions Ha miort du générai Mas- !
sinig, décédé vendredi à Paris, à ilfâge de 75 ane.
L’inhumation aura ili-eu en Lorraine, à Putte-
lange, ison pays; natal.
Le défunt tint autrefois' garnison à Fon
tainebleau comme sous-lien tenant aux Guides
de la Garde, puis à Melun, comme chef d’es
cadrons au pr chasseur*?. Il avait été, comme
lieutenant-colonel, attaché militaire à l‘amlas-
isade de France à Londres, et se fit toujours
remarquer par sa grande élégance du meilleur
ton.
Nos Lecteurs n’apprendront pas sans une
réelle tristesse la mort de- Mme Jean Lionnet,
née Jane Leroux, veuve de l’écrivain et critique
littéraire de talent-, dont nous avions le re
gret d’annoncer le décès très prématuré au
mois de décembre.
Mme Lionnet, qui meurt à 35 ans, hélas!
n’aura pas survécu un an à son mari. Com
me lui, d’esprit fin et distingué, mûrie pa,r
de fortes études à l'école de Sèvres, où se
forment les excellentes professeurs des lycées
de jeunes filles, elle paraissait jouir d’une santé
robuste. Atteinte d’une maladie de cœur, très
éprouvée, moralement et physiquement, par
les maladies de ses enfante et de son mari,
elle n’a pu résister aux chagrins et aux fa
tigues.
Elle meurt laissant trois orphelins tout jeu
nes et un beau-père aveugle, dont elle 's'é
tait faite La providence, d’abord à La mort de
Mme Lionnet mère, puis à celle de son mari.
Devant un tel malheur, né trouvant pas
de paroles de consolation, nous ne pouvons
qu'exprimer à Mme Leroux, sa mère, à Mlle
et M. Leroux, ses sœur et frère, nas plus
profondes condoléances.
Les obsèques de Mme Lionnet, célébrées
hier mercredi en l’église de Fontainebleau, ont
été suivies de l’inhumation dans le cimetière de
notre ville.
Les deux jeunes époux, si attachés l’un à
l’autre, si unis de pensées, si prématurément
ravis à la tendre affection de leurs charmants
enfante et de leurs familles, dorment mainte
nant 'côte à côte leur dernier sommeil sons les
frondaisons de notre forât qu’ils aimaient tant.
M. et Mme Emile Fehner nous prient d'an
noncer lie décès de Mme veuve Crassier, leur
belle-mère et mère, décédée hier mercredi,
à Fcnudnebùea.u, en sou domicile, 112, rue
de France.
Les obsèques auront lieu demain vendredi,
à 10 heures précises, en l’église paroissiale
de Fontainebleau, où l’ou se réunira.
Les personnes qu i n’a lirai ént pas reçu de
lettre d’invitation sont priées de considérer
le présent avis comme en tenant lieu.
M. Lehmann, autrefois marchand de chevaux à
Fontainebleau, avait été atteint d’aliénation men
tale et interné àBicêtre. Il y est mort avant-hier;
ses obsèques ont eu lieu aujourd’hui à Fontaine
bleau, à 4 heures 1/2.
+.
INFORMATIONS
Rappelons que l’adjudication de la vente
annuelle des Coupes de Bois dans la fo
rêt de Fontainebleau aura lieu dans notre
ville le lundi 16 octobre prochain.
Elle comprendra :
Forêt domaniale. — 17 coupes de futaie
feuillue contenant ensemble 495 hect. 46 ;
10 coupes de futaie résineuse ou mélangée,
contenant ensemble 736 hect. 98 ; 1 coupe
de taillis-sous-futaie contenant 15 hect. 73;
5 lots de bois morts, chablis et bois façon
nés.
Forêt communale. — 1 coupe de taillis
contenant 9 hect. 34.
En fin d’année, aura lieu une vente sup
plémentaire comprenant les bois incendiés
en juillet.
La Commission administrative de l’hô
pital de Fontainebleau a l’honneur de faire
connaître que l’emploi d’architecte de ré
tablissement est actuellement vacant. Les
personnes qui croiraient pouvoir solliciter
cet emploi devront adresser leurs titres
et leurs demandes à l’Economat de l’Hos
pice avant le 17 courant.
Séance de vaccination :
Le conseiller général, maire de Fontai
nebleau, vu la loi du 15 février 1902, rela
tive à la protection de la santé publique,
qui a rendu la vaccination et la revaccina
tion obligatoires,
lo Pour tous les enfants de 3 mois à
1 an;
2° Pour tous les enfants de 1 à 10 ans et
les jeunes gens de 11 à 21 ans, qui ,pour 1 2 3
une cause quelconque, n’ont pu être an
térieurement vaccinés ou l’ont été sans
succès;
3<> Pour tous les enfants entrés dans leur
onzième année;
4° Pour toutes les personnes se trouvant
au cours de leur vingt et unième année;
A l'honneur d’inviter les personnes domi
ciliées ou seulement en résidence à Fon
tainebleau et se trouvant elles-mêmes ou
ayant des enfants se trouvant dans les caté
gories ci-dessus désignées, à se faire in
scrire sans délai et au plus tard avant le
14 octobre prochain, au Bureau de l’Etat
Civil à la Mairie, pour faciliter l’exécution
de la loi.
Une séance de vaccination aura lieu le
mardi 17 octobre 1911, à 2 heures du soir,
salle des Elections, place Centrale.
Situation agricole de septembre publiée
au « Journal Officiel » du 6 octobre :
Seine-et-Marne. — Les pommes de terre,
que l’on récolte hâtivement à cause de la
repousse, fournissent de médiocres rende
ments; les betteraves donneront environ
les deux tiers d’une récolte moyenne. Des
pluies récentes permettent d’effectuer les
déchaumages dans de bonnes conditions.
Loiret. — La sécheresse a compromis la
levée des premiers trèfles incarnats; les
prairies naturelles sont grillées et les prai
ries artificielles n’ont pas fourni de regain.
Les pluies de la fin du mois vont permettre
la préparation des terres pour les semailles
d’automne, mais l’humidité reste encore
insuffisante. La récolte des pommes de I
terre s’est effectuée dans d’assez bonnes
conditions; les tubercules sont petits et les
rendements moyens. Les vendanges ont été
hâtives et se sont effectuées rapidement.
Les rendements sont faibles, la qualité est
excellente.
Yonne. — La sécheresse prolongée n’a pas
encore permis la préparation des terres
pour les emblavures; beaucoup de fourra
ges verts ont été grillés. Les pommes de
terre sont petites et peu abondantes. Au
vignoble, la production est faible, mais
d’excellente qualité. Les arbres à cidre don-
j lieront une médiocre production.
Une maison de pneumatiques vient de
prendre une bonne initiative,
j On peut lire sur une pancarte se balan-
| çant à l’entrée de certains villages, cet
! avis : « Marchez lentement. Attention aux
I enfants! » De l’autre côté était ce seul
mot : « Merci ». De sorte qu’à l’arrivée,
vous lisez l’invitation, et à la sortie (car
des pancartes semblables sont à chaque
bout de l’agglomération), vous avez le re
merciement que vous a mérité votre atten
tion. Il semble que l’on ne peut don
ner de conseils plus poliment, et il fau
drait n’avoir aucun usage pour les trans
gresser. C’est mieux que les sempiternel
les : « Défense de faire ceci ou cela ».
De plus, le nom de la commune étant en
gros caractères au milieu de la pancarte,
le touriste sait de suite où il se trouve.
Ceci est appréciable aussi.
+
MAROLLES-SUR-SE1NE. — Braconnage.—
Dans la nuit de vendredi à samedi, les nommés
J.-B. Laroze, faïencier, et François Jaillard,
de Montereau, munis l’im d'un filet, dit carre
let, l'autre d’une lanterne, ont été surpris à
braconner sur les terres de la ferme de Saint-
Donain.
Us ont été arrêtés et écroués à la prison de
Fontainebleau. Outre Le délit de chasse qui
leur a valu leur arrestation, Laroze se trouvait
en état de vagabondage, et Jaillard était re
cherché par le parquet de Itomorantin à l’ef
fet de purger trois condanmafions lui octro
yant un total de cinq mois de prison et 500 fr.
d’amende pour braconnage et emploi de faux
nom.
VARENNES. — Un vol de moutons a été
commis dans la nuit de lundi à mardi chez
M. Maitrat. Vers 2 h. du matin, le berger
apperçut un individu qui s’esfuyait avec un.
mouton sur ses épaules. Il l’interpella, mais
l’inconnu lâcha la bête et prit la fuite.
En comptant le troupeau, le berger constata
que trois moutons avaient disparu.
Le Cuvier-Chaiillon
(ESSAI D’ÉTYMOLOGIE)
M. J. Devaux, dans une élude sur le nom de
« Pithiviers », propose une autre étymologie à
ce mot que celle habituellement donnée (1)
Par exemple M. D’Arbois ds Jubainville, d’a
près une forme du xn e siècle « Pedveris »
adopte l’étymologie habituelle en y retrouvan
un « Petvarii fundi ou villæ », forme parente
du nom d’une localité de Grande-Bretagne
« Petuaria » (s. eut. villa), villa d’un proprié
taire nommé « Petuarios » ou « Quatriè
me » (2). C’est l’étymologie donnée aussi par
M. DotLin pour le noga de cette ville de Grande-
Bretagne (3).
Par contre, M. J. Devaux, s’appuyant sur les
plus anciennes formes du nom de Pithiviers
qu’il ait rencontrées et datant des ix e et x e siè
cles, restitue un primitif gaulois « Petovarios »
qu’il traduit par : « Fort du Sanglier ».
Ce n’est que l’étude du second terme « Va-
rios », qui nous intéresse ici. L’auteur dont
nous analysons le traval, établit que « Varios »
et « Varia » sont les termes d’un emploi cou
rant dans la formation des noms de lieu. Tels
Argentovaria devenu Argenvière3, Tevaria,Vi-
varia, en Gaule; Durnovaria (Dorchester) en
Grande-Bretagne; Nivaria et Varia en Celtilié-
iie; Novaria dans la Cisalpine; auxquels noms
jl ajoute l’adjectif « Vivarius », d’où est venu
le nom de province : Vivarais.
Ce terme gaulois « Varios » ou « Varia » est
devenu en latin Verus, Veris, Veriis; et en
français moderne, Vier, Viers, Viez, Vières; et
il cita Louviers (Locoveris), Viviers (Vivaris),
etc.».
(1) J. Devaux. Histoire d’un nom de lieu
celtique; dans Annales du Gâtinais 1900,
p. 177, et 1901, p. 259.
(2) D’Arbois de Jubainville : Les Druides et
les Dieux celtiques à formes d’animaux, p. 40.
(3) Georges Dottin i Manuel pour servir à
l'étude de l’antiquité celtique, p, 68.
Puis, étudiant la racine souscrite « Vr »,
o Var », qui, d’après Adolphe Pictet, a le sens
de « protéger » et d’« enclore », et ses dérivés
dans les langues indo-européennes où il s’en
trouve, M. Devaux donne à « Varios » ou Va
ria » le sens d 1 « abri fortifié », de « refuge en
touré de retranchements ».
* *
Si l’on admet avec cet auteur un terme « Va
rios » ou « Varia » donnant en français une ter
minaison « vier » ou « vière », entrant dans la
formation des noms de lieu d’origine celtique,
il me semble qu’il est permis de voir ce terme
« vier » dans la terminaison du premier mot
du nom de l'endroit de la forêt dit « Le Cuvier-
Châtillon » et de lui chercher une forme an
cienne terminée par « varios ».
Quant au premier terme du mot, le manuel
de M. Dottin donne le terme « cuno » (4) dans
sa liste des « mots communs du vieux celtique
et au celtique moyen qui entrent le plus fré
quemment dans la composition des noms
d’hommes et de lieux »; il le rapproche du
gallois (cwn) ayant le sens de « sommet », sen<
que l’on peut adopter pour « cuno » (5).
« Cuvier » serait dans cette hypothèse un
ancien « Curo-varios » ou le « refuge sur le
sommet ».
Comment se serait faite la transformation
phonétique de ce vocable? Les mots en « vier »,
cités par M. Devaux comme venant d’un an
cien « varios », supposent un accent tonique
sur l'antépénultième du terme primitif, sui
vant l’acccentuation générale des mots gau
lois. On aurait ainsi un mot accentué (Cunovà-
rios ». Lorsqu'il y a plusieurs syllabes avant
celle qui est accentuée, la voyelle précédant
cette syllabe est relativement sourde et tend à
lomber, entraînant souvent avec elle toute la
syllabe dont elle fait partie, suivant l’exemple
classique de l’histoire de la langue française :
le latin « dor[mi] torium » a donné en français
(dor[mi] trium) « dortoir ».
L’o du premier terme « Cuno-vàrios » tom
bant, le mot devient « Cunvario3 »; ce phéno
mène entraîne la chute du n et le mot aboutit
finalement à « Cuvier » (6).
*
* *
Quant au second mol : « Châtilion », cela
pourrait être une appellation relativement mo
derne, sorte de surnom explicatif corrigeant
l’idée de « cuve » suggérée par le mot « Cu
vier », qui semble bizarre pour un rocher en
relief du sol.
Les localités dont le nom se termine en
« vier» sont rarement,d’après M.Devaux, des
localités habitées importantes. Voici ses remar
ques d’après le Dictionnaire des Postes. « Su
250 noms, dit-il, on ne compte que 94 commu
nes, pour la plupart de médiocre importance.
Le reste se compose de simples écarts, petits
htmeaux ou châteaux isolés. Mais tous, villes,
villages ou habitations, présentent ce caractère
commun d’être situés dans des positions natu
rellement fortes et faciles à défendre. Les villes
| elles-mêmes, Viviers, Louviers, Verriers, Pf-
. thiviers, étaient, au moins à l’origine, bâties
j sur un plateau escarpé ou un rocher à pic, do
minant les vallées du Rhône, de l’Eure, de la
Vesdre et de l’Essonne (1). »
Il ne faut du reste pas, me semble-t-il, se
figurer le « varios » celtique comme uue sorte
d’oppidum; il n’aurait pas la même impor
tance ; il serait bien plus. petit, et d’effet plus
local; il rappellerait, au point de vue de l’u
sage qu’on en faisait, ce qu’au moyen âge on
appelle le « retrait des habitants » (8), qui n’est
souvent composé à celte époque que de l’é
glise où l’on s’enfermait, les murs de cet édi
fice étant souvent les seuls du village capable?
de résister à un coup de main des bandes de
gens d’armes.
Celte étymologie n’est qu’une simple hypo
thèse philologique. J’ignore si les populations
celtiques de la plaine voisine avaient pris l’ha
bitude de venir, en cas d’alerte, se cacher avec
leurs bestiaux dans le rocher du Cuvier-Ghâ-
tillon; et spécialement à l’endroit que M. Goli-
net a appelé le « grand point de vue du Cu-
vier-Châtillon » et qu’il décrit ainsi : « plate
forme magistrale, présentant une superficie
d’environ 3,000 mètres carrés, l’unique de celle
étendue dans la forêt, d’où nous dominons
sans encombre les pentes do Belle-Croix, les
Gorges d'Apremont, du Guvier-Châtillon, le
Bas-Bréau, etc., et à perte de vue la plaine
immense » (9). Et il n’y a pas grande probabilité
(4) Manuel, p., 85.
(5) Ibid, p. 89.
(6) Ce phénomène de disparition de la syl
labe précédant la syllabe accentuée se rencon
tre aussi dans la formation du nom de Fontai
nebleau qui suppose un lieudit appelé bien
avant la construction du château « Fons Bla-
doaldi ». Le second mot de cette locution est
accentué « Bladoàldi » ; la chute de la syllabe
relativement atone donne « Blaaldi ». Je crois
qne le nom du propriétaire ancien de la fon
taine est « Bladoald » et non « BLadobald ». Je
ne vois pas trop comment le b du milieu au
rait pu tomber. Ce mot « Bladobald » aurait
donné, à ce qu’il me semble, quelque chose
comme « Blabaud » et non « bleau ». Gf.
« Theodebàld » devenu Thibàud » et par contre
« Glodoald » devenu « Gloud ». « Aid » et
« bald » sont deux termes différents entrant
dans la composition des noms germaniques.
Au xii e siècle, lorsque Fontainebleau se com
posait du château de chasse de Louis VII, le
lieu dit où s’élevait cette demeure s’appelait
* Fons Blaaldi »; la transformation était déjà
en partie faite; il ne restait plus à faire que le
changement de « al » en « au » et la contrac
tion de « a-au » ou « e-au » qui a donné
« eau » prononcé « au ». Dans la transforma
tion de « Glodoald », après la chute de la syl
labe « do », « o-au » est devenu « ou ».
(7) Annales du Gâtinais 1901, p. 364.
(8) H. Morainvillé. Visite des places forti
fiées du bailliage de Melun en 1367. Annales
lu Gâtinais 1903, p. 304.
(9) Guide Denecourt-Golinet, édition de 1897,
p. 167.
qu’on puisse avoir la preuve de celte hypo
thèse; il faudrait pour cela trouver le nom Ji
la localité dans des textes du ix e et x e siècle'
environ, époque où l’on aurait chance de trou
ver le mot encore en transformation; et ce'
textes n’exisient très probablement pas pou
un endroit de si peu d’importance, qui n’es - ,
même pas devenu par la suite localité bâtie.
Gh.*H. Waddington.
+
FAITS DIVERS.
Le 3 octobre, vers 7 h. 1/2 du soir. M.
Bougerol, épicier à Nemours, revenait de
livrer de la marchandise, à Fromonville,
conduisant sa voiture de livraison, munie
d’une lanterne allumée.
Arrivé à hauteur de l’église de Fromon
ville, l’épicier aperçut à quelques mètres
seulement devant lui, une charrette venant
à sa rencontre et marchant au pas. Comme
son cheval filait au trot, l’épicier n’eut pas
le temps de se ranger. Une collision se pro
duisit.
La voiture de livraison versa. M. Bouge
rol fut projeté à terre. La voiture, outre les
fournitures d’épicerie, contenait plusieurs
caisses et paniers, ainsi que quelques litres
d’essence et de pétrole qui furent cassés
dans la chute et dont le contenu s’enflamma
au contact de la lanterne qui ne s’était pas
éteinte.
En quelques secondes, la voiture était en
feu et c’est avec peine que le cheval put être
dételé et relevé avant d’avoir été atteint.
Cette voiture qui était couverte et complète
ment fermée, fut rapidement consumée e
aucune des marchandises qu’elle contenait
ne put être sauvée.
M. Bougerol estime à 700 francs le préju
dice que lui cause cet incendie, préjudice
couvert par une assurance à 1’ « Union ».
Samedi soir, vers 8 heures 45, le garde
Ptanson, ex-brigadier de gendarmerie, au
service de M. Lebaudy, se trouvait en sur
veillance de nuit dans la plaine de la Cham
bre. Pour effrayer les animaux et les em
pêcher de sortir de la forêt, il tira successi
vement cinq coups de fusil.
Le hasard voulut qu’aussitôt après ces
salves répétées, il aperçut dans la plaine
deux hommes, d’ont l’un était armé d’un
fusil. Ne doutant pas qu’il se trouvait en
présence de braconniers, il les interpella.
L’un de ces individus s’enfuit. Planson
lui emboîta le pas. Mais le braconnier s’ar
rêta et proféra des menaces de mort.
Plus nombreuses chaque année sont les
communes de l’arrondissement qui suivent
l’exemple de Recloses et créent des services
de distribution d’eau, amélioration si utile.
Le président du Syndicat intercommunal
des communes d’Arville et de Gironville
fait savoir que le vendredi 20 octobre 1911,
à 2 heures, il procédera, à la'sous-préfec
ture de Fontainebleau, à l’adjudication des
travaux de construction d’une tour suppor
tant un réservoir, travaux s’élevant à
5,500 francs.
Le renchèrissemen t de la vie est la grande
préoccupation actuelle.
Mais combien surtout peuvent à bon droit
s’en alarmer ceux pour qui l’heure de la
retraite a sonné et qui n’oot plus à compter
désormais que sur le produit de leurs éco
nomies !
La rente viagère, en leur fournissant le
moyen d’augmenter notablement leurs re
venus, peut seule leur permettre de faire
face à cette inévitable majoration de dé
penses.
Ils trouveront à la lois un intérêt rému
nérateur et une sécurité absolue en s’adres
sant à la Nationale-Vie (Entreprise privée
assujettie au contrôle de l'Etat) dont les
réserves libres égalent presque 75 0/0 des
réserves libres de toutes les autres compa
gnies françaises d’assurances sur la vie
réunies. Aucune société similaire n’offre des
garanties comparables.
Envoi gratuit de tarifs et renseignements.
S’adresser à M. Brignon, 21, rue de la Cloche,
Fontainebleau.
— +
DEPLACEMENTS
A FONTAINEBLEAU : M. ot Mme Storeï;
M. et Mme die Prat; Mme François de La-Haye;
Mmte G. Lucas; Mme d’Aschen; comte et com
tesse M. d’Eraeville ; M. et Mme de Faure;
M. eit Mme Gailhac; M. S. Il a. Mou ; Mme Ed
mond. Collin; comte et comtesse René de Cos
sé Brissac.
Cbjonel eit Mme Dùtey, Orléans.
Lieutenant et Mme Maurel, château de Beau-
retpaire.
M. et. Mme Arthur Meyer; crainte de Tu-
renne; M. et Mme Soyer; famille Léon Deroy;
M. Maurice Dielpreiti; famille Jagerschmidt ; M mo
Renée Du Minil; comte Jean de Miiasiésey ;
M. L. Dony; M. et Mme F, Herbet; M. Adrien.
Gauthier; comte et comtesse Delaborde; Mme
Labrouste; famille Deberdt; M. et Mme Tré-
zal; M. et Mme A. Ricard, PARIS.
Comité die Florian, château de la Brosse,
Montereau.,
Vicomtesse A. de Noue, château du Lys,
Da mmar ie-les-Lys.
Mme ALberi Collet, château des Brulys, Vu-
laines-s ur-Sei ne.
Mme la générale Moisson, Le Carillon, Cla-
mecy.
M. eit Mme Nin» Decret, Biarritz.
Mârquise Guy de Boishébert, Barbizon.
Comtesse Raoul de Quelen, Ouchy-Lausanne,
Mme Goldenberg, Mlle Sadler, Monaco.
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