Titre : L'Abeille de Fontainebleau : journal administratif, judiciaire, industriel et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Fontainebleau)
Date d'édition : 1911-04-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32680641k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 avril 1911 14 avril 1911
Description : 1911/04/14 (N15). 1911/04/14 (N15).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Île-de-France
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4529109d
Source : Archives départementales de Seine-et-Marne, PZ 1
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2016
A fÊKÊS^ÊÊÊBMÊÊ
am
Je voudrais qu’un de 1 ces 1 collectionneurs
em faux — qui ne sont jamais sûns de ce qu'ils
possèdent et qui ne montrent leurs acquisitlors
aux connnaisseurs qu’avec appréhension, — j<-
voudra.is qu’ils entendiseent M. Château p.rl.r
de ses amis, les peintres, et des tableaux qu'il
leur ai demandés. Ils comprendraient combien
est plus fine, plus complète, plus sûre, la joie
du collectionneur moderne. Ec ils renonceroient
peut-être à leur manie...
Ch. Moreau-Vauthieü
AU GOLF
La semaine de Pâques est, pour ainsi dire,
la semaine d’ouverture du Golf de Fontaine
bleau, bien que pendant l'hiver quelques
joueurs ne cessent de se livrer à leur exercice
favori.
Si le temps nous sourit, des concurrents
nombreux se disputeront, la semaine prochai
ne, les prix qui ont été groupés pour ces jours
de' fête.
Les nouveaux parcours ne peuvent encore
être ouverts au public; l’herbe y pousse à sou
hait et il est indubitable que dès le mois de
septembre le terrain sera parfait;'même s’il
survenait des sécheresses, l’arrosage suppléera
l’eau du ciel. Nous pouvons donc être tran
quilles.
L’inauguration des 18 parcours (anciens et
nouveaux) est fixée à la fin de l’été. Los quatre
premiers champions du monde prendront part
à un match sensationnel.
Nous ne savons si nos concitoyens se ren
dent bien compte de l’importance du Golf et
de cette « solennité » en particulier.
Le Golf est devenu un besoin pour les An
glais et les Américains qui parcourent le globe
terrestre. Les Français, eux aussi, deviennent
do fervents adeptes de ce beau sport.
Les amateurs savent déjà par tout ce qui a
été , publié dans les journaux sportifs et
«utres, que le Golf de Fontainebleau sera un
des plus intéressants qu’ils puissent rencon
trer sur leur route.
Le match de septembre sera un évènement
aussi sensationnel que les grands meetings
des autres sports ; il n’e9t pas un Anglais, pas
un Américain qui ne sera tenu au courant des
péripéties do cette réunion.
Le Golf a donc créé depuis deux ans dans
notre ville un attrait qui assurera, chaque an
née, la visite et le séjour d’amateurs de plus
en plus nombreux.
Il n’y a pas à se le dissimuler, la ri
chesse de notre pays tient encore moins à la
prospérité de son agriculture ou de ses indus
tries qu’au charme qu’il exerce sur la plu
part des autres peuples qui viennent s’y délas
ser de leurs travaux, de leurs fatigues et de la
lutte pour la vie.
Ce beau coin de France, qui s'appelle Fon
tainebleau, doit à son histoire, à son palais, à
sa forêt, à ses chasses, la visite cbaquo jour
croissante de nombreux étrangers. Son ter
rain de Golf ajoute un attrait puissant à tous
les autres.
La disparition des petites Industries
dans les environs de Fontainebleau
LES BRIQUETERIES (suilc)
Fontainebleau a eu aussi sa briqueterie, la
briqueterie Bardin. Elle était située à l’exué-
mité gauche de la rue Royale. La partie de
cette rue, comprise entre le boulevard de Paris
et le boulevard Circulaires même porté le nom
de « rue des Fours » jusqu’en février 1869.
En 1816, la vide de Fontainebleau acheta le
terrain do la briqueterie Bardin, d'une conte
nance de 11,185 mètres, pour la somme de
44,140 francs, en vue d’y bâtir le collège. Mais
il y eut des protestations, car on t cuvait cet
endroit trop éloigné du centre de la ville. Après
plusieurs années d’hésitations, le terrain fut
revendu à M. Paule, l’ancien tailleur militaire
de l’Empereur, déjà propriétaire d'une maison
voisine, 39, rue Royale, et la ville chercha un
autre emplacement pour le collège. On se dé
cida en juin 1880 pour les terrains Vadut, en
tre les rues Guérin et de la Paroisse, sur les
quels on ouvrit la rue Victor-Hugo et construi
sit l’édifice actuel.
M. Paule fit construire dans les terrains
Bardin un chalet (41, rue Royale), aujourd’hui
propriété de M. Salomon, qui a revendu lui-
même une partie des terrains à M. Stucken
pour le compte do qui on construit actuelle
ment une grande et belle villa, qui porte le nu
méro 43.
M. Bardin fabriquait de la brique tendre,
mais cuisait surtout de la chaux. Celte der
nière, qu’il livrait, au gré des clients, vive ou
éteinte, sur place ou à domicile, était pour lui
l’objet d’un grand commerce.
A cette époque, et tant qu’ils n’eurent pas à
subir la concurrence des fours de Valence et
de La Celle, où la chaux était cuite au char
bon, les briquetiers avaient d’ailleurs plus de
bénéfices sur la chaux que sur les briques.
A La Cave-Coinard, A4. lloblou, dont nous
avons parlé, avait tenté eu dernier lieu de
cuire une partie de sa chaux au charbon, con
curremment avec celle, meilleure, mais plus
chère, qu’il cuisait toujours au bois. M. Bardin
n’a pas dû, que nous sachions, tenter d’utiliser
ce double mode de cuisson.
Pour lés autres produits de briqueteiie, il
était tributaire de la briqueterie Roblou de La
Cave-Goinard et de la briqueterie Carré, de
Valvins, commune de Samoreau.
*
* *
La briqueterie Carré occupait, à Valvins,su
la droite de la route, en allant du pont à Vu
laines, le vaste emplacement dans lequel s-
trouvent actuellement deux villas, « La Créa
eonnière » et « Les Charmilles ».
L’ABEILLE DE FONTAINEBLEAU
Le jardin qui fait suite jusqu’à la route d8amoreau à Héricy, faisait partie de la même
propriété, mais ne servait pas au travail de la
briqueterie.
La briqueterie Carré était la plus importante
' o la région. Elle occupa jusqu’à 25 ouvriers,
en comprenant les six « porteurs ». On nom
mait ainsi les gamins, parfois fort jeunes, char
ges de recueillir la brique des mains du mou
leur aussitôt sa fabrication, et de l’aller porter
sur l’aire de la briqueterie, pour la mettre sé
cher. Il fallait deux porteurs pour fournir un
mouleur.
M. Carré fabriquait indistinctement de la
brique tendre, de la brique dure, de la tuile,
des faîtières, du carreau et de la poterie.
î\on content de satisfaire la clientèle des en
virons, il expédiait encore une partie de ses
produits à Paris par bateaux.
Son établissement avait eu des débuts plus
modestes. M. Carré, père, avait traité avec M.
B.ancbard, fermier à Samoreau, qui s’était en
gagé à lui laisser enlever, dans ses bois du ro-
cuer de Samoreau, toute la terre rouge qui lui
tiait nécessaire, moyennant une redevance de
50 irancs par an.
Eu voyant la briqueterie piendre de l’exten
sion, augmenter et peut-être décupler son dé
bit de terre rouge, M. Blanchard voulut plai
der. Mais le traité était en règle, et il perdit son
procès.
Cependant, les entrepreneurs reprochaient à
la terre rouge du rocher de Samoreau de con
tenir une certaine quantité de sable, ce qui en
diminuait un peu la qualité, et la rendait infé
rieure à celle de la plaine de La Brosse.
M. Carré faisait • venir sa terre blanche des
environs de Montereau. Il en posséda lui-même
une carrière à Tavers, commuas de La Grande-
Paroisse.
Quand la concurrence des briqueteries de
Montereau se fit par trop sentir, M. Adolphe
Carré (père de M. Alexandre Carré, décédé ces
années dernières à Samoreau), voulut essayer
de la fabrication mécanique. Il fit installer une
machine à vapeur, mais, malgré tout, son essai
portait sur une trop petite échelle et ne donna
pas les résultats qu’il en attendait.
Sa briqueterie fut gérée en dernier lieu par
un Américain, un mulâtre nommé Debue. Ce
lui-ci ne fut pas plus heureux que Carré. Au
bout do deux ou trois uns, en 1879 ou 1889, il
dut fermer l’établissement, laissant à ses der
niers ouvriers des briques ou des tuiles en
paiement de leur travail.
•
* •
Au cours de nos recherches, nous avons re
levé 1 autorisation do cuire des briques dans
leurs fours de Thomery, sauf pendant les mois
de septembre eL d’octobre, accordée au début
de l’année 1862 à MM. Prou et Larpenleur. Il y
a beau temps que la briqueterie Prou, de By-
Thomery, a cessé d’exister.
A Bois-le-Roi, M. Bena, alors propriétaire à
Avon, demanda l’autorisation d’installer une
lubrique de céramique pre3 du port de La
Cave et du pont cte Chartreltes. C’était en
1861 : M. Bena commença par cuire des bri
ques et divers produits semblables, avec les
quels il construisit une importante usine. Mal
heureusement, la mort vint le frapper avant
qu’il n’ait eu le temps de la faire servir à l’u
sage auquel il la destina t.
L’usine fut mise en vente le 6 juin 1867,
mais ne fut pas adjugée, faute d’amateurs.
Après être restée assez longtemps inutilisée,
elle fut complètement rasée il y a sept ou huit
ans.
Un peu plus bas, à La Ruelle, il y eut autre
fois un four à plaire. Dans une notice sur Bois-
le-Roi, parue en 1878, M. Parisot, instituteur,
dit que ce four existait en 1817.
A Fontaine-le-Port, sur la rive gauche de la
Seine, un peu en amont du pont, il a été con
struit, il y a environ 25 ans, dans la propriété
appartenant actuellement à M. Rotivai, six
beaux fours à chaux. La pierre calcaire, desti
née à la fabrication de la chaux, devait être
extraite de la propriété même, où elle se trouve
en abondance. Mais le commanditaire qui avait
fourni les fonds pour la construction de ces
fours, n’en trouva pas pour leur exploitation,
j Los fours ont été non démolis, mais bouchés
f sans avoir jamais servi.
Ils dominent la ligne du chemin de fer et se
trouvent de chaque côté du ch main vicinal
n« 1, dit la Vieille-Montagne.
A Féricy, il y a eu une briqueterie vers le
milieu du siècle dernier au lieu dit Tainerie,
mais elle n’a dû avoir qu’une assez courte exis
tence.
A Héricy, tout au bord de la Seine, près du
barrage, les bâtiments de la ferme exploitée ac
tuellement par M. Berty se trouvent sur l’em
placement d’une ancienne briqueterie. On y fa
briqua de la tuile et de la brique. Cette brique
terie appartenait à M. Lambert, qui fut maire
d’Héricy, et père de M. Auguste Lambert, dé
cédé en janvier dernier. Il l’avait achetée de
M. Mathieu et la fit valoir jusque vers 1840 ou
1845 avant de la convertir en maison de cul
ture.
Un peu au-dessus de fa briqueterie Lambert,
dans le bas de la place du Marché, se trouvait
\ le four à plâtre de M. Alexandre Dumont. Ce
| four a cessé de fonctionner vers 1855 II n’a pas
été démoli. Il fait partie d’un immeuble appar
tenant à M. Désiré Leclerc, et sert de bûcher
aux locataires de la maison.
A Fontainebleau, vers le milieu de la rue de
Fleury en face la rue Heuri-Chapu, alors rue
des Orties, M. Lheureux exploitait un four à
plâtre qui, contrairement à l’habitude, se trou
vait construit en sous-sol, comme une cave.
Son successeur, M. Lamain, entrepreneur de
J maçonnerie, a cessé de le faire valoir en 1842.
Nous avons énuméré diverses industries au
jourd’hui totalement disparues de notre ré
gion : briqueteries, fours à plâtre, fours à
chaux. Nous aurions pu ajouter la céramique
et désigner les cinq ou six fabriques ayant
existé à Fontainebleau et a Avon.
Mais ce sujet sera, nos l’espérons, l’objet
1 d’un travail spécial et nous n’avons pas voulu
empiéter sur les attributions d’un chercheur
plus érudit.
Avant de passer à d’autres chapitres, on nous
permettra de citer, d’après l'Annuaire de
Seine-et-Marne de 1911, les fabriques de tui
les et briques encore en exercice dans l’arron
dissement de Fontainebleau.
Celles-ci sont au nombre de quinze, alors
qu’en 1895 l’Annuaire en signalait encore
vingt-sept. Voici les noms des fabricants ac
tuels :
A Egreville, M. Gervais, M. Berty.
A Thoury-Ferrotles, M. Saunier.
A Villebéon, M. Henri Thion, à La Borde.
A Montereau, MM. Bourcier et Biron; MM.
Baudelot et Henry; M. Sacbot fils; MM. Mo
reau et Fouinât, à Gourbeton.
A la Grande-Paroisse (terre réfractaire), M.
Schwartz, à Tavers.
A Salins, M. Moreau, M. Bruyant, M. Sei
gneur Osias.
A Treuzy-Levelay, M. G. Moufrond, à Be-
zanieu.
[A suivre.) G. G.
N. B. — Une erreur de date s’est glissée dans
notre premier article. C’est en 1893 (et non
1886) que M. Musy a tenté de fabriquer des
briques dans la plaine de La Brosse.
+
La nouvelle tenue dés Troupes
La « culotte rouge » qui symbole■ o«« 1**
des bonnes d'enfunt et de beaucoup
l’armée française aura bientôt vécu.
Le 29 octobre 1910, le général Bru .a avait
institué, sous lu présidence dn gênerai ,Dutod.
une commission chargée de recherche r
toute l’armée des uniformes
Celte commission a terniseta . .,
établi les nouveaux modèles que le mmi.
1 a« armées étrangères ont
pour leur tenue de campagne des teint.» 0
confondant le mieux V»'** ^
les fonds habituels du champ de bat,aile. En
France on avait été retenu dans cette Far
le désir de ne procéder quà toQ ^
les expériences entreprises en 1910 a Uctoe
normale de tir et les -seignemen^ que U
France possède sur les essaie -1.
ont permis de prendre une demsmn en pLnm
connaissance de cause. Le gus u - ^
la double condition. : se detachei
possible sur le terAin. permettre
cier suffisamment noTre qrmee des ûrme c s
étrangères.
La tenue nouvelle comprend :
lo Hommes à pied : un casque, une c i -
un pantalon, nue paire de bandes maliatwrM.
Le casque est en carton liège, recouvert de
drap gris vert; il est omé en temps ^e P a
d’un attribut mobile m cuivre. En tenais «
ouierre, cet attribut est remplace par nue c-
carde aux couleurs nationales; le J
casque eu tenue de campagne est de -
grammes. '
Le casque est le même pour tous les oto
ciers et hommes de troupe. La, .
une saule rangée de boutons; pour le r,st eUe
est conforme à la, capote actuelle; son col est
rabattu et se ferme sur ie coté par une
patte avec deux boutons afin de permettre
Ilbemme d'ouvrir son col à Volonté; elle est
munie sur le devant de deux poches.
La vareuse ressemble à celle des ch sse
alpins, mais à col droit n.u lieu de col ra
battu; elle comporte quatre poch s sm
vaut. En tenue de sortie, les epaulc-s sont gor-
ÎU rour° la^capote et la vareuse, les boutons
sont en cuivre mat; le .pantalon est egale
ment en drap gris vert, les bandes molleliercB
on drn.(D °tis vert aussi.
Pour le°s officiers et sous officiers latonue
c .t la même que celle de la' troupe. Elle ne
s’en différencie que par la, finesse du drap et
■naT les insignes de grade.
Les officiers à pied et les adjudants p■ -
teront en campagne le sac de la .troupe et un
ceinturon en cuir fauve avec porte-épée et sa
bre nouveau modèle.
Le sabre nouveau modèle est de petite di
mension.
En grande tenue les officiers porteront sur
la vareuse un ceinturon en tPeu mélangé or et
soie gris-vert.
I 2° Troupes montées : un casque modèle ae.u 1
! pour dragons et cuirassiers et nouveau pour
! hussards et chasseurs, une coiffure de repos,
î une vareuse dn modèle d’infanterie, une cu
lotte du modèle actuel, une paire de fausses
! bottes, un manteau.
i L’artillerie aura, le casque actuel ement
! essai. Le manteau des troupes montées est
supprimé. a
| Le» insignes de grades sont portés sur les
i manches :
1 Soldat de lro classe un galon de lame rouge
! en biais. Caporal ou brigadier deux galons
de laine rouge en biais. Maréchal des 1 >gis ou
sergent un galon de soie jaune bordé d’or ou
d’arcrent posé en forme de V renversé, .ar
gent-major ou maréchal des logis chef, deux
Valons semblables. Fourrier, iis'gne du gmde
plus un galon de soie jaune posé en biais
sur le haut de là, manche. Adjudant. Un galon
circulaire or ou argent avec liséré de soie
, rouern et- une étoile noire métallique.
Sous-lieutenant, une étoile d’argent. Lieu-
i tenant, deux étoiles sur la même a P‘~
taine, trois étoiles en triangle. Chef de ba
taillon, une étoile d’or. Lieutenant-colonel, deux
étoiles d’or. Colonel, trois étoiles d’or en
triangle.
G-néral de brigade, un galon de feuilles
de chêae brodé. Général de division, deux
galons de feuilles de chêne superposés. Com
mandant de corps d’armée, en plus un galon
soutache argent.
Les armes, subdivisions d’annes et services
divers se différencient par la. couleur des écus
sons, les écussons du collet aux vareuse e-
capote, les trèfles d’épaule, les passepoils du
pantalon, les pattes de parement des manches,
« à la. suédoise » (qui sont les parements ac
tuels des tuniques.)
H»- --
LFS RETRAITES OUVRIÈRES
et Paysannes
1. — RESUME DES DISPOSITIONS
ESSENTIELLES DE LA LOI
La loi du 5 avril 1910 permet aux travail
leurs énumérés ci après de se constituer une
retraits de vieillesse à l’aide de leurs ver
sements auxqüels s'ajoutent, pour la plupart <
d'entre eux les versemen's de 1 ans emj loy- uns
et une majoration ou allocation viagère de
l’Etat.
La loi ne s’applique qu’aux personnes âgées
de moins de 65 ans a.u 3 juillet 1911. Au des
sus de cet âge, et jusqu'à 70 ans, elles peuvent
obtenir, sans versement de leur part et sans
participation des communes, des allocations
analogues à celles de la loi d’assis l ance aux
vieillards.
La loi a prévu deux catégories d’assurés :
les obligatoires et les facultatifs.
L’assurance est obligatoire jusqu'au salaire !
de 3,000 francs par an, pour les salariés des !
i deux sexes de l’industrie, du commerce, des 1
professions libérales et de l’agriculture, ainsi !
que pour les serviteurs à gages.
L’assurance est facultative p U:' les fermiers,
métayers, cultivateurs, artisa.s et petits jtrons n’occupant pas plus d’un salarié, pour les
salariés dont le salaire annuel est de 3 003'fr.
au moins et de 5.090 francs au plus, ainsi
que pour les femmes et veuves non salariées
d’assurés et, dai s certains cas, les membres dô
la. famille des assurés facultatifs.
ASSURES OBLIGATOIRES. — La. cotisation
annuelle des assurés obligatoires est fixée à
9 francs par an pour les hommes adultes,
6 francs pour les femmes et 4 fr. 50 pour
( les enfants de moins de 18 ans, soit, par jour-
! née de travail, un prélèvement de 3 centimes,
2 centimes, 1 centime et demi. Une cotisation
égale est versée par l’employeur au compte
du salarié. Ces fonds, dont le versement est
constaté par l’ajapasition des timbrés-retraite
sur le3 cartes annuelles des assurés, sont placés
par les soins de l’Etat dans une caisse d’assu
rance choisie par l’assuré.
Les assurés peuvent élever le taux de leur
pension par des versements supplémentaires,
tion de leur pension de retraite, réserver
Ition de leur pension de retraite, réserver
au profit de leurs héritiers; le capital de leurs
versements.
La pension de retraite est accordée norma
lement à 65 ans, mais l’assuré petit en de
mander la, liquidation à partir de 55 ans. En
ce cas, la, retraite et l'allocation de l’Etat
'sont réduites en proportion.
L’allocation viagère de l’Etat, qui vient s’a
jouter à la pension de retraite constituée par
les versements de l’assuré et de son employeur,
est fixée à 60 francs par an pour les assurés
qui ont versé leurs cotisations pendant 33 ans.
Si le nombre des années de versement est
inférieur à 30 et supérieur à 15, l'allocation se
ra égale au nombre des années de versement
multiplié par 1 fr. 50.
Il est accordé, outre l’allocation viagère
de l’Etat, des avantages spéciaux aux assurés
qui seront âgés de plus de 35 ans au 3 juillet
1911. En outre, l’Etat accorde des secours va
riant entre 150 et 300 francs aux enfants de
moins de 16 ans ou à la veuve de l’assuré
décédé avant d’être pourvu de sa pension de
retraite.
Les assurés atteints d’invalidité permanente
et absolue, en dehors des cas prévus par la
loi du 9 avril 1898, peuvent obtenir la liqui
dation anticipée de la pension et uns bonifica
tion de l’Etat.
ASSURES FACULTATIFS. — Les dispoei-
tions relatives aux assurés' obligatoires s’ap
pliquent, en principe et sauf exception, aux
assurés facultatifs.
L’allocation viagère de l’Etat est remplacée
par une majoration d'un tiers des versements,
jusqu'à concurrence de 60 francs de rente. —
Une bonification supplémentaire a été prévue
en faveur de certaines catégories d’assurés
facultatifs âgés de plue de 40 ans au 3 juillet
1911. Enfin, au-dessus de cet âge, les métayers,
et les ‘fermiers payant moins de 600 francs de
fermage sont placés sous le régime des assurés
obligatoires en ce qui concerne les allocations
de l’Etat.
(A suivre.)
♦
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de la Paroisse.
IFleurs Naturelles. — M. Vietor Lemardtley,
12, me de Frani e.
Couds— Métais, 188, rue Grande.
Glace hygiénique. — Bajante, 96, rue Grande.
Horticulture. — Dugourd, 16, rue Auguste-
Barbier.
Hôtels-restaurants.— Francéet Angleterre, place
Solferino. — De M< ret ei cl'Armagnac, rue du Parc
— Du Nord, rue du Château, 5. — De la Gare,
Avon. — De l’Aigle-Noir, 27, rue Denecourt. —
Mercêdis, 25, rue Denecourt. — Savoy, avenue du
Chemin-de-Fér.— De Toulouse, 183, rue Grande.
Laitier.— L. Cassedanne, 15, rue Auguste-Barbier
Librairie — Lacodre, place Denecourt.— Brune-
let, 106, rue Grande.
Cingerie, Bonneterie. — M"* C. Duval, 68, rue
Grande.
Lithographie. — Thibault, 21, rue Grande,
liaison meublée.— Les Tilleuls, 60,rue St-Merry.
Marbrerie. — Moncourt, 28, rue de la Paroisse.
— Louis Michaux, 109, rue Saint-Honoré.
Maréchaux ferrants. —Cornet, 142, rue Grande,
— Pelletier, avenue du Chemin-de-Fer, — Hémery
J 36, rue Grande
Menuiserie. — Chemin (ParclioWski, Successeur),
24, rue d’Avon — Barthélemy, 230, rue Grande.
Mercerie. — Rayez, 62, place de l’Hêtel-de-Ville.
Veuilles (Fabrique de). —Haristoy, 20, r. du Château.
Slodistc.— M"“ Deballe-Brunet, 26 rue des Sablons,
Nouveautés. — Caïn, 57, rue Grande — Boitre,
102. rue Grande. — Gibert et Grandbarbe, 3, rue
Grande.
Orfèvrerie Cihristofle. — Seul représentant à
Fontainebleau : Moreau-Rémolu, rue Grande, 8
Papeterie, Souvenirs. — M** veuve Guerdet,
83, rue Grande.
Parapluies. — Dulac, 60, me Grande.
Pâlisser>e-Cuisine. —Mainferme, 1, rue Grande.
Pédiciires-Slasseurs.— M. et M"* Rousseau, aux
Bains, rue Saint-Merry et rue Grande.
Peinture-Vitrerie.— Le Ronue,66,ruede France.
— Lecœffier, 72, rue Béranger. — Dagron, 5, rue
Damesme, — Edouard Leblanc, 73, rue Grande.
Peusiou «le famille — Hôtel Victoria, 112, rue
de France — Pension de famille, 195, rue Grande.
Pharmaciens — Tailleur, 37, rue Grande. —
Pharmacie anglaise. place Denecourt. — Sourde 1,
126, rue Graude —. Godard, place Centrale. —
V ttenet, 6, rue Graude.
Photographie — Bouillant, Grande-Rue, 228.
Porcelaines, cristaux. — Moreau-Rémolu, rue
Grande, 8.
Quincaillerie — Desprès, 12, rue Grande.
Reliure. — Goujat, 93, rue Grande.
Sellerie civile et militaire. — Thomas, 17, rue
de France.
Serrurerie, Hiectrjcité. — Métaut, 32, rue Saint-
Honoré — Gosseron, 58, rue du Chemin-de-Fer.
Souvenirs «le Poutaiuebleau. — M“ e Charpen
tier, 4, rue de France.
Tailleurs. — Perreau, 38, rue Grande. — Hassler,
11, rue de la Parois-e — Perrier, 3, rue des Trois-
Maillets.
Tapissiers. — Guillemain, 65, rue Grande.
Teinturerie. — Duculty, 43, ruede France.
Tonnelier. — Messager, 79, rue Grande.
Vétérinaires.— Cornet, 142, rue Grande.— Lafuste,
26, rue Carnot.
Vi«la nge à la vapeur. — Girardet, 23, boulevard
Crevât-Durant.
Vins et spiritueux en gros. — Barry. 10, rue
d’Avou —Charpentier, 29 rue de la Paroisse (maison
spéciale de vins final — Savourât. 179, rue Grande.
— Veuve Cartier et Guyon, 8, r. des Trois-Maillets.
Voitures (loueurs «le). — Larnirault Lelong, 2,
rue Royale — Durand, 29, rue de l’Arbre-Sec —
Drouet, 27, rue de France (annexe même rue, 16), —
Hubert, 36, rue de France.
/
am
Je voudrais qu’un de 1 ces 1 collectionneurs
em faux — qui ne sont jamais sûns de ce qu'ils
possèdent et qui ne montrent leurs acquisitlors
aux connnaisseurs qu’avec appréhension, — j<-
voudra.is qu’ils entendiseent M. Château p.rl.r
de ses amis, les peintres, et des tableaux qu'il
leur ai demandés. Ils comprendraient combien
est plus fine, plus complète, plus sûre, la joie
du collectionneur moderne. Ec ils renonceroient
peut-être à leur manie...
Ch. Moreau-Vauthieü
AU GOLF
La semaine de Pâques est, pour ainsi dire,
la semaine d’ouverture du Golf de Fontaine
bleau, bien que pendant l'hiver quelques
joueurs ne cessent de se livrer à leur exercice
favori.
Si le temps nous sourit, des concurrents
nombreux se disputeront, la semaine prochai
ne, les prix qui ont été groupés pour ces jours
de' fête.
Les nouveaux parcours ne peuvent encore
être ouverts au public; l’herbe y pousse à sou
hait et il est indubitable que dès le mois de
septembre le terrain sera parfait;'même s’il
survenait des sécheresses, l’arrosage suppléera
l’eau du ciel. Nous pouvons donc être tran
quilles.
L’inauguration des 18 parcours (anciens et
nouveaux) est fixée à la fin de l’été. Los quatre
premiers champions du monde prendront part
à un match sensationnel.
Nous ne savons si nos concitoyens se ren
dent bien compte de l’importance du Golf et
de cette « solennité » en particulier.
Le Golf est devenu un besoin pour les An
glais et les Américains qui parcourent le globe
terrestre. Les Français, eux aussi, deviennent
do fervents adeptes de ce beau sport.
Les amateurs savent déjà par tout ce qui a
été , publié dans les journaux sportifs et
«utres, que le Golf de Fontainebleau sera un
des plus intéressants qu’ils puissent rencon
trer sur leur route.
Le match de septembre sera un évènement
aussi sensationnel que les grands meetings
des autres sports ; il n’e9t pas un Anglais, pas
un Américain qui ne sera tenu au courant des
péripéties do cette réunion.
Le Golf a donc créé depuis deux ans dans
notre ville un attrait qui assurera, chaque an
née, la visite et le séjour d’amateurs de plus
en plus nombreux.
Il n’y a pas à se le dissimuler, la ri
chesse de notre pays tient encore moins à la
prospérité de son agriculture ou de ses indus
tries qu’au charme qu’il exerce sur la plu
part des autres peuples qui viennent s’y délas
ser de leurs travaux, de leurs fatigues et de la
lutte pour la vie.
Ce beau coin de France, qui s'appelle Fon
tainebleau, doit à son histoire, à son palais, à
sa forêt, à ses chasses, la visite cbaquo jour
croissante de nombreux étrangers. Son ter
rain de Golf ajoute un attrait puissant à tous
les autres.
La disparition des petites Industries
dans les environs de Fontainebleau
LES BRIQUETERIES (suilc)
Fontainebleau a eu aussi sa briqueterie, la
briqueterie Bardin. Elle était située à l’exué-
mité gauche de la rue Royale. La partie de
cette rue, comprise entre le boulevard de Paris
et le boulevard Circulaires même porté le nom
de « rue des Fours » jusqu’en février 1869.
En 1816, la vide de Fontainebleau acheta le
terrain do la briqueterie Bardin, d'une conte
nance de 11,185 mètres, pour la somme de
44,140 francs, en vue d’y bâtir le collège. Mais
il y eut des protestations, car on t cuvait cet
endroit trop éloigné du centre de la ville. Après
plusieurs années d’hésitations, le terrain fut
revendu à M. Paule, l’ancien tailleur militaire
de l’Empereur, déjà propriétaire d'une maison
voisine, 39, rue Royale, et la ville chercha un
autre emplacement pour le collège. On se dé
cida en juin 1880 pour les terrains Vadut, en
tre les rues Guérin et de la Paroisse, sur les
quels on ouvrit la rue Victor-Hugo et construi
sit l’édifice actuel.
M. Paule fit construire dans les terrains
Bardin un chalet (41, rue Royale), aujourd’hui
propriété de M. Salomon, qui a revendu lui-
même une partie des terrains à M. Stucken
pour le compte do qui on construit actuelle
ment une grande et belle villa, qui porte le nu
méro 43.
M. Bardin fabriquait de la brique tendre,
mais cuisait surtout de la chaux. Celte der
nière, qu’il livrait, au gré des clients, vive ou
éteinte, sur place ou à domicile, était pour lui
l’objet d’un grand commerce.
A cette époque, et tant qu’ils n’eurent pas à
subir la concurrence des fours de Valence et
de La Celle, où la chaux était cuite au char
bon, les briquetiers avaient d’ailleurs plus de
bénéfices sur la chaux que sur les briques.
A La Cave-Coinard, A4. lloblou, dont nous
avons parlé, avait tenté eu dernier lieu de
cuire une partie de sa chaux au charbon, con
curremment avec celle, meilleure, mais plus
chère, qu’il cuisait toujours au bois. M. Bardin
n’a pas dû, que nous sachions, tenter d’utiliser
ce double mode de cuisson.
Pour lés autres produits de briqueteiie, il
était tributaire de la briqueterie Roblou de La
Cave-Goinard et de la briqueterie Carré, de
Valvins, commune de Samoreau.
*
* *
La briqueterie Carré occupait, à Valvins,su
la droite de la route, en allant du pont à Vu
laines, le vaste emplacement dans lequel s-
trouvent actuellement deux villas, « La Créa
eonnière » et « Les Charmilles ».
L’ABEILLE DE FONTAINEBLEAU
Le jardin qui fait suite jusqu’à la route d
propriété, mais ne servait pas au travail de la
briqueterie.
La briqueterie Carré était la plus importante
' o la région. Elle occupa jusqu’à 25 ouvriers,
en comprenant les six « porteurs ». On nom
mait ainsi les gamins, parfois fort jeunes, char
ges de recueillir la brique des mains du mou
leur aussitôt sa fabrication, et de l’aller porter
sur l’aire de la briqueterie, pour la mettre sé
cher. Il fallait deux porteurs pour fournir un
mouleur.
M. Carré fabriquait indistinctement de la
brique tendre, de la brique dure, de la tuile,
des faîtières, du carreau et de la poterie.
î\on content de satisfaire la clientèle des en
virons, il expédiait encore une partie de ses
produits à Paris par bateaux.
Son établissement avait eu des débuts plus
modestes. M. Carré, père, avait traité avec M.
B.ancbard, fermier à Samoreau, qui s’était en
gagé à lui laisser enlever, dans ses bois du ro-
cuer de Samoreau, toute la terre rouge qui lui
tiait nécessaire, moyennant une redevance de
50 irancs par an.
Eu voyant la briqueterie piendre de l’exten
sion, augmenter et peut-être décupler son dé
bit de terre rouge, M. Blanchard voulut plai
der. Mais le traité était en règle, et il perdit son
procès.
Cependant, les entrepreneurs reprochaient à
la terre rouge du rocher de Samoreau de con
tenir une certaine quantité de sable, ce qui en
diminuait un peu la qualité, et la rendait infé
rieure à celle de la plaine de La Brosse.
M. Carré faisait • venir sa terre blanche des
environs de Montereau. Il en posséda lui-même
une carrière à Tavers, commuas de La Grande-
Paroisse.
Quand la concurrence des briqueteries de
Montereau se fit par trop sentir, M. Adolphe
Carré (père de M. Alexandre Carré, décédé ces
années dernières à Samoreau), voulut essayer
de la fabrication mécanique. Il fit installer une
machine à vapeur, mais, malgré tout, son essai
portait sur une trop petite échelle et ne donna
pas les résultats qu’il en attendait.
Sa briqueterie fut gérée en dernier lieu par
un Américain, un mulâtre nommé Debue. Ce
lui-ci ne fut pas plus heureux que Carré. Au
bout do deux ou trois uns, en 1879 ou 1889, il
dut fermer l’établissement, laissant à ses der
niers ouvriers des briques ou des tuiles en
paiement de leur travail.
•
* •
Au cours de nos recherches, nous avons re
levé 1 autorisation do cuire des briques dans
leurs fours de Thomery, sauf pendant les mois
de septembre eL d’octobre, accordée au début
de l’année 1862 à MM. Prou et Larpenleur. Il y
a beau temps que la briqueterie Prou, de By-
Thomery, a cessé d’exister.
A Bois-le-Roi, M. Bena, alors propriétaire à
Avon, demanda l’autorisation d’installer une
lubrique de céramique pre3 du port de La
Cave et du pont cte Chartreltes. C’était en
1861 : M. Bena commença par cuire des bri
ques et divers produits semblables, avec les
quels il construisit une importante usine. Mal
heureusement, la mort vint le frapper avant
qu’il n’ait eu le temps de la faire servir à l’u
sage auquel il la destina t.
L’usine fut mise en vente le 6 juin 1867,
mais ne fut pas adjugée, faute d’amateurs.
Après être restée assez longtemps inutilisée,
elle fut complètement rasée il y a sept ou huit
ans.
Un peu plus bas, à La Ruelle, il y eut autre
fois un four à plaire. Dans une notice sur Bois-
le-Roi, parue en 1878, M. Parisot, instituteur,
dit que ce four existait en 1817.
A Fontaine-le-Port, sur la rive gauche de la
Seine, un peu en amont du pont, il a été con
struit, il y a environ 25 ans, dans la propriété
appartenant actuellement à M. Rotivai, six
beaux fours à chaux. La pierre calcaire, desti
née à la fabrication de la chaux, devait être
extraite de la propriété même, où elle se trouve
en abondance. Mais le commanditaire qui avait
fourni les fonds pour la construction de ces
fours, n’en trouva pas pour leur exploitation,
j Los fours ont été non démolis, mais bouchés
f sans avoir jamais servi.
Ils dominent la ligne du chemin de fer et se
trouvent de chaque côté du ch main vicinal
n« 1, dit la Vieille-Montagne.
A Féricy, il y a eu une briqueterie vers le
milieu du siècle dernier au lieu dit Tainerie,
mais elle n’a dû avoir qu’une assez courte exis
tence.
A Héricy, tout au bord de la Seine, près du
barrage, les bâtiments de la ferme exploitée ac
tuellement par M. Berty se trouvent sur l’em
placement d’une ancienne briqueterie. On y fa
briqua de la tuile et de la brique. Cette brique
terie appartenait à M. Lambert, qui fut maire
d’Héricy, et père de M. Auguste Lambert, dé
cédé en janvier dernier. Il l’avait achetée de
M. Mathieu et la fit valoir jusque vers 1840 ou
1845 avant de la convertir en maison de cul
ture.
Un peu au-dessus de fa briqueterie Lambert,
dans le bas de la place du Marché, se trouvait
\ le four à plâtre de M. Alexandre Dumont. Ce
| four a cessé de fonctionner vers 1855 II n’a pas
été démoli. Il fait partie d’un immeuble appar
tenant à M. Désiré Leclerc, et sert de bûcher
aux locataires de la maison.
A Fontainebleau, vers le milieu de la rue de
Fleury en face la rue Heuri-Chapu, alors rue
des Orties, M. Lheureux exploitait un four à
plâtre qui, contrairement à l’habitude, se trou
vait construit en sous-sol, comme une cave.
Son successeur, M. Lamain, entrepreneur de
J maçonnerie, a cessé de le faire valoir en 1842.
Nous avons énuméré diverses industries au
jourd’hui totalement disparues de notre ré
gion : briqueteries, fours à plâtre, fours à
chaux. Nous aurions pu ajouter la céramique
et désigner les cinq ou six fabriques ayant
existé à Fontainebleau et a Avon.
Mais ce sujet sera, nos l’espérons, l’objet
1 d’un travail spécial et nous n’avons pas voulu
empiéter sur les attributions d’un chercheur
plus érudit.
Avant de passer à d’autres chapitres, on nous
permettra de citer, d’après l'Annuaire de
Seine-et-Marne de 1911, les fabriques de tui
les et briques encore en exercice dans l’arron
dissement de Fontainebleau.
Celles-ci sont au nombre de quinze, alors
qu’en 1895 l’Annuaire en signalait encore
vingt-sept. Voici les noms des fabricants ac
tuels :
A Egreville, M. Gervais, M. Berty.
A Thoury-Ferrotles, M. Saunier.
A Villebéon, M. Henri Thion, à La Borde.
A Montereau, MM. Bourcier et Biron; MM.
Baudelot et Henry; M. Sacbot fils; MM. Mo
reau et Fouinât, à Gourbeton.
A la Grande-Paroisse (terre réfractaire), M.
Schwartz, à Tavers.
A Salins, M. Moreau, M. Bruyant, M. Sei
gneur Osias.
A Treuzy-Levelay, M. G. Moufrond, à Be-
zanieu.
[A suivre.) G. G.
N. B. — Une erreur de date s’est glissée dans
notre premier article. C’est en 1893 (et non
1886) que M. Musy a tenté de fabriquer des
briques dans la plaine de La Brosse.
+
La nouvelle tenue dés Troupes
La « culotte rouge » qui symbole■ o«« 1**
des bonnes d'enfunt et de beaucoup
l’armée française aura bientôt vécu.
Le 29 octobre 1910, le général Bru .a avait
institué, sous lu présidence dn gênerai ,Dutod.
une commission chargée de recherche r
toute l’armée des uniformes
Celte commission a terniseta . .,
établi les nouveaux modèles que le mmi.
1 a« armées étrangères ont
pour leur tenue de campagne des teint.» 0
confondant le mieux V»'** ^
les fonds habituels du champ de bat,aile. En
France on avait été retenu dans cette Far
le désir de ne procéder quà toQ ^
les expériences entreprises en 1910 a Uctoe
normale de tir et les -seignemen^ que U
France possède sur les essaie -1.
ont permis de prendre une demsmn en pLnm
connaissance de cause. Le gus u - ^
la double condition. : se detachei
possible sur le terAin. permettre
cier suffisamment noTre qrmee des ûrme c s
étrangères.
La tenue nouvelle comprend :
lo Hommes à pied : un casque, une c i -
un pantalon, nue paire de bandes maliatwrM.
Le casque est en carton liège, recouvert de
drap gris vert; il est omé en temps ^e P a
d’un attribut mobile m cuivre. En tenais «
ouierre, cet attribut est remplace par nue c-
carde aux couleurs nationales; le J
casque eu tenue de campagne est de -
grammes. '
Le casque est le même pour tous les oto
ciers et hommes de troupe. La, .
une saule rangée de boutons; pour le r,st eUe
est conforme à la, capote actuelle; son col est
rabattu et se ferme sur ie coté par une
patte avec deux boutons afin de permettre
Ilbemme d'ouvrir son col à Volonté; elle est
munie sur le devant de deux poches.
La vareuse ressemble à celle des ch sse
alpins, mais à col droit n.u lieu de col ra
battu; elle comporte quatre poch s sm
vaut. En tenue de sortie, les epaulc-s sont gor-
ÎU rour° la^capote et la vareuse, les boutons
sont en cuivre mat; le .pantalon est egale
ment en drap gris vert, les bandes molleliercB
on drn.(D °tis vert aussi.
Pour le°s officiers et sous officiers latonue
c .t la même que celle de la' troupe. Elle ne
s’en différencie que par la, finesse du drap et
■naT les insignes de grade.
Les officiers à pied et les adjudants p■ -
teront en campagne le sac de la .troupe et un
ceinturon en cuir fauve avec porte-épée et sa
bre nouveau modèle.
Le sabre nouveau modèle est de petite di
mension.
En grande tenue les officiers porteront sur
la vareuse un ceinturon en tPeu mélangé or et
soie gris-vert.
I 2° Troupes montées : un casque modèle ae.u 1
! pour dragons et cuirassiers et nouveau pour
! hussards et chasseurs, une coiffure de repos,
î une vareuse dn modèle d’infanterie, une cu
lotte du modèle actuel, une paire de fausses
! bottes, un manteau.
i L’artillerie aura, le casque actuel ement
! essai. Le manteau des troupes montées est
supprimé. a
| Le» insignes de grades sont portés sur les
i manches :
1 Soldat de lro classe un galon de lame rouge
! en biais. Caporal ou brigadier deux galons
de laine rouge en biais. Maréchal des 1 >gis ou
sergent un galon de soie jaune bordé d’or ou
d’arcrent posé en forme de V renversé, .ar
gent-major ou maréchal des logis chef, deux
Valons semblables. Fourrier, iis'gne du gmde
plus un galon de soie jaune posé en biais
sur le haut de là, manche. Adjudant. Un galon
circulaire or ou argent avec liséré de soie
, rouern et- une étoile noire métallique.
Sous-lieutenant, une étoile d’argent. Lieu-
i tenant, deux étoiles sur la même a P‘~
taine, trois étoiles en triangle. Chef de ba
taillon, une étoile d’or. Lieutenant-colonel, deux
étoiles d’or. Colonel, trois étoiles d’or en
triangle.
G-néral de brigade, un galon de feuilles
de chêae brodé. Général de division, deux
galons de feuilles de chêne superposés. Com
mandant de corps d’armée, en plus un galon
soutache argent.
Les armes, subdivisions d’annes et services
divers se différencient par la. couleur des écus
sons, les écussons du collet aux vareuse e-
capote, les trèfles d’épaule, les passepoils du
pantalon, les pattes de parement des manches,
« à la. suédoise » (qui sont les parements ac
tuels des tuniques.)
H»- --
LFS RETRAITES OUVRIÈRES
et Paysannes
1. — RESUME DES DISPOSITIONS
ESSENTIELLES DE LA LOI
La loi du 5 avril 1910 permet aux travail
leurs énumérés ci après de se constituer une
retraits de vieillesse à l’aide de leurs ver
sements auxqüels s'ajoutent, pour la plupart <
d'entre eux les versemen's de 1 ans emj loy- uns
et une majoration ou allocation viagère de
l’Etat.
La loi ne s’applique qu’aux personnes âgées
de moins de 65 ans a.u 3 juillet 1911. Au des
sus de cet âge, et jusqu'à 70 ans, elles peuvent
obtenir, sans versement de leur part et sans
participation des communes, des allocations
analogues à celles de la loi d’assis l ance aux
vieillards.
La loi a prévu deux catégories d’assurés :
les obligatoires et les facultatifs.
L’assurance est obligatoire jusqu'au salaire !
de 3,000 francs par an, pour les salariés des !
i deux sexes de l’industrie, du commerce, des 1
professions libérales et de l’agriculture, ainsi !
que pour les serviteurs à gages.
L’assurance est facultative p U:' les fermiers,
métayers, cultivateurs, artisa.s et petits jtrons n’occupant pas plus d’un salarié, pour les
salariés dont le salaire annuel est de 3 003'fr.
au moins et de 5.090 francs au plus, ainsi
que pour les femmes et veuves non salariées
d’assurés et, dai s certains cas, les membres dô
la. famille des assurés facultatifs.
ASSURES OBLIGATOIRES. — La. cotisation
annuelle des assurés obligatoires est fixée à
9 francs par an pour les hommes adultes,
6 francs pour les femmes et 4 fr. 50 pour
( les enfants de moins de 18 ans, soit, par jour-
! née de travail, un prélèvement de 3 centimes,
2 centimes, 1 centime et demi. Une cotisation
égale est versée par l’employeur au compte
du salarié. Ces fonds, dont le versement est
constaté par l’ajapasition des timbrés-retraite
sur le3 cartes annuelles des assurés, sont placés
par les soins de l’Etat dans une caisse d’assu
rance choisie par l’assuré.
Les assurés peuvent élever le taux de leur
pension par des versements supplémentaires,
tion de leur pension de retraite, réserver
Ition de leur pension de retraite, réserver
au profit de leurs héritiers; le capital de leurs
versements.
La pension de retraite est accordée norma
lement à 65 ans, mais l’assuré petit en de
mander la, liquidation à partir de 55 ans. En
ce cas, la, retraite et l'allocation de l’Etat
'sont réduites en proportion.
L’allocation viagère de l’Etat, qui vient s’a
jouter à la pension de retraite constituée par
les versements de l’assuré et de son employeur,
est fixée à 60 francs par an pour les assurés
qui ont versé leurs cotisations pendant 33 ans.
Si le nombre des années de versement est
inférieur à 30 et supérieur à 15, l'allocation se
ra égale au nombre des années de versement
multiplié par 1 fr. 50.
Il est accordé, outre l’allocation viagère
de l’Etat, des avantages spéciaux aux assurés
qui seront âgés de plus de 35 ans au 3 juillet
1911. En outre, l’Etat accorde des secours va
riant entre 150 et 300 francs aux enfants de
moins de 16 ans ou à la veuve de l’assuré
décédé avant d’être pourvu de sa pension de
retraite.
Les assurés atteints d’invalidité permanente
et absolue, en dehors des cas prévus par la
loi du 9 avril 1898, peuvent obtenir la liqui
dation anticipée de la pension et uns bonifica
tion de l’Etat.
ASSURES FACULTATIFS. — Les dispoei-
tions relatives aux assurés' obligatoires s’ap
pliquent, en principe et sauf exception, aux
assurés facultatifs.
L’allocation viagère de l’Etat est remplacée
par une majoration d'un tiers des versements,
jusqu'à concurrence de 60 francs de rente. —
Une bonification supplémentaire a été prévue
en faveur de certaines catégories d’assurés
facultatifs âgés de plue de 40 ans au 3 juillet
1911. Enfin, au-dessus de cet âge, les métayers,
et les ‘fermiers payant moins de 600 francs de
fermage sont placés sous le régime des assurés
obligatoires en ce qui concerne les allocations
de l’Etat.
(A suivre.)
♦
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et fêtes compris); leur validité peut être prolon-
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Grande, 169. — Puutillon, 23, place Denecourt.
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rue des Sablons. —Société Générale, 22, rue de la
Cloche — Comptoir d’Escompte, 69, rue Grande.
Blanchisseur. — Magne-Boué, à Changis.
iRijoutier*.Horlogers.— Marnier,35,rue Grande.
Bois à brûler. — Gasteau, 6, rue Carnot.
Bottiers. — Pierrard, 8, rue de France.
Bouchers. — Galland, 5, Grande-Rue. — Girault,
16, rue des Sablons.
Boulangers. — Frolieh, rue du Chemin-de-Fer, 12.
— Baudoin, 24, rue des Sablons.
Cales, — Grand Café, pince Deueeourt. — Café du
( oinmerce, Grande-Rue. — Café du Château, 23, rue
Denecourt. — Du Cadran-bleu, Grande-Rue ■—
Henri II, Graude-Kue. — Dee Glaces, 15, rue Grande.
Carrossiers. — Legros, 6, rue de France.
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Solferino. — De M< ret ei cl'Armagnac, rue du Parc
— Du Nord, rue du Château, 5. — De la Gare,
Avon. — De l’Aigle-Noir, 27, rue Denecourt. —
Mercêdis, 25, rue Denecourt. — Savoy, avenue du
Chemin-de-Fér.— De Toulouse, 183, rue Grande.
Laitier.— L. Cassedanne, 15, rue Auguste-Barbier
Librairie — Lacodre, place Denecourt.— Brune-
let, 106, rue Grande.
Cingerie, Bonneterie. — M"* C. Duval, 68, rue
Grande.
Lithographie. — Thibault, 21, rue Grande,
liaison meublée.— Les Tilleuls, 60,rue St-Merry.
Marbrerie. — Moncourt, 28, rue de la Paroisse.
— Louis Michaux, 109, rue Saint-Honoré.
Maréchaux ferrants. —Cornet, 142, rue Grande,
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24, rue d’Avon — Barthélemy, 230, rue Grande.
Mercerie. — Rayez, 62, place de l’Hêtel-de-Ville.
Veuilles (Fabrique de). —Haristoy, 20, r. du Château.
Slodistc.— M"“ Deballe-Brunet, 26 rue des Sablons,
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102. rue Grande. — Gibert et Grandbarbe, 3, rue
Grande.
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Fontainebleau : Moreau-Rémolu, rue Grande, 8
Papeterie, Souvenirs. — M** veuve Guerdet,
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Pâlisser>e-Cuisine. —Mainferme, 1, rue Grande.
Pédiciires-Slasseurs.— M. et M"* Rousseau, aux
Bains, rue Saint-Merry et rue Grande.
Peinture-Vitrerie.— Le Ronue,66,ruede France.
— Lecœffier, 72, rue Béranger. — Dagron, 5, rue
Damesme, — Edouard Leblanc, 73, rue Grande.
Peusiou «le famille — Hôtel Victoria, 112, rue
de France — Pension de famille, 195, rue Grande.
Pharmaciens — Tailleur, 37, rue Grande. —
Pharmacie anglaise. place Denecourt. — Sourde 1,
126, rue Graude —. Godard, place Centrale. —
V ttenet, 6, rue Graude.
Photographie — Bouillant, Grande-Rue, 228.
Porcelaines, cristaux. — Moreau-Rémolu, rue
Grande, 8.
Quincaillerie — Desprès, 12, rue Grande.
Reliure. — Goujat, 93, rue Grande.
Sellerie civile et militaire. — Thomas, 17, rue
de France.
Serrurerie, Hiectrjcité. — Métaut, 32, rue Saint-
Honoré — Gosseron, 58, rue du Chemin-de-Fer.
Souvenirs «le Poutaiuebleau. — M“ e Charpen
tier, 4, rue de France.
Tailleurs. — Perreau, 38, rue Grande. — Hassler,
11, rue de la Parois-e — Perrier, 3, rue des Trois-
Maillets.
Tapissiers. — Guillemain, 65, rue Grande.
Teinturerie. — Duculty, 43, ruede France.
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d’Avou —Charpentier, 29 rue de la Paroisse (maison
spéciale de vins final — Savourât. 179, rue Grande.
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rue Royale — Durand, 29, rue de l’Arbre-Sec —
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