Titre : L'Abeille de Fontainebleau : journal administratif, judiciaire, industriel et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Fontainebleau)
Date d'édition : 1893-07-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32680641k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 juillet 1893 28 juillet 1893
Description : 1893/07/28 (N30). 1893/07/28 (N30).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
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Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Île-de-France
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45260435
Source : Archives départementales de Seine-et-Marne, PZ 1
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/06/2016
28 juillet 1893.
L’ABEILLE DE FONTAINEBLEAU.
Un incendie peu important en raison du
terrain peu planté en arbres, parsemé de
trous et de rochers, a éclaté, la semaine
dernière, dans un endroit pittoresque, près
de Belle-Croix, non loin des mares. Il s’é
tend depuis « le Clovis » (un vieil arbre his
torique qui du reste a été épargné) jusqu’au
chemin de gauche, conduisant à la mare à
Piat.
Procès-verbal a été dressé, samedi der
nier, contre le nommé Violet, demeurant à
Changis, surpris par le maréchal des logis
chef Burthé et le gendarme Fath, en train
de pêcher à Valvins, à minuit, à l’aide d’en
gins prohibés.
Nous croyons devoir rappeler que les
constructions nouvelles, les reconstructions
et les additions de construction, seront im
posées par comparaison avec les autres pro
priétés bâties de la commune où elles seront
situées. Elles ne seront soumises à la con
tribution foncière que la troisième année
après leur achèvement.
Pour jouir de l’exemption temporaire ci-
dessus, le propriétaire devra faire à,la mairie
de la commune où sera élevé le bâtiment
passible de la contribution, et dans les
quatre mois à partir de l’ouverture des tra
vaux, une déclaration indiquant la nature
du bâtiment, sa destination, et la désigna
tion du terrain sur lequel il doit être
construit.
A propos des désastres de la grêle, des
secours sont demandés au gouvernement
par l’administration préfectorale.
D’un autre côté, voici la marche à suivre
pour obtenir une réduction d’impôts :
Les maires sont autorisés par la loi à ré
clamer au nom de leurs administrés, par
une lettre adressée à la préfecture, une re
mise d’impôts pour tous les perdants, sans
les dénommer, et des secours pour les mal
heureux, sans les dénommer. Ils indiquent
les noms de deux experts qui consentent à
faire leur mission sans frais.
D'après des instructions ministérielles,
les opérations du renvoi de la classe 1889
s’échelonneront du 24 au 30 septembre pro
chain.
Les nouvelles dispositions réglant les ap
pels d’automne des réservistes viennent
d’être fixées comme suit :
Sont convoqués du 5 septembre au 2 oc
tobre inclus, les réservistes d’infanterie des
classes 1883 et 1887, de l’artillerie de forte
resse des mêmes classes, les sapeurs-mi
neurs du génie et les sapeurs du régiment
des chemins de fer, les sous-officiers de
cavalerie estafettes d’étal-major, les réser
vistes de l’infanterie et de l’artillerie de ma
rine.
Sont convoqués du 9 octobre au 5 no
vembre, les réservistes de l’artillerie de
corps et des pontonniers, les sapeurs-conduc
teurs du génie et du régiment des chemins
de fer, les réservistes de la cavalerie de
corps et des régiments de réserve.
Du 11 septembre au 8 octobre, les réser
vistes des classes 1883, 1887 affectés aux
o° et 8° bataillons d’artillerie de forteresse.
Des crédits spéciaux seront demandés,
l’an prochain, pour que la plus grande par
tie de nos régiments de cavalerie puissent
s’exercer au passage rapide des rivières.
Cette expérience devra être encore limi
tée cette année, faute de matériel, aux régi
ments appelés à participer aux grandes ma
nœuvres.
Le comité technique de cavalerie a déjà
arrêté ses propositions pour les opérations
qu’il conviendrait d’effectuer en 1894.
Il préconise la passerelle flottante d’un
bout à l’autre d’une rivière, le pont de che
valets, le radeau actionné au moyen de
cordes.
Il y a quelque temps, on annonçait que
la Compagnie P.- L.-M. faisait construire un
nouveau modèle de voitures de 3° classe.
Ces voitures vont être livrées à la circula
tion sur les grandes lignes d’ici quelques
jours.
Ce nouveau modèle de voiture, malgré sa
longueur, est élégant, des mieux condition
nés et très confortable. La longueur entre
tampons est de 12 m 590; hauteur intérieure,
2 m 135. Les banquettes sont inclinées et pos
sèdent des coussins.
Elles ont sept compartiments, dont un
compartiment fermé pour dames et un pour
fumeurs. Elles sont pourvues de freins à
air comprimé et de trois cylindres à gaz
pour l’éclairage; elles sont montées sur
trois essieux.
Distributions de prix. — Aujourd’hui a
eu lieu celle du couvent de Saint-Joseph.
Aujourd'hui 27 juillet dans la salle du jeu
de Paume, au Palais, à 2 heures, sous la
présidence de M. Bodin, conseiller d’arron
dissement, aux élèves de l'école de filles de
la rue Royale, et de l’école des garçons de
la rue de l’Arbre-sec.
Samedi 29 juillet, dans la salle du jeu de
Paume, à 2 heures, sous la présidence de
M. Weber, premier adjoint, aux élèves des
écoles de filles et de garçons de la rue
Grande.
Mardi 1 er août, à deux heures, dans la
salle du Jeu-de-Paume, au Château, sous la
présidence de M. Péclet, maire de la ville,
aux élèves de notre collège. Le discours
d’usage sera prononcé par M. Bonnefon,
professeur de sixième.
Mardi l or août, à 2 heures, aux élèves de
l’école libre Sainte-Marie, rue Saint-Honoré,
dirigée par les sœurs de Saint-Vincent-de-
Paul.
Mardi 8 août, à 2 heures aux élèves de la
maîtrise et de l’école libre, dirigée par les
Frères des Écoles chrétiennes.
Logements militaires. — Le dimanche
13 août prochain, venant du camp de Ghâ-
lons et rentrant à Orléans, passera à Fon
tainebleau, pour y séjourner une nuit, la
l ro colonne (état-major, l ro , 2° et 3 e batte
ries du 30 e régiment d’artillerie), compre-
nan 122 officiers, 428 hommes, dont 39 sous-
officiers, 378 chevaux et 48 voitures.
On fera connaître ultérieurement les rues
appelées à fournir le logement.
Mérite agricole. — Un décret du 19 juil-
I let 1893 confère la décoration du Mérite
agricole aux personnes ci-après :
MM.
Camus, cultivateur, adjoint au maire de
Chevry-Cossigny ;
Chêneau, régisseur, maire de Brou ; .
Couesnon, agriculteur, à Coulommiers;
Crécy, directeur de culture, à Forges;
Duclos, chef du laboratoire agronomique,
à Meaux ;
Massé, propriétaire, à Lagny;
Mégret, agriculteur, à Beton-Bazoches ;
Michel, conseiller général, maire de Beau-
chery;
Monshiers, ingénieur, à la Croix-en-Brie.
Bois-le-Roi. — La fête de la Gare, ha
meau de Bois-le-Roi, est fixée au dimanche
30 juillet 1898 : chevaux de bois, tirs, fête
foraine, bal à grand orchestre, illumina
tions.
Larchant. — Un décret du 17 juillet 1893
autorise la création d’un bureau télégra
phique dans la commune de Larchant.
Meaux. — Les journalistes de Meaux sem
blent cruellement atteints en ce moment.
Après la mort prématurée de M. Bachy, de
puis peu directeur du « Publicateur » ; après
le départ récent de M. Destouches, directeur
du « Journal de Seine-et-Marne », nous
avons à enregistrer aujourd’hui la mort de
M. Marguerith-Dupré, directeur de P « In
dépendant », décédé le 20 juillet, âgé de
45 ans seulement.
Nous offrons à sa famille nos confrater
nelles condoléances et souhaitons de voir
maintenant, épuisée pour Meaux, cette série
noire.
Nemours. — Le Club vélo'cipédique de
Nemours nous prie d’annoncer de grandes
courses de vélocipèdes qui auront lieu le
dimanche 13 août prochain, à 2 heures,
avec le gracieux concours de la fanfare de
Nemours.
Six courses auront lieu : deux locales,
deux régionales, une internationale et une
course d’honneur.
Après la troisième course, grand lâcher
de pigeons par la Société colombophile « le
Courrier de Nemours ».
Samois. — M. Alfred Dumont vient de
passer avec succès les épreuves du bacca
lauréat ès lettres (2 m< ' partie). M. Dumont
est l’élève de M. Dsstailleur, professeur libre
à Fontainebleau.
Tiioury-Ferrottes. — Vendredi dernier,
un incendie s’est déclaré à la ferme de la
Forteresse, appartenant à la comtesse d’Ar-
gouges, et exploitée par M me veuve Gois. —
Les pertes s’élèvent à 58,500 francs. — La
ferme était assurée pour la somme de
156,850 francs. Cet incendie a été causé par
la foudre.
♦
Meaux. — École Saint-Élieniie.
La distribution des prix aux élèves de l’école
Saint-Etienne aura lieu samedi prochain ,
29 juillet, sous la présidence de Mgr l’évêque.
M. Alix, professeur de droit à l’Institut catho
lique de Paris, prononcera le discours d’usage.
Voici les premiers résultats des divers exa
mens subis à la session de juillet, devant les
facultés des lettres et des sciences de Paris :
MM. Albert Bros et Joseph Cas, baccalauréat
ès lettres (2 e partie, philosophie).
MM. Pierre d’Albiat et Paul Binet, baccalau
réat ès lettres (2 e partie, mathématiques).
MM. Léon Landart, Charles Hécobert et Jean
Lhermitte. baccalauréat ès lettres (l re partie,
rhétorique). M. Jean Lhermitte est le fils du
peintre si connu.
♦
lies rallies île Fontainebleau.
Nous avons laissé Je dernier rallye de jeudi
dernier, tracé par les capitaines Caron et Meyer,
au moment où il débûchait dans la plaine de
Sorques.
Il s’est terminé près du moulin de Monligny
où l’arrivée a eu eu lieu après la traversée du
Loing, à gué. Aucun accident, les chevaux ont
passé sans encombre, ayant de l’eau jusqu’au
poitrail.
Les deux premiers arrivants ont été les lieu
tenant d’artillerie Maucorps et Barbière à qui
les fiots de rubans ont été remis par M m0 de La-
maze et M me Maucorps, mère du vainqueur.
Aujourd’hui rallye tracé par les lieutenants
d’artillerie Magnus et de Viry. Rendez-vous au
polygone, route de Nemours.
La chasse passe au petit champ de manœu
vres, saute la route d’Orléans dans la montée,
s’engage dans le rocher de la Combe, biaise
près de la mare aux Corneilles, saute la route
ronde, brode dans les grands Feuillards, les
Éguisoirs, pour se terminer dans les décou
verts de Trappe Charrette, près de la route de
la Princesse Marie.
+
Le Congrès des consommateurs de gaz.
Le Congrès de l’Union des consommateurs
de gaz s’est réuni dimanche, à Nancy, salle
Poirel-Démence. M. Crémel, président du Co
mité d’organisation, a souhaité la bienvenue
aux délégués et exposé le programme général du
Congrès, qui est d’ameDer à faire capituler les
grandes Compagnies gazières et obtenir ainsi
du gaz à bon marché et de meilleure qualité.
Les résolutions suivantes ont été adoptées :
1° Les députés seront interpellés sur la ques
tion de savoir s’ils veulent défendre les droits
des consommateurs de gaz et s’intéresser à une
demande d’interpellation destinée à obtenir du
ministre le retrait des dispositions actuelles sur
le régime de la grande voirie;
2° Les municipalités sont invitées à créer un
laboratoire ou service de contrôle municipal,
qui sera chargé de surveiller à toute heure de
jour et de nuit l’épuration du gaz, sa pression,
le pouvoir éclairant, le pouvoir calorique et la
dimension des flammes, la vérification fré
quente des compteurs, de façon à assurer dans
des conditions pratiques l’amélioration de
l’éclairage pour la ville et les particuliers et à
constater les contraventions à la charge des
Compagnies;
3° La création d’un marché qui favoriserait
l’introduction des pétroles raffinés de toute
provenance pour contribuer à la diminution
des prix.
4° Suppression totale par les municipalités,
à l’exemple de la ville de Nancy, des droits sur
les pétroles, cette taxe atteignant surtout la
classe laborieuse qui emploie exclusivement ce
mode d’éclairage.
Le Conseil municipal de Fontainebleau qui,
l’an dernier, ne s’était pas ému du premier con
grès des consommateurs de gaz, tenu à Lyon,
s’est fait représenter au congrès de Nancy, par
trois de ses membres : MM. Weber, adjoint,
Chambeau et Dallée.
Il est donc permis d’espérer qu’après avoir
voté le second vœu cité plus haut, il voudra
bien le mettre en pratique. Les consommateurs
de gaz, qui ont tout à y gagner, se plaignent
depuis fort longtemps que la municipalité de
notre ville ne contrôle pas le pouvoir éclairant
du gaz, ou tout au moins ne le contrôle que de
laçon tout à fait insuffisante.
Ne pas oublier, qu’ici, la situation est excep
tionnelle; la ville — c’est-à-dire la commu
nauté des habitants — est propriétaire de
l’usine à gaz. D’autre part, ne jamais prendre
pour base des revendications les tolérances ac
cordées à la Compagnie du gaz, par la ville de
Paris, qui perçoit, annuellement, une vingtaine
de millions, au détriment des consommateurs.
— <+
Sojc G ans un égout.
Vendredi, vers trois heures, pendant l’orage,
l’eau est tombée sur noire ville avec une telle
abondance qu’elle a obstrué subitement les
égouts. Deux ouvriers maçons occupés, rue de
la Chancellerie près de la place d’Armes, à
une réparation, ont été surpris par le courant.
L’un d’eux, Gaillard, âgé de quarante et
un ans, a pu se cramponner à l’intérieur d’une
bouche d’égout et être délivré après l’orage (au
bout d’une longue demi-heure d’angoisses) par
des ouvriers accourus à ses ;ris.
Le second ouvrier,. Chabredier, âgé de cin
quante-trois ans, originaire de Saint-Priest
(Creuse), emporté par l’eau, avait disparu.
Ses camarades se sont mis aussitôt à sa re
cherche dans les égouts, sans retrouver de suite
le malheureux ouvrier. A huit heures du soir
seulement, parmi les détritus de toute sorte
charriés par le courant, dans la partie couverte
de l’égout près de la grille qui se trouve sur le
territoire d’Avon, à l’entrée du rû de Changis,
à un kilomètre et demi de l’endroit où il tra
vaillait, le cadavre a été aperçu et retiré par un
habitant d’Avon.
Le corps de Chabredier a été ramené à son
domicile rue de la Chancellerie, car son logeur,
M. Verniol, n’a pas voulu laisser transporter
son pensionnaire à la morgue. Il a été enseveli
par les soins d’une sœur de Bon-Secours au
dévouement desquels on sait toujours avoir
recours dans ces tristes circonstances.
Chabredier était veuf; il laisse deux enfants,
deux orphelins : un garçon en ce moment sol
dat au 34 e d’artillerie à Angoulême, et une fille
de 16 ans, restée au pays pour cultiver leur pe
tit bien.
Une collecte faite dans le quartier par les
ouvriers employés aux travaux des égouts, a
produit 160 francs qui ont servi à acheter une
couronne et à élever sur la tombe un petit mo
nument.
*
* *
Ses obsèques, faites aux frais de M. Daguet,
entrepreneur, ont eu lieu dimanche à cinq
heures. Le deuil était conduit par le fils du
défunt arrivé de sa garnison sur une dépêche.
Assistaient à cette triste cérémonie : M. Pé
clet, maire, que plusieurs personnes ont cru
absent parce qu’il avait été directement à
1 église, MM. Cunisset, directeur des travaux
de la ville, Guémard, conducteur, Vanackère,
commissaire de police, Daguet, entrepreneur et
son frère, chef de chantier; des agents de po
lice, des gendarmes, les camarades du défunt
et plusieurs autres personnes. Comme on le
voit, sauf le maire, il n’y avait aucun conseil
ler municipal; non sans raison, on a com
menté cette absence ainsi que celle du sous-
préfet.
Au cimetière, M. Cunisset, directeur des tra
vaux, a pris la parole pour déplorer ce fatal
accident dont personne ne peut être rendu res
ponsable. Il a rappelé la vie toute de labeur
rude et opiniâtre de ce brave Limousin, se li
vrant durant la belle saison au travail le plus
pénible pour rentrer l’hiver au pays auprès des
siens, rapporter un modeste pécule légitime
ment et péniblement acquis. Il a terminé en
citant comme exemple à son fils la vie entière
de Chabredier, ouvrier méritant, apprécié de
ses patrons, estimé de ses camarades.
M. Cunisset a bien fait de rendre hommage
à cette victime du travail ; nous ajouterons que
la ville ferait œuvre méritoire en accordant un
Secours aux deux orphelins. Il ne s’agit pas
d’indemnité puisque personne ne peut être
rendu responsable de cet accident fatal, mais
Chabredier étant mort en travaillant pour la
ville, ses enfants, cruellement éprouvés, ont le
droit d’être un peu soutenus au moment où ils
sont obligés de pourvoir à leur existence. Le
fils, devenu aîné d’orphelin, sera libéré du ser
vice militaire, mais d’ici à ce qu’il ait trouvé à
gagner sa vie, lui et sa sœur peuvent avoir de
dures journées à subir.
Rarement, aussi grande quantilé d’eau est
tombée avec autant de violence que vendredi
dernier.
Le manœuvre servant Gaillard et Chabredier
déclare les avoir prévenus de la pluie mena
çante et Gaillard, le compagnon survivant, con
firme cette assertion; mais personne ne pou
vait croire à une telle trombe, eux moins que
personne, puisqu’ils travaillaient sous terre avec
une lanterne.
Avec une rapidité soudaine et vertigineuse,
l’eau a envahi l’égout sans aucun signe précur
seur et les malheureux ouvriers n’ont pas eu
le temps de se reconnaître; sans quoi il leur
était facile de sortir par le regard, distant de
quelques mètres seulement, par lequel le ma
nœuvre les alimentait de ciment. En outre, ce
qui leur a certainement donné une confiance
téméraire, c’est que cet égout était momenta
nément condamné à cause des travaux, mais la
violence de l’eau descendant de la rue de
France, brisant l’endiguement, a pénétré quand
même.
Une heure après l’orage, l’eau séjournait en
core dans certains endroits à plus de dix centi
mètres au-dessus du sol; elle a raviné et abîmé
nombre de routes et de chemins.
Dans le parc où arrive, on le sait, l’eau de
tous les égouts de la ville qui alimentent le rù
de Changis avant de se jeter dans la Seine, la
prairie était inondée sur une grande étendue.
Pour cette raison, on n’a pas trouvé de suite à
cet endroit le corps de Chabredier que l’on y
avait été chercher aussitôt, quand ses camarades
eurent acquis la certitude qu'il n’était pas resté
dans les égouts.
Pour donner une idée de la violence du cou
rant, il nous suffira de dire que l’eau sortait de
l’ouverture de certains regards comme un jet
d’eau s’élevant à 50 centimètres du sol.
♦
Alexandre Corréard,
I
En donnant il y a quelque temps une notice
sur le prieuré des Basses-Loges, appartenant
aujourd’hui à M. le comte d’Haussonville, nous
avons mentionné le nom d’un des précédents
propriétaires, Alexandre Corréard, un des nau
fragés de la Méduse.
Corréard, absolument inconnu de la génération
actuelle, vraisemblablement oublié des rares
survivants parmi ses contemporains, a mené une
existence très tourmentée.
Né en 1788 à Serres (Hautes-Alpes), il s’em
barqua en 1816, comme ingénieur-hydrographe,
à bord de la Méduse, frégate qui faisait partie
d’une expédition au Sénégal et dont l’histoire et
l’admirable peinture de Géricault ont popularisé
le désastre. Un des naufragés du célèbre radeau
doüt les passagers se nourrirent de chair hu
maine, il fut au nombre des quinze sauvés sur
cent cinquante-trois embarqués et dut séjourner
longtemps à l’hôpital de Saint-Louis, avant de
recouvrer la santé. Il revint à Paris après avoir
traversé une partie du désert du Sahara et pu
blia, en 1817, avec le chirurgien Savigny, son
compagnon de détresse, une relation émouvante
de cette catastrophe.
En 1818, il fonda au Palais-Royal une lib airie
qui devint chaque soir le rendez-vous de tous
les hommes politiques et littéraires hostiles au
pouvoir, et dans laquelle il publia journellement
tous les pamphlets qu’ils écrivaient contre ia
Restauration. Aussi, après une longue suite de
condamnations, son établissement fut-il fermé en
1822. Depuis lors il se consacra aux sciences, aux
arts, à l’industrie, et publia des brochures sur les
chemins de fer, les ponts, les canaux.
Jusqu’à sa mort, arrivée en février 1857 aux
Basses-Loges, il vécut très retiré. Il lui était
resté, des épouvantables épreuves par lesquelles
il avait passé, un grand fonds de tristesse sombre
et chagrine.
Les ateliers électriques modèles du Nord.
Le temps est proche où l’on De verra plus nos
ateliers et nos usines encombrés d’arbres qui
tournent, de courroies qui s’entrecroisent, d’en
grenages qui se mordent, de tuyaux de vapeur
qui chauffent l’atmosphère, sifflent et crépitent.
L’électricité est venue simplifier tout cela, en
transportant ia force motrice par d’invisibles fils
courant le long des murs, accrochés au plafond
ou cachés sous les planchers. Ceux qui veulént
avoir une idée de ce grand progrès de demain
n’ont qu’à aller visiter, à Saint-Ouen, l’atelier mo
dèle de la compagnie du Nord, installé par
M. Sartiaux : il concentre d’une façon féerique
tous les services électriques de la Compagnie et
l’exemple est bon à suivre.
Chaque machine, idéal mécanique, y possède,
en quelque sorte, son individualité; elle a son
autonomie, elle est maîtresse d’elle-même, grâce
à la machine électrique dissimulée à son inté
rieur. Vous pressez un bouton et voilà la machine
qui taille, qui coupe artistement, qui scie, qui
rabote ou qui tourne : un nouveau coup de pouce
et la voici qui s’arrête, docile, sans bruit, sans
que ses voisines, indifférentes, aient interrompu
ou diminué leur besogne. Un accident se pro
duit-il? il est localisé d’avance, c’est-à-dire à
moitié conjuré.
On ne verra plus, dans nos ateliers électriques
de l’avenir, un malheureux saisi par ses vête
ments, tourner vingt fois autour d’un arbre de
couche et tomber broyé avant que le mécanicien
cien ait pu arrêter sa machine. — Mais on sera,
par contre, foudroyé? diront les partisans des
anciens systèmes. — Nullement. Le courant
électrique divisé, réparti, rationné entre les ma
chines, s’il est scientifiquement proportionné à la
besogne qui leur incombe, est, d’ailleurs, inca
pable, non seulement de tuer, mais même de
blesser.
Nous aurons tout dit en ajoutant que les ate
liers électriques de ce genre sont plus économi
ques dans leur fonctionnement que les autres : et
cela se comprend, puisque l’on n’utilise la force
motrice que pendant le temps où elie est néces
saire, sans gaspillage de gaz, de vapeur.de répa
rations, de ce que l’on appelle industriellement
les petits « coulages » de toutes sortes.
On ne saurait conseiller aux industriels qui
possèdent des ateliers encombrés de tout l’ancien
et encombrant outillage de faire brusquement
peau neuve et de passer avec armes et bagages
dans le camp des électriciens. Mais il se dégage
cette conclusion d’une visite à l’atelier modèle de
Saint-Ouen qu’il ne faut plus retomber pour les
installations nouvelles et futures, dans ies erre
ments anciens.
La machine, débarrassée de son équipement
mécanique, lourd et dangereux, se fait, grâce à
l’électricité, de moins en moins brutale; l’ouvrier
n’aura plus, dans faveDir, qu’à régler l’effort dans
le sens le plus favorable, au lieu de se ruer à des
efforts musculaires incessants, et c’est au plus
intelligent, au plus soigneux, qu’appartiendra
dans nos usines rénovées, le meilleur résultat
final.
{Figaro). Max de Nansouty.
FAITS DIVERS.
Pourquoi... Pourquoi... — Pourquoi
tuer les araignées ailleurs que dans les ap
partements, puisqu’elles détruisent les mou
ches qui nous importunent?
Pourquoi mettre le pied sur ce joli grillon
ou scarabè doré qui, dans nos jardins, fait
la guerre aux chenilles, aux limaçons, aux
hannetons, qu'il mange?
Pourquoi tuer la couleuvre non veni
meuse, qui vit de mulots et de souris? Elle
n’a jamais mordu personne?
Pourquoi tuer le petit orvet inoffensif, qui
croque les sauterelles?
Pourquoi détruire le coucou dont la nour
riture favorite est la chenille à laquelle
nous ne pouvons toucher sans inconvé
nients?
Pourquoi tuer le grimpereau et dénicher
la fauvette, ennemis du cloporte et des
guêpes?
Pourquoi brûler de la poudre contre les
étourneaux, qui passent leur vie à manger
des larves et à épucer jusqu’à nos bestiaux
dans les prés?
Pourquoi prendre au piège les mésanges
dont chaque couple détruit 120,000 vers et
insectes en moyenne pour élever ses petits?
Pourquoi tuer le crapaud, qui mange des
limaces, des fourmis?
Pourquoi tuer la chauve-souris, qui fait
aux papillons de nuit et aux hannetons la
guerre des hirondelles aux moucherons?
Pourquoi tuer la musaraigne, qui vit de
terre comme la souris vit du blé?
Pourquoi dire que la chouette mange les
pigeons et les jeunes poulets, puisque cela
n’est pas? Pourquoi la détruire, puisqu’elle
fait à elle seule la besogne de six à huit
chats, en mangeant au moins 6,000 souris
par an?
Pourquoi... pourquoi... pourquoi...
Mais le journal en serait plein de ces pour
quoi sans réponses, si on relevait ici toutes
les dangereuses stupidités qu’une longue
accoutumance et le culte établi des préjugés
indestructibles, sanctionnent et absolvent.
Chemina de fer Paris-Cyon-Héditerraiiée.
EXCURSIONS EN SUISSE
Billets d’aller et retour
de PARIS à BERNE et à INTERLAKEN
(viâ Dijon, Pontarlier, Les Verrières, Neufcbâtol)
ou réciproquement
rie PARIS à ZERMATT
(viâ Dijon, Pontarlier, Lausanne)
sans réciprocité
Prix des billets, de Paris à Berne : î re classe
101 fr.; 2° cl., 75 fr.; 3° cl., 50 fr.; Interlaken :
l re cl., 113 fr.; 2® cl., 84 fr.; 3“ cl., 56 fr.; Zer-
matt (M 1 Rose) : l re cl., 140 fr.; 2 e cl., 108 fr.:
3 e cl,, 71 lr.
Valables 60 jours, avec arrêts facultatifs sur
tout le parcours. Franchise de 30 kil. de bagages
sur le parcours P.-L.-M.
Trajet rapide de Paris à Berne en 12 heures,
sans changement de voiture en Re et 2 e classe.
Les billets d’aller et retour de Paris à Berne et
à Interlaken sont délivrés du 15 avril au 15 oc
tobre; ceux de . Paris à Zermatt, du 15 mai au
30 septembre.
L’ABEILLE DE FONTAINEBLEAU.
Un incendie peu important en raison du
terrain peu planté en arbres, parsemé de
trous et de rochers, a éclaté, la semaine
dernière, dans un endroit pittoresque, près
de Belle-Croix, non loin des mares. Il s’é
tend depuis « le Clovis » (un vieil arbre his
torique qui du reste a été épargné) jusqu’au
chemin de gauche, conduisant à la mare à
Piat.
Procès-verbal a été dressé, samedi der
nier, contre le nommé Violet, demeurant à
Changis, surpris par le maréchal des logis
chef Burthé et le gendarme Fath, en train
de pêcher à Valvins, à minuit, à l’aide d’en
gins prohibés.
Nous croyons devoir rappeler que les
constructions nouvelles, les reconstructions
et les additions de construction, seront im
posées par comparaison avec les autres pro
priétés bâties de la commune où elles seront
situées. Elles ne seront soumises à la con
tribution foncière que la troisième année
après leur achèvement.
Pour jouir de l’exemption temporaire ci-
dessus, le propriétaire devra faire à,la mairie
de la commune où sera élevé le bâtiment
passible de la contribution, et dans les
quatre mois à partir de l’ouverture des tra
vaux, une déclaration indiquant la nature
du bâtiment, sa destination, et la désigna
tion du terrain sur lequel il doit être
construit.
A propos des désastres de la grêle, des
secours sont demandés au gouvernement
par l’administration préfectorale.
D’un autre côté, voici la marche à suivre
pour obtenir une réduction d’impôts :
Les maires sont autorisés par la loi à ré
clamer au nom de leurs administrés, par
une lettre adressée à la préfecture, une re
mise d’impôts pour tous les perdants, sans
les dénommer, et des secours pour les mal
heureux, sans les dénommer. Ils indiquent
les noms de deux experts qui consentent à
faire leur mission sans frais.
D'après des instructions ministérielles,
les opérations du renvoi de la classe 1889
s’échelonneront du 24 au 30 septembre pro
chain.
Les nouvelles dispositions réglant les ap
pels d’automne des réservistes viennent
d’être fixées comme suit :
Sont convoqués du 5 septembre au 2 oc
tobre inclus, les réservistes d’infanterie des
classes 1883 et 1887, de l’artillerie de forte
resse des mêmes classes, les sapeurs-mi
neurs du génie et les sapeurs du régiment
des chemins de fer, les sous-officiers de
cavalerie estafettes d’étal-major, les réser
vistes de l’infanterie et de l’artillerie de ma
rine.
Sont convoqués du 9 octobre au 5 no
vembre, les réservistes de l’artillerie de
corps et des pontonniers, les sapeurs-conduc
teurs du génie et du régiment des chemins
de fer, les réservistes de la cavalerie de
corps et des régiments de réserve.
Du 11 septembre au 8 octobre, les réser
vistes des classes 1883, 1887 affectés aux
o° et 8° bataillons d’artillerie de forteresse.
Des crédits spéciaux seront demandés,
l’an prochain, pour que la plus grande par
tie de nos régiments de cavalerie puissent
s’exercer au passage rapide des rivières.
Cette expérience devra être encore limi
tée cette année, faute de matériel, aux régi
ments appelés à participer aux grandes ma
nœuvres.
Le comité technique de cavalerie a déjà
arrêté ses propositions pour les opérations
qu’il conviendrait d’effectuer en 1894.
Il préconise la passerelle flottante d’un
bout à l’autre d’une rivière, le pont de che
valets, le radeau actionné au moyen de
cordes.
Il y a quelque temps, on annonçait que
la Compagnie P.- L.-M. faisait construire un
nouveau modèle de voitures de 3° classe.
Ces voitures vont être livrées à la circula
tion sur les grandes lignes d’ici quelques
jours.
Ce nouveau modèle de voiture, malgré sa
longueur, est élégant, des mieux condition
nés et très confortable. La longueur entre
tampons est de 12 m 590; hauteur intérieure,
2 m 135. Les banquettes sont inclinées et pos
sèdent des coussins.
Elles ont sept compartiments, dont un
compartiment fermé pour dames et un pour
fumeurs. Elles sont pourvues de freins à
air comprimé et de trois cylindres à gaz
pour l’éclairage; elles sont montées sur
trois essieux.
Distributions de prix. — Aujourd’hui a
eu lieu celle du couvent de Saint-Joseph.
Aujourd'hui 27 juillet dans la salle du jeu
de Paume, au Palais, à 2 heures, sous la
présidence de M. Bodin, conseiller d’arron
dissement, aux élèves de l'école de filles de
la rue Royale, et de l’école des garçons de
la rue de l’Arbre-sec.
Samedi 29 juillet, dans la salle du jeu de
Paume, à 2 heures, sous la présidence de
M. Weber, premier adjoint, aux élèves des
écoles de filles et de garçons de la rue
Grande.
Mardi 1 er août, à deux heures, dans la
salle du Jeu-de-Paume, au Château, sous la
présidence de M. Péclet, maire de la ville,
aux élèves de notre collège. Le discours
d’usage sera prononcé par M. Bonnefon,
professeur de sixième.
Mardi l or août, à 2 heures, aux élèves de
l’école libre Sainte-Marie, rue Saint-Honoré,
dirigée par les sœurs de Saint-Vincent-de-
Paul.
Mardi 8 août, à 2 heures aux élèves de la
maîtrise et de l’école libre, dirigée par les
Frères des Écoles chrétiennes.
Logements militaires. — Le dimanche
13 août prochain, venant du camp de Ghâ-
lons et rentrant à Orléans, passera à Fon
tainebleau, pour y séjourner une nuit, la
l ro colonne (état-major, l ro , 2° et 3 e batte
ries du 30 e régiment d’artillerie), compre-
nan 122 officiers, 428 hommes, dont 39 sous-
officiers, 378 chevaux et 48 voitures.
On fera connaître ultérieurement les rues
appelées à fournir le logement.
Mérite agricole. — Un décret du 19 juil-
I let 1893 confère la décoration du Mérite
agricole aux personnes ci-après :
MM.
Camus, cultivateur, adjoint au maire de
Chevry-Cossigny ;
Chêneau, régisseur, maire de Brou ; .
Couesnon, agriculteur, à Coulommiers;
Crécy, directeur de culture, à Forges;
Duclos, chef du laboratoire agronomique,
à Meaux ;
Massé, propriétaire, à Lagny;
Mégret, agriculteur, à Beton-Bazoches ;
Michel, conseiller général, maire de Beau-
chery;
Monshiers, ingénieur, à la Croix-en-Brie.
Bois-le-Roi. — La fête de la Gare, ha
meau de Bois-le-Roi, est fixée au dimanche
30 juillet 1898 : chevaux de bois, tirs, fête
foraine, bal à grand orchestre, illumina
tions.
Larchant. — Un décret du 17 juillet 1893
autorise la création d’un bureau télégra
phique dans la commune de Larchant.
Meaux. — Les journalistes de Meaux sem
blent cruellement atteints en ce moment.
Après la mort prématurée de M. Bachy, de
puis peu directeur du « Publicateur » ; après
le départ récent de M. Destouches, directeur
du « Journal de Seine-et-Marne », nous
avons à enregistrer aujourd’hui la mort de
M. Marguerith-Dupré, directeur de P « In
dépendant », décédé le 20 juillet, âgé de
45 ans seulement.
Nous offrons à sa famille nos confrater
nelles condoléances et souhaitons de voir
maintenant, épuisée pour Meaux, cette série
noire.
Nemours. — Le Club vélo'cipédique de
Nemours nous prie d’annoncer de grandes
courses de vélocipèdes qui auront lieu le
dimanche 13 août prochain, à 2 heures,
avec le gracieux concours de la fanfare de
Nemours.
Six courses auront lieu : deux locales,
deux régionales, une internationale et une
course d’honneur.
Après la troisième course, grand lâcher
de pigeons par la Société colombophile « le
Courrier de Nemours ».
Samois. — M. Alfred Dumont vient de
passer avec succès les épreuves du bacca
lauréat ès lettres (2 m< ' partie). M. Dumont
est l’élève de M. Dsstailleur, professeur libre
à Fontainebleau.
Tiioury-Ferrottes. — Vendredi dernier,
un incendie s’est déclaré à la ferme de la
Forteresse, appartenant à la comtesse d’Ar-
gouges, et exploitée par M me veuve Gois. —
Les pertes s’élèvent à 58,500 francs. — La
ferme était assurée pour la somme de
156,850 francs. Cet incendie a été causé par
la foudre.
♦
Meaux. — École Saint-Élieniie.
La distribution des prix aux élèves de l’école
Saint-Etienne aura lieu samedi prochain ,
29 juillet, sous la présidence de Mgr l’évêque.
M. Alix, professeur de droit à l’Institut catho
lique de Paris, prononcera le discours d’usage.
Voici les premiers résultats des divers exa
mens subis à la session de juillet, devant les
facultés des lettres et des sciences de Paris :
MM. Albert Bros et Joseph Cas, baccalauréat
ès lettres (2 e partie, philosophie).
MM. Pierre d’Albiat et Paul Binet, baccalau
réat ès lettres (2 e partie, mathématiques).
MM. Léon Landart, Charles Hécobert et Jean
Lhermitte. baccalauréat ès lettres (l re partie,
rhétorique). M. Jean Lhermitte est le fils du
peintre si connu.
♦
lies rallies île Fontainebleau.
Nous avons laissé Je dernier rallye de jeudi
dernier, tracé par les capitaines Caron et Meyer,
au moment où il débûchait dans la plaine de
Sorques.
Il s’est terminé près du moulin de Monligny
où l’arrivée a eu eu lieu après la traversée du
Loing, à gué. Aucun accident, les chevaux ont
passé sans encombre, ayant de l’eau jusqu’au
poitrail.
Les deux premiers arrivants ont été les lieu
tenant d’artillerie Maucorps et Barbière à qui
les fiots de rubans ont été remis par M m0 de La-
maze et M me Maucorps, mère du vainqueur.
Aujourd’hui rallye tracé par les lieutenants
d’artillerie Magnus et de Viry. Rendez-vous au
polygone, route de Nemours.
La chasse passe au petit champ de manœu
vres, saute la route d’Orléans dans la montée,
s’engage dans le rocher de la Combe, biaise
près de la mare aux Corneilles, saute la route
ronde, brode dans les grands Feuillards, les
Éguisoirs, pour se terminer dans les décou
verts de Trappe Charrette, près de la route de
la Princesse Marie.
+
Le Congrès des consommateurs de gaz.
Le Congrès de l’Union des consommateurs
de gaz s’est réuni dimanche, à Nancy, salle
Poirel-Démence. M. Crémel, président du Co
mité d’organisation, a souhaité la bienvenue
aux délégués et exposé le programme général du
Congrès, qui est d’ameDer à faire capituler les
grandes Compagnies gazières et obtenir ainsi
du gaz à bon marché et de meilleure qualité.
Les résolutions suivantes ont été adoptées :
1° Les députés seront interpellés sur la ques
tion de savoir s’ils veulent défendre les droits
des consommateurs de gaz et s’intéresser à une
demande d’interpellation destinée à obtenir du
ministre le retrait des dispositions actuelles sur
le régime de la grande voirie;
2° Les municipalités sont invitées à créer un
laboratoire ou service de contrôle municipal,
qui sera chargé de surveiller à toute heure de
jour et de nuit l’épuration du gaz, sa pression,
le pouvoir éclairant, le pouvoir calorique et la
dimension des flammes, la vérification fré
quente des compteurs, de façon à assurer dans
des conditions pratiques l’amélioration de
l’éclairage pour la ville et les particuliers et à
constater les contraventions à la charge des
Compagnies;
3° La création d’un marché qui favoriserait
l’introduction des pétroles raffinés de toute
provenance pour contribuer à la diminution
des prix.
4° Suppression totale par les municipalités,
à l’exemple de la ville de Nancy, des droits sur
les pétroles, cette taxe atteignant surtout la
classe laborieuse qui emploie exclusivement ce
mode d’éclairage.
Le Conseil municipal de Fontainebleau qui,
l’an dernier, ne s’était pas ému du premier con
grès des consommateurs de gaz, tenu à Lyon,
s’est fait représenter au congrès de Nancy, par
trois de ses membres : MM. Weber, adjoint,
Chambeau et Dallée.
Il est donc permis d’espérer qu’après avoir
voté le second vœu cité plus haut, il voudra
bien le mettre en pratique. Les consommateurs
de gaz, qui ont tout à y gagner, se plaignent
depuis fort longtemps que la municipalité de
notre ville ne contrôle pas le pouvoir éclairant
du gaz, ou tout au moins ne le contrôle que de
laçon tout à fait insuffisante.
Ne pas oublier, qu’ici, la situation est excep
tionnelle; la ville — c’est-à-dire la commu
nauté des habitants — est propriétaire de
l’usine à gaz. D’autre part, ne jamais prendre
pour base des revendications les tolérances ac
cordées à la Compagnie du gaz, par la ville de
Paris, qui perçoit, annuellement, une vingtaine
de millions, au détriment des consommateurs.
— <+
Sojc G ans un égout.
Vendredi, vers trois heures, pendant l’orage,
l’eau est tombée sur noire ville avec une telle
abondance qu’elle a obstrué subitement les
égouts. Deux ouvriers maçons occupés, rue de
la Chancellerie près de la place d’Armes, à
une réparation, ont été surpris par le courant.
L’un d’eux, Gaillard, âgé de quarante et
un ans, a pu se cramponner à l’intérieur d’une
bouche d’égout et être délivré après l’orage (au
bout d’une longue demi-heure d’angoisses) par
des ouvriers accourus à ses ;ris.
Le second ouvrier,. Chabredier, âgé de cin
quante-trois ans, originaire de Saint-Priest
(Creuse), emporté par l’eau, avait disparu.
Ses camarades se sont mis aussitôt à sa re
cherche dans les égouts, sans retrouver de suite
le malheureux ouvrier. A huit heures du soir
seulement, parmi les détritus de toute sorte
charriés par le courant, dans la partie couverte
de l’égout près de la grille qui se trouve sur le
territoire d’Avon, à l’entrée du rû de Changis,
à un kilomètre et demi de l’endroit où il tra
vaillait, le cadavre a été aperçu et retiré par un
habitant d’Avon.
Le corps de Chabredier a été ramené à son
domicile rue de la Chancellerie, car son logeur,
M. Verniol, n’a pas voulu laisser transporter
son pensionnaire à la morgue. Il a été enseveli
par les soins d’une sœur de Bon-Secours au
dévouement desquels on sait toujours avoir
recours dans ces tristes circonstances.
Chabredier était veuf; il laisse deux enfants,
deux orphelins : un garçon en ce moment sol
dat au 34 e d’artillerie à Angoulême, et une fille
de 16 ans, restée au pays pour cultiver leur pe
tit bien.
Une collecte faite dans le quartier par les
ouvriers employés aux travaux des égouts, a
produit 160 francs qui ont servi à acheter une
couronne et à élever sur la tombe un petit mo
nument.
*
* *
Ses obsèques, faites aux frais de M. Daguet,
entrepreneur, ont eu lieu dimanche à cinq
heures. Le deuil était conduit par le fils du
défunt arrivé de sa garnison sur une dépêche.
Assistaient à cette triste cérémonie : M. Pé
clet, maire, que plusieurs personnes ont cru
absent parce qu’il avait été directement à
1 église, MM. Cunisset, directeur des travaux
de la ville, Guémard, conducteur, Vanackère,
commissaire de police, Daguet, entrepreneur et
son frère, chef de chantier; des agents de po
lice, des gendarmes, les camarades du défunt
et plusieurs autres personnes. Comme on le
voit, sauf le maire, il n’y avait aucun conseil
ler municipal; non sans raison, on a com
menté cette absence ainsi que celle du sous-
préfet.
Au cimetière, M. Cunisset, directeur des tra
vaux, a pris la parole pour déplorer ce fatal
accident dont personne ne peut être rendu res
ponsable. Il a rappelé la vie toute de labeur
rude et opiniâtre de ce brave Limousin, se li
vrant durant la belle saison au travail le plus
pénible pour rentrer l’hiver au pays auprès des
siens, rapporter un modeste pécule légitime
ment et péniblement acquis. Il a terminé en
citant comme exemple à son fils la vie entière
de Chabredier, ouvrier méritant, apprécié de
ses patrons, estimé de ses camarades.
M. Cunisset a bien fait de rendre hommage
à cette victime du travail ; nous ajouterons que
la ville ferait œuvre méritoire en accordant un
Secours aux deux orphelins. Il ne s’agit pas
d’indemnité puisque personne ne peut être
rendu responsable de cet accident fatal, mais
Chabredier étant mort en travaillant pour la
ville, ses enfants, cruellement éprouvés, ont le
droit d’être un peu soutenus au moment où ils
sont obligés de pourvoir à leur existence. Le
fils, devenu aîné d’orphelin, sera libéré du ser
vice militaire, mais d’ici à ce qu’il ait trouvé à
gagner sa vie, lui et sa sœur peuvent avoir de
dures journées à subir.
Rarement, aussi grande quantilé d’eau est
tombée avec autant de violence que vendredi
dernier.
Le manœuvre servant Gaillard et Chabredier
déclare les avoir prévenus de la pluie mena
çante et Gaillard, le compagnon survivant, con
firme cette assertion; mais personne ne pou
vait croire à une telle trombe, eux moins que
personne, puisqu’ils travaillaient sous terre avec
une lanterne.
Avec une rapidité soudaine et vertigineuse,
l’eau a envahi l’égout sans aucun signe précur
seur et les malheureux ouvriers n’ont pas eu
le temps de se reconnaître; sans quoi il leur
était facile de sortir par le regard, distant de
quelques mètres seulement, par lequel le ma
nœuvre les alimentait de ciment. En outre, ce
qui leur a certainement donné une confiance
téméraire, c’est que cet égout était momenta
nément condamné à cause des travaux, mais la
violence de l’eau descendant de la rue de
France, brisant l’endiguement, a pénétré quand
même.
Une heure après l’orage, l’eau séjournait en
core dans certains endroits à plus de dix centi
mètres au-dessus du sol; elle a raviné et abîmé
nombre de routes et de chemins.
Dans le parc où arrive, on le sait, l’eau de
tous les égouts de la ville qui alimentent le rù
de Changis avant de se jeter dans la Seine, la
prairie était inondée sur une grande étendue.
Pour cette raison, on n’a pas trouvé de suite à
cet endroit le corps de Chabredier que l’on y
avait été chercher aussitôt, quand ses camarades
eurent acquis la certitude qu'il n’était pas resté
dans les égouts.
Pour donner une idée de la violence du cou
rant, il nous suffira de dire que l’eau sortait de
l’ouverture de certains regards comme un jet
d’eau s’élevant à 50 centimètres du sol.
♦
Alexandre Corréard,
I
En donnant il y a quelque temps une notice
sur le prieuré des Basses-Loges, appartenant
aujourd’hui à M. le comte d’Haussonville, nous
avons mentionné le nom d’un des précédents
propriétaires, Alexandre Corréard, un des nau
fragés de la Méduse.
Corréard, absolument inconnu de la génération
actuelle, vraisemblablement oublié des rares
survivants parmi ses contemporains, a mené une
existence très tourmentée.
Né en 1788 à Serres (Hautes-Alpes), il s’em
barqua en 1816, comme ingénieur-hydrographe,
à bord de la Méduse, frégate qui faisait partie
d’une expédition au Sénégal et dont l’histoire et
l’admirable peinture de Géricault ont popularisé
le désastre. Un des naufragés du célèbre radeau
doüt les passagers se nourrirent de chair hu
maine, il fut au nombre des quinze sauvés sur
cent cinquante-trois embarqués et dut séjourner
longtemps à l’hôpital de Saint-Louis, avant de
recouvrer la santé. Il revint à Paris après avoir
traversé une partie du désert du Sahara et pu
blia, en 1817, avec le chirurgien Savigny, son
compagnon de détresse, une relation émouvante
de cette catastrophe.
En 1818, il fonda au Palais-Royal une lib airie
qui devint chaque soir le rendez-vous de tous
les hommes politiques et littéraires hostiles au
pouvoir, et dans laquelle il publia journellement
tous les pamphlets qu’ils écrivaient contre ia
Restauration. Aussi, après une longue suite de
condamnations, son établissement fut-il fermé en
1822. Depuis lors il se consacra aux sciences, aux
arts, à l’industrie, et publia des brochures sur les
chemins de fer, les ponts, les canaux.
Jusqu’à sa mort, arrivée en février 1857 aux
Basses-Loges, il vécut très retiré. Il lui était
resté, des épouvantables épreuves par lesquelles
il avait passé, un grand fonds de tristesse sombre
et chagrine.
Les ateliers électriques modèles du Nord.
Le temps est proche où l’on De verra plus nos
ateliers et nos usines encombrés d’arbres qui
tournent, de courroies qui s’entrecroisent, d’en
grenages qui se mordent, de tuyaux de vapeur
qui chauffent l’atmosphère, sifflent et crépitent.
L’électricité est venue simplifier tout cela, en
transportant ia force motrice par d’invisibles fils
courant le long des murs, accrochés au plafond
ou cachés sous les planchers. Ceux qui veulént
avoir une idée de ce grand progrès de demain
n’ont qu’à aller visiter, à Saint-Ouen, l’atelier mo
dèle de la compagnie du Nord, installé par
M. Sartiaux : il concentre d’une façon féerique
tous les services électriques de la Compagnie et
l’exemple est bon à suivre.
Chaque machine, idéal mécanique, y possède,
en quelque sorte, son individualité; elle a son
autonomie, elle est maîtresse d’elle-même, grâce
à la machine électrique dissimulée à son inté
rieur. Vous pressez un bouton et voilà la machine
qui taille, qui coupe artistement, qui scie, qui
rabote ou qui tourne : un nouveau coup de pouce
et la voici qui s’arrête, docile, sans bruit, sans
que ses voisines, indifférentes, aient interrompu
ou diminué leur besogne. Un accident se pro
duit-il? il est localisé d’avance, c’est-à-dire à
moitié conjuré.
On ne verra plus, dans nos ateliers électriques
de l’avenir, un malheureux saisi par ses vête
ments, tourner vingt fois autour d’un arbre de
couche et tomber broyé avant que le mécanicien
cien ait pu arrêter sa machine. — Mais on sera,
par contre, foudroyé? diront les partisans des
anciens systèmes. — Nullement. Le courant
électrique divisé, réparti, rationné entre les ma
chines, s’il est scientifiquement proportionné à la
besogne qui leur incombe, est, d’ailleurs, inca
pable, non seulement de tuer, mais même de
blesser.
Nous aurons tout dit en ajoutant que les ate
liers électriques de ce genre sont plus économi
ques dans leur fonctionnement que les autres : et
cela se comprend, puisque l’on n’utilise la force
motrice que pendant le temps où elie est néces
saire, sans gaspillage de gaz, de vapeur.de répa
rations, de ce que l’on appelle industriellement
les petits « coulages » de toutes sortes.
On ne saurait conseiller aux industriels qui
possèdent des ateliers encombrés de tout l’ancien
et encombrant outillage de faire brusquement
peau neuve et de passer avec armes et bagages
dans le camp des électriciens. Mais il se dégage
cette conclusion d’une visite à l’atelier modèle de
Saint-Ouen qu’il ne faut plus retomber pour les
installations nouvelles et futures, dans ies erre
ments anciens.
La machine, débarrassée de son équipement
mécanique, lourd et dangereux, se fait, grâce à
l’électricité, de moins en moins brutale; l’ouvrier
n’aura plus, dans faveDir, qu’à régler l’effort dans
le sens le plus favorable, au lieu de se ruer à des
efforts musculaires incessants, et c’est au plus
intelligent, au plus soigneux, qu’appartiendra
dans nos usines rénovées, le meilleur résultat
final.
{Figaro). Max de Nansouty.
FAITS DIVERS.
Pourquoi... Pourquoi... — Pourquoi
tuer les araignées ailleurs que dans les ap
partements, puisqu’elles détruisent les mou
ches qui nous importunent?
Pourquoi mettre le pied sur ce joli grillon
ou scarabè doré qui, dans nos jardins, fait
la guerre aux chenilles, aux limaçons, aux
hannetons, qu'il mange?
Pourquoi tuer la couleuvre non veni
meuse, qui vit de mulots et de souris? Elle
n’a jamais mordu personne?
Pourquoi tuer le petit orvet inoffensif, qui
croque les sauterelles?
Pourquoi détruire le coucou dont la nour
riture favorite est la chenille à laquelle
nous ne pouvons toucher sans inconvé
nients?
Pourquoi tuer le grimpereau et dénicher
la fauvette, ennemis du cloporte et des
guêpes?
Pourquoi brûler de la poudre contre les
étourneaux, qui passent leur vie à manger
des larves et à épucer jusqu’à nos bestiaux
dans les prés?
Pourquoi prendre au piège les mésanges
dont chaque couple détruit 120,000 vers et
insectes en moyenne pour élever ses petits?
Pourquoi tuer le crapaud, qui mange des
limaces, des fourmis?
Pourquoi tuer la chauve-souris, qui fait
aux papillons de nuit et aux hannetons la
guerre des hirondelles aux moucherons?
Pourquoi tuer la musaraigne, qui vit de
terre comme la souris vit du blé?
Pourquoi dire que la chouette mange les
pigeons et les jeunes poulets, puisque cela
n’est pas? Pourquoi la détruire, puisqu’elle
fait à elle seule la besogne de six à huit
chats, en mangeant au moins 6,000 souris
par an?
Pourquoi... pourquoi... pourquoi...
Mais le journal en serait plein de ces pour
quoi sans réponses, si on relevait ici toutes
les dangereuses stupidités qu’une longue
accoutumance et le culte établi des préjugés
indestructibles, sanctionnent et absolvent.
Chemina de fer Paris-Cyon-Héditerraiiée.
EXCURSIONS EN SUISSE
Billets d’aller et retour
de PARIS à BERNE et à INTERLAKEN
(viâ Dijon, Pontarlier, Les Verrières, Neufcbâtol)
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(viâ Dijon, Pontarlier, Lausanne)
sans réciprocité
Prix des billets, de Paris à Berne : î re classe
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à Interlaken sont délivrés du 15 avril au 15 oc
tobre; ceux de . Paris à Zermatt, du 15 mai au
30 septembre.
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