Titre : Gazette nationale ou le Moniteur universel
Auteur : France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1867-06-12
Contributeur : Panckoucke, Charles-Joseph (1736-1798). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452336z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 juin 1867 12 juin 1867
Description : 1867/06/12 (N163). 1867/06/12 (N163).
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4440485b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-113
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/07/2018
NUMERO 163
BUREAUX D'ABONNEMENT:
Quai V T o!taire, n* 15,
Ü» tous let bureaux de Peste des départ ente ut-
u re at Britalo. — Spécial Office for subbc options anu advertiseraenu-,
391, Strand, London.
MONITEUR UNIVERSEL
12 4L1N lft«7
/S
Journal ojjiciel de l'Empire Français.
BUREAUX DE RÉDACTION:
Quai Voltaire, 11 e 15.
!.e> mttmi
Allemagne. — Ayants: Haasenstein et Vogler; mémt muuon à Har.ibourg,
Krancfort-sur-le Mein, Vienne, Berlin, Leipsick et Bâle.
Un an, 40 fr. — Six mois, 20 fr. —Trois moi», 10 fr.
Pour Paris rt les départements, — Envoyer un mandat sur la poste.
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Mercredi 12 Juin IB07
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SOMMAIRE.
PARTIE OLFICiFLUù. — Décret déclarant d’ntilité
publique rétablisavmsnt do la ligne d’Alals au
Poi lia, avec ein.uanvbeaieût sur Aubenas.
PARTIE NON OFFICIELLE. — Bulletin.
Cm 'espondarae de Saint Domingne.
Exposit on uni vers i*Ue de 1867 à Parle.
Nouvelles él augère?.
Corps lég-si Hf.
Faits divers. — Bours-g et m*rchei.
i EUlî.LETON.— OlUX CZASS A PARIS, par m. u. de
L fc.SC V KE.
l'exêcvtlon du prosent décret,lequel sera Inséré
au bulletin des lés.
Fa t au palais des Tuileries, le 29 mai
1867. .
NAPOLÉON.
Par l’Empereur :
Le ministre de l’aoncnl-
ture, d commerce et des
trneaux pn/>Ac«,
De Força dr.
PARTIE NON
Un Te IJcttm solennel a été eé'ebvé, le
8. à bord du vaisteau amiral le Solferino,
au mouii âge du golfe Juan. Les ofti« i rs
et des détachements ces équipages des
bâtiments de iY«eade d’évolutt -ns a»sis-
taient à c tte cérémonie, a îu *uite de la-
qu il*: des s lves d artiilerie < ut été tirées.
Les bâtiments étaient p?(\(ti»és, et le pa
villon fu-se flott .it im grand nr.ftt è coté
- I do pavillon n
OFFICIELLE. ! . Lc “«•»« i" ur - sur H raj.s de (1er-
... bourg, de Brest, d*- lo îent, de Ructœiort
el -ie T'J.il. t), les bdlim -i.ts m m-mll.ge j hier dans la m liuée sur'k yacht M-i/illi
PARTIE OFFICIELLE.
Pari». le 1 i Juin.
NAPOLEON,
Par la grâc y d- 1 Dieu et la volonté na
tion a’e, Empereur des Français,
X tous présents et à venir, salut :
Sur la proposition de notre ministre de
l'agriculture, du commerce et des travaux
publics,
Vu 1rs loi et décret du H juin <863, aj-prou-
vaut la convention passée avec la Compagnie
deb eh* mins de fer d * Pans à Lyon et à la
Mediterranée, le \ tT mai de 1h même année ;
Vu ladite convention et notamment l’artt-
rl.e 3 de cette convention ainsi conçu :
Le ministre de l’agriculture, du commet ce
rt des travaux publics, -u nom de l Etat, s en-
•ag‘ à coin é 1er à la Compagnie des chemins
tie" tVr de Paris a Lyon et â la Méditerranée,
d i rs b» cas ou 1 utiiifé en serav. reconnue après
T'accompli-s rn- nt ors formalités prescrites par
!a loi nu 3 mai 1841, les chemins de fer ci-
après :
Paris, le H Juin.
Fn bal trés-briMant a été donné h er
eux Tu 1er»- s en 1 honneur des Souvera ns,
ci*"' P ince» et Princes es qui sont A Puiis
en ce moment.
A la iist de nos Augu tes Hôtes, si >nu-
vvi.t prérn’cc ici à t os lecteurs, nous -»e-
b irsi meuts de la marine ont été tliu-
mi‘ é*.
I,> « préfet^ maritimes et les directeurs
d s eieblissemcnts hors dis ports annon
c- nt que la marine tout entier. s’«»t es-
sociee ch I» ureust m» nt aux manifesta
tions auxq «elles a donn A lieu, par toute
la Franc , F- di*.ux aitcitat du C juin, et
des médailles commémoratives de la cam
pagne de 1866 a eu lieu â C -gliari. Après
un service divin caris une chapelle cou-
st r uite à cet eftet sur la place Saint—< hn p -
les, ie général Highiri, commandant la di
vision militaire, entoure des autorités ci
viles. a lu un ordre du jour qui a été
suivi d’un défilé et de la remise des ré-
c m penses.
Ainsi que nous avion* cm pouvoir 1 an
noncer, le vice-roi d’Egypte, se rendant
en France, s est embarqué h Alexandrie
sa.
vous ajouter le nom d--* S A. ft. le Pi in ce | que dus adresses à 1 Empereur vont et e
Humbert, lils de S. M. le lîoi d’Italie 1 transmises à l’amiral mmi.-tre de la ma-
La décoration des jardins, l’ouverture j rine.
de tous les salons et etc toutes les ga'eries |
du pr« mier étage et 1 îcgcni u*,e t- ai.sfor-
nntion de l’ancienne sal e d»* spectac e du •
château ont c< ntrihué à 1 éclat de retire |
fé;c, dont le souvenir restera longlemp* .
gravé dans la mémoire de ceux qui y ont
ît: si -té.
Un- charpente hardie, en forme d esca
lier à deux lau-ps. tou hait par ion su ru- i
m°t au balcon de a salle de- Maréchaux,
e ! par sa double base ux jardins, da ,» |
le-queis circulaient inc ssamment les in
vites.
RÜFJ ETÏN.
S. A. 1. le Prince Napoléon u qutité
Venise le 8 juin pour retourner à Tu
rin, où se Douve Madame la Princesse
Cloiilde, et In ramener en France. Pen
dant le court .réjour de Son APesse Im
périale a Ven se, la popu'ution et la mu-
ni<4p -lité ont organisé en son honneur
des fêtes de tentes sortes, et notamment
Des l“ur entrée, Leurs M-jestes et Leur
Al estes Impériales et Ko va les se tout reu- i unô sé énade qui a «té fuit brillante,
dé ii Vgnô de Nîmes à Âiâis, près d’Alais/à : dues sur la pltte forme de c .t- co stine- j L’adm nist-ati n po»!vgaise vient rlepu-
tion pour admirer lv féerique c il» t d. s je » blier de ux décrets royaux qui a
d’eau et. de* ma-sifs illuminés pir les j le pouvo r exé-util à raiiûtr la «o
flammes de Bengale, par des lanternes
celle de Privas h Livrrn, près du Puiizin, avec
. iniiranchement sur Auhenas.
« La Compagnie s'engage à exécuter ledit
chemin dau» un déliai ue huit années à dater
-«m décret do concession définitive à inter
venir. »
Vu Pavant-pro.it t relatif à l'établissement de
• .(le ligne ;
Vu les pièces dt 1 enquête ouverte sur cet
vaot-uroiet dans les départements du Ga^d et
de l’Ardèche, et not^niiueut les procès ver-
Ihux <:es commissions d’enquête, eu da.e des
l v et 20 avril 1*60 ;
Vu l’avis du conseil générai des ponts et
s, du 20 -'éceuiRre suivant :
Vu 1 avis du comité i ousultatii des chemins
de 1er, -lu 23 mars 1807;
V.. la Mi du 3 oai t*U sur l'expropriatiou
tour cau*c d’utilité publique;
Vu le eénditus-eonsuVe du 2f> décembre 1852,
art. 4 ;
Notre cop sel t d Etat entendu ,
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Art. t rr . Est déelaré d’u’ilité publique réta
blis**'meut de la Ihmod'AVits au Pouzin, avec
eupirinchement sur Auhenas,
En conséqu* nce, 1 concession dudit chemin
~ic< or e •. à mth év.*i tuv], à ia compagnie de
Pois •l.yoïi-Mélif'TranéH par la cijuventioo
eus uentionnée do 1 1 mai 1863 est déclarée
déflntth e.
Art. 2 La chemin d’Alals au Pouzin se dé-
‘achera, près de la station de Hvhiac, de la
ligue d’Alais à RességèS, *t aboutua au che
min do Privas à Livron, a ou piès de la sta
tion du Pouzin.
La dlrrc ion générale du tracé entre ces d u ux
points ex'rênies sera fixée uUérieur**meut par
un décri t rendu tn consdl d’Etat.
Art. 3. L'e'iihvanchement .1 Aubenas se dé
tachera de la litme principale pour abouti i à
ou pr-s de cette ville, en ues polms à déter-
mli er ui'érieumment par l’a ‘ministration
Art. i Le* terrains seront acquis our deux
oie? ; les Vmssemi nt- et le? ou’T ges d’art
pourront n'êtrc exécutés que pour uno seule
toie.
iiton.-ciit
eonventimi
traité l itéra ire conclu-
pouv
1 de commerce et 1
\eniti* n .' ? *-i pn d» r-ombreux ft de avec la F*ante et récemment approuvés i ‘ lus avec b s gouvernements européens,
lum’ere eleclr,que. 1 r r - - - -- 1
vu ua. . i ,, „ , ; par la chambre élective.
No* HAivs Ai gus es ont paru em^r- 1 1 A , , .. , .,
j veillés à l’aspect des pcioutes et des sen- ’ 11 maih e de Madnd par voie t légra-
tiers
i lante
gaz édifié au milieu d U g »nde ollee du j » étant démis de sea fonctions, a été rem
S Ex h ftaghah Pacha, le consul général ne
France et M. Ferdinand de Lcsscp* ac-
cumpagnentson Altéré, d nt la suite a pris
passage à bord d’un vapeur qui es orfe le
yacht royal. Le vice-roi e?t attendu ven-
diedi prochain à loulou.
M. le Comte de Lallemand, envoyé ox-
trnordi aire et ministre pléuipoten iair •
de l’Emper ur en Chine, accompagné du
personnel de. sa légation, est arrivé le 17
avril à Shang-hil, après un court séjour
à Hong-kong et h Canton, quM a cf-n.-a-
cré à l’étude des intéiêts il des question
qui s’agitent dai s les p iiicipales villes
maritimes du l.eteste Empire. M. de ?.al
lemand s’est embarqué de nouveau, à bord
du paquebot le f)tti>leij es. à destination
de Nankin.
A la date du 28 mars, notre agent et
con.-ml gênerai au Japon, M. Léon Ro
ches, était de retour à Yokohama d’un
• voyage dans 1 intérieur du pavs, à Osakka,
séjour du Taikonn. Le représentant du
gouve nemeut de 1 Emper ur a reçu de la
part de la population et du sou ver in un
accueil cou lois et sviiipa bique, et il a ’i? !oz^a ‘ L L i•_ c0n!i ® a 1» courtoisie et à
• * * ’ , , iA h')ante do m I rance. Ils s associer t a tous
trouve ce . crmer terme ueiit résolu a! les sentiments qui ont agité le cœur de S. M.
COUR IMPÉRIALE D AIX.
Sire,
L’attentat du rt juin u était pas dirigé contre
votre Auguste Personn e mais nous n en som
mes pas moins émus et contristés, puisqu’il a
mis eu péril les jours de Votre Majesté et
ceux d'un grand Emp reur marchant à vos
côté- turr la terre française.
Béni soit le ciel de ce qu’il a une fols de
plus prés- rvé vos jours, et de ce qu’il n’a pis
permis qu un grand malheur vint attrister la
joie publique et amoindrir les espérances qui
s’attachent è cette longue suite de rois venant
s’asseoir- à votre f >ver et s’inspirer d- s gran
deurs de norie patri. !
Que la Pologne rougisse de fants qui aura déshonoré sa cause. Pour nous,
nous le prmr-uivons de notre indign ition, et
nous sthlssons cette occasion pour protester
contre tout outra e qui s* rait adresse à un
souverain ét-anger pendant qu il est l’hôte de
la France.
Tels sont les sentiments, Sire, dont votre
«our impériale d’Aix est profon-iément péné
trée. Oq rient dire que, devint eux toutes les
nation tiiiée &T ü’acent; et puisque Votre Ma
jesté et le Gzar ont partagé i» s mêmes périls,
pui.-qne la iTovidenc-a les a couverts de la
même protection, qu’il nous soit permis de
les asso-.ii r dans nos félicitations et daus nos
hommages.
COUR IMPÉRIALE D’ANGERS.
Sire,
La France a appris avec, désolation l’odieux
att-ntat dirigé centre l’Hôte illustre convié
par vour aux srilendeurs de no LjCs honnêtes populations de 1 Ouest en sont
indignées. L > magistrature en gémit.
Tous ont tremblé du danger dont Votre
Majesté a été providentiellement sauvée. Tous
rendent grâces au ciel qui n’a pu* permis
qu une hospitalité offerte avec cordialité et
j aect ptée aoc confiance fût ensanirlnntée par
in: crime défe«fabte, et que des fêtes remplies
e promesses de conciliation et de paix fussent
trouh’ées par des m -Iheurs irr pai ahles.
Les magistrats de la cour impériale d’An
gers ofirent leurs respectueux itom(nages au
faire loyalement exccut*r les traités con- ' llnipératrice et celui des. A. le Prince Im
penal.
es à 1 aspect des pemines et des sen- . , ‘T ‘ U1 ' u . ’
i bordés d as t aga *-s fleuries et étince- phique privée que M. (.allonge, minisire
es, et à la vue d - gigantesque soleil de ( * Etat et de 5 affaires étrangères d Espagne,
pare et auquel on a ait donne la forme rie
a plaque de Saint-André, je pius ancien
e* le pl s élevé d s tu dr-s russes.
Après avoir qu lque temps as*i»té aux
danses e» après aunr fait 1* tour des sa
lons, L- «lis Majestés, les Pnnres et les
Princesses se sont diriges vers la nvuv l e
sale du souper où e • ouvert des Souve
rains avait été drefcsé *ur une estrad . lh-s
tables avaient été r» s* rvêt s dans le b us
pour V s nombreux invité*.
Ce te vas e pièce , magiquement éclai
rée, avait été ornée de tentures et de
pe ntures, et le mur d une font ine j aillissante, avait * té cach-'
par u* e toile p- in te a>ec art. C’*s« là que
les a-tirtes el bs chœ impériale de mus que ii eut ent n'»e, du
rant le u er, bs meilleurs morceaux de i
p|j ft e pat M. de Castro, ministre de h
marine, qui a lui-même reçu pour succes
seur M. Murfnri.
La (r/tzette officielle de Madrid n in
séré dais l’un de ses derniers numéros le
texte de la loi portant fixation de l’elIVctif
des b-r^es navales du royaume, oui se com
posera ie t, pour la Hotte ordinaire, de 5
frégates blindées, 5 frégates à Indice, 2
goèlet'es, ;i vapeurs à roues, 2 frégates
é oies et 2 navires de second ordre. Le
chiffre d s équipages s'élèverait à 2,625
soi f ts d’nfanterie de marine et 566 gar
des des arsenaux. En cas de guerre, le
ministère de la marine e-t auto-ise à faire
cunstruir. 3 frégates cuirassées, 3 fié-
gates à hélice et divers tiaosports à va
peur. Le nombre des marins et di s troupes
Le Taïkoun se di^^ose d’ailleurs à e voyer
aupri ^ de son chargé d'affaires en Europe
un aeeni porteur d instn étions complé
mentaires relatives à lu mission qui lui est
confiée. Le choix de Sa Majesté est tombé sur
Koromito, dont l «sprit conciliant et éclairé
a largement contribué au développement
des améliorations successive* qui ont été
t OUR IMPÉRIALE DE llORDBAUX.
Sire,
La France est douloureusement émue de
l’olieux attentat qui, dirué contre son Hôte
impérial, a menacé eu même temps le? jours
do Voir» 1 Majesté.
Grâce à Dieu, le crime est resté vain, l’as-
sassin nVst point Français, et notre honneur 1
est sauf.
Votre cour impériale de bordeaux res-ent.
. rt juin, vient exprimer à Votre Majesté l’iudl-
I gnntion qu’elle ress* nt.
C’est au moment où la France entière voit
-avec une légitime fierté les Souverains venant
dan* sa capitale contempler le spectacle def
splendeurs de l’industrie du monde civilisé,
donnant ainsi la preuve du leur admiration
pour -es grands résultats do règne trloiieu % de
Votre Majesté, qu’une main impie et ingrate
es s *ye d’ensanglanter sa terr» hospitalière.
L horreur profonde que cet acte criminel et
insensé nous inspire n a d égal que le dévoue
ment et la re*j ‘-ctueus > sympathie dont nous
déposons le témoignage à vos pieds.
D iign. z, Sire, eu Hcc<*p*e I hommage.
Votre cœur a soufl -rt du daugur couru par
votre Hôte auguste. Permettez nous, en nous
associant à ce sentiment, de remercier la Pio-
vidence d’avoir épargné à notre p-ys un si
grand malheur, et d avoir cous rvé jKmr nons
voire vie si précieuse et si riobl-meat cousa-
crée au bonheur et à la prospérité de la
France.
COUR IMPÉRIALE DK COLMAR.
Sire,
La Providence, qui veille sur vous et sur
l’Empire, a dô.ourné le coup q.il, destiné à
un Hcte auguste, nienac-iit indirect'ment les
jours précif-ux de Votre Majesté.
Votre cour impériale d C dinar, s’unissant
de cœur à la fid 'te Alsace, offre à V dre Ma
jesté, a - ec l’hommage de son resf-ecîueux atta
chement, l’expression do 1 horreur que lui
inspiro cet odieux attentat. Son patriotisme
s indigne de l’outrage fait au pavs en la per-
s mne de son Hôte.. ..
Daignez, Sire, porter à Sa Majesté l'Impé
ratrice et au P/ince Impérial i hommage des
sentiments que nous \euons d exprimer pour
y oume me. et veuillez accueillir avec bonté
Vexpre*sion de notre protond respect et ri h nu
ire entier dévouement.
COUR IMPÉRIALE DK DIJON.
Sire,
Votre cour impériale de l) : jon proteste avec
indignation con re lad eux ut entât qui a mis
en péril les jours de Votre Majesté et ceux du
Souverain venu se confier â la loyauté fran
çaise. Une main étrangère pouvait seule com
mettre un tel acte de barbarie au milieu des
( soient rendues à la Providence, et puisse le
danger commun resserrer encore les liens qui
' vous unissent ?t vos Hôtes augustes!
La cour impériale de Dijon prie Votre Ma*
jesté d'agréer l’hommage de son profond res
pect et de son inaltérable dévouement peur
m e Dynastie 'n*épirab;e de la grandeur e< d*
la prospérité de la France.
., , ,, .. . . . ,;omme le pays tout entier, ia profonde indi-
appfir ée? dans 1 organisation Mite truie ; gnatieu que du Japon. C. t a g -ut diplumatiqn • devait respectueusement l’exprdasion entre les mains
t'embarquer immédiatement aptes ia xi-
site officielle des r. présentants des puis
sances étrangères, invités a se rendre à
Osakka auprès du souverain et déjà fn
partie réunis à cet effet au départ du
courrier.
de Votre Majesté.
leur iép*r'oire.
Leurs .\iaj s é? sont m saute r* ntréss dans ; m,?r s ‘ ,,a 'f augmenté en pr portion «les
leurs appar emems. et le bal s est pio- besoins du service de la flotte.
longé fort avi rit tiai.s la nuit. La léve-bft
ration des leux dm s air vede et pur avait
attire aux abord*; «es Tuileries, sur la place
de la Concord-- tt dans e- Champs-Elysées,
une affltu-ncc de monde consi-i- rable, et îe
jt ur étaii déjà levé qu’vue foule curieuse
Art. 5. Notre ministre de l’egriculture, du se pressait encore a* x gri les du jardin,
commerce et des travaux publics est chargé de 1 »
A In mite du décret d’amnistie rendu
par 1’. mpereur d’Autri» he à l’occasion de
son couronnement, les personnes éloi
gné s par m* sure de sûreté ont été ad
mises a rentrer sur le te ri oire autr chien.
Le jour de la célébration de la fête du
statut italien , une distribution solennelle
idreeme» présentée» n I Empereur
COUR IMPÉRIALE D’AGEN.
SlRE,
Un a*?;is?m étranger au pays a tente de
frapper à vos côt s le Souverain d’un grand
empire, que sou titre *-t sa qualité d’iiôto de
la France rendaient do btement sacré.
Heu reu»* 1 ment la Provider ce a détourné le
coup qui lui était destiné.
Les magistrats do la cour d’Agen, comme la
Frame < ntière, ont frémi d’indig ation à la
doux elle de « et hoi riblo a't-mtnt. Ils se réjouis
sent de ce que le monarque placé sous la sau
vegarde de Vbonneur national, et Votre Ma-
je*té, dont les jours sont si précieux, ont
échappé aux danse/s qui les menaçaient.
COUR IMPÉRIALE DE BOURGES."
Sire,
N ous n'avez pas été atteint ! Ce ri est pas
; à Votre Auguste Personne qu’en voulait las
sa? lu ! El il n’est pas Français.
Mais comment se taire quand la halle fana-
tiqi o c’uerc* ait & vos côtés le Souverain ami
que couvraiem et davaianL girder la majesté
de son Hôte, sou prestige peis >nuel, et l’tion-
1 neur fie la Franco en qui il se fie si noblc-
j ment?
Austi ce ne fut qu’un cri. D’un même élan,
tous le» tœ ir* acJamaient à l’envi et l’Empe
reur et le Czar.
Gloire et longue vie à celui qui recueille le
! plus magnifique hommage de l’Europe et. du
I monde au milieu de tau» de merveilles qui sont
I son œuvre! et béuit soit Dieu qui n'a pas per
mis qu'un crime abominable s'inscrivit dans"
nos f=t>tvs en ces jours d*- splendeurs inouïes,
d'entente e tre les peuples, et de si légitime
orgueil pour notre chère patrie !
COUR IMPERIALE DE CAEN.
ISIRE,
La cour impériale de Caen, douloureuse
ment émue à la nouvelle de 1 attentat du
COUP, IMPERIALE DK LYON.
Sire,
Noue avons été consternés à la nouvelle du
péril auquel Vous et l’Empereur Alexandre
vouez d’ôire exposés. La Providence a détour
né 'e coup qui menaçait vos têtes sac nés.
Qu’i Ue eu soit béni»! Que des actions de grtb*
j ces lui en soient rendues I Elle n’a pas permit*
que 1 s jours glorieux de Votre Majesté fussent
à !.a merci d'un asstssln chercha ut une nuire
victime, au** le Souverain v*»nu à vous fût at
teint au sein de notre loyale hospitalité, et
que la grande Jé*e de la • ivilisation, dont
Paris est pu ce moment le théâtre, fût souillée
par un attentat, ans»! monstrueux qu'impos-
sib e à des mains françaises.
Mous avons ressenti, Sire, les émotions de
terreur, puis d’immense soulagement et du
oie qu’ ont rempli les - œurs de ' Impératrice
et du Prince Impérial, et toutes les voix vous
le diront, ces sentiments sont ceux du la
France entière.
Puisse 1 horreur profonde et universelle que
de tris at entais soulèvent en prévenir par
tout le retour ! Puisse aussi le souvenir * un
Péril commun, écarté par la même fave ir de
lu PiovMeiiCH, laisser eu tre les cht-ft augustes
de deux puissants empire*, ua nœud plus
étroit et comme an gage religieux de concorde
et d’aff ctioii, dont profiteraient, en Europe et
dans le monde, les plus chers intérêts de la
civilisation et de la paix.
COUR IMPÉRIALE DE NIMES.
Sire,
La cour impériale de Nîmes a été doulou-
F-.t illeton du Moniteur du iz juin
DEUX CZARS Â PARIS.
tiotivenlr» lil»loriqu«*«
ti (suite).
UT GRAND-DUC DE RUSSIE (plus fUl'd
l’empereur Paul I er ).
(178?).
Le 23, représentation à Versailles d.iii»
• ’élég nte Mille de spectacle du château.
On x donnait Aline ou la Paine de Gol-
conde paroles de S dame, «Tapies la Dou
ve 11 * du chevalier de B lulflers, musique
de M. de Mons'-gr y, maître d hôt-1 orai~
miire du «lue d’Orl'ans, b Bits de M. fie
Lav.ti, maître des ballets du roi, avec la
coMriboration de M. Garde'- l’aîné pour les
dons s du prerni-r aetc^ de V*'Ftris, pour
ccll s du second, Ve Nov*r*e pour relies
du dern er. Le < ointe et la comtesse du
N< rd g#-ûtér« nt fort c** speclacl", dont le
eho x païut niotn- h -nrf ux au publ c. Nous
lisons, k la date du 26, dans une corres
pondance du temps, dont nous avons pu-
bli !*• recoed ti’ap ès les manuscrits de 11
hihlio*>c(i'.e de Saint V ersbou g, et qui
conti nt u’autres détails int- nssanls :
« Lu Heine de Golco de ! Castor et Vollux ! Ces
auti ;ue» beautés de notre mu lque frar çtise,
vollfl ce qu’on offre b grands frais aux oreilles
de L* urs AlV âses, tan tis que i.oiis avons les
chef-j’œuvre de Gluck. Nos amateurs je'teut
les hauts er s. La cour a singulièrement goûté
ces privées d"nt l’esi-rif, le** grâces et l’amé-
ntié sont le partage. Ou n’a pu voir sans beau
coup d’intérêt la ress m b la nce qui se trouve
au premif-r coup d œil entre la grande-du-
Voir le Mordieu* dej 4, 5, 6, 7 et 8 juin.
i chme et la nrincegre do lfiémont, ci-devant
madame Clotilde.... »
Le 24 mai, la comtes* e du Nord, qui
mêlait, en vraie prince-so. les plaisirs et les
devoirs d^* son rang, alla visiter le» nou-
\etifs prisons de la tue des Billets, A l’an
cien hôtel de la Force, où délit, de moit ê
avec son auguste époux, distribuer 10,000
jivres aux détenus pour d -ttes.
L* 1 25, la princesse allait è Notre-Damt,
où «le fut r eue, malgré l’incognit*», par
plusieurs chanoines, n vamineut i’al bé de
La fane, qui lui firent 'es honneur- de la
basilique, et à 1 Hôtel-Dieu, t ù elle sema
Vor,comme d’hab lurie. sur pa*sage, »t
les bonnes paroles qui valent mieux que
For.
Le soir, après dîner, M. de Liharpe, qui
abusait un peu de» privilèges de «e* fonc
tions de correspondant iittèraire du grand
duc à Paris, lut si tiad iction du second
chant de Luca n, dont on entendit avec un
égal plaisir le commencement et la tin,
moin» intéressants toutefois que ses let’res,
mais plus ngréab’es encore que sa conver
sation aigre e t pédante-que.
Le 26 fut. un jour intime de conv rsa-
tion rt de repos. La comtesse du Noid
montra ce soir-lâ à ses cooviv-s, av c un
orgueil rpcotmatssani, un magnifique éven- :
tail enrichi de ditmauts. dont ia reine lui j
a ait fait piésent. le jour du specta le à i
Versailh s. Il t enfermait une lorgnette qui i
, .-ervit de p ét-.xte à l'aimable touv*raine
pour ju-iifier sou cad*n j. « J • sais, h* ait-
etle dit à la comtes*e du Nord, que vous ;
av z comm* 1 moi ta vTe uti peu basse; j
p« r iiettez-moi d’y remêdirr et gar U z
simple b joli cri m moire de moi. Le vou-
1» z vous h en mari me ?» — « J* le con
server i toute ma vi** » répond r fort à pro
f ios li comtesse du Nord, car je lui devrai
e b .nheur *’e mieux voir V tre Majesté. »
Aurès lt dV.er, le ointe et ta com»e*»e
du Nord fu r ent * t firent partager à |eu»s
! hô'.es la primeur o» te franç is'* d’une le<--
1 tore, par Fauteur lui-même, du Marion* du
Figaro, encore inconnu à la scène, où il
n’arriva qu’en payant par Fs salons. <»n
le t ou va tién«ti*aiemeut p us amusant que
les ttarmécides de M. de L (harpe.
Lé 27, la cnmîfsse du Nord, dans ta
matinée, donna audience aux joailliers et
aux marchandes de mo«les qui vettau ut lui
présenter les ch* fs-d'œuvre dé cet art fri
vole dans lequel exce le l’industiie pa i-
fienno. M. de Maistre expliquait l’attrac
tion française et lu mystèio d«* fou irrésis
tible prosélytisme par les philosophas et.
Fs marchandes de modes, semés dau< tout popularité du sujet Le pub le sut gré aux
l’univers par notre exportation. Il y a du Altesses Impériales de se phiire à un tel
vrai dans cette paradoxale boutade, surtout «*pectac’e et le leur témoigna par des up-
en ce qui concerne nos mode?, loi de !’é-
léginc ; «laits deux hémisphères. La !
C'untc. se du Nord, entre autres acquisitions, l
lit celle d’une superbe parure d émaux ,
entourée de m treassi-es. c*»ll ctiou vrai
ment curieuse, qu’eüe paya aussi cher que ; d’une représentation au théâtre du Châ-
des pierres précieuses. t au. La reine, docile â l'inspiration du goût
L après-midi lut consacrée à une vi.tite ; public, qui concorda t en cela p irf.ute-
àl Académie, qui ten itséaneeeit niouneur • ment avec I sien, ava t dépayse la scène,
tic Leurs ADe-scs Impériales. f!“tl« sé nce, j etf.tisaii au comte et h la mm-esse du Noid
où egrarid-rfucet lagrande-.luchesst firent ; l'agrénb’e surprise d’un peu de musique
apprécier devant le» plus compét ivs «le» j allemande. Car bien que G.'uvk eût été
juges leur instruction, leur mémoire et adopt*’; en Fr mre avec enthousiasme, on
leur à propos, qui enr permirent de citer peut dire que t*o» prenant retire nalio-
tcur à tour à cha pie immorti'I qii'éque I nalifô par t’empire de s mi génie, il a\ a t
passage de s s ouvrages, lot peu brillante, gardé la sienne, marquant l’une originalité
de c» il s où l’on bâille un ptu, comme énergique et sombre l » plupart de ces tFè
Académie eu avait quelquefois alors. L’i- me» iavorisdt- l’art drainai iqut à peine efll^u-
ronr.és de l’Académie, qui commence k la
reine Christine.
Ap è.» ie dîner, le comte et la comtessa
du N>rd se rendirent au Théâ're* Français,
nouveau nom de la Comédie-F» ançaise,
Fur speela*’!^ f tvori, et « ù ils s’étaient fait
marquer une loge pour tout : e temps de.
!*■ r séjour. 0 ) jouait le Mercure galant
d** Bmnsaiilt, u la Partie de chasse de
Henri IV, de Collé, que 1 1 comte du Nord
vunut revoir une autre fois par vue pié-
f-.euce qui était un hommage délicat a la
pliudisstrnenfs d’une viva ité<‘t «1 uuesiu-
céttilé toutes f« ançaises, dont le bruit les ac -
compagua jus j» à leur corross**.
Le mai, Ver.-ailles offrait de nouveau
aux hôa s du r : e de ia Franco l’attrait
ncvtable L-ha pe , trop pr«>digue es
f uits de sa v< inc opiniâtré, lut une Ephre
au comte Schoti aloff, où il commit la
«Ionb e fiu e de critiquer mal à propos les
poètes allemands qu’il ne
ré* par la mu-ique française, et brodés par
Pu* ini de langoureuses < t p i rfois la"guis-
stiutrs variauou». On donna t d«*nccu s«ur-
ht au théâtre de la c .ur Iphigénie tn Au-
connais^ait lide, tr gédie-opéra en tr«>i» actes. Le
p ême est de M. le ha-lli du IV-Vct, fort
guère, et « ;\ord « n sa pré en re. M. I i-bbé Arnaud j inféneur d’ailleurs à ia musique, mais non
Int un*» «iis*ertati ii sur J .U»h Cé>ar, et l’as- pas ab olumerit sans mérite. Les bail* ts
s« mblée finit par une distribution d** je- sont de t a d*l. On j«*na ensuite l’adotaole
,Vtns cummétuo atifs f.it-* par d Alembert pantomime de N nette à la cour, fort bien
aux mem r s de la suite du grand duc, et j r n lue par M lk Heine!, et où reparut le
la d- mande gracieu-eini-nt accordée du grau i Vivais, sorti tout exprès de sa re-
porirait des augustes usiteur-, pour eu ri- | traite.
chir c^tip, précœnsp roil**fti'.f*n d’hôtes c >ti- Madame la comtoise du Nord produisît
toiti son effet à cette représentation, où sa
beauté et sa pu» me furent car.ictérbées par
eu m t qui courut dans h soirée et expri
mait dans le style du temps Ff-p-nion uni
vers? lie : & C'est, disait-on, Minerve sous
les t r i its des G» Are s, o
X«ms ne siurions suivre le journal si
exact e 1 ?i mii'Utiem-en-evt fidèle de la
baronre» d'Ob* rkirch da: s le récit de tou»
les incidents et «1 tous les épisodes de ces
ex» u sions si var ées, ces journées si
remplies qui ont fourni a 1 histoire fam lière
une si riche moison d’an* cdotes. L* temps
; nous presse, et la matière déhorde un ca
dre trop étroit Ii n’est plus permis que de
| glaner dans ce champ trop rnhe et trop
i fécond. Glanons donc et bornons-nous h
, mentionner la messe pontificale de l’arche-
J 'êque, M. LecFrc de Juigne. enten«lue f à
■ Notre-Dame, «lu fond d’une tribune (30 mai)
! la vi:«ite aux luxa idc* (31 mai)et à la Sur
i bonne, où le grnn :-duc renouvela, sans les
| copier, les scei.evS dout son aïeul avait été
I le héros, et se mi nlra digne d'un tel sou-
i verain ; la promenade àB igat- lie (17 juin),
l à la Bibliothèque du roi (2 juin), enfin
| l’expérience plus frivole de ce div. rtrése-
I meut à la mode : le bd de l’Opéra.
M*" la comtesse du Nord p»it un «lomi-
i no en chauve souns, suivant la mode;
file le laissa ouvert pour montrer son de-
1 vaut de robe boutonné d une hioder e ad-
j mi rable de j ayet «•♦. tic pai Ions. Elle ne quit
ta le bras de son illustre époux que pour
pr» n ire celui de M. Amelot, m mis Te de
la m.ii*on du roi, quand el'e eut joint S.M.
la r» ine qui d nuait le bras à M. le comte
d«- Provence. »
U*ip < xcursion plus dans le goût du comte
et d»* li coin esse du N «rd que « être pro-
metiade au bal sou» le m sque tr« mpeur
d un inco^nti » q«ii ne trompe personne, ei
on la surveillance occulte des exempts et
retire a mosyltf re de r» spcct qui environne
malgré eux F» personnages augures,
étouffe toute libert* 1 et ne permet guère à
l'intrigue que la flatterie : une excursion
plus dans le goût des deux illustres voya
geurs et dont ils ne rapportèrent que des
impressions douces et pures, sans le moin
dre mélange d’et.nui, c est une ptomenade
a Sceaux.
Le 3 juin, les ombrages de re tte rési
dence du duc de P nthièvre, de sa diute
biu, devenue pour lui une seconde fille, et
de leur secrétaire Florian, virent se pro
mener, à côté de ce couple vénérabre et
charmant, les visiteurs impériaux, surpris
à la fois du contraste de cette nuit tran
quille, de ce repos patriarcal, de cette
fête intime avec les grandes nuits de la
spirituelle et fantastique Ludovise, et at
tendri» do ce» vertus et de ces grâces qu»
en purifiaient le théâtre. Malheureux tou»
deux dans leurs plus chères et leurs plu»
légitimes affections, le duc de Penthièvre
et le prince de Lambade se vengeaient de
la d»’» ri née par la chante. Il n’y avait pa»
de malheureux à Sceaux ni aux environs.
Maintenir ce proverbe était l’unique or
gueil de ce prince honnête et aumô icr
oui honoia le voisinage du trône, et. que
la Hé.volunon respecta.
Le 1 juin, visite aux Gohelins. où la
comtesse du Nord donna cinquante louis
aux ouvriers et aux étab isseu eut» chari
tables du curé de Saint Sulpicc.
Le 5 juin, le comte et la < omisse du
No»*d et leur suite firent la revue il s p us
élégantes mvfions ce Pa is, chefs-d’œuvre
du confort, iutelligeut et de l’épicuré sme
spirituel. D abord F*s jardins de Tivoli ou
la Folie-Boutin, où l’on boit du lait dtius
du Sèvres, cl où l’on mange des fn ifs
«Ws de la vaisselle d'or; puis une îési-
d ne plus sévère, ennoblie par un exil po
pulaire, Saint-Ouen, et le ménagé Necker
au sobnnel ennui; enfin, l’Aradém e des
sciences où le patbos de M. Condorcet fait
S'Uirire la grande duche»se et bâ.ller le
grand-duc.
M. DE LESCÜRE.
{L» tinte prorAoèi-M»^/.)
BUREAUX D'ABONNEMENT:
Quai V T o!taire, n* 15,
Ü» tous let bureaux de Peste des départ ente ut-
u re at Britalo. — Spécial Office for subbc options anu advertiseraenu-,
391, Strand, London.
MONITEUR UNIVERSEL
12 4L1N lft«7
/S
Journal ojjiciel de l'Empire Français.
BUREAUX DE RÉDACTION:
Quai Voltaire, 11 e 15.
!.e> mttmi
Allemagne. — Ayants: Haasenstein et Vogler; mémt muuon à Har.ibourg,
Krancfort-sur-le Mein, Vienne, Berlin, Leipsick et Bâle.
Un an, 40 fr. — Six mois, 20 fr. —Trois moi», 10 fr.
Pour Paris rt les départements, — Envoyer un mandat sur la poste.
AFFRANCHIR.
Mercredi 12 Juin IB07
Les abonnements partent des 1 er et 16 de chaque mois.
Joindre aux renouvel letnents ou réclamations la dernière haitde imprimée,
AFFRANCHIR.
SOMMAIRE.
PARTIE OLFICiFLUù. — Décret déclarant d’ntilité
publique rétablisavmsnt do la ligne d’Alals au
Poi lia, avec ein.uanvbeaieût sur Aubenas.
PARTIE NON OFFICIELLE. — Bulletin.
Cm 'espondarae de Saint Domingne.
Exposit on uni vers i*Ue de 1867 à Parle.
Nouvelles él augère?.
Corps lég-si Hf.
Faits divers. — Bours-g et m*rchei.
i EUlî.LETON.— OlUX CZASS A PARIS, par m. u. de
L fc.SC V KE.
l'exêcvtlon du prosent décret,lequel sera Inséré
au bulletin des lés.
Fa t au palais des Tuileries, le 29 mai
1867. .
NAPOLÉON.
Par l’Empereur :
Le ministre de l’aoncnl-
ture, d commerce et des
trneaux pn/>Ac«,
De Força dr.
PARTIE NON
Un Te IJcttm solennel a été eé'ebvé, le
8. à bord du vaisteau amiral le Solferino,
au mouii âge du golfe Juan. Les ofti« i rs
et des détachements ces équipages des
bâtiments de iY«eade d’évolutt -ns a»sis-
taient à c tte cérémonie, a îu *uite de la-
qu il*: des s lves d artiilerie < ut été tirées.
Les bâtiments étaient p?(\(ti»és, et le pa
villon fu-se flott .it im grand nr.ftt è coté
- I do pavillon n
OFFICIELLE. ! . Lc “«•»« i" ur - sur H raj.s de (1er-
... bourg, de Brest, d*- lo îent, de Ructœiort
el -ie T'J.il. t), les bdlim -i.ts m m-mll.ge j hier dans la m liuée sur'k yacht M-i/illi
PARTIE OFFICIELLE.
Pari». le 1 i Juin.
NAPOLEON,
Par la grâc y d- 1 Dieu et la volonté na
tion a’e, Empereur des Français,
X tous présents et à venir, salut :
Sur la proposition de notre ministre de
l'agriculture, du commerce et des travaux
publics,
Vu 1rs loi et décret du H juin <863, aj-prou-
vaut la convention passée avec la Compagnie
deb eh* mins de fer d * Pans à Lyon et à la
Mediterranée, le \ tT mai de 1h même année ;
Vu ladite convention et notamment l’artt-
rl.e 3 de cette convention ainsi conçu :
Le ministre de l’agriculture, du commet ce
rt des travaux publics, -u nom de l Etat, s en-
•ag‘ à coin é 1er à la Compagnie des chemins
tie" tVr de Paris a Lyon et â la Méditerranée,
d i rs b» cas ou 1 utiiifé en serav. reconnue après
T'accompli-s rn- nt ors formalités prescrites par
!a loi nu 3 mai 1841, les chemins de fer ci-
après :
Paris, le H Juin.
Fn bal trés-briMant a été donné h er
eux Tu 1er»- s en 1 honneur des Souvera ns,
ci*"' P ince» et Princes es qui sont A Puiis
en ce moment.
A la iist de nos Augu tes Hôtes, si >nu-
vvi.t prérn’cc ici à t os lecteurs, nous -»e-
mi‘ é*.
I,> « préfet^ maritimes et les directeurs
d s eieblissemcnts hors dis ports annon
c- nt que la marine tout entier. s’«»t es-
sociee ch I» ureust m» nt aux manifesta
tions auxq «elles a donn A lieu, par toute
la Franc , F- di*.ux aitcitat du C juin, et
des médailles commémoratives de la cam
pagne de 1866 a eu lieu â C -gliari. Après
un service divin caris une chapelle cou-
st r uite à cet eftet sur la place Saint—< hn p -
les, ie général Highiri, commandant la di
vision militaire, entoure des autorités ci
viles. a lu un ordre du jour qui a été
suivi d’un défilé et de la remise des ré-
c m penses.
Ainsi que nous avion* cm pouvoir 1 an
noncer, le vice-roi d’Egypte, se rendant
en France, s est embarqué h Alexandrie
sa.
vous ajouter le nom d--* S A. ft. le Pi in ce | que dus adresses à 1 Empereur vont et e
Humbert, lils de S. M. le lîoi d’Italie 1 transmises à l’amiral mmi.-tre de la ma-
La décoration des jardins, l’ouverture j rine.
de tous les salons et etc toutes les ga'eries |
du pr« mier étage et 1 îcgcni u*,e t- ai.sfor-
nntion de l’ancienne sal e d»* spectac e du •
château ont c< ntrihué à 1 éclat de retire |
fé;c, dont le souvenir restera longlemp* .
gravé dans la mémoire de ceux qui y ont
ît: si -té.
Un- charpente hardie, en forme d esca
lier à deux lau-ps. tou hait par ion su ru- i
m°t au balcon de a salle de- Maréchaux,
e ! par sa double base ux jardins, da ,» |
le-queis circulaient inc ssamment les in
vites.
RÜFJ ETÏN.
S. A. 1. le Prince Napoléon u qutité
Venise le 8 juin pour retourner à Tu
rin, où se Douve Madame la Princesse
Cloiilde, et In ramener en France. Pen
dant le court .réjour de Son APesse Im
périale a Ven se, la popu'ution et la mu-
ni<4p -lité ont organisé en son honneur
des fêtes de tentes sortes, et notamment
Des l“ur entrée, Leurs M-jestes et Leur
Al estes Impériales et Ko va les se tout reu- i unô sé énade qui a «té fuit brillante,
dé ii Vgnô de Nîmes à Âiâis, près d’Alais/à : dues sur la pltte forme de c .t- co stine- j L’adm nist-ati n po»!vgaise vient rlepu-
tion pour admirer lv féerique c il» t d. s je » blier de ux décrets royaux qui a
d’eau et. de* ma-sifs illuminés pir les j le pouvo r exé-util à raiiûtr la «o
flammes de Bengale, par des lanternes
celle de Privas h Livrrn, près du Puiizin, avec
. iniiranchement sur Auhenas.
« La Compagnie s'engage à exécuter ledit
chemin dau» un déliai ue huit années à dater
-«m décret do concession définitive à inter
venir. »
Vu Pavant-pro.it t relatif à l'établissement de
• .(le ligne ;
Vu les pièces dt 1 enquête ouverte sur cet
vaot-uroiet dans les départements du Ga^d et
de l’Ardèche, et not^niiueut les procès ver-
Ihux <:es commissions d’enquête, eu da.e des
l v et 20 avril 1*60 ;
Vu l’avis du conseil générai des ponts et
s, du 20 -'éceuiRre suivant :
Vu 1 avis du comité i ousultatii des chemins
de 1er, -lu 23 mars 1807;
V.. la Mi du 3 oai t*U sur l'expropriatiou
tour cau*c d’utilité publique;
Vu le eénditus-eonsuVe du 2f> décembre 1852,
art. 4 ;
Notre cop sel t d Etat entendu ,
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Art. t rr . Est déelaré d’u’ilité publique réta
blis**'meut de la Ihmod'AVits au Pouzin, avec
eupirinchement sur Auhenas,
En conséqu* nce, 1 concession dudit chemin
~ic< or e •. à mth év.*i tuv], à ia compagnie de
Pois •l.yoïi-Mélif'TranéH par la cijuventioo
eus uentionnée do 1 1 mai 1863 est déclarée
déflntth e.
Art. 2 La chemin d’Alals au Pouzin se dé-
‘achera, près de la station de Hvhiac, de la
ligue d’Alais à RességèS, *t aboutua au che
min do Privas à Livron, a ou piès de la sta
tion du Pouzin.
La dlrrc ion générale du tracé entre ces d u ux
points ex'rênies sera fixée uUérieur**meut par
un décri t rendu tn consdl d’Etat.
Art. 3. L'e'iihvanchement .1 Aubenas se dé
tachera de la litme principale pour abouti i à
ou pr-s de cette ville, en ues polms à déter-
mli er ui'érieumment par l’a ‘ministration
Art. i Le* terrains seront acquis our deux
oie? ; les Vmssemi nt- et le? ou’T ges d’art
pourront n'êtrc exécutés que pour uno seule
toie.
iiton.-ciit
eonventimi
traité l itéra ire conclu-
pouv
1 de commerce et 1
\eniti* n .' ? *-i pn d» r-ombreux ft de avec la F*ante et récemment approuvés i ‘ lus avec b s gouvernements européens,
lum’ere eleclr,que. 1 r r - - - -- 1
vu ua. . i ,, „ , ; par la chambre élective.
No* HAivs Ai gus es ont paru em^r- 1 1 A , , .. , .,
j veillés à l’aspect des pcioutes et des sen- ’ 11 maih e de Madnd par voie t légra-
tiers
i lante
gaz édifié au milieu d U g »nde ollee du j » étant démis de sea fonctions, a été rem
S Ex h ftaghah Pacha, le consul général ne
France et M. Ferdinand de Lcsscp* ac-
cumpagnentson Altéré, d nt la suite a pris
passage à bord d’un vapeur qui es orfe le
yacht royal. Le vice-roi e?t attendu ven-
diedi prochain à loulou.
M. le Comte de Lallemand, envoyé ox-
trnordi aire et ministre pléuipoten iair •
de l’Emper ur en Chine, accompagné du
personnel de. sa légation, est arrivé le 17
avril à Shang-hil, après un court séjour
à Hong-kong et h Canton, quM a cf-n.-a-
cré à l’étude des intéiêts il des question
qui s’agitent dai s les p iiicipales villes
maritimes du l.eteste Empire. M. de ?.al
lemand s’est embarqué de nouveau, à bord
du paquebot le f)tti>leij es. à destination
de Nankin.
A la date du 28 mars, notre agent et
con.-ml gênerai au Japon, M. Léon Ro
ches, était de retour à Yokohama d’un
• voyage dans 1 intérieur du pavs, à Osakka,
séjour du Taikonn. Le représentant du
gouve nemeut de 1 Emper ur a reçu de la
part de la population et du sou ver in un
accueil cou lois et sviiipa bique, et il a ’i? !oz^a ‘ L L i•_ c0n!i ® a 1» courtoisie et à
• * * ’ , , iA h')ante do m I rance. Ils s associer t a tous
trouve ce . crmer terme ueiit résolu a! les sentiments qui ont agité le cœur de S. M.
COUR IMPÉRIALE D AIX.
Sire,
L’attentat du rt juin u était pas dirigé contre
votre Auguste Personn e mais nous n en som
mes pas moins émus et contristés, puisqu’il a
mis eu péril les jours de Votre Majesté et
ceux d'un grand Emp reur marchant à vos
côté- turr la terre française.
Béni soit le ciel de ce qu’il a une fols de
plus prés- rvé vos jours, et de ce qu’il n’a pis
permis qu un grand malheur vint attrister la
joie publique et amoindrir les espérances qui
s’attachent è cette longue suite de rois venant
s’asseoir- à votre f >ver et s’inspirer d- s gran
deurs de norie patri. !
Que la Pologne rougisse de
nous le prmr-uivons de notre indign ition, et
nous sthlssons cette occasion pour protester
contre tout outra e qui s* rait adresse à un
souverain ét-anger pendant qu il est l’hôte de
la France.
Tels sont les sentiments, Sire, dont votre
«our impériale d’Aix est profon-iément péné
trée. Oq rient dire que, devint eux toutes les
nation tiiiée &T ü’acent; et puisque Votre Ma
jesté et le Gzar ont partagé i» s mêmes périls,
pui.-qne la iTovidenc-a les a couverts de la
même protection, qu’il nous soit permis de
les asso-.ii r dans nos félicitations et daus nos
hommages.
COUR IMPÉRIALE D’ANGERS.
Sire,
La France a appris avec, désolation l’odieux
att-ntat dirigé centre l’Hôte illustre convié
par vour aux srilendeurs de no
indignées. L > magistrature en gémit.
Tous ont tremblé du danger dont Votre
Majesté a été providentiellement sauvée. Tous
rendent grâces au ciel qui n’a pu* permis
qu une hospitalité offerte avec cordialité et
j aect ptée aoc confiance fût ensanirlnntée par
in: crime défe«fabte, et que des fêtes remplies
e promesses de conciliation et de paix fussent
trouh’ées par des m -Iheurs irr pai ahles.
Les magistrats de la cour impériale d’An
gers ofirent leurs respectueux itom(nages au
faire loyalement exccut*r les traités con- ' llnipératrice et celui des. A. le Prince Im
penal.
es à 1 aspect des pemines et des sen- . , ‘T ‘ U1 ' u . ’
i bordés d as t aga *-s fleuries et étince- phique privée que M. (.allonge, minisire
es, et à la vue d - gigantesque soleil de ( * Etat et de 5 affaires étrangères d Espagne,
pare et auquel on a ait donne la forme rie
a plaque de Saint-André, je pius ancien
e* le pl s élevé d s tu dr-s russes.
Après avoir qu lque temps as*i»té aux
danses e» après aunr fait 1* tour des sa
lons, L- «lis Majestés, les Pnnres et les
Princesses se sont diriges vers la nvuv l e
sale du souper où e • ouvert des Souve
rains avait été drefcsé *ur une estrad . lh-s
tables avaient été r» s* rvêt s dans le b us
pour V s nombreux invité*.
Ce te vas e pièce , magiquement éclai
rée, avait été ornée de tentures et de
pe ntures, et le mur d une font ine j aillissante, avait * té cach-'
par u* e toile p- in te a>ec art. C’*s« là que
les a-tirtes el bs chœ
rant le u er, bs meilleurs morceaux de i
p|j ft e pat M. de Castro, ministre de h
marine, qui a lui-même reçu pour succes
seur M. Murfnri.
La (r/tzette officielle de Madrid n in
séré dais l’un de ses derniers numéros le
texte de la loi portant fixation de l’elIVctif
des b-r^es navales du royaume, oui se com
posera ie t, pour la Hotte ordinaire, de 5
frégates blindées, 5 frégates à Indice, 2
goèlet'es, ;i vapeurs à roues, 2 frégates
é oies et 2 navires de second ordre. Le
chiffre d s équipages s'élèverait à 2,625
soi f ts d’nfanterie de marine et 566 gar
des des arsenaux. En cas de guerre, le
ministère de la marine e-t auto-ise à faire
cunstruir. 3 frégates cuirassées, 3 fié-
gates à hélice et divers tiaosports à va
peur. Le nombre des marins et di s troupes
Le Taïkoun se di^^ose d’ailleurs à e voyer
aupri ^ de son chargé d'affaires en Europe
un aeeni porteur d instn étions complé
mentaires relatives à lu mission qui lui est
confiée. Le choix de Sa Majesté est tombé sur
Koromito, dont l «sprit conciliant et éclairé
a largement contribué au développement
des améliorations successive* qui ont été
t OUR IMPÉRIALE DE llORDBAUX.
Sire,
La France est douloureusement émue de
l’olieux attentat qui, dirué contre son Hôte
impérial, a menacé eu même temps le? jours
do Voir» 1 Majesté.
Grâce à Dieu, le crime est resté vain, l’as-
sassin nVst point Français, et notre honneur 1
est sauf.
Votre cour impériale de bordeaux res-ent.
. rt juin, vient exprimer à Votre Majesté l’iudl-
I gnntion qu’elle ress* nt.
C’est au moment où la France entière voit
-avec une légitime fierté les Souverains venant
dan* sa capitale contempler le spectacle def
splendeurs de l’industrie du monde civilisé,
donnant ainsi la preuve du leur admiration
pour -es grands résultats do règne trloiieu % de
Votre Majesté, qu’une main impie et ingrate
es s *ye d’ensanglanter sa terr» hospitalière.
L horreur profonde que cet acte criminel et
insensé nous inspire n a d égal que le dévoue
ment et la re*j ‘-ctueus > sympathie dont nous
déposons le témoignage à vos pieds.
D iign. z, Sire, eu Hcc<*p*e I hommage.
Votre cœur a soufl -rt du daugur couru par
votre Hôte auguste. Permettez nous, en nous
associant à ce sentiment, de remercier la Pio-
vidence d’avoir épargné à notre p-ys un si
grand malheur, et d avoir cous rvé jKmr nons
voire vie si précieuse et si riobl-meat cousa-
crée au bonheur et à la prospérité de la
France.
COUR IMPÉRIALE DK COLMAR.
Sire,
La Providence, qui veille sur vous et sur
l’Empire, a dô.ourné le coup q.il, destiné à
un Hcte auguste, nienac-iit indirect'ment les
jours précif-ux de Votre Majesté.
Votre cour impériale d C dinar, s’unissant
de cœur à la fid 'te Alsace, offre à V dre Ma
jesté, a - ec l’hommage de son resf-ecîueux atta
chement, l’expression do 1 horreur que lui
inspiro cet odieux attentat. Son patriotisme
s indigne de l’outrage fait au pavs en la per-
s mne de son Hôte.. ..
Daignez, Sire, porter à Sa Majesté l'Impé
ratrice et au P/ince Impérial i hommage des
sentiments que nous \euons d exprimer pour
y oume me. et veuillez accueillir avec bonté
Vexpre*sion de notre protond respect et ri h nu
ire entier dévouement.
COUR IMPÉRIALE DK DIJON.
Sire,
Votre cour impériale de l) : jon proteste avec
indignation con re lad eux ut entât qui a mis
en péril les jours de Votre Majesté et ceux du
Souverain venu se confier â la loyauté fran
çaise. Une main étrangère pouvait seule com
mettre un tel acte de barbarie au milieu des
(
danger commun resserrer encore les liens qui
' vous unissent ?t vos Hôtes augustes!
La cour impériale de Dijon prie Votre Ma*
jesté d'agréer l’hommage de son profond res
pect et de son inaltérable dévouement peur
m e Dynastie 'n*épirab;e de la grandeur e< d*
la prospérité de la France.
., , ,, .. . . . ,;omme le pays tout entier, ia profonde indi-
appfir ée? dans 1 organisation Mite truie ; gnatieu que
t'embarquer immédiatement aptes ia xi-
site officielle des r. présentants des puis
sances étrangères, invités a se rendre à
Osakka auprès du souverain et déjà fn
partie réunis à cet effet au départ du
courrier.
de Votre Majesté.
leur iép*r'oire.
Leurs .\iaj s é? sont m saute r* ntréss dans ; m,?r s ‘ ,,a 'f augmenté en pr portion «les
leurs appar emems. et le bal s est pio- besoins du service de la flotte.
longé fort avi rit tiai.s la nuit. La léve-bft
ration des leux dm s air vede et pur avait
attire aux abord*; «es Tuileries, sur la place
de la Concord-- tt dans e- Champs-Elysées,
une affltu-ncc de monde consi-i- rable, et îe
jt ur étaii déjà levé qu’vue foule curieuse
Art. 5. Notre ministre de l’egriculture, du se pressait encore a* x gri les du jardin,
commerce et des travaux publics est chargé de 1 »
A In mite du décret d’amnistie rendu
par 1’. mpereur d’Autri» he à l’occasion de
son couronnement, les personnes éloi
gné s par m* sure de sûreté ont été ad
mises a rentrer sur le te ri oire autr chien.
Le jour de la célébration de la fête du
statut italien , une distribution solennelle
idreeme» présentée» n I Empereur
COUR IMPÉRIALE D’AGEN.
SlRE,
Un a*?;is?m étranger au pays a tente de
frapper à vos côt s le Souverain d’un grand
empire, que sou titre *-t sa qualité d’iiôto de
la France rendaient do btement sacré.
Heu reu»* 1 ment la Provider ce a détourné le
coup qui lui était destiné.
Les magistrats do la cour d’Agen, comme la
Frame < ntière, ont frémi d’indig ation à la
doux elle de « et hoi riblo a't-mtnt. Ils se réjouis
sent de ce que le monarque placé sous la sau
vegarde de Vbonneur national, et Votre Ma-
je*té, dont les jours sont si précieux, ont
échappé aux danse/s qui les menaçaient.
COUR IMPÉRIALE DE BOURGES."
Sire,
N ous n'avez pas été atteint ! Ce ri est pas
; à Votre Auguste Personne qu’en voulait las
sa? lu ! El il n’est pas Français.
Mais comment se taire quand la halle fana-
tiqi o c’uerc* ait & vos côtés le Souverain ami
que couvraiem et davaianL girder la majesté
de son Hôte, sou prestige peis >nuel, et l’tion-
1 neur fie la Franco en qui il se fie si noblc-
j ment?
Austi ce ne fut qu’un cri. D’un même élan,
tous le» tœ ir* acJamaient à l’envi et l’Empe
reur et le Czar.
Gloire et longue vie à celui qui recueille le
! plus magnifique hommage de l’Europe et. du
I monde au milieu de tau» de merveilles qui sont
I son œuvre! et béuit soit Dieu qui n'a pas per
mis qu'un crime abominable s'inscrivit dans"
nos f=t>tvs en ces jours d*- splendeurs inouïes,
d'entente e tre les peuples, et de si légitime
orgueil pour notre chère patrie !
COUR IMPERIALE DE CAEN.
ISIRE,
La cour impériale de Caen, douloureuse
ment émue à la nouvelle de 1 attentat du
COUP, IMPERIALE DK LYON.
Sire,
Noue avons été consternés à la nouvelle du
péril auquel Vous et l’Empereur Alexandre
vouez d’ôire exposés. La Providence a détour
né 'e coup qui menaçait vos têtes sac nés.
Qu’i Ue eu soit béni»! Que des actions de grtb*
j ces lui en soient rendues I Elle n’a pas permit*
que 1 s jours glorieux de Votre Majesté fussent
à !.a merci d'un asstssln chercha ut une nuire
victime, au** le Souverain v*»nu à vous fût at
teint au sein de notre loyale hospitalité, et
que la grande Jé*e de la • ivilisation, dont
Paris est pu ce moment le théâtre, fût souillée
par un attentat, ans»! monstrueux qu'impos-
sib e à des mains françaises.
Mous avons ressenti, Sire, les émotions de
terreur, puis d’immense soulagement et du
oie qu’ ont rempli les - œurs de ' Impératrice
et du Prince Impérial, et toutes les voix vous
le diront, ces sentiments sont ceux du la
France entière.
Puisse 1 horreur profonde et universelle que
de tris at entais soulèvent en prévenir par
tout le retour ! Puisse aussi le souvenir * un
Péril commun, écarté par la même fave ir de
lu PiovMeiiCH, laisser eu tre les cht-ft augustes
de deux puissants empire*, ua nœud plus
étroit et comme an gage religieux de concorde
et d’aff ctioii, dont profiteraient, en Europe et
dans le monde, les plus chers intérêts de la
civilisation et de la paix.
COUR IMPÉRIALE DE NIMES.
Sire,
La cour impériale de Nîmes a été doulou-
F-.t illeton du Moniteur du iz juin
DEUX CZARS Â PARIS.
tiotivenlr» lil»loriqu«*«
ti (suite).
UT GRAND-DUC DE RUSSIE (plus fUl'd
l’empereur Paul I er ).
(178?).
Le 23, représentation à Versailles d.iii»
• ’élég nte Mille de spectacle du château.
On x donnait Aline ou la Paine de Gol-
conde paroles de S dame, «Tapies la Dou
ve 11 * du chevalier de B lulflers, musique
de M. de Mons'-gr y, maître d hôt-1 orai~
miire du «lue d’Orl'ans, b Bits de M. fie
Lav.ti, maître des ballets du roi, avec la
coMriboration de M. Garde'- l’aîné pour les
dons s du prerni-r aetc^ de V*'Ftris, pour
ccll s du second, Ve Nov*r*e pour relies
du dern er. Le < ointe et la comtesse du
N< rd g#-ûtér« nt fort c** speclacl", dont le
eho x païut niotn- h -nrf ux au publ c. Nous
lisons, k la date du 26, dans une corres
pondance du temps, dont nous avons pu-
bli !*• recoed ti’ap ès les manuscrits de 11
hihlio*>c(i'.e de Saint V ersbou g, et qui
conti nt u’autres détails int- nssanls :
« Lu Heine de Golco de ! Castor et Vollux ! Ces
auti ;ue» beautés de notre mu lque frar çtise,
vollfl ce qu’on offre b grands frais aux oreilles
de L* urs AlV âses, tan tis que i.oiis avons les
chef-j’œuvre de Gluck. Nos amateurs je'teut
les hauts er s. La cour a singulièrement goûté
ces privées d"nt l’esi-rif, le** grâces et l’amé-
ntié sont le partage. Ou n’a pu voir sans beau
coup d’intérêt la ress m b la nce qui se trouve
au premif-r coup d œil entre la grande-du-
Voir le Mordieu* dej 4, 5, 6, 7 et 8 juin.
i chme et la nrincegre do lfiémont, ci-devant
madame Clotilde.... »
Le 24 mai, la comtes* e du Nord, qui
mêlait, en vraie prince-so. les plaisirs et les
devoirs d^* son rang, alla visiter le» nou-
\etifs prisons de la tue des Billets, A l’an
cien hôtel de la Force, où délit, de moit ê
avec son auguste époux, distribuer 10,000
jivres aux détenus pour d -ttes.
L* 1 25, la princesse allait è Notre-Damt,
où «le fut r eue, malgré l’incognit*», par
plusieurs chanoines, n vamineut i’al bé de
La fane, qui lui firent 'es honneur- de la
basilique, et à 1 Hôtel-Dieu, t ù elle sema
Vor,comme d’hab lurie. sur pa*sage, »t
les bonnes paroles qui valent mieux que
For.
Le soir, après dîner, M. de Liharpe, qui
abusait un peu de» privilèges de «e* fonc
tions de correspondant iittèraire du grand
duc à Paris, lut si tiad iction du second
chant de Luca n, dont on entendit avec un
égal plaisir le commencement et la tin,
moin» intéressants toutefois que ses let’res,
mais plus ngréab’es encore que sa conver
sation aigre e t pédante-que.
Le 26 fut. un jour intime de conv rsa-
tion rt de repos. La comtesse du Noid
montra ce soir-lâ à ses cooviv-s, av c un
orgueil rpcotmatssani, un magnifique éven- :
tail enrichi de ditmauts. dont ia reine lui j
a ait fait piésent. le jour du specta le à i
Versailh s. Il t enfermait une lorgnette qui i
, .-ervit de p ét-.xte à l'aimable touv*raine
pour ju-iifier sou cad*n j. « J • sais, h* ait-
etle dit à la comtes*e du Nord, que vous ;
av z comm* 1 moi ta vTe uti peu basse; j
p« r iiettez-moi d’y remêdirr et gar U z
simple b joli cri m moire de moi. Le vou-
1» z vous h en mari me ?» — « J* le con
server i toute ma vi** » répond r fort à pro
f ios li comtesse du Nord, car je lui devrai
e b .nheur *’e mieux voir V tre Majesté. »
Aurès lt dV.er, le ointe et ta com»e*»e
du Nord fu r ent * t firent partager à |eu»s
! hô'.es la primeur o» te franç is'* d’une le<--
1 tore, par Fauteur lui-même, du Marion* du
Figaro, encore inconnu à la scène, où il
n’arriva qu’en payant par Fs salons. <»n
le t ou va tién«ti*aiemeut p us amusant que
les ttarmécides de M. de L (harpe.
Lé 27, la cnmîfsse du Nord, dans ta
matinée, donna audience aux joailliers et
aux marchandes de mo«les qui vettau ut lui
présenter les ch* fs-d'œuvre dé cet art fri
vole dans lequel exce le l’industiie pa i-
fienno. M. de Maistre expliquait l’attrac
tion française et lu mystèio d«* fou irrésis
tible prosélytisme par les philosophas et.
Fs marchandes de modes, semés dau< tout popularité du sujet Le pub le sut gré aux
l’univers par notre exportation. Il y a du Altesses Impériales de se phiire à un tel
vrai dans cette paradoxale boutade, surtout «*pectac’e et le leur témoigna par des up-
en ce qui concerne nos mode?, loi de !’é-
léginc ; «laits deux hémisphères. La !
C'untc. se du Nord, entre autres acquisitions, l
lit celle d’une superbe parure d émaux ,
entourée de m treassi-es. c*»ll ctiou vrai
ment curieuse, qu’eüe paya aussi cher que ; d’une représentation au théâtre du Châ-
des pierres précieuses. t au. La reine, docile â l'inspiration du goût
L après-midi lut consacrée à une vi.tite ; public, qui concorda t en cela p irf.ute-
àl Académie, qui ten itséaneeeit niouneur • ment avec I sien, ava t dépayse la scène,
tic Leurs ADe-scs Impériales. f!“tl« sé nce, j etf.tisaii au comte et h la mm-esse du Noid
où egrarid-rfucet lagrande-.luchesst firent ; l'agrénb’e surprise d’un peu de musique
apprécier devant le» plus compét ivs «le» j allemande. Car bien que G.'uvk eût été
juges leur instruction, leur mémoire et adopt*’; en Fr mre avec enthousiasme, on
leur à propos, qui enr permirent de citer peut dire que t*o» prenant retire nalio-
tcur à tour à cha pie immorti'I qii'éque I nalifô par t’empire de s mi génie, il a\ a t
passage de s s ouvrages, lot peu brillante, gardé la sienne, marquant l’une originalité
de c» il s où l’on bâille un ptu, comme énergique et sombre l » plupart de ces tFè
Académie eu avait quelquefois alors. L’i- me» iavorisdt- l’art drainai iqut à peine efll^u-
ronr.és de l’Académie, qui commence k la
reine Christine.
Ap è.» ie dîner, le comte et la comtessa
du N>rd se rendirent au Théâ're* Français,
nouveau nom de la Comédie-F» ançaise,
Fur speela*’!^ f tvori, et « ù ils s’étaient fait
marquer une loge pour tout : e temps de.
!*■ r séjour. 0 ) jouait le Mercure galant
d** Bmnsaiilt, u la Partie de chasse de
Henri IV, de Collé, que 1 1 comte du Nord
vunut revoir une autre fois par vue pié-
f-.euce qui était un hommage délicat a la
pliudisstrnenfs d’une viva ité<‘t «1 uuesiu-
céttilé toutes f« ançaises, dont le bruit les ac -
compagua jus j» à leur corross**.
Le mai, Ver.-ailles offrait de nouveau
aux hôa s du r : e de ia Franco l’attrait
ncvtable L-ha pe , trop pr«>digue es
f uits de sa v< inc opiniâtré, lut une Ephre
au comte Schoti aloff, où il commit la
«Ionb e fiu e de critiquer mal à propos les
poètes allemands qu’il ne
ré* par la mu-ique française, et brodés par
Pu* ini de langoureuses < t p i rfois la"guis-
stiutrs variauou». On donna t d«*nccu s«ur-
ht au théâtre de la c .ur Iphigénie tn Au-
connais^ait lide, tr gédie-opéra en tr«>i» actes. Le
p ême est de M. le ha-lli du IV-Vct, fort
guère, et «
Int un*» «iis*ertati ii sur J .U»h Cé>ar, et l’as- pas ab olumerit sans mérite. Les bail* ts
s« mblée finit par une distribution d** je- sont de t a d*l. On j«*na ensuite l’adotaole
,Vtns cummétuo atifs f.it-* par d Alembert pantomime de N nette à la cour, fort bien
aux mem r s de la suite du grand duc, et j r n lue par M lk Heine!, et où reparut le
la d- mande gracieu-eini-nt accordée du grau i Vivais, sorti tout exprès de sa re-
porirait des augustes usiteur-, pour eu ri- | traite.
chir c^tip, précœnsp roil**fti'.f*n d’hôtes c >ti- Madame la comtoise du Nord produisît
toiti son effet à cette représentation, où sa
beauté et sa pu» me furent car.ictérbées par
eu m t qui courut dans h soirée et expri
mait dans le style du temps Ff-p-nion uni
vers? lie : & C'est, disait-on, Minerve sous
les t r i its des G» Are s, o
X«ms ne siurions suivre le journal si
exact e 1 ?i mii'Utiem-en-evt fidèle de la
baronre» d'Ob* rkirch da: s le récit de tou»
les incidents et «1 tous les épisodes de ces
ex» u sions si var ées, ces journées si
remplies qui ont fourni a 1 histoire fam lière
une si riche moison d’an* cdotes. L* temps
; nous presse, et la matière déhorde un ca
dre trop étroit Ii n’est plus permis que de
| glaner dans ce champ trop rnhe et trop
i fécond. Glanons donc et bornons-nous h
, mentionner la messe pontificale de l’arche-
J 'êque, M. LecFrc de Juigne. enten«lue f à
■ Notre-Dame, «lu fond d’une tribune (30 mai)
! la vi:«ite aux luxa idc* (31 mai)et à la Sur
i bonne, où le grnn :-duc renouvela, sans les
| copier, les scei.evS dout son aïeul avait été
I le héros, et se mi nlra digne d'un tel sou-
i verain ; la promenade àB igat- lie (17 juin),
l à la Bibliothèque du roi (2 juin), enfin
| l’expérience plus frivole de ce div. rtrése-
I meut à la mode : le bd de l’Opéra.
M*" la comtesse du Nord p»it un «lomi-
i no en chauve souns, suivant la mode;
file le laissa ouvert pour montrer son de-
1 vaut de robe boutonné d une hioder e ad-
j mi rable de j ayet «•♦. tic pai Ions. Elle ne quit
ta le bras de son illustre époux que pour
pr» n ire celui de M. Amelot, m mis Te de
la m.ii*on du roi, quand el'e eut joint S.M.
la r» ine qui d nuait le bras à M. le comte
d«- Provence. »
U*ip < xcursion plus dans le goût du comte
et d»* li coin esse du N «rd que « être pro-
metiade au bal sou» le m sque tr« mpeur
d un inco^nti » q«ii ne trompe personne, ei
on la surveillance occulte des exempts et
retire a mosyltf re de r» spcct qui environne
malgré eux F» personnages augures,
étouffe toute libert* 1 et ne permet guère à
l'intrigue que la flatterie : une excursion
plus dans le goût des deux illustres voya
geurs et dont ils ne rapportèrent que des
impressions douces et pures, sans le moin
dre mélange d’et.nui, c est une ptomenade
a Sceaux.
Le 3 juin, les ombrages de re tte rési
dence du duc de P nthièvre, de sa diute
biu, devenue pour lui une seconde fille, et
de leur secrétaire Florian, virent se pro
mener, à côté de ce couple vénérabre et
charmant, les visiteurs impériaux, surpris
à la fois du contraste de cette nuit tran
quille, de ce repos patriarcal, de cette
fête intime avec les grandes nuits de la
spirituelle et fantastique Ludovise, et at
tendri» do ce» vertus et de ces grâces qu»
en purifiaient le théâtre. Malheureux tou»
deux dans leurs plus chères et leurs plu»
légitimes affections, le duc de Penthièvre
et le prince de Lambade se vengeaient de
la d»’» ri née par la chante. Il n’y avait pa»
de malheureux à Sceaux ni aux environs.
Maintenir ce proverbe était l’unique or
gueil de ce prince honnête et aumô icr
oui honoia le voisinage du trône, et. que
la Hé.volunon respecta.
Le 1 juin, visite aux Gohelins. où la
comtesse du Nord donna cinquante louis
aux ouvriers et aux étab isseu eut» chari
tables du curé de Saint Sulpicc.
Le 5 juin, le comte et la < omisse du
No»*d et leur suite firent la revue il s p us
élégantes mvfions ce Pa is, chefs-d’œuvre
du confort, iutelligeut et de l’épicuré sme
spirituel. D abord F*s jardins de Tivoli ou
la Folie-Boutin, où l’on boit du lait dtius
du Sèvres, cl où l’on mange des fn ifs
«Ws de la vaisselle d'or; puis une îési-
d ne plus sévère, ennoblie par un exil po
pulaire, Saint-Ouen, et le ménagé Necker
au sobnnel ennui; enfin, l’Aradém e des
sciences où le patbos de M. Condorcet fait
S'Uirire la grande duche»se et bâ.ller le
grand-duc.
M. DE LESCÜRE.
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