Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1937-12-29
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 décembre 1937 29 décembre 1937
Description : 1937/12/29 (Numéro 16835). 1937/12/29 (Numéro 16835).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
MERCREDI 29 DECEMBRE 1937
LA CROIX
'1) Le budget
devant le Parlement
Au Sénat
Séance de mardi matin
Présidence du Conseil
Fidèle à son programme, la Haute As-
semblée, qui a voté lundi, après six
heures de discussion, la loi de finances,
a abordé mardi matin l'examen des bud-
gets de dépenses
Le budget de la présidence du Conseil
fournit aux sénateurs d'Alsace et de
Lorraine l'occasion d'exposer la situa-
tion économique des trois départements
recouvrés. M. Brom préconise la consti-
tution dune Commission économique
française des réglons frontières.
Le chanoine Muller remercie le prési-
dent du Conseil du geste qu'il a fait en
apaisant le grave conflit qui avait éclaté
entre l'Elat et la population des troi*
départements recouvrés, leurs élus et
leurs représentants économiques, au su-
jet de la prolongation de la scolarité.
La solution adoptée par le prési-
dent du Conseil, conformément il l'arrêt
rendu par le Conseil d'Etat, a eu un très
heureux retentissement en Alsace et en
Lorraine, dit le chanoine Millier. Nous
n'avions pu admettre que l'on violât la loi
que le Parlement avait votée. Mais, sous
cette réserve, nous acceptons que notre
enseignement post-scolaire, déjà en
avance sur celui du reste du pays, soit
développé encore davantage.
M. Brogly et le général Hirschtuer
demandent le maintien de l'indemnité
apériale aux fonctionnaires d'Alsace et
de Lorraine.
Le général Stnhl estime que les agita-
tions sociales doivent cesser.
Sans le retour à l'ordre, dit-il, le
redressement financier est impossible.
M. William Bertrand, sous-secrétaire!
d'Etat à la présidence du Conseil, donne
des apaisements aux orateurs, et le
budget de la présidence du Conseil est
adopté.
Finances
Aprês M. Coucoureux, qui plaide pour
le personnel de l'Enregistrement, M. Mil-
lièf-Laoroix demande une réforme des
fonds communs, et M. Manger celle de
t'agence judiciaire du Trésor.
La situation difficile des budgets des
collectivités locales intéresse plus parti-
culièrement M. Betoulle, qui voudrait,
riant socialiste et muir-i, pouvoir faire
face aux lourdes charges qu'rntrainent
les lois sociales, sans S'ro obligé de re-
courir aux impôts indirects.
M. Bonnet, ministre des Finances, ré-
pond qu'il tiendra compte de toutes les
suggestions qui lui ont été présentées.
Jl présentera, notamment, des mesures
qui viendront en aide aux communes »
Mais, dit-il, c'est surtout par un rigou-
reux effort de compression des dépenses
et par une reprise de l'activité écono-
mique que la situation s améliorera vrai-
ment. »
Le budget des finances est adopté.
Justice
Réfugié à la Justice, M. Vincent Aurtol
\a entendre autant d'observations qu'il
entendait naguère lorsqu'il était aux
Finances.
C'est d'abord M. Lebert, rapporteur,
(lui signa!* qu'au cours des trois der-
ntfres années II y eut 50tions. 11 faut que ce rythme se ralen-
tisse nous avons à nous défendre
contre trop d'intrusions un statut plus
strict des étrangers est, en outre, néces-
"aire,
M Fourcade se plaint, lui, de l'Intru-
•lon de la politique dans la Justice
M. Fourcade
On nous rappelle sans cesse la néees-
«Ité du redressement dans la confiance et
l'nnlrc. nr, pas de plus grand désordre que
l'intitilllo (le la loi et l'impuissance de la j
justice constatées quotidiennement. (Appl.).
) os Parquets, en verni d'une consigne pro-
venant de circulaires mystérieuses, sont
charg-es ri'lgrnoier la lot au lieu de la mettre
en mouvement. Les lois violées chaque Jour
sont même celles qu'on vous a demandé de
voter au plus vite pour assurer l'ordre so-
cial. On substitue a la légultte d'habiles
i\pg-oc|!itlons. encore faiit-ll que ce soit pour
faciliter l'application de la loi et non pour
la supprimer, en la démunissant de toute
sanction.
Jamais on a connu un tel foisonnement
l^jrlslatlr avec une telle rarence de la loi.
Il y a pts quand l'application tle la loi
est réclamée et obtenne dea tribunaux,
l'exécution lies décisions judiciaires est in-
terdite par la Chancellerie. Il n'est pas pot-
ntbli! que t'ordre social subsiste dans ces
conditions.
Apres quelques mots de M. Henri Mer-
lin sur les recouvrements opérés en ma-
t'ère d'assistance judiciaire, la suite da
la discussion est renvoyée a l'après-
midi
Séance de lundi après-midi
La fin de la discussion
de la loi de finances
A la reprise. les articles défilent à
Une cadence rapide. Suivant les propo-
sitions de la Commission des Finances,
ils sont adoptés ou disjoints.
Des taxes nouvelles qui frapperont
les jugements ou arrêts permettront de
mieux rémunérer les greffiers.
La modification de l'alliage et des ca-
ractères de certaines monnaies per-
mettra des économies substantielles. Les
opérations de Caisse d'épargne seront
augmentées de 0 fr. 50, celles des
avances sur pension de 0 fr. 20.
Par contre, le doublement de la taxe
«ur les lampes de réception de radio-
diffusion est écarté. Les récentes majo-
rations des taxes postales, télégra- j
phiques sont ratifiées. Le montant raaxi-
n.um de la circulation des bons du i
Trésor est fixé à 20 milliards, cette
limite étant la même qu'en 1937.
Tous les articles concernant les créa-
tions d'emplois ou les modifications de
services administratifs sont disjoints,
Après une intervention de M. Paul
Laftont, qui suggère les ressources de
la Caisse de crédit, aux départements et
communes, X. Landier fait adopter une
disposition additionnelle qui concerne
une plus grande liberté dans l'affecta-
tion des ressources provenant des jour-
nées de prestation ou de la taxe vici-
nale.
Par contre, est renvoyé à la Commis-
sion un autre article additionnel pro-
posé par M. Milliès-Lacroix et qui sim-
plifie les formalités en matière d'aug-
mentation des droited'octroi.
M. Brasseau fait accepter un amende-
ment qui permet aux Conseils généraux,
•en 1038, de prendre en charge du
budget départemental tout ou partie de
1k contribution communale aux dépenses
d'assistance
M. Joseph Faure, appuyé par le mi-
nistre de l'Agriculture, tente sans succès
de faire revivre une Commission d'en-
qu«He sur l'agriculture.
M. Cautru obtient du ministre de
l'Vgrlculture et de la Commission des
Finances un crédit de 500 000 francs pour
alimenter et constituer un fonds de pro-
pagande en faveur du cidre.
H. Marcel Donon n'a pas plus de
chance en proposant une prorogation des
délais accordés aux empruntenrs des
Caisses de crédit agricoles.
Un petit débat s'engage sur la pré-
somption d'origine pour les maladies
chez les militaires appelés, que M. Con-
coureux voudrait faire rétablir. Mais il;
en coûterait t million par an, et M. Cou- j ¡
.anw ,i,dF rPnnn1"'p-r.
A la Chambre
Le collectif » de décembre
est voté
Séance de mardi matin
Avant de reprendre l'examen du
budget, retour du Sénat, la Chambre
liquide son ordre du joui1.
En effet, la Haute Assemblée, malgré
sa diligence, ne pourra en terminer
ce mardi avec la discussion budgé-
toire et la première « navette » n'aurait
pas lieu avant jeudi.
L'ordre du jour du Palais-Bourbon
comporte notamment te projet de créa-
tion d'une école supérieure d'adminis-
tration un projet *ur la presse
dont M. Le Trocquer e.si rapporteur,
tendant à réglementer la sortie de
France des journaux sans doute aussi,
le texte complémentaire annoncé par
M. Chautemps sur l'arhitrage obliga-
toire et un projet tendant à porter de
25 000 à 30000 les traitements et sa-
laires assujettis à la lui sur les assu-
rances sociales.
Enfin, il faudra trancher la question
des lo\rrs, le Si-nul, u très sensible-
ment modifié les mesures votées récem-
ment par la Chambre.
En attendant, les députés sont appe-
lés à se prononcer mardi matin sur le
collectif et l'opposition est en nombre,
tandis que les travées de gauche sont à l,
peu près vides. f
Le premier texte soumis à la Chambre
porte « ouverture de crédits spéciaux
d'exercices clos et périmés ».
M. Louis Marin ouvre les hostilités.
Comment se fait-il. par exemple, que le
ministère de la Santé publique n'ait pas
encore payé des sommes Importantes
dues à des communes et à des départe-
ments depuis 1917 î
Un tel désordre, dlt-II, est Intolérable.
L'administration avoue sa taute. Certain
service va Jusqu'à reconnaitre qu'il avait
perdu de vue sa dette.
M. René Brunet, sous-secrétalre d'Etat
aux Finances, sentant que ce matin la
partie sera difficile, s'efforce de donner
des apaisements, et le premier projet
est voté sans trop d'accrochages.
On aborde alors le second régulari-
sation de crédits ouverts par décrets au
titre de l'exercice 1937 •– qui ne prête
qu'aux observations de M. Fuchs sur la
lutte contre le chômage.
Et voici le projet portant ouverture et
annulation de crédits sur l'exercice 1937
au titre du budget général, et approba-
tion des décrets pria en application de
la loi du 30 avril 1921.
M. Joseph Denais signale l'élévation
anormale des crédits.
Ceux qui ont affirmé que les prévisions
du budget de 1937 n'étalent pas sincères
sont aujourd'hui Jusltflés d'une façon écla-
tame, lance-t-il, aux applaudissements de
la droite.
En conoluant, le député de Paris in-
vite la Chambre à retenir la leçon
pour 1938.
Et sur chaque budget, les observations
de la minorité pleuvent à un tel point
que M. Brunet, qui a quelque mal à
faire front, reproche à la droite de faire
de l'obstruction.
M. Louis Marin lui réplique assez
snchement que ses collègues et lui ont
non seulement le droit, mais le devoir
de vérilier les comptes de l'Etat. Il fait
ensuite repousser à mains levées, contre
la Commission et le gouvernement, un
article du ministère des Travaux publics.
Saisissant cette bonne occasion, il pro-
pose ensuite de supprimer une annula-
tion de crédits au chapitre de l'éduca-
tion nationale.
Ce n'est pas, dlt-il, au moment où
chacun réclame le rétablissement de postes
d'Instituteurs qu'il convient de refuser des Il
Tonds.
Instruit par l'expérience, le ministre
réclame, cette fois, un scrutin public.
Mais M. Coquillaud fait iruniquement
rem;iri{iiur que lu quorum n'est pas
atteint.
Que va-t-11 se passer t On ne le sait
trop, et une voix, à droite, traduit l'Im-
pression générale
Quel désordre 1
Pendant ce temps, des émissaires sont
partis dans les couloirs et nous assis-
tons bientôt à une amusante rentrée en
masse des socialistes. Cette fois, le gou-
vernement a des troupes pour le dé-
fendre, et M. Brnnet respire Par
370 voix contre 230, la demande de
M. Marin est ainsi repoussée.
La majorité regroupée dans l'hémi-
cycle rejette ensuite plusieurs proposi-
tions de la droite.
Un assez vif débat s'engage pourtant
sur un chapitre du ministère de l'Air.
M. de Tinguy du Pouët constate qu'en
pleine session parlementaire un virement
de crédits de 207 millions a été opéré, et
un tel procédé comporte une méconnais-
sance absolue des droits de contrôle du
Parlement.
M. Andraud, sous-secrétaire d'Etat à
l'Air, réplique qu'il ne s'agit pas de dé-
passement de crédits, mais d'aménage-
ments, car son département a été oblige
BOURSE DE PARIS Conrs du 28 décembre 1937
VALEURS |ffS.l«g| VALEUBS |g,|gf|| VM^UBS »2.\ ?Z\ VA™»» | »j» | ™»} VALEURS | ™g, | «̃»
AU PARQUET I Art-T~j j %£.£»*. ;«• ;69Î ;̃.«• ;» -»J -i EN BANQUE
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I «?i IM»– 1.8OO.000 ..J* c*n-IM.. <.t&.J i.217.KO.. ,.211. »'• 720.714.,
Après la catastrophe de Montredon
Le procureur Bernard
rend hommage au dévouement
dont tirent preuve les religieuses 1 de l'asili
Le Parquet du Puy, composé de b
MM. Bernard, procureur de la Répu- ft
blique; Gabriel, juge d'instruction, et de °
leur greffier, qu'accompagnaient les e
D" Demoureue et Abrial, médecins alié- ti
nistes, s'est transporté lundi matin à P
Mpntredon, .pour procéder à l'enquête 1
sér le sinistre qui, samedi soir, fit plu-
sieurs victimes.
Le procureur Bernard, dans une décla- p
ration dont nous donnons l'essentiel, a '<
tenu à rendre hommage au dévouement des religieuses Infirmières de l'asile Jf,
Avec héroïsme, dit-il, les Petites-
Soeurs du Bon-Pasteur, qui dirigent la d
maison, ont pénétré dans le bâtiment en a
feu et sur le point de s'effondrer, et, dans
les flammes et la fumée, elles ont arraché
à une mort certaine et affreuse 135 ma- n
lades qui se trouvaient dans un état d'agi- r
tation indescriptible. Huit de ces malades r
ont refusé de les suivre. On les tirait de
force de leur couchette, mais ils se llbé- g
raient de l'étreinte de leurs fragiles gar-
diennes pour retourner dans la cellule ou e
la chambre qu'ils venaient de quitter. Ces
huit là ont péri. a
Les Sœurs, à demi asphyxiées et por-
tant déjà des brûlures, ont dû borner là d
leur dévouement. A peine avaient-elles é
franchi le seuil du bâtiment que la toiture c
s'écroulait dans un retentissant tracas et Ji
projetant au loin des gerbes d'étincelles. n
Le drame était consommé. d
Nouvelles de l'aviation
La chasse aux records
se poursuit avec succès
Les conditions atmosphériques de la
journée tle lundi étant excellentes, piu-
sieurs aviateurs ont tenté de s'appro-
pr'er des records internationaux et en
même temps les primes du ministère de
l'Air pour l'année 1937.
C'est ainsi que l'hydravion Lieutenant-
de-Vaisseau-Paris, ayant comme chef de
bord l'aviateur transatlantique Guil-
laumet, déjà recordman du monde de
distance en ligne droite à bord de cet
appareil, a établi un nouveau record de
vitesse pour cette catégorie, avec
charge.
L'aviateur Guillaumet a parcouru
1000 kilomètres à la vitesse movenne
de 221 km. 002 à l'heure, avec 10000 kg.
de charge.
Pour cette tentative,. l'aviateur avait
adopté un circuit de 50 kilomètres, Bis-
carosse-La Rochelle-Biscarosse.
Maurice Arnoux, qui »vait dans la ma-
tinée battu un record d'<itude, à tenté
d'établir au cours de 1 après-midi, à
bord du Caudron 65>O (type Coupe
Deutsch), le record de vitesse des « mu-
noplaces de 9 litres de cylindrée sur
100 kilomètres. Bien que gêné par la
brume, l'aviateur a couvert la distance
en 18 m. 5 s. 1/5, soit a la Moyenne de
331 km. 733 à l'heure, ce qui constitue
le record international.
Enfin, l'aviateur Boris, pilotant un
Rafale muni d'un moteur Renault de
145 CV, a battu le record des 1000 kilo-
mètres pour avion biplace de 6 1. 500
de cylindrée, en réalisant la moyenne de
318 hm. 431 à l'heure. L'ancien record
était la propriété d'Arnoux avec
302 Ton. 444.
Chez les dames, Mlle Lion, bord
d'un Caudron-Aiglon-Renault de 100 CV,
est montée à 6 500 mètres, ce qui cons-
titue le record féminin pour une cylin-
drée de 6 1. 1/2.
D'aulres tentatives de Delmottp. Boris,
Arnoux, Bellon, Guillaumet et Mlle Lion
doivent avoir lieu d'ici la fin de l'année.
L'aviateur Fouquet, accompagné de
Mine Bohomotetz. n nnitté, mardi matin.
9 h. 50. l'aérodrome de Bue, à bord
d'un petit appareil muni d'un moteur
de 40 CV seulement, avec l'intention
d'établir le record de distance en lipne
droite pour la catégorie des avions de
deux à quatre litres de cylindrée.
^•̃̃•̃«•«•̃••̃̃̃̃̃̃̃••••̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃a
de passer des commandes d'urgence In-
déniable.
M. de Tinguy du Pouët fait remarquer
ifue ces affirmations ne confordent pas
avec celles fournies par le ministère de
l'Air devant la Commission des Finances.
Cependant, après diverses observa-
tions, la Chambre ratifie par un vote fa-
vorable 377 voix contre 181, la
gestion de M. Pierre Cet. et l'ensemble
du projet est ensuite adopté.
La séance est levée à midi 40.
Seconde séance à t6 h. 30 Création
d'une Ecole nationale d'administration.
La Chambre a voté.
Un projet de loi tendant il accorder l'
à la veuve de l'explorateur Savorgnan
de Brazza une pension egale à celle des
veuves des maréchaux de France.
Un projet de loi accordant un se-
cours de 3 millions de francs aux vic-
times des inondations d'Indochine.
Noua noua trouvions, continue le magla
rat, avec douze gendarmes et vingt garde
iobiles et le personnel de la maison, a
îllieu de six cents déments en ce momei:
o liberté dans la cour. Tous se sont mon
rés d'une douceur exemplaire. Ils ont coo
éré au sauvetage dans une telle inesur
ue nombre d'entre eux étaient blessés asse
érieusement par des éclats de verre et 1
hute de divers malér.aux. L'électricité étal
teinte, le courant coupé. Tout l'asile,
art la partie Incendiée, était plongé dan
?s ténèbres. Les fous nous éclairaient ave
es bougies. lis obéissaient à leurs gar
iennes au doigt et à l'œil, et il étai
mouvant de voir une toute petite rrll
ieuse conduire par le bras des malade
'une taille herculéenne qui la suivaien
vec la docilité d'un mouton.
Le procureur Bernard rend un hom-
îajre ému à l'admirable conduite des
eligieuses infirmières, que dirige 1
tère Maria-Pia, supérieure de la Con.
régation.
Les cadavres retrouvés ont été mis
n bière et déposés dans une chapelU
rdente.
Surtout, a insisté le procureur Bernarc
émentez la légende de fous qui se seraiet!
vadés et qui erreraient en liberté. Des rt
Idivistes de l'évaslou, qui ne pouvaien
ornais trouver des conditions plus favo
ables pour prendre la clé des champ:
onnaient l'extmple de la sagesse.
Dernières
Nouvelles
Un télégramme du Négus
aux chefs des Etats membres
de la Convention d'Oslo
Le négus Haîlé Sélassié vient d'adres-
ser aux souverains des Etats membres
de la Convention d'Oslo le télégramme
suivant
Je suis inquiet d'apprendre que sur l'in-
vitation du gouvernement des Pays-Bas,
les Etats faisi.nt partie de la convention
d'Oslo vont prendre en considération l'oc-
troi de la reconnaissance de jure de l'an-
nexion de l'Ethlopie par l'Italie.
La S. D. N., en se montrant Incapable
d'arrêter une annexion calculée, a pu néan-
moins maintenir en faveur de la paix le
principe vital de la non-reconnaissance de
1 annexion.
Le peuple éthiopien continue de refuser
de se soumettre à la domination italienne.
Au nom de mon peuple, je fais appel à
Votre Majesté pour que sou gouvernement
veuille bien persévérer dans sa politique
traditionnelle de défense du droit interna-
tional.
L'affaire Wiedmann
M. Berry, Juge d'instruction à Ver-
sailles, a continué, mardi matin, l'étude
de ses différents dossiers, et, en parti-
culier, de celui concernant le meurtre
de Fritz Frommer. On sait que Wied-
mann a toujours prétendu avoir tué son
compagnon pour lui voler 300 francs,
mais le magistrat veut demander à l'as-
sassin des précision^ sur les circons-
tances qui ont entouré ce meurtre, car
on est à peu près persuadé que Wied-
mann cache la vérité.
L'après-midi, Wiedmann sera à nou-
veau extrait de sa Jtitule pour être
interrogé par M. Berry sur son curri-
culum vltae. et c'est à l'issue de cet,
interrogatoire que le magistrat deman-
dera au « tueur • de donner plus de
précisions sur le meurtre de Frommer.
Dans les jours qui vont suivre,
M. Berry interrogera Wiedmann sur
les autres crimes, et notamment sur
celui dont fut victime, à Saint-Cloitd,
l'agent de location Lesobre. Il est pro-
bable que Wiedmann sera confronte
avec l'agent de police Choque) qui
l'aperçut le Jour même du crime.
La traduction de la correspondance
rédigée en langues anglaise et allemande
est sur le point d'être terminée. En ce
qui concerne les lettres rédigées en alle-
mand, elles émaneraient, de personnes
amies ou parentes de Wiedmann, mais
il il n'en est pas de même pour ce qui est
des lettres en anglais. et la police va
s'efforcer d'identifier les nombreuses
personnes qui étaient en relations sul-
vies avec l'assassin de La Celle-Saint-
Cloud.
Morts d'hier
Notre confrère Frédéric Gaucherand,
originaire de l'Ardèche, ancien collabo-
rateur de ta Croix de l'Isère, de la Ré-
publique de l'Isère et du $ud-Est et
de plusieurs journaux parisiens, no-
tamment du Journat des Débats.
A Paris. le compositeur de musique
Maurice Ravel, à l'âge de 62 ans. De-
puis quatre ans, il était atteint de
troubles cérébraux qui l'empêchaient de
travailler.
Renseignements commercianx
1
CHANGES A PARIS à
^̃P^BiiMéHwmHMiwaiMiaKaiiWHH t
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Parts, 27 décembre. 5K
5 Sucres. Ouverture courant ÎS»,5O à -̃
• 300, prochain 30) ,50 4 302, 3 de janv. 303,50, t*
• 3 de revr. 305 à 305,50, 3 de mars 306,50, r
• 3 (l'avr. 307,50 a 308, tous payés, tendance ?:,
• soutenue.
Avolnei. ouverture courant 123,50 à et
1» payés, prochain 125,50 payé, févr. 128,50
payé, 3 de janv. 128,50 à 128.25 payés 3 de JV
• févr. 130,50 payé, 3 de mars 133 payé, U
• 3 davr. 134,75 payé, 3 de mal 133,75 a 134, BI
• tendance lourde.
Clôture dlsp. cote officielle liR, cou-
• rant 122,75 payé, prochain 125,73 payé, Tévr.
128,25 payé, 3 de janv. 128,25 payé, 3 de
révr. 130,50 à 130,75, 3 de mars 133 payé..
3 d'avr. 134,50 payé, 3 de mal 131 payé, Ja
tendance calme. 37:
Mais. ouverture 3 de Janv. 123 vend., | ne
tendance calme. M
Clôture 3 de Janv. 123 vend., tendance no
calme.
HuflM de Un. Ouverture courant 373 î~* i~
i achet., prochain 378 payé, Janv.-révr. 380 1S
achet., 4 de Janv. 385 achet., de mars 388 si
achet., < de mai 397 payé. ca
Clôture courant 373 achet., prochain 378 8
S à 380, janv.-févr. 37e achet., 4 de Janv. 385 ré
à 389, 4 de mara 391 à 396, 4 de mal 3»3 1*
payé, ne
1. Farine (la consommation. 2C2.
g Marseille, ?7 décembre.
l' Cours du disponible huiles de lin 425
à 430, huiles d'arachides A fabrique 427,50,
huiles d'arachides neutralisées désodorisées
530 à 530, huiles d'arachides Ruflsque supé-
rieure» 530 à 540. Taxe i <7C non comprise.
̃ HALLES CENTRALES 35
• Parts, 28 décembre. 34
Vlandei Arrivages 450 000 kg-. 3
..1 Cueuf. Le kilo quartier derrière 7*1- ti
Chronique
parisienne
La nouvelle augmentation
des tarifs
du métro et des autobus
La seconde tranche d'augmenta-
tion des tarifs du métro et des au-
tobus prescrite par décret-loi en
juillet dernier entre en applica-
tion le 1" janvier 1938.
Les nouveaux tarifs du métropo-
t litain sont fixés comme suit
1 fr. 60 le billet de 1™ classe;
1 fr. 10 le billet de 2' classe
1 fr. 35 le billet aller-retour de
i 2' classe; 0, fr. 25 les billets collec-
tifs de 2° classe délivrés aux élèves
des écoles communales ou libres
de la Ville de Paris et du départe-
ment de la Seine.
16 francs le carnet de 10 billets
i de 1" classe; 11 francs le carnet
de 10 billets de 2* classe; 23 fr. 50
le carnet de 10 billets aller-retour
de 1™ classe; 13 fr. 50 le carnet de
10 billets aller-retour de 2* classe;
1 3 fr. 7."> le carnet de 5 billets de
2" classe pour mutilés de guerre;
4 fr. 25 le carnet de 5 billets aller-
retour 2* classe pour mutilés de
guerre.
Quant aux nouveaux tarife des
[! transports en surface (autobus et
•j tramways), ils subiront l'augmen-
tation suivante
|i Carnet de 20 tickets 9 francs;
ticket séparé 0 fr. 60; mutilés et
aveugles 0 fr. 165 le ticket.
Le Conseil municipal
a voté le budget
de l'Assistance publique pour 1938
Celui-ci s'élève à 865 millions
Le Conseil municipal Je Paris :i con-
sacré toute la journée de lundi deux
s ances a l'examen du budget de
l'Assistance puOllque. budget devenu
plus ehargw par suite de l'application
dans les hôpitaux de la loi de quarante
heures. L'augmentation du coût des den-
rées et des médicaments a été, d'autre
part, lourdement ressentie par cette im-
portante administration (lue dirige avec
compétence le Dr Louis Mourier.
M. de Fontenay, rapporteur du budget
de l'Assistance publique, a exposé la
situation de ce service publie et, après
avoir étudié les différents chapitres de
son budget, a soumis à l'approbation
de l'assemblée municipale ies chiffres
suivants pour l'année 1938
Budget S65 452 456 francs avec une
subvention municipale de 187 732117 fr.
L'orateur a tenu à rappeler que le
budget était de 20 millions avant la
guerre et de 560 millions en 1930.
Ce budget, en sept ans, a subi une
augmentation de plus de 50
Après ce long début, auquel prirent
part, outre M. Mourier, un grand
nombre de conseillers municipaux, no-
tamment MM. Torchaussée,, Becquet,
Prade, Castellaz, Plneili, etc., le budget
de l'Assistance publique pour 1938 fut
voté par l'Assemblée.
?
11 convient de noter qu'une longue dis-
cussion s'est engagée, dans l'après-midi,
sur le bien ou le mal fondé des accu-
sations portées par M. G. Duhamel à
l'Académie de médecine. H.
R. H.
̃«.
LE CONFLIT
SINO-JAPONAIS
Occupation de Tsinan et menace
sur Tsing-Tao
On mande de Changhaï que les Japo-
nais opérant au Centre-Nord sont entrés
à Tsinan, capitale de la province du
Chantoung.
L'occupation de cette ville constitue
maintenant uno menace pour Tsing-Tso.
Les troupes japonaises ont commencé
leur avance sur ce port, le long du
chemin de fer de Tsinan. Les Chinois se 1
retranchent à Wei-Hsien, ville impor-
tante sur le chemin de fer, entre Tchang-
Tien et Tsing-Tao. mais on estime que
leur résistance sera peu efficace.
Au Sud, la marine et l'aviation japo-
nalses sont très actives le long des cotes.
On s'attend, d'un Jour à l'autre, à un
débarquement important, soit dans la
région de Suua-Téou, soit dans celle de
Toi-Chang, qui commandent les routes
reliant l'Est et le Sud à Canton.
Cependant, l'action japonaise paraît
retardée par la nécessité d'agir avec
prudence dans une région on les intérêts
étrangers, notamment britanniques, sont
très importants, ce qui augmente les
risques de nouveaux incidents interna-
tionaux.
JUSTICE
Spécialiste de l'escroquerie à l'américaine,
un repris de Justice, Fernandez Blas,
43 ans, a élé condamné à hutt mois de
prison par le tribunal correctionnel de Ver-
sailles.
11'1
~r~~ ·!
0,u0, quartier devant 4 à 7, aloyau 7 à 16,50,
:ulsse 8 à 11,50, train entier 7,50 à 11 50
Veau. Le kilo première qualité 12 ti
4,50, deuxième 10.50 a 11, ao, troisième 9 à
0,10, pan, cuisseau 8,50 à 16.
Mouton. Le kilo première qualité 18
1 11,50, deuxième 10 à 11,90, troisième 7,50
1 9,»0, Klg-ot 15 i 23, carré paré 14 t 30
ipaule 7 à 11,50.
Porc (entier ou demi). Le kilo pre-
nlere qualité 10,50 à 11,50, met 11 à li
amboii 9,60 à 12.«l, lard 7 à S.
Beurres des laiteries coopératives Indus-
rlelles. Arrlvag-es 30 (W kg. Le kilo
Normandie 23 à 28 Charente, Poitou et
rouralne 22,50 à 29,50 malaxés Normandie
S à 25,50. malaxés Bretag-en 21,50 à 24 50
Œu«s. Arrivâmes 42 070. Le mille
'ioardie et Normandie 740 à 1 0S0, Bretagne
140 à 800 Poitou. Touralne et Centre 830 a
020 conserves 530 à 700 outre-mer Maroc
.10 à 750.
Fromages. Les dix Brie moyen 210 à
!40 te cent camemberts Normandie 260
t 410, divers 220 à 300. Pont-1'Evéque 350
t 450 les 100 kg. Port-Salut 1 100 à 1 450
îruyère et Comté 950 à 1 380.
Volailles. Le kilo canards rouennais
't nantais 16 à 20. de fermes to à 14 la-
11ns morts 10 a 11.75 oies en peau 9 a
1,75 poulets morts nantais 17 a 19, de
îresse 30 à 22.50 poules 13 & 15.
MARCHE DU HAVRE
Le Havre, 28 décembre.
dotons. Ouverture déc. 367 nom.,
anv. 365 payé nom., févr. 369 nom.. mars
:73 vend., avr. 376 payé nom., mai 382 payé
10m., Juin 385 vend., Juin. 390 vend, août
«S nom., sept. 396 vend., oet. 402 payé nom..
lov, 405 nom., tendance calme.
Calée. Ouverture déc 172,50 Janv
78,50, révr. iso.50, mars iso, avr. m. mal
83.50, juin 1«5,75, jaill. ig7.25, août 188.75.
'«pr. 191, oct. et nov. Incotés, tendance
̃aime. Taxe 8 non comprise.
Polrres. Saïg-nn déc. i?o, lanv. 180.
évr. 180, mars 180, avr. 180. mal 180. juin
80, Julll. 180. aont 180, sept. 180. oct. 180,
îov. 180. Taxe 8 ctt non comprise.
Liverpool, 2R décembre.
Cotons. Janw. 4^», mars ^,75, mal
i,80. JUlll. 4,84, oct. 4,90.
LAINES
Koubalx, Î8 décembre,
Laines. Déc. incoté, janv. 35.30. révr.
£,70, mars 3«.10, avr. 6.40, mal 36.80, Juin
»,7O. julll. 36,90, août 37, sept. 37,20, oct.
37,40. nov. 37,00, tendance soutenue. Ventes
140 000 kg-.
Le « magnifique
message » de No(
da cardinal Verdier
« écho direct de la pensé
et de la parole pontificales
proclame le cardinal Gerlie
(Snite de la première page.)
Pourquoi alors, remarquera que
qu'un, ce message du cardinal Xe
dier au nom du Souverain Pontife
A quoi bon ? a
Les communistes ne se oons
dèrent ni comme des malheure;
ni comme des égarés ils n'ont at
cune intention de mieux connais
leurs frères catholiques ou de
laisser attirer vers la foi par eu
La charité est, à leurs yeux, t
signe de faiblesse leur main tel
due, sinon un piège, tout au moil
une manœuvre intéressée d'ordi
politique.
En parlant de la sorte, on ra
sonne peut-être fort habilement d
point de vue humain. On ouèl
pourtant le côté surnaturel de la v
du monde.
L'Esprit-Saint souffle où el quar
il veut. Qui nous dit que le Cnris
inspirant son Vicaire, ne prépai
pas un renouveau chrétien de noti
pays dans et par les masst
ouvrières f
Sans affirmer, comme Gusta^
Hervé, que « les communistes e
France sont la partie des milieu
populaires d'extrême gauche qi
l'on peut espérer 1« mieux rament
à uno meilleure compréhension i
la vraie nature du christianisme
les faits sont là pour montn
qu' « ils ont l'âme plus simpl
moins compliquée, moins empoisoi
née de doctrines et de théories qi:
les savants, les demi-savants et !•
quarts de savants qui constituer
les cadres du parti socialiste
qu'ainsi lorsqu'on petit les atteindi
leur conversion est plus gonéreus
et plus facile.
Il est essentiel, en tout cas. qu'i
apprennent que l'Eglise catholiqti
n'est pas une secte, qu'elle s'intf
resse à toutes les classes sociale
qu'elle veut « soulager et consok
ceux qui souffrent, aider l'ouvrier
revendiquer tous ses droits, prépa
rer pour demain, dans la justice f
la charité, la réconciliation de toi
les hommes ».
Le Christ n'a jamais écarté u
besogneux. Il ne s'est jamais d*1
tourné de ceux qui tendaient vei
lui des mains suppliantes.
Le bon médecin ne refuse pas J
main qui lui est tendue par la dou
leur. Le bon Pasteur de l'Evangil
a un plus grand souci de la brebi
perdue que des quatre-vingt-dix
neuf autres qui sont restées au ber
cail-
C'est la charité qui gagne le
cœurs, qui ouvre les yeux, qui con
vertit les âmes, qui transforme le
sociétés.
La charité est le grand besoin d
l'heure présente.
Le Pape sait, par expérience, qu
les plus violents, les plus révolu
tionnaires. les plus indomptables, s
laissent vaincre par la charité. A
nom de Jésus, i! a voulu donner au
hommes, à tous les hommes qu':
en soit Wni une suprême leço
de charité.
Léox Merklen.
-w
La guerre civile
en Espagne
L'évêque de Teruel
parmi les assiégés
L'envoyé, spécùii de l'Agence Havas
Teruel, slgnalant qu'on ne sait toujoui
pas exactement le nombre des assi(M?<
réfugiés ù l'intérieur du Séminalr
ajoute qu'il est à peu près oertain qu
l'évêque de Teruel se trouve parmi eu:
le général Franco
accorde des grâces
A l'occasion des fêtes de Noël, le gi
néra! Franco a commué 25 condamn;
tions a rai):" prononcées pour crimes d
droit commun.
Parmi les condamnés faisant l'obj<
de rette mesure figurent une femm
russe faite prisonnière à Brunele, u
Polonais, trois Algériens, tous couvait
eus d'innombrables vols et actes de s;
botage.
_L, NOS AMIS DÉFUNTS
I JÉSUS, MAHIK, JOSEPH
J[ (Ind. 7 «m et 7 quar. chaque foiêj
Jl Mile Marie-Madeleine Seydoux, direc-
•1 triée de l'iroprimerie S.int-Paul. à Bar.
Ic-Duc, 70 ans. Mmn veuve Dumpsnil,
née de Maigret, présidente du Comité
Se dames de Paris pour l'adoption des
Orphelins de la Mer, «iéeédée presque
subitement. M. l'abbti Valpntini,
f>6 ans, cnrfi de Hn-.)«v-V;iim .\nfni'
e iSeinc-el-Oisei. ililêh ̃ .:̃ :̃<
Croij-. Mère Marie ̃̃!< ̃̃̃ .Iran |i.
mascène (Marie-Louis.' Nuaners, Auxi-
•, liatric« des Ames du Pur^-iloire fil ans,
à Turin (Italie). M. Emile Sullorot,
83 ans, à Verdun (Meuse). Mme Bretle.
17 ans, mère de' M, le curé de Sainte
Marlial de Landonge Jlaute-VIenne).
Mme Martinon, à niorpes (Loire),
Mme Pierre Buffet. 70 ai. s. Mireeourt
1 (Vosges'. M. Louis neAvulf-Cardon,
de Dnnkerqup. beau-frère et on^le de
doux Petites-Sœurs, de deux rellpleuses
1 du Sacrr'-Cirur et d'un séminariste.
Ex NECROLOGIE
1- On annonce la mort de Mlle Marie
ie Tourneur, pieusement dtei'd^e à Cha-
<,j ville. Les obsèques auront lieu le 30 dé-
x cemhre, à U heures, en IVglise anrienne
rie Chaville. Cet avis tient lieu d'invlla-
I tion.
M "•̃
l Nouvelles romaines
lu
ie Le Pape a reçu successivement, mardi,
en audience particulit-re, pour !a présen-
tation des vœux de nouvel an. les am-
bassadeurs d'Allemaçne, d'Aruentine, de
Colombie, de France, d'Italie ci l'> pique.
"ft Ce dernier lui a remis, en outre, se*
re lettres de rappel.
“>.« Le Pape rtvnistres des autres pays, ainsi que le»
[ç ("barges d'affaire- au nombre desquels
,u ligure le marquis di- A^cimna. reprtS-
sentant du s«-'i»éral Kranro.
te •-»*
l Le cardinal Gerlier
l à Saint-Etienne
ie
»s De mitre correspondant particu&er
tt ï>ur t('lt')>lionc
"1 Lundi soir, lf toujours souri.inL ar-
•e ettevéque de Ly.iii, te Ville Eternelle avee. l.i pourpri' ro-
maine et, un souvenir porllcuilier la
̃ ̃ nomination de son fraternel auxiliaire
*4 Mjrr Bonu't, le ciU'dinal (îiTlier. ruui-
!( veau prince de l'Eglise, était l'Iiùii' Sftlnl-Etienne pour la dctixièuie l'o.s,
s, puisque le 29 octobre le cbef élu di»
>r diocèse avait reçu ici déjà tant de
à uiarquos d'affectueuse vénération,
j. Vora 16 h. 30, le prélat était accueilli
,t à l'évek'tu', rue M-l-i iarêrne, par de très
nombreux priHres do Saint-Klienne et de
la aiglon. En leur nom. M. le chanoine
Chapelon, arehlpire>tre de la purnisse
n Sainti'Marle, salua le cardinal et forma
s- des vœux pour son pontilleat.. qui rea-
's Usera toutes les espérances du clergé.
L'orateur salua avec respect Mgr Bor-
a net, nouvel évoque de Saint-Etienne, qui.
déj.V par sa renommé bien lOvltlme,
son dévouement et son activité, a con-
,e quis tous les cœurs.
18 Dan* sa réponse, S. Em. le cardinal
Gerlier sut dire. avec quelle affection,
un sincère merci à tous ses collabora-
teurs. Il évoqua pour eux les splendeurs
,s romaines. la noblesse et l'énergie du
Saint-Père, qui souffre avec joie pour
l'Iiumanité tout entière et surtout, re-
prenant les parûtes du Pape, î! précu-
aisii la charité.
P A 30 heures, le cardinal et sa suite
gagnaient la vaste église Saint-Charles,
0 trop petite pour la circonstance.
Mgr Rivoire, curé archiprêtre de cette
e paroisse, édifiée au cœur même de !a
populeuse cil' salua le cardinal, « grand
archevêque, grand prélat, grand surtout
par le cœur », auquel présenta un vé-
II ri table foyer d'Action catholique.
n Son Eminenee nmnlalt peu aprtfl en
etiaire. 1! n-tii'ila le p'iisteur d'un trou-
peau modèle, exprima sa joie de recevo'r
ici tant d'hommages sincères, et, avec
une émotion qui n'échappa à personne,
le prélat- apporta les échos de Home, In
ville immense où se dresse maintenant,
triomphante, la croix du Rédempteur,
du palais du Vatican où réside le Pape.
le Pape Pie XI, qui, désormais, médite
plus profondément la leçon qu'il do't
donner au monde le Pape qui, avec
joie, a entendu le cardinal (îerller lui
parier des mineurs, (les Jocisli tl<
groupements d'Action catholique du la
à Loire le Pape. dont la grande pensée
•s est l'amour, la charité.
>s Apres un vif élotre de Mgr Bornet,
e, dont il annonça U- Kiere pour le 24 l'é-
lê vrier, l'archi véqui; de Lyon conviail
n. ses chers diocésains Lyon et Saint-
Etienne sont. étroitement unis dans son
cœur à une nouvelle croisade celle
de la charité.
Après la Bénédiction papalfi donnée
par le cardinal, Mgr Bornet élevait, sur
lu foule l'ostensoir d'or. C'était la fin
l" u une belle cérémonie, dont ta mat-
trise de Saint-Charles, sons la direction
3t de M. l'abbé Chabrol, avait, en interprè-
te tant un programme mushal particuliè-
n rement choisi, rehaussé grandement
l'éclat.
t_ Vers 22 h. 30, le cardinal (jeriler,
traversant la place Saint-Charles, f'talt.
f-eelamé par une foule immense, dans
liquelle se coudoyaient des gens «le
| toutes conditions. des gens qui. désor-
mais, rayonneront la charité et Veupé-
i rance chrétiennes. •-»̃* BehnaHd.
–<
» LA NEUVA1NE
!o DE SAINTE GENEVIÈVE
La neuvaine traditionnelle annuelle de
I* sainte Geneviève sera célébrée Saint-
Etienne du Mont et sera prê>hée par
1- .r Sudour, archidiacre de saint-Denis,
du 3 au 11 janvier 1!M*.#
!t S. Em. le cardinal Verdier, arche-
le vêque de Paris le nonce apostolique
S, Exe. Mgr Valerio Valerl S. Kxc.
ié Mgr Chaptal S. Exc. Mgr Beaussart
î Mgr Touzé, archidiacre dé Sainte-fiene-
>c viève les n If; l'irlminlslration
diocésaine, ̃̃urs d'Ordres, W*
i curés de Paris et de la banlieue, les
J, i Dominicains des couvents du Saiut-
0, Sacrement et de Saint-Jacques, les Ca-
pucins et les Bénédictins, participent à
la cette neuvaine.
'£ ♦
6 Avis çjîvefg
Groupe d'action aaciale de Seint-I'tern-
de Keutlly, « L'Uni et In famille (foyer,
école, éducation) ciinréreiii-e par M. l'abl»-
̃• Jean Vlollet, rtireclcur ̃' iatlon du
's mariag-e chrétien, le met >ipr 1638,
,é 121. avenue du Roui- v h. a.
La vente de vluir.' ' ̃̃ M. i« chanoine I iirecicur
de l'Œuvre social' m-
'̃ pelle aux amis du « ciiaiiin.i-
vente de charité r*,t avancée 5- l" et 2 février. Tout envoi o'objr:
'̃e- niil<>meni garnir les comptoirs est
maintenant avec beaucoup de reeon
'• au siège de l'Œuvre, 199, rue de ij(
n Parla. Xll*.
"• Conférence. A la procure du Carmi?!
rie l'Actlon-de-Grices, 85, rue dea Saiiitï-
Pèrcs, VI*, ie vendredi 7 janvier 1938. »
if 15 heures, confcremff par le R. p Aubert,
O. P.. membre correspondant des Cnltorm
tauctae nniioni* île France, sur Le lin-
eeul de Turin et la Sainte Ecriture », com-
ment se pose le problème, e! où en est
actuellement l'étude Oeg dirtirullés prrm;-
r nant (W. doux iexl<'« t-van^llqnr inn
Ig j rr. (irralullp? pour J«-b prétn
t religieuse*). Prtôre de retenir «<̃-
̃s'jTi-l. LU. 86-10.
LA CROIX
'1) Le budget
devant le Parlement
Au Sénat
Séance de mardi matin
Présidence du Conseil
Fidèle à son programme, la Haute As-
semblée, qui a voté lundi, après six
heures de discussion, la loi de finances,
a abordé mardi matin l'examen des bud-
gets de dépenses
Le budget de la présidence du Conseil
fournit aux sénateurs d'Alsace et de
Lorraine l'occasion d'exposer la situa-
tion économique des trois départements
recouvrés. M. Brom préconise la consti-
tution dune Commission économique
française des réglons frontières.
Le chanoine Muller remercie le prési-
dent du Conseil du geste qu'il a fait en
apaisant le grave conflit qui avait éclaté
entre l'Elat et la population des troi*
départements recouvrés, leurs élus et
leurs représentants économiques, au su-
jet de la prolongation de la scolarité.
La solution adoptée par le prési-
dent du Conseil, conformément il l'arrêt
rendu par le Conseil d'Etat, a eu un très
heureux retentissement en Alsace et en
Lorraine, dit le chanoine Millier. Nous
n'avions pu admettre que l'on violât la loi
que le Parlement avait votée. Mais, sous
cette réserve, nous acceptons que notre
enseignement post-scolaire, déjà en
avance sur celui du reste du pays, soit
développé encore davantage.
M. Brogly et le général Hirschtuer
demandent le maintien de l'indemnité
apériale aux fonctionnaires d'Alsace et
de Lorraine.
Le général Stnhl estime que les agita-
tions sociales doivent cesser.
Sans le retour à l'ordre, dit-il, le
redressement financier est impossible.
M. William Bertrand, sous-secrétaire!
d'Etat à la présidence du Conseil, donne
des apaisements aux orateurs, et le
budget de la présidence du Conseil est
adopté.
Finances
Aprês M. Coucoureux, qui plaide pour
le personnel de l'Enregistrement, M. Mil-
lièf-Laoroix demande une réforme des
fonds communs, et M. Manger celle de
t'agence judiciaire du Trésor.
La situation difficile des budgets des
collectivités locales intéresse plus parti-
culièrement M. Betoulle, qui voudrait,
riant socialiste et muir-i, pouvoir faire
face aux lourdes charges qu'rntrainent
les lois sociales, sans S'ro obligé de re-
courir aux impôts indirects.
M. Bonnet, ministre des Finances, ré-
pond qu'il tiendra compte de toutes les
suggestions qui lui ont été présentées.
Jl présentera, notamment, des mesures
qui viendront en aide aux communes »
Mais, dit-il, c'est surtout par un rigou-
reux effort de compression des dépenses
et par une reprise de l'activité écono-
mique que la situation s améliorera vrai-
ment. »
Le budget des finances est adopté.
Justice
Réfugié à la Justice, M. Vincent Aurtol
\a entendre autant d'observations qu'il
entendait naguère lorsqu'il était aux
Finances.
C'est d'abord M. Lebert, rapporteur,
(lui signa!* qu'au cours des trois der-
ntfres années II y eut 50
tisse nous avons à nous défendre
contre trop d'intrusions un statut plus
strict des étrangers est, en outre, néces-
"aire,
M Fourcade se plaint, lui, de l'Intru-
•lon de la politique dans la Justice
M. Fourcade
On nous rappelle sans cesse la néees-
«Ité du redressement dans la confiance et
l'nnlrc. nr, pas de plus grand désordre que
l'intitilllo (le la loi et l'impuissance de la j
justice constatées quotidiennement. (Appl.).
) os Parquets, en verni d'une consigne pro-
venant de circulaires mystérieuses, sont
charg-es ri'lgrnoier la lot au lieu de la mettre
en mouvement. Les lois violées chaque Jour
sont même celles qu'on vous a demandé de
voter au plus vite pour assurer l'ordre so-
cial. On substitue a la légultte d'habiles
i\pg-oc|!itlons. encore faiit-ll que ce soit pour
faciliter l'application de la loi et non pour
la supprimer, en la démunissant de toute
sanction.
Jamais on a connu un tel foisonnement
l^jrlslatlr avec une telle rarence de la loi.
Il y a pts quand l'application tle la loi
est réclamée et obtenne dea tribunaux,
l'exécution lies décisions judiciaires est in-
terdite par la Chancellerie. Il n'est pas pot-
ntbli! que t'ordre social subsiste dans ces
conditions.
Apres quelques mots de M. Henri Mer-
lin sur les recouvrements opérés en ma-
t'ère d'assistance judiciaire, la suite da
la discussion est renvoyée a l'après-
midi
Séance de lundi après-midi
La fin de la discussion
de la loi de finances
A la reprise. les articles défilent à
Une cadence rapide. Suivant les propo-
sitions de la Commission des Finances,
ils sont adoptés ou disjoints.
Des taxes nouvelles qui frapperont
les jugements ou arrêts permettront de
mieux rémunérer les greffiers.
La modification de l'alliage et des ca-
ractères de certaines monnaies per-
mettra des économies substantielles. Les
opérations de Caisse d'épargne seront
augmentées de 0 fr. 50, celles des
avances sur pension de 0 fr. 20.
Par contre, le doublement de la taxe
«ur les lampes de réception de radio-
diffusion est écarté. Les récentes majo-
rations des taxes postales, télégra- j
phiques sont ratifiées. Le montant raaxi-
n.um de la circulation des bons du i
Trésor est fixé à 20 milliards, cette
limite étant la même qu'en 1937.
Tous les articles concernant les créa-
tions d'emplois ou les modifications de
services administratifs sont disjoints,
Après une intervention de M. Paul
Laftont, qui suggère les ressources de
la Caisse de crédit, aux départements et
communes, X. Landier fait adopter une
disposition additionnelle qui concerne
une plus grande liberté dans l'affecta-
tion des ressources provenant des jour-
nées de prestation ou de la taxe vici-
nale.
Par contre, est renvoyé à la Commis-
sion un autre article additionnel pro-
posé par M. Milliès-Lacroix et qui sim-
plifie les formalités en matière d'aug-
mentation des droited'octroi.
M. Brasseau fait accepter un amende-
ment qui permet aux Conseils généraux,
•en 1038, de prendre en charge du
budget départemental tout ou partie de
1k contribution communale aux dépenses
d'assistance
M. Joseph Faure, appuyé par le mi-
nistre de l'Agriculture, tente sans succès
de faire revivre une Commission d'en-
qu«He sur l'agriculture.
M. Cautru obtient du ministre de
l'Vgrlculture et de la Commission des
Finances un crédit de 500 000 francs pour
alimenter et constituer un fonds de pro-
pagande en faveur du cidre.
H. Marcel Donon n'a pas plus de
chance en proposant une prorogation des
délais accordés aux empruntenrs des
Caisses de crédit agricoles.
Un petit débat s'engage sur la pré-
somption d'origine pour les maladies
chez les militaires appelés, que M. Con-
coureux voudrait faire rétablir. Mais il;
en coûterait t million par an, et M. Cou- j ¡
.anw ,i,dF rPnnn1"'p-r.
A la Chambre
Le collectif » de décembre
est voté
Séance de mardi matin
Avant de reprendre l'examen du
budget, retour du Sénat, la Chambre
liquide son ordre du joui1.
En effet, la Haute Assemblée, malgré
sa diligence, ne pourra en terminer
ce mardi avec la discussion budgé-
toire et la première « navette » n'aurait
pas lieu avant jeudi.
L'ordre du jour du Palais-Bourbon
comporte notamment te projet de créa-
tion d'une école supérieure d'adminis-
tration un projet *ur la presse
dont M. Le Trocquer e.si rapporteur,
tendant à réglementer la sortie de
France des journaux sans doute aussi,
le texte complémentaire annoncé par
M. Chautemps sur l'arhitrage obliga-
toire et un projet tendant à porter de
25 000 à 30000 les traitements et sa-
laires assujettis à la lui sur les assu-
rances sociales.
Enfin, il faudra trancher la question
des lo\rrs, le Si-nul, u très sensible-
ment modifié les mesures votées récem-
ment par la Chambre.
En attendant, les députés sont appe-
lés à se prononcer mardi matin sur le
collectif et l'opposition est en nombre,
tandis que les travées de gauche sont à l,
peu près vides. f
Le premier texte soumis à la Chambre
porte « ouverture de crédits spéciaux
d'exercices clos et périmés ».
M. Louis Marin ouvre les hostilités.
Comment se fait-il. par exemple, que le
ministère de la Santé publique n'ait pas
encore payé des sommes Importantes
dues à des communes et à des départe-
ments depuis 1917 î
Un tel désordre, dlt-II, est Intolérable.
L'administration avoue sa taute. Certain
service va Jusqu'à reconnaitre qu'il avait
perdu de vue sa dette.
M. René Brunet, sous-secrétalre d'Etat
aux Finances, sentant que ce matin la
partie sera difficile, s'efforce de donner
des apaisements, et le premier projet
est voté sans trop d'accrochages.
On aborde alors le second régulari-
sation de crédits ouverts par décrets au
titre de l'exercice 1937 •– qui ne prête
qu'aux observations de M. Fuchs sur la
lutte contre le chômage.
Et voici le projet portant ouverture et
annulation de crédits sur l'exercice 1937
au titre du budget général, et approba-
tion des décrets pria en application de
la loi du 30 avril 1921.
M. Joseph Denais signale l'élévation
anormale des crédits.
Ceux qui ont affirmé que les prévisions
du budget de 1937 n'étalent pas sincères
sont aujourd'hui Jusltflés d'une façon écla-
tame, lance-t-il, aux applaudissements de
la droite.
En conoluant, le député de Paris in-
vite la Chambre à retenir la leçon
pour 1938.
Et sur chaque budget, les observations
de la minorité pleuvent à un tel point
que M. Brunet, qui a quelque mal à
faire front, reproche à la droite de faire
de l'obstruction.
M. Louis Marin lui réplique assez
snchement que ses collègues et lui ont
non seulement le droit, mais le devoir
de vérilier les comptes de l'Etat. Il fait
ensuite repousser à mains levées, contre
la Commission et le gouvernement, un
article du ministère des Travaux publics.
Saisissant cette bonne occasion, il pro-
pose ensuite de supprimer une annula-
tion de crédits au chapitre de l'éduca-
tion nationale.
Ce n'est pas, dlt-il, au moment où
chacun réclame le rétablissement de postes
d'Instituteurs qu'il convient de refuser des Il
Tonds.
Instruit par l'expérience, le ministre
réclame, cette fois, un scrutin public.
Mais M. Coquillaud fait iruniquement
rem;iri{iiur que lu quorum n'est pas
atteint.
Que va-t-11 se passer t On ne le sait
trop, et une voix, à droite, traduit l'Im-
pression générale
Quel désordre 1
Pendant ce temps, des émissaires sont
partis dans les couloirs et nous assis-
tons bientôt à une amusante rentrée en
masse des socialistes. Cette fois, le gou-
vernement a des troupes pour le dé-
fendre, et M. Brnnet respire Par
370 voix contre 230, la demande de
M. Marin est ainsi repoussée.
La majorité regroupée dans l'hémi-
cycle rejette ensuite plusieurs proposi-
tions de la droite.
Un assez vif débat s'engage pourtant
sur un chapitre du ministère de l'Air.
M. de Tinguy du Pouët constate qu'en
pleine session parlementaire un virement
de crédits de 207 millions a été opéré, et
un tel procédé comporte une méconnais-
sance absolue des droits de contrôle du
Parlement.
M. Andraud, sous-secrétaire d'Etat à
l'Air, réplique qu'il ne s'agit pas de dé-
passement de crédits, mais d'aménage-
ments, car son département a été oblige
BOURSE DE PARIS Conrs du 28 décembre 1937
VALEURS |ffS.l«g| VALEUBS |g,|gf|| VM^UBS »2.\ ?Z\ VA™»» | »j» | ™»} VALEURS | ™g, | «̃»
AU PARQUET I Art-T~j j %£.£»*. ;«• ;69Î ;̃.«• ;» -»J -i EN BANQUE
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i%m° .6S5 .504 .!»̃ »-t. rtiimw..3.8 .359 >[ ï5ooi«ilo' ̃ ••• • Vé 19êl" -»J •»» •̃f" 'îsS ̃7°1
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hM 4 l~tt..303 -183 .TllnSltlallt1~31.3150'11: IS~ ,281,: ,211 ..i! 3~215.211",S:- 1' 7S .271
-*««»«• .353.. -340.. ^««̃•i- ..2150,Atm .m ..565 ..H
-*li' A.1CT -«43.47.i"JJ"*»2" .O35..i.0l5.ii\l906 :0) 202. $••••̃ .122 .32i il VALEUHS ETBANG
a '.q "'AClérI l .I3S.. 1906. i33 Is9 3 x .3.321.. VALEURS ET'RANG.
–<5~.6M.MLMM. .
-*Kl«-8ï3 :00.. -,B»f^ S» HoW .B4i:B«.| -«;̃ .100 :3iO ..mm< .202.28251
4 12 «M.t44 .043 .J -J""?" .717 S.19S7 ..7/ .400 .i ÎJ/I' -MO .302 ..|;n»« «•«. 2!3S J333
T«M3% 189*252 50.252 ..̃ClMtl.ri U,™jj, -îî5 Sji9»5H-73» 2,7 19B1 .580 .671 .-lié IwrJ 18.5 ̃̃ lf»3
«§»*• 19» 3J4 .382.; 8t"llta'rl- .675 .515. O/1330 4H.105 .005. A™ .511 221 ̃̃•Mêtutt 5§2--<550..
-41/2HIM» (s? |B4 !!CMiHIM4wa*at. ImI 138)2 «/ i»3t %̃̃̃ OU H •»•' » H «"•• .«5 ai i)K«n(MMii 2«6b«-2M-'
-1 ,I~t76".flmm=.4t0.410.. t66' t3t: -< tX~ ?76.
II» 0». 8/12 Htt. 2|7 21g .MfW-UM ,uB <9q Ii88î4V«. ̃« 63t.. –»'/»?»••• •4««l»i»-e»«!é 0» 76 ••
i% 1!33 i I 21B" "NrmAéiWili». 34a "Hs" l m3 b *̃•• "703 0»6 • • ••««'̃• .MÎ ̃• i8«rt »»u i»l7 12M
?qa a tül.691 .691 :.7b :670 93451!t%1 :S< ··'`ttagear4.· .'7.76 21 b
,Till'" 1111.551 ,682 "1 ,171>6)0.. l ,83~831.. =i. .224.¡. ..7976..71
I I""U 'îfiiï.– •̃»«••• ̃H* I2Î5.. 12:0.. ̃>–̃ J*^ .tîO.»06.. 22^l"'i*fc– -2I0..I. •̃ TI«nU 310.. 300.,
I «?i IM»– 1.8OO.000 ..J* c*n-IM.. <.t&.J i.217.KO.. ,.211. »'• 720.714.,
Après la catastrophe de Montredon
Le procureur Bernard
rend hommage au dévouement
dont tirent preuve les religieuses 1 de l'asili
Le Parquet du Puy, composé de b
MM. Bernard, procureur de la Répu- ft
blique; Gabriel, juge d'instruction, et de °
leur greffier, qu'accompagnaient les e
D" Demoureue et Abrial, médecins alié- ti
nistes, s'est transporté lundi matin à P
Mpntredon, .pour procéder à l'enquête 1
sér le sinistre qui, samedi soir, fit plu-
sieurs victimes.
Le procureur Bernard, dans une décla- p
ration dont nous donnons l'essentiel, a '<
tenu à rendre hommage au dévouement
Avec héroïsme, dit-il, les Petites-
Soeurs du Bon-Pasteur, qui dirigent la d
maison, ont pénétré dans le bâtiment en a
feu et sur le point de s'effondrer, et, dans
les flammes et la fumée, elles ont arraché
à une mort certaine et affreuse 135 ma- n
lades qui se trouvaient dans un état d'agi- r
tation indescriptible. Huit de ces malades r
ont refusé de les suivre. On les tirait de
force de leur couchette, mais ils se llbé- g
raient de l'étreinte de leurs fragiles gar-
diennes pour retourner dans la cellule ou e
la chambre qu'ils venaient de quitter. Ces
huit là ont péri. a
Les Sœurs, à demi asphyxiées et por-
tant déjà des brûlures, ont dû borner là d
leur dévouement. A peine avaient-elles é
franchi le seuil du bâtiment que la toiture c
s'écroulait dans un retentissant tracas et Ji
projetant au loin des gerbes d'étincelles. n
Le drame était consommé. d
Nouvelles de l'aviation
La chasse aux records
se poursuit avec succès
Les conditions atmosphériques de la
journée tle lundi étant excellentes, piu-
sieurs aviateurs ont tenté de s'appro-
pr'er des records internationaux et en
même temps les primes du ministère de
l'Air pour l'année 1937.
C'est ainsi que l'hydravion Lieutenant-
de-Vaisseau-Paris, ayant comme chef de
bord l'aviateur transatlantique Guil-
laumet, déjà recordman du monde de
distance en ligne droite à bord de cet
appareil, a établi un nouveau record de
vitesse pour cette catégorie, avec
charge.
L'aviateur Guillaumet a parcouru
1000 kilomètres à la vitesse movenne
de 221 km. 002 à l'heure, avec 10000 kg.
de charge.
Pour cette tentative,. l'aviateur avait
adopté un circuit de 50 kilomètres, Bis-
carosse-La Rochelle-Biscarosse.
Maurice Arnoux, qui »vait dans la ma-
tinée battu un record d'<itude, à tenté
d'établir au cours de 1 après-midi, à
bord du Caudron 65>O (type Coupe
Deutsch), le record de vitesse des « mu-
noplaces de 9 litres de cylindrée sur
100 kilomètres. Bien que gêné par la
brume, l'aviateur a couvert la distance
en 18 m. 5 s. 1/5, soit a la Moyenne de
331 km. 733 à l'heure, ce qui constitue
le record international.
Enfin, l'aviateur Boris, pilotant un
Rafale muni d'un moteur Renault de
145 CV, a battu le record des 1000 kilo-
mètres pour avion biplace de 6 1. 500
de cylindrée, en réalisant la moyenne de
318 hm. 431 à l'heure. L'ancien record
était la propriété d'Arnoux avec
302 Ton. 444.
Chez les dames, Mlle Lion, bord
d'un Caudron-Aiglon-Renault de 100 CV,
est montée à 6 500 mètres, ce qui cons-
titue le record féminin pour une cylin-
drée de 6 1. 1/2.
D'aulres tentatives de Delmottp. Boris,
Arnoux, Bellon, Guillaumet et Mlle Lion
doivent avoir lieu d'ici la fin de l'année.
L'aviateur Fouquet, accompagné de
Mine Bohomotetz. n nnitté, mardi matin.
9 h. 50. l'aérodrome de Bue, à bord
d'un petit appareil muni d'un moteur
de 40 CV seulement, avec l'intention
d'établir le record de distance en lipne
droite pour la catégorie des avions de
deux à quatre litres de cylindrée.
^•̃̃•̃«•«•̃••̃̃̃̃̃̃̃••••̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃a
de passer des commandes d'urgence In-
déniable.
M. de Tinguy du Pouët fait remarquer
ifue ces affirmations ne confordent pas
avec celles fournies par le ministère de
l'Air devant la Commission des Finances.
Cependant, après diverses observa-
tions, la Chambre ratifie par un vote fa-
vorable 377 voix contre 181, la
gestion de M. Pierre Cet. et l'ensemble
du projet est ensuite adopté.
La séance est levée à midi 40.
Seconde séance à t6 h. 30 Création
d'une Ecole nationale d'administration.
La Chambre a voté.
Un projet de loi tendant il accorder l'
à la veuve de l'explorateur Savorgnan
de Brazza une pension egale à celle des
veuves des maréchaux de France.
Un projet de loi accordant un se-
cours de 3 millions de francs aux vic-
times des inondations d'Indochine.
Noua noua trouvions, continue le magla
rat, avec douze gendarmes et vingt garde
iobiles et le personnel de la maison, a
îllieu de six cents déments en ce momei:
o liberté dans la cour. Tous se sont mon
rés d'une douceur exemplaire. Ils ont coo
éré au sauvetage dans une telle inesur
ue nombre d'entre eux étaient blessés asse
érieusement par des éclats de verre et 1
hute de divers malér.aux. L'électricité étal
teinte, le courant coupé. Tout l'asile,
art la partie Incendiée, était plongé dan
?s ténèbres. Les fous nous éclairaient ave
es bougies. lis obéissaient à leurs gar
iennes au doigt et à l'œil, et il étai
mouvant de voir une toute petite rrll
ieuse conduire par le bras des malade
'une taille herculéenne qui la suivaien
vec la docilité d'un mouton.
Le procureur Bernard rend un hom-
îajre ému à l'admirable conduite des
eligieuses infirmières, que dirige 1
tère Maria-Pia, supérieure de la Con.
régation.
Les cadavres retrouvés ont été mis
n bière et déposés dans une chapelU
rdente.
Surtout, a insisté le procureur Bernarc
émentez la légende de fous qui se seraiet!
vadés et qui erreraient en liberté. Des rt
Idivistes de l'évaslou, qui ne pouvaien
ornais trouver des conditions plus favo
ables pour prendre la clé des champ:
onnaient l'extmple de la sagesse.
Dernières
Nouvelles
Un télégramme du Négus
aux chefs des Etats membres
de la Convention d'Oslo
Le négus Haîlé Sélassié vient d'adres-
ser aux souverains des Etats membres
de la Convention d'Oslo le télégramme
suivant
Je suis inquiet d'apprendre que sur l'in-
vitation du gouvernement des Pays-Bas,
les Etats faisi.nt partie de la convention
d'Oslo vont prendre en considération l'oc-
troi de la reconnaissance de jure de l'an-
nexion de l'Ethlopie par l'Italie.
La S. D. N., en se montrant Incapable
d'arrêter une annexion calculée, a pu néan-
moins maintenir en faveur de la paix le
principe vital de la non-reconnaissance de
1 annexion.
Le peuple éthiopien continue de refuser
de se soumettre à la domination italienne.
Au nom de mon peuple, je fais appel à
Votre Majesté pour que sou gouvernement
veuille bien persévérer dans sa politique
traditionnelle de défense du droit interna-
tional.
L'affaire Wiedmann
M. Berry, Juge d'instruction à Ver-
sailles, a continué, mardi matin, l'étude
de ses différents dossiers, et, en parti-
culier, de celui concernant le meurtre
de Fritz Frommer. On sait que Wied-
mann a toujours prétendu avoir tué son
compagnon pour lui voler 300 francs,
mais le magistrat veut demander à l'as-
sassin des précision^ sur les circons-
tances qui ont entouré ce meurtre, car
on est à peu près persuadé que Wied-
mann cache la vérité.
L'après-midi, Wiedmann sera à nou-
veau extrait de sa Jtitule pour être
interrogé par M. Berry sur son curri-
culum vltae. et c'est à l'issue de cet,
interrogatoire que le magistrat deman-
dera au « tueur • de donner plus de
précisions sur le meurtre de Frommer.
Dans les jours qui vont suivre,
M. Berry interrogera Wiedmann sur
les autres crimes, et notamment sur
celui dont fut victime, à Saint-Cloitd,
l'agent de location Lesobre. Il est pro-
bable que Wiedmann sera confronte
avec l'agent de police Choque) qui
l'aperçut le Jour même du crime.
La traduction de la correspondance
rédigée en langues anglaise et allemande
est sur le point d'être terminée. En ce
qui concerne les lettres rédigées en alle-
mand, elles émaneraient, de personnes
amies ou parentes de Wiedmann, mais
il il n'en est pas de même pour ce qui est
des lettres en anglais. et la police va
s'efforcer d'identifier les nombreuses
personnes qui étaient en relations sul-
vies avec l'assassin de La Celle-Saint-
Cloud.
Morts d'hier
Notre confrère Frédéric Gaucherand,
originaire de l'Ardèche, ancien collabo-
rateur de ta Croix de l'Isère, de la Ré-
publique de l'Isère et du $ud-Est et
de plusieurs journaux parisiens, no-
tamment du Journat des Débats.
A Paris. le compositeur de musique
Maurice Ravel, à l'âge de 62 ans. De-
puis quatre ans, il était atteint de
troubles cérébraux qui l'empêchaient de
travailler.
Renseignements commercianx
1
CHANGES A PARIS à
^̃P^BiiMéHwmHMiwaiMiaKaiiWHH t
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5 Sucres. Ouverture courant ÎS»,5O à -̃
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• 3 de revr. 305 à 305,50, 3 de mars 306,50, r
• 3 (l'avr. 307,50 a 308, tous payés, tendance ?:,
• soutenue.
Avolnei. ouverture courant 123,50 à et
1» payés, prochain 125,50 payé, févr. 128,50
payé, 3 de janv. 128,50 à 128.25 payés 3 de JV
• févr. 130,50 payé, 3 de mars 133 payé, U
• 3 davr. 134,75 payé, 3 de mal 133,75 a 134, BI
• tendance lourde.
Clôture dlsp. cote officielle liR, cou-
• rant 122,75 payé, prochain 125,73 payé, Tévr.
128,25 payé, 3 de janv. 128,25 payé, 3 de
révr. 130,50 à 130,75, 3 de mars 133 payé..
3 d'avr. 134,50 payé, 3 de mal 131 payé, Ja
tendance calme. 37:
Mais. ouverture 3 de Janv. 123 vend., | ne
tendance calme. M
Clôture 3 de Janv. 123 vend., tendance no
calme.
HuflM de Un. Ouverture courant 373 î~* i~
i achet., prochain 378 payé, Janv.-révr. 380 1S
achet., 4 de Janv. 385 achet., de mars 388 si
achet., < de mai 397 payé. ca
Clôture courant 373 achet., prochain 378 8
S à 380, janv.-févr. 37e achet., 4 de Janv. 385 ré
à 389, 4 de mara 391 à 396, 4 de mal 3»3 1*
payé, ne
1. Farine (la consommation. 2C2.
g Marseille, ?7 décembre.
l' Cours du disponible huiles de lin 425
à 430, huiles d'arachides A fabrique 427,50,
huiles d'arachides neutralisées désodorisées
530 à 530, huiles d'arachides Ruflsque supé-
rieure» 530 à 540. Taxe i <7C non comprise.
̃ HALLES CENTRALES 35
• Parts, 28 décembre. 34
Vlandei Arrivages 450 000 kg-. 3
..1 Cueuf. Le kilo quartier derrière 7*1- ti
Chronique
parisienne
La nouvelle augmentation
des tarifs
du métro et des autobus
La seconde tranche d'augmenta-
tion des tarifs du métro et des au-
tobus prescrite par décret-loi en
juillet dernier entre en applica-
tion le 1" janvier 1938.
Les nouveaux tarifs du métropo-
t litain sont fixés comme suit
1 fr. 60 le billet de 1™ classe;
1 fr. 10 le billet de 2' classe
1 fr. 35 le billet aller-retour de
i 2' classe; 0, fr. 25 les billets collec-
tifs de 2° classe délivrés aux élèves
des écoles communales ou libres
de la Ville de Paris et du départe-
ment de la Seine.
16 francs le carnet de 10 billets
i de 1" classe; 11 francs le carnet
de 10 billets de 2* classe; 23 fr. 50
le carnet de 10 billets aller-retour
de 1™ classe; 13 fr. 50 le carnet de
10 billets aller-retour de 2* classe;
1 3 fr. 7."> le carnet de 5 billets de
2" classe pour mutilés de guerre;
4 fr. 25 le carnet de 5 billets aller-
retour 2* classe pour mutilés de
guerre.
Quant aux nouveaux tarife des
[! transports en surface (autobus et
•j tramways), ils subiront l'augmen-
tation suivante
|i Carnet de 20 tickets 9 francs;
ticket séparé 0 fr. 60; mutilés et
aveugles 0 fr. 165 le ticket.
Le Conseil municipal
a voté le budget
de l'Assistance publique pour 1938
Celui-ci s'élève à 865 millions
Le Conseil municipal Je Paris :i con-
sacré toute la journée de lundi deux
s ances a l'examen du budget de
l'Assistance puOllque. budget devenu
plus ehargw par suite de l'application
dans les hôpitaux de la loi de quarante
heures. L'augmentation du coût des den-
rées et des médicaments a été, d'autre
part, lourdement ressentie par cette im-
portante administration (lue dirige avec
compétence le Dr Louis Mourier.
M. de Fontenay, rapporteur du budget
de l'Assistance publique, a exposé la
situation de ce service publie et, après
avoir étudié les différents chapitres de
son budget, a soumis à l'approbation
de l'assemblée municipale ies chiffres
suivants pour l'année 1938
Budget S65 452 456 francs avec une
subvention municipale de 187 732117 fr.
L'orateur a tenu à rappeler que le
budget était de 20 millions avant la
guerre et de 560 millions en 1930.
Ce budget, en sept ans, a subi une
augmentation de plus de 50
Après ce long début, auquel prirent
part, outre M. Mourier, un grand
nombre de conseillers municipaux, no-
tamment MM. Torchaussée,, Becquet,
Prade, Castellaz, Plneili, etc., le budget
de l'Assistance publique pour 1938 fut
voté par l'Assemblée.
?
11 convient de noter qu'une longue dis-
cussion s'est engagée, dans l'après-midi,
sur le bien ou le mal fondé des accu-
sations portées par M. G. Duhamel à
l'Académie de médecine. H.
R. H.
̃«.
LE CONFLIT
SINO-JAPONAIS
Occupation de Tsinan et menace
sur Tsing-Tao
On mande de Changhaï que les Japo-
nais opérant au Centre-Nord sont entrés
à Tsinan, capitale de la province du
Chantoung.
L'occupation de cette ville constitue
maintenant uno menace pour Tsing-Tso.
Les troupes japonaises ont commencé
leur avance sur ce port, le long du
chemin de fer de Tsinan. Les Chinois se 1
retranchent à Wei-Hsien, ville impor-
tante sur le chemin de fer, entre Tchang-
Tien et Tsing-Tao. mais on estime que
leur résistance sera peu efficace.
Au Sud, la marine et l'aviation japo-
nalses sont très actives le long des cotes.
On s'attend, d'un Jour à l'autre, à un
débarquement important, soit dans la
région de Suua-Téou, soit dans celle de
Toi-Chang, qui commandent les routes
reliant l'Est et le Sud à Canton.
Cependant, l'action japonaise paraît
retardée par la nécessité d'agir avec
prudence dans une région on les intérêts
étrangers, notamment britanniques, sont
très importants, ce qui augmente les
risques de nouveaux incidents interna-
tionaux.
JUSTICE
Spécialiste de l'escroquerie à l'américaine,
un repris de Justice, Fernandez Blas,
43 ans, a élé condamné à hutt mois de
prison par le tribunal correctionnel de Ver-
sailles.
11'1
~r~~ ·!
0,u0, quartier devant 4 à 7, aloyau 7 à 16,50,
:ulsse 8 à 11,50, train entier 7,50 à 11 50
Veau. Le kilo première qualité 12 ti
4,50, deuxième 10.50 a 11, ao, troisième 9 à
0,10, pan, cuisseau 8,50 à 16.
Mouton. Le kilo première qualité 18
1 11,50, deuxième 10 à 11,90, troisième 7,50
1 9,»0, Klg-ot 15 i 23, carré paré 14 t 30
ipaule 7 à 11,50.
Porc (entier ou demi). Le kilo pre-
nlere qualité 10,50 à 11,50, met 11 à li
amboii 9,60 à 12.«l, lard 7 à S.
Beurres des laiteries coopératives Indus-
rlelles. Arrlvag-es 30 (W kg. Le kilo
Normandie 23 à 28 Charente, Poitou et
rouralne 22,50 à 29,50 malaxés Normandie
S à 25,50. malaxés Bretag-en 21,50 à 24 50
Œu«s. Arrivâmes 42 070. Le mille
'ioardie et Normandie 740 à 1 0S0, Bretagne
140 à 800 Poitou. Touralne et Centre 830 a
020 conserves 530 à 700 outre-mer Maroc
.10 à 750.
Fromages. Les dix Brie moyen 210 à
!40 te cent camemberts Normandie 260
t 410, divers 220 à 300. Pont-1'Evéque 350
t 450 les 100 kg. Port-Salut 1 100 à 1 450
îruyère et Comté 950 à 1 380.
Volailles. Le kilo canards rouennais
't nantais 16 à 20. de fermes to à 14 la-
11ns morts 10 a 11.75 oies en peau 9 a
1,75 poulets morts nantais 17 a 19, de
îresse 30 à 22.50 poules 13 & 15.
MARCHE DU HAVRE
Le Havre, 28 décembre.
dotons. Ouverture déc. 367 nom.,
anv. 365 payé nom., févr. 369 nom.. mars
:73 vend., avr. 376 payé nom., mai 382 payé
10m., Juin 385 vend., Juin. 390 vend, août
«S nom., sept. 396 vend., oet. 402 payé nom..
lov, 405 nom., tendance calme.
Calée. Ouverture déc 172,50 Janv
78,50, révr. iso.50, mars iso, avr. m. mal
83.50, juin 1«5,75, jaill. ig7.25, août 188.75.
'«pr. 191, oct. et nov. Incotés, tendance
̃aime. Taxe 8 non comprise.
Polrres. Saïg-nn déc. i?o, lanv. 180.
évr. 180, mars 180, avr. 180. mal 180. juin
80, Julll. 180. aont 180, sept. 180. oct. 180,
îov. 180. Taxe 8 ctt non comprise.
Liverpool, 2R décembre.
Cotons. Janw. 4^», mars ^,75, mal
i,80. JUlll. 4,84, oct. 4,90.
LAINES
Koubalx, Î8 décembre,
Laines. Déc. incoté, janv. 35.30. révr.
£,70, mars 3«.10, avr. 6.40, mal 36.80, Juin
»,7O. julll. 36,90, août 37, sept. 37,20, oct.
37,40. nov. 37,00, tendance soutenue. Ventes
140 000 kg-.
Le « magnifique
message » de No(
da cardinal Verdier
« écho direct de la pensé
et de la parole pontificales
proclame le cardinal Gerlie
(Snite de la première page.)
Pourquoi alors, remarquera que
qu'un, ce message du cardinal Xe
dier au nom du Souverain Pontife
A quoi bon ? a
Les communistes ne se oons
dèrent ni comme des malheure;
ni comme des égarés ils n'ont at
cune intention de mieux connais
leurs frères catholiques ou de
laisser attirer vers la foi par eu
La charité est, à leurs yeux, t
signe de faiblesse leur main tel
due, sinon un piège, tout au moil
une manœuvre intéressée d'ordi
politique.
En parlant de la sorte, on ra
sonne peut-être fort habilement d
point de vue humain. On ouèl
pourtant le côté surnaturel de la v
du monde.
L'Esprit-Saint souffle où el quar
il veut. Qui nous dit que le Cnris
inspirant son Vicaire, ne prépai
pas un renouveau chrétien de noti
pays dans et par les masst
ouvrières f
Sans affirmer, comme Gusta^
Hervé, que « les communistes e
France sont la partie des milieu
populaires d'extrême gauche qi
l'on peut espérer 1« mieux rament
à uno meilleure compréhension i
la vraie nature du christianisme
les faits sont là pour montn
qu' « ils ont l'âme plus simpl
moins compliquée, moins empoisoi
née de doctrines et de théories qi:
les savants, les demi-savants et !•
quarts de savants qui constituer
les cadres du parti socialiste
qu'ainsi lorsqu'on petit les atteindi
leur conversion est plus gonéreus
et plus facile.
Il est essentiel, en tout cas. qu'i
apprennent que l'Eglise catholiqti
n'est pas une secte, qu'elle s'intf
resse à toutes les classes sociale
qu'elle veut « soulager et consok
ceux qui souffrent, aider l'ouvrier
revendiquer tous ses droits, prépa
rer pour demain, dans la justice f
la charité, la réconciliation de toi
les hommes ».
Le Christ n'a jamais écarté u
besogneux. Il ne s'est jamais d*1
tourné de ceux qui tendaient vei
lui des mains suppliantes.
Le bon médecin ne refuse pas J
main qui lui est tendue par la dou
leur. Le bon Pasteur de l'Evangil
a un plus grand souci de la brebi
perdue que des quatre-vingt-dix
neuf autres qui sont restées au ber
cail-
C'est la charité qui gagne le
cœurs, qui ouvre les yeux, qui con
vertit les âmes, qui transforme le
sociétés.
La charité est le grand besoin d
l'heure présente.
Le Pape sait, par expérience, qu
les plus violents, les plus révolu
tionnaires. les plus indomptables, s
laissent vaincre par la charité. A
nom de Jésus, i! a voulu donner au
hommes, à tous les hommes qu':
en soit Wni une suprême leço
de charité.
Léox Merklen.
-w
La guerre civile
en Espagne
L'évêque de Teruel
parmi les assiégés
L'envoyé, spécùii de l'Agence Havas
Teruel, slgnalant qu'on ne sait toujoui
pas exactement le nombre des assi(M?<
réfugiés ù l'intérieur du Séminalr
ajoute qu'il est à peu près oertain qu
l'évêque de Teruel se trouve parmi eu:
le général Franco
accorde des grâces
A l'occasion des fêtes de Noël, le gi
néra! Franco a commué 25 condamn;
tions a rai):" prononcées pour crimes d
droit commun.
Parmi les condamnés faisant l'obj<
de rette mesure figurent une femm
russe faite prisonnière à Brunele, u
Polonais, trois Algériens, tous couvait
eus d'innombrables vols et actes de s;
botage.
_L, NOS AMIS DÉFUNTS
I JÉSUS, MAHIK, JOSEPH
J[ (Ind. 7 «m et 7 quar. chaque foiêj
Jl Mile Marie-Madeleine Seydoux, direc-
•1 triée de l'iroprimerie S.int-Paul. à Bar.
Ic-Duc, 70 ans. Mmn veuve Dumpsnil,
née de Maigret, présidente du Comité
Se dames de Paris pour l'adoption des
Orphelins de la Mer, «iéeédée presque
subitement. M. l'abbti Valpntini,
f>6 ans, cnrfi de Hn-.)«v-V;iim .\nfni'
e iSeinc-el-Oisei. ililêh ̃ .:̃ :̃<
Croij-. Mère Marie ̃̃!< ̃̃̃ .Iran |i.
mascène (Marie-Louis.' Nuaners, Auxi-
•, liatric« des Ames du Pur^-iloire fil ans,
à Turin (Italie). M. Emile Sullorot,
83 ans, à Verdun (Meuse). Mme Bretle.
17 ans, mère de' M, le curé de Sainte
Marlial de Landonge Jlaute-VIenne).
Mme Martinon, à niorpes (Loire),
Mme Pierre Buffet. 70 ai. s. Mireeourt
1 (Vosges'. M. Louis neAvulf-Cardon,
de Dnnkerqup. beau-frère et on^le de
doux Petites-Sœurs, de deux rellpleuses
1 du Sacrr'-Cirur et d'un séminariste.
Ex NECROLOGIE
1- On annonce la mort de Mlle Marie
ie Tourneur, pieusement dtei'd^e à Cha-
<,j ville. Les obsèques auront lieu le 30 dé-
x cemhre, à U heures, en IVglise anrienne
rie Chaville. Cet avis tient lieu d'invlla-
I tion.
M "•̃
l Nouvelles romaines
lu
ie Le Pape a reçu successivement, mardi,
en audience particulit-re, pour !a présen-
tation des vœux de nouvel an. les am-
bassadeurs d'Allemaçne, d'Aruentine, de
Colombie, de France, d'Italie ci
"ft Ce dernier lui a remis, en outre, se*
re lettres de rappel.
“>.« Le Pape rtv
[ç ("barges d'affaire- au nombre desquels
,u ligure le marquis di- A^cimna. reprtS-
sentant du s«-'i»éral Kranro.
te •-»*
l Le cardinal Gerlier
l à Saint-Etienne
ie
»s De mitre correspondant particu&er
tt ï>ur t('lt')>lionc
"1 Lundi soir, lf toujours souri.inL ar-
•e ettevéque de Ly.iii,
maine et, un souvenir porllcuilier la
̃ ̃ nomination de son fraternel auxiliaire
*4 Mjrr Bonu't, le ciU'dinal (îiTlier. ruui-
!( veau prince de l'Eglise, était l'Iiùii' Sftlnl-Etienne pour la dctixièuie l'o.s,
s, puisque le 29 octobre le cbef élu di»
>r diocèse avait reçu ici déjà tant de
à uiarquos d'affectueuse vénération,
j. Vora 16 h. 30, le prélat était accueilli
,t à l'évek'tu', rue M-l-i iarêrne, par de très
nombreux priHres do Saint-Klienne et de
la aiglon. En leur nom. M. le chanoine
Chapelon, arehlpire>tre de la purnisse
n Sainti'Marle, salua le cardinal et forma
s- des vœux pour son pontilleat.. qui rea-
's Usera toutes les espérances du clergé.
L'orateur salua avec respect Mgr Bor-
a net, nouvel évoque de Saint-Etienne, qui.
déj.V par sa renommé bien lOvltlme,
son dévouement et son activité, a con-
,e quis tous les cœurs.
18 Dan* sa réponse, S. Em. le cardinal
Gerlier sut dire. avec quelle affection,
un sincère merci à tous ses collabora-
teurs. Il évoqua pour eux les splendeurs
,s romaines. la noblesse et l'énergie du
Saint-Père, qui souffre avec joie pour
l'Iiumanité tout entière et surtout, re-
prenant les parûtes du Pape, î! précu-
aisii la charité.
P A 30 heures, le cardinal et sa suite
gagnaient la vaste église Saint-Charles,
0 trop petite pour la circonstance.
Mgr Rivoire, curé archiprêtre de cette
e paroisse, édifiée au cœur même de !a
populeuse cil' salua le cardinal, « grand
archevêque, grand prélat, grand surtout
par le cœur », auquel présenta un vé-
II ri table foyer d'Action catholique.
n Son Eminenee nmnlalt peu aprtfl en
etiaire. 1! n-tii'ila le p'iisteur d'un trou-
peau modèle, exprima sa joie de recevo'r
ici tant d'hommages sincères, et, avec
une émotion qui n'échappa à personne,
le prélat- apporta les échos de Home, In
ville immense où se dresse maintenant,
triomphante, la croix du Rédempteur,
du palais du Vatican où réside le Pape.
le Pape Pie XI, qui, désormais, médite
plus profondément la leçon qu'il do't
donner au monde le Pape qui, avec
joie, a entendu le cardinal (îerller lui
parier des mineurs, (les Jocisli tl<
groupements d'Action catholique du la
à Loire le Pape. dont la grande pensée
•s est l'amour, la charité.
>s Apres un vif élotre de Mgr Bornet,
e, dont il annonça U- Kiere pour le 24 l'é-
lê vrier, l'archi véqui; de Lyon conviail
n. ses chers diocésains Lyon et Saint-
Etienne sont. étroitement unis dans son
cœur à une nouvelle croisade celle
de la charité.
Après la Bénédiction papalfi donnée
par le cardinal, Mgr Bornet élevait, sur
lu foule l'ostensoir d'or. C'était la fin
l" u une belle cérémonie, dont ta mat-
trise de Saint-Charles, sons la direction
3t de M. l'abbé Chabrol, avait, en interprè-
te tant un programme mushal particuliè-
n rement choisi, rehaussé grandement
l'éclat.
t_ Vers 22 h. 30, le cardinal (jeriler,
traversant la place Saint-Charles, f'talt.
f-eelamé par une foule immense, dans
liquelle se coudoyaient des gens «le
| toutes conditions. des gens qui. désor-
mais, rayonneront la charité et Veupé-
i rance chrétiennes. •-»̃* BehnaHd.
–<
» LA NEUVA1NE
!o DE SAINTE GENEVIÈVE
La neuvaine traditionnelle annuelle de
I* sainte Geneviève sera célébrée Saint-
Etienne du Mont et sera prê>hée par
1- .r Sudour, archidiacre de saint-Denis,
du 3 au 11 janvier 1!M*.#
!t S. Em. le cardinal Verdier, arche-
le vêque de Paris le nonce apostolique
S, Exe. Mgr Valerio Valerl S. Kxc.
ié Mgr Chaptal S. Exc. Mgr Beaussart
î Mgr Touzé, archidiacre dé Sainte-fiene-
>c viève les n If; l'irlminlslration
diocésaine, ̃̃urs d'Ordres, W*
i curés de Paris et de la banlieue, les
J, i Dominicains des couvents du Saiut-
0, Sacrement et de Saint-Jacques, les Ca-
pucins et les Bénédictins, participent à
la cette neuvaine.
'£ ♦
6 Avis çjîvefg
Groupe d'action aaciale de Seint-I'tern-
de Keutlly, « L'Uni et In famille (foyer,
école, éducation) ciinréreiii-e par M. l'abl»-
̃• Jean Vlollet, rtireclcur ̃' iatlon du
's mariag-e chrétien, le met >ipr 1638,
,é 121. avenue du Roui- v h. a.
La vente de vluir.' '
de l'Œuvre social' m-
'̃ pelle aux amis du « ciiaiiin.i-
vente de charité r*,t avancée
'̃e- niil<>meni garnir les comptoirs est
maintenant avec beaucoup de reeon
'• au siège de l'Œuvre, 199, rue de ij(
n Parla. Xll*.
"• Conférence. A la procure du Carmi?!
rie l'Actlon-de-Grices, 85, rue dea Saiiitï-
Pèrcs, VI*, ie vendredi 7 janvier 1938. »
if 15 heures, confcremff par le R. p Aubert,
O. P.. membre correspondant des Cnltorm
tauctae nniioni* île France, sur Le lin-
eeul de Turin et la Sainte Ecriture », com-
ment se pose le problème, e! où en est
actuellement l'étude Oeg dirtirullés prrm;-
r nant (W. doux iexl<'« t-van^llqnr inn
Ig j rr. (irralullp? pour J«-b prétn
t religieuse*). Prtôre de retenir «<̃-
̃s'jTi-l. LU. 86-10.
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