Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1936-02-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 104176 Nombre total de vues : 104176
Description : 14 février 1936 14 février 1936
Description : 1936/02/14 (Numéro 16255). 1936/02/14 (Numéro 16255).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k442641x
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
VENDREDI 44 FEVRIER 1936
LA CROIX
LES BELLES FAMILLES DE FRANCE 1
jtinille MontaOGra y-Alexandre, de Gourin (Morbihan) :I4 entants
Tivants. La petite dernière a été baptisée par S. Exc. Mgr Tréhiou,
évêque de Vanne».
~rrpriro.nuurmumrruurrnununurnuuuunnunnuwrm
L'assistance médicale gratuite
en Tunisie
'An Journal Officiel Tunisien vient de
parattre un texte portant organisation,
sur Bes bases rationnelles, du service
rural d'assistance médicale gratuite
dans la régence.
L'«n«mlilc du territoire est divisé en cir-
eonteriptions médicales, pourvues chacune
d*sik médecin fonctionnaire, dit médecin d'as-
•Ittance médicale gratiùte (A. M. G.).
Les médecins A. M. G. sont astreints à
suivre les services et à effectuer un séjour
de perfectionnement de courte durée dans les
différents hôpitaux et établissement!! scienti.
fique* de Tunis leurs attributions, leuri
obligations, sont lrî;s nettement définie» par
1m textes ils doivent résider au siège de
leur circonscription médicale; ils sont inves-
tit de la double fonction de médecin hygié-
niste rural et de médecin pour l'assistance
MIS indigents dans toute l'étendue de leur
circonscription et sans qu'ils purent à cette
ooèaiion être rémunérés sous quelque formé
qiae ce «oit.
Ili sont répartie en six classes qui corres-
pondent à une échelle de traitement.
hl\t sont chargés de la surveillance sani-
taire et de l'exécution de toutes mesures vi-
»«nt t l'extinction des maladies endémiques
et épïdémiques.
Leurs «oins vont aux maladcs indignes,
«ans distinction de nationalité ils assurent
l'inspection médicale des écoles et établisse-
menta pénitentiaires, la surveillance ou le
contrôle des dépAt« de matériel sanitaire fixes
ou mobiles, des lazarets antiépidémiques ins-
tallés dans leur circonscription.
Le médecin A. M. G. effectuera des tour-
nées périodiques ilnns sa circonscription, par-
tout où sa présence peut être utile. Il lui
est interdit de faire de la clientèle à titre
onéreux.
Cependant, à titre exceptionnel, des déro-
gations à cette interdiction peuvent être
̃oetordées.
Dans les localité. où il n'existe pas de
pharmacien, le médecin A. M. G. y sup-
pléera, «nus rertaines conditions.
Il est chargé ilu service médical de l'infir-
merie ou (In dispensaire de la localité où il
réside, qui est essentiellement destiné à la
consultation M à l'hospitalisation gratuites dos
malades indigents.
Enfin, il lui est interdit d'ouvrir un cabi-
net de consultation en dehors de son lieu
ûff riftldencs, mais il peut être chargé, daa*
m localité
VIENT DE PARAITRE )
Tin apôtre moderne.
Un précurseur.
Le Père
Emmanuel d'Alzon
Fmditew de* Aaputim de l'Assomptia»
(1810-1880)
par POLYEUCTE GUISSARD
Un beau volume in-8°, 328 pages,
5 gravures hors texte.
Prix 10 francs; port, I fr. 25
h
j] h Bmk Presse. 5, r. B.yjrd, Pim8-« Ce 1668 Il
FEUILLETON 12 14 Février 1936
Les yeux de l'amour
La jeune femfne parut énervée de la remarque de son
onele, et elle allait protester, quand, une fois de plus, Fran-
çéise donna uh autre tour à la conversation.
11 n't a pas de fumée sans feu, dit-elle. Comment
explique-t-on d'une façon naturelle cette légende ?
Très simplement, Mademoiselle Il ressort de mes
recherches dans nor- vieux chartriers que mon ancêtre fut
appelé à accompagner Henri de Navarre à la cour des
Valois. Là, il rencontra une demoiselle d'honneur de Marie
Strçart lady Mary Marshall, restée en France après le
départ de sa maîtresse, et il l'épousa. L'Ecossaise était riche
et fantasque elle venait de loin elle avait un type inconnu
dites la région. L'imagination populaire la compara à la
c'.&ame de l'onde », l'identifia peut-être même avec celle-ci
qui n'était qu'un mythe, un peu de brouillard. Et l'erreur
s'accrédita d'autant plus que la belle étrangère, à la suite,
ea effet, d'une discussion conjugale, disparut un beau matin,
safls doute pour retourner dans son pays natal.
FM: a eu raison de reprendre sa liberté affirma
Mm :ircos qui était rentrée sans bruit. Les hommes, trop
souvent, ne sont que des tyrans, et si les femmes secouent
leur Joug, ils n'ont que ce qu'ils méritent.
A la Cour de cassation
Un maître maçon est exonéré des consé-
quences de la rupture d'un échafaa-
dage due à la faute d'un tailleur de
pierre blessé dans l'accident
En 1913, MM. T. et Ga. entrepre-
neurs généraux dans la Haute-Vienne,
ayant traité avec un propriétaire pour
la construction d'une maison, sous-
traitèrent eux-mêmes avec M. R. de
Saint-Yrieix, pour la fourniture et la
taille de la pierre, et avec M. Gr. de
Coussac-Bonneval, pour les travaux de
maçonnerie.
Une pierre, préparée par R. dépas-
sant l'endroit où elle devait être pla-
cée, celui-ci fut invité par Gr. à en
rectifier la taille.
R. déposa la pierre sur l'échafau-
dage pour la recouper, mais pendant
son travail l'échafaudage1 s'écroula, en-
traînant dans sa chute R. qui eut la
jambe gauche brisée.
Après le rejet, par le tribunal civil
de Saint-Yrieix, de l'action en 25000 fr.
de dommages-intérêts qu'il avait for-
mée à la fois contre le propriétaire et
contre les entrepreneurs généraux,
R. assigna Gr. propriétaire et gar-
dien de l'échafaudage, qu'il prétendait
responsable de sa rupture, en répara-
tion du dommage causé par l'accident,
et ce en vertu de l'article 1384 du Code
civil.
Le tribunal lui accorda une indem-
nité de 15000 francs, mais la Cour
d'appel de Limoges réforma cette déci-
sion par arrêt du 3 mai 1932 en décla-
rant l'accident dû à la seule faute du
demandeur.
La Chambre des requêtes, présidée
par M. Boulloche, a, sur le rapport du
conseiller Gazebu et les conclusions de
l'avocat général Caous, rejeté le pourvoi
en cassation formé contre cet arrêt par
M' Talamon au nom de M. R. assisté
judiciaire.
Elle a dit que « pour repousser la de-
mande, la Cour de Limoges, appréciant
les éléments du précédent procès intenté
par R. déclarait que si Gr. gardien
de l'échafaudage, devait bien être pré-
sumé responsable de l'accifient, en vertu
de l'article 1384, il du Code civil, 11 rap-
portait la preuve que la rupture de cet
écliaufaudage était uniquement due aux
fautes de R. lui-même sous-entrepre-
Beur, qui, appelé à faire un trav»M lut
Incombant exclusivement, aurait dû
prendre les précautions nécessaires pour
l'accomplir en sécurité et avait com-
promis la solidité de l'échafaudage en
le surchargeant du poids de la pierre,
comme en lui imprimant des secousses
par les coups qu'il frappait avec son
marteau pour la retailler ».
Ces constatations et déclarations sou-
veraines ont justifié, aux yeux de la
Cour de cassation, l'exonération, au pro-
fit de Gr. de la présomption de res-
ponsabilité mise à sa charge par l'ar-
tlcle 138-i du Code civil.
PIERRE JOUVENET,
docteur en droit.
..»»•
La Loterie des régions libérées
M. Albert Sarraut a reçu, mercredi, une
délégation de parlementaires du Nord et
de l'Est, venue insister auprès de lui en
faveur de la reconduction de la Loterie
des régions libérées, dont une première
tranche a été tirée H y a quelques mois.
Le président du Conseil a déclaré qu'il
allait s'entretenir de la question avec
M. Marcel Régnier, ministre des Fi-
nances.
Un inutile J'ai horreur des oisifs
Françoise avait involonfairenïèhï tressailli à ce nom, jeté
devant elle, qui restait associé à ses douloureux souvenirs.
Mme Marcos reprit `
A vrai dire, je préfère son frère.
Nouvelles
de l'Exposition de 1937
Mot provinces et l'Expotttion
La seotlon du oentre régional à l'Ex-
position de 1937 reçoit en grand nombre
du réponses aux questions posées à tous
les présidente des Comités régionaux.
L'ensemble de ces réponses va per-
mettre d'établir un travail qui dégagera
de façon précise les conditions de la vie
intellectuelle, littéraire, artistique, folklo-
rique de nos provinces.
Ces réponses permettront, en outre, la
survivance à l'Exposition de 1937 d'une
bibliothèque régionallste attendue depuis
de longues années, qui sera le témoin
fidèle de la vie de nos provinces et de la
façon dont elles ont contribué à former
l'unité française.
La petit métiers régionaux
De son côté, d'ailleurs. la section arti-
sanale de l'Exposition fait une vaste en-
quête sur le petit artisanat et les petits
métiers régionaux.
L'Exposition fait appel à tous pour
t'aider dans cette réalisation.
Une correspondance considérable est
reçue chaque jour à ce sujet par les
bureaux de l'Exposition, 35, rue Sainte
Didier, correspondance qui permettra de
mettre au point cette importante ques-
tion.
Les • originaires et l'Exposition
A la suite du Congrès de la Fédération
régionaliste française, la création d'un
Comité représentant les principales as-
sociations d'originaires à Paris a été dé-
cidée.
Ce Comité aura pour objet de se tenir
en relations avec les Comités régionaux
déjà formé, dans les provinces et de sus-
citer parmi les associations d'originaires
à Paris un mouvement de propagande
en faveur de l'Exposition.
La répartition
da travaux d'archit?cture
A la suite des concours qui ont eu lieu
de janvier à avril 1935, 80 groupes d'ar-
chitectes lauréats ont été chargés des
travaux à exécuter au compte du com-
missariat général de l'Exposition.
D'autres architectes, non lauréats, ont
été choisis soit par des classes soit par
des concessionnaires. Ils travailleront
sous le contrôle- ̃du Service de l'archi-
tecture.
Au ministère des Pensions
Le ministre des Penalona a reçu une délé-
gation du bureau et du Conseil d'adminiatn-
tion de l'Union nationale dea mutilée, réfor-
més et anciens combattant», conduite par
MM. Henri Cliàtenet, président général, et
Georges Rivollet, secrétaire général, qui l'a
entretenu de la Caisse des Pensions et des
conditions dans lesquelles s'effectue la révi-
tion des pensions.
M. René Besse a reçu également une délé-
gation du Conseil d'administration des blesses
de la face (Les Gueules cassées), conduite par
son président, le colon%l Picot, et à qui il
a promis de visiter prochainement se» éta-
blissementa.
L'attention du ministre des Peneione a été
appelée eur le fait que certain» pensionnés
pour invalidité dont la pension a été sup-
primée ou réduite par application du décret
du 8 août 1935, s'étaient vu refuser le paye-
ment de» arrérages échue avant d'avoir reçu
notification de la décision motivée les con-
cernant.
Apres entente entre les administration» in.
téressées, les dispositions nécessaires ont été
privée à la diligence du ministre des Pen-
sions, en vue d'assurer l'exécution «tricte
deo instructions données pour l'application
du décret, qui ont été rappelées à tous les
services en vue d'éviter le retour deo faits
eignalée.
r Avec i
rESSENCE VALD?
antitoptiquo, balsamlqu*
vous respirez dans votre
habitation l'air pur
des forêts de
PINS ET D'EUCALYPTUS
Ainsi vous échapperez
aux épidémies et vous
fortifierez 10s toies respiratoires
L routes Pharmacies. A
^^Le flacon 4 fr. 50^M
Les femmes, parfois, ont bien des torts, coupa Sylviane
en faisant tomber du petit doigt la cendre de sa cigarette
dans un cendrier. Il ne faut pas nous croire plus parfaites
que nous ne le sommes. Pour ma part, je me vois très nette-
ment personnelle et insupportable
Tiens-tu ce langage au vicomte d'Argol ? lui demanda
sa tante sur le ton du persiflage.
Certainement C'est le* meilleur moyen de le dégoûter
de sa recherche
Un si charmant garçon
Oh les deux se valent Des croque-fortunes toujours
en quête d'une autre proie.
Tu es injuste protesta Guillemette. Hier, à Cauterets,
lorsque l'orage nous a forcées de nous réfugier au Casino,
le comte s'est empressé pour nous découvrir une bonne place,
et toute la soirée il est resté auprès de moi. Il cause avec
agrément, et je crois qu'il a un caractère facile.
Oh pour cela, je te l'accorde Comme son frère, il
manque autant d'énergie que de valeur morale Parler
d'eux, d'ailleurs, c'est perdre notre temps Je ne veux pas
épouser le cadet. Toi, tu ne peux pas épouser l'aîné.
mieux vaut donc les laisser tranquilles
Elle sauta à terre et demanda brusquement
Avez-vous des commissions pour Lourdes ? J'y vais
cet après-midi.
Vouâexyeç
Votre caf é~. et un bon café;
avec ça, un cœur solide
et un sommeil paisible.
ce 4&iait demande*
foctéËtcteuxccfodecajeute
£anka
J571
r Café SANKA décaiéine • 11 .40 la boite- •acuum de 200 gr. j
t SANKABRASlLdecateine-8,75laboite-vacuumde200gr. |
r'i Mme Marcos dont le teint de plus en plus jaune
trahissait une souffrance intérieure lui donna le nom d'une
« spécialité à prendre chez un pharmacien, Guillemette
d'un certain parfum dont elle ne pouvait se passer.
Et vous, Mademoiselle, interrogea Sylviane, de la
même voix profonde et un peu rude, n'auriez-vous pas aussi
quelque recommandation à me faire ?
Mais non, Mademoiselle Je vous demanderai seu-
t lement un souvenir à la Grotte. si vous y alliez
» Oh vous savez, mes prières ne valent pas grand'-
chose Enfin, je ferai ce que je pourrai
Sa 'sœur disparue, Mme Sinforre se Rapprocha de
^Françoise
Nous n'avons pas encore parlé de Binette, dit-elle.
Comment la trouvez-vous ?
Très nettement, la jeune infirmière résuma ses premières
observations. Il était grand temps de commencer le trai-
tement institué par !e professeur Merris. La fillette ne
prenait pas encore ses remèdes à base d'iode et de phos-
phore, on ne lui faisait pas les. piqûres reconstituantes néces-
saires à son état de plus, elle n'avait pas l'alimentation qui
lui convenait et elle ne jouissait pas assez du grand air.
Il est si difficile de la descendre, coupa Mme Marcos.
Les domestiques d'aujourd'hui ne sont pas dévoués comme
ceux d'autrefois.
Mais, n'y aurait-il pas une petite terrasse d'accès
facile, où l'on pourrait pousser sa longue voiture ?
Mme Marcos se disposait à protester encore. Sa nièce ne
lui en donna pas le temps
Votre idée est excellente, Mademoiselle, s'écria-t-elle.
eïmtwMiB&é:i£n'extéfàtt
ENGELURES. CREVASSES (T
«gdges pommade Ardajh, le tube te
d I
sont rendues en quelques semaines aux Ané-
miques, aux Convalescent», aux Enfanta
pâles manquant d'appétit, à Dentition et
Croissance retardées, atteint» de Rachitisme,
aux Amaigris. aux Vieillarda manquant de
forces, aux Nerveux par la
MINEROLASE DUPEYROUX
Fortifiant toni-dépuratif qui renouvelle le
sang, le députe, l'enrichit, et en règle la
circulation.
Le flacon 16.80 dan» toutes les bonnes pharma-
cies et aux Laboratoires Dupeyrou*. 5. roe Laoce-
raauz. Pans Brochure sur demande.
LE RETOUR dA6E
Toutes les femmes connaissent les
dangers qut les menacent t l'époque
du Retour d'Age. Les symptômes sont
bien connus. C'est d'abord une sen-
sation d'étouffement et de suffocation
qui étretat la gorge, des bouffées de
chaleur qui montent au visage pour
ralre place à une sueur froide sur
tout le corps. Le ventre devient dou-
loureux, les Epoques se renouvellent
Irrégulières ou trop abondantes, et
bientôt la Femme la plus robuste se
trouve affaiblie et exposée aux pires
dangers. C'est alors qu'il faut, sans
plus tarder, faire une cure avec la
JOUVENCE DE L'ABBE SOORT.
Nous ne cesserons de répéter que
toute femme qui atteint l'âge de 40 ans,
même celle qui n'éprouve aucun ma-
laise, doit faire usage, t des Inter-
valles réguliers, de la
JOUVENCE DE i A8BË 80IJR
si elle veut éviter l'afflux subit du sang
ta cerveau, ta eongejtnin, la rupture
d'anévrisme, etc. Qu'eUt n'oublie pu
que le sang qui n'a plus son cours ha-
bltuel se portera de préférence aux
parties les plus faibles, et, y déve-
loppera les maladies les plus péni-
bles Tumeurs, Neurasthénie, Fibromes,
Phlébites, Hémorragies, etc. tandis
qu'en faisant usage de la JOtJVERCE
DE L'ABBE SOURY, la Femme évitera
certainement toutes les Infirmités qui
la menacent.
La JOUVENCE DE L'ABBE SOUBY
remet le sang dans le bon sens.
La JOUVENCE DE l'AJBBE SOURY, pré-
parée aux Laboratoires Mag. DUMON-
TIER, a Rouen, se trouve dana toute*
les pharmacie*.
«- «•«* f pSuEs' j » tr. m.
.COD rDul f~ fr.
Bien exiger la véritable
JOUVENCE de l'ABBE SOURY qui doft
porter le portrait de l'Abbé Soury et
en rouge la signature Mag. Dumontier.
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5, rue Bayerd, P»xi»-». Le gérant: L. VmcotT.
Venez avec moi. Tout près d'ici vous trouverez votre
affaire.
La petite terrasse, entourée de balustres, couvrait un
porche avancé abritant une porte de service.
L'exposition au Midi enchanta Françoise. Même en hiver,
il serait possible d'y porter l'enfant et de la faire jouir des
aromes résineux qui montaient du parc en contre-bas.
J'y avais bien pensé avoua la jeune mère, mais ma
tante s'y opposait. Elle craignait que la petite ne
s'enrhumât. Comme beaucoup de vieilles gens, elle a le
préjugé du grand air. Elle aime tellement cette petite Elle
,1a gâte même beaucoup trop. Comme elle nous a gâtées,
du reste Comme elle a gâté son fils, dont elle a fait un
propre à rien Je ne puis comprendre comment une nature
aussi autoritaire que la sienne puisse, sur certains points,
se révéler si faible.
La santé de Mme Marcos semble laisser fort à désirer.
Tout à l'heure, je l'observais. Elle souffrait évidemment.
On eût dit qu'elle ne pouvait tenir en place.
Jusqu'ici, elle jouissait d'un tempérament de fer mais,
depuis quelque temps, elle a, en effet, des malaises inexpli-
cables qui altèrent son visage et aigrissent son humeur.
Nous voudrions qu'elle consultât notre ami, le profes-
seur Merris, qui doit venir prochainement à Argelès pour
une cure de repos, mais elle s'y refuse énergiquement et
préfère se soigner avec des spécialités qu'elle voit annoncées
la dernière page des journaux.
Un bon moyen d'aggraver le mal
(A suivre.)
Sur nos réseaux
CHEMINS DE FER DE L'ETAT
Mardi-Gras d Londres, le 25 février 1036.
Excursions à prix réduite forfaitaires com-
prenant
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190 francs de Cïiartres, 205 francs du
Mans, 213 francs de Caen. 199 francs de
Rouen, 174 francs; de Dieppe, l«4 rranca.
Départ le 24 février 1036. Sans passeport
pour les Français. Belges et Anglais.
50 de réduction au départ de toutes les
gares du réseau pour rejoindre l'excursion.
Hensignez-vous aux gares de Paris*SaiKt-
Uizare et Montparnasse.
Le Carnaval de Oran ville
te Carnaval de Oranvilie, le plus gai de
France, présente cette année un attratt
tout particulier par la diversité de son
programme grande cavalcade iles vieilles
chansons françaises), combat naval, bataille
de confetti, grands Dals ilumlnauons géné-
rales, grand match de football (stade Ren-
nais contre Union Sportive Granvtllalse),
i conduite au bûclier de S. M. Carvanal, con-
'•ntirs do groupes costumés.
Tour faciliter le plus possible aux vlsi-
leurs l'accès de Oranvilie en Tête, les che-
mins de fer de l'Etat mettront en marche, le
samedi 22 février, à 22 h. 30, au départ de
| Paris-Montparnasse, un train d'excursion à
prix réduit qui prendra également les vaya-
| g-eurs de Versailles-Chantiers, Dreux, Ver-
neull et Laigle.
Retour par tous les trains du service
jusqu'au 27 février.
Les billets délivrés au départ de Paris se-
ront également valantes, à l'aller et ait re-
tour, de ou pour toutes les gares de la
banlieue Etat situées a l'intérieur du pé-
rimètre de la Grande Ceinture ou sur la par-
tle Ouest de cette ligne comprise entre
Juvtsy (exclu), et Argenteuil O. C. (exclu).
Pour tous renseignements complémçn»
taires. adressez-vous aux bureaux de #S|l-
geignements de Paris (Saint-Lazare, Mont-
parnasse et Invalides), aux bureaux de tou-
risme de Paris (Saint-Lazare et Montpar-
nasse), au centre de Tourisme françats,
127, avenue des Champs-Elysées aux "Bg-
reaux de Ville de Paris, 27, rue de t'Wjl-
qnier, 0, rue du Perche; 20, rue de Lonlr"
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Jeanne DE COULOMB.
LA CROIX
LES BELLES FAMILLES DE FRANCE 1
jtinille MontaOGra y-Alexandre, de Gourin (Morbihan) :I4 entants
Tivants. La petite dernière a été baptisée par S. Exc. Mgr Tréhiou,
évêque de Vanne».
~rrpriro.nuurmumrruurrnununurnuuuunnunnuwrm
L'assistance médicale gratuite
en Tunisie
'An Journal Officiel Tunisien vient de
parattre un texte portant organisation,
sur Bes bases rationnelles, du service
rural d'assistance médicale gratuite
dans la régence.
L'«n«mlilc du territoire est divisé en cir-
eonteriptions médicales, pourvues chacune
d*sik médecin fonctionnaire, dit médecin d'as-
•Ittance médicale gratiùte (A. M. G.).
Les médecins A. M. G. sont astreints à
suivre les services et à effectuer un séjour
de perfectionnement de courte durée dans les
différents hôpitaux et établissement!! scienti.
fique* de Tunis leurs attributions, leuri
obligations, sont lrî;s nettement définie» par
1m textes ils doivent résider au siège de
leur circonscription médicale; ils sont inves-
tit de la double fonction de médecin hygié-
niste rural et de médecin pour l'assistance
MIS indigents dans toute l'étendue de leur
circonscription et sans qu'ils purent à cette
ooèaiion être rémunérés sous quelque formé
qiae ce «oit.
Ili sont répartie en six classes qui corres-
pondent à une échelle de traitement.
hl\t sont chargés de la surveillance sani-
taire et de l'exécution de toutes mesures vi-
»«nt t l'extinction des maladies endémiques
et épïdémiques.
Leurs «oins vont aux maladcs indignes,
«ans distinction de nationalité ils assurent
l'inspection médicale des écoles et établisse-
menta pénitentiaires, la surveillance ou le
contrôle des dépAt« de matériel sanitaire fixes
ou mobiles, des lazarets antiépidémiques ins-
tallés dans leur circonscription.
Le médecin A. M. G. effectuera des tour-
nées périodiques ilnns sa circonscription, par-
tout où sa présence peut être utile. Il lui
est interdit de faire de la clientèle à titre
onéreux.
Cependant, à titre exceptionnel, des déro-
gations à cette interdiction peuvent être
̃oetordées.
Dans les localité. où il n'existe pas de
pharmacien, le médecin A. M. G. y sup-
pléera, «nus rertaines conditions.
Il est chargé ilu service médical de l'infir-
merie ou (In dispensaire de la localité où il
réside, qui est essentiellement destiné à la
consultation M à l'hospitalisation gratuites dos
malades indigents.
Enfin, il lui est interdit d'ouvrir un cabi-
net de consultation en dehors de son lieu
ûff riftldencs, mais il peut être chargé, daa*
m localité
«rfdocin municipal.VIENT DE PARAITRE )
Tin apôtre moderne.
Un précurseur.
Le Père
Emmanuel d'Alzon
Fmditew de* Aaputim de l'Assomptia»
(1810-1880)
par POLYEUCTE GUISSARD
Un beau volume in-8°, 328 pages,
5 gravures hors texte.
Prix 10 francs; port, I fr. 25
h
j] h Bmk Presse. 5, r. B.yjrd, Pim8-« Ce 1668 Il
FEUILLETON 12 14 Février 1936
Les yeux de l'amour
La jeune femfne parut énervée de la remarque de son
onele, et elle allait protester, quand, une fois de plus, Fran-
çéise donna uh autre tour à la conversation.
11 n't a pas de fumée sans feu, dit-elle. Comment
explique-t-on d'une façon naturelle cette légende ?
Très simplement, Mademoiselle Il ressort de mes
recherches dans nor- vieux chartriers que mon ancêtre fut
appelé à accompagner Henri de Navarre à la cour des
Valois. Là, il rencontra une demoiselle d'honneur de Marie
Strçart lady Mary Marshall, restée en France après le
départ de sa maîtresse, et il l'épousa. L'Ecossaise était riche
et fantasque elle venait de loin elle avait un type inconnu
dites la région. L'imagination populaire la compara à la
c'.&ame de l'onde », l'identifia peut-être même avec celle-ci
qui n'était qu'un mythe, un peu de brouillard. Et l'erreur
s'accrédita d'autant plus que la belle étrangère, à la suite,
ea effet, d'une discussion conjugale, disparut un beau matin,
safls doute pour retourner dans son pays natal.
FM: a eu raison de reprendre sa liberté affirma
Mm :ircos qui était rentrée sans bruit. Les hommes, trop
souvent, ne sont que des tyrans, et si les femmes secouent
leur Joug, ils n'ont que ce qu'ils méritent.
A la Cour de cassation
Un maître maçon est exonéré des consé-
quences de la rupture d'un échafaa-
dage due à la faute d'un tailleur de
pierre blessé dans l'accident
En 1913, MM. T. et Ga. entrepre-
neurs généraux dans la Haute-Vienne,
ayant traité avec un propriétaire pour
la construction d'une maison, sous-
traitèrent eux-mêmes avec M. R. de
Saint-Yrieix, pour la fourniture et la
taille de la pierre, et avec M. Gr. de
Coussac-Bonneval, pour les travaux de
maçonnerie.
Une pierre, préparée par R. dépas-
sant l'endroit où elle devait être pla-
cée, celui-ci fut invité par Gr. à en
rectifier la taille.
R. déposa la pierre sur l'échafau-
dage pour la recouper, mais pendant
son travail l'échafaudage1 s'écroula, en-
traînant dans sa chute R. qui eut la
jambe gauche brisée.
Après le rejet, par le tribunal civil
de Saint-Yrieix, de l'action en 25000 fr.
de dommages-intérêts qu'il avait for-
mée à la fois contre le propriétaire et
contre les entrepreneurs généraux,
R. assigna Gr. propriétaire et gar-
dien de l'échafaudage, qu'il prétendait
responsable de sa rupture, en répara-
tion du dommage causé par l'accident,
et ce en vertu de l'article 1384 du Code
civil.
Le tribunal lui accorda une indem-
nité de 15000 francs, mais la Cour
d'appel de Limoges réforma cette déci-
sion par arrêt du 3 mai 1932 en décla-
rant l'accident dû à la seule faute du
demandeur.
La Chambre des requêtes, présidée
par M. Boulloche, a, sur le rapport du
conseiller Gazebu et les conclusions de
l'avocat général Caous, rejeté le pourvoi
en cassation formé contre cet arrêt par
M' Talamon au nom de M. R. assisté
judiciaire.
Elle a dit que « pour repousser la de-
mande, la Cour de Limoges, appréciant
les éléments du précédent procès intenté
par R. déclarait que si Gr. gardien
de l'échafaudage, devait bien être pré-
sumé responsable de l'accifient, en vertu
de l'article 1384, il du Code civil, 11 rap-
portait la preuve que la rupture de cet
écliaufaudage était uniquement due aux
fautes de R. lui-même sous-entrepre-
Beur, qui, appelé à faire un trav»M lut
Incombant exclusivement, aurait dû
prendre les précautions nécessaires pour
l'accomplir en sécurité et avait com-
promis la solidité de l'échafaudage en
le surchargeant du poids de la pierre,
comme en lui imprimant des secousses
par les coups qu'il frappait avec son
marteau pour la retailler ».
Ces constatations et déclarations sou-
veraines ont justifié, aux yeux de la
Cour de cassation, l'exonération, au pro-
fit de Gr. de la présomption de res-
ponsabilité mise à sa charge par l'ar-
tlcle 138-i du Code civil.
PIERRE JOUVENET,
docteur en droit.
..»»•
La Loterie des régions libérées
M. Albert Sarraut a reçu, mercredi, une
délégation de parlementaires du Nord et
de l'Est, venue insister auprès de lui en
faveur de la reconduction de la Loterie
des régions libérées, dont une première
tranche a été tirée H y a quelques mois.
Le président du Conseil a déclaré qu'il
allait s'entretenir de la question avec
M. Marcel Régnier, ministre des Fi-
nances.
Un inutile J'ai horreur des oisifs
Françoise avait involonfairenïèhï tressailli à ce nom, jeté
devant elle, qui restait associé à ses douloureux souvenirs.
Mme Marcos reprit `
A vrai dire, je préfère son frère.
Nouvelles
de l'Exposition de 1937
Mot provinces et l'Expotttion
La seotlon du oentre régional à l'Ex-
position de 1937 reçoit en grand nombre
du réponses aux questions posées à tous
les présidente des Comités régionaux.
L'ensemble de ces réponses va per-
mettre d'établir un travail qui dégagera
de façon précise les conditions de la vie
intellectuelle, littéraire, artistique, folklo-
rique de nos provinces.
Ces réponses permettront, en outre, la
survivance à l'Exposition de 1937 d'une
bibliothèque régionallste attendue depuis
de longues années, qui sera le témoin
fidèle de la vie de nos provinces et de la
façon dont elles ont contribué à former
l'unité française.
La petit métiers régionaux
De son côté, d'ailleurs. la section arti-
sanale de l'Exposition fait une vaste en-
quête sur le petit artisanat et les petits
métiers régionaux.
L'Exposition fait appel à tous pour
t'aider dans cette réalisation.
Une correspondance considérable est
reçue chaque jour à ce sujet par les
bureaux de l'Exposition, 35, rue Sainte
Didier, correspondance qui permettra de
mettre au point cette importante ques-
tion.
Les • originaires et l'Exposition
A la suite du Congrès de la Fédération
régionaliste française, la création d'un
Comité représentant les principales as-
sociations d'originaires à Paris a été dé-
cidée.
Ce Comité aura pour objet de se tenir
en relations avec les Comités régionaux
déjà formé, dans les provinces et de sus-
citer parmi les associations d'originaires
à Paris un mouvement de propagande
en faveur de l'Exposition.
La répartition
da travaux d'archit?cture
A la suite des concours qui ont eu lieu
de janvier à avril 1935, 80 groupes d'ar-
chitectes lauréats ont été chargés des
travaux à exécuter au compte du com-
missariat général de l'Exposition.
D'autres architectes, non lauréats, ont
été choisis soit par des classes soit par
des concessionnaires. Ils travailleront
sous le contrôle- ̃du Service de l'archi-
tecture.
Au ministère des Pensions
Le ministre des Penalona a reçu une délé-
gation du bureau et du Conseil d'adminiatn-
tion de l'Union nationale dea mutilée, réfor-
més et anciens combattant», conduite par
MM. Henri Cliàtenet, président général, et
Georges Rivollet, secrétaire général, qui l'a
entretenu de la Caisse des Pensions et des
conditions dans lesquelles s'effectue la révi-
tion des pensions.
M. René Besse a reçu également une délé-
gation du Conseil d'administration des blesses
de la face (Les Gueules cassées), conduite par
son président, le colon%l Picot, et à qui il
a promis de visiter prochainement se» éta-
blissementa.
L'attention du ministre des Peneione a été
appelée eur le fait que certain» pensionnés
pour invalidité dont la pension a été sup-
primée ou réduite par application du décret
du 8 août 1935, s'étaient vu refuser le paye-
ment de» arrérages échue avant d'avoir reçu
notification de la décision motivée les con-
cernant.
Apres entente entre les administration» in.
téressées, les dispositions nécessaires ont été
privée à la diligence du ministre des Pen-
sions, en vue d'assurer l'exécution «tricte
deo instructions données pour l'application
du décret, qui ont été rappelées à tous les
services en vue d'éviter le retour deo faits
eignalée.
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Les femmes, parfois, ont bien des torts, coupa Sylviane
en faisant tomber du petit doigt la cendre de sa cigarette
dans un cendrier. Il ne faut pas nous croire plus parfaites
que nous ne le sommes. Pour ma part, je me vois très nette-
ment personnelle et insupportable
Tiens-tu ce langage au vicomte d'Argol ? lui demanda
sa tante sur le ton du persiflage.
Certainement C'est le* meilleur moyen de le dégoûter
de sa recherche
Un si charmant garçon
Oh les deux se valent Des croque-fortunes toujours
en quête d'une autre proie.
Tu es injuste protesta Guillemette. Hier, à Cauterets,
lorsque l'orage nous a forcées de nous réfugier au Casino,
le comte s'est empressé pour nous découvrir une bonne place,
et toute la soirée il est resté auprès de moi. Il cause avec
agrément, et je crois qu'il a un caractère facile.
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manque autant d'énergie que de valeur morale Parler
d'eux, d'ailleurs, c'est perdre notre temps Je ne veux pas
épouser le cadet. Toi, tu ne peux pas épouser l'aîné.
mieux vaut donc les laisser tranquilles
Elle sauta à terre et demanda brusquement
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r'i Mme Marcos dont le teint de plus en plus jaune
trahissait une souffrance intérieure lui donna le nom d'une
« spécialité à prendre chez un pharmacien, Guillemette
d'un certain parfum dont elle ne pouvait se passer.
Et vous, Mademoiselle, interrogea Sylviane, de la
même voix profonde et un peu rude, n'auriez-vous pas aussi
quelque recommandation à me faire ?
Mais non, Mademoiselle Je vous demanderai seu-
t lement un souvenir à la Grotte. si vous y alliez
» Oh vous savez, mes prières ne valent pas grand'-
chose Enfin, je ferai ce que je pourrai
Sa 'sœur disparue, Mme Sinforre se Rapprocha de
^Françoise
Nous n'avons pas encore parlé de Binette, dit-elle.
Comment la trouvez-vous ?
Très nettement, la jeune infirmière résuma ses premières
observations. Il était grand temps de commencer le trai-
tement institué par !e professeur Merris. La fillette ne
prenait pas encore ses remèdes à base d'iode et de phos-
phore, on ne lui faisait pas les. piqûres reconstituantes néces-
saires à son état de plus, elle n'avait pas l'alimentation qui
lui convenait et elle ne jouissait pas assez du grand air.
Il est si difficile de la descendre, coupa Mme Marcos.
Les domestiques d'aujourd'hui ne sont pas dévoués comme
ceux d'autrefois.
Mais, n'y aurait-il pas une petite terrasse d'accès
facile, où l'on pourrait pousser sa longue voiture ?
Mme Marcos se disposait à protester encore. Sa nièce ne
lui en donna pas le temps
Votre idée est excellente, Mademoiselle, s'écria-t-elle.
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miques, aux Convalescent», aux Enfanta
pâles manquant d'appétit, à Dentition et
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sang, le députe, l'enrichit, et en règle la
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cies et aux Laboratoires Dupeyrou*. 5. roe Laoce-
raauz. Pans Brochure sur demande.
LE RETOUR dA6E
Toutes les femmes connaissent les
dangers qut les menacent t l'époque
du Retour d'Age. Les symptômes sont
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sation d'étouffement et de suffocation
qui étretat la gorge, des bouffées de
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ralre place à une sueur froide sur
tout le corps. Le ventre devient dou-
loureux, les Epoques se renouvellent
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trouve affaiblie et exposée aux pires
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si elle veut éviter l'afflux subit du sang
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bltuel se portera de préférence aux
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loppera les maladies les plus péni-
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porche avancé abritant une porte de service.
L'exposition au Midi enchanta Françoise. Même en hiver,
il serait possible d'y porter l'enfant et de la faire jouir des
aromes résineux qui montaient du parc en contre-bas.
J'y avais bien pensé avoua la jeune mère, mais ma
tante s'y opposait. Elle craignait que la petite ne
s'enrhumât. Comme beaucoup de vieilles gens, elle a le
préjugé du grand air. Elle aime tellement cette petite Elle
,1a gâte même beaucoup trop. Comme elle nous a gâtées,
du reste Comme elle a gâté son fils, dont elle a fait un
propre à rien Je ne puis comprendre comment une nature
aussi autoritaire que la sienne puisse, sur certains points,
se révéler si faible.
La santé de Mme Marcos semble laisser fort à désirer.
Tout à l'heure, je l'observais. Elle souffrait évidemment.
On eût dit qu'elle ne pouvait tenir en place.
Jusqu'ici, elle jouissait d'un tempérament de fer mais,
depuis quelque temps, elle a, en effet, des malaises inexpli-
cables qui altèrent son visage et aigrissent son humeur.
Nous voudrions qu'elle consultât notre ami, le profes-
seur Merris, qui doit venir prochainement à Argelès pour
une cure de repos, mais elle s'y refuse énergiquement et
préfère se soigner avec des spécialités qu'elle voit annoncées
la dernière page des journaux.
Un bon moyen d'aggraver le mal
(A suivre.)
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mins de fer de l'Etat mettront en marche, le
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neull et Laigle.
Retour par tous les trains du service
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