Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-07-17
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Langue : français
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Description : 17 juillet 1831 17 juillet 1831
Description : 1831/07/17. 1831/07/17.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
juillet 1831. Le succès est donc aussi assuré que le fut celui de l'an
dernier. »
Le conseil des ministres s'est réuni aujourd'hui à quatre heures au
ministère de l'intérieur.
M. Le Hon, ministre plénipotentiaire de Belgique, est parti hier pour
Calais, afin de recevoir son souverain.
Les nouvelles suivantes de Lisbonne dont M. le lieuténant-gérié-
ral baron Jauin a bien voulu nous donner communication, sont arrivées
hier matin au quartier-général de la 11" division
« Le 1" juillet, après une vive canonnade, le vaisseau le Suffren a
̃pris, sous les batteries des forts situés a l'embouchure du Tage, un bâti-
ment chargé de denrées coloniales. Don Miguel a destitué son ministre
des grâces et justice, ainsi que l'intendant de police de Lisbonne. »
( Mémorial Bordelais. )
La ville de Strasbourg vient de perdre un de ses plus honorables
citoyens. M. le baron Bernard-Frédéric de Turckheim, officier de la
Légion-d'Honneur grand'croix de l'Ordre de la Fidélité de Bade, pré-
sident du consistoire général et du directoire de la Confession d'Augs-
bourg, est mort le 11 à Strasbourg à l'âge de 79 ans.
On écrit de Brest, '̃M juillet
« Le navire portugais te Jules-César, du port de 900 tonneaux, chargé
de thé cuir nankin etc. ête, est entré en rade le 9, sous le comman-
dement de M. Cheniot lieutenant de frégate. Ce bâtiment, venant de
Rio-Janeiro, a été capturé le 15 juin dernier par la corvette la Dili-
gente après 70 jours de traversée.' Ce navire portait en numéraire unfi
grande quantité de piastres. w
» Hier, le trois-maTs portugais lêiDon Alphànso du port de 500 ton-
neaux, chargé de cuir ,'café sucre ,icoton tabac, riz, etc., est entré en
rade soiis le commandement de M..Rostan, lieutenant de vaisseau. Ce
bâtiment parti de Bahia le 29 avril dernier, a été capturé le 20 juin
par la frégate la Melpomène et il a fait route pour Brest le 2<. Le nu-
méraire qui se trouvait a bord (200,000 fr.) a été transbordé sur la Sy-
rène. A cette époque trois autres prises portugaises avaient été expé-
diées pour la France. La division française se composait toujours des bâ-
timens annoncés par la Diligente. Partie cinq jours après la corvette la
Diligente, il n'y avait encore à la station aucun nouveau bâtiment fran-
çais. »
Un journal avait annoncé et nous l'avons répété d'après lui, la
nomination de M. Berryer ir Issengeaux (Haute Loire), ce qui suppo-
serait une double élection nous apprenons aujourd'hui que. ce journal
se trompe; le 3' collége électoral de la Haute-Loire s'est tçnu à Monis-
trol, et c'est Ih seulement que M. Berryer a été élu.
ha Gazette de Lisbonne du 6 annonce que D.Miguel a des-
titué.le duc de Cadaval son premier ministre; que le ministère de la
marine est confié provisoirement au ministre de l'intérieur; que
M. Mendocaest désigné pour remplir par intérim le ministère de la jus-
tice, et que le juge Belfonte a été nommé intendant général de la police
Rien de plus incertain encore que le départ de M. Pozzo di Borgo
que quelques journaux ont annoncé comme positif. Dans' tous les cas,
ce voyage, s'il se réalise, n'aurait lieu qu'après l'ouverture des Chambres.
( Messager. )
Par arrêté de M. Vivien préfet de police, M. le docteur Félix Ca-
dél-Gassicourt pharmacien, maire du 4* arrondissement est nommé
membre libre du conseil de salubrité; c'est un hommage rendu à la mé-
moire de son père qui fut le premier, et pendant seize années, le plus
actif des membres de ce "conseil dont la fondation fit honneur à l'admi-
nistration' de M. le comte Dubois.
La Cour royale,, chambre des appels de police correctionnelle,
présidée par M. Dehaussy, vient de résoudre une question importante
pour la .profession d'imprimeur. t
On se rappelle que M. Couslant-Ghantpie imprimeur rue Sainte
Anne à Paris fut dépossédé de son brevet, par suite de cinq condam-
nations politiques. En 1828, il obtint de M. de Martignac, alors mi-
nistre de l'intérieur, un nouveau brevet, non pour Paris, mais pour
Saint-Denis. Au mois de décembre 1830, au moment où la législation
sur l'imprimerie et la librairie paraissait sur le point d'être changée,
M. Constant-Chantpie, sans renoncer à son imprimerie de Saint-Denis,
Ifit transférer trois presses et cinquante-cinq casses remplies, de carac-
tères, rue du Faubourg-Montmartre, n° 4. Il paraît qu'on l'aurait laissé
tranquille, s'il n'avait. été dénoncé comme sur. le point de- publier des
ouvrages licencieux et un .écrit de M. Cannes, sur le procès de conspi-
ration jugé au mois d'avril par la Cour d'assises. Le 5 mai une descente
fut faite chez lui, et tout le matériel fut saisi.
-Le tribunal correctionnel, sixième chambre, avait renvoyé M. Cons-
tant-Chantpie de la plainte par le motif, qu'étant pourvu d'un brevet,
il ne pouvait être considéré comme ayant tenu une imprimerie clandes-
tine, et devant être passible de l'amende énorme prononcée par la loi
du 1.1 octobre 1814.
M. de Champanhel avocat-général a soutenu l'appel interjeté de ce
Jugement par M. le procureur du Roi,
M* Pinet a soutenu avec plus de talent que de succès la doctrine de
la décision attaquée.
La Cour, après une heure de délibération a rendu l'arrêt suivant
« Considérant, qu'aux termes de l'art. 11 de la loi du 21 octobre 1814,
nul ne peut être imprimeur s'il n'est breveté par le Roi et assermenté
que l'art. 13' de la même loi répute imprimerie clandestine celle qui n'a
point été déclarée à la direction générale de la librairie, et pour la-
quelle il n'a' point été obtenu de permission
» Considérant que ces dispositions ont évidemment pour objet de
mettre l'administration à même d'exercer sur les établissemeiis de cette
nature une surveillance nécessaire dans l'intérêt de l'ordre public et des
bonnes mœurs
» Considérant que cette surveillance ne peut être exercée sans que la
déclaration prescrite par l'art. 13 de. la loi du 21 octobre 1814, ait fait
connaître le lieu dans lequel l'imprimerie doit être établie; que cette
M. E. Bertin a fort bien saisi ce que celte nature sèche, aride et lu-
gubre a de poétique. Reste à savoir si la lupéi iorité avec laquelle ces dé-
serts sont peints suffira pour en rendre l'imitation agréable au specta-
teur. Quoi qu'il en soit, les lignes de ce tableau] sont grandes et belles.
Les figures dont le peintre a animé son site sont heureusement disposées,
•et -comme no.us l'avons dit l'exécution de cet .ouvrage n'est pas ordinaire.
Bref M. E. Bertin ne s'appartient plus, il est au public, et comme à
compter de cette année il lui doit de bons ouvrages il est de notre de-
voir de faire une critique sérieuse et sévère de ceux que cet artiste a déjà
produits. On a reproché au tableau de M. E. Bertin représentant un
site d'Italie pris aux environs de Civitella, d'être d'un ton gris. Il y a
trois ans qu'un site également italien peint par le même artiste fit
naître les mêmes critiques. Et voilà maintenant que M. E. Bertin va à
Fontainebleau le lieu de la France où il y a le plus de gris pour y
choisir un site un .coin, plus gris que tout le reste. Que dirait-on d'un
compositeur de musique qui séduit par une dissonnanee, emploierait
tout son art à la faire passer et repasser continuellement à travers ses mo-
dulations? La vue est. comme l'ouïe un sens délicat qui se lasse facile-
ment des répétitions. Voilà pour ce qui a trait à la couleur; venons-en
maintenant à la composition. On trouve également dans l'agencement
des lignes qu'affectionne M. E. Bertin un parti pris une disposition
par conséquent monotone. Nous rendrons toute notre idée en avançant,
ce que chacun peut vérifier, que dans les paysages de cet artiste, il n'y
a jamais de loiutaius, tfhorizon. L'œil y est ordinairement arrêté par le
troisième ou le quatrième plan tout au plus.
Ce système de composition qui encaisse le spectateur en quelque sorte
et borne sa vue a été souvent mis en œuvre. par un homme dont le
talent était plutôt bizarre qu'original nous voulons parler de Salvator
Rosa. Souvent en observant les productions de cet artiste italien, nous
déclaration a toujours été ainsi portée a la direction de la libraire, et I
que par suite ïcs brevets d'imprimeur ont toujours été délivrés pour <
exercer cette profession dans une ville déterminée que cette mesure est
nécessaire dans l'intérêt même de la profession d'imprimeur pour empê- 1
cher qu'un trop grand nombre d'imprimeries ne soit établi dans certaines
localités, tandis que d'anUes en seraient privées;
o Considérant que si un imprimeur breveté pour une ville pouvait
sans nouvelle déclaration et sans en obtenir l'autorisation transpor-
ter son imprimerie dans une autre ville, l'action du gouvernement serait ]
impuissante pour maintenir l'exécution des lois de police dans l'exercice
de cette profession.
» Considérant eji fait que J. B. Constant-Chantpie, breveté pour la
ville de Saint-Denis, a établi rue du Faubourg Montmartre n° 4, une
imprimerie sans avoir fait la déclaration prescrite par l'article 11 de la loi
du 21 octobre 1814, et. sans en avoir obtenu l'autorisation; que le pro-
cès-verbal dressé le 5 .mai dernier, par le commissaire.de police chargé
spécialement des délégations judiciaires, constate que ledit jour cette
imprimerie était en activité qu'ainsi J. B. Conslant-Cbantpie s'est
rendu coupable de contravention à l'article 13 de la loi du 21 octobre
1814;
» Condamne J. B. Constant-Chantpie en dix mille francs d'amende
et six mois d'emprisonnement; déclare bonne et valable la saisie du
matériel de l'imprimerie clandestine dont il s'agit, et en ordonne la
destruction. »
M. Nicolas Nivois, oncle et tuteur du mineur Nivois, dont le père se
trouvait propriétaire du matériel de l'imprimerie, par acte notarié,
était intervenu par le ministère de Mc Legas avocat, pour revendiquer
les presses et les caractères. Une autre disposition du même arrêt l'a dé-
claré non-recevable.
M. Bijon, conseillera la Cour royale de Dijon, vient de mourir d'une
attaque d'apoplexie. '̃ •
-^On écrit de Bordeaux, 13 juillet
a La nuit de lundi à mardi a été signalée par deux événemens graves
et qui donnent matière à des interprétations que la justice éclaircira
sans doute.
» Vers une heure et demie, le nommé Gouhaud douanier qui de-
puis une demi-heure, était en faction derrière l'entrepôt /avait au
milieu d'une obscurité assez prolonde, remarqué plusieurs individus
qui rôdaient non loin de ce bâtiment il eu était à réfléchir quel pou-
vait être leur but, lorsque l'un d'eux s'approche de lui à pas lents, lui
demande quelle heure il pouvait être? A peine Gouhaiid venait de lui
répondre que la demie d'une heure était sonnée que le questionneur,
s'armant d'un pistolet, en tire un coupa bout portant sur la personne
du douanier, qui tombe contre le mur, bien que la balle, par un jeu
extraordinaire du hasard, n'eût percé que sa buffleterie et, glissant
entre elle et le drap de l'habit, eût ressorti en faisant un second trou
au buffle vers le haut de l'épaule le voyant par terre,' deux assaillans
qui se joignirent au- troisième cherchèrent à lui enlever son fusil et
ne pouvant y parvenir, ils traînèrent Gouhaud à une vingtaine de pas,
en l'accablant sur toutes les parties du corps de coups de bâton. Le
croyant mort, ils le laissèrent en disant 11 en a assez; partons
» Cependant, aussitôt le coup de feu, M. Daniel Ducos, qui com-
mandait le poste de l'entrepôt distribua des cartouches a ses chasseurs
et une patrouille se porta vers l'endroit où le douanier qui respirait
encore, appelait du secours; on le trouva h l'angle de l'entrepôt qui
fait face aux Quinconces, ayant non loin de lui son fusil qui n'avait
qu'un pierre en bois, et un paquet de neuf cartouches abandonnées par
les meurtriers. Porté au poste dans un état désespéré, il a été saigné par
le docteur Martin que le chef du poste fit appeler, ainsi que M. Froi-
deveaux, commissaire -de police alors il était environ trois heures et
demie. Trois coups de feu se firent entendre de nouveau dans la di-
rection du poste, affaibli par des patrouilles, et le docteur, quittant
son malade et ses lancettes n'eut que le temps de prendre son lusil. Ici
ressortent des faits qui semblent se rattacher aux premiers.
» iVprèï l'assassinat du douanier ,jUî chef du poste avait envoyé une
patrouille battre les environs; huit hommes, les aFmcs chargées et com-
mandés par le sergent Dubourdieu étaient déjà rentrés portant sept ou
huit bûches de bois de campêche trouvées au pied des arbres des quin-
conces et jetées là par des individus qui se hâtaient de fuir. Trois hommes
avaient également été arrêtés; entre autres, le nomméj Glary|, lequel,
se disant portefaix prétendait n'être dehors, à une heure et demie du
matin, que pour chercher de l'ouvrage sur le port. Une troisième fois
cette patrouille était ressortie, croyant eucore trouver du bois dans les
terrains qui avoisinent les bains, et sur lesquels donnent le mur du petit
entrepôt; là, elle découvrit le nommé Bernard Destouet, qu'elle arrêta,
et qui un peu avant d'arriver au poste, lança deux coups de pieds aux
soldats de l'escorte et prit la fuite. Désespérant de l'atteindre et après
lui avoir plusieurs fois crié de s'arrêter, en le menaçant de faire feu trois
coups de fusil partirent la balle de l'un des soldats l'atteignit au gras
du bras Destouet n'en continuait pas moins sa course vers la façade des
Chartrons, mais un douanier l'arrêta. Conduit au poste, il fut pansé par
le docteur Martin, et des deux blessée, l'un, le douanier, fut conduit
chez lui sans espoir de guérison, et le voleur, ou du moins le supposé
tel porté dans un fiacre à l'hôpital et mis à la disposition de M. le pro-
cureur du Roi.
» Reste à savoir, maintenant, si ces deux affaires n'en font qu'une?
C'est à la justice à prononcer. Toujours est-il qu'il est important que les
postes soient au complet, etquo la nuit, il y a plus que de la négligence
à ne pas faire charger les armes aux sentinelles. »
Une chose singulière, c'est que le choléra attaque les hommes de
préférence aux femmes. Sur 403 personnes tombées malades à Dantzick
avant lé 25 juin on comptait 306 hommes et 97 femmes seulement et
sur le? 288 qui moururent, la proportion était de 235 hommes contre
53 femmes.
On écrit de Lisbonne, le 1" juillet
« Ce matin le navire marchand Lord Wellington poursuivi par un
brick du blocus forçait de voile paur. entrer dans la baie de Cascaes
sous l'artillerie de la forteresse. Eir effet il y parvint et jeta l'ancre.
avons fait des réflexions sur l'art du paysagiste qui se sont reproduites
dans notre esprit à la vue des tableau* de M.' E. Bertin. Nous ne us de-
mandions par exemple si, en thèse générale et sans prétendre proscrire
les exceptions heureuses il n'est pas certain que les deMns les plus ri-
ches et les plus beaux d'une composition champêtre, ne prennent beau-
coup plus d'intérêt quand les fonds se terminent par un horizon de
montagnes éloignées, ou par la ligne de la mer? La ligne de mer, qui
représente si fortement l'infini de l'horizon est de tous les fonds de
paysage et le plus simple et celui cependant qui agit le plus puissamment
sur l'imagination. La peinture des sujets ou l'homme figure .a pour
objet de concentrer l'œil et l'attention sur un tout fini circonscrit
aussi tout l'intérêt d'une composition de ce genre, se trouve-t-il ordi-
nairement porté sur le devant du tableau. Mais dans un paysage, l'at-
tention et l'intérêt sont éveillés d'abord par la lumière, puis par le ciel
et par l'horizon. L'intérêt procède en venant du fond vers les devans
tandis que dans la peinture historique a personnages il part au con-
traire des devans pour s'étendre jusque sur les fonds. En général ce
que l'instinct du spectateur exige du paysagiste, c'est que celui-ci
parla représentation d'une étendue immense du ciel, des terrains ou
de la mer vus à découvert, ou par le moyen de percés menagés avec art,
donne une grande latitude d'exercice à la vue; et par cela même, fasse
travailler l'imagination et procure à l'âme une liberté indéfinie. Pour
éclaircir notre idée et donner du poids a notre opinion, nous citerons le
paysage le plus parfait et le plus admirable qu'où ait jamais composé
le Polyphême du Poussin. Rien n'est plus beau que les trois premiers
plans qui forment les devans du tableau et cependant tout l'intérêt de
la composition est rejeté vers le fon-1, sur cette ligue de mer que l'on
aperçoit à peine, mais que l'on sait que le cyclope amoureux contem-
ple avec une si profonde attention. Le grand art du paysagiste, n'est
Comme le brick le poursuivait toujours", on lui tira quelques "Coups de
canon.
» Aussitôt, le vaisseau et deux frégates s'avancèrent et battirent la for-
teresse pendant une heure. Après avoir tué quelques hommes, et causé
beaucoup de dégât à la batterie Enseada ils se sont retirés en emme-
nant le navire. » •
M. Gustave de Montebello, dont les journaux ont annoncé dernir-
nièrement l'arrivée à Varsovie, vient d'être nommé aide-do camp du
général Skrzynecki.
On assure qu'un jeune homme nommé Château arrêté avant-hier
sur la place de la Concorde, a été conduit ce matin de la Préfecture
de police à son domicile rue Boucher au 5*' pendant qu'on faisait une
perquisition dans ses papiers, il s'est jeté par la fenêtre et est tombé
mort sur le pavé.
Nous avons rendu compte d'une saisie de poudre? et de munitions
de guerre faite dans un domaine qu'un ex-pair de France, M. de Ma-
quillé, possède dans le département de Maine et Loire. M. de Maquillé,
qui avait obéi au mandat do comparution pour être interrogé par M. le
.juge d'instruction, a fait défaut devant le tribunal de police correction-
nelle d'Angers.
Malgré son absence, M. de Guer, substitut du procureurdu Roi, aex-
posé raffaire,cl ila prouvé que les objets saisis appartenaient bien à M. de
Maquillé, et que celui-ci ne pouvant pas dire les avoirachelés d'un mar-
chand domicilié et patenté, se trouvait tout à fait sous le coup de la loi
du 13 fruetidor an 5, et de l'art. 4 du décret du 23 pluviôse an 13.
Le tribunal adoptant les conclusions du substitut du procureur du
roi, a condamné M. de Maquillé à 3,000 fr. d'amende et aux frais de
la procédure..
Par décisiondu 4 de ce mois, le Roi a fait remise 'du reste de la
peine de six mois d'emprisonnement et de l'amende de 1200' fr. pro-
noncée le' 5 mai dernier contre M. Châtelain, ancien gérant respon-
sable du Propagateur de la Gironde. Il a été sur-le-champ mis en li-
berté.
Dans une lettre particulière de Berlin On préterid que' les essais
qu'on a faits du bismuth pour guérir le choléra n'ont pas encore eu de
succès à Dantzick landisqu'on continue en Pologue a vanter son effi-
cacité.
• Le gouvernement prussien ayant appris que le choléra avait éclate!
à Pétersbourg vient d'ordonner que tous les bâlimens venant des ports
de cette capitale et de Cronstadt fussent soumis à une quarantaine de
21 jours.. ( Gazette de Prusse. )
Le nombre des individus restés avant-hier au dépôt de la Préfec1
ture de Police, s'est trouvé être de cent- vingt-cinq. Parmi eux se trou-
vent le jeune Gallois qui a porté un toast dans le dîner des Vendanges
de Bourgogne,1, et M. Moreau, l'un des témoins entendus a, décharge
dans le procès de MM. Malot et Mathé. Le jeune Gallois qui a fait partie
de la première organisation de l'artillerie de la garde -nationale a été
arrêté, revêtu de cet uniforme et armé d'une carabine.
On a arrêté hier matin plusieurs officiers et employés de l'Hôtel -des
Invalides. De ce nombre, sont M. Renault, secrétaire du gouverneur
et M. Rousseau, employé dans l'administration.
Le sieur Loclerc, sergent de ville, membre de la Lr'gion-d'Honneur
a été retiré hier matin du canal de la Bastille, où il s'était uoyé hier,
soit qu'il y ait été précipité par des malveillans, soit qu'il y soit tombé
fortuitement au milieu de la bagarre. (Gazette des Tribunaux.),
Les grenadiers du bataillon 1" légion font entre eux une col-
lecte destinée à aider les ouvriers privés de travail. Elle se monte déjà
à la somme de 1080 fr. 50 c. Les ouvriers et la garde nationale qui en
contient un si grand nombre, se sont encore trouvés en'juillet 1831
comme en juillet 1830 animés du même esprit, et disposés à défendre
les lois contre la faction anarchique, comme ils les ont défendues ensem-
ble contre la (action absolutiste. Les intérêts des euvriers et ceux de la.
garde nationale sont les mêmes ils ont tous -besoin d'ordre pour faire
nos affaires.
La collecte en faveur des ouvriers sans ouvrege, faite a domicile
dans la compagnie des grenadiers du 3e bataillon 6* légion capitaine
Mongenot a produit la somme de 848 fr. 90 c.
La reprise de la Maréchale à" Ancre, draine de M, Alfred de
Vigny, avait attiré aujourd'hui la foule à l'Odéon» M. Lockroy a joué
avec talent le rôle de Concini, créé par Frédéric.
Nous sommes priés d'insérer la lettre suivante adressée à M. Froi-
defond des Farges, conseillera la Cour royale, chef de bataillon de la
1rc légion ~loilsieuir, ̃ ••
« Monsieur ,̃
» Le Journal des Débats publie un rapport qui aurait été adressé par
vous au général Lobau, sur les événemeus du 14; nous y remaiquons le
passage suivant
» Le café des ambassadeurs dans lequel on s'était aperçu que plu-
» sieurs des agitateurs s'étaient cachés, fut cerné, etc. »
» Ce rapport, ré.'iuné d'autres rapports inférieurs, a sans doute été
rédigé et expédié avant les explications que nous avons eu l'honneur de
vous donner, et qui ont été telles que vous avez déclaré M. le commis-
saire de police à l'état-mnjor de la 1" légion en présence de nombreux
témoins, « que si vouf étiez juge d'instruction et que nous fussions
» amenés devant vous, vous n'hésiteriez pas un instant à nous faire
» mettre tous en liberté. »
> II nous a paru utile de rappeler ce fait ponr détruire les fâcheuses
impressions que la lecture de votre rapport pourrait laisser sur notre
compte dans quelques esprits. Nous nous plaisons du reste à rendre de
nouveau justice à vos excellens procédés à notre égard.
» Nous sommes Monsieur, vos très humbles et obéissans serviteurs,
Vilain DE Saint-Hilaire sous-intendant militaire adjoint, homme
de lettres Boxiface courtier de commerce, décoré de juillet;
Achille Larive propriétaire décoré de juillet; Lacroix décoré
de juillet Auguste Ledras, homme de lettres Bocage, artiste
décoré dé juillet Serres, artiste du théâtre de la Porte Saint Mar-
tin II. Comberobsse, membre de la commission des. auteurs dr*"»
maliques; Bardov, négociant. »
pas tant ae monirer ies uujei» ijue ue ico «uc ucviner ay laire croire ·
et de faire naître dans l'imagination de celui qui regarde, mille fantaisies, 1
mille rêves qui ouvrent un champ inconnu et infini à la pensée.
Nous soumettons' ces réflexions aux paysagistes en général et à
M. Edouard Bcrthren particulier, qui nous semble disposé à restreindre
systématiquement les ressources que lui offrent et la nature et son art.
Gravure. Dans l'incertitude où nous sommes de pouvoir rendre un
compte plus étendu des travaux des principaux graveurs dont les ou-
vrages sont exposés an Salon, nous signalerons à l'attention publique la
Vierge au berceau; d'après Raphaël par M. Boucher-Dcsnoyers le
Tombeau de Sainte-Hélène, d'après M.- Gérard et la Vierge aux ba-
lances, d'après L. de Vinci, par M. Garnier la Sainte Thérèse, d'a-
près M.Gérard, par M. Le Roux; plusieurs compositions de M. P. De
Laroche, gravées par M. Prudhomme. Le portrait de M11* Sontag peinte
dans le rôle de Dona Anna peinte par M. P. De Laroche, a été gravé à
la manière noire d'une manière très heureuse par M. F. Girard. Gel ou-
vrage peut soutenir victorieusement la comparaison avec les gravures du
même genre faites parles meilleurs artistes ajarglâis.
Mais le morceau capital de gravure de 1'e.xposition de cette année, «si le
G. Wasade M. Hersent, gravé par M. H. Dupont. Cet habile artiste dessi-
nateur, plein de délicatesse et de naïveté, comme le prouvent quelques
portraits au crayon de sa façon ,»a su joindre dans la gravure qu'il vient
de terminer du Gustave Wasa, la pureté du dessin qui distingue les ar-
tistes français à cette variété de travail à cette suavité de burin que
jusqu'ici on avait pu envier aux graveurs anglais. Le Gustave Vasa place
certainement M. H. Dupont au rang des meilleurs graveurs.
Architecture. M. Hittorf a exposé un dessin de l'Intérieur d'une
basilique antique, ornée d'une décoration coloriée. Nous engageons les
artistes et les antiquaires a étudier cet intéressant ouvrage. D»
dernier. »
Le conseil des ministres s'est réuni aujourd'hui à quatre heures au
ministère de l'intérieur.
M. Le Hon, ministre plénipotentiaire de Belgique, est parti hier pour
Calais, afin de recevoir son souverain.
Les nouvelles suivantes de Lisbonne dont M. le lieuténant-gérié-
ral baron Jauin a bien voulu nous donner communication, sont arrivées
hier matin au quartier-général de la 11" division
« Le 1" juillet, après une vive canonnade, le vaisseau le Suffren a
̃pris, sous les batteries des forts situés a l'embouchure du Tage, un bâti-
ment chargé de denrées coloniales. Don Miguel a destitué son ministre
des grâces et justice, ainsi que l'intendant de police de Lisbonne. »
( Mémorial Bordelais. )
La ville de Strasbourg vient de perdre un de ses plus honorables
citoyens. M. le baron Bernard-Frédéric de Turckheim, officier de la
Légion-d'Honneur grand'croix de l'Ordre de la Fidélité de Bade, pré-
sident du consistoire général et du directoire de la Confession d'Augs-
bourg, est mort le 11 à Strasbourg à l'âge de 79 ans.
On écrit de Brest, '̃M juillet
« Le navire portugais te Jules-César, du port de 900 tonneaux, chargé
de thé cuir nankin etc. ête, est entré en rade le 9, sous le comman-
dement de M. Cheniot lieutenant de frégate. Ce bâtiment, venant de
Rio-Janeiro, a été capturé le 15 juin dernier par la corvette la Dili-
gente après 70 jours de traversée.' Ce navire portait en numéraire unfi
grande quantité de piastres. w
» Hier, le trois-maTs portugais lêiDon Alphànso du port de 500 ton-
neaux, chargé de cuir ,'café sucre ,icoton tabac, riz, etc., est entré en
rade soiis le commandement de M..Rostan, lieutenant de vaisseau. Ce
bâtiment parti de Bahia le 29 avril dernier, a été capturé le 20 juin
par la frégate la Melpomène et il a fait route pour Brest le 2<. Le nu-
méraire qui se trouvait a bord (200,000 fr.) a été transbordé sur la Sy-
rène. A cette époque trois autres prises portugaises avaient été expé-
diées pour la France. La division française se composait toujours des bâ-
timens annoncés par la Diligente. Partie cinq jours après la corvette la
Diligente, il n'y avait encore à la station aucun nouveau bâtiment fran-
çais. »
Un journal avait annoncé et nous l'avons répété d'après lui, la
nomination de M. Berryer ir Issengeaux (Haute Loire), ce qui suppo-
serait une double élection nous apprenons aujourd'hui que. ce journal
se trompe; le 3' collége électoral de la Haute-Loire s'est tçnu à Monis-
trol, et c'est Ih seulement que M. Berryer a été élu.
ha Gazette de Lisbonne du 6 annonce que D.Miguel a des-
titué.le duc de Cadaval son premier ministre; que le ministère de la
marine est confié provisoirement au ministre de l'intérieur; que
M. Mendocaest désigné pour remplir par intérim le ministère de la jus-
tice, et que le juge Belfonte a été nommé intendant général de la police
Rien de plus incertain encore que le départ de M. Pozzo di Borgo
que quelques journaux ont annoncé comme positif. Dans' tous les cas,
ce voyage, s'il se réalise, n'aurait lieu qu'après l'ouverture des Chambres.
( Messager. )
Par arrêté de M. Vivien préfet de police, M. le docteur Félix Ca-
dél-Gassicourt pharmacien, maire du 4* arrondissement est nommé
membre libre du conseil de salubrité; c'est un hommage rendu à la mé-
moire de son père qui fut le premier, et pendant seize années, le plus
actif des membres de ce "conseil dont la fondation fit honneur à l'admi-
nistration' de M. le comte Dubois.
La Cour royale,, chambre des appels de police correctionnelle,
présidée par M. Dehaussy, vient de résoudre une question importante
pour la .profession d'imprimeur. t
On se rappelle que M. Couslant-Ghantpie imprimeur rue Sainte
Anne à Paris fut dépossédé de son brevet, par suite de cinq condam-
nations politiques. En 1828, il obtint de M. de Martignac, alors mi-
nistre de l'intérieur, un nouveau brevet, non pour Paris, mais pour
Saint-Denis. Au mois de décembre 1830, au moment où la législation
sur l'imprimerie et la librairie paraissait sur le point d'être changée,
M. Constant-Chantpie, sans renoncer à son imprimerie de Saint-Denis,
Ifit transférer trois presses et cinquante-cinq casses remplies, de carac-
tères, rue du Faubourg-Montmartre, n° 4. Il paraît qu'on l'aurait laissé
tranquille, s'il n'avait. été dénoncé comme sur. le point de- publier des
ouvrages licencieux et un .écrit de M. Cannes, sur le procès de conspi-
ration jugé au mois d'avril par la Cour d'assises. Le 5 mai une descente
fut faite chez lui, et tout le matériel fut saisi.
-Le tribunal correctionnel, sixième chambre, avait renvoyé M. Cons-
tant-Chantpie de la plainte par le motif, qu'étant pourvu d'un brevet,
il ne pouvait être considéré comme ayant tenu une imprimerie clandes-
tine, et devant être passible de l'amende énorme prononcée par la loi
du 1.1 octobre 1814.
M. de Champanhel avocat-général a soutenu l'appel interjeté de ce
Jugement par M. le procureur du Roi,
M* Pinet a soutenu avec plus de talent que de succès la doctrine de
la décision attaquée.
La Cour, après une heure de délibération a rendu l'arrêt suivant
« Considérant, qu'aux termes de l'art. 11 de la loi du 21 octobre 1814,
nul ne peut être imprimeur s'il n'est breveté par le Roi et assermenté
que l'art. 13' de la même loi répute imprimerie clandestine celle qui n'a
point été déclarée à la direction générale de la librairie, et pour la-
quelle il n'a' point été obtenu de permission
» Considérant que ces dispositions ont évidemment pour objet de
mettre l'administration à même d'exercer sur les établissemeiis de cette
nature une surveillance nécessaire dans l'intérêt de l'ordre public et des
bonnes mœurs
» Considérant que cette surveillance ne peut être exercée sans que la
déclaration prescrite par l'art. 13 de. la loi du 21 octobre 1814, ait fait
connaître le lieu dans lequel l'imprimerie doit être établie; que cette
M. E. Bertin a fort bien saisi ce que celte nature sèche, aride et lu-
gubre a de poétique. Reste à savoir si la lupéi iorité avec laquelle ces dé-
serts sont peints suffira pour en rendre l'imitation agréable au specta-
teur. Quoi qu'il en soit, les lignes de ce tableau] sont grandes et belles.
Les figures dont le peintre a animé son site sont heureusement disposées,
•et -comme no.us l'avons dit l'exécution de cet .ouvrage n'est pas ordinaire.
Bref M. E. Bertin ne s'appartient plus, il est au public, et comme à
compter de cette année il lui doit de bons ouvrages il est de notre de-
voir de faire une critique sérieuse et sévère de ceux que cet artiste a déjà
produits. On a reproché au tableau de M. E. Bertin représentant un
site d'Italie pris aux environs de Civitella, d'être d'un ton gris. Il y a
trois ans qu'un site également italien peint par le même artiste fit
naître les mêmes critiques. Et voilà maintenant que M. E. Bertin va à
Fontainebleau le lieu de la France où il y a le plus de gris pour y
choisir un site un .coin, plus gris que tout le reste. Que dirait-on d'un
compositeur de musique qui séduit par une dissonnanee, emploierait
tout son art à la faire passer et repasser continuellement à travers ses mo-
dulations? La vue est. comme l'ouïe un sens délicat qui se lasse facile-
ment des répétitions. Voilà pour ce qui a trait à la couleur; venons-en
maintenant à la composition. On trouve également dans l'agencement
des lignes qu'affectionne M. E. Bertin un parti pris une disposition
par conséquent monotone. Nous rendrons toute notre idée en avançant,
ce que chacun peut vérifier, que dans les paysages de cet artiste, il n'y
a jamais de loiutaius, tfhorizon. L'œil y est ordinairement arrêté par le
troisième ou le quatrième plan tout au plus.
Ce système de composition qui encaisse le spectateur en quelque sorte
et borne sa vue a été souvent mis en œuvre. par un homme dont le
talent était plutôt bizarre qu'original nous voulons parler de Salvator
Rosa. Souvent en observant les productions de cet artiste italien, nous
déclaration a toujours été ainsi portée a la direction de la libraire, et I
que par suite ïcs brevets d'imprimeur ont toujours été délivrés pour <
exercer cette profession dans une ville déterminée que cette mesure est
nécessaire dans l'intérêt même de la profession d'imprimeur pour empê- 1
cher qu'un trop grand nombre d'imprimeries ne soit établi dans certaines
localités, tandis que d'anUes en seraient privées;
o Considérant que si un imprimeur breveté pour une ville pouvait
sans nouvelle déclaration et sans en obtenir l'autorisation transpor-
ter son imprimerie dans une autre ville, l'action du gouvernement serait ]
impuissante pour maintenir l'exécution des lois de police dans l'exercice
de cette profession.
» Considérant eji fait que J. B. Constant-Chantpie, breveté pour la
ville de Saint-Denis, a établi rue du Faubourg Montmartre n° 4, une
imprimerie sans avoir fait la déclaration prescrite par l'article 11 de la loi
du 21 octobre 1814, et. sans en avoir obtenu l'autorisation; que le pro-
cès-verbal dressé le 5 .mai dernier, par le commissaire.de police chargé
spécialement des délégations judiciaires, constate que ledit jour cette
imprimerie était en activité qu'ainsi J. B. Conslant-Cbantpie s'est
rendu coupable de contravention à l'article 13 de la loi du 21 octobre
1814;
» Condamne J. B. Constant-Chantpie en dix mille francs d'amende
et six mois d'emprisonnement; déclare bonne et valable la saisie du
matériel de l'imprimerie clandestine dont il s'agit, et en ordonne la
destruction. »
M. Nicolas Nivois, oncle et tuteur du mineur Nivois, dont le père se
trouvait propriétaire du matériel de l'imprimerie, par acte notarié,
était intervenu par le ministère de Mc Legas avocat, pour revendiquer
les presses et les caractères. Une autre disposition du même arrêt l'a dé-
claré non-recevable.
M. Bijon, conseillera la Cour royale de Dijon, vient de mourir d'une
attaque d'apoplexie. '̃ •
-^On écrit de Bordeaux, 13 juillet
a La nuit de lundi à mardi a été signalée par deux événemens graves
et qui donnent matière à des interprétations que la justice éclaircira
sans doute.
» Vers une heure et demie, le nommé Gouhaud douanier qui de-
puis une demi-heure, était en faction derrière l'entrepôt /avait au
milieu d'une obscurité assez prolonde, remarqué plusieurs individus
qui rôdaient non loin de ce bâtiment il eu était à réfléchir quel pou-
vait être leur but, lorsque l'un d'eux s'approche de lui à pas lents, lui
demande quelle heure il pouvait être? A peine Gouhaiid venait de lui
répondre que la demie d'une heure était sonnée que le questionneur,
s'armant d'un pistolet, en tire un coupa bout portant sur la personne
du douanier, qui tombe contre le mur, bien que la balle, par un jeu
extraordinaire du hasard, n'eût percé que sa buffleterie et, glissant
entre elle et le drap de l'habit, eût ressorti en faisant un second trou
au buffle vers le haut de l'épaule le voyant par terre,' deux assaillans
qui se joignirent au- troisième cherchèrent à lui enlever son fusil et
ne pouvant y parvenir, ils traînèrent Gouhaud à une vingtaine de pas,
en l'accablant sur toutes les parties du corps de coups de bâton. Le
croyant mort, ils le laissèrent en disant 11 en a assez; partons
» Cependant, aussitôt le coup de feu, M. Daniel Ducos, qui com-
mandait le poste de l'entrepôt distribua des cartouches a ses chasseurs
et une patrouille se porta vers l'endroit où le douanier qui respirait
encore, appelait du secours; on le trouva h l'angle de l'entrepôt qui
fait face aux Quinconces, ayant non loin de lui son fusil qui n'avait
qu'un pierre en bois, et un paquet de neuf cartouches abandonnées par
les meurtriers. Porté au poste dans un état désespéré, il a été saigné par
le docteur Martin que le chef du poste fit appeler, ainsi que M. Froi-
deveaux, commissaire -de police alors il était environ trois heures et
demie. Trois coups de feu se firent entendre de nouveau dans la di-
rection du poste, affaibli par des patrouilles, et le docteur, quittant
son malade et ses lancettes n'eut que le temps de prendre son lusil. Ici
ressortent des faits qui semblent se rattacher aux premiers.
» iVprèï l'assassinat du douanier ,jUî chef du poste avait envoyé une
patrouille battre les environs; huit hommes, les aFmcs chargées et com-
mandés par le sergent Dubourdieu étaient déjà rentrés portant sept ou
huit bûches de bois de campêche trouvées au pied des arbres des quin-
conces et jetées là par des individus qui se hâtaient de fuir. Trois hommes
avaient également été arrêtés; entre autres, le nomméj Glary|, lequel,
se disant portefaix prétendait n'être dehors, à une heure et demie du
matin, que pour chercher de l'ouvrage sur le port. Une troisième fois
cette patrouille était ressortie, croyant eucore trouver du bois dans les
terrains qui avoisinent les bains, et sur lesquels donnent le mur du petit
entrepôt; là, elle découvrit le nommé Bernard Destouet, qu'elle arrêta,
et qui un peu avant d'arriver au poste, lança deux coups de pieds aux
soldats de l'escorte et prit la fuite. Désespérant de l'atteindre et après
lui avoir plusieurs fois crié de s'arrêter, en le menaçant de faire feu trois
coups de fusil partirent la balle de l'un des soldats l'atteignit au gras
du bras Destouet n'en continuait pas moins sa course vers la façade des
Chartrons, mais un douanier l'arrêta. Conduit au poste, il fut pansé par
le docteur Martin, et des deux blessée, l'un, le douanier, fut conduit
chez lui sans espoir de guérison, et le voleur, ou du moins le supposé
tel porté dans un fiacre à l'hôpital et mis à la disposition de M. le pro-
cureur du Roi.
» Reste à savoir, maintenant, si ces deux affaires n'en font qu'une?
C'est à la justice à prononcer. Toujours est-il qu'il est important que les
postes soient au complet, etquo la nuit, il y a plus que de la négligence
à ne pas faire charger les armes aux sentinelles. »
Une chose singulière, c'est que le choléra attaque les hommes de
préférence aux femmes. Sur 403 personnes tombées malades à Dantzick
avant lé 25 juin on comptait 306 hommes et 97 femmes seulement et
sur le? 288 qui moururent, la proportion était de 235 hommes contre
53 femmes.
On écrit de Lisbonne, le 1" juillet
« Ce matin le navire marchand Lord Wellington poursuivi par un
brick du blocus forçait de voile paur. entrer dans la baie de Cascaes
sous l'artillerie de la forteresse. Eir effet il y parvint et jeta l'ancre.
avons fait des réflexions sur l'art du paysagiste qui se sont reproduites
dans notre esprit à la vue des tableau* de M.' E. Bertin. Nous ne us de-
mandions par exemple si, en thèse générale et sans prétendre proscrire
les exceptions heureuses il n'est pas certain que les deMns les plus ri-
ches et les plus beaux d'une composition champêtre, ne prennent beau-
coup plus d'intérêt quand les fonds se terminent par un horizon de
montagnes éloignées, ou par la ligne de la mer? La ligne de mer, qui
représente si fortement l'infini de l'horizon est de tous les fonds de
paysage et le plus simple et celui cependant qui agit le plus puissamment
sur l'imagination. La peinture des sujets ou l'homme figure .a pour
objet de concentrer l'œil et l'attention sur un tout fini circonscrit
aussi tout l'intérêt d'une composition de ce genre, se trouve-t-il ordi-
nairement porté sur le devant du tableau. Mais dans un paysage, l'at-
tention et l'intérêt sont éveillés d'abord par la lumière, puis par le ciel
et par l'horizon. L'intérêt procède en venant du fond vers les devans
tandis que dans la peinture historique a personnages il part au con-
traire des devans pour s'étendre jusque sur les fonds. En général ce
que l'instinct du spectateur exige du paysagiste, c'est que celui-ci
parla représentation d'une étendue immense du ciel, des terrains ou
de la mer vus à découvert, ou par le moyen de percés menagés avec art,
donne une grande latitude d'exercice à la vue; et par cela même, fasse
travailler l'imagination et procure à l'âme une liberté indéfinie. Pour
éclaircir notre idée et donner du poids a notre opinion, nous citerons le
paysage le plus parfait et le plus admirable qu'où ait jamais composé
le Polyphême du Poussin. Rien n'est plus beau que les trois premiers
plans qui forment les devans du tableau et cependant tout l'intérêt de
la composition est rejeté vers le fon-1, sur cette ligue de mer que l'on
aperçoit à peine, mais que l'on sait que le cyclope amoureux contem-
ple avec une si profonde attention. Le grand art du paysagiste, n'est
Comme le brick le poursuivait toujours", on lui tira quelques "Coups de
canon.
» Aussitôt, le vaisseau et deux frégates s'avancèrent et battirent la for-
teresse pendant une heure. Après avoir tué quelques hommes, et causé
beaucoup de dégât à la batterie Enseada ils se sont retirés en emme-
nant le navire. » •
M. Gustave de Montebello, dont les journaux ont annoncé dernir-
nièrement l'arrivée à Varsovie, vient d'être nommé aide-do camp du
général Skrzynecki.
On assure qu'un jeune homme nommé Château arrêté avant-hier
sur la place de la Concorde, a été conduit ce matin de la Préfecture
de police à son domicile rue Boucher au 5*' pendant qu'on faisait une
perquisition dans ses papiers, il s'est jeté par la fenêtre et est tombé
mort sur le pavé.
Nous avons rendu compte d'une saisie de poudre? et de munitions
de guerre faite dans un domaine qu'un ex-pair de France, M. de Ma-
quillé, possède dans le département de Maine et Loire. M. de Maquillé,
qui avait obéi au mandat do comparution pour être interrogé par M. le
.juge d'instruction, a fait défaut devant le tribunal de police correction-
nelle d'Angers.
Malgré son absence, M. de Guer, substitut du procureurdu Roi, aex-
posé raffaire,cl ila prouvé que les objets saisis appartenaient bien à M. de
Maquillé, et que celui-ci ne pouvant pas dire les avoirachelés d'un mar-
chand domicilié et patenté, se trouvait tout à fait sous le coup de la loi
du 13 fruetidor an 5, et de l'art. 4 du décret du 23 pluviôse an 13.
Le tribunal adoptant les conclusions du substitut du procureur du
roi, a condamné M. de Maquillé à 3,000 fr. d'amende et aux frais de
la procédure..
Par décisiondu 4 de ce mois, le Roi a fait remise 'du reste de la
peine de six mois d'emprisonnement et de l'amende de 1200' fr. pro-
noncée le' 5 mai dernier contre M. Châtelain, ancien gérant respon-
sable du Propagateur de la Gironde. Il a été sur-le-champ mis en li-
berté.
Dans une lettre particulière de Berlin On préterid que' les essais
qu'on a faits du bismuth pour guérir le choléra n'ont pas encore eu de
succès à Dantzick landisqu'on continue en Pologue a vanter son effi-
cacité.
• Le gouvernement prussien ayant appris que le choléra avait éclate!
à Pétersbourg vient d'ordonner que tous les bâlimens venant des ports
de cette capitale et de Cronstadt fussent soumis à une quarantaine de
21 jours.. ( Gazette de Prusse. )
Le nombre des individus restés avant-hier au dépôt de la Préfec1
ture de Police, s'est trouvé être de cent- vingt-cinq. Parmi eux se trou-
vent le jeune Gallois qui a porté un toast dans le dîner des Vendanges
de Bourgogne,1, et M. Moreau, l'un des témoins entendus a, décharge
dans le procès de MM. Malot et Mathé. Le jeune Gallois qui a fait partie
de la première organisation de l'artillerie de la garde -nationale a été
arrêté, revêtu de cet uniforme et armé d'une carabine.
On a arrêté hier matin plusieurs officiers et employés de l'Hôtel -des
Invalides. De ce nombre, sont M. Renault, secrétaire du gouverneur
et M. Rousseau, employé dans l'administration.
Le sieur Loclerc, sergent de ville, membre de la Lr'gion-d'Honneur
a été retiré hier matin du canal de la Bastille, où il s'était uoyé hier,
soit qu'il y ait été précipité par des malveillans, soit qu'il y soit tombé
fortuitement au milieu de la bagarre. (Gazette des Tribunaux.),
Les grenadiers du bataillon 1" légion font entre eux une col-
lecte destinée à aider les ouvriers privés de travail. Elle se monte déjà
à la somme de 1080 fr. 50 c. Les ouvriers et la garde nationale qui en
contient un si grand nombre, se sont encore trouvés en'juillet 1831
comme en juillet 1830 animés du même esprit, et disposés à défendre
les lois contre la faction anarchique, comme ils les ont défendues ensem-
ble contre la (action absolutiste. Les intérêts des euvriers et ceux de la.
garde nationale sont les mêmes ils ont tous -besoin d'ordre pour faire
nos affaires.
La collecte en faveur des ouvriers sans ouvrege, faite a domicile
dans la compagnie des grenadiers du 3e bataillon 6* légion capitaine
Mongenot a produit la somme de 848 fr. 90 c.
La reprise de la Maréchale à" Ancre, draine de M, Alfred de
Vigny, avait attiré aujourd'hui la foule à l'Odéon» M. Lockroy a joué
avec talent le rôle de Concini, créé par Frédéric.
Nous sommes priés d'insérer la lettre suivante adressée à M. Froi-
defond des Farges, conseillera la Cour royale, chef de bataillon de la
1rc légion ~loilsieuir, ̃ ••
« Monsieur ,̃
» Le Journal des Débats publie un rapport qui aurait été adressé par
vous au général Lobau, sur les événemeus du 14; nous y remaiquons le
passage suivant
» Le café des ambassadeurs dans lequel on s'était aperçu que plu-
» sieurs des agitateurs s'étaient cachés, fut cerné, etc. »
» Ce rapport, ré.'iuné d'autres rapports inférieurs, a sans doute été
rédigé et expédié avant les explications que nous avons eu l'honneur de
vous donner, et qui ont été telles que vous avez déclaré M. le commis-
saire de police à l'état-mnjor de la 1" légion en présence de nombreux
témoins, « que si vouf étiez juge d'instruction et que nous fussions
» amenés devant vous, vous n'hésiteriez pas un instant à nous faire
» mettre tous en liberté. »
> II nous a paru utile de rappeler ce fait ponr détruire les fâcheuses
impressions que la lecture de votre rapport pourrait laisser sur notre
compte dans quelques esprits. Nous nous plaisons du reste à rendre de
nouveau justice à vos excellens procédés à notre égard.
» Nous sommes Monsieur, vos très humbles et obéissans serviteurs,
Vilain DE Saint-Hilaire sous-intendant militaire adjoint, homme
de lettres Boxiface courtier de commerce, décoré de juillet;
Achille Larive propriétaire décoré de juillet; Lacroix décoré
de juillet Auguste Ledras, homme de lettres Bocage, artiste
décoré dé juillet Serres, artiste du théâtre de la Porte Saint Mar-
tin II. Comberobsse, membre de la commission des. auteurs dr*"»
maliques; Bardov, négociant. »
pas tant ae monirer ies uujei» ijue ue ico «uc ucviner ay laire croire ·
et de faire naître dans l'imagination de celui qui regarde, mille fantaisies, 1
mille rêves qui ouvrent un champ inconnu et infini à la pensée.
Nous soumettons' ces réflexions aux paysagistes en général et à
M. Edouard Bcrthren particulier, qui nous semble disposé à restreindre
systématiquement les ressources que lui offrent et la nature et son art.
Gravure. Dans l'incertitude où nous sommes de pouvoir rendre un
compte plus étendu des travaux des principaux graveurs dont les ou-
vrages sont exposés an Salon, nous signalerons à l'attention publique la
Vierge au berceau; d'après Raphaël par M. Boucher-Dcsnoyers le
Tombeau de Sainte-Hélène, d'après M.- Gérard et la Vierge aux ba-
lances, d'après L. de Vinci, par M. Garnier la Sainte Thérèse, d'a-
près M.Gérard, par M. Le Roux; plusieurs compositions de M. P. De
Laroche, gravées par M. Prudhomme. Le portrait de M11* Sontag peinte
dans le rôle de Dona Anna peinte par M. P. De Laroche, a été gravé à
la manière noire d'une manière très heureuse par M. F. Girard. Gel ou-
vrage peut soutenir victorieusement la comparaison avec les gravures du
même genre faites parles meilleurs artistes ajarglâis.
Mais le morceau capital de gravure de 1'e.xposition de cette année, «si le
G. Wasade M. Hersent, gravé par M. H. Dupont. Cet habile artiste dessi-
nateur, plein de délicatesse et de naïveté, comme le prouvent quelques
portraits au crayon de sa façon ,»a su joindre dans la gravure qu'il vient
de terminer du Gustave Wasa, la pureté du dessin qui distingue les ar-
tistes français à cette variété de travail à cette suavité de burin que
jusqu'ici on avait pu envier aux graveurs anglais. Le Gustave Vasa place
certainement M. H. Dupont au rang des meilleurs graveurs.
Architecture. M. Hittorf a exposé un dessin de l'Intérieur d'une
basilique antique, ornée d'une décoration coloriée. Nous engageons les
artistes et les antiquaires a étudier cet intéressant ouvrage. D»
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