Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1845-08-22
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 août 1845 22 août 1845
Description : 1845/08/22 (Numéro 3402). 1845/08/22 (Numéro 3402).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
Ïors M~e&u, poM ja tteconde fois, le 80&* a oBze
heures. Cette fois, M. de Girardin y était, et à cote
de lui se trouvait ie secrétaire de la rédaction, M.
Nefftzer. J'ai à von~t faire une proposition qui va
bien vous surpendre n& pourrais-je vous parler
seul? dit M. Datacq à M. de Girardin. M. de
Girardin Et alors passer M. Datacq dans une autre
pièce. A la proposition, en effet très inattendue, qui
lui était faite, M. de Girardin répondit àM. Datacq
qu'illmdemttndàâ au moins jusqu'au lendemain
matinjponr y réuéchir. Le lendemain matin, il écri-
.vit M. Dntacq le billet suivant cité par le C "Jtndi It tout.
Bj'joj~opottttOtmïNATTENDUE ~e MM< ~Mo~M
~e/~eMer est une proposition grave que je ne
Murais prendre sûr mot la responsabii:t6 d'admettre
eu de rqotër, et qu'il ne peut me convenir de trai-
ter oirectementavècMM. Solar et Granier de Cassa-
tptac. Sachez de ces messieurs s'il leur conviendrait
deaud, l'un des deux gerans de la PreMe, et M. Cont-
zen, l'un des deux censeurs, sur les conditions préli-
minaires et sur les garanties qui seraient offertes et
tonnées en cas d'exécution.
sTousmescomplimens,
BE.DEC!RARNN.B U
A ce Billet M Dutacq répondit:
o Monsieur,
M. Solar veut bien entrer en pourparlers avec
M. Përodeaod. Voulez-vons me faire donner un ren-
dez-vous pour demain, de onze heures à une heure,
rue Lavo&ier, M, ou pour samedi je préfère le ren-
dez-vous.dë samedi. ti
~.A~ëz mes salutations. DCTAce. B
~YotH.CQmment la négociation a été ouverte. 'Ce
~e ttMp~sitMn a été faite à M. de Ctrardin le mercredi
~<ïut, danale& bureaux de la Pt'csse, où M Du-
tacq est vencttoutéxprèsdeux fois, d'abord, une
pMmi~B fois dans la journée infructueusement; en-
suite tme seconde fois, à onze heures du soir. Il pa-
MîtqceraSao'a~taiturgente'
M. Dt~acq,; diies-vous, n'est pas FONDATEcn de
l'JEpo~tte, et la proposition qu'il a faite, il l'a faite en
aen propre et privé nom "1
Premièrement si M. Dutacq n'est pas, ainsi que
~rous le déclarez, FONDATEpR de l'Epo~Me, à quel
ijtan~doncTavez-vous gratiné des 50 parts de fbn-
~mn que vous vous êtes même obligé de lui ra-
ohjBt~r an prix~te 30,000 fr. en belles et bonnes
t~éan<;e?Expuquezcela
Demiëmement si M. Dutacq, ains~ que vous osez
le prétendre, n'était pas autorisé à faire à M. de Gi-
rardin la proposition de fondre dans la Presse le
C~p&e-~o~Me, comment donc M. Solar, qui déclare
wolr* ~est-il pas arrêté à la première ligue de ce bitlet de
Bt.deGiratdina M.Dutacq, commençant par ces
mots L<[ pt-opoM ~t~etmme~Mre Mer.?" Comment donc aux prc-
tniers mots de ce billet M. Solar n'a-t-il pas .arrêté
MN ianx plénipotentiaire ? Au lieu de cela, que
&itMS()lar?lt accourt en toute hâte chez son
ïmcien collaborateur du CoMffter ~B ~echezM. Përodeaud~ désigné par M. de Girardin,
ïemteircste~ranqnillement chez lui
Et vous voulez faire accroire que M; Dutacq,
MetbiéBjMopriétaire de cinquante parts de fon-
ction de l'Epogtte, a pris sous son bonnet la pro-
position qu~ est venu faite M. de Girardin
Chercher nn~ autre fable, M. Dutacq. lui-même, le
dé<~arNMat, l'écrirait, le signerait, qu on ne le croi-
jaifpas. '1''
On sait, messMurs, que vous ê~es d'effrontés
~~aSMjps, qui me reculée devant l'invention d'aucun
~~taH~eenBonger, devant !a crainte d'aucun dëmen-t
Ù~et cela sumt pour nou~ dispenser d'fqouteF un
~mDt.de pms.Nous eussions même très bien pu
nous épargner la peine de tous répondre. C'est u-
~m~peiné que nous nous sommes donnée encore
~aujoard'hm, mais ce sera pour la dernière fois.
'? .T~_i2–
~iV: ::j'
Le gpuvern~ement eapagnol~ se &it journaliste.
~tranchédans la Gase<attaquesqm lui arrivent de tousies cotée. Ït y a
dj~MnduIe~décret qui, supprime le jury et le Baa';
~eau système tributaire, et ce n'a 'pas été avec un
grand succès; Sans parler de la jaiblesse des rai-
Mns mises en avant en ces deux occasions bu a
pensé, en généra, ~u'il était peu digne et peu.pru-
deht delà part.'d'ùngouyeBnemeM.deselaticpr à
trayeM les écueils d'une polémique dans laquelle il
~vait tout le monde contre lui..L'insuccès de cette
première tentative ne l'a pas découragé. Il avait,
dit-on, décidé à .Saragosse qu'il ne tiendrait aucun
compte des avertissemens de la presse, H fait
mienx, il s'obstine à la provoquer et à M prouver
sonpro&nddédain..
Ïl y a quelque temps, le Cat/e~~a, ffappé de ce
qu'il appelait l'tHcoBtpreAeMM&~M~ua~tOK où se pla-
çait le ministère, s'était demandé ~iln'y~avait pas
dans ~esponsableqai annutait l'inflae~ce responsable du
cabinet. L'article était passé inaperçu comme tant
d'autres, écrits dans le mèmeesprit. Le (I) A propos de cette lettre, t'associé de M: Griolët parte
de charabta et de phrase indécro'taMe.–Que pense t-it
donc de cette phrase de son arfete de ce matin? JM. No~tr
tH~Ë~OMfatt pM RËsocbRE d'Y crotre?
(2) VotrteCtobe d'aujourd'hui 2t.
Ne d'interpréter l'émotion de sa voix: son regard
Mra~ sur le paysage.
Nous parcourons an affreux pays, dit lady G
.mrèsun assez long silence. Ces roches nues, ce tor-
dit toujours irrite, ce ciel étroitemeht encadre,
<~e chaleur étouffante, et jusqu'au lourd sommeil
d3 cet homme d'église, tout cela porte à la tristesse
ttât'et&didelavie.
–~Jnpeu de patience, dit Léonce, nous serons
tîè~tDt~édommagés. `'
~~n efTet,Ia go~rg&aride et resserrée s'élargit tout à
eeupau détour d'une rampe, et un vallon délicieux,
jeté comme une oasis dans ce désert, s'offrit aux re-
gaMa Marnés do Sabina. D'autres gorges de monta-
ntes, étroiftes et profondes~ venaient aboutir à cet
tûnphitM&tr~ de verdure,,et rnélet leurs torrèns â-
~Sanis et calmas, au principal cours d'eau. Ces Oots
verdâtres. étaient limpides comme le cristal des tà-
~d'ometaude s'étendaient sur chaque rive,; le si-
ï8nce delà solitude h'étà~plas troublé que par do
JMs murmures et la clochette lointaine des Taches
<&arsoit et cachées au Hanc des collines par uneri-
ehe végétafibn. Les gorges graniHques ouvraient
tënrs perspectives bleues, traversées à la base par
MtfËMosKet~ des eaux argentées. C'était un lieu de
d~césoùtduf invitait tmrepos.etd'où, cependant,
tT)9MgieatMoBq~téi~èases régions.
–Voici une ravissante surprise, dit SaMna en
d~condant de voiture sur ie sable an du rivage,
c'ett un asile contre la chaleur de midi, qui devenait
ïOtMérable. Ah! Lépucë, laissons ici notre équipage
w mMs, voici un arbre jeté en guise de pont sur le
teM'ëht, vbit~ des aeurs à cueitlir, et là bas un bois
C< qui~në plàit ici, c'est l'absënce~de culture et l'é-
M~emént des habitations.
"–C'est que vous êtes ici en plein pays de monta-
gne, répondit 'Léonce. C'est ici que commence le
oéjour des pasteurs nomades, qai vivent à la imaniére
dM peuples primitifs, conduisaht louM troupeaux
d'ûa pâturage à l'autre, explorant des déserts qui
n'appartiennent qu'à celui qui les découvre et les
de~eurs mains, qu'ils transportant dos d'âne et
plt&tent sur la première roche venue. Vous en pou
ve< voir quelques-unes là-haut, vers les nuages Dans
ïec profondeurs, vous n'en rencontrerez point Un
~y~'orage, qui fait goufter las torrèns~ les emppr.
14it 'repris ~e même sujet et soutt ce titre 0Mt e<<
tiMpotMaMe dM/aMespèce de réquisitoire, pour déclarer qu'il notait
ni loyal, mi convenable de mettre en scène, même
par allusion, lès personnes aoxouelles on attribuait
une innuenceextra-parlementatrë, ajoutant que la
constitation ne connaissait que les ministres et
qu'à eux seuls il serait demande compte de tons les
actes du ~OQvctnement~
C~i& dessus que la Coxe«e est entrée directe-
ment en discussion avec le G~o6o
Le ministère déclare que les inûuencës dont il
s'agit n'ont jamais existe; et qu'il accepte dans
toute son étendue la responsabilité légale et nMB).
raie de tons ses actes. L'article est court et écrit ou~
style le plus hautain, le plus sec, le plus agressif.
Endéfendant le décret sur le jury et l'établisse-
ment du nouveau système tributaire, le gouverne-
ment avait commis nne maladresse; cependant,
la gravité da sujet expliquait sa conduite s'il ne la
justinaitpas. Aujourd'hui, il n'a pas même cette
excuse répondre ainsi aux accusations plus ou
moins sérieuses d'un journal, c'est faire delà polé-
mique pour le plaisir d'en faire, et de la part d'un
gouvernement cela ne s'explique ni ne se justice. A
un pareil jeu, les rôles nuiraient par être intervertis
et le cabinet des ministres par descendre au niveau
d'un bureau de rédaction.
H n'y a en qu'un cri dans toutes les provinces
contre le nouveau système tributaire. L'impôt est
trop lourd et mal réparti; tout le monde est d'ac-
cord là-dessus, modérés, exaltés et absolutistes.
Propriétaires, négocians, manufacturiers, agricul-
teurs, tous se plaignent avec une égale vivacité.
Les pétitions arrivent de tous les côtés, et à Madrid
seulement il y en à en deux, l'une des négocians,
Tàntredes propriétaires.
Un pareil accord est un terrible argument, et il
est impossible~que des hommes sicomplétement di-
visés sur tous les points, que des journaux qui se
font la guerre dëpuisaii ans, se fussent mis toùt-
à-cbnpd'accordpour condamner le nouveau sys-
tème~ s'ils n'ensseht été entraînés irrésistiblement
par un intérêt commun et une impulsion générales
Cette position du ministère est encore aggravée
ipar le scandale d'un procès qui est quelque cnbsé
d'inoaï.Noùs parlerons demain de cette aNaire,
;dans laquelle jouent un assez triste rôle des hom-
mes qui ont occupé et qui occupent encore des
~postes très élevés dansTadministration.
Une correspondance particulière, retardée par
accident, noua transmet, sur les dernières fêtes of- I
fertes à la reine d'Espagne à Saint-Sébastien, les
détails soivans qui n'ont pas encore ëtë publies
"Saint-Sébastien,~ août.
a Hier, jour de l'Assomption, les remesse sont
rendues à sept heures à la grand' messe qui a été
bien chantée, et après elles ont assisté à un specta-
cle nouveau pour nous et charmant, appelé: Com-
parM <~ yardMMfM, B baUot de jardiniers. On avait
élevé, au milieu do la place des Taureaux, une large
estrade. La foule était plus grande encore qu'aux
courses, une partie de l'arène ayant été Nisposée pour
contenir ce surcroit de spectateurs admis gratuite-
ment. A une heure, les jardiniers sont arrivés; c'é- `
taient Ie& jeunes gens et tes jeunes Biles de la viMe
dans le costume classique do ces bergers suisses qui
gardent des moutons ornés de colliers rosés sur les
paravents de nos grand'm&res.
eLa musique de la Société philharmonique compre- `
nant à peu près cinquante exécutans ouvrait la mar-
che. CëtteSociété est composée dé membMSt'vigou-
reux, qui ne semblent pas &thuit jours ils jouent du màHa~an soir Us étaient ha-
billés d'une veste de velours, d'un pantalon Manche-
tenu par une~ceinture rouge, et coïnés d'un chapeaa
noir a galon rosé, Apres les musiciens venaient des emanson yest&jda
yeioursMeuat en toques blanches, qui portaient
d'~ caiasesedé ~eurat pa~é, `,su,iva~ienE` Ie~s chaf itey~a~
des caisses de neurs; puis, suivaient les chanteutsj
vêtus d~ velours sombre; les jardiniers et les jardin
ntêres fermaient là~oeéssion. Lechef des jardiniers~ J
était un grand M bel homme en pantalon Mcolbre,
qui semblait en même temps être Mf chef d'évolu-
~tm~de toute ? ttande. tatr~ne de~aitMaiéres,
belle nNe, mais à proportions peut-être exagérées,
était traiaée par deuxb~utscafé au-Iait, dans un
charrecouvertdeBeurs..
BU y avait seize jardiniers et seize jardïnièrès vê-
tus de Manc, de Neu et.do r6se; une moitié des
femmes avait ~corsage bleu et la robe couverte de
rubans rosés; Pautre Je corsage rosé et des mbans
Meus sur leurs jupes demousseline. Tous ces costu-
mes étaient d'une fraîcheur charmante. Quand toute
la bande eut salaéJa r~eine, les danses commencè-
rent; au bas~de rest~de/so tenaient les chanteurs,
que là musique accompagnait, et .sur l'estrade les
seize couples de jardiniers fermaient les ngures les
plus variées~ avec dos cerceaux de SjBurs les hommes
et des ëcharpes les femmes. Ttaient exécutéës~àv~c une 'précision extraordinaire
et beauBoup~ de~grace. Les femmes tout en Conti-
nuant leur~pas harmonieux, nront passer de mains
en mains de petites pièces de bois peintes de couteùrs
vives ou dorées avëctesquëUes elles construisirent un
Mosque chinois au milieu de l'estrade. On faisait un
tour de chette, toujours eh réglant ses mouvomens sur Ja
musique. LoMosqUeani, on disposa les caisses do
fleurs atentour, comme les gazons d'un parterre, et
les jardinières se livrèrent aux travaux champêtres
avec de petits arrosoirs~yerts et dés corbeilles de
jonc. Toutes les Sgures de cette compara furent vi-
vement applaudies et eUes le méritaient.
< La reine étsà sœur sont mises pareinement.
B~les avaient à là compaMa dès robas de foulard à
carreaux b!eus et des mantiltes Manches. A la pro-
menade, o!lës ont des capotes de satin bleu ou d~s
chapeaux de pailte avec de petites plumes, mais
presquetoujoursieuptoilatte manque de fratchenr
terait. C'estl'heure de la sieste, les pâtres dorment
Mus leur toit de verdure. Vens voici donc au désert,
et vous pouvez choisir FeaidrOit où H vous plaira de
coûter deux heures de sommeil; ca~ il mous faut
donner ici du repos à notre attelage. Tenez, le bois
do sapins qui vous attire et qui vous attend, est en
eCet très propice. Lélé va y suspendre votre hamac.
Mon hamac? Quoi! vous avez songé à l'empor-
ter?
–Nodevais-jepassongorâtout? `
La,négresse Léléles suivit portant le hamac die ré-
iseau de palmier bordéde franges, de glands et?de
ptnmes de mille eou!ears art'stement mélangées. Ma-
deleine, ravie :d~adnMration par cet ouvrage des Ih-
diens, suivait jta noire on lui faisant miller questions
sur: les oiseaux merveUteux qui. avaient fourni ces
plumes étincelantes, attachait do s~ former une idée
des perruches et des coHbris~ont MIé. dans son jar-
gon mystérieux et presque inintelligible, lui faisait
la description. CC
On avait oubliée curé,qoi s'évolua en6n, lorsqu'il
no se sentit plus bercé par le mouvement souple et
continu de la voiture, f
Corpo d< F(Mcofs'éeria-t-il en se trottant les
~eux (c'était le seul juron qu'il se permtt) où sdm-
mes-naus, &t quelle mauvaise plaisanterie est ce là ?
Hélas! monsieur l'abbé, dit io jockey, qui était
malin comme ~tnjpage, et qui comprenait fort bien
les caprices gravement facétieux de son maitre, nous
nous sommes égarés dans la montagne, et nous ne
savons pas plus que vous où nous sommes-Mes che-
vaux sont rendus, ,de fatigue, et il faut absolument
nousarréterici.
–A la bonne heure, dit le curé; nous ne pouvons
pas être bien loin ~eSainte-,Appplinaire; je no me
suM endormi qu'un instant.
Pardon, monsieur l'abbé, vous avez dormi an
moins quàtreheurës~ r
Non, non, vous vous~ trompez, nu~n garçon; le
ffoléilhpus tombe d'aplontb sur la tété, et U ne peut
pas être plùs'de midi, & moins qu'ilnese soit arrêté,
comme c~là lui est arrivé une fois. Mais vous avQz
donc marcné comme le vent, car nous sommes à
plus de quatre lieues de la Roche-Yerte? Je neme
trompe pas, c'est ici le col de la Forquette, car je re-
connais la croix deSaint-Basile. La irontiere est à
deux ~as d'ici. Tenez, de l'autre c6té de ces haut''a
mon~gRes, c'est l'Italie, là belle Malie, où je n'aija
mais eu le plaisir de mettre !ë pied Mais, corpc <~
F<<{cco{ ~~0~8 vous arrêtez ici, et si vos bét~s sont
et de grâce, tes équipages sont mal tenus, les la-
quais fument à la porte de la reine, leurs cigarettes que lorsqu'elle arrive au marchepied
de sa voiture. D'ailleurs, on fumait au bal de l'Hô-
tel-de-Ville, et, pendant la cpeuple, sur l'estrade qui montait au balcon de la
reine, avai6nt d'énormes pipes dont la fumée s'éle-
vait vers elle c'était, vous comdendrez, un encens
fort gr 8ier. n
QB~~j~B~ancfort, 18 juillet
a La~~e de la Grande-Bretagne et le prince Al-
bert ont passé ce matin, à 9 heures et demie/par
notre ville, se rendant par Seligehstadt et AschaCen
bourg à Wurzbourg, où S. M. et S. A. R. sont atten-
dues ce soir. Les augustes voyageurs ne se sont ar-
rêtés devant l'édince de la poste que quelques minu-
tes, nécessaires pour relayer les chevaux. MM. le
consul et vice-consul de S. M. britannique se sont
rendus à la voiture de S. M. et de S. A. R. pour les
complimenter. Dans l'hôtel de M. le directeur-géné-
ral des postes de S. A. S., le prince de la Tour et
Taxis, ~étaient assemblés les membres du corps di-
plomatique présens dans notre'ville, MM. les bourg-
mestres régnans et plusieurs personnages distin-
gués. Quelques minutes après le départ de S. M. et
de S. A. R., les voitures do la suite sont arrivées et
n'ont pas tardé à suivre la voiture royale. Dans la
seconde Voiture on apercevait les dames d'honneur
de S. M., ainsi que les lords Aberdeen et Liverpool.
B S. A. S. le prince héréditaire de Saxe-Meiningen
estarrivédanscettoville.
B S. Exc. M. le comte d'Amim, ministre d'état de
Prusse, est également arrivé ici. B
CATASTROPHE DE MONVtLLE–NOUVEAUX '1
i'~i DËTAtLSf:
On litdans le ~eHtona!de .RoMeM ,i
eïl arrive si souvent, dans les premiers instans
des catastrophes publiques, qu'on se laisse aller à
l'exagération d~s~étaits du mal, que nous avons dû
Mer, tout en donnant le détail complet du sinistre
dp Monville, nous t'enfermer nour les chiffres dans
~cëu< qui avaient été ofBcieIlemeat constatés. Les
pertes de to cesévahtations, et de nouvelles recherches ont ame-
né la découverte d'un plus grand nombre de <:ada-
vresqu'onneBensaiten trouver.
B La consternation es~ générale, Hier, vingt-qua-
tre cercueils étaient acheminés vers une longue Msse
~dù cimetière de Monvil!e, en attendant qu'on pût
creuser encore pour déposer le reste des cadavres.
S B Quatre cents hommes de la garnison ont été mis
'àla disposition de l'autorité.
a Pendant tonte la nuit, une partie est demeurée
à travailler constamment au déblaiement, et au point
du jour, ils ont été relayés par un autre détache-
ment. Il en sera ainsi jusqu'à ce que cette triste opé-
ration soit achevée etqtfon soit bien certain qu'il
ne reste plus de victimes sous les décombres. Six ca-
davres ont été découverts dans ces travaux noctur-
nes-On remarquait, a~sant avec ces braves mi)i-
taires, Ie<) frères des écoles* chrétiennes qui pron-
taiontde leurs vacances pour venir prêter leurs se-
cours, ayant à leur tête ~plusieurs ecclésiastiques.
Se Voici quelétait hier soir le chiure des décès et
desbiessës:
e Dans la niaturé de MMt. Marc frères, 15 morts,
28 blessés.– Dans celle de MM. Neveu et Màr:on,
M morts. 52 Messes.–Dans l'usine de M. Picquot, 28
morts, 50 NesséMKsespérés, 40 blessés moins grave
ment.–En tout, ~8 morts, 170 blessés. De ces dër-
nïers; trois ont snbi dos amputations, mais il en est
beaucoup auxquels les chirurgiens n'ont pas voulu
pratiquer d'opération de ce~enre, parce que c'eût é-
té graver mutilement leurs souffrances et hâter u-
nenntné.jdtabïe.
n Nous~o,a'vons a~nter~uelespertesmatyérieIlès
D NouspoavonsàmrmerqûeIespertesmàtéri6Hes
nes'élèvontpas à moins de i miHion'deûx cent
mïHëtrttncs. Plus de de~x cents fàmHÏes se trouvent
4é&uéet de toute rasso~ee par la mort de !6nr chef
ouepac'rdes'lü~sssure3t~ lUi interdisenttôut~trauait,
otcmtr~es~MBSSnret qnÏ"lut interdisent touMravail.
aMreato&a~MayerdaBS la rivière, et là .oh re~
trouvera unefparhe des i~rtunés qui manquent
.CMjjjre.
BBMor,n)aHn, M. lepréfet de la Seine-Inférieure,
~~mpagne&eM. Ïé maréchal-de-camp/s'est ren-
o~nr les lieux, qu'il a visitée dans les plas grands
détails, ainsi que l'ambolance et plusiêute maisons
ou l'on avait traMporté des; blessés et des amputes.
Dosm~esures ontété prises pour porter des secours
partout où ils seraient nécessaires, et l'on no saurait
trop louer le zèle des maires do Malaunay et de
Montiûp dans ces douloureuses circonatances.
B Lorsqu'on à ouvert les dépots prjcédor à la recbnpaissanc~ot.âyensevolissèmént,
une foule éph~rëe s'est lat~aimBe vers les portes
mais ces restes numains 'StMsN~ horriblement mù-
tHés Btdéngurés, que bëau~~ n'ont pu être re-
connus, et que d'autres ne l~St été que par leurs
haMts. j.
B Nous avons cité hier ll~héroïquo courage de. M.
Neveu<,trouYé au milieu des décombres~ appuyé ~sur
les jjt~gnets et formant au-dessua de Mumère, ren-
ve)'sëe devant lui, une voûte, sur laquelle etaientac-
cttmuMs'dosdëbris. M. Neyeu n'est pas resté moins
detrois heures dans cette horrible situation; et telle
avait été sa contraction musculaire que la réaction
qui s'est opérée après sa délivrance lui a occasioné
une prostration absolue de toute sensation. Après ê-
tre resté plusieurs heures sans pouvoir articuter un
seul mot, H a ënnn repris connaissance et ses premiè-
res paroles, ont dignement couronné son dévoûment.
a me plains pas, j'ai eu le bonheur de sauver ma
a mère; depuis ce moment, son état s'est beaucoup
amélioré.
-B Omious rapporte que dans les fouilles on a
trouvé une petite nlle qui s'était blottie entre des
paniers A coton, qui avaient été eux-mêmes proté-
gés par dos poutres. Cette pauvre enfant a été reti-
rée sahsbiessure.
B Une jeune 8He de vingt ans, lors dé révénement
do laSIature deM. Picqudt, a dû la vie à sa présen-
ce d'esprit. Restée dans un angle de la salteoû elle
travaillait, au premier étage, elle~ s'est jetée par une
fatiguée, je ne pourrai pas être doretoùr à ma pa-
roisseavantlanuit.
Et je suis sûr que votre gouvernante sera fâ-
chée? dtt te maHcieun groom d'utt ton dotent.
–Inquiète, à coup sûr, répondit le curé, très in-
quiète, la pauvre Barbe! Enfin, it faut prendre son
mal on patience. Oùsont vos maîtres?
–Là-bas, de l'autre coté de l'eau; ne les voyez-
vous point?
–Quel caprice les a poussés à traverser cette plan-
che qui ne tiëntâ rien? Je ne me soucie point de
m'y risquer avec ma corpulence. Si j'avais au moins
âne de mes lignes pourfécher ici quelques truites 1
Elles sont renommées dans cet endroit.
Et le curé se mit à fouiller dans ses poches, où, à
«grande satufaction, il trouva~queiqués crins gar-
nis de leurs hameçons. Le jockey l'aida à tailler une
tranche, à trouver des amorces, et lui offrît iront
quement un livre pour charmer les ennuis de la pê-
che. Le bonhomme n'y fit pas de façons, tt prit
Wïprincipes de ses convives à leurs lectures, que
pour se distraire lui-même et, remontant le cours
de l'eau, il alla s'asseoir dans les rochers, partagé
entre les ruses de la truite et celles de P~tH~e. Au
momeniouia première proie mordit, itetS~t juste à
Fendroit des pett~ toMHtt~. L'histoire ne dif~pas s'il
ferma le livre, ou s'il manqua le poisson.
Cependant la noire Lélé et la Monde oiselière a-
vajjmt attache solidement lé hamac aux branches dos
sa~ms. La bello Sabina, gracieusement étendue sur
,ouche aérienne, s'offrait aux regards de Eéon-
cyfBhsI'atlitDde d'une chaste volupté. Ses larges
manches de soie étaient relevées jusqu'au coude, et
le bout de son petit pied, dépassaat ~a robe, pendait
parmi les franges de plume; moins moelleuses et
moins légères.
Léonce avait~étèndu son manteau sur~'herbe, et,
cOMhé aux pieds do là beMe lady, il agit~fla corde
du hamac et le Misait voltiger au dessus de sa tête.
Lélé s'était arrangëo aussi pour faire la sieste sur le
gazon, à peu de distance, et Madeleine s'enfonça
daos l'épaisseur du bois, où les cris doses oiseaux
la suivirent comme une&nfare triomphale pour cé-
lébrer la marche d'unesouveraine.
Sabina et Léonce se retrouvaient donc dansuntéte-
â-téte asse~ émouvant, après avoir agité entre eux
des idées brûlantes dans des termes glacés, Léonce
gardaît un profond silence et nxait sur lady G. des
regards pénétrâmes qui m'avaient rien de tondre, et
fenêtre et n'a eu qu'une légère contusion au bras.
D Trois jeunes frères étaient occupés dans la même
Stature. L'un d'eux. travaillant au dernier étage, a
été précipité avec les décombres dans la rivière,
d'où il a été retiré vivant. Il n'a reçu que quelques
blessures sans gravité, mais il est demeuré depuis
dans une sorte d'idiotisme. ,¡
D Un second, plus heureux, travaillait au rez-de~
chaussée en entendant le fracas, il s'est appuya
contre la muraille, précisément dans un des t~ux*
points où quelques mètres sont restés debom~Le
plancher supérieur, en s'écrasant, est resté eicarCy
boutant au dessus de lui, et il a été retiré sam ~t.
sauf. 'Î.~
B Le troisième frère, moins heureux, a été m~e.
a Un ouvrier a été arraché sans blessures dnjni-~
lieu dos débris après y être demeuré trois à quatre
heures entre la vie et la mort.
B Un contre-maître de M. Neveu a été trouvé é-
crasé à côté du cadavre de sa femme, qui était en-
ceinte de quatre mois.
D Un sieur R. parent d'un conseiller de la pré-
fecture, a été transporté à motel-Dieu de Rouen,
pour y subir l'amputation d'un bras. Mais cet infor-
tuné semblait oublier ses horribles souffrances et ne
cessait pendant tout le trajet de réclamer à grands
cris son Bis, jeune homme de dix-huit ans, qui n'a-
vait pas été retrouvé et qui ne l'est pas encore.
s M. de Monville, qui possède plusieurs étabUsse-
mens dans la vallée, n'a eu qu'une cheminée de ma-
chine à vapeur renversée, s
Avis aux abonnés ae ta PRESSE.
MM. les abonnes dont l'abonnement expire le 31
courant sont pries de le renouveler sans délai. Les
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rappelons que cet envoi est d'une nécessité absolue
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Toutes les lettres nonaSranchies sont ngoureu-
sementrefusëes. ,q
Kr$MveUes et ]PaMs divers.
OnIitdansleJMeMayer:
a LL AA. RR. M. le duc et M' la duchesse de Ne-
mours sont arrivés à Bayonne hier soir à cinq heu-
res, au miHeudes plus yives~cclamations.B n
Pour venir d'Orléans à Paris, à leur retour de
Randan, le prince et la princesse do JoinvHIe ont
pris le chemin de fer. a Le prince, dit le JoMt~M~ dM
I~tret, après avoir fait monter la princesse dans une
berline d'honneur, avec les personnes de sasuite,
est allé prendre place sur la locomotive, à côté du
chauffeur, et le convoi est parti à grande vitesse. Le
trajet a dû être fait on deux heures, n
Les doux plus jeunes ~Hs de don Carlos se sont
enrôlés dans l'armée du roi de Sardaigne le plus
âgé a été nommé colonel du régiment d'infanterie
dit de Savoie, avec une solde de 6,000 fr.; le jeune
est major an régiment d'Arqui, ayec 4,000 &ancs do
solde.
–OnIitdansIeJtfoKt<<«r:
ia Le roi, sur la proposition do M. le maréchal pré-
sident du conseil, a bien voulu, par dés ordonnances
on date du 6 juillet dernier, sanctionner les promo-
tions ci-après indiquées dans l'ordre royal delà Lé-
gion-d'Honneur, on faveur de plusieurs membres de
la chambre des pairs, savoir à la dignité do grand-
croix, t~ le comte Rby, ancien ministre secrétaire
d~etat des nuancer'BbM. le Iieutonant-?énéral com-
te ~u~iHis;~ Indignité de~KmdrOfBctsr, M. le
comt&de Noé~au;gMfdede commandeg~ le mar-
quis d;Escayt~~eLauture.e/ i
i L'~BéFaiiaa,. du change des nMmSS de billon à
l'hôtel r~MjjMjjj~tonnaies, se connue avec ordre
et~tanq)i)NNt!Mpun~LC, hier, était très peu nom
bfeux. ·
Les sommeaBNNsëes aux peti<§Jtureàux se sont
~Y~ "S))~ ~244&.79c.
~B~nes dag~~ bu~àd~~ S!8~8' B
.)??'- Cl: tj –H–
.;). ~.(TToM.T~t~ft-Une quaran pesàcompterlespièces.
~m&fe<9tt)t uuc~de &agM<~M~t!Tiva à Leip-
zi
–H résulte d~no dépêche du capitaine-geBeral
de Cuba, en date du <0 juillet dernier, que Fincen-
diedeMatanzasaoccasioné moins de pertes qu'on
ne croyait. Le chiure intégral des pertes n'excède pas
200,po0pias)h'es.
Le ministre do l'intérieur vient do recevoir de
!a pré!pci}ire,de la Seine le~ dossier du projet rela-
tif à l'amélioration et à l'agrandissement des haMos
centrales de Paria. En transmettant au ministre ce
dossier, J! le préfet de la Seine solliclt& une ordon-
nance du rot qui déclare d'utilité puT)Iique,le projet
en~uestion. ïtrésulte de l'inspéctidn des plans par-
ceHaires dès propriétés que le nouveau périmètre
exige l'acquisition de an maisons ibrmant ~ne su-
porncie de 20,000 fnètres coûtait 13,968,126 fr. Les
bâtimensencpnstn~ion seront du prix de 6,660,000
fr~La dépense totalQ~'élèvera donc à 20,628,126 fr.
L'enquête sur, le pr~et, ouverte à IHôtel-de-Vine
n'ayant donne lieu qi~ un fort petit nombre d'ob-
servations insignifiantes, il est devenu dénoitif, sauf
lèsomménagemens'et ~es détails qui serônt réglés
au retour des architectes chargés parle préfet de vi-
siter les halles étrangères, tl a été décidé aussi que
les espaces ménagés entre les constructions seraient
dallés et plantés d'arbres de manière à faire une pro-
menade comme les boulevards.
L'expropriation commencera aussitôt la publica-
tion der&rdonnance royale, ~.p
On fait auxTuileries, pendant l'absence du roi,
des travaux de restauration intérieurs et oxtérifuM.
La toiture delà galerie de Diane a été mise à décou-
vert on change les chevrons etiesvoligeset on re-
qui cependant !ui causèrent bientôt de l'embarras~
Pourquoi.donc ne me répondez-vous pas ? lui
dit-elle après avoir vainement essayé rengager une
conversation Mvble. Vous th'enténdet .'pourtant,
Léonce, car vous me regardez dans les yeux avec une
obstination fatigante.
–Moi? dit-il, je ne regarde point vos teux. Ce
Mntdos étoiles 8xes qui brillent pour britler, sans
rien communiqnerde leur feu et do leur Chaleur aux
regards des hommes. Je regarde votre bras et les
plis de votre vêtement qua le vent dessine.
–Oui, des manches et des draperies, c'est tout
votre idéal, à vons autres artistes.
Est-ce que cela vous déplaît d'être un beau mo-
delé?
–Pourvu que je ne sois que cela pour vous, c'est
tout ce qu'U me faut, dit eUe avec hauteur; car les
yeux de Léonce n'annonçaient plus la froide contem-
plation du statuaire. Ils reprirent pourtant leur in-
différence à cette parole dédaigneuse. Vous feriez u-
ne superbe sibylle, reprit-il, feignant de n'avoir pas
entendu.
Non, je ne suis point une Mture échevelée et
palpitante.
<– Les sibylles de Jja renaissance sont graves et
rla grandeur et la majesté de l'antique, avec le mou-
vement et la pensée d'un autre ~ge.
–Hélas! je n'ai point vu l'Italie! nous y touchons,
et par un caprice féroce de lord G. il lui plaît de
s'installer à la frontière comme pour me donner Ja
nevro, et m~empécher de m'y élancer,) sous pré-
texte qu'U y fait trop chaud pour moi.
H fait partout trop froid pour vous, au con-
traire votre mari est l'homme qui vous connaît'Ib
thoins. ?.
C'est dans l'ordre éternel des choses
Aussi vous devriez adorer votre mari, puisqu'il
est l'adulateur infatigable de votre prétention à n'ê-
tre pas devinée.. 1 1~-1
Et vôaB, vous avez la prétention contraire à cel-
le de mon mari. Vous me l'avez dit; mais vous ne
me le prouvez pas.
Et si je vous. le prouvais à l'instant même dit
Léonce en se lovant et en arrêtant le hamac avec une
brusquerie qui arracha un cri d'effroi a lady & Si
je vous disais qu'il n'y afien a deviner là ou il n'y a
rien? et que ce sein de marbre cachs un cœ de
marbre? I
nouvelle les Ardoisée Un escalier en charpt~e, quî
va du sol aux combles, donne passage aux ou~iers
dans la c"ur des Tuileries. Du côté ttu quai, ea~ce
du Pont-Royal, on a creusé depuis l'angle du pavil-
lon de Ftoro jusqu'à la porte d entrée, nn fossé fai-
sant suite A celui qui entoure le château. De nouvel-
les caves vont être construites et affectées au service
~a~~sines qui prendront jour par le fossé nouvel-
MHJStj~taMi. Enfin, on répare quelque~ embrasures
des~M~tres do l'aile affectée à la gal~ie desta-
~teaù~nant sur le quai des Tuileites.
ft. i~MMxMmrdinairo, chargé de la réponse suivante,
~SEMreN~du conseil municipal do cette ville. Im-
troduitT~ seim du conseil, ce commissaire s'est ex-
ntTméamsi v y
'm. le roi m'a charge de vous communiquer sa re-'
ponse aux adresses qui tui ont été présentées et de vous
faire eounaitre son opinion. Je suis peiné, messieurs, que
ma présence ici ait pour cause des evénemens qui blessent
à !a fois te cœur et rameur propre national de KMt Saxon.
Le gouvernement fera exécuter les mesures prises parles
organes. Je ne puis entamer une discussion sur ce point;
mais comme le mensonge, cette grande plaie de nos jours,
attaque d'une manière mcroyabte leijom d'un nbb)e prin-
ce, je vais vous raconter_encore urne fois tes faits, fnee qui
concerne te prince Jean. La revu~de ta gardé communale
a eu Heu suivant i'usage.Aprèam revue, on cria Vive te
prince Jean! Le prince se reEdita taPteissenbourg.et
réunit tes chefs des autorités civiles et municipates à un
banquet, dans l'hôtel de Prusse, où S.A..R. était descendue.
Au moment de ta retraite, des groùctes nombreux s'é-
taient formés devant t'hôte! de Prusse.tWhon seulement
on criait et t'en faisait du truit, mais on commença à tan-
cer des pierres.
Le commandant de !a garde communie reçut l'ordre
de disperser tes attroupemens; en consëq~ce il envoya
chercher tes hommes du pos~e de.Naschinatk, mais ce pos-
te ne put venir à temps. La foute qui grossissait tança des
.pierre dans tes fenêtres de t'hotet de Prusse. Xtdr§, l'auto-
rité civile, te commandantdela vitteét de-la~àrnfsdhfco-
lone!de Butttar), résolut de iau'M6hu- un'déMchëm~ntde
ta garnison. Ce détachement a~e, H ~&&nssa ta foute;
majs tes attroùpemens se formèrent de nouMau et ne vou-
lurent pas céder; on continua au eontrajrë'a crier et a
lancer des pierres. Les omciers ont somme-te peuple de se
séparer, mais on répondit à cette sommation'par: des pier-
res lancées contres tes troupes et qui Méssérent plusieurs
sotdàts et oniciers, l'ordre fut donné de ciiarger lés armes,
puis on commanda te feu. 'Ainsi ta force atmée a agi con-
formément aux lois elte est 'intervenue~ sur réquisition
preatahte des autorités civdes rapports ofnciets que te prince Jeaim'à pas donné or-
dre de faire feu, qu'it ne pouvait même pas te donner, et
que par conséquent ceuv qui attaquent a ce~ujet te prince,
ne connaissent pas ou ne ventent pas connaître tes faits.
Tout homme !oyat s'empressera de réfuter de~eits bruits.'
Le commissaire donne ensuite lecture dé la ré-
ponse du roi:
'J'ai reçu tes députés de ta vitte de Leipzig, venus pour
me témoigner ta peine quêteur avaient causée tes malheu-
reux événetnens de ta nuit du t2 au i3 courant, et medon-
ner dés assurances de ndéUtè et de dévoûment. Je crois
devoir communiquer ce qui suit à ta vitte de Leipzig, et je
veuxquetepuNieen soit instruit. J'étais heureux et ner
de régner sur un peuple Mète, respectant ta foi et ta jus-
tice et qui a si souvent manifesté son attachement a la dy-
nastie dans tes circonstances )es plus dini<'i)és. Appuyé sur
ta constitution du pays, je pouvais espérer que )e peuple
saxon pénétré de son esprit, y resterait ndète, même dans
des temps orageux et ne marcherait quo~dans tes voies de
4a constitution et des lois. J'ai été d'autant p)us peiné, que
ta deuxième vitte du royaume, où j'aimais a résider et dans
taquettej'ai reça si souvent des témoiguages de Mutité et
de dévoument; une vitte aussi heureuse et aussi Corissante
que Leipzig ait été te théâtre d'un attentat inoui, que ta loi
a été viciée dans ta personne de mon frère chén, qui, pour
remptir un devoir patriotique s'était rendu au muieu des
citoyens deLeipzig, ptein de bienveillance et de confiance.
Je suis profondément amigé de voir qu'on n'ait pas
rougi d'exciter l'opinion du peupte par des brui!s aussi o-
dieuxque mal fondés. Je recommande paternetlement et
sérieusement de ne pas y ajouter foi; Je plains vivement tes
victimes peut-êtfe innocéhtts qui sont tombées'par suite
de t'interventioh nécessaire de ta force armÉe; une enquête
sévère et un examen impartia) de ta< enduite des autoDtés
répandra du jour sur toute cette anaire, et si tes citoyens
ibienveittans réunissent teurs eSorts, l'ordre sera mainte-
.nu, etil ne faudra pas de mesures plus sévères pour faire °.
respecterles .!o!s.Mais,je doisie dire avec une profonde
douteur, mon ancienne connance dans une vitte au sein de
taquette ta pensée d'un pareit attentat a pu naître et être
~exécutée, est ébrantee.et fermeté une parole royale au grandnomMe'des citoyens~
loyaux de Leipzig qui~ont à cœar le hien~de ta patrie et de
ta vil'e et t'honneur dû-nom saxon. P.uissent-its se grouper
autour Cu trône et de.)a constitution, et~ésisteravee force
et dignité, avec ~brt, a ëëux qui neveuiént pas l'oidre-
c9{tstitutiohnet, mais ta dommat!bn_ sans homes de tous,
annqué la toi reste inviolable et que mon ancienne con-
nance dans une. ville qui a toujours été chérBh mon coeur
puisse serétabtir.
*Piinitz,tet&ao&tl845.
Signé KBÉDÉBtC-APCUSTB.
Contresigne: BE FAmENSHEMt.
suftsTRÈs Bp HÀVRB. La bourrasque d'avant hier
a occasionépIusMttraf sinistres sur le littoral du
Havre. Deux-batïmens anglais mouillés sur rade
n'ont pu résisté~& effets du vent et de là mer, et
ont été drossésibouchure. Un sloop, qui se nomme LttMcMtMt, et
ivient de Newcastte, chargé de houille en destination
de Rouen, est allé s'échouer dans le fond de l'anse
do Leure, et n'a pas tardé do s'y défoncer en talon-
nant. L'équipage a pu gagner la terre au moyen de
son canot.
Une goëfëtte, dont le nom est.EM6tvient do Caen avec un chargement de pierres, a été
drossé ayant ses deux ancres en barbe, sur le pou-
lier du Sud. L'équipage, qui courait de grands dan-
gers au mitieu des bnsans qui baignent le mur de
laFlorido; a été sauve par les soins de M. Lomété-
yer, iieutenant déport, qni, au premier avh, s'est
porté sur !a jetée. Nous laissons cet omcier raconter
lui-même les circoMtMces de CH sauvetage, dans son
rapport à l'administration municipale:
mie du soir, par le sieur Lecomte, maître haleur,
qu'une goëletto anglaisé était échouée sur le poulier
sud-est, je me suis rendu aussitôt à la jetée du nord-
oaest, d'où j'ai pu distinguer ladite goëleite, dont
j'ai reconnu le danger. Les vents étaient delà partie
nord nord-ouest, et il allait à grand ûot. ce qui fai-
sait paraître la mer très grosse. La goélette, mouil-
lée dans les brHson ancre; mais bientôt, battue par les lames, elle
S'emplit d'eau i.t coula. L'équipage se réfugia dans la
Ah voUà d'af&eusag paroles t~Ë-elle e i posant
ses pieds à terre/comme pours'enfuir, et je vous
maudis, Léonoe, de m'avoir amenée ici. C'est une
perfidie et une cruauté Et quels rauinemens 1 M'en-
lever à ma triste nonchalance, m'entourer de soins
délicats, me promener à travers les' beautés de la
nature et la poésie de vos pensées, natter ma folie
imagination.ot tout cela pour me dire, après quinze
ans d'une amitié sans nuage, que vous me haïssez et
ne m'estimez point 1
De quoi vous plaignez-vous, madame ? Vous
êtes une femme du monde, et vous voulez, avant
tout, être respectée comme le sont les vertueuses de
cemondjalâ. Eh Ment je vous déclare invincible,
moi qui vous connais depuis quinze ana~ ejt votre or-
gueil n'est pas satisfait? 2
Etre vertueuse par insensibilité~ vertueuse par
absence de cœur, rëtrange éloge! n'y a de quoi
étreSèret
Eh bien t vous avez un immense orgueil allié à
une immense vanité, répliqua Léonce, avec une irri-
tation croissante. Vous voulez qu'on sache bien que
vous éte~ impeccable, et que le cristal le plus pur
estsouillé auprès de votre gloire. %tàiscëla Tievous
sumtpas. M faut encore qu'on croie que vous avez
l'âme tondre et ardente, et qu'il n'y a rien d'aussi
puissant que votre amour, si ce n'est votre propre
force. Si l'oil est paisible et recueilli en présence de
votre sagesse, vous êtes inquiète et mécontente. Vous
voulez qu'on se tourmente pour deviner le mystère
d'amour que vous prétende': renfermer dans votre
sein. Vous voulez qu'on se dise que vous tenez la clé
d'un paradis de voluptés et d'inenaNes tendroMOs,
mais que nul n'y pénétrera jamais; vous voulez
qu'on désire, qu'on regrette, qu'on palpite auprès de
vous, qu'on souffre efun! Avouez-le donc, et vous
aurez dit tout le secret de Yotre ennui; car il n'est
point de rôle plus fatigant et plus amer que ce-
lui auquel vous avez sacriné toutes les espérances de
votre jeunesse et tous les proSts de votre B.ëauté 1
II est au dessous de moi do me justiË~ répon-
dit Sabina, pâle et glacée d'indignation; m~s vous
m'avez donné le droit de Yous~uger à mon tour et
do vous dire qui vous êtes ce portrait que vous avez
trt'ce de moi, c'est le vôtre; il ne s'agissait que de
l'adapter à la taîlie d'un homme, et je vais te f&ire.
(~a st
heures. Cette fois, M. de Girardin y était, et à cote
de lui se trouvait ie secrétaire de la rédaction, M.
Nefftzer. J'ai à von~t faire une proposition qui va
bien vous surpendre n& pourrais-je vous parler
seul? dit M. Datacq à M. de Girardin. M. de
Girardin Et alors passer M. Datacq dans une autre
pièce. A la proposition, en effet très inattendue, qui
lui était faite, M. de Girardin répondit àM. Datacq
qu'illmdemttndàâ au moins jusqu'au lendemain
matinjponr y réuéchir. Le lendemain matin, il écri-
.vit M. Dntacq le billet suivant cité par le C
Bj'joj~opottttOtmïNATTENDUE ~e MM< ~Mo~M
~e/~eMer est une proposition grave que je ne
Murais prendre sûr mot la responsabii:t6 d'admettre
eu de rqotër, et qu'il ne peut me convenir de trai-
ter oirectementavècMM. Solar et Granier de Cassa-
tptac. Sachez de ces messieurs s'il leur conviendrait
zen, l'un des deux censeurs, sur les conditions préli-
minaires et sur les garanties qui seraient offertes et
tonnées en cas d'exécution.
sTousmescomplimens,
BE.DEC!RARNN.B U
A ce Billet M Dutacq répondit:
o Monsieur,
M. Solar veut bien entrer en pourparlers avec
M. Përodeaod. Voulez-vons me faire donner un ren-
dez-vous pour demain, de onze heures à une heure,
rue Lavo&ier, M, ou pour samedi je préfère le ren-
dez-vous.dë samedi. ti
~.A~ëz mes salutations. DCTAce. B
~YotH.CQmment la négociation a été ouverte. 'Ce
~e
~<ïut, danale& bureaux de la Pt'csse, où M Du-
tacq est vencttoutéxprèsdeux fois, d'abord, une
pMmi~B fois dans la journée infructueusement; en-
suite tme seconde fois, à onze heures du soir. Il pa-
MîtqceraSao'a~taiturgente'
M. Dt~acq,; diies-vous, n'est pas FONDATEcn de
l'JEpo~tte, et la proposition qu'il a faite, il l'a faite en
aen propre et privé nom "1
Premièrement si M. Dutacq n'est pas, ainsi que
~rous le déclarez, FONDATEpR de l'Epo~Me, à quel
ijtan~doncTavez-vous gratiné des 50 parts de fbn-
~mn que vous vous êtes même obligé de lui ra-
ohjBt~r an prix~te 30,000 fr. en belles et bonnes
Demiëmement si M. Dutacq, ains~ que vous osez
le prétendre, n'était pas autorisé à faire à M. de Gi-
rardin la proposition de fondre dans la Presse le
C~p&e-~o~Me, comment donc M. Solar, qui déclare
wolr*
Bt.deGiratdina M.Dutacq, commençant par ces
mots L<[ pt-opoM
tniers mots de ce billet M. Solar n'a-t-il pas .arrêté
MN ianx plénipotentiaire ? Au lieu de cela, que
&itMS()lar?lt accourt en toute hâte chez son
ïmcien collaborateur du CoMffter ~B ~e
ïemteircste~ranqnillement chez lui
Et vous voulez faire accroire que M; Dutacq,
MetbiéBjMopriétaire de cinquante parts de fon-
ction de l'Epogtte, a pris sous son bonnet la pro-
position qu~ est venu faite M. de Girardin
Chercher nn~ autre fable, M. Dutacq. lui-même, le
dé<~arNMat, l'écrirait, le signerait, qu on ne le croi-
jaifpas. '1''
On sait, messMurs, que vous ê~es d'effrontés
~~aSMjps, qui me reculée devant l'invention d'aucun
~~taH~eenBonger, devant !a crainte d'aucun dëmen-t
Ù~et cela sumt pour nou~ dispenser d'fqouteF un
~mDt.de pms.Nous eussions même très bien pu
nous épargner la peine de tous répondre. C'est u-
~m~peiné que nous nous sommes donnée encore
~aujoard'hm, mais ce sera pour la dernière fois.
'? .T~_i2–
~iV: ::j'
Le gpuvern~ement eapagnol~ se &it journaliste.
~tranchédans la Gase<
dj~MnduIe~décret qui, supprime le jury et le Baa';
~eau système tributaire, et ce n'a 'pas été avec un
grand succès; Sans parler de la jaiblesse des rai-
Mns mises en avant en ces deux occasions bu a
pensé, en généra, ~u'il était peu digne et peu.pru-
deht delà part.'d'ùngouyeBnemeM.deselaticpr à
trayeM les écueils d'une polémique dans laquelle il
~vait tout le monde contre lui..L'insuccès de cette
première tentative ne l'a pas découragé. Il avait,
dit-on, décidé à .Saragosse qu'il ne tiendrait aucun
compte des avertissemens de la presse, H fait
mienx, il s'obstine à la provoquer et à M prouver
sonpro&nddédain..
Ïl y a quelque temps, le Cat/e~~a, ffappé de ce
qu'il appelait l'tHcoBtpreAeMM&~M~ua~tOK où se pla-
çait le ministère, s'était demandé ~iln'y~avait pas
dans
cabinet. L'article était passé inaperçu comme tant
d'autres, écrits dans le mèmeesprit. Le (I) A propos de cette lettre, t'associé de M: Griolët parte
de charabta et de phrase indécro'taMe.–Que pense t-it
donc de cette phrase de son arfete de ce matin? JM. No~tr
tH~Ë~OMfatt pM RËsocbRE d'Y crotre?
(2) VotrteCtobe d'aujourd'hui 2t.
Ne d'interpréter l'émotion de sa voix: son regard
Mra~ sur le paysage.
Nous parcourons an affreux pays, dit lady G
.mrèsun assez long silence. Ces roches nues, ce tor-
dit toujours irrite, ce ciel étroitemeht encadre,
<~e chaleur étouffante, et jusqu'au lourd sommeil
d3 cet homme d'église, tout cela porte à la tristesse
ttât'et&didelavie.
–~Jnpeu de patience, dit Léonce, nous serons
tîè~tDt~édommagés. `'
~~n efTet,Ia go~rg&aride et resserrée s'élargit tout à
eeupau détour d'une rampe, et un vallon délicieux,
jeté comme une oasis dans ce désert, s'offrit aux re-
gaMa Marnés do Sabina. D'autres gorges de monta-
ntes, étroiftes et profondes~ venaient aboutir à cet
tûnphitM&tr~ de verdure,,et rnélet leurs torrèns â-
~Sanis et calmas, au principal cours d'eau. Ces Oots
verdâtres. étaient limpides comme le cristal des tà-
~d'ometaude s'étendaient sur chaque rive,; le si-
ï8nce delà solitude h'étà~plas troublé que par do
JMs murmures et la clochette lointaine des Taches
<&arsoit et cachées au Hanc des collines par uneri-
ehe végétafibn. Les gorges graniHques ouvraient
tënrs perspectives bleues, traversées à la base par
MtfËMosKet~ des eaux argentées. C'était un lieu de
d~césoùtduf invitait tmrepos.etd'où, cependant,
tT)9MgieatMo
–Voici une ravissante surprise, dit SaMna en
d~condant de voiture sur ie sable an du rivage,
c'ett un asile contre la chaleur de midi, qui devenait
ïOtMérable. Ah! Lépucë, laissons ici notre équipage
w
teM'ëht, vbit~ des aeurs à cueitlir, et là bas un bois
M~emént des habitations.
"–C'est que vous êtes ici en plein pays de monta-
gne, répondit 'Léonce. C'est ici que commence le
oéjour des pasteurs nomades, qai vivent à la imaniére
dM peuples primitifs, conduisaht louM troupeaux
d'ûa pâturage à l'autre, explorant des déserts qui
n'appartiennent qu'à celui qui les découvre et les
plt&tent sur la première roche venue. Vous en pou
ve< voir quelques-unes là-haut, vers les nuages Dans
ïec profondeurs, vous n'en rencontrerez point Un
~y~'orage, qui fait goufter las torrèns~ les emppr.
14it 'repris ~e même sujet et soutt ce titre 0Mt e<<
tiMpotMaMe dM/aM
ni loyal, mi convenable de mettre en scène, même
par allusion, lès personnes aoxouelles on attribuait
une innuenceextra-parlementatrë, ajoutant que la
constitation ne connaissait que les ministres et
qu'à eux seuls il serait demande compte de tons les
actes du ~OQvctnement~
C~i& dessus que la Coxe«e est entrée directe-
ment en discussion avec le G~o6o
Le ministère déclare que les inûuencës dont il
s'agit n'ont jamais existe; et qu'il accepte dans
toute son étendue la responsabilité légale et nMB).
raie de tons ses actes. L'article est court et écrit ou~
style le plus hautain, le plus sec, le plus agressif.
Endéfendant le décret sur le jury et l'établisse-
ment du nouveau système tributaire, le gouverne-
ment avait commis nne maladresse; cependant,
la gravité da sujet expliquait sa conduite s'il ne la
justinaitpas. Aujourd'hui, il n'a pas même cette
excuse répondre ainsi aux accusations plus ou
moins sérieuses d'un journal, c'est faire delà polé-
mique pour le plaisir d'en faire, et de la part d'un
gouvernement cela ne s'explique ni ne se justice. A
un pareil jeu, les rôles nuiraient par être intervertis
et le cabinet des ministres par descendre au niveau
d'un bureau de rédaction.
H n'y a en qu'un cri dans toutes les provinces
contre le nouveau système tributaire. L'impôt est
trop lourd et mal réparti; tout le monde est d'ac-
cord là-dessus, modérés, exaltés et absolutistes.
Propriétaires, négocians, manufacturiers, agricul-
teurs, tous se plaignent avec une égale vivacité.
Les pétitions arrivent de tous les côtés, et à Madrid
seulement il y en à en deux, l'une des négocians,
Tàntredes propriétaires.
Un pareil accord est un terrible argument, et il
est impossible~que des hommes sicomplétement di-
visés sur tous les points, que des journaux qui se
font la guerre dëpuisaii ans, se fussent mis toùt-
à-cbnpd'accordpour condamner le nouveau sys-
tème~ s'ils n'ensseht été entraînés irrésistiblement
par un intérêt commun et une impulsion générales
Cette position du ministère est encore aggravée
ipar le scandale d'un procès qui est quelque cnbsé
d'inoaï.Noùs parlerons demain de cette aNaire,
;dans laquelle jouent un assez triste rôle des hom-
mes qui ont occupé et qui occupent encore des
~postes très élevés dansTadministration.
Une correspondance particulière, retardée par
accident, noua transmet, sur les dernières fêtes of- I
fertes à la reine d'Espagne à Saint-Sébastien, les
détails soivans qui n'ont pas encore ëtë publies
"Saint-Sébastien,~ août.
a Hier, jour de l'Assomption, les remesse sont
rendues à sept heures à la grand' messe qui a été
bien chantée, et après elles ont assisté à un specta-
cle nouveau pour nous et charmant, appelé: Com-
parM <~ yardMMfM, B baUot de jardiniers. On avait
élevé, au milieu do la place des Taureaux, une large
estrade. La foule était plus grande encore qu'aux
courses, une partie de l'arène ayant été Nisposée pour
contenir ce surcroit de spectateurs admis gratuite-
ment. A une heure, les jardiniers sont arrivés; c'é- `
taient Ie& jeunes gens et tes jeunes Biles de la viMe
dans le costume classique do ces bergers suisses qui
gardent des moutons ornés de colliers rosés sur les
paravents de nos grand'm&res.
eLa musique de la Société philharmonique compre- `
nant à peu près cinquante exécutans ouvrait la mar-
che. CëtteSociété est composée dé membMSt'vigou-
reux, qui ne semblent pas &t
billés d'une veste de velours, d'un pantalon Manche-
tenu par une~ceinture rouge, et coïnés d'un chapeaa
noir a galon rosé,
yeioursMeuat en toques blanches, qui portaient
d'~ caiasesedé ~eurat pa~é, `,su,iva~ienE` Ie~s chaf itey~a~
des caisses de neurs; puis, suivaient les chanteutsj
vêtus d~ velours sombre; les jardiniers et les jardin
ntêres fermaient là~oeéssion. Lechef des jardiniers~ J
était un grand M bel homme en pantalon Mcolbre,
qui semblait en même temps être Mf chef d'évolu-
~tm~de toute ? ttande. tatr~ne de~aitMaiéres,
belle nNe, mais à proportions peut-être exagérées,
était traiaée par deuxb~utscafé au-Iait, dans un
charrecouvertdeBeurs..
BU y avait seize jardiniers et seize jardïnièrès vê-
tus de Manc, de Neu et.do r6se; une moitié des
femmes avait ~corsage bleu et la robe couverte de
rubans rosés; Pautre Je corsage rosé et des mbans
Meus sur leurs jupes demousseline. Tous ces costu-
mes étaient d'une fraîcheur charmante. Quand toute
la bande eut salaéJa r~eine, les danses commencè-
rent; au bas~de rest~de/so tenaient les chanteurs,
que là musique accompagnait, et .sur l'estrade les
seize couples de jardiniers fermaient les ngures les
plus variées~ avec dos cerceaux de SjBurs les hommes
et des ëcharpes les femmes. T
et beauBoup~ de~grace. Les femmes tout en Conti-
nuant leur~pas harmonieux, nront passer de mains
en mains de petites pièces de bois peintes de couteùrs
vives ou dorées avëctesquëUes elles construisirent un
Mosque chinois au milieu de l'estrade. On faisait un
tour de
musique. LoMosqUeani, on disposa les caisses do
fleurs atentour, comme les gazons d'un parterre, et
les jardinières se livrèrent aux travaux champêtres
avec de petits arrosoirs~yerts et dés corbeilles de
jonc. Toutes les Sgures de cette compara furent vi-
vement applaudies et eUes le méritaient.
< La reine étsà sœur sont mises pareinement.
B~les avaient à là compaMa dès robas de foulard à
carreaux b!eus et des mantiltes Manches. A la pro-
menade, o!lës ont des capotes de satin bleu ou d~s
chapeaux de pailte avec de petites plumes, mais
presquetoujoursieuptoilatte manque de fratchenr
terait. C'estl'heure de la sieste, les pâtres dorment
Mus leur toit de verdure. Vens voici donc au désert,
et vous pouvez choisir FeaidrOit où H vous plaira de
coûter deux heures de sommeil; ca~ il mous faut
donner ici du repos à notre attelage. Tenez, le bois
do sapins qui vous attire et qui vous attend, est en
eCet très propice. Lélé va y suspendre votre hamac.
Mon hamac? Quoi! vous avez songé à l'empor-
ter?
–Nodevais-jepassongorâtout? `
La,négresse Léléles suivit portant le hamac die ré-
iseau de palmier bordéde franges, de glands et?de
ptnmes de mille eou!ears art'stement mélangées. Ma-
deleine, ravie :d~adnMration par cet ouvrage des Ih-
diens, suivait jta noire on lui faisant miller questions
sur: les oiseaux merveUteux qui. avaient fourni ces
plumes étincelantes, attachait do s~ former une idée
des perruches et des coHbris~ont MIé. dans son jar-
gon mystérieux et presque inintelligible, lui faisait
la description. CC
On avait oubliée curé,qoi s'évolua en6n, lorsqu'il
no se sentit plus bercé par le mouvement souple et
continu de la voiture, f
Corpo d< F(Mcofs'éeria-t-il en se trottant les
~eux (c'était le seul juron qu'il se permtt) où sdm-
mes-naus, &t quelle mauvaise plaisanterie est ce là ?
Hélas! monsieur l'abbé, dit io jockey, qui était
malin comme ~tnjpage, et qui comprenait fort bien
les caprices gravement facétieux de son maitre, nous
nous sommes égarés dans la montagne, et nous ne
savons pas plus que vous où nous sommes-Mes che-
vaux sont rendus, ,de fatigue, et il faut absolument
nousarréterici.
–A la bonne heure, dit le curé; nous ne pouvons
pas être bien loin ~eSainte-,Appplinaire; je no me
suM endormi qu'un instant.
Pardon, monsieur l'abbé, vous avez dormi an
moins quàtreheurës~ r
Non, non, vous vous~ trompez, nu~n garçon; le
ffoléilhpus tombe d'aplontb sur la tété, et U ne peut
pas être plùs'de midi, & moins qu'ilnese soit arrêté,
comme c~là lui est arrivé une fois. Mais vous avQz
donc marcné comme le vent, car nous sommes à
plus de quatre lieues de la Roche-Yerte? Je neme
trompe pas, c'est ici le col de la Forquette, car je re-
connais la croix deSaint-Basile. La irontiere est à
deux ~as d'ici. Tenez, de l'autre c6té de ces haut''a
mon~gRes, c'est l'Italie, là belle Malie, où je n'aija
mais eu le plaisir de mettre !ë pied Mais, corpc <~
F<<{cco{ ~~0~8 vous arrêtez ici, et si vos bét~s sont
et de grâce, tes équipages sont mal tenus, les la-
quais fument à la porte de la reine,
de sa voiture. D'ailleurs, on fumait au bal de l'Hô-
tel-de-Ville, et, pendant la c
reine, avai6nt d'énormes pipes dont la fumée s'éle-
vait vers elle c'était, vous comdendrez, un encens
fort gr 8ier. n
QB~~j~B~ancfort, 18 juillet
a La~~e de la Grande-Bretagne et le prince Al-
bert ont passé ce matin, à 9 heures et demie/par
notre ville, se rendant par Seligehstadt et AschaCen
bourg à Wurzbourg, où S. M. et S. A. R. sont atten-
dues ce soir. Les augustes voyageurs ne se sont ar-
rêtés devant l'édince de la poste que quelques minu-
tes, nécessaires pour relayer les chevaux. MM. le
consul et vice-consul de S. M. britannique se sont
rendus à la voiture de S. M. et de S. A. R. pour les
complimenter. Dans l'hôtel de M. le directeur-géné-
ral des postes de S. A. S., le prince de la Tour et
Taxis, ~étaient assemblés les membres du corps di-
plomatique présens dans notre'ville, MM. les bourg-
mestres régnans et plusieurs personnages distin-
gués. Quelques minutes après le départ de S. M. et
de S. A. R., les voitures do la suite sont arrivées et
n'ont pas tardé à suivre la voiture royale. Dans la
seconde Voiture on apercevait les dames d'honneur
de S. M., ainsi que les lords Aberdeen et Liverpool.
B S. A. S. le prince héréditaire de Saxe-Meiningen
estarrivédanscettoville.
B S. Exc. M. le comte d'Amim, ministre d'état de
Prusse, est également arrivé ici. B
CATASTROPHE DE MONVtLLE–NOUVEAUX '1
i'~i DËTAtLSf:
On litdans le ~eHtona!de .RoMeM ,i
eïl arrive si souvent, dans les premiers instans
des catastrophes publiques, qu'on se laisse aller à
l'exagération d~s~étaits du mal, que nous avons dû
Mer, tout en donnant le détail complet du sinistre
dp Monville, nous t'enfermer nour les chiffres dans
~cëu< qui avaient été ofBcieIlemeat constatés. Les
pertes de to
né la découverte d'un plus grand nombre de <:ada-
vresqu'onneBensaiten trouver.
B La consternation es~ générale, Hier, vingt-qua-
tre cercueils étaient acheminés vers une longue Msse
~dù cimetière de Monvil!e, en attendant qu'on pût
creuser encore pour déposer le reste des cadavres.
S B Quatre cents hommes de la garnison ont été mis
'àla disposition de l'autorité.
a Pendant tonte la nuit, une partie est demeurée
à travailler constamment au déblaiement, et au point
du jour, ils ont été relayés par un autre détache-
ment. Il en sera ainsi jusqu'à ce que cette triste opé-
ration soit achevée etqtfon soit bien certain qu'il
ne reste plus de victimes sous les décombres. Six ca-
davres ont été découverts dans ces travaux noctur-
nes-On remarquait, a~sant avec ces braves mi)i-
taires, Ie<) frères des écoles* chrétiennes qui pron-
taiontde leurs vacances pour venir prêter leurs se-
cours, ayant à leur tête ~plusieurs ecclésiastiques.
Se Voici quelétait hier soir le chiure des décès et
desbiessës:
e Dans la niaturé de MMt. Marc frères, 15 morts,
28 blessés.– Dans celle de MM. Neveu et Màr:on,
M morts. 52 Messes.–Dans l'usine de M. Picquot, 28
morts, 50 NesséMKsespérés, 40 blessés moins grave
ment.–En tout, ~8 morts, 170 blessés. De ces dër-
nïers; trois ont snbi dos amputations, mais il en est
beaucoup auxquels les chirurgiens n'ont pas voulu
pratiquer d'opération de ce~enre, parce que c'eût é-
té graver mutilement leurs souffrances et hâter u-
nenntné.jdtabïe.
n Nous~o,a'vons a~nter~uelespertesmatyérieIlès
D NouspoavonsàmrmerqûeIespertesmàtéri6Hes
nes'élèvontpas à moins de i miHion'deûx cent
mïHëtrttncs. Plus de de~x cents fàmHÏes se trouvent
4é&uéet de toute rasso~ee par la mort de !6nr chef
ouepac'rdes'lü~sssure3t~ lUi interdisenttôut~trauait,
otcmtr~es~MBSSnret qnÏ"lut interdisent touMravail.
aMreato&a~MayerdaBS la rivière, et là .oh re~
trouvera unefparhe des i~rtunés qui manquent
.CMjjjre.
BBMor,n)aHn, M. lepréfet de la Seine-Inférieure,
~~mpagne&eM. Ïé maréchal-de-camp/s'est ren-
o~nr les lieux, qu'il a visitée dans les plas grands
détails, ainsi que l'ambolance et plusiêute maisons
ou l'on avait traMporté des; blessés et des amputes.
Dosm~esures ontété prises pour porter des secours
partout où ils seraient nécessaires, et l'on no saurait
trop louer le zèle des maires do Malaunay et de
Montiûp dans ces douloureuses circonatances.
B Lorsqu'on à ouvert les dépots
une foule éph~rëe s'est lat~aimBe vers les portes
mais ces restes numains 'StMsN~ horriblement mù-
tHés Btdéngurés, que bëau~~ n'ont pu être re-
connus, et que d'autres ne l~St été que par leurs
haMts. j.
B Nous avons cité hier ll~héroïquo courage de. M.
Neveu<,trouYé au milieu des décombres~ appuyé ~sur
les jjt~gnets et formant au-dessua de Mumère, ren-
ve)'sëe devant lui, une voûte, sur laquelle etaientac-
cttmuMs'dosdëbris. M. Neyeu n'est pas resté moins
detrois heures dans cette horrible situation; et telle
avait été sa contraction musculaire que la réaction
qui s'est opérée après sa délivrance lui a occasioné
une prostration absolue de toute sensation. Après ê-
tre resté plusieurs heures sans pouvoir articuter un
seul mot, H a ënnn repris connaissance et ses premiè-
res paroles, ont dignement couronné son dévoûment.
a mère; depuis ce moment, son état s'est beaucoup
amélioré.
-B Omious rapporte que dans les fouilles on a
trouvé une petite nlle qui s'était blottie entre des
paniers A coton, qui avaient été eux-mêmes proté-
gés par dos poutres. Cette pauvre enfant a été reti-
rée sahsbiessure.
B Une jeune 8He de vingt ans, lors dé révénement
do laSIature deM. Picqudt, a dû la vie à sa présen-
ce d'esprit. Restée dans un angle de la salteoû elle
travaillait, au premier étage, elle~ s'est jetée par une
fatiguée, je ne pourrai pas être doretoùr à ma pa-
roisseavantlanuit.
Et je suis sûr que votre gouvernante sera fâ-
chée? dtt te maHcieun groom d'utt ton dotent.
–Inquiète, à coup sûr, répondit le curé, très in-
quiète, la pauvre Barbe! Enfin, it faut prendre son
mal on patience. Oùsont vos maîtres?
–Là-bas, de l'autre coté de l'eau; ne les voyez-
vous point?
–Quel caprice les a poussés à traverser cette plan-
che qui ne tiëntâ rien? Je ne me soucie point de
m'y risquer avec ma corpulence. Si j'avais au moins
âne de mes lignes pourfécher ici quelques truites 1
Elles sont renommées dans cet endroit.
Et le curé se mit à fouiller dans ses poches, où, à
«grande satufaction, il trouva~queiqués crins gar-
nis de leurs hameçons. Le jockey l'aida à tailler une
tranche, à trouver des amorces, et lui offrît iront
quement un livre pour charmer les ennuis de la pê-
che. Le bonhomme n'y fit pas de façons, tt prit
Wïprincipes de ses convives à leurs lectures, que
pour se distraire lui-même et, remontant le cours
de l'eau, il alla s'asseoir dans les rochers, partagé
entre les ruses de la truite et celles de P~tH~e. Au
momeniouia première proie mordit, itetS~t juste à
Fendroit des pett~ toMHtt~. L'histoire ne dif~pas s'il
ferma le livre, ou s'il manqua le poisson.
Cependant la noire Lélé et la Monde oiselière a-
vajjmt attache solidement lé hamac aux branches dos
sa~ms. La bello Sabina, gracieusement étendue sur
,ouche aérienne, s'offrait aux regards de Eéon-
cyfBhsI'atlitDde d'une chaste volupté. Ses larges
manches de soie étaient relevées jusqu'au coude, et
le bout de son petit pied, dépassaat ~a robe, pendait
parmi les franges de plume; moins moelleuses et
moins légères.
Léonce avait~étèndu son manteau sur~'herbe, et,
cOMhé aux pieds do là beMe lady, il agit~fla corde
du hamac et le Misait voltiger au dessus de sa tête.
Lélé s'était arrangëo aussi pour faire la sieste sur le
gazon, à peu de distance, et Madeleine s'enfonça
daos l'épaisseur du bois, où les cris doses oiseaux
la suivirent comme une&nfare triomphale pour cé-
lébrer la marche d'unesouveraine.
Sabina et Léonce se retrouvaient donc dansuntéte-
â-téte asse~ émouvant, après avoir agité entre eux
des idées brûlantes dans des termes glacés, Léonce
gardaît un profond silence et nxait sur lady G. des
regards pénétrâmes qui m'avaient rien de tondre, et
fenêtre et n'a eu qu'une légère contusion au bras.
D Trois jeunes frères étaient occupés dans la même
Stature. L'un d'eux. travaillant au dernier étage, a
été précipité avec les décombres dans la rivière,
d'où il a été retiré vivant. Il n'a reçu que quelques
blessures sans gravité, mais il est demeuré depuis
dans une sorte d'idiotisme. ,¡
D Un second, plus heureux, travaillait au rez-de~
chaussée en entendant le fracas, il s'est appuya
contre la muraille, précisément dans un des t~ux*
points où quelques mètres sont restés debom~Le
plancher supérieur, en s'écrasant, est resté eicarCy
boutant au dessus de lui, et il a été retiré sam ~t.
sauf. 'Î.~
B Le troisième frère, moins heureux, a été m~e.
a Un ouvrier a été arraché sans blessures dnjni-~
lieu dos débris après y être demeuré trois à quatre
heures entre la vie et la mort.
B Un contre-maître de M. Neveu a été trouvé é-
crasé à côté du cadavre de sa femme, qui était en-
ceinte de quatre mois.
D Un sieur R. parent d'un conseiller de la pré-
fecture, a été transporté à motel-Dieu de Rouen,
pour y subir l'amputation d'un bras. Mais cet infor-
tuné semblait oublier ses horribles souffrances et ne
cessait pendant tout le trajet de réclamer à grands
cris son Bis, jeune homme de dix-huit ans, qui n'a-
vait pas été retrouvé et qui ne l'est pas encore.
s M. de Monville, qui possède plusieurs étabUsse-
mens dans la vallée, n'a eu qu'une cheminée de ma-
chine à vapeur renversée, s
Avis aux abonnés ae ta PRESSE.
MM. les abonnes dont l'abonnement expire le 31
courant sont pries de le renouveler sans délai. Les
bandes indiquent exactement la date de l'expiration
de chaque abonnement.
Nous invitons instamment MM. les abonnes à
joindre une des dernières bandes impriméfs avec
l'indication des modifications à faire, et nous leur
rappelons que cet envoi est d'une nécessité absolue
pour toutes Jes réclamations eties demandes de
changement d'adresses.
Toutes les lettres nonaSranchies sont ngoureu-
sementrefusëes. ,q
Kr$MveUes et ]PaMs divers.
OnIitdansleJMeMayer:
a LL AA. RR. M. le duc et M' la duchesse de Ne-
mours sont arrivés à Bayonne hier soir à cinq heu-
res, au miHeudes plus yives~cclamations.B n
Pour venir d'Orléans à Paris, à leur retour de
Randan, le prince et la princesse do JoinvHIe ont
pris le chemin de fer. a Le prince, dit le JoMt~M~ dM
I~tret, après avoir fait monter la princesse dans une
berline d'honneur, avec les personnes de sasuite,
est allé prendre place sur la locomotive, à côté du
chauffeur, et le convoi est parti à grande vitesse. Le
trajet a dû être fait on deux heures, n
Les doux plus jeunes ~Hs de don Carlos se sont
enrôlés dans l'armée du roi de Sardaigne le plus
âgé a été nommé colonel du régiment d'infanterie
dit de Savoie, avec une solde de 6,000 fr.; le jeune
est major an régiment d'Arqui, ayec 4,000 &ancs do
solde.
–OnIitdansIeJtfoKt<<«r:
ia Le roi, sur la proposition do M. le maréchal pré-
sident du conseil, a bien voulu, par dés ordonnances
on date du 6 juillet dernier, sanctionner les promo-
tions ci-après indiquées dans l'ordre royal delà Lé-
gion-d'Honneur, on faveur de plusieurs membres de
la chambre des pairs, savoir à la dignité do grand-
croix, t~ le comte Rby, ancien ministre secrétaire
d~etat des nuancer'BbM. le Iieutonant-?énéral com-
te ~u~iHis;~ Indignité de~KmdrOfBctsr, M. le
comt&de Noé~au;gMfdede commandeg~ le mar-
quis d;Escayt~~eLauture.e/ i
i L'~BéFaiiaa,. du change des nMmSS de billon à
l'hôtel r~MjjMjjj~tonnaies, se connue avec ordre
et~tanq)i)NNt!Mpun~LC, hier, était très peu nom
bfeux. ·
Les sommeaBNNsëes aux peti<§Jtureàux se sont
~Y~ "S))~ ~244&.79c.
~B~nes dag~~ bu~àd~~ S!8~8' B
.)??'- Cl: tj –H–
.;). ~.(TToM.T~t~ft-
~m&fe<9tt)t uuc~de &agM<~M~t!Tiva à Leip-
zi
–H résulte d~no dépêche du capitaine-geBeral
de Cuba, en date du <0 juillet dernier, que Fincen-
diedeMatanzasaoccasioné moins de pertes qu'on
ne croyait. Le chiure intégral des pertes n'excède pas
200,po0pias)h'es.
Le ministre do l'intérieur vient do recevoir de
!a pré!pci}ire,de la Seine le~ dossier du projet rela-
tif à l'amélioration et à l'agrandissement des haMos
centrales de Paria. En transmettant au ministre ce
dossier, J! le préfet de la Seine solliclt& une ordon-
nance du rot qui déclare d'utilité puT)Iique,le projet
en~uestion. ïtrésulte de l'inspéctidn des plans par-
ceHaires dès propriétés que le nouveau périmètre
exige l'acquisition de an maisons ibrmant ~ne su-
porncie de 20,000 fnètres coûtait 13,968,126 fr. Les
bâtimensencpnstn~ion seront du prix de 6,660,000
fr~La dépense totalQ~'élèvera donc à 20,628,126 fr.
L'enquête sur, le pr~et, ouverte à IHôtel-de-Vine
n'ayant donne lieu qi~ un fort petit nombre d'ob-
servations insignifiantes, il est devenu dénoitif, sauf
lèsomménagemens'et ~es détails qui serônt réglés
au retour des architectes chargés parle préfet de vi-
siter les halles étrangères, tl a été décidé aussi que
les espaces ménagés entre les constructions seraient
dallés et plantés d'arbres de manière à faire une pro-
menade comme les boulevards.
L'expropriation commencera aussitôt la publica-
tion der&rdonnance royale, ~.p
On fait auxTuileries, pendant l'absence du roi,
des travaux de restauration intérieurs et oxtérifuM.
La toiture delà galerie de Diane a été mise à décou-
vert on change les chevrons etiesvoligeset on re-
qui cependant !ui causèrent bientôt de l'embarras~
Pourquoi.donc ne me répondez-vous pas ? lui
dit-elle après avoir vainement essayé rengager une
conversation Mvble. Vous th'enténdet .'pourtant,
Léonce, car vous me regardez dans les yeux avec une
obstination fatigante.
–Moi? dit-il, je ne regarde point vos teux. Ce
Mntdos étoiles 8xes qui brillent pour britler, sans
rien communiqnerde leur feu et do leur Chaleur aux
regards des hommes. Je regarde votre bras et les
plis de votre vêtement qua le vent dessine.
–Oui, des manches et des draperies, c'est tout
votre idéal, à vons autres artistes.
Est-ce que cela vous déplaît d'être un beau mo-
delé?
–Pourvu que je ne sois que cela pour vous, c'est
tout ce qu'U me faut, dit eUe avec hauteur; car les
yeux de Léonce n'annonçaient plus la froide contem-
plation du statuaire. Ils reprirent pourtant leur in-
différence à cette parole dédaigneuse. Vous feriez u-
ne superbe sibylle, reprit-il, feignant de n'avoir pas
entendu.
Non, je ne suis point une Mture échevelée et
palpitante.
<– Les sibylles de Jja renaissance sont graves et
r
vement et la pensée d'un autre ~ge.
–Hélas! je n'ai point vu l'Italie! nous y touchons,
et par un caprice féroce de lord G. il lui plaît de
s'installer à la frontière comme pour me donner Ja
nevro, et m~empécher de m'y élancer,) sous pré-
texte qu'U y fait trop chaud pour moi.
H fait partout trop froid pour vous, au con-
traire votre mari est l'homme qui vous connaît'Ib
thoins. ?.
C'est dans l'ordre éternel des choses
Aussi vous devriez adorer votre mari, puisqu'il
est l'adulateur infatigable de votre prétention à n'ê-
tre pas devinée.. 1 1~-1
Et vôaB, vous avez la prétention contraire à cel-
le de mon mari. Vous me l'avez dit; mais vous ne
me le prouvez pas.
Et si je vous. le prouvais à l'instant même dit
Léonce en se lovant et en arrêtant le hamac avec une
brusquerie qui arracha un cri d'effroi a lady & Si
je vous disais qu'il n'y afien a deviner là ou il n'y a
rien? et que ce sein de marbre cachs un cœ de
marbre? I
nouvelle les Ardoisée Un escalier en charpt~e, quî
va du sol aux combles, donne passage aux ou~iers
dans la c"ur des Tuileries. Du côté ttu quai, ea~ce
du Pont-Royal, on a creusé depuis l'angle du pavil-
lon de Ftoro jusqu'à la porte d entrée, nn fossé fai-
sant suite A celui qui entoure le château. De nouvel-
les caves vont être construites et affectées au service
~a~~sines qui prendront jour par le fossé nouvel-
MHJStj~taMi. Enfin, on répare quelque~ embrasures
des~M~tres do l'aile affectée à la gal~ie desta-
~teaù~nant sur le quai des Tuileites.
ft.
~SEMreN~du conseil municipal do cette ville. Im-
troduitT~ seim du conseil, ce commissaire s'est ex-
ntTméamsi v y
'm. le roi m'a charge de vous communiquer sa re-'
ponse aux adresses qui tui ont été présentées et de vous
faire eounaitre son opinion. Je suis peiné, messieurs, que
ma présence ici ait pour cause des evénemens qui blessent
à !a fois te cœur et rameur propre national de KMt Saxon.
Le gouvernement fera exécuter les mesures prises parles
organes. Je ne puis entamer une discussion sur ce point;
mais comme le mensonge, cette grande plaie de nos jours,
attaque d'une manière mcroyabte leijom d'un nbb)e prin-
ce, je vais vous raconter_encore urne fois tes faits, fnee qui
concerne te prince Jean. La revu~de ta gardé communale
a eu Heu suivant i'usage.Aprèam revue, on cria Vive te
prince Jean! Le prince se reEdita taPteissenbourg.et
réunit tes chefs des autorités civiles et municipates à un
banquet, dans l'hôtel de Prusse, où S.A..R. était descendue.
Au moment de ta retraite, des groùctes nombreux s'é-
taient formés devant t'hôte! de Prusse.tWhon seulement
on criait et t'en faisait du truit, mais on commença à tan-
cer des pierres.
Le commandant de !a garde communie reçut l'ordre
de disperser tes attroupemens; en consëq~ce il envoya
chercher tes hommes du pos~e de.Naschinatk, mais ce pos-
te ne put venir à temps. La foute qui grossissait tança des
.pierre dans tes fenêtres de t'hotet de Prusse. Xtdr§, l'auto-
rité civile, te commandantdela vitteét de-la~àrnfsdhfco-
lone!de Butttar), résolut de iau'M6hu- un'déMchëm~ntde
ta garnison. Ce détachement a~e, H ~&&nssa ta foute;
majs tes attroùpemens se formèrent de nouMau et ne vou-
lurent pas céder; on continua au eontrajrë'a crier et a
lancer des pierres. Les omciers ont somme-te peuple de se
séparer, mais on répondit à cette sommation'par: des pier-
res lancées contres tes troupes et qui Méssérent plusieurs
sotdàts et oniciers, l'ordre fut donné de ciiarger lés armes,
puis on commanda te feu. 'Ainsi ta force atmée a agi con-
formément aux lois elte est 'intervenue~ sur réquisition
preatahte des autorités civ
dre de faire feu, qu'it ne pouvait même pas te donner, et
que par conséquent ceuv qui attaquent a ce~ujet te prince,
ne connaissent pas ou ne ventent pas connaître tes faits.
Tout homme !oyat s'empressera de réfuter de~eits bruits.'
Le commissaire donne ensuite lecture dé la ré-
ponse du roi:
'J'ai reçu tes députés de ta vitte de Leipzig, venus pour
me témoigner ta peine quêteur avaient causée tes malheu-
reux événetnens de ta nuit du t2 au i3 courant, et medon-
ner dés assurances de ndéUtè et de dévoûment. Je crois
devoir communiquer ce qui suit à ta vitte de Leipzig, et je
veuxquetepuNieen soit instruit. J'étais heureux et ner
de régner sur un peuple Mète, respectant ta foi et ta jus-
tice et qui a si souvent manifesté son attachement a la dy-
nastie dans tes circonstances )es plus dini<'i)és. Appuyé sur
ta constitution du pays, je pouvais espérer que )e peuple
saxon pénétré de son esprit, y resterait ndète, même dans
des temps orageux et ne marcherait quo~dans tes voies de
4a constitution et des lois. J'ai été d'autant p)us peiné, que
ta deuxième vitte du royaume, où j'aimais a résider et dans
taquettej'ai reça si souvent des témoiguages de Mutité et
de dévoument; une vitte aussi heureuse et aussi Corissante
que Leipzig ait été te théâtre d'un attentat inoui, que ta loi
a été viciée dans ta personne de mon frère chén, qui, pour
remptir un devoir patriotique s'était rendu au muieu des
citoyens deLeipzig, ptein de bienveillance et de confiance.
Je suis profondément amigé de voir qu'on n'ait pas
rougi d'exciter l'opinion du peupte par des brui!s aussi o-
dieuxque mal fondés. Je recommande paternetlement et
sérieusement de ne pas y ajouter foi; Je plains vivement tes
victimes peut-êtfe innocéhtts qui sont tombées'par suite
de t'interventioh nécessaire de ta force armÉe; une enquête
sévère et un examen impartia) de ta< enduite des autoDtés
répandra du jour sur toute cette anaire, et si tes citoyens
ibienveittans réunissent teurs eSorts, l'ordre sera mainte-
.nu, etil ne faudra pas de mesures plus sévères pour faire °.
respecterles .!o!s.Mais,je doisie dire avec une profonde
douteur, mon ancienne connance dans une vitte au sein de
taquette ta pensée d'un pareit attentat a pu naître et être
~exécutée, est ébrantee.et fermeté une parole royale au grandnomMe'des citoyens~
loyaux de Leipzig qui~ont à cœar le hien~de ta patrie et de
ta vil'e et t'honneur dû-nom saxon. P.uissent-its se grouper
autour Cu trône et de.)a constitution, et~ésisteravee force
et dignité, avec ~brt, a ëëux qui neveuiént pas l'oidre-
c9{tstitutiohnet, mais ta dommat!bn_ sans homes de tous,
annqué la toi reste inviolable et que mon ancienne con-
nance dans une. ville qui a toujours été chérBh mon coeur
puisse serétabtir.
*Piinitz,tet&ao&tl845.
Signé KBÉDÉBtC-APCUSTB.
Contresigne: BE FAmENSHEMt.
suftsTRÈs Bp HÀVRB. La bourrasque d'avant hier
a occasionépIusMttraf sinistres sur le littoral du
Havre. Deux-batïmens anglais mouillés sur rade
n'ont pu résisté~& effets du vent et de là mer, et
ont été drossés
ivient de Newcastte, chargé de houille en destination
de Rouen, est allé s'échouer dans le fond de l'anse
do Leure, et n'a pas tardé do s'y défoncer en talon-
nant. L'équipage a pu gagner la terre au moyen de
son canot.
Une goëfëtte, dont le nom est.EM6t
drossé ayant ses deux ancres en barbe, sur le pou-
lier du Sud. L'équipage, qui courait de grands dan-
gers au mitieu des bnsans qui baignent le mur de
laFlorido; a été sauve par les soins de M. Lomété-
yer, iieutenant déport, qni, au premier avh, s'est
porté sur !a jetée. Nous laissons cet omcier raconter
lui-même les circoMtMces de CH sauvetage, dans son
rapport à l'administration municipale:
qu'une goëletto anglaisé était échouée sur le poulier
sud-est, je me suis rendu aussitôt à la jetée du nord-
oaest, d'où j'ai pu distinguer ladite goëleite, dont
j'ai reconnu le danger. Les vents étaient delà partie
nord nord-ouest, et il allait à grand ûot. ce qui fai-
sait paraître la mer très grosse. La goélette, mouil-
lée dans les brH
S'emplit d'eau i.t coula. L'équipage se réfugia dans la
Ah voUà d'af&eusag paroles t~Ë-elle e i posant
ses pieds à terre/comme pours'enfuir, et je vous
maudis, Léonoe, de m'avoir amenée ici. C'est une
perfidie et une cruauté Et quels rauinemens 1 M'en-
lever à ma triste nonchalance, m'entourer de soins
délicats, me promener à travers les' beautés de la
nature et la poésie de vos pensées, natter ma folie
imagination.ot tout cela pour me dire, après quinze
ans d'une amitié sans nuage, que vous me haïssez et
ne m'estimez point 1
De quoi vous plaignez-vous, madame ? Vous
êtes une femme du monde, et vous voulez, avant
tout, être respectée comme le sont les vertueuses de
cemondjalâ. Eh Ment je vous déclare invincible,
moi qui vous connais depuis quinze ana~ ejt votre or-
gueil n'est pas satisfait? 2
Etre vertueuse par insensibilité~ vertueuse par
absence de cœur, rëtrange éloge! n'y a de quoi
étreSèret
Eh bien t vous avez un immense orgueil allié à
une immense vanité, répliqua Léonce, avec une irri-
tation croissante. Vous voulez qu'on sache bien que
vous éte~ impeccable, et que le cristal le plus pur
estsouillé auprès de votre gloire. %tàiscëla Tievous
sumtpas. M faut encore qu'on croie que vous avez
l'âme tondre et ardente, et qu'il n'y a rien d'aussi
puissant que votre amour, si ce n'est votre propre
force. Si l'oil est paisible et recueilli en présence de
votre sagesse, vous êtes inquiète et mécontente. Vous
voulez qu'on se tourmente pour deviner le mystère
d'amour que vous prétende': renfermer dans votre
sein. Vous voulez qu'on se dise que vous tenez la clé
d'un paradis de voluptés et d'inenaNes tendroMOs,
mais que nul n'y pénétrera jamais; vous voulez
qu'on désire, qu'on regrette, qu'on palpite auprès de
vous, qu'on souffre efun! Avouez-le donc, et vous
aurez dit tout le secret de Yotre ennui; car il n'est
point de rôle plus fatigant et plus amer que ce-
lui auquel vous avez sacriné toutes les espérances de
votre jeunesse et tous les proSts de votre B.ëauté 1
II est au dessous de moi do me justiË~ répon-
dit Sabina, pâle et glacée d'indignation; m~s vous
m'avez donné le droit de Yous~uger à mon tour et
do vous dire qui vous êtes ce portrait que vous avez
trt'ce de moi, c'est le vôtre; il ne s'agissait que de
l'adapter à la taîlie d'un homme, et je vais te f&ire.
(~a st
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