Titre : Le Journal de la jeunesse : nouveau recueil hebdomadaire illustré
Éditeur : Librairie Hachette & cie (Paris)
Date d'édition : 1901-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327980835
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1901 01 janvier 1901
Description : 1901/01/01-1901/06/30. 1901/01/01-1901/06/30.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse Collection numérique : Littérature de jeunesse
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4238857
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Z-28
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2008
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LE JOURNAL DE LA JEUNESSE.
« Hardi, les enfants! cria l'enseigne. Achevons la
besogne, mes lions! » »
'Elle monta, la petite troupe, elle se trouva vite au
pied de l'épaulement, mais là, quelle fusillade!
Plusieurs hommes tombèrent. Il y eut un moment
d'angoisse. Martial demandait, tout riant
« Qui entre avec moi dans le guêpier? »
On répondit
« Non, ce que vous exigez ne se peut pas.
Ah cela ne se peut pas Eh bien, regardez-
moi faire. >>
Suivi de Kerhuon, il escalada l'obstacle en se
retournant pour dire
« Voici la mort d'un marin de France. Vivez, vous
autres »
Et il saute dans le retranchement, en plein sur
les Touaregs. Kerhuon s'élance derrière lui. Matelots
et marsouins sont là presque au même instant. Ils ne
veulent pas abandonner leur chef, et maintenant,
entraînés, grisés par sa vaillance, ils se moquent de
leur vie comme d'un verre d'eau. D'entrée de jeu,
ils font, au milieu des ennemis, une bonne trouée i
rouge; il leur faut de la place, vrai Dieu! et ils
rasent tout ce qui les gène. On est un contre dix,
tant mieux
Kerhuon a brisé sa carabine; il ramasse une
sorte de hachoir, un4ourd rectangle d'acier, et,
de ses mains velues, à grands coups, il frappe. Le
sabre de Martial monte et descend, rapide et clair
comme une aile. 11 ne sait plus bien, Martial, ce qui
se passe autour de lui; il va, sanglant, radieux,
dans l'ivresse.
Les nomades tiennent bon.
Une féroce clameur. Les tirailleurs noirs ont
enfin tournera colline; ils se précipitent. En deux
temps bien réguliers, ils pointent et ramènent leur
baïonnette, et ils poussent du fond de la gorge le
cri rythmé Ouh Ouh dont ils avaient coutume,
lorsqu'ils ramaient sur 'le fleuve; d'accompagner le
jeu de l'aviron.
Les Touaregs reculent, consternés; une dernière
charge les affole, et, abandonnant 'les blessés, lais-
sant au pouvoir des vainqueurs leurs bagages et leurs
troupeaux, ils dévalent la colline. Ils couraient,
bondissaient et, se heurtant, roulaient par tas. A la
fin, ils s'égrenèrent. Les uns allèrent aux mimosas,
disparurent sous les branches d'autres gagnèrent le
bord du Niger, se blottirent dans l'herbe et la vase,
se firent petits, ne bougèrent plus. Certains erraient
au hasard, cherchant un trou où se faufiler, et
longtemps on les vit tourner sans but, hurlants,
éperdus, les bras au ciel.
Le lendemain de cette bataille, précédés de
trois clairons qui joyeusement sonnaient, Martial
*Hangebert et ses hommes entrèrent dans la ville de
Say.
A suivre. Henry Guy.
LA TRANSMISSION TÉLÉGRAPHIQUE
-DES DESSINS
Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on cherche un
moyen d'envoyer par télégraphe le te\te même des
dépêches, tel qu'il est écrit *par les expéditeurs, ou
du moins tel que pourrait l'écrire l'employé du télé-
graphe avec les appareils même les plus perfec-
tionnés que l'on possède actuellement, il faut le plus
souvent a\oir recours à des manipulateurs qui trans-
mettent, ainsi que cela se passe dans l'appareil Morse,
des signaux qui ont besoin d'être, traduits par quel-
qu'un connaissant l'alphabet conventionnel.
A la vérité, -un grand progrès a été accompli du
jour où l'on a imaginé les telégraphes imprimeurs,
comme le Hughes, qui donnent dans le poste récep-
teur le texte même de la dépêche imprimé en carac-
tères d'imprimerie ordinaires mais il faut bien
dire que la manipulation de ces appareils nécessite
un apprentissage difficile, et qu'enfin elle ne résout
pas tout le problème.
Sans doute, d'une façon générale, ne tient-on pas
à avoir ûne reproduction exacte de l'écriture de son
correspondant mais il est bien des circonstances où
l'on aurait le plus grand avantage à posséder le moyen
d'expédier télégraphiquement 'la reproduction, par
exemple, d'un dessin ou d'une photographie. C'est
̃le cas notamment en matière de police, quand il est
urgent de .transmettre dans diverses directions, et
au plus tôt, le signalement d'un criminel; c'est en-
core le cas pour les journaux illustrés qui seraient
désireux de recevoir au plus vite pour les publier
immédiatement les illustrations des événements im-
portants qui se passent au loin.
On connaît peut-être le nom de l'abbé Caselli, qui,
le premier, a^ait imaginé un télégraphe imprimant,
assez peu pratique du reste. Depuis, les chercheurs
ont poursuivi leurs efforts, et des résultats intéres-
sants ont été obtenus. Comme de juste,.pour arriver
àr ce desideratum, il faut des dispositions un peu
compliquées, et nous ne ferons qu'effleurer l'explica-
tion de quelques-unes d'entre elles.
L'une de ces inventions était basée sur ce que les
peintres appellent la'mise au carré, et ce qu'on
apprend dans la plupart des cours de dessin. Une
figure quelconque étant tracée sur le papier, on
peut tirer sur celui-ci toute une série de lignes hori-
i zontales et verticales équidistantes qui se recoupent
en formant des carrés égaux lorsque les lignes sont
suffisamment multipliées, et par suite les points
d'intersection fort nombreux, la plupart des points
principaux de la figure peuvent être repérés au
moyen des deux lignes, l'une verticale et l'autre hori-
Izontale, à la rencontre desquelles ils se trouvent. Si
donc on prend une feuille de papier semblable à la
première et qu'on trace des lignes et des carrés
« Hardi, les enfants! cria l'enseigne. Achevons la
besogne, mes lions! » »
'Elle monta, la petite troupe, elle se trouva vite au
pied de l'épaulement, mais là, quelle fusillade!
Plusieurs hommes tombèrent. Il y eut un moment
d'angoisse. Martial demandait, tout riant
« Qui entre avec moi dans le guêpier? »
On répondit
« Non, ce que vous exigez ne se peut pas.
Ah cela ne se peut pas Eh bien, regardez-
moi faire. >>
Suivi de Kerhuon, il escalada l'obstacle en se
retournant pour dire
« Voici la mort d'un marin de France. Vivez, vous
autres »
Et il saute dans le retranchement, en plein sur
les Touaregs. Kerhuon s'élance derrière lui. Matelots
et marsouins sont là presque au même instant. Ils ne
veulent pas abandonner leur chef, et maintenant,
entraînés, grisés par sa vaillance, ils se moquent de
leur vie comme d'un verre d'eau. D'entrée de jeu,
ils font, au milieu des ennemis, une bonne trouée i
rouge; il leur faut de la place, vrai Dieu! et ils
rasent tout ce qui les gène. On est un contre dix,
tant mieux
Kerhuon a brisé sa carabine; il ramasse une
sorte de hachoir, un4ourd rectangle d'acier, et,
de ses mains velues, à grands coups, il frappe. Le
sabre de Martial monte et descend, rapide et clair
comme une aile. 11 ne sait plus bien, Martial, ce qui
se passe autour de lui; il va, sanglant, radieux,
dans l'ivresse.
Les nomades tiennent bon.
Une féroce clameur. Les tirailleurs noirs ont
enfin tournera colline; ils se précipitent. En deux
temps bien réguliers, ils pointent et ramènent leur
baïonnette, et ils poussent du fond de la gorge le
cri rythmé Ouh Ouh dont ils avaient coutume,
lorsqu'ils ramaient sur 'le fleuve; d'accompagner le
jeu de l'aviron.
Les Touaregs reculent, consternés; une dernière
charge les affole, et, abandonnant 'les blessés, lais-
sant au pouvoir des vainqueurs leurs bagages et leurs
troupeaux, ils dévalent la colline. Ils couraient,
bondissaient et, se heurtant, roulaient par tas. A la
fin, ils s'égrenèrent. Les uns allèrent aux mimosas,
disparurent sous les branches d'autres gagnèrent le
bord du Niger, se blottirent dans l'herbe et la vase,
se firent petits, ne bougèrent plus. Certains erraient
au hasard, cherchant un trou où se faufiler, et
longtemps on les vit tourner sans but, hurlants,
éperdus, les bras au ciel.
Le lendemain de cette bataille, précédés de
trois clairons qui joyeusement sonnaient, Martial
*Hangebert et ses hommes entrèrent dans la ville de
Say.
A suivre. Henry Guy.
LA TRANSMISSION TÉLÉGRAPHIQUE
-DES DESSINS
Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on cherche un
moyen d'envoyer par télégraphe le te\te même des
dépêches, tel qu'il est écrit *par les expéditeurs, ou
du moins tel que pourrait l'écrire l'employé du télé-
graphe avec les appareils même les plus perfec-
tionnés que l'on possède actuellement, il faut le plus
souvent a\oir recours à des manipulateurs qui trans-
mettent, ainsi que cela se passe dans l'appareil Morse,
des signaux qui ont besoin d'être, traduits par quel-
qu'un connaissant l'alphabet conventionnel.
A la vérité, -un grand progrès a été accompli du
jour où l'on a imaginé les telégraphes imprimeurs,
comme le Hughes, qui donnent dans le poste récep-
teur le texte même de la dépêche imprimé en carac-
tères d'imprimerie ordinaires mais il faut bien
dire que la manipulation de ces appareils nécessite
un apprentissage difficile, et qu'enfin elle ne résout
pas tout le problème.
Sans doute, d'une façon générale, ne tient-on pas
à avoir ûne reproduction exacte de l'écriture de son
correspondant mais il est bien des circonstances où
l'on aurait le plus grand avantage à posséder le moyen
d'expédier télégraphiquement 'la reproduction, par
exemple, d'un dessin ou d'une photographie. C'est
̃le cas notamment en matière de police, quand il est
urgent de .transmettre dans diverses directions, et
au plus tôt, le signalement d'un criminel; c'est en-
core le cas pour les journaux illustrés qui seraient
désireux de recevoir au plus vite pour les publier
immédiatement les illustrations des événements im-
portants qui se passent au loin.
On connaît peut-être le nom de l'abbé Caselli, qui,
le premier, a^ait imaginé un télégraphe imprimant,
assez peu pratique du reste. Depuis, les chercheurs
ont poursuivi leurs efforts, et des résultats intéres-
sants ont été obtenus. Comme de juste,.pour arriver
àr ce desideratum, il faut des dispositions un peu
compliquées, et nous ne ferons qu'effleurer l'explica-
tion de quelques-unes d'entre elles.
L'une de ces inventions était basée sur ce que les
peintres appellent la'mise au carré, et ce qu'on
apprend dans la plupart des cours de dessin. Une
figure quelconque étant tracée sur le papier, on
peut tirer sur celui-ci toute une série de lignes hori-
i zontales et verticales équidistantes qui se recoupent
en formant des carrés égaux lorsque les lignes sont
suffisamment multipliées, et par suite les points
d'intersection fort nombreux, la plupart des points
principaux de la figure peuvent être repérés au
moyen des deux lignes, l'une verticale et l'autre hori-
Izontale, à la rencontre desquelles ils se trouvent. Si
donc on prend une feuille de papier semblable à la
première et qu'on trace des lignes et des carrés
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