Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1816-07-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 07 juillet 1816 07 juillet 1816
Description : 1816/07/07. 1816/07/07.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k421689k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
DIMANCHE/JUILLET .8:6. .$ 11'
.j'tf~t<
POLITIQUES' ,ET.UTTERAm.ES.
..FRANCE.
'~JL~ I'At)tS~6~
Ms' le ducd'Angonlëme, qui a quitte Paris ]c ~àdix
heures du soir, a couclie !a nuit du 5 au GJMLlecomtedeCovon, préfet.
Le~euil de ia cour, qui devoit avoir lieu dimanche y,
est retarde de deux ~ours, et ce sera m!U'di procItainqneS.?J.
!e prendra le temps de ia durée sera le même.
–LcTcgimcntdii~fanterie de la garde, co'.onel Berthier
de Sauvigny, qui ctoit en gar;]ison a Lyon revient à Far~s
pour son service. Il sera remplace parle régiment, commandé
par Tj'I. de la Potherie. Ce dernier régiment s'est mis en route
tuercredip&ursa destination.
Un journal donne le relevé suivant, des demandes exis-
tantes le )* juillet pour la décoration de l'Ordre royal de la
Lcgion-d Honneur: àla&rande-C!)aucel)erte, ff.ooo, au
MinisLere de l'intérieur fo;ooo a celui delà guerre, ) 5,ooo, 5
à celui de ) ~usUce, 6000, à eehti de la marine 6000 et à
celuidesL!'tnces,6ooo.
Quelques clfartreux qui ont~ survécu a la révolution
viennent de reutrcr dans la Grunde-Churtreuseprés de Gre-
noble.
La Cour df cassation s'occupera jeudi prochain du a
pourvoi des auteurs et distributeurs du A'a//tY'cu/6)/'e'.
–Beaucoup d'Anglais de distinction continuent d'arriver
à Paris. Parmi les derniers venus nous citerons, entr'autre.s
MM. te mai'q'jis de Lansdowue, lord Bcrwick Windham
Seymours. Gn grand nontbi'e d'cutr'eux ont loué des app.u'-
tcn)ensa Paris ou des muisons de csmpagne pour toute la
belle s~i~on. D'autres screudenten Suisse, M. Titierneyest
de ce nombre.
–Un~ouTnal a annonce cernntin, sur la foi d'une letU'e de
Londres, que M'. Sheridan e~'it mort dans ta nuit du t* de
ce niois.~touspouvonsassurcr quêter, cet ito~nme célèbre
'vivoitencore, quoique ses tncdccins continuassent, à n'avoir
aucun espoir de son retabtii.spment.
–Ta!ma arrive a peine et M* Mars nous quitte. Ainsi
Meipomene et Ti!aii(; parcourent tour a Leur nos provinces,
et y lèvent de nombreux LribuLs. Euterpe veut. aussi avoir
ptrtau butin plu~icui's de ses enfuis vjltigont de ville en
viiie; ils échangent des roulades po'tr des espèces, et d?s
points d'orgue poi~'destturiers.'r'auletMesda'.nesGavaud'a,)
et Hnu!angpr enchantent la Lorainc et char~ncnt la Flandre.
Talma Y a cependant iait une abondante ~rht'.sson il n récotte
non seuiornenL dans iM vilies du pretnicr ordre Mais aTon!,
à Luneville, aPoni.-a-Mousson ,'ila faitretenUr d'applandis-
semens les salles de spectacle d.onnecs. Si des ordres st!pc-
rteurs ne l'eussent rappcieu Paris, )i es!, pr~habic qu i[ auroi!
exploite jusqu'aux salincti de Dicoxe. Apres lui.~ses hnmbL's
camarades trouverontàpeineugianer. Mais si !e;i villes sont
épuisées, les viiiagcs restent, etitya des granges qui. sont
abondamment pourvues.
Les comédiens français ont joue trois nouveautés dans un
mois, iissontcxtenuesde fmiguc.c:. il teurtn faudra au moins
six pour se reposer d'ici a l'hiver prochain, i)s pronif~Uront
de nous donner au premier jour la cemedie nouvelle du
A'<*d'/sa7t/. <.
Peydeau, en l'absence de la plupart de ses sujets essaie
de temps à autre quelques dëbutans. M'~ More est, dit-on
reçue, toujours bon, et si l'on ne met pas en usage !a vieux droit
~e a'f~M<'f/Mss~H:<'n/, ces honorables matrones feront encore
les petites amoureuses en i83G. Ce n'est rien que de recevoir
un débutant qui platt il faut mettre à la pension le mauvais
comédien qui le primcctqmtetnpeehe de jouer, sans quoi,
ron éprouve la disette des ta!eM an milieu de 1 abondance
des sujets. On annonce dans remploi des pcres un élève du u
Conservatoire, nomn)e Cheret, et un autre acteur qui arrive
des bords de la iSewa po~r recbauner la scène. 0~ espère
aussi voir reparoitr!* incessamment RezicourL, excellent
comédie;) dont le public est prive depuis dix ans par les
intrigues de la médiocrité qui le redoute. L'infatigable Martin
ne~e'it. sumre à tout. La nuUité des amoureux obtige tes
auteurs à travailler exclusivement pour cet acteur don tics
r6!es ne devroicut jamais être que seeonddires..C'est, ainsi l,
qu'on a vu donner successivement /6- ~a/f~ ~/M/7/fH. /a
/(7/, le /t/f.tuthicns'y résoudre, quand il n'yapasde maires, fesdo:nes-
tique;, funt'ies honneurs de ia maison et Feydeau este.tCOfe
fort heureux d'en avoir un qui soit aussi actif et aussi intet-
iig~L.
C/;c/ I'b/«//t"&/fo'M est certainement )a p!us jn~a
de-toutes les pièces qu'on a données pour le mariage de
S.'A.R. Ms''le duc de Bi'rry; les auteurs n'ont eri bt'soi~i
ni delà vieitte fi'ipperi' de t'Oiympe ni des froides a!!cgories
einpruritées de l'histoire pour exprimer leurs sentiinens. î!s
tes uni puises dans ièur cœur et ils ont trouvé de i'esprit
sans recherche, de la iouan~e sans Hatteries, et de la ~aitc
sang charge leur ouvrage est.un petit tableau fart gai qui scr~
du goût de tous les counoisseurs deHcats.
Les Variétés soupirent pour te retour, de Potier~ les admi-
mst.'ateur< de ce théâtre sont fort occupes d'un procès qui
estunpeuptu-samusautque celui des patriotes dej8)6.
M'~ Gui~ot a ~agne en première instance~ mais les adminis-
trateurs eu ont appeie à la Cour royale. Cette actrice a.
outrepasse de quinze ]aur.'< te congé d'un tnois qu~eJle avoit
ob:~nu pour RruxeUes. On prétend que les entrepreneurs
veuientiapunirde s~etre oubUee dans un endroit où ils `
troufoient naguère qu'eHe ne restoit jamais assez; tnais c'est
un mauvais propos auquel ii ne faut pas ajouter la moindre
foi.
LeVaudevitle, qui dédaigne les Variétés, est )iien loin
d'atre aussi a.usant cet enfant, j.)dis si joyeux, si fo!a:re,
est. devenu'gauche, triste et manière, ses maitresrontg~to
par toutes !cs douceurs dont i)s !'ont. nouri depuis quelques
a)!"ee~~ M. Desaugicrs veut le faire changer de régime, m.ds
iIcst'.ntpeutarS; i!ponrroitM&nypei'dt'B,.jenedii)pas
son iatin, inais soH tenips et sagahe.
Le tuetodrame règne toujours en maitre aux Boulevards
i! occupe maintenant quatre théâtres, sans compter 1'Odeon
et les Français où il se gtisse quoique fois sous des no'ns
supposes. Les deux temptes où il dans ce moment le plus
d'adorateurs, sont ta Gaitéetia Porte Saint Martin :rmi
vit sur la Bih[c, et l'autre sur les causes cetebres.
Jacques de Fataise, ta nouveHc merveine du spectacle
de M. Comte, rue deGrcuctieSaint-Ho~ore, est uu brave
Norinaud d'environ cinquante ans, aussi franc que NorMaad
le puisse être, et qui avate en effet fort résolument, d'abord
des/:c~r, p:us «ft~H~ic~~ cZfp~f, /of/f/MA/< une,o'.°t~ce~~A-/?'M~tc;i~C/)/CX, dit-0)i, OMg~M ~'t't/, M7!C SOM7-M M~p, et
enfn)M'f<< ~7~!M//f?~Hx~f/o; ~/t~. Jacques fait, a.
rinstar du jouteur indien de.sceudre dans son g):,icr
dou/.e ou treize pouces d'une [a)ne d'acier poli. Cetts
opération i) ia fnit ptus lestemenr, avec moins de pré-
caution, et sans donner !es mêmes signes de souffrances
que le joncteur. Apres chaque corps solide qu'il a avale,
Jacques boit assez précipitamment une petite dose, toujours
à peu pràs la même, d'un vin que l'on dit prépare. H nepa-
roit pas qu'it fasse d'eifort pour tuer dans sa bouche les ani-
maux vivans, et il se vante de les sentir s'agiter dans~onL
GStomac. Voita quinze jours qu'H est chaque soir à ce bizarre
régime. Jusque-là i[ s'ëtoit borne a étonner ses c uuarades de
cabaret, et à leur gagner, de loin à !oin, quelques boutei)le&
de vin en avaiant une pipe un petit verre à eau-dc-vie .ou.
même uu oiseau. Un jour, H fatHit s'étrangler à la haïïe de
Pitrisavec une anguille, il lui a faïïu quelques semaines
d exercice sous les yeux de son nouveau patron pour s'élever
au degré de perfection où le voita parvenu. A peine aperçoit-
on, a présent, sur son visage d'aitieurs assez Même, queiques
signes de digestion penibic. Du reste, ce nouveau métier Iu.t
senibte très préferab!c à celui de piatrier, H parie des car-
rières de Montmartre où il a t.r:homme bien décide a n'y phts retourner, et qui n'a d'autre
regrei. que d'avoir méconnu si long-temps les grandes vues
que taProvtdence avoit sur tui. Le repas tant soit peu dégod-
'ant de Jacques de Falaise sert, chez M. Comte d'intermède
aux tours de gobkts et aux illusions de ~M/of/MK'. Or,
.j'tf~t<
POLITIQUES' ,ET.UTTERAm.ES.
..FRANCE.
'~JL~ I'At)tS~6~
Ms' le ducd'Angonlëme, qui a quitte Paris ]c ~àdix
heures du soir, a couclie !a nuit du 5 au G
Le~euil de ia cour, qui devoit avoir lieu dimanche y,
est retarde de deux ~ours, et ce sera m!U'di procItainqneS.?J.
!e prendra le temps de ia durée sera le même.
–LcTcgimcntdii~fanterie de la garde, co'.onel Berthier
de Sauvigny, qui ctoit en gar;]ison a Lyon revient à Far~s
pour son service. Il sera remplace parle régiment, commandé
par Tj'I. de la Potherie. Ce dernier régiment s'est mis en route
tuercredip&ursa destination.
Un journal donne le relevé suivant, des demandes exis-
tantes le )* juillet pour la décoration de l'Ordre royal de la
Lcgion-d Honneur: àla&rande-C!)aucel)erte, ff.ooo, au
MinisLere de l'intérieur fo;ooo a celui delà guerre, ) 5,ooo, 5
à celui de ) ~usUce, 6000, à eehti de la marine 6000 et à
celuidesL!'tnces,6ooo.
Quelques clfartreux qui ont~ survécu a la révolution
viennent de reutrcr dans la Grunde-Churtreuseprés de Gre-
noble.
La Cour df cassation s'occupera jeudi prochain du a
pourvoi des auteurs et distributeurs du A'a//tY'cu/6)/'e'.
–Beaucoup d'Anglais de distinction continuent d'arriver
à Paris. Parmi les derniers venus nous citerons, entr'autre.s
MM. te mai'q'jis de Lansdowue, lord Bcrwick Windham
Seymours. Gn grand nontbi'e d'cutr'eux ont loué des app.u'-
tcn)ensa Paris ou des muisons de csmpagne pour toute la
belle s~i~on. D'autres screudenten Suisse, M. Titierneyest
de ce nombre.
–Un~ouTnal a annonce cernntin, sur la foi d'une letU'e de
Londres, que M'. Sheridan e~'it mort dans ta nuit du t* de
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'vivoitencore, quoique ses tncdccins continuassent, à n'avoir
aucun espoir de son retabtii.spment.
–Ta!ma arrive a peine et M* Mars nous quitte. Ainsi
Meipomene et Ti!aii(; parcourent tour a Leur nos provinces,
et y lèvent de nombreux LribuLs. Euterpe veut. aussi avoir
ptrtau butin plu~icui's de ses enfuis vjltigont de ville en
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points d'orgue poi~'destturiers.'r'auletMesda'.nesGavaud'a,)
et Hnu!angpr enchantent la Lorainc et char~ncnt la Flandre.
Talma Y a cependant iait une abondante ~rht'.sson il n récotte
non seuiornenL dans iM vilies du pretnicr ordre Mais aTon!,
à Luneville, aPoni.-a-Mousson ,'ila faitretenUr d'applandis-
semens les salles de spectacle d.onnecs. Si des ordres st!pc-
rteurs ne l'eussent rappcieu Paris, )i es!, pr~habic qu i[ auroi!
exploite jusqu'aux salincti de Dicoxe. Apres lui.~ses hnmbL's
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abondamment pourvues.
Les comédiens français ont joue trois nouveautés dans un
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six pour se reposer d'ici a l'hiver prochain, i)s pronif~Uront
de nous donner au premier jour la cemedie nouvelle du
A'<*d'/sa7t/. <.
Peydeau, en l'absence de la plupart de ses sujets essaie
de temps à autre quelques dëbutans. M'~ More est, dit-on
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un débutant qui platt il faut mettre à la pension le mauvais
comédien qui le primcctqmtetnpeehe de jouer, sans quoi,
ron éprouve la disette des ta!eM an milieu de 1 abondance
des sujets. On annonce dans remploi des pcres un élève du u
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des bords de la iSewa po~r recbauner la scène. 0~ espère
aussi voir reparoitr!* incessamment RezicourL, excellent
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ne~e'it. sumre à tout. La nuUité des amoureux obtige tes
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fort heureux d'en avoir un qui soit aussi actif et aussi intet-
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C/;c/ I'b/«//t"&/fo'M est certainement )a p!us jn~a
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S.'A.R. Ms''le duc de Bi'rry; les auteurs n'ont eri bt'soi~i
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au degré de perfection où le voita parvenu. A peine aperçoit-
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senibte très préferab!c à celui de piatrier, H parie des car-
rières de Montmartre où il a t.r:
regrei. que d'avoir méconnu si long-temps les grandes vues
que taProvtdence avoit sur tui. Le repas tant soit peu dégod-
'ant de Jacques de Falaise sert, chez M. Comte d'intermède
aux tours de gobkts et aux illusions de ~M/of/MK'. Or,
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