Titre : Journal de l'Empire
Éditeur : Imprimerie de Lenormant (Paris)
Date d'édition : 1809-01-08
Contributeur : Étienne, Charles-Guillaume (1777-1845). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32797692j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12679 Nombre total de vues : 12679
Description : 08 janvier 1809 08 janvier 1809
Description : 1809/01/08. 1809/01/08.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4189561
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
DIMANCHE J~NVTBR ï8o9:
(TI)
J 0 U R N A L D E L EMPIRE.
NOUVELLES ÉTRANGÈRES.
TR.
'SUEDE.
~~o:&MK3, &5 <)~cent6'nB.
Tja Commission du gouvernement vient de faire pubUcr
l'ordre suivant:
"On fait savoir, en conséquence d'un ordre de M. le
général baron de Candras, qu'il est défendu à tous mi-
îttaires prussiens, domiciliés ici gu dans les environs, de
rejoindre leurs corps. Les naturels prussiens seront tenus
de produire les ordres qu'ils auront reçus de partir, et
H leur est enjoint d'arttëndfc une décision déûntU.ye reta-
.4tvement à leur départ. )t~
f DÀNEMARCK.
CfW~n~OMe, 2'7 t)~Mnt~f6.
S. M. t'Empereur de Russie a fait remettre quatre bagues
de diamans aux quatre ofûclers danois qui ont servi l'été
dernier à bord de La flotte russe.
Le baron'd'Engestrom, qui étolt autrefois ministre de
Suéde à Bertin est arrivé ici. Il va faire un voyage en
Pologne, pour demander d'être réintégré dans la posses-
sions des domaines qu'il avolt dans ce pays avant la
guerre.
Il a été établi à Stockholm une commission pour juger
plusieurs personnes de la noblesse, qui se sont attiré le
mécontentement du roi.
Le général Toll, qui commandoit en Scahïe, a été rem-
placé par le général Horn.
M y a encore à Altoha près de deux mille hommes de
troupes étrangères.
Les journaux anglais annoncent que la junte Insurrection-
nelle d Espagne a rendu un décret pour rappeler tes jésuites
dans ce royaume.
AUTRICHE.
~tenne, s~ ~ecM'6~.
Le nouveau plan de finances que propose te comte Odo–
nell, est maintenant achevé; il sera discuté Incessamment
dans le conseil d'Etat en présence de l'Empereur.
Ce que l'on a annoncé relativement à la construction de
-nouvelles forteresses sur nos ironttères de l'ouest, n'est jus-
qu'ici qu'en projet.
CONFEDERATION DU RHIN.
Lef~tc&,5o
Il vient de paroître à Leipsick un nouvel écrit sur la
guerre d'Espagne. C'est l'ouvrage du même publlciste
auemand qui a déjà publié sur ce sujet des observations
dont nous avons rendu compte il ya quelque temps. Dans
sa première brochure, l'auteur consideroit la guerre d'Es-
pagne sous le rpport des Intérêts de l'Europe en généttd;
dans celle-ci,' It l'envisage sous le rapport tuus pai ticulier
des Intérêts politiques et commerciaux de la France et de
FEUILLETON DU JOURNAL DE L'EMPIRE.
DtWMC/tc 8 JtMfMr t8ot).
ACADEMtE IMPERtALE DB MUSt~Ujt.
Pontée, ~ena~et~~ont*.
THEATnt! FKAtt~AÏS.
~.
OPEHA-COM!(~UB IMPER!AL.
Au]oard'hu!< TYrËATnKDEL'fMPERATtUCB.
Aujourd'htii~ T-Ill~ATRIC DE L'fMPËIiÀTRlic,E>
~THEATRE DU VAUDEVILLE.
Z. THEATRE DES VARtETES..
Ze~ Po~tj ~onf Co&et!e GaAnjonrd'hut, Spectade dttt M. Ftette, !t Anjonrd., Expérience! phyHqaet ctf*ota!magonedeM. LebteMB,
hseptheuret~tdenNeptecKe.
TÏVOLTB'HtV t !t<
Anj.,Dive)'tiMemt)ts, F~tectBa).
Menantes FoeordefpataiMM.
HAMRAU D)& CHANT~Î.t.T,
AnJQttrd., F~teetMpate.–Prix it'entr~,ttt. Soc.
WACXHAt.t. B'HtVt!t.
Aa)oar
jrEtpagnt. Elle a pour titre tD~ft~HCTtce /!ï~
~'Ë'~O~~M~Ur/M t)t/fMM
JR~Q~Ce..
L'auteur prouve dans ta première partie, que J?ouf-
~n<< Me o~M~cfi~ o/tu ~OMer e~t jËMr~e et que FEspa gne ne
peut être heureuse sous te gouvernement d'un prince de la
dynastie Impériale. Voici les principaux faits et ra!sonn<
ïhens sur lesquels il appuie cette assertion: `
'< L'histoire, dit-il, en nous montrant rëlévàttpn et la
chute des dynasties régnante:}, nous fait connoître aussi lejt
biens et les maux qui ont accompagné ces différentes épô--
quM dé splendeur et de décadence: Les peuples ont été
accfMés de malheurs toutes les fois qu'entraînés par leurs.
habitudes et leurs préjuges Us se sont obstinés à soutenir
sur le penchant de leur ruine; leurs gouvernemensfoibles
et dégénérés. Alors, confondant mal à propos leur propre
existence avec celle de leurs princes, ils se sont précipités
dans un abyme de maux par les vains efforts qu'Us ont
faits pour conserver une dynastie usée par le temps. Heu~- w
reuses au contraire lés nations qui, convaincues de la cadu-
ducite et de la nullité de leurs vieux gouvernemens les ont
abandonnés à l'Inexorable loi~qui entraîne toute chose, et
Ont su les remplacer par de~s gouverneméns énergiques~
et par des princes d&ués de génie, de courage et de
vertus! 1
Dans une courte période de vingt années la France~ 1
l'Italie et l'Espagne ontfait une terrible expérience de cette
grande vérité. N'est-ce pas les'efforts des partisans d~
Louis XVI, de Ferdinand de Naples et de Ferdinand de
Madrid que toutes les calamités des guerres civiles et étran-
gères sont venues fondre sur les Français, les Italiens et le3
Espagnols? N'est-ce pas pour soutenir la race dégénérée
des Bourbons, que tous les peuples européens ont pris les
armes, et se sont exterminés sur cinquante champs dt~ bf
taille.
"Eh quoi! ni la guerre de 170~ ni celle de 1808 n'on~
pu Instruire les Espagnols, et leur faire sentir la nécessité d~
laisser tomberiez dynasties dégénérées sous le poids deleuf
propre vétusté! Il a fallu faire aux Espagnols une guerre
terrible pour leur donner un Bourbon a ) époque où cette
maison ctoit arrivée aux plus haut point dé force, de gloire
et de puissance et aujourd'hui qu elle est dans une déca-
dence absolue. Il faut jairei une autre guerre aux Espa-
gnols pour leur ôter un Bourbon! Ge fait seul devroit
sufnrepour éclairer les peuples sur le danger qu'ils couient,
en s'acharnant à conserver des gouverneméns fbibles et det
monarques devenus incapables de régner.
H II n'est plus temps de le dissimuler ~.BoMr~M M ~eM~
OBft< et ne t)démontrée partait dévénemenii extraerdittâires et qui se sonC
succédés depuis ty8g,ict ~sur~out~ depuis le commence"
ment du tg* siècle, tout resplendissant de là gloire de~
Napoléon. Aussitôt que les Bourbons eurent perdu le
trône de France, les trônes de Naptei.et d'Espagne chan-
BEAUX-ARTS.
aALO)(DEt8u8,–N*XIX..
~eM~<
Le caractère et les parties nombreuses du taIentdeM. !e che-~
\alier Canova, ladescrtptionet 1 examen des aeulsou~rages que
nous avons de lui an Salon, seroient le sujet d'une dissertahon
beaucoup) plus étendue que ceUequ~il m'a été possîbte de ren-
fermer dans Ls bornes de ce Jourua!.
La statue assise As Madame Mère, dont il faut encore que )è.
me h~te de dire quaïqae chose, etoit un sujet heùteux pour le
cMcaudeM.Ganova.
Ici le style a, sans contredit, toute rëlévat!bn que comportai
legeuredcl'ou~Mse.
Ce n'est pas, si l'on vent, le I!ëu de se recner sur la beauté
de la pose; mais on peut louer là sagesse et la noble modestie dé
l'artiste, qui ayaut a &ire un morceau d'apparat, moins danak
l'intention d'ajouter a sa pnopre gloire que de satisfaire les spec-
tateurs., n'a pas balance a eBoprunter de Fatttiqùïte la plusT)ell<
~attitude de statue-portrait quelle nous ait laissée.
Cet emprunt n'est même pas aussi grah'd qu'on: le pense.
Voici ce que rapporte a ce sujet M. Quatremër de Quinc~
dans une excellente dissertation (t) queT'dhvIëntdëmefàtre
voir, et que j'ai regret de n'avoir point connue'plutôt.
« M.Canova, dit ce sa~'ant amateur, m'avoitJjaitparTenir,it
y a une couple d'années mu contour graYé en petit delà statua
(!]C
(TI)
J 0 U R N A L D E L EMPIRE.
NOUVELLES ÉTRANGÈRES.
TR.
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"On fait savoir, en conséquence d'un ordre de M. le
général baron de Candras, qu'il est défendu à tous mi-
îttaires prussiens, domiciliés ici gu dans les environs, de
rejoindre leurs corps. Les naturels prussiens seront tenus
de produire les ordres qu'ils auront reçus de partir, et
H leur est enjoint d'arttëndfc une décision déûntU.ye reta-
.4tvement à leur départ. )t~
f DÀNEMARCK.
CfW~n~OMe, 2'7 t)~Mnt~f6.
S. M. t'Empereur de Russie a fait remettre quatre bagues
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dernier à bord de La flotte russe.
Le baron'd'Engestrom, qui étolt autrefois ministre de
Suéde à Bertin est arrivé ici. Il va faire un voyage en
Pologne, pour demander d'être réintégré dans la posses-
sions des domaines qu'il avolt dans ce pays avant la
guerre.
Il a été établi à Stockholm une commission pour juger
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mécontentement du roi.
Le général Toll, qui commandoit en Scahïe, a été rem-
placé par le général Horn.
M y a encore à Altoha près de deux mille hommes de
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Les journaux anglais annoncent que la junte Insurrection-
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AUTRICHE.
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qu'ici qu'en projet.
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pagne sous le rpport des Intérêts de l'Europe en généttd;
dans celle-ci,' It l'envisage sous le rapport tuus pai ticulier
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FEUILLETON DU JOURNAL DE L'EMPIRE.
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