Presse et revues
4 pages
Titre : Journal de l'Empire
Éditeur : Imprimerie de Lenormant (Paris)
Date d'édition : 1809-01-07
Contributeur : Étienne, Charles-Guillaume (1777-1845). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32797692j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12679 Nombre total de vues : 12679
Description : 07 janvier 1809 07 janvier 1809
Description : 1809/01/07. 1809/01/07.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k418955n
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
SAMLDI 7 Janvier i3o9.
(III)
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>n**J£OT VJSLSSB'S ÉTftÀ-ff GÉfcfes..
~.l~Tt'T~.E'I'ER~
.( Londr&t, i5 décemùre.
fondi puGlia du 12. Trois pour~cent consolider, 65
iJ'h- f?n?«^'»r i:/4 'prime.'
PerPuls^e danirer événement. arrivé à S. M, sùi*la foute
.de Windsor sa santé est totalement dérange, et son élat
.est aiême aujourd'hui ûès-alarinant. Ses médecins ordi-
naires sont souvent appelés, et jamais peut-être l'état du
roi ne leur a -demie plus d'inqurétudps. S. M: avoH.résitfé.
jusqu'à ec jour a "tous les àccidens ou, du nïoins ses forces J
n en avoient été que Irès-foibiement altérées.- -Auj^Ur-
` dhui, la cbiisïilutron physique et nioràle parôîl être dans
̃un désordre complet. Ce n'est pis que lé roi souffre beau-
coup mais il est continuellement assoupi il est plonge
^aans une léthargie profonde ci la prostration des facultés
-est telle qu'il seroil difficile que la saille de notre lion mo-
narque, se réiaBlïr jamais. La reine et les princesses ses
filles ne quittent pas la chambre de 3- M, et les princes
4m font des Visites fréquentes".
Il y a eu hier grand conseil des ministres au bureau des
̃affaires étrangères à l'occasion de l'arrivée de deux messa-
gers de S. M., arrivés j. l'on d'Ôpôrto, et l'autre de la
"ijorogne.
Les nouvelles qu'ils ont apportéesont été tenues secrètes;
inaisilen a cependant transpiré quelque chose,.
Voici ce qu'on pubiioit hier au café de Lloyds et à la
'Bourse
• Nos troupes, sous" le 'commandement du'gënéral Moore,
et celles formant la division désir Baird, avoient d'abord
Teçu ordre de se retirer précipitamment, et chaque divi-
sion' de son côte, stir les' frontières du Portugal. Le projet
"étoit, dit-on, dé se réunir sur un seul point, avec les
«ébris de toutes les armées espagnoles pour défendre l'en-
tree du Portugal aux Français. Ces dispositions ont été
^Malheureusement changées à ce qu'il paroît. En quittant
les environs de Madrid, le général Moore-, on ne sait
jiVourquoi s'est retiré vers la province de Léon et arrivé
sur ce point, où sir David Baird et quelques troupes espa-
` gnoles s'étoient aussi portéesf au lieu de continuer sa
retraite après avoir opéré une jonction aussi importante
Joule l'armée est restée dans l'inaction, soit par l'effet de
£r fatigue soit par le manqué de vivres soit par une con-
fiance hasardée.
-L'ennemi depuis' quelques jours ne paroissoït point; on
S'aperçoit que quelques voltigeurs qui se re.tiroient dès que'
notre cavalerie se mettoita leur poursuite. Tout-à-cdup on a
vu paroître la tête, d'une forte division française. Les géné-
raux Moore et Baird fesoient des dispositions pour arrêter
sa marche. Mais quelle cruelle alternative Si Bonaparte se
pprte avec ses troupes pour nous attaquer d'un côté, pen-
dant que nous aurons à .affaire avec. la divisionven uB de
Santander, c'en est fait de notre armée.
FEUILLETON DU JOURNAL- DE L'EMPiftE.
Du Samedi y Janvier 180g.
A C K D & M f E I M'P É II t A L E B É M Ù S I 6 V E.
Bal massjut'i
lJIaeLetlr, le TirÉATttÉ?FhANÇHfS.:
Macbeth, le Dédit.
TÀÊATRE "IMT^-arA-t SE 'l/ÔPÉJlÀ-COMÏ'QUK.'
Vn Jour à l'arii.
'TIl'ÉA'TftE DE Ii'l m PKRÂT kfCE.1
HMalrtmorifo }>èr ag»frà(U Mortagfepap in rig ie) opëta" ên'dénx
aclâ niusiyue db tin or-set.'
TIIÉATTIE '̃ DU .VATÏD'ïfViii.'ÉV'
Le-PawraDisble, Prasirîc Faiichon1.'
TMÉA'TKE 0(iS VAlî't'Eî'll'S.
iftJatet'rt-à-CEpfeuvei les siï'Lùgté} Mêndiansyh VctiekVd*:?
flots les uàis 'Etage.s.- ̃
'jhé'atrk' de îla g A'iti'a:1'- ̃ •; '̃
Fltz-*Htnri le Pont dix Diable.
THKA:TftE DE t' ASÎ*ÏGU-'CÔitIÏQ:tjtf.;
Clara $aak< r:i> `
ClWQtf P OL Y SÎp'rQ UE' DE MM." P 15 ÀNCeKf't ',F:^«/
Rue Saiht- FTonôi'ë, pfts la placé Vendôme.
« ^"i''Van*^e^i^3Vïuitation>4*n«etvoltigesatlesAfcrauiÎ8niTir
arJ»B»Mtlé'd'*bbnk»r. r
>^nj. Spectacle #k«i M, Picrr» k sept hsures ot demie.
• Si toutes les fois que l'ènnëmise présente nous nçfaï-
Spns autre chose que battre.eh retraité, pourquoi ne pas
prendre de suite un bon -parti et revenir en toute hâte
sur les bords du Tage ? Ce serbît le plus sage; car ces
40,000 iiomiries perdus qui défendra donc nos côtes nos
.forts., notre patrie', doutant plus en danger, que l'Espagne
et le Portngal.une fois envahie l'Angloterre peut êtru altai-
.^uée à 1 improviste et de tous côtés ? {U'aify J'Joerlùer.J
.'ILady Fitzgerald a donné hier ùri grand bal ou elle ^à
réuni toute la noblesse de cette capitale. Oh a rèmàrqû'é
que les ladys les plus élégantes portaient au Heu de ca-
chemires des schalis dé mérinos fabriqués dans nos ma-
nufactures d'après un sclîatl de cette espèce arrivé dW
Erance. >
Les débuts de-Vëstrîs fils àltîrëiit .toujours là fôâlé à
1 Opéra. t
̃̃ •Russie.
~'éÉér.iGoiirj n! ~écériiG'ié:
̃°'1|«t ici de grands préparatifs pour la réception d«
LL. MM. prussiennes qui sont attendues daqs cette càpi^
tale^an commencement dé janvier; elles habiteront le palais'
aè Marbré. ".f,
11 se confirme que nos troupes en Finlande ont occupé
Ifrahestod.etTorneà, et qu'il a é'té cdncfu-unecoAvention
niuitaire avec la Suède.
,Vôîci lès articles de cette convention d'après la Gazette
tfe la Cour r
•Art. Ie'. Après la ratification dé la présente conyentipni
1 armée suédoise se retirera aussi promptement que ppssîs»
bté, au-delà des limites du goùvernemenjtd Uléa1)org~, et
prendra ses positions au-delà du fleuve Kemy, le long d'une
ligne; qui passera par Païssiwarà ̃ Aïustisar'a etPorkawaîra,
Le* deux rivages du fleuve Kémy seront occupés par l'armée
russes;, •' ̃.
2. L'armée" suédoise évacuera-- Uléaîiorg dains ,.jours après là signature de la convention c'esi-àVrfjre^
ail plus tard le 29 novembre et l'armée russe11 en prépara
possession le 56. Le reste du pays sera évacué par, jour nîl
d'étape cependant, oh aura egàrd aux cas imprévus, am
pourront retarder là marché de Tarniee suédoise tëls'a^a
les débordemens de rivières, le dégel, etcf On laisseraau*
Suédois le temps nécessaire pour surmonter ces obstacles,.
3. L'arrière gardé suédoise devra suivre exactement I4
conte convenue entre les généraux respectifs. Toiit, ce qù,^
l'armée suédoise' se verra obligée de laisser en arrière ï^ut^
de transports ou de temps ce qui sera trouvé par ,1'avarit-
garde russe sera considéré comme, butin de guerre^ t.
4-L'armée suédoise s'engage à ne détruire ni yejidreV'njL
distribuer aux hahitàns aqcun des ohjets provenait de ,s^
magasins', qu'elle poiirtoit être obligée de laisser' eri^ar-* r
rière.
5. L'atmée • stiédôîsé né pourra emmener avec éîle"le?
fonctionnaires publics ni emporter les archives et les pa-
theatrK-Vr an'ça.is. ̃̃ ̃ f
Màftotriél (et Trou SuCtanei'.
̃ Chamnë flèces pïëcës av'oit attire du inonde par dès 'râi^nu
for^' différentes. 'Oh étqit'venù voir Mahomet, parce, qu'on. na
l'âvoit pas vu depuis long-temps; et les. trois .Sultanes pârçf
qu'on les avoit vues depuis', péri, et qu'elles avoient donna
1 çnviè cle les revoir. Mâlibniët, l'un des.plus' fanieux cliefe
*??uvi;é .A*' yoltâîre n'a pas r.eçu uù'àccïieil projiprtipnné a
sa renommée, on y a prodi^gîbvisèmjjnt toiissç. i-x ,presque point
applâtidi. ,Qûelques sp~çtâ'teurc ïntiin`s~'a~ûerris,.que,~esaûta~é~
applSûcli. ,Qùdquc9 spectateurs moins aguerris que Jes àutrejt
contre l'ennui se sonfàmusës h [Çïièr: paix là,, au miÙen dlÇ
calme le plus' profond j/i 7a porte, quand personne ne remu,oiÙT
tl^iitrïs'oni ri dans les'cndrbits 1rs plus patJiëtiques'du rojc.de
SeiSe'f eriffri^ gui le croirolt ? ce cri si toûcliant de l'iimiianïtê
Eft^ii.5p.?.(graiwls diciis ,(U la jerve. pif nous sommes
Quiconque avec plaisir'rrpand le sàiie dus lioinmes
c?#â Wgu%iPn^e>,stTiyçpeaVaBP^udie jusqfte. dans5.11.os
i désastres, gaj c.çus, niên^e,qui élpjpnt le.p|u5i',altér#"de:Jsanff,4
été gntepdHe.avec, un silence gl^cé et" toute l'onction s'en est
perdLue dans la^barbs de Baptiste. ,r». ,.».
dont il a dit ce vers ,•
Mais vous bravez Palmire et 1« «ièl 'en coarroui:^
lia oitènù dans quçlqoes *utre» endroits le,s méaneà- raarqnéi'
qp la satisfaction publique. Mlle Bourgoin qui jouoit Palmire
a débité le» imprécations au cinquième aot« avec beaucoup à'Ç»
(III)
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naires sont souvent appelés, et jamais peut-être l'état du
roi ne leur a -demie plus d'inqurétudps. S. M: avoH.résitfé.
jusqu'à ec jour a "tous les àccidens ou, du nïoins ses forces J
n en avoient été que Irès-foibiement altérées.- -Auj^Ur-
` dhui, la cbiisïilutron physique et nioràle parôîl être dans
̃un désordre complet. Ce n'est pis que lé roi souffre beau-
coup mais il est continuellement assoupi il est plonge
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-est telle qu'il seroil difficile que la saille de notre lion mo-
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sion' de son côte, stir les' frontières du Portugal. Le projet
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«ébris de toutes les armées espagnoles pour défendre l'en-
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^Malheureusement changées à ce qu'il paroît. En quittant
les environs de Madrid, le général Moore-, on ne sait
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sur ce point, où sir David Baird et quelques troupes espa-
` gnoles s'étoient aussi portéesf au lieu de continuer sa
retraite après avoir opéré une jonction aussi importante
Joule l'armée est restée dans l'inaction, soit par l'effet de
£r fatigue soit par le manqué de vivres soit par une con-
fiance hasardée.
-L'ennemi depuis' quelques jours ne paroissoït point; on
S'aperçoit que quelques voltigeurs qui se re.tiroient dès que'
notre cavalerie se mettoita leur poursuite. Tout-à-cdup on a
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sa marche. Mais quelle cruelle alternative Si Bonaparte se
pprte avec ses troupes pour nous attaquer d'un côté, pen-
dant que nous aurons à .affaire avec. la divisionven uB de
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FEUILLETON DU JOURNAL- DE L'EMPiftE.
Du Samedi y Janvier 180g.
A C K D & M f E I M'P É II t A L E B É M Ù S I 6 V E.
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