Titre : Journal de l'Empire
Éditeur : Imprimerie de Lenormant (Paris)
Date d'édition : 1809-01-05
Contributeur : Étienne, Charles-Guillaume (1777-1845). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32797692j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12679 Nombre total de vues : 12679
Description : 05 janvier 1809 05 janvier 1809
Description : 1809/01/05. 1809/01/05.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k418953w
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
JEUDI 6 JANVIER ~809.
~J~p N M DE L' E M P t R E.
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<°r~ U R~~L MES DERATS. a~~
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P'ER''S'p.
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ME~ dermerM nouveUes d'Irak ( Ar~He) h.s
~echa~tes, ~t les forces s'abcroi.sscnt d'une' man.Èrp
prpdigteu~ sont -e~paiës dé Damas, t-t mt-nacent
marnant Atep et te reste de ta Syrie. Mésopotamie
~t eiie-meme dans te cas de :cramdre une in~sioa de teur
part. L.eur chef a somme Bagdad de se soustraire au 'joug
d~ta Forte, u t<
.On mande de Bassora qne tes Angtais, qui sontttepnh
tong-temps en t.a.son avec te c~efdcs Mécbabites lui put
enyoye.un of~er.de distinciror, de leur 'arinëe, a~ëc
ptOscns et dM munitions de guerre.
ETATS-UNIS.
JP~tMa~ jc)~i'
p~°~ trcs-abopdante cette aant-e dansto~te
~~mef~ue septentrionale U nya fu nu!te part aucune
matadte contM.euse nn craint seutement qu'une séche-
~se extraordmaire, qui dure depuis long-temps, ne~e
aux dermeres productions de ta campagne qui .ne sool
pas encore rec~eiHies. Suivant tes Nouve)to~ dô&~des
occ.dentaiM, on y a fait cesser eniin ta disette qui s y
t~sott senur pet:d;i:ij ics premiers m'ois depuis remhargo.
tous tes [Mhmens de suerrë français qui se trouvent .dan%
tes eaux de ces îtes, achètent daps ies ports américains tout
n'ojs tandis que tes vaisseaux anglais auxquets tout com-
merce avec ce pays est interdit par la proclamation du a
)uU[et dei'annee prëcëdente, nepcuvcntse procurer aucun de
ifurs besoms. L'embargo a produit dans t lutérieur du pays
des augmentattons qui deviennent de jour en jour plus
sensible; Les capitaux quivividoient auparavant le com-
merce', sont empibyés maintenantd'une autre manière. Qn a
.déjà nus cinq m!!)iqns de doUars à des manufactures de coton
et à d'autres fabriques de différentes so~es qui commencent
a s'ctabbr de toutes parts. On met en activité deuouvcHes
machines qui épargnent le temps et le travail; et oua )ieu
d'espérer qu'il viendra Ici un grand nombre d'ouvriers
anglais, des qu'ils pourront passer en Amérique. L'em-
bargo n'a fait aucun tort à notre vi))e il en résulte même
<~u'elk$'embeHit tous les jours; car la main-d'œuvre elles
FEUILLETON BU JOURNAL DE L'EMPIRE
J~Mt~ 5 .AMtfter j8oo.
TAEATR!! FRANÇAIS. r<
7e /)/t.
TIi~E~AT~tt..H. InIYtiH~I9L~DE~L~OP~ER.A.-C.p._lvII~UB,
THEATRE t M P H R) A I. DEI.'OPKR A-C 0 M t Q u E.
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THEATRE H DES g VAUtKTKs.
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Aujourd'hui, Spectade chez M. Pierre, h iiept heare:. et demie.
TtVOLt n'HI VK)'.
.RMs Je Cr&ae~ y
AojnaT[!tni, piverttMcmcns, tête st ~aL Mesdamt-a Forioso et Sanni
~tanstrcn.t ['ujtemacdeet b w~sc str (km cordM partXe'cs.
H AMR AU DB .G CHAKTtLI.T.
`. ~{f
AtjoM~'hm, fête et Baft {)4rs. –Prix d'ecttee t f~ 80 c.
WAUX~AI.~ D'tt~Vttt.
'~e J'o~t-~f~r/
~h't! ~f~'t'M~i&aoe.
matériaux étant à me!eur marche qu'aut~if3ts, et l'argent
en abondance, on bâttt de toutes parts ot< a vu s'élever
dans le courant- de cet été plus de neuf cents maisons en
pierre.
Ou travaille à propager dans ce pays la culture du chan-
yre, pour ne plus être ob~g6 de 'te tirer de l'Europe.
D après un calcul. éclaire il est prouvé que dans un
marais desséché près de New-Yorck, on peut retirer jus-
qu'à 8000 tonnes de chanvre avec un proEt de 60 dol-
laM par tonne. En tSoy les Etats-Unis d'Amérique ont tiré
de RuMtc yooo tonnes de chanvre, et dans les quatre an-
"s précédentes, rimportation de cet article a monté à
&o tonnes; ce qui fait par an 5,66o tonnes, et a
c~ié aux Etats d'un miHion a un million et demi. Quo!qu<:
ie,'chanvre d'Amérique soit inférieur à celui de Russie,
cependant les essais qu'on a déjà faits en petit de cette
culture pendant, les dernières années ont eu beaucoup de
succès.
GRAND-DUCHÉ DE VARSOVIE. v
~~ff'e, [g ~ee~fB.
]Le roi notre duc a nommé président de ta chambre des
domaines, le maréchal de la e~ur comte de MalachowskM'.
'On choisit les plus beaux hommes parmi les grenadiera
po,îona)s ppur en former la garde royale q pied et à cheval
La place de maréchal de la di&te est destinée au Mmt<;
d~Ostrowski, -qui futautrefois grand-trésorier de la cou-
ronne de Pologne.
-Sous le gouvernement prussien les juifs occupoient 1~
plus'beaux quartiers de notre ville, p,t avoient établi, leurs
Ho~utiques dans les paiais les phjsmagntCques. Il leur est
enjoint de les évacuer pour, Paquet,. Depuis le partage do
)a Pologne la population ~uive s'est accrue du double daua.'
nos provinces.
CONFEDERATION DU RHIN.
jFf< 2§ ~~m~. `
Ï<~ chambre des damâmes de Bayreuth a prévenu pac
une circulaire les autorités, que d'après un décret dé S. M.
l'Empereur Napoléon, daté d'Erfurt le 12 octobre, lew
troupes caintonaees dans la principauté de Bayreuth,
seront, a-eqmpt,erdu ï"' janvier prochain., s'il ne survient!
pas de nouveaux empechemens, nournes par étapes
comme en France et que ce bienfait doit s'étendre à toute
la principauté.
(?(~t~MC, 2y<~C<;nt~.
Notre université vient de recevoir une .nouvelle preuve
d,e la bienveillanc.e de notre monarque chéri. L'ancien
gouvernement avoit fondé des urix annuels pour les meil-
leures dis~ertatiotM dans toutes les branches des sciences, et
de l'érudition prix qui étoient adjugés par l'académie de
cet~ ville, qu~ n'est qu'une émanation de l'université.
S. M. le roi s est chargé de fournir désormais ces fonds
THEA'r''h i'KARÇAt~.
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Si !a foule se porte h ce théâtre, ce théâtre ne néglige rie)*
pour at~ir'r. Une suite de beltes représenta~ons a marqué !a
hn et le commfnccment de l'année. Les pieces, quoique très-
connues du public, le frappent toujours par In manière dont
eUps sont jouées. ManIIus est devenu une tragédie du premier
ordre, et qui ne manque jamais sonjcn~ HtHnhus, et Damas S''rvi.It)t. Talnin, qtu s'est fait un&st
t~iand" !épn:aE~)n dans I~s fur'urs, a cependant quejqm's rôles
raisounaMcs, on H ne bri le pas nloins que dans tes Oreste de
ce nombre est Manlius, personnage no~e, intéressant, pathé-
tique,trace avec un art admirable. L'auteur a su tempéref par
le sentiment de i'amitie, ce que la haine et la vengeance ont
de trop odieux dans le cM-aetere de Maniius tctul de SerYlHus
est extrêmement trafique par }e combat des passions dont il
est ~gitéj, mais Je n-.otifqm ItMiait prendre les armes contret~
patrie, soc Indiscrétion a ]'e::aftl de sa &mme, l'espèce de t<-a-
hisan dont jl se rend coupnbje q'toiqu'inToiontairement, le
ptacent dans des situations fâcheuses qui rendent ce rôle très-
difuciie, et Damas y fait preuve dn ta}ent Je plus distingue.
MUe Voinais a mis beaucoup d énergie et de sensibilité dans le
rote de Valérie Saint-Prix ns devroit pa< abandoaner celui de
Rutile.
Le Philosophe marie a of&rt uneji<)uveauteet une sorte de
début. Mlle Mézeray a joué le rôle de Cétianto: Mlle Contât en
~toit en Fossession depuis long-tçn~ps, et !c ~ouoit d'une BM-
niere treii-piqutnte~ Mlle Emelte~evefds'y e
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