Titre : Journal des débats et des décrets
Éditeur : Baudoin (Paris)
Éditeur : Imprimerie nationaleImprimerie nationale (Paris)
Éditeur : Imprimerie du Journal des débatsImprimerie du Journal des débats (Paris)
Date d'édition : 1804-05-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327995159
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7964 Nombre total de vues : 7964
Description : 19 mai 1804 19 mai 1804
Description : 1804/05/19. 1804/05/19.
Description : Note : 29 floréal an XII. Note : 29 floréal an XII.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k417274h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
~9 FLOREAL ~n
SAMEDI 19 MA!~
.e~ R''N/~ L~ D S D B 'A T
.~?' o p/U\ 'P ;P'U,V O~.Ï'R L'-Ë,'G.t § L A T IF;
.? '"E~ ES ACTES' D~U GGt? 'V B'B N E M E~N Tj
A~
;?v j~ x z y..s
Ë TA T S-U N 1 S D' A ME RI QUE.
7\'ew-orc~,s<ït'r?/. .)/ ,,}
Hpar~ue~ d'après la bonne inteHijgence &t l'amitié ~u~
existent entre le gouvernement angt:ris et le nègre Dessahnes t
celui-ci s'est cru en état de traiter ;d'cga[ en egatav.ec.ies
autres~gouvernemens, ou du moins d'entretenir avec eux des
relations diplomatiques. C'est ce qui semUe résulter du der-
mer articie de l'arrête suivante dont ta formute n'est pas moins
curieuse que )t fond:
LA Ï.IBE.nTÉ !OU Ï:A. N«!~ï*.
~Mrcr/ieMeM; f~f~ .`., ·
Att quart;er-g~r.it dn Port-'an-P'-mcb', If !4 )anv!cr,-
L ) preU)ief'e'~
Le gouverneur-ge.nerat ~considérant qu'un ~randnot'nbrc"
de nègres et. de gens'de cdnjcur, de cet'të'~le'~e'~rou~ëot au
con!tnenfd''AmRf'iqac',da~s un'e'c~tre~h~ misère', faute de
tnojcns de revenir daDS ieur patrie, décrète:
Ar!. r'ttscra'tpùe' aux capitaines de'navires américains,
nne prt'ne de quarante douars ~9'oo:ff.].;)Ou~chaLun des
individus dési~né~ ci-dessus, nu'Us~pdurt-ott't ràmèhtrdans
,° -h'i'tn. i:
tcurpafne. r. 35
11. Le présent décret sera imprimé puc~ie et'affi'che.~ct~
copie en sera adressée ~au'congres des Elats–L'ni!
Legouv~meur~ëné~aJ, ~~K-DËssA~:Nn~
Les feuHIes pubiiqnes de ce p3ys.o!)t donne it'y a' quet-~
qucs jours,'un Ottr-ait de'la fameuse prOctanutionfigre, )aquçH<'ac:c'su!\ie du ma~acre gëncrnt drestes à Sai~t-Domin~ue. (On a pubiic te !nc)'ie ex~'aitda'n's'
an des nurr.ët'os precë~'ens'du ~o~tt~ P~&uhtë de cette pièce recnar'quaHe est nM!!i)enaht. connue. En'
voici tes passages que tes lournaux'avuient o~is de citer 'et'
suriesquets its sont revenus depuis, tts sont trps-propres a
faire conno~trei'esprit et te syiterttt: d'après' lësquets Saiut-
DomioguevactregouvernEeparDessntines: `
Ze~n<'ra/c/!C/ie/"af;et<7e~
« Ce n'est pa! assez d'avoir chassé do votre territoire te<
barbares qui 1 ont teint de'votre sang pendant deun &ièc)es;
ce n'est pas assez d'avoir nlis un terme aux factions qui se
succedoient, et qui. nous promettoient.tour-a-to.ur cette )i-
berté dont la France.ne nous montroit que le iantùine. H
faut que par un grand coup d'autorite nationale nous assu-~
rions à jamais t'empire de )~ )ibertc dans )e pays qui nous.a.
vas naître, it faut que nous étions a ce gouvetnoncnt inhu–.
jnain, qui a si long-temps tenu nos esprits dans une humi-
liante torpeur, toute espérance d" nous asservir de,nouveau;
en un mot. nous devons vivre libres ou mourir. L''NDEpEN–
t xT?T L L E T p'N' irrr j e'n'K~AL iJ~E,B'A'i~.
~K~am'eA'agF'/orM~a~ in.
.'fH~ATRB~K~s s DX!.tL,tJ[~wm.tqtft.
La pr&m.;r'rHE~TKE BK !opEn~. &)M)QU. NATE/y!e/te~M~e~t'ffKA.TRE LOtf vo): S.
ï;i prm. de~c~Ms~ Duntû/t~ /e ~b~a~e/ytfBtrj~M, /e Cou~tf!.
't'H.KATRK !'rA't-h.t<
Aujôurf)., ati !)en~{!ce de .M. Martme)!i, /p!'rfemte)opexécute far lee premiers dante~re de t'Opéra~ Li) saUe sera~cbiree A
t'instardeFeydeau.
'r Jt t T K E n T' A f B B 'r T T. 'f. K.
Laptem. ~e/c'e;%re~/THtt.TZ)! M c'f.t:-< :K.
Laprem. ~MPet~~ag~, ~.Bo'Me~/ere, ~'T~cM~e~on-a~e.
THÉt'rREnt! r.A !OC!'K'I'tnLYMt'tO")'
Z<ï~fa~!ee~'Hn/euhëAbtW)t~ h~pe,4M~uret7ttfoJ'të.
THR~T~T DX' L <'u!.Tf, .< t'-M~RT'
/.e<7~'ancaMe/:W~er,7'et'ti'te<~e~~<'r/)0.
~VA R t É T E'~T'
\rHo~e~~Z~'ccc~eZ'I~onn~.
Vo!ci un petit athë~e champenois nui se produ't sur ta scène titte-
r~p. etfjiu veut bien faire part a't public de set recherches, de ses tra-
vaux, de sa prose, de se; verf, et mame de s&n ''e~~te/tt cOnMt'tMtto/Me~.
DANCE otj L~.MORT tels sonttesm()ts sacres qui doivent uo~
ratticr;. qu'Us soient pour nous le signai du combat et de
l'union.
)\, Qu'en approchant désormais de nos rivages, les français
frissonnent,.sinon dusouyenir de leurs cruautés, du moins
d~e iaterribte résolution que nous aiious prendre, de dévouer
a ia mort tout individu de teur nation .qui oseroitsouiiter tte
son pied sacriiegc ia terre de la liberté.
)) Quetpeup)eac0!nbattupournous?que!peup)coscroit
Rt'efendrc rccucittir le fruit de nos travaux ? etqueUc désho<
uorante absurdité de notre part, si nous n'avipns vaincu pour être esclaves Prenons pour modctes ces nations dont ta
suiiicitudc s est portée jusque sur l'avenir, et qui, traifDant
de transmeitre a !a postérité des moNumens de fbibtcsse .et
de ;jache'e, ont mieux ai)n.é être exterminées que de ccnsen-
t'ir a ~tre erTacées du tableau des peupJes libres.
M Prenons garde cependant de Jaisscr l'esprit de proséli-
tisme détruire DOtre ouvrage. Ne troubionspasja tranquitiité'
de nos voisins; qu'its vivent paisib)emcnt sous i'egiJe des
Ipix quHs se !ont données~ et n'ajjorfs p.T', une torche
revotuttonn~~re à ja main entreprendre de nous faire les
icgisiat~urs des Anti)tes_, f.ure consister ootre .g)oire à froil-.
biertjC repos des l,)es voisines. Ë]'es n'ont pas, como~e t~
notre été arrosées du sang innocent de leurs habitans c!)c~
n,'t))~,pa;sdev.engeanceîà exercer contre i'~u'~oritë qui tes nro-
iéf~e (t). Heureuses de n'avoir jamais.co'mu )cs désastres qui
nous ont acca'btes, e)]fs ne peuvent (jue faire des vœux nour
notre prospérité. 7~<ïz~c 7:0~ ?'OM//M~ H7aM nta/Act~r~tt
MO'??/rfMC~/ /M/c c/cr,c//e a .F;'tMcs/ fe[ est Hotre
t;ri.
Peup).e indigène d'Haïty, ma destinée .m'avoitiëservé
p.o.ur partage jd.'eh'e un jour ia.senlineUe chargée de garder
i'idoie à taqueUe vous sacrinez. J'ai vei~é et combattu quet~
q~)€fois,ssui,etfsi']'ai été assez, heureux pour.remettre entre
vos mains le dépôt, sacré que vous m'aviez confié, souvenez*
vous que c'est maintenant a vous le conserver. En travail-
lant pour votre )iber)é j'ai travaiDé pour mon bonheur.
o Généraux et chefs que ~ai ici assemblés pour t'intërct de
no!re commune patrie il est arrivé le jour qui doit immor-
taliser n~tre gioire et notre ladépeitdaace. Jurons ensemble à
i'univers, jurons at )a postérité, jurons à nous-mêmes de re-
n'Anccr'po'ur toujours a )a France, et de mourir p]ut6i que
de Yi.'rc so~us sa domination de' cbMbattre jusqu'au dernier
soupir pour indépendance de notre patrie, Et toi peup!e
trop tong-tëmps matheuréux, sois témoin du serment que'
nous prononçons; souviens-toi que j'ai entièrement compta
(t) C'est sur-totit ici que l'on reconnott la dictée du gouYemement !t~<
gtaisdejuJ&maïqae.
qui «'est point en treate-sept.attic!es comme cetui de FAthenee de Pans,
m'ais'en ving't-quatre eeuteil~nt. C'est un événement heurenx pour tout
le monde, excepta pour moi, qui me trouve d~ En est-il de ia prose et des vers imprimes d'un athcnec, comme de !t
prj~e et de: vers tus ((ans son sein ? Me ferai-je un procès avec l'Athénée
de 1 Yonne, ai je me permets quejques observations sur !es ouvres de ses
membres ou associes? Voudra-t-on me défendre de tire tes titres des
athénées com~në on a prétendu m'empêcher' d'entsntire tes discourt
faut a.Nr une pr~nde import.incf pour se donner de graHfJs ridicules ua
athence de province ne prendra pas ces air;)-!a.'
Ls p'r.c du Lycée de t'Yoane e~t extrêmement scri.'u.sc ;cc c'est point"
nM t'f'proohe .)ue je )ui fais, mais c'est uheot.iservation phUosophique et
morate assez tmpoctante, puisq't'c~e sert A eta!.hr ).) differeneequife
troure dans le car ~ctere et ks [n d Auxerre. En enet, a en juger par tes comptimEn'i que tcur faifie pré-
sident du Lycée de t'Yonne, ti'~paroit que )<'s femmes fréquentent beau-
coup cet etahtissementtittcraire. Or, comment, une parisienne pourra-
t-~tte concevoir qu'une dame d'Aaxerreecout* avec piaitirune dissertationL
sur tes hetes à faine, et qu'fUc soit enchantée d'apprendre que
M. Thevenin a vendu M~ /f!MM 3 fr. y5 c. !a livre, M~ee~ nf(M,' nue
chaque !'Ae lui en < donne trois tivres et quelques bciierscinqlitres,
ennn qu'e!!ea pu enteodre disserter, pendant trois heuref au moins'
sur les dëfrichemens, iesatterissemeus, )es [foisct /'eeo&:MCe?
H y a tant de morceaux dans ces mémoires !itteraires, qn'i~ me ifM.
tmpossiMe de parler de tous et qt'.e je ne pourrai dire qu'un mot sur'
chacun de. ceux qni m'occuperont. Je me contenterai donc d'observer &
M. Bernard, qa'it eut pu abso!ument nous parier de la société académique.
dont il est membre, sans remonter a cestE.'t)~~e~ë/et'feantfrie\)rs&'
t'~tab'i~jneat.d~tOMtetoetet&humattM, e~tufe' oeB teatps'tmiheurcux
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autres~gouvernemens, ou du moins d'entretenir avec eux des
relations diplomatiques. C'est ce qui semUe résulter du der-
mer articie de l'arrête suivante dont ta formute n'est pas moins
curieuse que )t fond:
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nne prt'ne de quarante douars ~9'oo:ff.].;)Ou~chaLun des
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,° -h'i'tn. i:
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copie en sera adressée ~au'congres des Elats–L'ni!
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qucs jours,'un Ottr-ait de'la fameuse prOctanution
an des nurr.ët'os precë~'ens'du ~o~tt~ P~&u
voici tes passages que tes lournaux'avuient o~is de citer 'et'
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DomioguevactregouvernEeparDessntines: `
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« Ce n'est pa! assez d'avoir chassé do votre territoire te<
barbares qui 1 ont teint de'votre sang pendant deun &ièc)es;
ce n'est pas assez d'avoir nlis un terme aux factions qui se
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en un mot. nous devons vivre libres ou mourir. L''NDEpEN–
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o Généraux et chefs que ~ai ici assemblés pour t'intërct de
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taliser n~tre gioire et notre ladépeitdaace. Jurons ensemble à
i'univers, jurons at )a postérité, jurons à nous-mêmes de re-
n'Anccr'po'ur toujours a )a France, et de mourir p]ut6i que
de Yi.'rc so~us sa domination de' cbMbattre jusqu'au dernier
soupir pour indépendance de notre patrie, Et toi peup!e
trop tong-tëmps matheuréux, sois témoin du serment que'
nous prononçons; souviens-toi que j'ai entièrement compta
(t) C'est sur-totit ici que l'on reconnott la dictée du gouYemement !t~<
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qui «'est point en treate-sept.attic!es comme cetui de FAthenee de Pans,
m'ais'en ving't-quatre eeuteil~nt. C'est un événement heurenx pour tout
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M. Thevenin a vendu M~ /f!MM 3 fr. y5 c. !a livre, M~ee~ nf(M,' nue
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