Titre : Journal des débats et des décrets
Éditeur : Baudoin (Paris)
Éditeur : Imprimerie nationaleImprimerie nationale (Paris)
Éditeur : Imprimerie du Journal des débatsImprimerie du Journal des débats (Paris)
Date d'édition : 1802-04-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327995159
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7964 Nombre total de vues : 7964
Description : 29 avril 1802 29 avril 1802
Description : 1802/04/29. 1802/04/29.
Description : Note : 09 floreal an X. Note : 09 floreal an X.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k416529b
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
(4 )
fôtence* grâces aux intrigues des des instituteurs et des parent j presque
tous les choix du gouvernement porteront sur lés c'nfans des citoyens ai-
sés, qui n'ont pas besoin de cette faveur. Il faut donc prononcer entre
l'intérêt de quelques fa1 nilles qui seroient souvent privilégias, sinon de
droit au moins de fait et celui d'une immense population qui restera
«ans. instruction si le projet passe.
Dui.'hcsne ne trouve pas que l'école militaire spéciale soit un établisse-
ment admissible chez un peupïc ou. l'on respecte l'égalité des droits. La
meilleure école militaire est au1 sein de ces phalange* victorieuses qui out
.fait la guerre de la liberté et d'où sont sortis tant de grands capi-
taines.
En retranchant les quatre mi'lê pensions non affectées A des enfans dont
des parens auroieut reudus des services éminens a la république, ou auroit
suffisamment de quoi salarier les intitulions primaires, doiit le nombre
seroit de i44o.i et la dépense de 3,200,000.
Duvidal défend le projet. En élibiissnnt lis prvtanées on avoit fait
à ia fois la jwrt de la.reciinnojssance publique et de l'opulence; mais on
n'nvojt point pensé au mérite disgracié de la fortune. On répare cet oubli
en. créant les quatre mille pensionnats proposés et qui seront donnés
à des éièves pauvres d'argent mais riches de mérite. L orateur s'attache
a prouver les avantages des autres disposition du projet.
Séance du 8.
Le Citoyen Daru pense ainsi dire que le mécanisme de l'instruction il pense que
l'on doit se défendre ég;tienicnl et des rfgrets du passé ( qui
sont l'appanage des vieillards, pai ce qu'ils ont pas la foi'cu de
jouir du présent, connue les préjugés sont le pa lage des
t\oinmes. qui ne réfléchissent pas) et des vieilles cnrcUrs Hui
n'ont pas des résultats moins funestes.
•;Jeiie m'attacherai poiut dil-i! à combat Ire. le paradoxe
de l'inutilité dés sciences et je ne le rappeiierois pas înetnc ici r
si je n'avois entendu, avec un .sentiment pénible, un de nos
collègues dont je m'honore d'être l'ami, atiacjurr cruellemsnt
la inésioire de t'auteur .d'f mile. Foiblos que nous stmmcs
courbons-nous devant son génie en évitant de partager ses
«rieurs n'oublious pas qu'il i'ut le protecteur de l'eutance, et
que. nous lui devons le développement des premie« germes de
liberté. Encore quelques siècles et les voûles du Panthéon
s'écrouleront sur les cendres de fauteur d Eintlej'tnMS combien
de pagrs resteront sur ces ruines pour porter aux peuples qui
nous succéderont., des leçons sublimes dj modération et de
véilu. Laissons (iiielijues hommes accuser la philosophie d'a-
Yoird'étruit,,taut-à-la-fois,,Ia morale et l'instruction publique.
Les" philosophes n'ont pas besoin de défenseurs et les disciples
sortis de leur école auroieut uu nom s'ils n'éloieiit pas si nom-
breux.
Ici l'orateur se demande si cette grande nation qui s'est ac-
quis tant do gloire est Ces lée en arrière des nations savantes qui
1 entourent si elle n'a fait de conquêtes que sur lu terre. Non,
dit-il, elle a aussi étendu les bornes des connoissances humaines.
Passant ensuite à l'examen du projet en lui-même il s'étonne
qu'il ne fasse.pas. mention des idées de religion que l'on doit
donner aux enfans sur-tont à une époque ou le gouvernement
après avoir déclaré qu'une religion étoit cellede la majorité des
français l'a rendue aux voeux de cette majorité. Sans doute il
ne faut pas que l? religion s'infrodaise dans l'instruclion pu-
blique mais il est nécessaire et utile que le gouvernement
i'j/appélle pour la diriger et la surveiller.
l£l, croii'vit-p'nqaë des pdrens puissent consentir à abandonner
pendant six années leurs en fans dans des 'écoies où i!s demeu-
reront étrangers toute idée religieuse lorsqu'on les a vus se
Vouer à toutes les inquiétudes à tous les genres de sacrifices,
plutôt qua de leur faire prendre quelques notions des connois-
jSa.nçës humaines dans ces étâblissemens où la morale religieuse
n'avoit point de leçous.
L'orateur fait encore sentir par plusieurs développeinens
l'importance de cette omission d'autant plus pénible à envisager,
L o G o o n 1 F H s.
Lecteur pourmetrouver, d'une femme jolie «,
Observe la toilette avec grâce embellie!,
Je me présente à ton regard.
Peut-être qu'un heureux husard
Te fera d'une iiinin, hardie
Me pré-enter à la beauté. •
1 Mais vois combien j'ai de bizarrerie
Puisqu'en dépit de mon utilité
Dès le moment qu'on me met en usage
Je déforme les traits du plus charmant viiage.
« La rigueur seule opère cet effot a
Dira «nus doute un ern-eur indiscret.
Non tion lecteur, je suis sincère
Joli tendron par moi petit vous déplaire.
En moi j'enferme un élément "<
^ai^^qui nous met ;.n-,iossn- de la bête;
'e qui no liS met "MSSU' de la bêle;
J^BHDfequ'à chercher péniblement
̃ ^IJ^^TVTaint auteur se casse la tète
Une compagne des amours; `
Deux dirhités bien dfférentes:
L'une di^pmsd Hérode, et l'aulre de nos jours;
Ce que nous toril ponr^er les douleursviolentes;
Un -terme d*- tric-trac une étroite prison
Ce qui fit de chrétiens une nouvelle secte
Un affreux manque de raison
Un saint-fameux, qu'en Champagne on respecte;
Un pronom possessif; ce que l'on veut cacher;
Un trésor précieux qu'on ne peut trop chercher i
que les dispositions générales du projet sont sages et utiles, et 1t
termine en déclarant que c'est. pour 'en assurer le succès qu'il
appelle par de semblables réflexions le complément d'une loi
anssi salutaire par ses résultats. Impression.
Le citoyen Siméon s'attache particulièrement à combattre
l'opinion de son collègue Duchesue. Il démontre que le projet
rétablit une institution dont l'utilité avoit été généralement
sentie; que les plus grandes lumières attribuées par le citoyen..
Duchesne aux habitans des montagnes ne prouvent rieu en
faveur de soit système, et qu'enfin pour l'intérêt même de
cette classe nombreuse qu'il croit privée du bicnfait de l'ins-
truction, le système cousacré par le projet, doit lui être pré-
féré. Impression.
Les cris aux voix aux voix se font entendre. Le tribunst
consulté ferme ia discussion et adople le projet de lui à la
majorité de 8o contre g.
Les citoyens Siméon et Jard-Panvilliers sont nommés pour
porter ce voni au corps législatif.
La séance es! ajournée à demain.
CORPj LEGISLATIF,
Séance du 8 Jloréal.
Le conseiller d'état Français (de Nantes) présente douze
projets de loi relatifs à des échanges et aliénations de biens com-
munaux. Renvoi au tribunat.
Le corps législatif n'ayant demain aurun sujet de délibé-
libération à l'ordre du jour, fWe sa prochaine séance au io.
Cours de la. Bourse du 8 Floréal.
A oo jours. A 90 jours. Arg. de 920 à g45 le»
Amst. banc. I 1000-1000 dans le kilo-gr. Vitf O
Courant. 55 7>-A 5-j 7 S Ar6« an-dessous de 920
Londres 23f c 2rf -oc 'es «"oo-iooodans le kilo. 2221 000
Hambourg. 1881-2 1861-2 Portug.et Guin.,l'h«:to-
Madr.vales. i3f c i3f c S*»n»me 3o31 3o»
-Effectif.. ,5f 3oc -i4f 3oc £iasVre a5[;4a
Cadix vales. i3f c i3f c Quadruple So\ 2ao
-Effectif.. ,5f ,,c ,4*680 Durat {ï[fa
Liafco/.ue.. c f o Souverain ait «00
Gènes effec. jjf 63c 4f 56c Effets publics.
Livourne.. 5t" 4c 5f c Tiers consol, 5(>t 75c c f
Kaplts. f c f c c. ̃« f, ^frc c c o
Mifan. 81 ts f c Provisoire dépose 4SI 5oc
Basfes. 3-4 n. 1 7-8 p B-. et proie ses de 2-3. al 80c 0
Francfort.. f 0 f c B. an 7. 3gf ce c f c « o
Vienne. 2fnc f c B. an 8 OSf f oc f c
S. Péters.. f p f c Action» .le la banque de France,
Lyon. i-4p.ni5j. 2 '.47f
Marseille.. pair à 3o i. 17-8 Caisse des rentiers t c
Bordeaux.. pair à i5|. (. a Marchandises ]es 5o ki.o-sr.
Montpellier i-4pàa5j. j, Café martinil i7"<»
Geuive. !63 i5o i-A Samt-Domineur.. i3_. h ,j5f.
J Sucre dl-.oll. 5kilû-pr. i5a à i5ot.
Cours des espèces. Sucre lirut a 72 F.
Or lin les 1000-1000 dans ISiivon de Marseille.. 1 i5f 75 c.
l'hectogramme 335( 75o!Coton du Levant.. itio |l loni.
Orparaphé,les,looo-looo |– S. Doinit.giie 27^ à îoot.
dans riiecto-graiiuuc. 33af 5oc:H-;e d'olive 170 i"?jf<
Argent fin les 1000000 j Potasse d'Amérique. à qbt.
dans le kilo-ci amè 9,'iRf Soo'EnH-de-vic. 57ofc c
'ANNONCE.
Lettres originales de Commerce, précédée» d'une explicaiion par
Ordre alphabétique de plu'sieurs tenues de conini» rce de ti-rre de mrr
vol. in-i-j de 4^0 pages impression très-fine Hollando 1801. P'ix
3 fr. 60 c. et. fr. 60 c. fr. de port. A Paris, chiz G. Dufour, libraire
rue de Tôuriton, d°. 1120.
Et chez, le N'onnant, iuipriinenr-libraire rue des Prêtres-Saint- Ger-
raain-l'Auxerrois n1^
Cet ouvrage élémentaire dont la réputation est faite en AHpmagne et
par tout où iJ a été tiaduit, manquoit en France. Le traducteur français
l'a enrichi de plusieurs choses essentielles aux j«anes gens qui sedestiueut
au commerce lesquelles ne se trouvent point dans l'origiaal.
Une étendue immense et bien souvent prrfide,
Ainsi que ce qui nous y guide; »
L'A, B, C, d'un musicien; ̃
Ce qui, contre l'amour ne peut servir à rien. <
Dans mes sept pieds on trouve davantage
Mais je finis pour ne point l'ennuyer:
Si l'allois te faire bâiller,
Lecteur, je paraîtrais bientôt sur ton visage.
Le mot dn Logogriphe inséré dans le n. du 5, est Limaçon où l'oti
trouve A, i, o, timon, ami, Mi'on (le crotoniate ) lion, milan, mi>
la, Ma'con, Milan, Lima, mail, mal, Caïn, NU, Luc, in, îmo,
mai, loi, main.
La Solitude, et l'Innocence, deux estampes faisant pendaot, gravées
par ff u Darcif. Prix, 2 fr. chaque.
Une Bacchante, par le même. Prix 3 francs.
A Paris chez la veuve Darcis, rue Montmartre, n. t jo et 98, près la
rue rfotrc-Dame-des- Victoires. e n. 98, p
Duo de Tiens hon, tu l'auras, ou le Parasite, paroles des citoyens
Pavyot et Lamyi musique du cit. Foignct pè'e. Prix a fr.
Le doigté de la Flûte, disposé par H. Trezy, de manière a mettre le
commençant à portée d'en parcourir, en peu de tems, toute l'étendue.
Prix, 80 c. (16s.)
Ces deux morceaux, par Mile Moriez se trouvent chez elle, rue Thé-
venot n. 7
Et chez Momigny, marchand de musiqua, boulevard Montmartre-
fôtence* grâces aux intrigues des des instituteurs et des parent j presque
tous les choix du gouvernement porteront sur lés c'nfans des citoyens ai-
sés, qui n'ont pas besoin de cette faveur. Il faut donc prononcer entre
l'intérêt de quelques fa1 nilles qui seroient souvent privilégias, sinon de
droit au moins de fait et celui d'une immense population qui restera
«ans. instruction si le projet passe.
Dui.'hcsne ne trouve pas que l'école militaire spéciale soit un établisse-
ment admissible chez un peupïc ou. l'on respecte l'égalité des droits. La
meilleure école militaire est au1 sein de ces phalange* victorieuses qui out
.fait la guerre de la liberté et d'où sont sortis tant de grands capi-
taines.
En retranchant les quatre mi'lê pensions non affectées A des enfans dont
des parens auroieut reudus des services éminens a la république, ou auroit
suffisamment de quoi salarier les intitulions primaires, doiit le nombre
seroit de i44o.i et la dépense de 3,200,000.
Duvidal défend le projet. En élibiissnnt lis prvtanées on avoit fait
à ia fois la jwrt de la.reciinnojssance publique et de l'opulence; mais on
n'nvojt point pensé au mérite disgracié de la fortune. On répare cet oubli
en. créant les quatre mille pensionnats proposés et qui seront donnés
à des éièves pauvres d'argent mais riches de mérite. L orateur s'attache
a prouver les avantages des autres disposition du projet.
Séance du 8.
Le Citoyen Daru pense
l'on doit se défendre ég;tienicnl et des rfgrets du passé ( qui
sont l'appanage des vieillards, pai ce qu'ils ont pas la foi'cu de
jouir du présent, connue les préjugés sont le pa lage des
t\oinmes. qui ne réfléchissent pas) et des vieilles cnrcUrs Hui
n'ont pas des résultats moins funestes.
•;Jeiie m'attacherai poiut dil-i! à combat Ire. le paradoxe
de l'inutilité dés sciences et je ne le rappeiierois pas înetnc ici r
si je n'avois entendu, avec un .sentiment pénible, un de nos
collègues dont je m'honore d'être l'ami, atiacjurr cruellemsnt
la inésioire de t'auteur .d'f mile. Foiblos que nous stmmcs
courbons-nous devant son génie en évitant de partager ses
«rieurs n'oublious pas qu'il i'ut le protecteur de l'eutance, et
que. nous lui devons le développement des premie« germes de
liberté. Encore quelques siècles et les voûles du Panthéon
s'écrouleront sur les cendres de fauteur d Eintlej'tnMS combien
de pagrs resteront sur ces ruines pour porter aux peuples qui
nous succéderont., des leçons sublimes dj modération et de
véilu. Laissons (iiielijues hommes accuser la philosophie d'a-
Yoird'étruit,,taut-à-la-fois,,Ia morale et l'instruction publique.
Les" philosophes n'ont pas besoin de défenseurs et les disciples
sortis de leur école auroieut uu nom s'ils n'éloieiit pas si nom-
breux.
Ici l'orateur se demande si cette grande nation qui s'est ac-
quis tant do gloire est Ces lée en arrière des nations savantes qui
1 entourent si elle n'a fait de conquêtes que sur lu terre. Non,
dit-il, elle a aussi étendu les bornes des connoissances humaines.
Passant ensuite à l'examen du projet en lui-même il s'étonne
qu'il ne fasse.pas. mention des idées de religion que l'on doit
donner aux enfans sur-tont à une époque ou le gouvernement
après avoir déclaré qu'une religion étoit cellede la majorité des
français l'a rendue aux voeux de cette majorité. Sans doute il
ne faut pas que l? religion s'infrodaise dans l'instruclion pu-
blique mais il est nécessaire et utile que le gouvernement
i'j/appélle pour la diriger et la surveiller.
l£l, croii'vit-p'nqaë des pdrens puissent consentir à abandonner
pendant six années leurs en fans dans des 'écoies où i!s demeu-
reront étrangers toute idée religieuse lorsqu'on les a vus se
Vouer à toutes les inquiétudes à tous les genres de sacrifices,
plutôt qua de leur faire prendre quelques notions des connois-
jSa.nçës humaines dans ces étâblissemens où la morale religieuse
n'avoit point de leçous.
L'orateur fait encore sentir par plusieurs développeinens
l'importance de cette omission d'autant plus pénible à envisager,
L o G o o n 1 F H s.
Lecteur pourmetrouver, d'une femme jolie «,
Observe la toilette avec grâce embellie!,
Je me présente à ton regard.
Peut-être qu'un heureux husard
Te fera d'une iiinin, hardie
Me pré-enter à la beauté. •
1 Mais vois combien j'ai de bizarrerie
Puisqu'en dépit de mon utilité
Dès le moment qu'on me met en usage
Je déforme les traits du plus charmant viiage.
« La rigueur seule opère cet effot a
Dira «nus doute un ern-eur indiscret.
Non tion lecteur, je suis sincère
Joli tendron par moi petit vous déplaire.
En moi j'enferme un élément "<
^ai^^qui nous met ;.n-,iossn- de la bête;
'e qui no liS met "MSSU' de la bêle;
J^BHDfequ'à chercher péniblement
̃ ^IJ^^TVTaint auteur se casse la tète
Une compagne des amours; `
Deux dirhités bien dfférentes:
L'une di^pmsd Hérode, et l'aulre de nos jours;
Ce que nous toril ponr^er les douleursviolentes;
Un -terme d*- tric-trac une étroite prison
Ce qui fit de chrétiens une nouvelle secte
Un affreux manque de raison
Un saint-fameux, qu'en Champagne on respecte;
Un pronom possessif; ce que l'on veut cacher;
Un trésor précieux qu'on ne peut trop chercher i
que les dispositions générales du projet sont sages et utiles, et 1t
termine en déclarant que c'est. pour 'en assurer le succès qu'il
appelle par de semblables réflexions le complément d'une loi
anssi salutaire par ses résultats. Impression.
Le citoyen Siméon s'attache particulièrement à combattre
l'opinion de son collègue Duchesue. Il démontre que le projet
rétablit une institution dont l'utilité avoit été généralement
sentie; que les plus grandes lumières attribuées par le citoyen..
Duchesne aux habitans des montagnes ne prouvent rieu en
faveur de soit système, et qu'enfin pour l'intérêt même de
cette classe nombreuse qu'il croit privée du bicnfait de l'ins-
truction, le système cousacré par le projet, doit lui être pré-
féré. Impression.
Les cris aux voix aux voix se font entendre. Le tribunst
consulté ferme ia discussion et adople le projet de lui à la
majorité de 8o contre g.
Les citoyens Siméon et Jard-Panvilliers sont nommés pour
porter ce voni au corps législatif.
La séance es! ajournée à demain.
CORPj LEGISLATIF,
Séance du 8 Jloréal.
Le conseiller d'état Français (de Nantes) présente douze
projets de loi relatifs à des échanges et aliénations de biens com-
munaux. Renvoi au tribunat.
Le corps législatif n'ayant demain aurun sujet de délibé-
libération à l'ordre du jour, fWe sa prochaine séance au io.
Cours de la. Bourse du 8 Floréal.
A oo jours. A 90 jours. Arg. de 920 à g45 le»
Amst. banc. I 1000-1000 dans le kilo-gr. Vitf O
Courant. 55 7>-A 5-j 7 S Ar6« an-dessous de 920
Londres 23f c 2rf -oc 'es «"oo-iooodans le kilo. 2221 000
Hambourg. 1881-2 1861-2 Portug.et Guin.,l'h«:to-
Madr.vales. i3f c i3f c S*»n»me 3o31 3o»
-Effectif.. ,5f 3oc -i4f 3oc £iasVre a5[;4a
Cadix vales. i3f c i3f c Quadruple So\ 2ao
-Effectif.. ,5f ,,c ,4*680 Durat {ï[fa
Liafco/.ue.. c f o Souverain ait «00
Gènes effec. jjf 63c 4f 56c Effets publics.
Livourne.. 5t" 4c 5f c Tiers consol, 5(>t 75c c f
Kaplts. f c f c c. ̃« f, ^frc c c o
Mifan. 81 ts f c Provisoire dépose 4SI 5oc
Basfes. 3-4 n. 1 7-8 p B-. et proie ses de 2-3. al 80c 0
Francfort.. f 0 f c B. an 7. 3gf ce c f c « o
Vienne. 2fnc f c B. an 8 OSf f oc f c
S. Péters.. f p f c Action» .le la banque de France,
Lyon. i-4p.ni5j. 2 '.47f
Marseille.. pair à 3o i. 17-8 Caisse des rentiers t c
Bordeaux.. pair à i5|. (. a Marchandises ]es 5o ki.o-sr.
Montpellier i-4pàa5j. j, Café martini
Geuive. !63 i5o i-A Samt-Domineur.. i3_. h ,j5f.
J Sucre dl-.oll. 5kilû-pr. i5a à i5ot.
Cours des espèces. Sucre lirut a 72 F.
Or lin les 1000-1000 dans ISiivon de Marseille.. 1 i5f 75 c.
l'hectogramme 335( 75o!Coton du Levant.. itio |l loni.
Orparaphé,les,looo-looo |– S. Doinit.giie 27^ à îoot.
dans riiecto-graiiuuc. 33af 5oc:H-;e d'olive 170 i"?jf<
Argent fin les 1000000 j Potasse d'Amérique. à qbt.
dans le kilo-ci amè 9,'iRf Soo'EnH-de-vic. 57ofc c
'ANNONCE.
Lettres originales de Commerce, précédée» d'une explicaiion par
Ordre alphabétique de plu'sieurs tenues de conini» rce de ti-rre de mrr
3 fr. 60 c. et. fr. 60 c. fr. de port. A Paris, chiz G. Dufour, libraire
rue de Tôuriton, d°. 1120.
Et chez, le N'onnant, iuipriinenr-libraire rue des Prêtres-Saint- Ger-
raain-l'Auxerrois n1^
Cet ouvrage élémentaire dont la réputation est faite en AHpmagne et
par tout où iJ a été tiaduit, manquoit en France. Le traducteur français
l'a enrichi de plusieurs choses essentielles aux j«anes gens qui sedestiueut
au commerce lesquelles ne se trouvent point dans l'origiaal.
Une étendue immense et bien souvent prrfide,
Ainsi que ce qui nous y guide; »
L'A, B, C, d'un musicien; ̃
Ce qui, contre l'amour ne peut servir à rien. <
Dans mes sept pieds on trouve davantage
Mais je finis pour ne point l'ennuyer:
Si l'allois te faire bâiller,
Lecteur, je paraîtrais bientôt sur ton visage.
Le mot dn Logogriphe inséré dans le n. du 5, est Limaçon où l'oti
trouve A, i, o, timon, ami, Mi'on (le crotoniate ) lion, milan, mi>
la, Ma'con, Milan, Lima, mail, mal, Caïn, NU, Luc, in, îmo,
mai, loi, main.
La Solitude, et l'Innocence, deux estampes faisant pendaot, gravées
par ff u Darcif. Prix, 2 fr. chaque.
Une Bacchante, par le même. Prix 3 francs.
A Paris chez la veuve Darcis, rue Montmartre, n. t jo et 98, près la
rue rfotrc-Dame-des- Victoires. e n. 98, p
Duo de Tiens hon, tu l'auras, ou le Parasite, paroles des citoyens
Pavyot et Lamyi musique du cit. Foignct pè'e. Prix a fr.
Le doigté de la Flûte, disposé par H. Trezy, de manière a mettre le
commençant à portée d'en parcourir, en peu de tems, toute l'étendue.
Prix, 80 c. (16s.)
Ces deux morceaux, par Mile Moriez se trouvent chez elle, rue Thé-
venot n. 7
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