Titre : La Dépêche : journal quotidien
Éditeur : [s.n.] (Toulouse)
Date d'édition : 1907-08-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327558876
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 août 1907 29 août 1907
Description : 1907/08/29 (A38,N14304). 1907/08/29 (A38,N14304).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Presse locale Collection numérique : Presse locale
Description : Collection numérique : Presse quotidienne Collection numérique : Presse quotidienne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k41405352
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10171
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/03/2019
mander à être embarqué nIi°1™é£anaîmi-
pour la France. Il a fallu, pour le trangmm
1er, que M. Malpertuy se rffdit chez lui as
burer de La. protection de la rra
Une Reconnaissance à Casablanca
( «"0 V onft+ — La reconnaissance
Casablanca, 27 août . elle était compo-
,quotidienne a eu ^ SiSi commandé par
fiée d 'un _ escadron de dP^oumiers, coraman-
le capitaine càud, e -ût et s'est dirigée
dôa par le cap-tain gt de. couper la route
dedais
£82-Jfâô^|u ,adeur.a ville, pre--
CaA8?pnx heares nos cavaliers rivaient en
A du^iîase nommé Abd-EI-Labad, situé à
^râcimité Du côté des avant-gardes, on si-
ï>ro^imite. e gggrvescence ; puis les of-
■ £ constatèrent la présence de forces en-
.'Demies lficiers et envoyèrent un rapport au général
ar>rïïdP Celui-ci mit en route trois compagnies
Vxnde tirailleurs et de la légion étrangère, avec
,ue eo demi-batterie de 75, qui prirent rapide-
•^nt Position à trois kilomètres, couvrant la
':marche anent d'apprOC?e de l'infanterie et inondant
^'BeriePseï-flins ouvrirent un feu nourri, tandis que la
Annulation du village, affolée, s enfuyait der-
rière les dunes, situées à l'extrémité sud de
Œa a,g après e. l'ennemi abandonnait le terrain
Hti village et les deux douars voisins ont été
razziés, tandis que le feu do l'artillerie les
'Incendiait. Les goumiers étaient enchantés de
(leur première sortie ; ils ont ramené au camp
un mulet et huit bourriquots.
Il n'y 81 eu aucuns perte du côté français ;
Un spahis &eul a été frappé d'insolation ; il a
été ramené par un convoi.
Le 27, au matin, à. dix heures, les avant-
postes signalaient un groupe d'une soixantaine
de cavaliers marocains marchant en éelai-
( leurs. Le général Drude fit aussitôt constituer
laine forte reconnaissance. '
j La santé des troupes est excellente. On
..rend de grandes mesures d'hygiène et de
tempérance : les alcools notamment sont se-
vèrement réprimés. Le moral est non moins
bon et la conduite et l'entrain sont exemplai-
Ires.
La Police
Casablanca, 28 août. — Le commandant Man-
te in continue l'orgapisation des services pu-
blics Les règlements concernant les services
de la voirie et de l'abattoir sont déjà élabo-
rée ; toutefois, la bonne volonté est insuffi-
sante Lg commandant manque de ressour- .
ces ; la pénurie du Trésor chérifien est ex-
trême ; c'est ainsi que les abattoirs ont fourni
en deux jours une recette totale de 18 pesetas
passant, soit 12, francs.
La petite troupe espagnole est toujours en
iville, ne sortant jamais, semblant se désinté-
iressiear de tout ce gui se passe.
Le nouveau service de police que dirige M.
Dorde, accomplit une bonne besogne qui don-
jie déjà des résultats. Il s'agissait de trouver
les nombreux recéleurs auxquels le pillage a
Profité ; on a retrouvé chez le gérant d'un
•consulat des preuves accablantes et le gérant
gravement compromis a été appelé au consu-
lat pour fournir des explications. On ignore
,le résultat de ces explications ; mais on sait
qu elles ont été embrouillées et n'ont paru
nullement satisfaisantes.
On annonce que Moulay-Hafld a été pro-
clamé sultan à Mazagan.
A MARRAKECH
Comment Moulai-Hafid fut proclamé
t Tanger, 28 août. Voici d'intéressants dé-
tails sur la réunion tenue le 16, au palais im-
périal, à Marakech, et dans laquelle on a dÓ-
cidé la proclamation de Moulai-Hafld :
Tous les membres de la famille du sultan
présents à Marakech, les chefs religieux, les
ulémas, les grands caïds ruraux venus pour la
, circonstance et les principaux notables de la
ville assistaient à cette réunion. Si-Boubker,
un cousin du sultan, prit le premier la pa-
role ; il exposa la situation du pays, les ra-
vages qu'y fait l'anarchie et l'incurie du magh-
zen actuel, tous ces maux aboutissant à l'in-
vasion du territoire par les chrétiens.
! — Ce sont, dit-il, nos frères, les Chaouias,
qui paient de leur sang la faute de nos gou-
vernants. Demain, si nous n'agissons pas, ce
sera notre tour. L'Islam est en danger. Pour
Je sauver, il faut un chef 1
Quelques-uns des auditeurs soulignèrent ie
sanglots les passages les plus émouvants de
ce discours. Un d'eux, Moulai-Ali-Bou-Mes-
saoud. répondit à l'orateur :
— Oui, il nous faut un roi ; mais c'est aux
pavants ici réunis à le désigner.
— Oui, s'empressa de répondre , un autre
chérif ; qui peut rnteux que Moulai-Hafld, sou-
tenir le drapeau de l'Islam ?
— C'est cela 1 répondirent en chœur ceux des
assistants qu'on avait mis au courant de ce
qui se préparait avant de les, convoquer. QL1
Dieu prolonge les jours de notre maître !
Ils se prosternèrent les uns ..après les autres
devant Moulai-Hafld.
Une seule protestation s'éleva dans l'assem-
blée, celle du caïd Moulai-Moustapha, qu'on
entendit murmurer :
' — J'ai signé, il y a quelques années, la
Abd-el-Aziz. Comment signerai-je mainte-
nant celle de Moulai-Hafld Y Une femme n'é-
pouse jamais deux maris à la fois.
Le caïd El-Glaoui, qui a été l'âme de cette
conspiration, s'élança sur lui en le menaçant
de son poignard ; devant ce geste, le caïd
protestataire retira son observation et, pour
• donner l'eyemple. signa le premier l'acte de
proclamation.
Le même jour, le nouveau sultan reçut les
Réputations des tribus voisines, des négo-
ciants de Marakech et dés juifs de la ville ;
ces différentes déportations lui ont apporté,
comme d'usage des cadeaux en espèces et
en: objets divers qu'on évalue à plus de deux
.ullllions de francs. On a remarqué parmi ces
cadeaux trois jeunes négresses bien parées
de bijoux.
Au moment où la députation des israëlites
se retirait, Moulai Raft i, faisant signe de
rapprocher au chef de cette Réputation, lui
■ — Ici, nous veillerons à la protection de
yos coreligionnaires.
Quelques théologiens musulmans assurent
( que la proclamatioii^e Moulai Hafld est illé-
. pie ; d'après eux, quelles que soient les
sautes commis3s par Abd-el-Aziz, la procla-
mation d'un autre souverain ne peut être lé-
gitime que si "on a fait décréter la déchéan-
î v.i^u sultan actuel par une assemblée des
uiemas constituée en cour de justice
ri?ère de Moulai-Hafld était de la tribu
elle ia?fs s'appelait Lalla-el-Allia ;
îtel rv,p t<3nait à la famille d'un grand chef
était nfou>ya,s' El-Kébir ben-Madani, et elle
f-ait née a la kasl:x..h de Zettat.
tan + ,<3ue Moulai-El-Hassan, père du sul-
sur Moïlni hS1 les plus grandes espérances
cupimio 1 ; il aurait eu l'intention,
confier^e temps avant sa mort, en 1894, de lui
étrangères 0Q du service des affaires j
CmauyH^fldKaime' paraît-il, la lecture Cos ]
,Sa,,da, n ■ arabes ; un de ces journaux. Es-
ans déâpnHari'dlt à TS¡lnger, ayant, il y a deux '
l'intention ni bruits qui lui attribuaient
* MOulai Haflrf m poser en prétendant au trône.
"ait déSSn Ût rfmercier le rédacteur qui l'a- I
voya cdrnmn ?tre cette calomnie et lui en-
Dans ^ • eau un burnous de laine.
»rallger, on prn-tmilieux 6fflciels indigènes de j
la PrOcI., croit de que le sultan, en apprenant
tira iinniM ÎL *son frère à Marakech. par-
lui COQS' la ement pour Rabat ; les vizirs
moyen de ce départ comme le meilleur
Ha&d - mak ireca qlI'à se SanfS ^ ité> " ne penseraient,
émeute de la in!,, Personnellement contre une
jvière commft v? de Fez. qui les rcmsi.
jp responsables de toutes les calami-
1 tés actuelles. Quelle que soit-la tournure QU!
puissent prendre les événements, ils se sen
tent plus rassurés dans un port de oier-
On dément d'autre part, de Safi, que Aïssa
Ben-Omar, puissant gouverneur de la y.r < 'iacf
de Arbda, se soit déclaré en faveur de Moulai-
Hafid ; il se réserve et semble plutôt penche?
pour le maintien d'Abd-El-Azis.
A MAZAGAN
Mazagan, 28 août. — Le gouverneur de la
' ville a reçu une lettre de Moulai-Hafld lui
communiquant son avènement au trône. Il a
tout aussitôt convoqué les administrateurs
1 de la douane et les notables de la ville et
leur en a fait part.
Moulai-Hafld a été immédiatement acclamé
par toute la population 'de Mazagan. Les bat-
teries de la ville n'ont pas cependant salué
cet avènement des salves ordinaires, parce
qu'on a craint d'attirer l'attention des, tribus
voisines qui auraient pu croire, en enten-
dant le canon, au bombardement de' la villé.
Le gouverneur a. communiqué au onsul
de France la proclamation de Moulai-Hafid;
dans sa lettre, celui-ci dit qu'il a été contre
sa volonté poussé par la force du sentiment
de toutes les tribus du Sud à accepter le
trône. r.
Le bruit court qu'il aurait déjà quitté Ma-
rakech, en route pour Safi. La population de
Mazagan a accueilli avec enthousiasme la
proclamation de Moulai-Hafld ; elle y voit
l'indice de la cessation de l'état de guerre et
Canarchie.
Mazagan; 28 août. —■ Mac-el-Amin a fait
son apparition aux environs de Mazagan, le
23 août ; il a demandé it pénétrer dans la
ville, ce qui lui a été refusé.
Après huit jours d'alerte, pendant lesquels
la population attendit d'un moment à l'autre
une attaque des Kabyles et le bombardement
de la ville, le calme semble revenu. Plusieurs
personnes qui avaient quitté la ville sont re-
venues par les derniers vapeurs.
Plusieurs Français, venant de Marakech,
sont également à Mazagan. On a toujours
des inquiétudes pour l'avenir. ,
A TANGER
La Protection des Européens
Tanger. 28 août — On croit que le gou-
vernement anglais n'enverra pas de navire
à Tanger, même après la pétition de la co-
lonie anglaise de cette ville.
300 Espagnols se sont réunis hier, pour re-
. cevoir communication de la réponse à la pé-
tition par laquelle ils demandaient une pro-
tection plus» sérieuse. Le gouvernement ' de
Madrid a promis d'envoyer trois autres croi-
' seurs.
A FEZ
Abd-El-Aziz est-il assassiné ?
Londres, 28 août. — Le correspondant de
« la Tribune s à Tanger signale, le 27 août,
un bruit d'après lequel le sultan Abd-El-
Aziz aurait été assassiné dans son palais. Il
transmet cette nouvelle sous réserves.
A L'ETRANGER
Un Ballon militaire au Maroo
Belfort 28 août. — Sur un ordre ministé-
riel reçu hier, le génie de Belfort a expédié
en grande vitesse, à destination du Maroc,
un ballon captif militaire avej tous ses agrés.
Mouvement social
Les Grèves
Les Gazetiers de Limoges
Limoges, 28 août. — Les pourparlers qui
se prolongeaient depuis plusieurs jours n'ont,
malheureusennut pas abouti; ils sont vir-
tuellement interrompus.
Les fabricants de porcelaine vont trans-
mettre à la presse locaie une circulaire dont
la teneur nous sera transmise trop tard pour
l'insertion. En voici la substance :
Le syndicat des. fabricants de porcelaine
fait connaîtra que les ouvriers gazetiers
ayant décidé dt:s le mois de juillet l'appli-
cation pour le travail à la machine du mê-
me tarif que peur le travail à la main, plu-
sieurs fabricants, pour éviter tout conflit,
décidèrent de ne plus employer les machines
à la fabrication des gazettes. Ces premières
réclamations ne touchaient, du reste, que
quatre maisons, les usiries Haviland et Cie,
Guérin et Çle, Th. Haviland et Ahrenfeld.
A la date du 31 juillet, les gazetiers des
maisons G. D. A., Porcelaines limousines,
Jouhannaud et Boudet et Massahoux, quittè-
rent le travail sans avis préalable et objec-
taient qu'ils avaient pris cette décision pour
obtenir une revision des tarifs. C'est la pre-
mière fois, disent les patrons, que les ou-
vriers abandonnent ainsi le travail pour ob-
tenir une revision de tarifs; cette revision
pouvait, être obtenue sans interruption de
travail.
Uiie entrevue eut lieu le 1er août, au cours
de laquelle les ouvriers présentèrent un tarif
portant une augmentation de 30 à 40 % sur
l ensemble des prix et d'importantes modifi-
cations à l'organisation du travail.
On sait que les réunions successives qui
eurent lieu jusqu'à la date du 27 août ne
purent aboutir à une entente. A l'issue de
, 1 entrevue du 27, les deux parties reprirent
leur liberté d'action.
Cette déeision est grave. Si un tiers arbitre
n intervient pas, elle entr&îne la fermeture
presque immédiate de plusieurs fabriques,
la cuisson de la porcelaine rendue impossi-
ble par le manque de gazettes.
Les fabricants font remarquer que lorsque
les ouvriers gazetiers auront repris le tra-
vail, te chômage ">e prolongera encore parce
que les porcelainiers ne pourront recom-
mencer de travailler que lorsque l'approvi-
lOi onnement des gazettes sera ' revenu suffi-
sant.
Nous voulons espérer qu'une intervention
vtj. se produire pour mettre fin au conflit
avant que ses conséquences ne se soient ag-
Q'r;:¡vpp.c: -
Fin de la Crève d'Anvers
Anvers, août. — Les dockers ont repris
le travail ce matin.
EN ANGLETERRE
_.fj0n<3î'es'. août. - Les mineurs de plu-
sieurs houillères du pays de Galles "ont décidé
de se mettre en grève samedi prochain. Cette
grève affecterait dix mille ouvriers.
La Crise viticole
Le Mouvement en Champagne
x^pernay, août. - Au cours d'une inter-
view relative à la question de délimitation de
la Champagne, M. le docteur Péchadre, député
d npernay, a déclaré que la question était plus
grave qu oi} ne paraissait le croire ; que si
les vignerons champenois, qui savent ce qu'ils
veulent et présentent eux-mêmes un program-
me de revendications, n'obtenaient pas satis
faction, las d'attendre, ils porteraient la lutte
sur un autre terrain.
Le docteur Péchadre a dit que l'on était bien
obligé de constater que le Midi avait obtenu
satisfaction en grande partie et qu'il ne fallait
pas qu'on prenne plus longtemps les Champe-
nois pour des moutons toujours bons à ton-
dre.
En terminant, le député d'Epemay: g ex-
primé l'espoir que le gouvernement serait as-
sez prévoyant pour s'occuper de l'agitation ac-
tuelle des viticulteurs de la Marne.
Le Dégrèvement
Paris, g8 août. — M. Clemenceau a conféré
ce matin, à l'issue du conseil, avec MM.
Cruehon-Dupeyrat, préfet de l'Aude, et Du-
pré, préfet des Pyrénées-Orientales, qui l'ont
entretenu de la situation dans ces deux dé-
partements et plus particulièrement des côn-
ditions dans lesquelles s'effectue le recou-
vrement des impôts.
Au cours de l'entretien. le président du
conseil a annoncé que le gouvernement se
proposait de soumettre au Parlement un
projet de )Oi ayant pour objet de dégrever
dans une certains mesure les régions les plus
éprouvées par la crise viticole.
LES MINISTÈRES
GUERRE
Une Circulaire de M. Chéron
parts. 28 août. — Le sous-secrétaire d'Etat à. la
guerrt vient d'adresser aa; généraux cOlTpnan-
dants de corps d'armée une circulaire fixant 'es
principes à observer, à l'avenir, dans la construc-
tion ou la restauration des hôpitaux militaires.
Dans cette circulaire, le sous-secétaire d'Etat
rappelle que tout ce qui touche à la santé du
soldât intéresse dï recensent venir de la nation,
qu'une importance toute spéciale s'attache donc
à l'observation stricte des règles formulées.
INTERIEUR
Paria, 28 août. — Le Journal officiel publie •
Un décret w- -t règlement d'administration
publique p.o. l'application à l'Alg. rie de la loi
du 2V juin 1307, sur le sucrage et la circulation
des vins.
Des décrets homologuant des décisions des dé-
légations financières de l'Algérie, relatives au
droit de circulation sur les vins, au régime des
alcools et à la surtaxe sur les sucres.
AGRICULTURE
Paris, 2R août. — Un décret fixe la naturle des
opérations devant être faites par les sociétés coo-
peratives agricoles pour donner lieu aux avancea
à l'Etat.
Un décret porte règlement d'administration pu-
blique pour l'execution c10 loi du 29 décembre
1906, autorisant des avances aux sociétés coopé-
ra.tive* agricoles.
ÉCHOS POLITIQUES
L' IMPOT SUR LE REVENU
Privas, 28 août. — L'administration des
contributions directes a procédé à un essai
d'application de l'impôt sur le revenu dans
la commune de Flaviac. Les résultats en se-
raient, dit-on, défavorables au principe de
l'impôt sur le revenu, tel qu'il est établi dana
le projet Caillaux.
Poignées de Nouvelles
-— A Rouen, un individu, ayant trouvé sa
■maîtresse avec doux amants de rencontre, l'a
tuét à cours de couteu et a gtiè.,enient blessé les
deux individus qui étaient avec elle.
v— Le ministre du Japon, au iom de l'empe-
reur. a échangé avec le roi d'Espagne des notes
cordiales à propv" séjour - Tsukuba et du
Chitose dans les eaux de S.-! lnt-Sébastien.
= A Gravelines, un jeune apprenti de 13 ans,
nommé Moucbet, a été électrocute par un fil .. .c,
trique à haute tension, non protégé, dans une
usine de cartonnerie. -
Hier, le tribunal maritime de Toulon a
condamné à deux mois de prison ;. ^vrier dj l'ar-
senal Jules André, membre du syndicat, était
poursuivi pour outrage à - témoin. Dans l'ar-
senal, Jules André avait menacé l'ouvrier Bioucla
parce que celui-ci avait déposé dans le procès du
jeune Brunet, poursuivi pour outrages aux gen.
darmes maritimes et aux affûts de l'autorité
dans l'exercice de leurs fonctions.
On assure que le président Roosevelt aurait
4'intention de demander, au prochain congrès
l'autorisation d'augmenter considérablement là
marine marchande.
A l'exposition provinciale ouverte à Saint-
Trond (Belgique), un violent inc0'" ie a éclata
dans un cinématographe et. en moins de cinq
minutes, plusieurs pavillons de l'exposition ont été
détruits.
La Charlotte, navire-écolo des cadets de la
marine allemande, est arrivée le 26 août. à Cadix :
elle partira le 5 septembre pour Tanger.
Un violent incendie a détruit entièrement
un atelier de peinture à Toulon : trois pompiers,
les nommés Pascal, Milo et Bruniani ont été griè-
vement brûlés.
A Saint-Sulpice, près de Montluç-on, un
boeuf voulut arrêter un train et chargea la loco-
motive : la locomotive l'écrasa, mais deux wagons
déraillèrent en passant sur le cadavre du vaillant
animal.
M. Milliès-Lacroix, ministre des colonies,
eet rentré ce matin à Paris.
Le r and-duc Michel Alexandrovitch, le
duc Pierre d'Oldenbourg -et la grande-duchesse
Olga Alexandrovna, sa femme, sot... partis pour
Marienbaéî où ils vont taire une visite au roi
d'Angleterre.
Les Journaux de New-Yoïflr rapportent
qu'un paquet Priressé au secrétaire du Trésor, M.
Corteljron, a faix explosion, hier, au bureau de
poste de Philadelpnie, tandis que les employés le
manipulaient. Personne n'a été blessé.. On croit
qu'il s'agit d'une mauvaise .plaisanterie.
-— A Briey, une dame Éarthemou, menacée
par un romanichel, le tua d'un coup de fusil à
bout portant.
BÂBBÂZÂN, Neuvain,-- de santé. I
ÇA & LA
Mesures contre le Choléra
De notre correspondant particulier :
Berlin, 28 août. — Les autorités des pro-
vinces de la Prusse orientale se préoocupent
du développement du choléra dans la Pologne
russe et prennent des mesures vigoureuses
pour empêcher son entrée en Allemagne. Des
poster d'observation ont été établis le long de
la Vistule et de ses affluents. Les manufaú-
turiers et les directeurs de mines ont reçu
défense de laisser couler dar3 les rivières ies
égouts de leurs établissements. Des lazarets
ou hôpitaux de campagne ont été érigés de
distance en distance, le long de la frontière,
et les sujets russes, qui conduisent des trains
de bois sur la Vistule et 13 Niémen, ainsi que
toute personne suspecte venant de Russie sont
l'objet d'une surveillance spéciale.
Pou retourner dans leur pays, on ne leur
permet de voyager que dans des wagons spé-
cialement affectés à cet effet. lesquels sont ri-
goureusement désinfectés après chaque
voyage.
Grâce à ces mesures énergiques- la popu-
lation. qui montrait, au commencement, une
tendance à la nanioiifl. "rfieasrnfi cradnfillftmftrit
son calme habituel. —
H. B.
Œil pour Œil
De notre correspondant particulier :
Londres. 28 août. — Charles Atkinson, rési-
dant à Regent's Place, axait l'habitude de
~ -~~ à~ ., , , 1 ~, , -. ~ ~.;
maltraiter son épouse, une charmante jeune
femme de vingt ans. Il y a quelques mois, il
lui faisait sauter un œil d'un vigoureux coup
ce poing. La malheureuse a maintenant an
œil ea verre. Le mari ayant. promis de sè cor-
riger, la victime renonça à le poursuivre;
mais Atkinson ayant recommencé hier à bru.
taliser sa femme, celle-ci jeta à la tigure un
verre rempli de vitriol. Il fu. conduit à l'hô-
Dîtal dans un ét,3t, lampntahlo. ow reil cran.
ohe est complètement perdu. —
T. M.
Le Tamponnement de Coutras
fans, xci août. — Nous avons annoncé dans
nos dernières éditions d'hier que M. Chaste-
net, député de la Gironde, avait avisé M. Louis
Barthou, ministre des travaux publics, Qu'il
l'interpellera à la rentrèe sur la catastronhe
de Coutras. M. Chastenet estime, en effet, qu'il
est nécessaire d'instituer un débat public ten-
dant à rechercher les causes et à prévenir dans
la mesure du possible le retour de Ki doulou-
reux événements. '
C'est dans ce sens qu'il se propose de dépo-
ser une demande d'interpellation.
Bordeaux, 28 août. — L'état des blessés de
la catastrophe de Coutras soignés à l'hôpital
Saint-An drf est assez satisfaisant, sauf en ce
qui concerne M. Coirard, dont la situation
est toujours très grave. Quant à Mme Dumas,
de Paris, son état n'a pas empiré et e&t plu-
tôt satisfaisant ce matin.
Les Causes de l'Accident
Paris, 28 août.— On commence à être rensei-
gné sur la façon dont l'accident de Coutras a
pu se produire. Les ingénieurs du contrôle,
après un examen minutieux de la voie et du
.matériel, sont unanimes à penser qu'une cir-
constance purement occasionnelle a. pu empê-
cher le fonctionnement de l'aiguille que, ma-
nifestement, l'aiguilleur pla<;é dans la guérite
a voulu actionner en manœuvrant en temps
utile le levier de commande.
Il est établi, en effet, que la tige de com-
mande a été faussée par la manœuvre même
du levier ; cette tige, sous l'action du levier,.
s'est gondolée et, au lieu de placer l'aiguille
contre le rail de la voie principale pour le
passage du train express, celle-ci est restée
entrebâillée, c'est-à-dire dans la position
qu'elle occupait pour le passage du train de
marchandises qu'une manœuvre préalable
avait dirigé sur une voie de garage,
L'aiguilleur. ayant vu son levier baissé,
c est-à-dire occupant la position normale, a
eu la conviction que l'aiguille avait joué ; il
a donc mis sur la voie principale le disque la
rendant libre, et grande a dû être la stupéfac-
tion du malheureux quand il a vu l'express
s'engager sur k. vois de garacre dont il avait
fermé l'accès par toutes les manoeuvrçs utiles
et prescrites.
Quelle est maintenant la cause qui a em- j
péché l'aiguille d'être actionnée par la tige
de commande ? Plusieurs suppositions sont
faites à ce sujet. Les ' ingénieurs pensent
qu'un corps dur a dû se trouver entre l'ai-
guille et le rail de la voie principale ; sa
résistance a 'empêché la manœuvre en voi-
lant, comme nous le disons plus haut, la
tige de commande qui ne pouvait plus, dès
lors, qu'immobiliser l'aiguille dans sa posi-
tion, à l'insu de l'aiguilleur.
Les ingénieurs pensent encore — et c'est
l'hypothèse la plus vraisemblable — que la
casse de la résistance ayant immobilisé
l'aiguille provient de ce fait — circonstance
purement fortuite — que l'aiguilleur a ac-
tionné son levier au moment précis où une
roue d'un des véhicules. du' train de mar-
chandises s'était engagée sur la pointe de
l'aiguille.
Forçats évadés
Paris, 28 août. — Un journal parisien an-
nonce ce matin qu'au bagne de la Guyane
trente forçats, armés de sabres et de fusils,
se seraient évadés, après avoir assassiné le
commissaire de police de Saint-Laurent-du-
Maroni. un ancien douanier nommé Cordin.
Les évadés seraient passés aux Haltes, à
l'embouchure du Maroni, et ils rôderaient
dans les environs de Nana, dont la popula-
tion, justement effrayée, aurait pris les armes.
Cet événement remonte au mois de juillet.
On n'en a pas connaissance encore au minis-
tère des colonies, ce qui permet de penser
que la nouvelle est erronée ou considérable-
ment exagérée.
Cayenne, 28 août. — Voici le détail exact
des évasions de forçats dont on a parlé ces
jours-ci :
Trois forçats, et non trente, après s'être em-
parés de la carabine du surveillant, p%iknt
s'évader du bagne du Maroni ; ils durent pour-
suivis ; l'un fut tué ; un autre blessé et le
troisième fut repris. Mais, dans la lutte pour
les reprendre, le commissaire de police fut
blessé et un brigadier de, gendarmerie tué.
Le ministre des colonies a ordonné de pren-
dre des sanctions pour punir le manque de
surveillance qui a permis cette évasion.
Sur la Plage
Quimper, 28 août. — Hier, à l'île de Tudy,
deux jeunes filles, Mlles Kerneys de Quimner,
et Simone, de Paris, se baignaient au la rire,
lorsque Mlle Kerneys ayant été prise d'un ma-
laise, Mlle Simone a voulu lui porter secours ;
Mais Mlle Kerneys, en se débattant, a entravé
les mouvements de Mlle Simone, qui a coulé à
pic.
Mlle Kerneys a été sauvée par un touriste
parisien. Le cadavre de Mlle Simone a pu être
repêché neu anrès.
Encore un Curé qui s'en va
Châions-sur-Marne, 28 août. — Le conseil
,municipal de Charment avait fixé à 100 francs
le prix de location du presbytère. Le curé de-
mandait que ce prix fût abaissé à 50 francs.
En conséquence, le conseil refusa la location
du local en question-
A la suite de cette décision, l'évêque suppri-
ma l'exercice du culte dans cette commune.
Victime de son Imprudence
Dieppe, 28 août. — A Mesnilval, près Trie;
(Seine-Inférieure), un jeune homme de 20 ans,
M. Adolphe Maron, relieur, demeurant à Pa-
ris chez ses parents, 168, rue Ordener, nageait
depuis un quart d'heure à une vingtaine de
mètres de la plage, quand oresque subitement
la marée qui montait devint mauvaise.
Le jeune homme, vigoureux et plein d'au-
dace, au lieu de se rendre compte des signaux
que lui faisaient plusieurs maîtres baigneurs,
! s'écarta davantage du rivage. La mer"devenait
houleuse ; un vent fort soufflant de terre, s'é-
tait levé. Soudain, on vit le nageur apparaître
au sommet d'une lame gigantesque, puis dis-
paraître dans un flot d'écume.
Ce ne fut qu'à cinq heures du soir que la
marée descendante-déposa le corps de l'infor-
tuné sur la grève.
Formidable Explosion
San-Francisoo, 28 août. — Une usine de dy-
namite a fait explosion à Sabrante (Califor-
nie). La tille a été entièrement détruite ; sept
personnes ont été tuées et Quarante blessées.
Deux villages voisins ont été endommagés et
le choc fut ressenti dans nlusieurs villes où
les habitants pensant Qu'il s'agissait d'bn trem-
blement de terre, s'enfuirent frappés de pani-
rrnfi.
Coupée en morceaux
Marseille, 28 août. — Les pièces relatives au
transfert à Monaco des époux Goold sont par.
venues de la direction des services péniten-
tiaires au ministère de l'intérieur, à la préfec-
ture de Marseille, et ont été transmises au
parquet Les directeurs de; prisons où sont
internés les prévenus ont été avisés qu'ils de-
vraient remettre les prisonniers au wagon
cellulaire qui les transportera à Monaoo.
On dit au palais de justice de Marseille que
le départ pour Monaco de Mme Goold pour-
rait être retardé jusqu'au retour des commis-
<
1 sions rogatoires envoyées en Angleterre, pour
vérifier si la prévenue était réellement mariée
À Vère Goold et si, par conséquent, elle a a
perdu sa nationalité française pour acqv:';]'..'
la, nationalité anglaise.
Dan:, le cas où ces commissions rogat-;--irea
tarderaient à arriver, Vère Goold serait
transféré à Monaco, en attendant que le gou-
vernement français soit en possession es,
pièces nécessaires pour procéder à l'extradi-
tion de la prisonnière.
Le Grisou
Lisbonne, 28 août. — Une explosion cle grt-;
s est produite à bord du croiseur « V;i>
èo-de-Gama », au moment où un marin "ft-
ltrait dans une soute portant une lampe t. u
mée. Le marin a- été projeté à une
distance et a dû être transporté à l'hôpif,
autres marins, qui dormaient tout k •
ont été projetés également à distance e1"
été blessés.
Un Déraillement
| Berwick, 28 août. —: Un tr^iri de Htarc?
! dises a déraillé ce matin à Goswick (A.
i terre), sur le réseau du North Eastern. Le ï" '' -
canicien et le- chauffeur ont été tués. Le f,
de train a eu une jambe fracturée. 1
En chassant un Contrebandier
Toulon, 28 août. — En poursuivant un .-v n.,
treba.ndier sur la. voie ferrée, le nommé H.,..
polyte Ollivier, trente-huit ans, empîov-i
d'octroi, père de trois enfants, a été su:. -r*
par un train qui arrivait, à toute vitesse <•»<•
a été horriblement écrasé. Son cadavre n'a
été retrouvé que ce matin ; il n'était ;<;rs
qu'une masse informe.
La police recherche le contrebandier nm
poursuivait Ollivier ; elle a ouvert une va
quête pour établir si ce contrebandier 1, 'o?i
rait Das DOllSSÁ Ollivipr- "snns la
Violent Incendie
De notre correspondant particulier ;
Bordeaux, 28 août. — Cette nuit, un vi( r.rv
incendie, qui s'est propagé avec une rap .:,n
inouïe, a détruit plusieurs immeubles dus
quartier du Tondu, situés entre la rue dit
même nom, les rues Landiras et de St.n,.
bourg.
Le feu a pris naissance, vers deux heu<
dans la scierie mécanique de MM. A. Gauô.ej-?k
et Cie, à proximité de la manufacture u, -
tabacs. Trouvant dans l'immense quart o
de bois qui y'était déposée un aliment fac-'.] -?-
et activé par un vent violent, l'incendie ,i
bientôt gagné quatre immeuble contigus à lai
scierie qu'il a complètement détruits.
Malgré les efforts des pompiers, qui dérs»'-
saient des torrents d'eau sur les brasiers, v-r*
grand nombre d'habitants, cernés par ky
flammes, ont dû être sauvés à l'aide a'éch.".-.
les par de courageux citoyens. Une maU).'8':.
reuse paralytique, clouée dans son lit, nu;
î -în descendue qu'au prix des plus grands
difficultés ; on l'a transportée à l'hôpital
Saint-André dans un état grave.
A cinq heures, leS- pompiers étaient j , li-
tres de l'incendie, qui a causé des débits
considérables, évalués à 400,000 francs.
Horrible Crime
Tourcoing, 28 août. — Un double erwn"..;
commis dans des conditions atroces, en pi-vn
jour, a été découvert dans une maison située
42, boulevard Gambetta. grande artère réu-
nissant Tourcoing et Roubaix et où la «iwvslv.
tion est très active,
La propriétaire de la maison, Mlle Vi?gi?';;9,.
est actuellement en villégiature au couvent .1"???
Ursulines, de Gravelines; sa servante, P""
line, 40 ans, qui gardait la maison, a ■ -à
assassinée avec une fillette de 12 ans'
l'eine Vanwerdeghem, dont les parents rsc
marchands tailleurs et qui était venus le j's-
tin, à neuf heures, pour lui tenir compas
Les victimes avaient le crâne broyé, lr
corps, portant les traces d-e nombreux cca;>ft
de marteau, gisaient près de la porte d'■ > >
trée. C'est le sang. en filtrant sous cette po:rtcK
qui fit découvrit -le crime, vers 11 h. 30
L'assassin est entré en escaladant la gr- '
du jardin. Les premières investigations dl!
police ont amené des révélations Qui mes'. ,
sur la trace du coupable. On attend le parq;;' -t,,.
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pour la France. Il a fallu, pour le trangmm
1er, que M. Malpertuy se rffdit chez lui as
burer de La. protection de la rra
Une Reconnaissance à Casablanca
( «"0 V onft+ — La reconnaissance
Casablanca, 27 août . elle était compo-
,quotidienne a eu ^ SiSi commandé par
fiée d 'un _ escadron de dP^oumiers, coraman-
le capitaine càud, e -ût et s'est dirigée
dôa par le cap-tain gt de. couper la route
dedais
£82-Jfâô^|u ,adeur.a ville, pre--
CaA8?pnx heares nos cavaliers rivaient en
A du^iîase nommé Abd-EI-Labad, situé à
^râcimité Du côté des avant-gardes, on si-
ï>ro^imite. e gggrvescence ; puis les of-
■ £ constatèrent la présence de forces en-
.'Demies lficiers et envoyèrent un rapport au général
ar>rïïdP Celui-ci mit en route trois compagnies
Vxnde tirailleurs et de la légion étrangère, avec
,ue eo demi-batterie de 75, qui prirent rapide-
•^nt Position à trois kilomètres, couvrant la
':marche anent d'apprOC?e de l'infanterie et inondant
^'BeriePse
Annulation du village, affolée, s enfuyait der-
rière les dunes, situées à l'extrémité sud de
Œa a,g après e. l'ennemi abandonnait le terrain
Hti village et les deux douars voisins ont été
razziés, tandis que le feu do l'artillerie les
'Incendiait. Les goumiers étaient enchantés de
(leur première sortie ; ils ont ramené au camp
un mulet et huit bourriquots.
Il n'y 81 eu aucuns perte du côté français ;
Un spahis &eul a été frappé d'insolation ; il a
été ramené par un convoi.
Le 27, au matin, à. dix heures, les avant-
postes signalaient un groupe d'une soixantaine
de cavaliers marocains marchant en éelai-
( leurs. Le général Drude fit aussitôt constituer
laine forte reconnaissance. '
j La santé des troupes est excellente. On
..rend de grandes mesures d'hygiène et de
tempérance : les alcools notamment sont se-
vèrement réprimés. Le moral est non moins
bon et la conduite et l'entrain sont exemplai-
Ires.
La Police
Casablanca, 28 août. — Le commandant Man-
te in continue l'orgapisation des services pu-
blics Les règlements concernant les services
de la voirie et de l'abattoir sont déjà élabo-
rée ; toutefois, la bonne volonté est insuffi-
sante Lg commandant manque de ressour- .
ces ; la pénurie du Trésor chérifien est ex-
trême ; c'est ainsi que les abattoirs ont fourni
en deux jours une recette totale de 18 pesetas
passant, soit 12, francs.
La petite troupe espagnole est toujours en
iville, ne sortant jamais, semblant se désinté-
iressiear de tout ce gui se passe.
Le nouveau service de police que dirige M.
Dorde, accomplit une bonne besogne qui don-
jie déjà des résultats. Il s'agissait de trouver
les nombreux recéleurs auxquels le pillage a
Profité ; on a retrouvé chez le gérant d'un
•consulat des preuves accablantes et le gérant
gravement compromis a été appelé au consu-
lat pour fournir des explications. On ignore
,le résultat de ces explications ; mais on sait
qu elles ont été embrouillées et n'ont paru
nullement satisfaisantes.
On annonce que Moulay-Hafld a été pro-
clamé sultan à Mazagan.
A MARRAKECH
Comment Moulai-Hafid fut proclamé
t Tanger, 28 août. Voici d'intéressants dé-
tails sur la réunion tenue le 16, au palais im-
périal, à Marakech, et dans laquelle on a dÓ-
cidé la proclamation de Moulai-Hafld :
Tous les membres de la famille du sultan
présents à Marakech, les chefs religieux, les
ulémas, les grands caïds ruraux venus pour la
, circonstance et les principaux notables de la
ville assistaient à cette réunion. Si-Boubker,
un cousin du sultan, prit le premier la pa-
role ; il exposa la situation du pays, les ra-
vages qu'y fait l'anarchie et l'incurie du magh-
zen actuel, tous ces maux aboutissant à l'in-
vasion du territoire par les chrétiens.
! — Ce sont, dit-il, nos frères, les Chaouias,
qui paient de leur sang la faute de nos gou-
vernants. Demain, si nous n'agissons pas, ce
sera notre tour. L'Islam est en danger. Pour
Je sauver, il faut un chef 1
Quelques-uns des auditeurs soulignèrent ie
sanglots les passages les plus émouvants de
ce discours. Un d'eux, Moulai-Ali-Bou-Mes-
saoud. répondit à l'orateur :
— Oui, il nous faut un roi ; mais c'est aux
pavants ici réunis à le désigner.
— Oui, s'empressa de répondre , un autre
chérif ; qui peut rnteux que Moulai-Hafld, sou-
tenir le drapeau de l'Islam ?
— C'est cela 1 répondirent en chœur ceux des
assistants qu'on avait mis au courant de ce
qui se préparait avant de les, convoquer. QL1
Dieu prolonge les jours de notre maître !
Ils se prosternèrent les uns ..après les autres
devant Moulai-Hafld.
Une seule protestation s'éleva dans l'assem-
blée, celle du caïd Moulai-Moustapha, qu'on
entendit murmurer :
' — J'ai signé, il y a quelques années, la
nant celle de Moulai-Hafld Y Une femme n'é-
pouse jamais deux maris à la fois.
Le caïd El-Glaoui, qui a été l'âme de cette
conspiration, s'élança sur lui en le menaçant
de son poignard ; devant ce geste, le caïd
protestataire retira son observation et, pour
• donner l'eyemple. signa le premier l'acte de
proclamation.
Le même jour, le nouveau sultan reçut les
Réputations des tribus voisines, des négo-
ciants de Marakech et dés juifs de la ville ;
ces différentes déportations lui ont apporté,
comme d'usage des cadeaux en espèces et
en: objets divers qu'on évalue à plus de deux
.ullllions de francs. On a remarqué parmi ces
cadeaux trois jeunes négresses bien parées
de bijoux.
Au moment où la députation des israëlites
se retirait, Moulai Raft i, faisant signe de
rapprocher au chef de cette Réputation, lui
■ — Ici, nous veillerons à la protection de
yos coreligionnaires.
Quelques théologiens musulmans assurent
( que la proclamatioii^e Moulai Hafld est illé-
. pie ; d'après eux, quelles que soient les
sautes commis3s par Abd-el-Aziz, la procla-
mation d'un autre souverain ne peut être lé-
gitime que si "on a fait décréter la déchéan-
î v.i^u sultan actuel par une assemblée des
uiemas constituée en cour de justice
ri?ère de Moulai-Hafld était de la tribu
elle ia?fs s'appelait Lalla-el-Allia ;
îtel rv,p t<3nait à la famille d'un grand chef
était nfou>ya,s' El-Kébir ben-Madani, et elle
f-ait née a la kasl:x..h de Zettat.
tan + ,<3ue Moulai-El-Hassan, père du sul-
sur Moïlni hS1 les plus grandes espérances
cupimio 1 ; il aurait eu l'intention,
confier^e temps avant sa mort, en 1894, de lui
étrangères 0Q du service des affaires j
CmauyH^fldKaime' paraît-il, la lecture Cos ]
,Sa,,da, n ■ arabes ; un de ces journaux. Es-
ans déâpnHari'dlt à TS¡lnger, ayant, il y a deux '
l'intention ni bruits qui lui attribuaient
* MOulai Haflrf m poser en prétendant au trône.
"ait déSSn Ût rfmercier le rédacteur qui l'a- I
voya cdrnmn ?tre cette calomnie et lui en-
Dans ^ • eau un burnous de laine.
»rallger, on prn-tmilieux 6fflciels indigènes de j
la PrOcI., croit de que le sultan, en apprenant
tira iinniM ÎL *son frère à Marakech. par-
lui COQS' la ement pour Rabat ; les vizirs
moyen de ce départ comme le meilleur
Ha&d - mak ireca
émeute de la in!,, Personnellement contre une
jvière commft v? de Fez. qui les rcmsi.
jp responsables de toutes les calami-
1 tés actuelles. Quelle que soit-la tournure QU!
puissent prendre les événements, ils se sen
tent plus rassurés dans un port de oier-
On dément d'autre part, de Safi, que Aïssa
Ben-Omar, puissant gouverneur de la y.r < 'iacf
de Arbda, se soit déclaré en faveur de Moulai-
Hafid ; il se réserve et semble plutôt penche?
pour le maintien d'Abd-El-Azis.
A MAZAGAN
Mazagan, 28 août. — Le gouverneur de la
' ville a reçu une lettre de Moulai-Hafld lui
communiquant son avènement au trône. Il a
tout aussitôt convoqué les administrateurs
1 de la douane et les notables de la ville et
leur en a fait part.
Moulai-Hafld a été immédiatement acclamé
par toute la population 'de Mazagan. Les bat-
teries de la ville n'ont pas cependant salué
cet avènement des salves ordinaires, parce
qu'on a craint d'attirer l'attention des, tribus
voisines qui auraient pu croire, en enten-
dant le canon, au bombardement de' la villé.
Le gouverneur a. communiqué au onsul
de France la proclamation de Moulai-Hafid;
dans sa lettre, celui-ci dit qu'il a été contre
sa volonté poussé par la force du sentiment
de toutes les tribus du Sud à accepter le
trône. r.
Le bruit court qu'il aurait déjà quitté Ma-
rakech, en route pour Safi. La population de
Mazagan a accueilli avec enthousiasme la
proclamation de Moulai-Hafld ; elle y voit
l'indice de la cessation de l'état de guerre et
Canarchie.
Mazagan; 28 août. —■ Mac-el-Amin a fait
son apparition aux environs de Mazagan, le
23 août ; il a demandé it pénétrer dans la
ville, ce qui lui a été refusé.
Après huit jours d'alerte, pendant lesquels
la population attendit d'un moment à l'autre
une attaque des Kabyles et le bombardement
de la ville, le calme semble revenu. Plusieurs
personnes qui avaient quitté la ville sont re-
venues par les derniers vapeurs.
Plusieurs Français, venant de Marakech,
sont également à Mazagan. On a toujours
des inquiétudes pour l'avenir. ,
A TANGER
La Protection des Européens
Tanger. 28 août — On croit que le gou-
vernement anglais n'enverra pas de navire
à Tanger, même après la pétition de la co-
lonie anglaise de cette ville.
300 Espagnols se sont réunis hier, pour re-
. cevoir communication de la réponse à la pé-
tition par laquelle ils demandaient une pro-
tection plus» sérieuse. Le gouvernement ' de
Madrid a promis d'envoyer trois autres croi-
' seurs.
A FEZ
Abd-El-Aziz est-il assassiné ?
Londres, 28 août. — Le correspondant de
« la Tribune s à Tanger signale, le 27 août,
un bruit d'après lequel le sultan Abd-El-
Aziz aurait été assassiné dans son palais. Il
transmet cette nouvelle sous réserves.
A L'ETRANGER
Un Ballon militaire au Maroo
Belfort 28 août. — Sur un ordre ministé-
riel reçu hier, le génie de Belfort a expédié
en grande vitesse, à destination du Maroc,
un ballon captif militaire avej tous ses agrés.
Mouvement social
Les Grèves
Les Gazetiers de Limoges
Limoges, 28 août. — Les pourparlers qui
se prolongeaient depuis plusieurs jours n'ont,
malheureusennut pas abouti; ils sont vir-
tuellement interrompus.
Les fabricants de porcelaine vont trans-
mettre à la presse locaie une circulaire dont
la teneur nous sera transmise trop tard pour
l'insertion. En voici la substance :
Le syndicat des. fabricants de porcelaine
fait connaîtra que les ouvriers gazetiers
ayant décidé dt:s le mois de juillet l'appli-
cation pour le travail à la machine du mê-
me tarif que peur le travail à la main, plu-
sieurs fabricants, pour éviter tout conflit,
décidèrent de ne plus employer les machines
à la fabrication des gazettes. Ces premières
réclamations ne touchaient, du reste, que
quatre maisons, les usiries Haviland et Cie,
Guérin et Çle, Th. Haviland et Ahrenfeld.
A la date du 31 juillet, les gazetiers des
maisons G. D. A., Porcelaines limousines,
Jouhannaud et Boudet et Massahoux, quittè-
rent le travail sans avis préalable et objec-
taient qu'ils avaient pris cette décision pour
obtenir une revision des tarifs. C'est la pre-
mière fois, disent les patrons, que les ou-
vriers abandonnent ainsi le travail pour ob-
tenir une revision de tarifs; cette revision
pouvait, être obtenue sans interruption de
travail.
Uiie entrevue eut lieu le 1er août, au cours
de laquelle les ouvriers présentèrent un tarif
portant une augmentation de 30 à 40 % sur
l ensemble des prix et d'importantes modifi-
cations à l'organisation du travail.
On sait que les réunions successives qui
eurent lieu jusqu'à la date du 27 août ne
purent aboutir à une entente. A l'issue de
, 1 entrevue du 27, les deux parties reprirent
leur liberté d'action.
Cette déeision est grave. Si un tiers arbitre
n intervient pas, elle entr&îne la fermeture
presque immédiate de plusieurs fabriques,
la cuisson de la porcelaine rendue impossi-
ble par le manque de gazettes.
Les fabricants font remarquer que lorsque
les ouvriers gazetiers auront repris le tra-
vail, te chômage ">e prolongera encore parce
que les porcelainiers ne pourront recom-
mencer de travailler que lorsque l'approvi-
lOi onnement des gazettes sera ' revenu suffi-
sant.
Nous voulons espérer qu'une intervention
vtj. se produire pour mettre fin au conflit
avant que ses conséquences ne se soient ag-
Q'r;:¡vpp.c: -
Fin de la Crève d'Anvers
Anvers, août. — Les dockers ont repris
le travail ce matin.
EN ANGLETERRE
_.fj0n<3î'es'. août. - Les mineurs de plu-
sieurs houillères du pays de Galles "ont décidé
de se mettre en grève samedi prochain. Cette
grève affecterait dix mille ouvriers.
La Crise viticole
Le Mouvement en Champagne
x^pernay, août. - Au cours d'une inter-
view relative à la question de délimitation de
la Champagne, M. le docteur Péchadre, député
d npernay, a déclaré que la question était plus
grave qu oi} ne paraissait le croire ; que si
les vignerons champenois, qui savent ce qu'ils
veulent et présentent eux-mêmes un program-
me de revendications, n'obtenaient pas satis
faction, las d'attendre, ils porteraient la lutte
sur un autre terrain.
Le docteur Péchadre a dit que l'on était bien
obligé de constater que le Midi avait obtenu
satisfaction en grande partie et qu'il ne fallait
pas qu'on prenne plus longtemps les Champe-
nois pour des moutons toujours bons à ton-
dre.
En terminant, le député d'Epemay: g ex-
primé l'espoir que le gouvernement serait as-
sez prévoyant pour s'occuper de l'agitation ac-
tuelle des viticulteurs de la Marne.
Le Dégrèvement
Paris, g8 août. — M. Clemenceau a conféré
ce matin, à l'issue du conseil, avec MM.
Cruehon-Dupeyrat, préfet de l'Aude, et Du-
pré, préfet des Pyrénées-Orientales, qui l'ont
entretenu de la situation dans ces deux dé-
partements et plus particulièrement des côn-
ditions dans lesquelles s'effectue le recou-
vrement des impôts.
Au cours de l'entretien. le président du
conseil a annoncé que le gouvernement se
proposait de soumettre au Parlement un
projet de )Oi ayant pour objet de dégrever
dans une certains mesure les régions les plus
éprouvées par la crise viticole.
LES MINISTÈRES
GUERRE
Une Circulaire de M. Chéron
parts. 28 août. — Le sous-secrétaire d'Etat à. la
guerrt vient d'adresser aa; généraux cOlTpnan-
dants de corps d'armée une circulaire fixant 'es
principes à observer, à l'avenir, dans la construc-
tion ou la restauration des hôpitaux militaires.
Dans cette circulaire, le sous-secétaire d'Etat
rappelle que tout ce qui touche à la santé du
soldât intéresse dï recensent venir de la nation,
qu'une importance toute spéciale s'attache donc
à l'observation stricte des règles formulées.
INTERIEUR
Paria, 28 août. — Le Journal officiel publie •
Un décret w- -t règlement d'administration
publique p.o. l'application à l'Alg. rie de la loi
du 2V juin 1307, sur le sucrage et la circulation
des vins.
Des décrets homologuant des décisions des dé-
légations financières de l'Algérie, relatives au
droit de circulation sur les vins, au régime des
alcools et à la surtaxe sur les sucres.
AGRICULTURE
Paris, 2R août. — Un décret fixe la naturle des
opérations devant être faites par les sociétés coo-
peratives agricoles pour donner lieu aux avancea
à l'Etat.
Un décret porte règlement d'administration pu-
blique pour l'execution c10 loi du 29 décembre
1906, autorisant des avances aux sociétés coopé-
ra.tive* agricoles.
ÉCHOS POLITIQUES
L' IMPOT SUR LE REVENU
Privas, 28 août. — L'administration des
contributions directes a procédé à un essai
d'application de l'impôt sur le revenu dans
la commune de Flaviac. Les résultats en se-
raient, dit-on, défavorables au principe de
l'impôt sur le revenu, tel qu'il est établi dana
le projet Caillaux.
Poignées de Nouvelles
-— A Rouen, un individu, ayant trouvé sa
■maîtresse avec doux amants de rencontre, l'a
tuét à cours de couteu et a gtiè.,enient blessé les
deux individus qui étaient avec elle.
v— Le ministre du Japon, au iom de l'empe-
reur. a échangé avec le roi d'Espagne des notes
cordiales à propv" séjour - Tsukuba et du
Chitose dans les eaux de S.-! lnt-Sébastien.
= A Gravelines, un jeune apprenti de 13 ans,
nommé Moucbet, a été électrocute par un fil .. .c,
trique à haute tension, non protégé, dans une
usine de cartonnerie. -
Hier, le tribunal maritime de Toulon a
condamné à deux mois de prison ;. ^vrier dj l'ar-
senal Jules André, membre du syndicat, était
poursuivi pour outrage à - témoin. Dans l'ar-
senal, Jules André avait menacé l'ouvrier Bioucla
parce que celui-ci avait déposé dans le procès du
jeune Brunet, poursuivi pour outrages aux gen.
darmes maritimes et aux affûts de l'autorité
dans l'exercice de leurs fonctions.
On assure que le président Roosevelt aurait
4'intention de demander, au prochain congrès
l'autorisation d'augmenter considérablement là
marine marchande.
A l'exposition provinciale ouverte à Saint-
Trond (Belgique), un violent inc0'" ie a éclata
dans un cinématographe et. en moins de cinq
minutes, plusieurs pavillons de l'exposition ont été
détruits.
La Charlotte, navire-écolo des cadets de la
marine allemande, est arrivée le 26 août. à Cadix :
elle partira le 5 septembre pour Tanger.
Un violent incendie a détruit entièrement
un atelier de peinture à Toulon : trois pompiers,
les nommés Pascal, Milo et Bruniani ont été griè-
vement brûlés.
A Saint-Sulpice, près de Montluç-on, un
boeuf voulut arrêter un train et chargea la loco-
motive : la locomotive l'écrasa, mais deux wagons
déraillèrent en passant sur le cadavre du vaillant
animal.
M. Milliès-Lacroix, ministre des colonies,
eet rentré ce matin à Paris.
Le r and-duc Michel Alexandrovitch, le
duc Pierre d'Oldenbourg -et la grande-duchesse
Olga Alexandrovna, sa femme, sot... partis pour
Marienbaéî où ils vont taire une visite au roi
d'Angleterre.
Les Journaux de New-Yoïflr rapportent
qu'un paquet Priressé au secrétaire du Trésor, M.
Corteljron, a faix explosion, hier, au bureau de
poste de Philadelpnie, tandis que les employés le
manipulaient. Personne n'a été blessé.. On croit
qu'il s'agit d'une mauvaise .plaisanterie.
-— A Briey, une dame Éarthemou, menacée
par un romanichel, le tua d'un coup de fusil à
bout portant.
BÂBBÂZÂN, Neuvain,-- de santé. I
ÇA & LA
Mesures contre le Choléra
De notre correspondant particulier :
Berlin, 28 août. — Les autorités des pro-
vinces de la Prusse orientale se préoocupent
du développement du choléra dans la Pologne
russe et prennent des mesures vigoureuses
pour empêcher son entrée en Allemagne. Des
poster d'observation ont été établis le long de
la Vistule et de ses affluents. Les manufaú-
turiers et les directeurs de mines ont reçu
défense de laisser couler dar3 les rivières ies
égouts de leurs établissements. Des lazarets
ou hôpitaux de campagne ont été érigés de
distance en distance, le long de la frontière,
et les sujets russes, qui conduisent des trains
de bois sur la Vistule et 13 Niémen, ainsi que
toute personne suspecte venant de Russie sont
l'objet d'une surveillance spéciale.
Pou retourner dans leur pays, on ne leur
permet de voyager que dans des wagons spé-
cialement affectés à cet effet. lesquels sont ri-
goureusement désinfectés après chaque
voyage.
Grâce à ces mesures énergiques- la popu-
lation. qui montrait, au commencement, une
tendance à la nanioiifl. "rfieasrnfi cradnfillftmftrit
son calme habituel. —
H. B.
Œil pour Œil
De notre correspondant particulier :
Londres. 28 août. — Charles Atkinson, rési-
dant à Regent's Place, axait l'habitude de
~ -~~ à~ ., , , 1 ~, , -. ~ ~.;
maltraiter son épouse, une charmante jeune
femme de vingt ans. Il y a quelques mois, il
lui faisait sauter un œil d'un vigoureux coup
ce poing. La malheureuse a maintenant an
œil ea verre. Le mari ayant. promis de sè cor-
riger, la victime renonça à le poursuivre;
mais Atkinson ayant recommencé hier à bru.
taliser sa femme, celle-ci jeta à la tigure un
verre rempli de vitriol. Il fu. conduit à l'hô-
Dîtal dans un ét,3t, lampntahlo. ow reil cran.
ohe est complètement perdu. —
T. M.
Le Tamponnement de Coutras
fans, xci août. — Nous avons annoncé dans
nos dernières éditions d'hier que M. Chaste-
net, député de la Gironde, avait avisé M. Louis
Barthou, ministre des travaux publics, Qu'il
l'interpellera à la rentrèe sur la catastronhe
de Coutras. M. Chastenet estime, en effet, qu'il
est nécessaire d'instituer un débat public ten-
dant à rechercher les causes et à prévenir dans
la mesure du possible le retour de Ki doulou-
reux événements. '
C'est dans ce sens qu'il se propose de dépo-
ser une demande d'interpellation.
Bordeaux, 28 août. — L'état des blessés de
la catastrophe de Coutras soignés à l'hôpital
Saint-An drf est assez satisfaisant, sauf en ce
qui concerne M. Coirard, dont la situation
est toujours très grave. Quant à Mme Dumas,
de Paris, son état n'a pas empiré et e&t plu-
tôt satisfaisant ce matin.
Les Causes de l'Accident
Paris, 28 août.— On commence à être rensei-
gné sur la façon dont l'accident de Coutras a
pu se produire. Les ingénieurs du contrôle,
après un examen minutieux de la voie et du
.matériel, sont unanimes à penser qu'une cir-
constance purement occasionnelle a. pu empê-
cher le fonctionnement de l'aiguille que, ma-
nifestement, l'aiguilleur pla<;é dans la guérite
a voulu actionner en manœuvrant en temps
utile le levier de commande.
Il est établi, en effet, que la tige de com-
mande a été faussée par la manœuvre même
du levier ; cette tige, sous l'action du levier,.
s'est gondolée et, au lieu de placer l'aiguille
contre le rail de la voie principale pour le
passage du train express, celle-ci est restée
entrebâillée, c'est-à-dire dans la position
qu'elle occupait pour le passage du train de
marchandises qu'une manœuvre préalable
avait dirigé sur une voie de garage,
L'aiguilleur. ayant vu son levier baissé,
c est-à-dire occupant la position normale, a
eu la conviction que l'aiguille avait joué ; il
a donc mis sur la voie principale le disque la
rendant libre, et grande a dû être la stupéfac-
tion du malheureux quand il a vu l'express
s'engager sur k. vois de garacre dont il avait
fermé l'accès par toutes les manoeuvrçs utiles
et prescrites.
Quelle est maintenant la cause qui a em- j
péché l'aiguille d'être actionnée par la tige
de commande ? Plusieurs suppositions sont
faites à ce sujet. Les ' ingénieurs pensent
qu'un corps dur a dû se trouver entre l'ai-
guille et le rail de la voie principale ; sa
résistance a 'empêché la manœuvre en voi-
lant, comme nous le disons plus haut, la
tige de commande qui ne pouvait plus, dès
lors, qu'immobiliser l'aiguille dans sa posi-
tion, à l'insu de l'aiguilleur.
Les ingénieurs pensent encore — et c'est
l'hypothèse la plus vraisemblable — que la
casse de la résistance ayant immobilisé
l'aiguille provient de ce fait — circonstance
purement fortuite — que l'aiguilleur a ac-
tionné son levier au moment précis où une
roue d'un des véhicules. du' train de mar-
chandises s'était engagée sur la pointe de
l'aiguille.
Forçats évadés
Paris, 28 août. — Un journal parisien an-
nonce ce matin qu'au bagne de la Guyane
trente forçats, armés de sabres et de fusils,
se seraient évadés, après avoir assassiné le
commissaire de police de Saint-Laurent-du-
Maroni. un ancien douanier nommé Cordin.
Les évadés seraient passés aux Haltes, à
l'embouchure du Maroni, et ils rôderaient
dans les environs de Nana, dont la popula-
tion, justement effrayée, aurait pris les armes.
Cet événement remonte au mois de juillet.
On n'en a pas connaissance encore au minis-
tère des colonies, ce qui permet de penser
que la nouvelle est erronée ou considérable-
ment exagérée.
Cayenne, 28 août. — Voici le détail exact
des évasions de forçats dont on a parlé ces
jours-ci :
Trois forçats, et non trente, après s'être em-
parés de la carabine du surveillant, p%iknt
s'évader du bagne du Maroni ; ils durent pour-
suivis ; l'un fut tué ; un autre blessé et le
troisième fut repris. Mais, dans la lutte pour
les reprendre, le commissaire de police fut
blessé et un brigadier de, gendarmerie tué.
Le ministre des colonies a ordonné de pren-
dre des sanctions pour punir le manque de
surveillance qui a permis cette évasion.
Sur la Plage
Quimper, 28 août. — Hier, à l'île de Tudy,
deux jeunes filles, Mlles Kerneys de Quimner,
et Simone, de Paris, se baignaient au la rire,
lorsque Mlle Kerneys ayant été prise d'un ma-
laise, Mlle Simone a voulu lui porter secours ;
Mais Mlle Kerneys, en se débattant, a entravé
les mouvements de Mlle Simone, qui a coulé à
pic.
Mlle Kerneys a été sauvée par un touriste
parisien. Le cadavre de Mlle Simone a pu être
repêché neu anrès.
Encore un Curé qui s'en va
Châions-sur-Marne, 28 août. — Le conseil
,municipal de Charment avait fixé à 100 francs
le prix de location du presbytère. Le curé de-
mandait que ce prix fût abaissé à 50 francs.
En conséquence, le conseil refusa la location
du local en question-
A la suite de cette décision, l'évêque suppri-
ma l'exercice du culte dans cette commune.
Victime de son Imprudence
Dieppe, 28 août. — A Mesnilval, près Trie;
(Seine-Inférieure), un jeune homme de 20 ans,
M. Adolphe Maron, relieur, demeurant à Pa-
ris chez ses parents, 168, rue Ordener, nageait
depuis un quart d'heure à une vingtaine de
mètres de la plage, quand oresque subitement
la marée qui montait devint mauvaise.
Le jeune homme, vigoureux et plein d'au-
dace, au lieu de se rendre compte des signaux
que lui faisaient plusieurs maîtres baigneurs,
! s'écarta davantage du rivage. La mer"devenait
houleuse ; un vent fort soufflant de terre, s'é-
tait levé. Soudain, on vit le nageur apparaître
au sommet d'une lame gigantesque, puis dis-
paraître dans un flot d'écume.
Ce ne fut qu'à cinq heures du soir que la
marée descendante-déposa le corps de l'infor-
tuné sur la grève.
Formidable Explosion
San-Francisoo, 28 août. — Une usine de dy-
namite a fait explosion à Sabrante (Califor-
nie). La tille a été entièrement détruite ; sept
personnes ont été tuées et Quarante blessées.
Deux villages voisins ont été endommagés et
le choc fut ressenti dans nlusieurs villes où
les habitants pensant Qu'il s'agissait d'bn trem-
blement de terre, s'enfuirent frappés de pani-
rrnfi.
Coupée en morceaux
Marseille, 28 août. — Les pièces relatives au
transfert à Monaco des époux Goold sont par.
venues de la direction des services péniten-
tiaires au ministère de l'intérieur, à la préfec-
ture de Marseille, et ont été transmises au
parquet Les directeurs de; prisons où sont
internés les prévenus ont été avisés qu'ils de-
vraient remettre les prisonniers au wagon
cellulaire qui les transportera à Monaoo.
On dit au palais de justice de Marseille que
le départ pour Monaco de Mme Goold pour-
rait être retardé jusqu'au retour des commis-
<
1 sions rogatoires envoyées en Angleterre, pour
vérifier si la prévenue était réellement mariée
À Vère Goold et si, par conséquent, elle a a
perdu sa nationalité française pour acqv:';]'..'
la, nationalité anglaise.
Dan:, le cas où ces commissions rogat-;--irea
tarderaient à arriver, Vère Goold serait
transféré à Monaco, en attendant que le gou-
vernement français soit en possession es,
pièces nécessaires pour procéder à l'extradi-
tion de la prisonnière.
Le Grisou
Lisbonne, 28 août. — Une explosion cle grt-;
s est produite à bord du croiseur « V;i>
èo-de-Gama », au moment où un marin "ft-
ltrait dans une soute portant une lampe t. u
mée. Le marin a- été projeté à une
distance et a dû être transporté à l'hôpif,
autres marins, qui dormaient tout k •
ont été projetés également à distance e1"
été blessés.
Un Déraillement
| Berwick, 28 août. —: Un tr^iri de Htarc?
! dises a déraillé ce matin à Goswick (A.
i terre), sur le réseau du North Eastern. Le ï" '' -
canicien et le- chauffeur ont été tués. Le f,
de train a eu une jambe fracturée. 1
En chassant un Contrebandier
Toulon, 28 août. — En poursuivant un .-v n.,
treba.ndier sur la. voie ferrée, le nommé H.,..
polyte Ollivier, trente-huit ans, empîov-i
d'octroi, père de trois enfants, a été su:. -r*
par un train qui arrivait, à toute vitesse <•»<•
a été horriblement écrasé. Son cadavre n'a
été retrouvé que ce matin ; il n'était ;<;rs
qu'une masse informe.
La police recherche le contrebandier nm
poursuivait Ollivier ; elle a ouvert une va
quête pour établir si ce contrebandier 1, 'o?i
rait Das DOllSSÁ Ollivipr- "snns la
Violent Incendie
De notre correspondant particulier ;
Bordeaux, 28 août. — Cette nuit, un vi( r.rv
incendie, qui s'est propagé avec une rap .:,n
inouïe, a détruit plusieurs immeubles dus
quartier du Tondu, situés entre la rue dit
même nom, les rues Landiras et de St.n,.
bourg.
Le feu a pris naissance, vers deux heu<
dans la scierie mécanique de MM. A. Gauô.ej-?k
et Cie, à proximité de la manufacture u, -
tabacs. Trouvant dans l'immense quart o
de bois qui y'était déposée un aliment fac-'.] -?-
et activé par un vent violent, l'incendie ,i
bientôt gagné quatre immeuble contigus à lai
scierie qu'il a complètement détruits.
Malgré les efforts des pompiers, qui dérs»'-
saient des torrents d'eau sur les brasiers, v-r*
grand nombre d'habitants, cernés par ky
flammes, ont dû être sauvés à l'aide a'éch.".-.
les par de courageux citoyens. Une maU).'8':.
reuse paralytique, clouée dans son lit, nu;
î -în descendue qu'au prix des plus grands
difficultés ; on l'a transportée à l'hôpital
Saint-André dans un état grave.
A cinq heures, leS- pompiers étaient j , li-
tres de l'incendie, qui a causé des débits
considérables, évalués à 400,000 francs.
Horrible Crime
Tourcoing, 28 août. — Un double erwn"..;
commis dans des conditions atroces, en pi-vn
jour, a été découvert dans une maison située
42, boulevard Gambetta. grande artère réu-
nissant Tourcoing et Roubaix et où la «iwvslv.
tion est très active,
La propriétaire de la maison, Mlle Vi?gi?';;9,.
est actuellement en villégiature au couvent .1"???
Ursulines, de Gravelines; sa servante, P""
line, 40 ans, qui gardait la maison, a ■ -à
assassinée avec une fillette de 12 ans'
l'eine Vanwerdeghem, dont les parents rsc
marchands tailleurs et qui était venus le j's-
tin, à neuf heures, pour lui tenir compas
Les victimes avaient le crâne broyé, lr
corps, portant les traces d-e nombreux cca;>ft
de marteau, gisaient près de la porte d'■ > >
trée. C'est le sang. en filtrant sous cette po:rtcK
qui fit découvrit -le crime, vers 11 h. 30
L'assassin est entré en escaladant la gr- '
du jardin. Les premières investigations dl!
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