Titre : Libération / [dir. Emmanuel d'Astier de la Vigerie]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1950-12-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32806572q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 décembre 1950 11 décembre 1950
Description : 1950/12/11 (A6,N1946). 1950/12/11 (A6,N1946).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4125315m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-243
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2021
f
Libération p. 2
I
A la Sorbonne, les savants français ont honoré Pavlov LES AVENTURES DE MINOUCHE
Le buste de Descartes n’a
jamais quitté le “ labo ” du
grand chercheur soviétique
A INSI que nous l’avions annoncé, une journée Pavlov s’est tenue samedi dernier. Sous la présidence des professeurs Leriche et Heuger,
une nombreuse et très attentive assistance a écouté les exposés de MM. François Moutièr, Bourguignon, Follin et Piéron. En visite
actuellement à Paris, le Recteur de l’Université de Moscou, M. Nesméianov était venu écouter les conférenciers.
Tout en faisant ressortir les multiples asptcts de l’oeuvre scientifique de Pavlov, ceux-ci ont évoqué à maintes reprises la personnalité
exceptionnelle de ce grand savant, l’égal des Pascal, Leibniz, Pasteur et Einstein.
Penseur autant que savant, Pavlov s’est d’abord inspiré de la philosophie de Descartes dont le buste — soit dit en passant — n’a
jamais quitté son laboratoire.
Ceci, pour un expérimentateur,
a un sens profond : il faut douter
è’ paV conséquent critiquer et vé
rifier minutieusement chaque ex
périence. Celle-ci n’en est que plus
riche et plus féconde et lè succès
Obtenu permettra d’entreprendre
la suivante avec d’autant plus de
hardiesse.
Biologiste et chirurgien
Pavlov a percé les secrets
de l'estomac humain
Maiè Pavlov accordait également
la plus grande importance aux
côtés pratiques de l’expérimen
tation : ses laboratoires étaient
MELODIES ROSES ET REFRAINS NOIRS...
UMAX KBGNIHIt
46 met en boîte ”
et en
le “Drôle de Monde
99
D ROLE de monde !... » Drôle comme la « drôle de guerre... * et
la drôle de paix. M. Max Régnier a raison de penser ainsi et,
comme tous les revuistes, possède bien quelques excuses si
notre époque ne lui inspire pas toujours des scèqes franchement dro
latiques. Tant pis pour l’humanité 1950 : elle a les comiques qu’elle
mérite. Encore ceux-ci ont-ils droit à nos éloges reconnaissants, car,
sans eux, rirait-on jamais 7
A L’HOTEL DROUOT
Un manuscrit d'Aloysius
Bertrand : 35.QOO francs
Les autographes connaissent en
salle des ventes des fortunes Impré
visibles. Il en est de l’écriture de
certaines personnalités comme des
œuvres des hommes, des maladies
et des remèdes. Les unes sont à
la mode, d’autres n’y sont plus
en attendant d’y revenir.
La plus forte adjudication obte
nue par Ader assisté de M.
Pierre Cormiau à la dernière dis
persion d’autographes concernait
le manuscrit d’une folie vaude
ville « Le lieutenant de hussard »
due à Aloysius Bertrand, l’Im
mortel auteur de « Gaspard de la
Nuit». Ce manuscrit d’une pièce
Jouée une seule fois à Dijon sans
succès en 1832 se vendit 35.000
. francs. Que vaudrait le manus
crit de « Gaspard... » si tant est
S ue son possesseur veuille s’en
essaisir ?
LE CRIEUR.
« Les Lettres
Françaises »
Le journal où l’on peut
discuter
Cette semaine r
— De retour de Varsovie, ce qu’il
n’a pu dire ailleurs, Joseph
Kessel le dit dans Les Lettres
Françaises.
— Ce qu’il n’a pu dire ailleurs
Christian Megret le dit dans
Les Lettres Françaises.
Dans le même numéro :
«— Lè dialogue du colonel Rémy
et de Pierre Dâix.
•— Chostakovitch parle des échan
ges culturels internationaux.
-— Une comédie inédite de Ver-
cors èt Coronel.
— Tous les débats du procès
Rousset suivi par Francis Cré-
mieux.
—• Les prix Goncourt et Rehaudot.
Les Lettres Françaises annon
cent pour la semaine prochaine
la nouvelle pièce d’Armand Sala
crou : Dieu le savait.
Or, l’on rit de l>on cœur à
maintes scènes de la revue de la
Porté-Saint-Martin conçue par un
auteur coutumier des succès radio
phoniques selon la meilleure tra
dition des revues : c’eSt-à-dire
tressant sa guirlande de scènes
autour d’un thème unique.
Max Régnier a choisi l’impri
merie. Soit, on sait qu’elle peut
être comme la langue scion
Œsope, la meilleure et la pire des
choses. Peut-être vaudrait-il mieux
ne pas sugdrer que Gutenberg
aurait mieux fait de s’abstenir dé
l’inventer. Mais il est sûr que, re
venant sur terre comme l’imagine
Max Régnier, le père de la grande
famille des typos ne manquerait
pas de s’étonner dé l’usage fait
de son invention pour initier les
femmes à la mécanique, pour don
ner le goût du béàu langage pour
rédiger le « Journal officiel »,
etc... Après un démarrage un peu
lent. « Drôle de monde » décrit
avec une verve communicative une
répétition générale au théâtre, la
prochaine Grande Nuit de Paris
où la Seine sera dérivée (en prin
cipe) sur une scène, un banquet
à l’O.N.U., etc... Elle s’achève —
et cela est bien sympathique —
par le final de la ronde du
bonheur qui peut naître de la seule
paix entre les humains.
Outre l’auteur, fin comédien,
une vedette, oserons-nous écrire,
de poids : Félix Oudart, toujours
remarquable par sa « présence »
et sa savoureuse bonhomie, Marie
DubaS,’ trépidante, dynamique et
bien chantante à son accoutumée,
mènent le jeu, bien secondés par
Hârry-Max, le pittôrèsquè Silvain
qui tûff;, en ses travestis surtout,
un hilarant parti de son physi
que et d’agréablès jèunes femmes.
.. G. D.
X « Ce soir à Samàreande », de
Jacques Deval, sera donné demain
en représentation exceptionnelle (à
tarif habituel), au théâtre de là Re
naissance au profit des Vieux Co
médiens de Pont-aux-Dâmes.
organisés de manière parfaite,
avec des animaux d’expériences
admirablement soignés et des
pièces Spécir' (l£a « tours du
silence ») où ils étaient examinés
à l’abri dé tout bruit extérieur
èt /de tout contact. Pa' lov, d’autre
part, était lui-même un ehirun
gien d’une prodigieuse habileté. La
nature en cela 1’avâit favorisé
ambidextre, il pouvait sa servir
indifféremment de sa main gauche
et de sa main droite.
Rappelons quelques-unes de «es
découvertes. »
L’estomac, on le sait, sécrète
plusieurs sortes de sucs digestifs
destinés à digérer différentes ca
tégories d’aliments. Or l’organe
n’attend pas qu- ces aliments
soient présents : il commence à
sécréter dès que leur arrivée pro
chaine lui est an, o.icée ±-ur le
sens du goût et même par ceux
de la vue et de l’odorat. Bien
mieux 1 II ne se trompe pas
l’aspect et le parfum du pain fait
pparaître le suc fluide spécial qui
doit dissoudre cet aliment. Pour le
viande, pour les graisses, ce sera
un autre suc, lui aussi secrété par
avance.
Remarquons que ceci représente
une justification définitive de la
gourmandise, car la finesse de
l’odorat et du. goût est essentielle
pour que la digestion soit cor
recte.
On peut aller encore plus loin
dans ce sens avec ce qu’on appelle
le repas fictif. Rien qu’en com
posant un menu, le mécanisme
chimique de l’estomac se trouve
déclenché !
La théorie des « réflexes
conditionnés » donne la clé
de nombreuses guérisons
Autant dire que l’Injection vient
du cerveau, mais comme une sécré
tion de l’estomac n’est en aucune
façon commandée par la volonté, il
ne peut S’agir quë d’un âctè ré
flexe. Non pas d’un de ces réflexes
simples que chaque animal apporte
en naissant, mais de « réflexes con
ditionnés » dus à l’habitude, h
l’éducation et aux condition de vie.
Pavlov a non seulement mis à
jour par centaines ces « réflexes
conditionnés », mais il s’est atta
ché à en créer de toutes pièces, sou
vent aussi à les détruire, à les trou
bler. F.t comme le mèmè mécanisme
sè retrouve dans presque tout le
fonctionnement de l’organisme, l’ap
pareil digestif n’étant que le plus
facile à explorer, lé rôle joué par
lé cerveau est apparu en pleine lu
mière.
Toute une école de physiologistes
et de psychologues s’est donc orien
tée dans la voie tracée par Pavlov
et de nombreux phénomènes restés
jusqu’alors sans explication se ré
duisent à présent à dès séries d’ex
citations et d’inhibitions (ou empê
chements) déterminés par les « ré
flexes conditionnés ».
Pour ne citer qu’un exemple, voi
ci le cas, signalé par le Dr François
Moutier d’une personne souffrant
d’un ulcère à l’estomac. Tous les
jours, rigoureusement à la même
heure, cette personne avait une cri
se de" douleurs. Cette trop belle ré
gularité parut suspecte au médecin
qui s’arrangea pour troubler chez sa
malade, la notion du temps. La
crise n’eut pas lieu à l’heure habi
tuelle : ce n’était donc que le résul
tat malencontreux d’un « réflexe
conditionné » prenant le cadran de
la montre comme point de départ.
Des milliers de cas analogues se
présentent Journellement. Grâce à
Pavlov, ils peuvent être compris,
soulagés, souvent même guéris.
Gast * COHEN.
SI TOUTES LES FEMMES DU MONDE...
Merci, M. le Conseiller, nous
aimons mieux garder nos enfants
U N curieux document vient de tomber sous
nos yeux. C'est un extrait du compte
rendu d’une réunion des directeurs des
bureaux d’hygiène de la Préfecture de police,
qui s’est tenue lè 6 octobre dernier. Parmi
lès sujets à l’ordre du jour figurait la défense
passive.
Lorsque la question est Venue devant les
édiles parisiens, en l’espèce de la commission
de la famille (mixte au Conseil général et au
Conseil municipal), le 17 novembre 1950, la
question de l’évacuation des enfants a été
évoquée.
Un certain M. Grousseaud, du II' arrondisse
ment, a demandé au préfet de police de faire
à la commission une communication sur les
mesures prises ou prévues pour assurer la pro
tection de la population en cas de bombarde
ment et surtout pour réaliser l’évacuation aux
colonies ou à l’étranger en cas de guerre.
Le document d’où nous tirons ces informa
tions signale que le préfet de police se serait
senti un peu gêné et se serait montré un peu
évasif.
Et nous alors !
On croit rêver devant tant de cynisme et
d’inconscience. Comment, nous en sommes déjà
là que certains pensent à nous enlever nos
énfants et osent le dire.
Et pour les mettre à l’abri à quel endroit ?
Aux colonies ou à l’étranger !... C’est dono
qu’ils ont, dès maintenant, admis que notre
pays constituera effectivement le « coussin
atomique » dont on a tant parlé.
Doucement'! Les Français ne l’ont pas encore
admis. Us n’ont pas du tout admis la perspec
tive de la guerre.
Non qu'ils ne soient inquiets, et même très
inquiets, de la politique insensée du gouverne
ment qui, momentanément, dirige le pays.
Niais tout n’est pas perdu. Et à beaucoup près.
Tout peut même être sauvé si les peuples le
veulent.
En attendant, s’il vous plaît, messieurs les
conseillers, nous aimons mieux qu’on s'occupe
de conserver la paix à nos enfants que de les
évacuer sous la bombe atomique. Et pour l’ins-
tartt, nous les gardons.
André MARTY-CAPGRAS.
LE FORGERON DE LA COUR-DIEU
D APRES LE ROMAN DE PONSON DU TERRAIL
Aurore ayant retrouvé Lucien en prison, celui-ci tut promet de la faire évader grâce à la société secrété
des « Masques Rouges »,
Jeanne Moreau et Gabriel Cattand sont les amoureux juvéniles
de « Pigalle-Saint-Germain-des-Prés », le dernier film d’André Ber-
thomieu.
« Pigalle-Saint-Germain-des-Prés » sort en exclusivité cette semaine
à l’Aubert-Palace, à l’Ermitage, au Gaumont-Palace et Gaumont-Théâtre.
Plein succès du XII* Congrès
du film scientifique
C OROLLAIRE et conséquence du IV e Congrès international de
cinéma scientifique qui l’est tenu à Florence, en octobre, le
XII* Congrès national du film scientifique vient de se tenir à
Paris, les 6, 7 et 8 décembre, sous les auspices, infatigables, de Jean
Painlevé.
« L’important, nous dit-il, c’est
d’avoir pu, à Florence, administrer
la preuve, aux savants eux-mêmes,
que le cinéma scientifique n’était
pas une plaisanterie.
Trop d’hommes de laboratoires,
en effet, méprisaient le cinéma,
niaient qu’il fût un instrument de
connaissance.
Lorsque Dragesco fut contraint,
faute d’argent, d'abandonner, l’an
passé, ses recherches cinématogra
phiques, on s’écria autour de lui.
Bravo, vous allez enfin pouvoir
vous adonner à une besogne sé
rieuse ?... »
A Florence l’équivoque a été dis
sipée : tous les ministères de
l’Instruction publique de tous les
pays ont été alertés.
« Il se peut que le cinéma scien
tifique fasse un pas de plus en
1951 !... »
Synthèse de Florence le Congrès
de Paris a pu présenter 50 films
appartenant à 20 pays. La sélec
tion française fut marquée au
sceau de la diversité. Elle allait
du « Carnet de plongée » du
commandant Cousteau à la « Col-
lectomie en deux temps » du doc
teur Patel, en passant par « une
ligne sans incident » de Magnin
(essai de tir à l’arc dans les
lignes à haute tension), 1’ « Hor
mone gonadothrope » du docteur
Thévenard, et la « Soudure élec
trique en atmosphère d’argon ».
Le doute n’est plus possible :
la véritable avant-garde cinéma
tographique c’est dans le film
scientifique — éloigné de toutes
contingences esthétiques — qu’il
faut la chercher en 1950.
S. D.
Baga rres à Berlin
autour de la rentrée du
Dr Caligari-Werner Krauss
Berlin, 10 décembre. — La réap
parition sur les scènes berlinoises
de Werner Krauss. l’ancien acteur
allemand numéro un du III* Reich,
a provoqué des bagarres devant le
Kurtfuerstendamm Theater, qui af
fiche au programme la pièce d’Ib
sen « John Gabriel Borkmann ».
Des coups de poing ont été échangés
entre les agents du service d’ordre
et les manifestants.
On compte quelques carreaux bri
sés.
Mais il y a des coups de pieds
au c... qui se perdent.
X Deux films français « Auber-
villiers », de Lotar, et « La rose
et le réséda ». sont inscrits au pro
grammé du club du cinéac new-
yorkais « Cinéma-16 », qui compte
3.500 membres et se consacre aux
documentaires et aux films expéri
mentaux.
Pour maintenir
la chanson française
dans sa vraie tradition
Le Groupe
de la Nouvelle
Chanson
chantera jeudi à la
Maison de la Pensée
I L y a quelque temps, un cer
tain nombre de chanteurs et
musiciens français s’étaient
réunis et créant le « Groupe
de la Nouvelle Chanson ». En
même temps, ils révélaient leurs
ambitions dans un manifeste :
« La chanson française est popu
laire par excellence, ayant tou
jours eu pour rôle de refléter les
peines, les joies et les aspirations
nationales... Le Groupe de la
Nouvelle . Chanson s'engage à
maintenir cette tradition. »
Plusieurs signataires de ce ma
nifeste se sont produits Jeudi —
pour la première fois en tant que
membres du « Groupe » — à la
Maison de la Pensée Française. *
Ce furent tout d’abord les tours
de chant d’Andrée Messager — ta
lentueuse petite-fille du composi
teur — et son mari, le jeune
compositeur Philippe-Gérard, de
Catherine Sauvage, dont la chan
son sur les coolies des Philippi
nes remporte le plus vif succès, de
Charles Imbert, de Robert Marcy
qui nous interprète son désormais
célébré « Si tu partais pour la
guerre » (car Renée Lebas, en
rhumée, n’a pas pu se joindre au
Groupe).
Et puis voici l’extraordinaire co
mique Claude Castaing, qui nous
offre une inoubliable version d’un
film américain, d’un film italien,
un reportage radiodiffusé d’un
défilé militaire.
Enfin, les « invités » : le grand
et sympathique poète Guilleric
vient réciter quelques-uns de ses
poèmes ; Gilles, très en forme de
puis qu’il a remporté le Prix de
Poésie Populiste, chante à sa fa
çon ; Irène Costa, une ravissante
danseuse espagnole, interprète la
Danse du Feu, de Falla.
Le spectacle est gai, rapide,
émouvant. On ne peut que vous
conseiller d’aller voir cela jeudi
prochain, si votre soirée est li
bre : le « Groupe de la Nouvelle
Chanson », en compagnie des Frè
res Jacques et de Renée Lebas,
remontera sur la petite scène de
la Maison de la Pensée Française
Les Spectacles
Une belle artiste de
la chanson n’est plus
Germaine Beria
Eloignée de la scène pour rat
sons de santé depuis 1940, une
belle artiste qui s’était consacrée
à la chanson vient de s’éteindre :
Germaine Beria. A partir de 1911.
elle avait rapidement conquis la
notoriété dans un répertoire réa
liste dont certains titres sont res
tés célèbres : Du gris, J’ai le ca
fard, etc. Germaine Beria fut une
dés plus populaires vedettes du
phonographe (sur rouleau), puis
du gramophone. Applaudie dans
tous les music-halls, jamais elle
ne ménagea le concours de sa gé
nérosité et de son talent aux fêtes
de bienfaisance données au profit
d’œuvres populaires.
Elle était la mère de M. Manuel
Parrès, -de l’Opéra, à qui Libéra
tion adresse l’hommage de ses
condoléances.
LE TROISIEME COUP
Une image particulièrement dra
matique du « Troisième coup »,
le nouveau grand film soviéti
que projeté en double exclusivité
au «Hollywood» et au
« Lafayette »
SUR L’ÉCRAN
Edouard, mon fils
Film américain. Avenue V.O.
A RRIVANT à Londres, il y a trois ans, je consultai mes amis sur
les spectacles à voir. On me conseilla « Edward, my SQn ».
« Edward, my son » se jouait depuis deux ou trois ans. Robert
Morley en était le principal interprété.
Le temps me manqua. Je ne vis pas « Edward, my son ».
Bourrelée de remords, je me
THEATRES
RELACHES DU LUNDI. — Opéra-
Comique, Ambassadeurs, Atelier,
Comédie des Ch.-Elysées, Gaîté-
Lyrique. Gramont, Huchette, La
Bruyère, Mathurlns, Michel, Mi-
chodière, Montparnasse, Monceau,
Noctambules Nouveautés, Porte-
Saint-Martin, Studio des Ch.-Ely
sées, Th. de Poche. Variétés, Vieux-
Colombier.
RELACHES POUR REPETITIONS.—
Potlnière Œuvre, Daunou, Gym
nase, Etoile, Châtelet.
Obéra, 20.15, Aida
Comédie-Française (Richelieu) 20.45
Un conte d’hiver. — (Luxem
bourg), 20.30. La robe rouge.
Ambigu, 21, Jeff.
Antoine. 21. Harvey.
Bouffes-Parisiens. 21, Nina.
Gh.-de-Rochefort. 21, La chapelle ar
dente
Com, Wagram 21.10. Le don d’Adèle
Edouarrl-VII 21. Fric-Frac
Gaîté-Montparnasse. 21, Maître après
Dieu.
Grand-Guignol 21 Le viol, La main
de singe
Hébertot, 21, Le feu sur la terre.
Madeleine, 21 Celles qu'on prend
dans ses bras.
Marigny. 20.45. La répétltlcfi ou
l’Amour puni
Pal.-Royal, 15. 21, La mariée en a 2.
Renaissance, 21, Ce soir à Samar
cande.
Sarah-Bernhardt. 20.30, L’Aiglon.
Saint-Georges, 20.45. Dieu le savait.
Studio Vendôme, 21, Ce monde n’est
pas fait pour les anges.
Verlaine, 21, Les Allemands.
MUSIQUE - OANSE
Bobino, 15 21. Robert Lamoureux,
Roméo Cariés
Canucines, 2045, Sauce piquante.
Cas. Montparnasse. 21, Ma goualeuse
Empire. 20.30. La revue de l’Empire
Européen, 14.45, 20.30, Baratin.
Mogador 20.30, Danseuse aux étoiles
Th. de Paris 20.45, Il faut marier
maman.
VARIETES - CABARETS
CIROUES
A.B.C., 15, 21, Fernandel.
«rbaleie 3i Revu*- * 'uiine et Rleu>
Alhambra, André Pasdoc.
Casino de Paris, 2Q.3U. Excttlng Paris
Caveau de la Républiaue 21 Dén
deurs Digestes. — Champl.
Chez GHIe» 22,30 Cle Grenier. Hi<8f-
Coucou. 21. Rocca. Dlnel Meunier
Oeux-Anes 21 Les 2 Anes en ont s
(Dortn)
Oix-Heures, Mon 07-48 d.K ou KO
Fol.-Bergère,14.30, 20.15, Féeries-Folles
La Nouvelle Eve, 22, ues ri 1 les d'Eve
La Tomate 22 Chansonniers.
Le Cobaye. 22. Bariolages.
Lune-Rousse. 22. Rigaux. Marsac
Ravmond
Mayol, 15, 21.15, Nu... 60.
Tabarin 2230 Rellets
Trms.Baudets 31.30 Sans issue
Medrano. 15, 21. Les Chimpanzés,
Les Eléphants.
(TINÉMAS
Les ctiiffres entre parenthèse»
dont nous rappelons la signifi
cation. remplacent les losanges
précédemment utilisés :
(4) Exceptionnels i (3) Trèe
bons i ( 2 ) Bons: (1) Intéres
sants : (?) Non enoore eritiaués :
Rien : les autrés.
griipripCPM Aujourd’hui
ELUKUrtCm matinée à 14 h. 45
Soirée à 20 h 30. Roger NICOLAS
dans « BARATIN ». — (3* année).
x « Jeanne au bûcher ». l’ora
torio de Paul Claudel dont Arthur
Honegger a écrit la musique, en
tre aujourd’hui au répertoire
de l’Opéra.
Du côté de la barbe
était samedi
la toute-puissance
du rire au Coliseum
Le Syndicat des dessinateurs
ne manque pas de louables des
seins : il avait transformé, sa
medi, la salle di. Coliseum en
temple de la Barbe. Pure contra
diction d’humoristes tels que Du-
bout, Soro. Peynet, Saint-Ogan,
etc„ qui rivalisèrent d’ornements
pileux. Des en pointe, des en
éventail, des impériales, des flu
viales, des en collier, il y en eut
pour tous les goûts et de toutes
les couleurs, qui s’affrontèrent
en de multiples tournois d’où les
vieilles barbes radicales étaient
seules exclues A la puissante
Bordas échut évidemment le soin
d’entonner l’hvmne des Barbus :
« La Femme à barbe ».
On remarqua toutefois l’ab
sence de MM. Francisque Gay et
Victor Franoen. Avec regret.
précipitai, l’autre soir, au film
tiré de la pièce.
Hélas ! trois fois hélas !
Est-ce la faute du cinéma ?
Est-ce celle de mon mauvais es
prit ?
« Edouard, mon fils » est un
des sommets de la hiérarchie du
navet international.
Nous y voyons l’éveil de la fibre
paternelle transformer un honnête
Polyte tient parole. Il hante tous lès
manezjngues et tapis-francs du quartier
dés Halles, et il recrute une bande d’es
carpes, mauvaises têtes mais bon cœur,
qui s’exaltent à la pensée de faire, pour
une fois, une belle action.
C’est ainsi qu’il se ménage des accoin
tances même parmi les geôliers de la
prison où Aurore est incarcérée. Et ce
qu’il apprend le glace d’effroi. De mé
moire d’homme, tous ceux qui ont été
enfermés à l’Abbaye ont été conduits à
l’échafaud.
Pour’ant,. il ne désespère pas encore.
Au contraire, il retourne chez les Bar-
gevin. et rassure Jeanne à demi-folle
d’angoisse. Et il a une longue conversa
tion secrète avec Benoit èt -Simon Barge-
vin. Zoé tente de les écouter.
Mais Polyte veille II surprend la petite
vipère. Sans pitié pour ses larmes feintes,
il la chasse de l’échoppe. Elle s’enfuit, en
proférant des menaces. Puis elle va cher
cher un appui auprè- de M. Bibi.
iDesstns de Christian d après l* scénario original de Georges Vhegiara :Copyright Fans-Graphtc il. D F.)
homme en chevalier d’industrie, un
ami fidèle en amateur de faillites
et un fauteur de suicides, un mari
fidèle en viveur et en goujat.
Mais, direz-vous. Edouard dans
tout cela ?
Eh bien ! Edouard, c’est l’Arlé-
slen de l’affaire.
Pendant deux heures d’horloge.
Il se manifeste seulement à nous
par une série — combien fasti
dieuse — de gâteaux annlversai
res !
J’allais oublier : Edouard mour
ra, honteusement, sans que nous
ayons eu le temps de faire sa con
naissance.
Pour oublier, sa pauvre lady de
mère qui a aimé en silence un
ami de la famille, s’adonnera à la
dive bouteille.
Comme disait un de mes voisins:
« Vaut mieux faire ça au champa
gne qu’au gros rouge !... »
Le réalisateur de ce monument
d’ennui, c’est George Cukor, le
même qui a mis en scène « Ma
femme porte la culotte »
A donner sa langue à la caméra
L’homme que ta fibre paternelle
fait tourner au vinaigre, c’est
Spencer Tracy, aussi mauvais Ici
qu’il est excellent dans « Ma fem
me porte la culotte »
Mais la malheureuse Deborah
Kerr (la pocharde aristocratique)
lui rend, souvent des points.
Simone OUBREU1LH
Ingrid Bergman dément :
Robartino n’aura pas de frère
Rome, 10 décembre. — Ingrid
Bergman a démenti en riant tes in
formations de source américaine sc
ion lesquelles elle attendrait un au
tre bébé. File a rappelé qu’elle par
tirait en février pour Paris où elle
tournerait lin nouveau film, ce qui
serait chose impossible si elle de
vait se préparer à pne nouvelle ma
ternité.
RÉUNIONS ET
CONFÉRENCES
X Demain 12 décembre, à 20 h. 30,
au Trianon-Gambetta, 10, rué du
Capitaine-Ferber, Paris, 20% Vlan
Poulton, secrétaire générât du Co
mité parisien de France-U.R.S.S.,
pariera de son récent voyage en
Union Soviétique. Projection du
film Soviétique en couleurs « Trois
rencontres ».
Réunion de l’A.N.N.A.O.
C’est demain, 12 décembre, à
20 h. 45, que se réuniront les mem
bres de l’Assoeialion Nationale des
Négociants en Automobiles d’Occa-
sion, au « Royal Villiers », 4, place
de la Porte-Champerret, sous la
présidence d’honneur de M. Roueff
et de tous les membres du bùreau.
De nombreuses questions touehani
la corporation sont à l’ordre du
jour rt nous espérons que tous les
membres seront présents â cette
réunion. (Communiqué.)
Agriculteurs, La ronde ( 3 ).
Alhambra, La belle de Paris (vjl w?\
Astor, La nuit s'aenêve (?)
Aubert-Paiaoe. Pigalle - St-Germain-
des-Prés ( ? )
Avenue. Edouard mon fils (tài
B alzac, Ma Pomme.
Biarritz. Autant on emporte te vent
(v o.) (2).
Broadway, L’intrus (v.o.) ( 3 ),
California, Les écumeursCaméo, Gang des tractions arriére!D
Caumartin, Le 3* coup (v.d.) (?)
Cinémonde Anciens de St-Loun m
Cine-Obera Orpnet (3)
Colisee. Souvenirs perdus (Si)
Comœdia, La ronde (3).
Eldorado,(^Les amours de Carmen
Elysées-Cinéma Smith le taciturne
(v.o.) (?)
Ermitage, Pigalle - St-Germaln - du
Prés ( ? )
Gaumont-Palaoe, Plgalle-St-Oermaln-
des Prés ( ? )
Gaumont-Théâtre, Pigalle-Salnt-Ger-
matn-des-Prés (?)
Heider. Ma Pomme.
Hollywood, La ronde (3).
imoeriai Justice est raite (3)
Lafayette Le 3* coup (v.o.) (?)
La Royal. Odette, agent S 23Le Français, La rue sans lot (?)
Le Paris, Les amours de Carmen
(v.o.) (?)
Le Raimu, L’homme de Joie (?)
Le Ritz. L’affaire de Buenos-Ayres
(v.d.) (?)
Les Images. La belle de Paris(v.Reflets, L’hommo à la cicatrice
(vol (?)
Les Vedettes, L’homme de Joie (?)
Lord-Byron, L’Equateur aux cent
visages (v.o.) (?)
Lynx, Les amours de Carmen (v.d. )(?)
Mao Mahon London Foliies (v.o.)(?j
Madeleine, Dieu a besoin des hom
mes (l)
Marbeuf Ballerine (1).
Marignan, Méfiez-vous des blondes(2)
Marivaux. Méfiez-vous des blondes(2)
Max-Linder, L’homme de joie (?)
Midi-Minuit, L’Equateur aux cent
visages (v.o.) (?)
Monte-Carlo, Belle de Parts(v.o.) (?)
Moulin-Rouge, L’Homme de Joie (?)
Napoléon, Le réfractaire (v.o.) (?)
New-York. Conte de Cendnilon (?)
Normandie. La rue sans loi (?).
Olympia La belle de Paris (v.d.)(?)
Palace, La belle de Paris (v.d.) (?)
Palais-Rochechouart, Smith le taci
turne (v.d.) (?)
Panthéon, La vie com. demain (2).
Paramount, Smith le taclt. (v.d.) (?)
Parisiana, Les amours de Carmen
(v.d.) (?)
Portiques, Justice est faite (3).
Radio-Giné-Opéra. Tombolo (v.o.)(?)
Rex, Fusille a l'auoe (1)
Royal-Hauss.-Club, L’affaire de Bue
nos-Ayres (v.d.) (?)
Rovai-Haijss.-Meiiet i,ee lumière» de
la vtlip (4i
Royal-Hauss -Studio, La grande Illu
sion (4)
Soela, Ma Pomme
Séleot-Pathé, Smith le taclt. (v4.)(?)
Studio de l’Etoile, Nous voulons un
enfant (v.o (3).
Studio Fg-Montmartre. Les Cosaques
du Kouban (v.o.) (?)
Stud Parmentier. Revue Juive 60
Triomphe, Pilote du Diable (vx>.) (1)
Vivienne. Ma Pomme
CINE • CLUBS
GE SOIR i
Cinémathèque française, 7. avenue
de Messine, 18 h. 30, 20 h. 30,
22 h. 30 « A travers l’orage >.
( Griffith).
Ciné-Club Universitaire, 21, r. Yves-
Toudlc, à 20 h. 45 : Le poncif
cinématographique : un « Buffalo
Bill » et « Le fils du Cheik ».
RADIO
Lundi 11 décembre
AU FIL DES HEURES. — 12 h
(I) : Chansons nouvelles. — 12 h. 30
(N) : La légende de Roukmany. —
13 h. (N) : Opéra-bouffe. — 13 h. 40
(P) : Orch Camille Sauvage. —
13 h. 45 (Ii : Chaque âge a son plai
sir. — 14 h. 30 (I) : Trésors retrou
vés. — 15 h. 15 (N) : La terrasse
des désespoirs. — 15 h. 30 (I) : Lé
gende lorraine — 15 h. 45 (I) •'
14 h. 10 (P) :
MUSIC-HALL
20 h. 30 (I) :
SILENCE, ANTENNE
20 h. 30 (P) :
ET LA FLEURISTE »
22 h. (P) :
MUSIQUE DOUCE
(I) : Renée Lebas et J.-P. Dujay. —
17 h. (Pi : Amateurs de disques. -
18 h. (N) ; L’homme selon Rous
seau. — 18 h. (I): Vedettes en tour
née (relais Genève). — 19 h. 15 (P)-'
A vous de juger. — 20 h. 15 (Sot-
tens, 392 m.) : Enigmes et aven
tures. — 20 h 30 (N) : Orch. radio
symphonique. — 21 h. 30 (Sottens,
392 m.) : La revue du Bel-Age. —
22 h. 18 (I) ; Grandes voix humai
nes. — 23 h. fl) : Livre d’or de la
musique. — 23 h. 5 (sur 243 m.) :
Ce soir en France
Radio Sorbonne. — Sur 347 m. :
g h. : L’Afrique du Nord. — 10 H. :
Le socialisme (1848-1914). — 11 h.
Monde carolingien
x Pierre Fresnay et Yvonne
Printemps auraient été pressentis
pour tourner une version cinémato
graphique du « Napoléon unique »,
de Paul Reynal.
PROBLEME 1.742
| | B B V il fl VI I I
HORIZONTALEMENT. — 1. Man
que de simplicité. Trou dans la
paroi d’un navire, — 2. Etonnée. —
3. Distrait. Pièce du thorax des in
sectes — 4. Dans le département
d'Oran. —. 5. En peine. Est ferré.
— 6. Dans l’Hérault. Grecque. — 7.
fTi...* -1 TNnvie 1 ‘ira FI réi \ f A - —
CROISÉS
— 9. Renvoyer sa femme avec 1«*
formalités légales. — 10. Sortie de
terre. Sans effet.
VERTICALEMENT. — 1. Fausse
une balance. Sous le manteau. —
2. Celui de Paris occupe une belle
place. — 3. Ne circule pas en hi
ver. D’un auxiliaire. En panne. •—
4. A rapport aux ermites. — *
Dans le Var. Evite adroitement
— 6. Résltantes. Oie à ordonner
— 7. Deux premières Tout petit
Préposition. — 8. Général amen
caln. En bols. Un peu vert. -- v
Appréciée si elle est en chocoiar
— 10. Grecque. N’ont pas bonne
vue.
•
SOLUTION DU PROBLEME 1,74 g
i Ni*
HORIZONTALEMENT. —
nas Rond — 2. Esérine. x
3. Bâtiment. - 4. Ut. °i s e g _
— 5. Liane. Ers. 6. Est. 5n. 9 .
7. Roquet. — 8. Sporule M 1 - 5
Eaccés. Lad. — 10. Sees. w jçébU-
VERTICALEMENT. — *• « Net.
leuse — 2 Isatis. Pas. __ g. Si-
Atroce. — 4, Arion. Orée- __ 7,
miesques. — 6. Nés. — 9.
Libération p. 2
I
A la Sorbonne, les savants français ont honoré Pavlov LES AVENTURES DE MINOUCHE
Le buste de Descartes n’a
jamais quitté le “ labo ” du
grand chercheur soviétique
A INSI que nous l’avions annoncé, une journée Pavlov s’est tenue samedi dernier. Sous la présidence des professeurs Leriche et Heuger,
une nombreuse et très attentive assistance a écouté les exposés de MM. François Moutièr, Bourguignon, Follin et Piéron. En visite
actuellement à Paris, le Recteur de l’Université de Moscou, M. Nesméianov était venu écouter les conférenciers.
Tout en faisant ressortir les multiples asptcts de l’oeuvre scientifique de Pavlov, ceux-ci ont évoqué à maintes reprises la personnalité
exceptionnelle de ce grand savant, l’égal des Pascal, Leibniz, Pasteur et Einstein.
Penseur autant que savant, Pavlov s’est d’abord inspiré de la philosophie de Descartes dont le buste — soit dit en passant — n’a
jamais quitté son laboratoire.
Ceci, pour un expérimentateur,
a un sens profond : il faut douter
è’ paV conséquent critiquer et vé
rifier minutieusement chaque ex
périence. Celle-ci n’en est que plus
riche et plus féconde et lè succès
Obtenu permettra d’entreprendre
la suivante avec d’autant plus de
hardiesse.
Biologiste et chirurgien
Pavlov a percé les secrets
de l'estomac humain
Maiè Pavlov accordait également
la plus grande importance aux
côtés pratiques de l’expérimen
tation : ses laboratoires étaient
MELODIES ROSES ET REFRAINS NOIRS...
UMAX KBGNIHIt
46 met en boîte ”
et en
le “Drôle de Monde
99
D ROLE de monde !... » Drôle comme la « drôle de guerre... * et
la drôle de paix. M. Max Régnier a raison de penser ainsi et,
comme tous les revuistes, possède bien quelques excuses si
notre époque ne lui inspire pas toujours des scèqes franchement dro
latiques. Tant pis pour l’humanité 1950 : elle a les comiques qu’elle
mérite. Encore ceux-ci ont-ils droit à nos éloges reconnaissants, car,
sans eux, rirait-on jamais 7
A L’HOTEL DROUOT
Un manuscrit d'Aloysius
Bertrand : 35.QOO francs
Les autographes connaissent en
salle des ventes des fortunes Impré
visibles. Il en est de l’écriture de
certaines personnalités comme des
œuvres des hommes, des maladies
et des remèdes. Les unes sont à
la mode, d’autres n’y sont plus
en attendant d’y revenir.
La plus forte adjudication obte
nue par Ader assisté de M.
Pierre Cormiau à la dernière dis
persion d’autographes concernait
le manuscrit d’une folie vaude
ville « Le lieutenant de hussard »
due à Aloysius Bertrand, l’Im
mortel auteur de « Gaspard de la
Nuit». Ce manuscrit d’une pièce
Jouée une seule fois à Dijon sans
succès en 1832 se vendit 35.000
. francs. Que vaudrait le manus
crit de « Gaspard... » si tant est
S ue son possesseur veuille s’en
essaisir ?
LE CRIEUR.
« Les Lettres
Françaises »
Le journal où l’on peut
discuter
Cette semaine r
— De retour de Varsovie, ce qu’il
n’a pu dire ailleurs, Joseph
Kessel le dit dans Les Lettres
Françaises.
— Ce qu’il n’a pu dire ailleurs
Christian Megret le dit dans
Les Lettres Françaises.
Dans le même numéro :
«— Lè dialogue du colonel Rémy
et de Pierre Dâix.
•— Chostakovitch parle des échan
ges culturels internationaux.
-— Une comédie inédite de Ver-
cors èt Coronel.
— Tous les débats du procès
Rousset suivi par Francis Cré-
mieux.
—• Les prix Goncourt et Rehaudot.
Les Lettres Françaises annon
cent pour la semaine prochaine
la nouvelle pièce d’Armand Sala
crou : Dieu le savait.
Or, l’on rit de l>on cœur à
maintes scènes de la revue de la
Porté-Saint-Martin conçue par un
auteur coutumier des succès radio
phoniques selon la meilleure tra
dition des revues : c’eSt-à-dire
tressant sa guirlande de scènes
autour d’un thème unique.
Max Régnier a choisi l’impri
merie. Soit, on sait qu’elle peut
être comme la langue scion
Œsope, la meilleure et la pire des
choses. Peut-être vaudrait-il mieux
ne pas sugdrer que Gutenberg
aurait mieux fait de s’abstenir dé
l’inventer. Mais il est sûr que, re
venant sur terre comme l’imagine
Max Régnier, le père de la grande
famille des typos ne manquerait
pas de s’étonner dé l’usage fait
de son invention pour initier les
femmes à la mécanique, pour don
ner le goût du béàu langage pour
rédiger le « Journal officiel »,
etc... Après un démarrage un peu
lent. « Drôle de monde » décrit
avec une verve communicative une
répétition générale au théâtre, la
prochaine Grande Nuit de Paris
où la Seine sera dérivée (en prin
cipe) sur une scène, un banquet
à l’O.N.U., etc... Elle s’achève —
et cela est bien sympathique —
par le final de la ronde du
bonheur qui peut naître de la seule
paix entre les humains.
Outre l’auteur, fin comédien,
une vedette, oserons-nous écrire,
de poids : Félix Oudart, toujours
remarquable par sa « présence »
et sa savoureuse bonhomie, Marie
DubaS,’ trépidante, dynamique et
bien chantante à son accoutumée,
mènent le jeu, bien secondés par
Hârry-Max, le pittôrèsquè Silvain
qui tûff;, en ses travestis surtout,
un hilarant parti de son physi
que et d’agréablès jèunes femmes.
.. G. D.
X « Ce soir à Samàreande », de
Jacques Deval, sera donné demain
en représentation exceptionnelle (à
tarif habituel), au théâtre de là Re
naissance au profit des Vieux Co
médiens de Pont-aux-Dâmes.
organisés de manière parfaite,
avec des animaux d’expériences
admirablement soignés et des
pièces Spécir' (l£a « tours du
silence ») où ils étaient examinés
à l’abri dé tout bruit extérieur
èt /de tout contact. Pa' lov, d’autre
part, était lui-même un ehirun
gien d’une prodigieuse habileté. La
nature en cela 1’avâit favorisé
ambidextre, il pouvait sa servir
indifféremment de sa main gauche
et de sa main droite.
Rappelons quelques-unes de «es
découvertes. »
L’estomac, on le sait, sécrète
plusieurs sortes de sucs digestifs
destinés à digérer différentes ca
tégories d’aliments. Or l’organe
n’attend pas qu- ces aliments
soient présents : il commence à
sécréter dès que leur arrivée pro
chaine lui est an, o.icée ±-ur le
sens du goût et même par ceux
de la vue et de l’odorat. Bien
mieux 1 II ne se trompe pas
l’aspect et le parfum du pain fait
pparaître le suc fluide spécial qui
doit dissoudre cet aliment. Pour le
viande, pour les graisses, ce sera
un autre suc, lui aussi secrété par
avance.
Remarquons que ceci représente
une justification définitive de la
gourmandise, car la finesse de
l’odorat et du. goût est essentielle
pour que la digestion soit cor
recte.
On peut aller encore plus loin
dans ce sens avec ce qu’on appelle
le repas fictif. Rien qu’en com
posant un menu, le mécanisme
chimique de l’estomac se trouve
déclenché !
La théorie des « réflexes
conditionnés » donne la clé
de nombreuses guérisons
Autant dire que l’Injection vient
du cerveau, mais comme une sécré
tion de l’estomac n’est en aucune
façon commandée par la volonté, il
ne peut S’agir quë d’un âctè ré
flexe. Non pas d’un de ces réflexes
simples que chaque animal apporte
en naissant, mais de « réflexes con
ditionnés » dus à l’habitude, h
l’éducation et aux condition de vie.
Pavlov a non seulement mis à
jour par centaines ces « réflexes
conditionnés », mais il s’est atta
ché à en créer de toutes pièces, sou
vent aussi à les détruire, à les trou
bler. F.t comme le mèmè mécanisme
sè retrouve dans presque tout le
fonctionnement de l’organisme, l’ap
pareil digestif n’étant que le plus
facile à explorer, lé rôle joué par
lé cerveau est apparu en pleine lu
mière.
Toute une école de physiologistes
et de psychologues s’est donc orien
tée dans la voie tracée par Pavlov
et de nombreux phénomènes restés
jusqu’alors sans explication se ré
duisent à présent à dès séries d’ex
citations et d’inhibitions (ou empê
chements) déterminés par les « ré
flexes conditionnés ».
Pour ne citer qu’un exemple, voi
ci le cas, signalé par le Dr François
Moutier d’une personne souffrant
d’un ulcère à l’estomac. Tous les
jours, rigoureusement à la même
heure, cette personne avait une cri
se de" douleurs. Cette trop belle ré
gularité parut suspecte au médecin
qui s’arrangea pour troubler chez sa
malade, la notion du temps. La
crise n’eut pas lieu à l’heure habi
tuelle : ce n’était donc que le résul
tat malencontreux d’un « réflexe
conditionné » prenant le cadran de
la montre comme point de départ.
Des milliers de cas analogues se
présentent Journellement. Grâce à
Pavlov, ils peuvent être compris,
soulagés, souvent même guéris.
Gast * COHEN.
SI TOUTES LES FEMMES DU MONDE...
Merci, M. le Conseiller, nous
aimons mieux garder nos enfants
U N curieux document vient de tomber sous
nos yeux. C'est un extrait du compte
rendu d’une réunion des directeurs des
bureaux d’hygiène de la Préfecture de police,
qui s’est tenue lè 6 octobre dernier. Parmi
lès sujets à l’ordre du jour figurait la défense
passive.
Lorsque la question est Venue devant les
édiles parisiens, en l’espèce de la commission
de la famille (mixte au Conseil général et au
Conseil municipal), le 17 novembre 1950, la
question de l’évacuation des enfants a été
évoquée.
Un certain M. Grousseaud, du II' arrondisse
ment, a demandé au préfet de police de faire
à la commission une communication sur les
mesures prises ou prévues pour assurer la pro
tection de la population en cas de bombarde
ment et surtout pour réaliser l’évacuation aux
colonies ou à l’étranger en cas de guerre.
Le document d’où nous tirons ces informa
tions signale que le préfet de police se serait
senti un peu gêné et se serait montré un peu
évasif.
Et nous alors !
On croit rêver devant tant de cynisme et
d’inconscience. Comment, nous en sommes déjà
là que certains pensent à nous enlever nos
énfants et osent le dire.
Et pour les mettre à l’abri à quel endroit ?
Aux colonies ou à l’étranger !... C’est dono
qu’ils ont, dès maintenant, admis que notre
pays constituera effectivement le « coussin
atomique » dont on a tant parlé.
Doucement'! Les Français ne l’ont pas encore
admis. Us n’ont pas du tout admis la perspec
tive de la guerre.
Non qu'ils ne soient inquiets, et même très
inquiets, de la politique insensée du gouverne
ment qui, momentanément, dirige le pays.
Niais tout n’est pas perdu. Et à beaucoup près.
Tout peut même être sauvé si les peuples le
veulent.
En attendant, s’il vous plaît, messieurs les
conseillers, nous aimons mieux qu’on s'occupe
de conserver la paix à nos enfants que de les
évacuer sous la bombe atomique. Et pour l’ins-
tartt, nous les gardons.
André MARTY-CAPGRAS.
LE FORGERON DE LA COUR-DIEU
D APRES LE ROMAN DE PONSON DU TERRAIL
Aurore ayant retrouvé Lucien en prison, celui-ci tut promet de la faire évader grâce à la société secrété
des « Masques Rouges »,
Jeanne Moreau et Gabriel Cattand sont les amoureux juvéniles
de « Pigalle-Saint-Germain-des-Prés », le dernier film d’André Ber-
thomieu.
« Pigalle-Saint-Germain-des-Prés » sort en exclusivité cette semaine
à l’Aubert-Palace, à l’Ermitage, au Gaumont-Palace et Gaumont-Théâtre.
Plein succès du XII* Congrès
du film scientifique
C OROLLAIRE et conséquence du IV e Congrès international de
cinéma scientifique qui l’est tenu à Florence, en octobre, le
XII* Congrès national du film scientifique vient de se tenir à
Paris, les 6, 7 et 8 décembre, sous les auspices, infatigables, de Jean
Painlevé.
« L’important, nous dit-il, c’est
d’avoir pu, à Florence, administrer
la preuve, aux savants eux-mêmes,
que le cinéma scientifique n’était
pas une plaisanterie.
Trop d’hommes de laboratoires,
en effet, méprisaient le cinéma,
niaient qu’il fût un instrument de
connaissance.
Lorsque Dragesco fut contraint,
faute d’argent, d'abandonner, l’an
passé, ses recherches cinématogra
phiques, on s’écria autour de lui.
Bravo, vous allez enfin pouvoir
vous adonner à une besogne sé
rieuse ?... »
A Florence l’équivoque a été dis
sipée : tous les ministères de
l’Instruction publique de tous les
pays ont été alertés.
« Il se peut que le cinéma scien
tifique fasse un pas de plus en
1951 !... »
Synthèse de Florence le Congrès
de Paris a pu présenter 50 films
appartenant à 20 pays. La sélec
tion française fut marquée au
sceau de la diversité. Elle allait
du « Carnet de plongée » du
commandant Cousteau à la « Col-
lectomie en deux temps » du doc
teur Patel, en passant par « une
ligne sans incident » de Magnin
(essai de tir à l’arc dans les
lignes à haute tension), 1’ « Hor
mone gonadothrope » du docteur
Thévenard, et la « Soudure élec
trique en atmosphère d’argon ».
Le doute n’est plus possible :
la véritable avant-garde cinéma
tographique c’est dans le film
scientifique — éloigné de toutes
contingences esthétiques — qu’il
faut la chercher en 1950.
S. D.
Baga rres à Berlin
autour de la rentrée du
Dr Caligari-Werner Krauss
Berlin, 10 décembre. — La réap
parition sur les scènes berlinoises
de Werner Krauss. l’ancien acteur
allemand numéro un du III* Reich,
a provoqué des bagarres devant le
Kurtfuerstendamm Theater, qui af
fiche au programme la pièce d’Ib
sen « John Gabriel Borkmann ».
Des coups de poing ont été échangés
entre les agents du service d’ordre
et les manifestants.
On compte quelques carreaux bri
sés.
Mais il y a des coups de pieds
au c... qui se perdent.
X Deux films français « Auber-
villiers », de Lotar, et « La rose
et le réséda ». sont inscrits au pro
grammé du club du cinéac new-
yorkais « Cinéma-16 », qui compte
3.500 membres et se consacre aux
documentaires et aux films expéri
mentaux.
Pour maintenir
la chanson française
dans sa vraie tradition
Le Groupe
de la Nouvelle
Chanson
chantera jeudi à la
Maison de la Pensée
I L y a quelque temps, un cer
tain nombre de chanteurs et
musiciens français s’étaient
réunis et créant le « Groupe
de la Nouvelle Chanson ». En
même temps, ils révélaient leurs
ambitions dans un manifeste :
« La chanson française est popu
laire par excellence, ayant tou
jours eu pour rôle de refléter les
peines, les joies et les aspirations
nationales... Le Groupe de la
Nouvelle . Chanson s'engage à
maintenir cette tradition. »
Plusieurs signataires de ce ma
nifeste se sont produits Jeudi —
pour la première fois en tant que
membres du « Groupe » — à la
Maison de la Pensée Française. *
Ce furent tout d’abord les tours
de chant d’Andrée Messager — ta
lentueuse petite-fille du composi
teur — et son mari, le jeune
compositeur Philippe-Gérard, de
Catherine Sauvage, dont la chan
son sur les coolies des Philippi
nes remporte le plus vif succès, de
Charles Imbert, de Robert Marcy
qui nous interprète son désormais
célébré « Si tu partais pour la
guerre » (car Renée Lebas, en
rhumée, n’a pas pu se joindre au
Groupe).
Et puis voici l’extraordinaire co
mique Claude Castaing, qui nous
offre une inoubliable version d’un
film américain, d’un film italien,
un reportage radiodiffusé d’un
défilé militaire.
Enfin, les « invités » : le grand
et sympathique poète Guilleric
vient réciter quelques-uns de ses
poèmes ; Gilles, très en forme de
puis qu’il a remporté le Prix de
Poésie Populiste, chante à sa fa
çon ; Irène Costa, une ravissante
danseuse espagnole, interprète la
Danse du Feu, de Falla.
Le spectacle est gai, rapide,
émouvant. On ne peut que vous
conseiller d’aller voir cela jeudi
prochain, si votre soirée est li
bre : le « Groupe de la Nouvelle
Chanson », en compagnie des Frè
res Jacques et de Renée Lebas,
remontera sur la petite scène de
la Maison de la Pensée Française
Les Spectacles
Une belle artiste de
la chanson n’est plus
Germaine Beria
Eloignée de la scène pour rat
sons de santé depuis 1940, une
belle artiste qui s’était consacrée
à la chanson vient de s’éteindre :
Germaine Beria. A partir de 1911.
elle avait rapidement conquis la
notoriété dans un répertoire réa
liste dont certains titres sont res
tés célèbres : Du gris, J’ai le ca
fard, etc. Germaine Beria fut une
dés plus populaires vedettes du
phonographe (sur rouleau), puis
du gramophone. Applaudie dans
tous les music-halls, jamais elle
ne ménagea le concours de sa gé
nérosité et de son talent aux fêtes
de bienfaisance données au profit
d’œuvres populaires.
Elle était la mère de M. Manuel
Parrès, -de l’Opéra, à qui Libéra
tion adresse l’hommage de ses
condoléances.
LE TROISIEME COUP
Une image particulièrement dra
matique du « Troisième coup »,
le nouveau grand film soviéti
que projeté en double exclusivité
au «Hollywood» et au
« Lafayette »
SUR L’ÉCRAN
Edouard, mon fils
Film américain. Avenue V.O.
A RRIVANT à Londres, il y a trois ans, je consultai mes amis sur
les spectacles à voir. On me conseilla « Edward, my SQn ».
« Edward, my son » se jouait depuis deux ou trois ans. Robert
Morley en était le principal interprété.
Le temps me manqua. Je ne vis pas « Edward, my son ».
Bourrelée de remords, je me
THEATRES
RELACHES DU LUNDI. — Opéra-
Comique, Ambassadeurs, Atelier,
Comédie des Ch.-Elysées, Gaîté-
Lyrique. Gramont, Huchette, La
Bruyère, Mathurlns, Michel, Mi-
chodière, Montparnasse, Monceau,
Noctambules Nouveautés, Porte-
Saint-Martin, Studio des Ch.-Ely
sées, Th. de Poche. Variétés, Vieux-
Colombier.
RELACHES POUR REPETITIONS.—
Potlnière Œuvre, Daunou, Gym
nase, Etoile, Châtelet.
Obéra, 20.15, Aida
Comédie-Française (Richelieu) 20.45
Un conte d’hiver. — (Luxem
bourg), 20.30. La robe rouge.
Ambigu, 21, Jeff.
Antoine. 21. Harvey.
Bouffes-Parisiens. 21, Nina.
Gh.-de-Rochefort. 21, La chapelle ar
dente
Com, Wagram 21.10. Le don d’Adèle
Edouarrl-VII 21. Fric-Frac
Gaîté-Montparnasse. 21, Maître après
Dieu.
Grand-Guignol 21 Le viol, La main
de singe
Hébertot, 21, Le feu sur la terre.
Madeleine, 21 Celles qu'on prend
dans ses bras.
Marigny. 20.45. La répétltlcfi ou
l’Amour puni
Pal.-Royal, 15. 21, La mariée en a 2.
Renaissance, 21, Ce soir à Samar
cande.
Sarah-Bernhardt. 20.30, L’Aiglon.
Saint-Georges, 20.45. Dieu le savait.
Studio Vendôme, 21, Ce monde n’est
pas fait pour les anges.
Verlaine, 21, Les Allemands.
MUSIQUE - OANSE
Bobino, 15 21. Robert Lamoureux,
Roméo Cariés
Canucines, 2045, Sauce piquante.
Cas. Montparnasse. 21, Ma goualeuse
Empire. 20.30. La revue de l’Empire
Européen, 14.45, 20.30, Baratin.
Mogador 20.30, Danseuse aux étoiles
Th. de Paris 20.45, Il faut marier
maman.
VARIETES - CABARETS
CIROUES
A.B.C., 15, 21, Fernandel.
«rbaleie 3i Revu*- * 'uiine et Rleu>
Alhambra, André Pasdoc.
Casino de Paris, 2Q.3U. Excttlng Paris
Caveau de la Républiaue 21 Dén
deurs Digestes. — Champl.
Chez GHIe» 22,30 Cle Grenier. Hi<8f-
Coucou. 21. Rocca. Dlnel Meunier
Oeux-Anes 21 Les 2 Anes en ont s
(Dortn)
Oix-Heures, Mon 07-48 d.K ou KO
Fol.-Bergère,14.30, 20.15, Féeries-Folles
La Nouvelle Eve, 22, ues ri 1 les d'Eve
La Tomate 22 Chansonniers.
Le Cobaye. 22. Bariolages.
Lune-Rousse. 22. Rigaux. Marsac
Ravmond
Mayol, 15, 21.15, Nu... 60.
Tabarin 2230 Rellets
Trms.Baudets 31.30 Sans issue
Medrano. 15, 21. Les Chimpanzés,
Les Eléphants.
(TINÉMAS
Les ctiiffres entre parenthèse»
dont nous rappelons la signifi
cation. remplacent les losanges
précédemment utilisés :
(4) Exceptionnels i (3) Trèe
bons i ( 2 ) Bons: (1) Intéres
sants : (?) Non enoore eritiaués :
Rien : les autrés.
griipripCPM Aujourd’hui
ELUKUrtCm matinée à 14 h. 45
Soirée à 20 h 30. Roger NICOLAS
dans « BARATIN ». — (3* année).
x « Jeanne au bûcher ». l’ora
torio de Paul Claudel dont Arthur
Honegger a écrit la musique, en
tre aujourd’hui au répertoire
de l’Opéra.
Du côté de la barbe
était samedi
la toute-puissance
du rire au Coliseum
Le Syndicat des dessinateurs
ne manque pas de louables des
seins : il avait transformé, sa
medi, la salle di. Coliseum en
temple de la Barbe. Pure contra
diction d’humoristes tels que Du-
bout, Soro. Peynet, Saint-Ogan,
etc„ qui rivalisèrent d’ornements
pileux. Des en pointe, des en
éventail, des impériales, des flu
viales, des en collier, il y en eut
pour tous les goûts et de toutes
les couleurs, qui s’affrontèrent
en de multiples tournois d’où les
vieilles barbes radicales étaient
seules exclues A la puissante
Bordas échut évidemment le soin
d’entonner l’hvmne des Barbus :
« La Femme à barbe ».
On remarqua toutefois l’ab
sence de MM. Francisque Gay et
Victor Franoen. Avec regret.
précipitai, l’autre soir, au film
tiré de la pièce.
Hélas ! trois fois hélas !
Est-ce la faute du cinéma ?
Est-ce celle de mon mauvais es
prit ?
« Edouard, mon fils » est un
des sommets de la hiérarchie du
navet international.
Nous y voyons l’éveil de la fibre
paternelle transformer un honnête
Polyte tient parole. Il hante tous lès
manezjngues et tapis-francs du quartier
dés Halles, et il recrute une bande d’es
carpes, mauvaises têtes mais bon cœur,
qui s’exaltent à la pensée de faire, pour
une fois, une belle action.
C’est ainsi qu’il se ménage des accoin
tances même parmi les geôliers de la
prison où Aurore est incarcérée. Et ce
qu’il apprend le glace d’effroi. De mé
moire d’homme, tous ceux qui ont été
enfermés à l’Abbaye ont été conduits à
l’échafaud.
Pour’ant,. il ne désespère pas encore.
Au contraire, il retourne chez les Bar-
gevin. et rassure Jeanne à demi-folle
d’angoisse. Et il a une longue conversa
tion secrète avec Benoit èt -Simon Barge-
vin. Zoé tente de les écouter.
Mais Polyte veille II surprend la petite
vipère. Sans pitié pour ses larmes feintes,
il la chasse de l’échoppe. Elle s’enfuit, en
proférant des menaces. Puis elle va cher
cher un appui auprè- de M. Bibi.
iDesstns de Christian d après l* scénario original de Georges Vhegiara :Copyright Fans-Graphtc il. D F.)
homme en chevalier d’industrie, un
ami fidèle en amateur de faillites
et un fauteur de suicides, un mari
fidèle en viveur et en goujat.
Mais, direz-vous. Edouard dans
tout cela ?
Eh bien ! Edouard, c’est l’Arlé-
slen de l’affaire.
Pendant deux heures d’horloge.
Il se manifeste seulement à nous
par une série — combien fasti
dieuse — de gâteaux annlversai
res !
J’allais oublier : Edouard mour
ra, honteusement, sans que nous
ayons eu le temps de faire sa con
naissance.
Pour oublier, sa pauvre lady de
mère qui a aimé en silence un
ami de la famille, s’adonnera à la
dive bouteille.
Comme disait un de mes voisins:
« Vaut mieux faire ça au champa
gne qu’au gros rouge !... »
Le réalisateur de ce monument
d’ennui, c’est George Cukor, le
même qui a mis en scène « Ma
femme porte la culotte »
A donner sa langue à la caméra
L’homme que ta fibre paternelle
fait tourner au vinaigre, c’est
Spencer Tracy, aussi mauvais Ici
qu’il est excellent dans « Ma fem
me porte la culotte »
Mais la malheureuse Deborah
Kerr (la pocharde aristocratique)
lui rend, souvent des points.
Simone OUBREU1LH
Ingrid Bergman dément :
Robartino n’aura pas de frère
Rome, 10 décembre. — Ingrid
Bergman a démenti en riant tes in
formations de source américaine sc
ion lesquelles elle attendrait un au
tre bébé. File a rappelé qu’elle par
tirait en février pour Paris où elle
tournerait lin nouveau film, ce qui
serait chose impossible si elle de
vait se préparer à pne nouvelle ma
ternité.
RÉUNIONS ET
CONFÉRENCES
X Demain 12 décembre, à 20 h. 30,
au Trianon-Gambetta, 10, rué du
Capitaine-Ferber, Paris, 20% Vlan
Poulton, secrétaire générât du Co
mité parisien de France-U.R.S.S.,
pariera de son récent voyage en
Union Soviétique. Projection du
film Soviétique en couleurs « Trois
rencontres ».
Réunion de l’A.N.N.A.O.
C’est demain, 12 décembre, à
20 h. 45, que se réuniront les mem
bres de l’Assoeialion Nationale des
Négociants en Automobiles d’Occa-
sion, au « Royal Villiers », 4, place
de la Porte-Champerret, sous la
présidence d’honneur de M. Roueff
et de tous les membres du bùreau.
De nombreuses questions touehani
la corporation sont à l’ordre du
jour rt nous espérons que tous les
membres seront présents â cette
réunion. (Communiqué.)
Agriculteurs, La ronde ( 3 ).
Alhambra, La belle de Paris (vjl w?\
Astor, La nuit s'aenêve (?)
Aubert-Paiaoe. Pigalle - St-Germain-
des-Prés ( ? )
Avenue. Edouard mon fils (tài
B alzac, Ma Pomme.
Biarritz. Autant on emporte te vent
(v o.) (2).
Broadway, L’intrus (v.o.) ( 3 ),
California, Les écumeurs
Caumartin, Le 3* coup (v.d.) (?)
Cinémonde Anciens de St-Loun m
Cine-Obera Orpnet (3)
Colisee. Souvenirs perdus (Si)
Comœdia, La ronde (3).
Eldorado,(^Les amours de Carmen
Elysées-Cinéma Smith le taciturne
(v.o.) (?)
Ermitage, Pigalle - St-Germaln - du
Prés ( ? )
Gaumont-Palaoe, Plgalle-St-Oermaln-
des Prés ( ? )
Gaumont-Théâtre, Pigalle-Salnt-Ger-
matn-des-Prés (?)
Heider. Ma Pomme.
Hollywood, La ronde (3).
imoeriai Justice est raite (3)
Lafayette Le 3* coup (v.o.) (?)
La Royal. Odette, agent S 23
Le Paris, Les amours de Carmen
(v.o.) (?)
Le Raimu, L’homme de Joie (?)
Le Ritz. L’affaire de Buenos-Ayres
(v.d.) (?)
Les Images. La belle de Paris(v.
(vol (?)
Les Vedettes, L’homme de Joie (?)
Lord-Byron, L’Equateur aux cent
visages (v.o.) (?)
Lynx, Les amours de Carmen (v.d. )(?)
Mao Mahon London Foliies (v.o.)(?j
Madeleine, Dieu a besoin des hom
mes (l)
Marbeuf Ballerine (1).
Marignan, Méfiez-vous des blondes(2)
Marivaux. Méfiez-vous des blondes(2)
Max-Linder, L’homme de joie (?)
Midi-Minuit, L’Equateur aux cent
visages (v.o.) (?)
Monte-Carlo, Belle de Parts(v.o.) (?)
Moulin-Rouge, L’Homme de Joie (?)
Napoléon, Le réfractaire (v.o.) (?)
New-York. Conte de Cendnilon (?)
Normandie. La rue sans loi (?).
Olympia La belle de Paris (v.d.)(?)
Palace, La belle de Paris (v.d.) (?)
Palais-Rochechouart, Smith le taci
turne (v.d.) (?)
Panthéon, La vie com. demain (2).
Paramount, Smith le taclt. (v.d.) (?)
Parisiana, Les amours de Carmen
(v.d.) (?)
Portiques, Justice est faite (3).
Radio-Giné-Opéra. Tombolo (v.o.)(?)
Rex, Fusille a l'auoe (1)
Royal-Hauss.-Club, L’affaire de Bue
nos-Ayres (v.d.) (?)
Rovai-Haijss.-Meiiet i,ee lumière» de
la vtlip (4i
Royal-Hauss -Studio, La grande Illu
sion (4)
Soela, Ma Pomme
Séleot-Pathé, Smith le taclt. (v4.)(?)
Studio de l’Etoile, Nous voulons un
enfant (v.o (3).
Studio Fg-Montmartre. Les Cosaques
du Kouban (v.o.) (?)
Stud Parmentier. Revue Juive 60
Triomphe, Pilote du Diable (vx>.) (1)
Vivienne. Ma Pomme
CINE • CLUBS
GE SOIR i
Cinémathèque française, 7. avenue
de Messine, 18 h. 30, 20 h. 30,
22 h. 30 « A travers l’orage >.
( Griffith).
Ciné-Club Universitaire, 21, r. Yves-
Toudlc, à 20 h. 45 : Le poncif
cinématographique : un « Buffalo
Bill » et « Le fils du Cheik ».
RADIO
Lundi 11 décembre
AU FIL DES HEURES. — 12 h
(I) : Chansons nouvelles. — 12 h. 30
(N) : La légende de Roukmany. —
13 h. (N) : Opéra-bouffe. — 13 h. 40
(P) : Orch Camille Sauvage. —
13 h. 45 (Ii : Chaque âge a son plai
sir. — 14 h. 30 (I) : Trésors retrou
vés. — 15 h. 15 (N) : La terrasse
des désespoirs. — 15 h. 30 (I) : Lé
gende lorraine — 15 h. 45 (I) •'
14 h. 10 (P) :
MUSIC-HALL
20 h. 30 (I) :
SILENCE, ANTENNE
20 h. 30 (P) :
22 h. (P) :
MUSIQUE DOUCE
(I) : Renée Lebas et J.-P. Dujay. —
17 h. (Pi : Amateurs de disques. -
18 h. (N) ; L’homme selon Rous
seau. — 18 h. (I): Vedettes en tour
née (relais Genève). — 19 h. 15 (P)-'
A vous de juger. — 20 h. 15 (Sot-
tens, 392 m.) : Enigmes et aven
tures. — 20 h 30 (N) : Orch. radio
symphonique. — 21 h. 30 (Sottens,
392 m.) : La revue du Bel-Age. —
22 h. 18 (I) ; Grandes voix humai
nes. — 23 h. fl) : Livre d’or de la
musique. — 23 h. 5 (sur 243 m.) :
Ce soir en France
Radio Sorbonne. — Sur 347 m. :
g h. : L’Afrique du Nord. — 10 H. :
Le socialisme (1848-1914). — 11 h.
Monde carolingien
x Pierre Fresnay et Yvonne
Printemps auraient été pressentis
pour tourner une version cinémato
graphique du « Napoléon unique »,
de Paul Reynal.
PROBLEME 1.742
| | B B V il fl VI I I
HORIZONTALEMENT. — 1. Man
que de simplicité. Trou dans la
paroi d’un navire, — 2. Etonnée. —
3. Distrait. Pièce du thorax des in
sectes — 4. Dans le département
d'Oran. —. 5. En peine. Est ferré.
— 6. Dans l’Hérault. Grecque. — 7.
fTi...* -1 TNnvie 1 ‘ira FI réi \ f A - —
CROISÉS
— 9. Renvoyer sa femme avec 1«*
formalités légales. — 10. Sortie de
terre. Sans effet.
VERTICALEMENT. — 1. Fausse
une balance. Sous le manteau. —
2. Celui de Paris occupe une belle
place. — 3. Ne circule pas en hi
ver. D’un auxiliaire. En panne. •—
4. A rapport aux ermites. — *
Dans le Var. Evite adroitement
— 6. Résltantes. Oie à ordonner
— 7. Deux premières Tout petit
Préposition. — 8. Général amen
caln. En bols. Un peu vert. -- v
Appréciée si elle est en chocoiar
— 10. Grecque. N’ont pas bonne
vue.
•
SOLUTION DU PROBLEME 1,74 g
i Ni*
HORIZONTALEMENT. —
nas Rond — 2. Esérine. x
3. Bâtiment. - 4. Ut. °i s e g _
— 5. Liane. Ers. 6. Est. 5n. 9 .
7. Roquet. — 8. Sporule M 1 - 5
Eaccés. Lad. — 10. Sees. w jçébU-
VERTICALEMENT. — *• « Net.
leuse — 2 Isatis. Pas. __ g. Si-
Atroce. — 4, Arion. Orée- __ 7,
miesques. — 6. Nés. — 9.
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