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§ Ier. – Prieuré DE Saint-Jean-Baptiste.
Le prieuré de Saint-Jean-Baptiste était membre de
l'abbaye de Saint-Aubin d'Angers, et depuis deux siècles
environ il se trouvait réuni à la mense abbatiale; aussi
le religieux chargé de gouverner ses confrères ne por-
tait-il pas le titre de prieur, mais celui de segretain,
sacristain ou sacriste. Il en fut ainsi jusqu'au moment
où, l'évoque Henri Arnault ayant introduit à Saint-Aubin
la réforme de Saint-Maur, le prieuré fut détaché de la
mense abbatiale et rétabli dans son ancienne situation.
Temporel. Le prieuré n'en conserva pas moins son
autonomie et bien que sa puissance féodale ait été dimi-
nuée par l'abandon de la suzeraineté de la ville, sa
richesse était bien plus que suffisante pour l'entretien
des six religieux qui l'occupaient. Aussi tout ce qui
excédait la portion congrue à laquelle les moines étaient
réduits, allait-il augmenter les revenus de l'abbé com-
mendataire François DE Gondy, premier archevêque de
Paris, qui en jouit de 1598 à 1654.
Dans son mémoire de 1697, l'intendant Miroménil
estime à 6.000# le revenu du prieuré. Outre les droits
seigneuriaux et féodaux que les religieux avaient con-
servés sur le territoire de Bazouges et sur la partie de
la paroisse de Saint-Rémi située en dehors des murailles,
le temporel du prieuré comprenait notamment, comme
domaines, le moulin du Grand-Pendu sur la rive droite
de la Mayenne, et en Bazouges la métairie du Clos-
Henri que leur avait cédée, en 1360, Marguerite de
Poitiers, veuve de Jean II de Beaumont, dame douai-
rière de Château-Gontier, celles de la Ferrière et de
Champagnc-l'Abbé, et les closeries du Plessis et de la
Noirie. Le prieuré possédait aussi une maison au Mar-
tray, d'autres à Bazouges dont une était connue sous le
nom de Maison de la Sacristie, et une assez grande
étendue de vignes soit encore exploitées soit successive-
Le prieuré de Saint-Jean-Baptiste était membre de
l'abbaye de Saint-Aubin d'Angers, et depuis deux siècles
environ il se trouvait réuni à la mense abbatiale; aussi
le religieux chargé de gouverner ses confrères ne por-
tait-il pas le titre de prieur, mais celui de segretain,
sacristain ou sacriste. Il en fut ainsi jusqu'au moment
où, l'évoque Henri Arnault ayant introduit à Saint-Aubin
la réforme de Saint-Maur, le prieuré fut détaché de la
mense abbatiale et rétabli dans son ancienne situation.
Temporel. Le prieuré n'en conserva pas moins son
autonomie et bien que sa puissance féodale ait été dimi-
nuée par l'abandon de la suzeraineté de la ville, sa
richesse était bien plus que suffisante pour l'entretien
des six religieux qui l'occupaient. Aussi tout ce qui
excédait la portion congrue à laquelle les moines étaient
réduits, allait-il augmenter les revenus de l'abbé com-
mendataire François DE Gondy, premier archevêque de
Paris, qui en jouit de 1598 à 1654.
Dans son mémoire de 1697, l'intendant Miroménil
estime à 6.000# le revenu du prieuré. Outre les droits
seigneuriaux et féodaux que les religieux avaient con-
servés sur le territoire de Bazouges et sur la partie de
la paroisse de Saint-Rémi située en dehors des murailles,
le temporel du prieuré comprenait notamment, comme
domaines, le moulin du Grand-Pendu sur la rive droite
de la Mayenne, et en Bazouges la métairie du Clos-
Henri que leur avait cédée, en 1360, Marguerite de
Poitiers, veuve de Jean II de Beaumont, dame douai-
rière de Château-Gontier, celles de la Ferrière et de
Champagnc-l'Abbé, et les closeries du Plessis et de la
Noirie. Le prieuré possédait aussi une maison au Mar-
tray, d'autres à Bazouges dont une était connue sous le
nom de Maison de la Sacristie, et une assez grande
étendue de vignes soit encore exploitées soit successive-
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