Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1938-04-19
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 19 avril 1938 19 avril 1938
Description : 1938/04/19 (Numéro 109). 1938/04/19 (Numéro 109).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k409829v
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO. MARDI 19 AVRIL 1938
Un article de 1' « Europe Centrale »
au sujet des obligations mutuelles
de la France et de la Tchécoslovaquie
rrague, ih avril. Dans un ar-
ticle de la revue l'Europe centrale,
qui parait aujourd'hui, on relève
un article consacré à la réfutation
de la thèse formulée récemment
dans un journal parisien, au sujet
des obligations mutuelles de la
France et de la Tchécoslovaquie.
L'auteur de cet article déclarait
que le traité franco-tchécoslovaque
de 1924 avait perdu de sa valeur du
fait qu'il est conçu dans le cadre
de la S. D. N. et que la S. D: N.
elle-même se trouve actuellement
en crise. Il prétendait également
que le traité franco-tchécoslovaque
de 1925 « accessoire du traité de
Locarno », est mort en même
temps que le traité de Locarno ».
La revue l'Europe centrale ré-
pond
« N'en déplaise au savant auteur,
tcut son raisonnement repose sur
des données fausses. Le traité du
25 janvier 1924 ne contient aucune
clause qui obligerait les deux pays s
à se concerter dans le cadre de la
Société des nations, et en concours
avec tous les Etats signataires. II
n'est pas vrai qu'il ne soit qu'un
simple rouage de l'organisme de
Geneve,
» La Société des nations est,
dans le texte de ce traité, nommée
trois fois 1° dans le préambule,
oit il est dit que les hautes parties
contractantes sont « fermement at-
» tachées au principe du respect
» des engagements internationaux,
» confirmé solennellement par le
pacte de la Société des nations »;
2° dans l'article 6, par lequel elles
conviennent, « conformément aux
> principes énoncés dans le pacte
> de la Société dos nations », de
soumettre soit à la Gour perma-
nente de justice internationale, soit
à des arbitres choisis par elle, les
questions litigieuses qui pourraient
surgir entre elles .')" dans l'arti-
cle 8, qui prévoit que le traité sera
/« communiqué à la Société des na-
» tions .».
» Quant aux stipulations politi-
ques du traité, poursuit ]' « Europe
Centrale », elles ne font aucune
allusion à l'organisme de Genève, et
leur application ne dépond en au-
cune façon des décisions de la S.
D. N. Par l'article premier, en effet,
les doux gouvernements « s'enga-
gent à se concerter sur les questions
extérieures de nature mettre en
danger leur sécurité et à porter at-
teinte à l'ordre établi par les inités
de paix dont ils sont l'un t; l'autre
signataires ». Par l'article 2, ils
s'engagent à « se mettre -d'accord
sur les mesures propres i sauve-
garder leurs intérêts communs dans
le cas oit ils seraient menacés ».
Les articles ,'i, 4 et 5 prévoient des
cas particuliers oit les deux pays
devront « se concerter » pour parer
au danger commuu.
» Ce sont là des clauses classi-
eues des traités d'ullinncn. filins nn
ROME SE PREPARE A RECEVOIR
LE CHANCELIER HITLER
Les préparatifs se poursuivent avec activité à Rome en vue de la
visite prochaine du FUhrer. On voit ici une série de fontaines
lumineuses en construction sur la Voie Africaine.
SUITES DE LA PREMIERE PAGE
AZALEES
Les mauves sont si diaphanes qu'elles semblent de l'air
devenu fleur ces oranges, ces abricots aux veloutés de
fruits, ces citrons aux vibrations de rayons d'été, ces ors,
ces saumonés, ces rouges de feu ou ces incarnats dé lèvres
s'unissent aux tons faux des garances et des amarantes, à
ces souffles mauves dont les ombres sont bleues pour
composer un magnifique incendie illuminant sans le
détruire le temple invisible du dieu du printemps.
L'intensité de ces couleurs qui vivent, se renforce de tous
leurs contrastes autant que de leurs gammes et de leurs
parentés. La violence de ces luminosités végétales est telle e
que nous ne pourrions pas supporter leurs parfums.
Aussi sont-elles sans arome. nous enivrant par les yeux
et par ce je ne sais quoi de musical que les arpèges de
couleurs propagent en l'esprit. Un instant de bonheur,
bienfait inestimable, est offert à l'ami des fleurs qui pénè-
tre en ce jardin et ces serres. Plaisirs épanouis, rêves éphé-
mères, ondoiements de tons dont les uns tiennent encore
aux forces de la terre et dont les autres sont prêts à se
joindre aux nuages, aux magies du soir ou de l'aurore.
Azalées vous voilà déjà flétries peut-être, ayant rejoint
les soleils couchés. Mais, on peut vous dire à l'année
prochaine, Vous ne manquez pas l'annuel rendez-vous.
Gérard d'Houville.
APRES L'ACCIDENT DU RAPIDE D'ORAN 1
~1~J- .t. "I' "1 '1
^titvesi avait travaille a ia re- r-,
fection de la voie dans une équî- I:
pe d'ouvriers cheminots auxiliai-
res. La veille, il avait emprunté c
une clef anglaise de grande di- j.
mension à un forgeron des Ai- c
tafs. Devant l'artisan, il envelop- ](
pa l'outil dans la feuille d'un ê
journal. Or, au moment de son s
arrestation, on trouva la même e
feuille de journal portant enco- 1 P
re les traces de la clef. De plus, (l
l'inculpé a été vu, tes jours der-
niers, circulant sur la voie fer-
rée où il n'avait rien à faire, n c
ayant été licencié par la cotnpa- s
gnie. n
Le préfet d'Alger, M. Bourrât, d
s'est rendu sur les lieux, à bord d'un
train spécial. .v
D'autre part, M. Froger, président ci
du Conseil général, et M. Rozis, g
maire d'Alger, dont la fille a été a a 9
1
̃ sont certes pas en contradietioi
avec le pacte de la S. D. N., mai!
elles ont une existence juridique
propre, indépendante de celui-ci. El
c'est précisément parce que les né-
gociateurs du traité, Raymond
Poincaré et Edouard Bénès, te-
naient compte de la faiblesse dt
jeune organisme genevois qu'ils lui
ont donné ce caractère.
» En ce qui concerne le traité da
16 octobre 1925, signé à Locarno, on
nous « supplie » de « Jeter un coup
d'a-il » sur son texte, afin de nous
persuader qu'il « n'est qu'un ac-
cessoire des traités de Locarno et
qu'il doit suivre pur conséquent le
sort de ces traités ».
En l'on en conclut que « l'on n'a
même pas besoin d'invoquer le bro.
card de l'école « Accessorlum
sequitur principale » mort, le
pacte, mort l'accessoire du pacte;
mort Locarno, mort l'accessoire do
Locarno C'est la lettre elle-même
du texte qui, expressément, prévoit
qu'il entrera en vie avec Locarno et
mourra avec Locarno ».
» A cela nous répondons que Lo.
oarno n'est pas mort, En ce qui
concerne le pacte rhénan, il est
exact qu'il a été violé et dénoncé
par l'Allemagne, mais il est demeuré
en vigueur aux yeux de la France et
de la Grande-Bretagne et, en ce qui
les concerne, comme il résulte de
J'arrangement élaboré à Londres, la
1!) mars 1936, arrangement qui n'a
été modifié qu'en ce qui regarde la
Belgique, laquelle a été relevée de
toutes ses obligations par la décla-
ration franco-britannique du 24 avril
1937. »
«,
LE VICE-PRESIDENT
DES ETATS-UNIS
CONTRE M. ROOSEVELT
Washington, 18 avril. Dans les
milieux politiques, on affirme que
M. John Garner, vice-président amé-
ricain, est toujours fermement op-
posé à la politique préconisée par
le président Roosevolt, et consis-
tant à consacrer une .somme de
4.512 millions de dollars à lu mise
en application d'un nouveau pro-
gramme social.
i On sait que les objections de. M.
I Garner sont qu'un tel programme
affecterait considérablement la con-
fiance nationale et porternilpréju-
dice au crédit des Etats-Unis.
De son côté, le parti républicain
est toujours bien décidé il com-
battre le nouveau programme social
du président Roosevelt et à se livrer
il cet effet 't une grande campagne
nationale en vue des prochaines
élections présidentielles.
uessee aans le train, se sont trans-
lortés à l'hôpital des Attafs pour
alucr les cinq victimes de cette
atastrophe.
Il s'agit de M. Michel Perrin, M.
iianchi, M. Derouaz, M. Motircn, La
inquième victime, une femme sur
e point d'être mère, n'a pu encore
tre identifiée, mais les enquêteurs
upposent qu'il s'agit de Mme Mou-
en, M. Mouren ayant été trouve
iorteur de deux billets de chemin
efer.
Une des trois personnes griève-
îent blessées, Mlle Barcelot, est dé-
édée hier, ce qui porte à six le
ombre des victimes, les autres
ont M. Berengueret M. Marchiea,
îéeanicien du train.
Les blessés soutirent en général
e contusions multiples. Ce sont 1
t. et Mme de Rosières et leurs deux 6
nfants, le docteur Bayard, de Mas- t
ara; M. Pcrceval, M. Bourgoin-La- (
range et le chauffeur Billy, blessé e
la main droite. j
) Le prince Konoyé
5 reste à la tête
i du gouvernement
B nippon
;t Takio, 18 avril. M. Akira
Kazaml, qui avait été convoqué,
j cet après-midi, par le prince Ko-
noyé, en la résidence où ce der-
n nier achève sa convalescence, a
été chargé par h? président du Con-
seil de publier la déclaration sui*
vante
u « J'ai pleinement conscience des
ï devoirs qui m'incombent en ces cir-
p constances exceptionnelles pour le
s bien du pays. J'ai été contraint ce-
pendant de garder le lit depuis le
t commencement du mois.
e » Je suis, est-i) besoin d/? le dire,
rempli d'un dévouement absolu-
ment sans borne il l'égard du trône.
Je pense aussi aux soldats du front
ei au pays tout entier, et malntc-
nant que l'ai acquis la conviction il
d'être a même, après quelques
jours de convalescence, de remplir
• mes fonctions, le suis déterminé,
aussitôt que je sprat retourné au
travail, il renouveler mes efforts au
| service de la nation. »
1 AI. Knznnii a ajouté que le chef
du gouvernement, bijen que sa santé
exige encore quelques ménage-
i ments, pourra assister au conseil
t dj> cabinet qui doit se tenir le
22 avril.
5 Dans les milieux bien informes,
l on considère la déclaration du
i prince Konoyé comme étant de na-
P turc à dissiper le malaise qui pe-
sait sur la situation intérieure dc-
i puis le début de la maladif du
président du Conseil.
On s'attend, qu'aussitôt. sa con-
..valescence terminée, le prince Ko-
I noyé entreprendra une action vi-
goureuse en vue de renforcer l'au-
torité du cabinet (t de resserrer la
discipline nationale pour faire
face il la situation extérieure.
Les Japonais
ont bombardé le quartier
des écoles à Canton
Hankêou, 18 avril. Cinquante
et un avions japonais volant en
trois groupes séparés, ont bom-
bardé Canton hier. Certains de ces
avions piquant vers le sol ont mi-
traillé les maisons des quartiers les
1 plus animés et ont jeté 18 bom-
bes dans le quartier des écoles, nu
nord de la ville. Le nombre des
victimes s'élève il 38 tués et 122
blessés, Une école primaire et plu-
sieurs bâtiments de l'école secon.
daire de la ville ont été détruits.
Dans la banlieue, les avions jn-
ponais ont détruit également des
écoles ainsi qu'un temple houd-
dhiste, tuant et blessnnt vingt reli-
gieuses bouddhistes.
C'est le plus important Bombar-
dement que Canton ait subi jus-
qu'a maintenant et la foule des
sans-abri assiège les autorités de
demandes tle secours. A '23 heures,
hier soir, les équipes de sauvetage
relevaient encore des cadavres.
L'indemnité
pour le « Panay »
Tojdo, 18 avril. On croit sa-
voir que le gouvernement japonais
paiera aux Etats-Unis dans quel-
ques jours l'indemnité prévue pour
la perte de la canonnière Panay,
coulée dans les circonstances que
l'on sait.
Un colis
de «médicaments»
explose à Hong-Kong
Hong-Kong. 18 avril. Un
deuxième colis postai a fait explo-
sion au bureau central de Hong-
Kong. Plusieurs sacs postaux ont
été détruits. Il n'y a pas ou de vic-
times.
Le colis portait il l'extérieur une
étiquette indiquant qu'il contenait
des « médicaments >.
DES AVIONS
AMERICAINS
POUR L'ANGLETERRE
New-York, 18 «wi7. Le direc-
teur d'une des plus grandes manu-
factures privées aéronaiitiques amé-
ricaines a admis aujourd'hui que le
gouvernement britannique lui avait tc
fait une ouverture en vue de la li- i- 1
vraison à la Grande-Bretagne d'un
certain nombre d'avions militaires, i
Toutefois, le même directeur a i
démenti les informations selon les- <
quelles le gouvernement français
lui aurait passé commande d'une c
centaine d'avions de bombarde- ;i
ment.. 1(
1 1'
^^NOU¥E11ES BREVES ^=' 1 1
ETRANGER.
Des bandits mexicains
attaquent un ranch
Mexico, 18 avril, La nuit der-
nière, près de Qucretaro, des ban-
dits ont attaque un ranch appar-
tenant au général mexicain Emilio
Acosta.
Un combat en règle s'ensuivit qui
dura deux heures et se termina par
la mise en déroute des bandits qui
laissèrent sur le terrain plusieurs
de leurs hommes.
De art et d'autre, les pertes se
sont élevées à neuf tués> dont le
chef des bandits, et une trentaine
de blessés.
ALLEMAGNE Le chef de
l'Institut International de recher-
ches bibliques, ainsi que trente-six
membres de cet institut ont été con.
damnés à des peines diverses dVin-
prisonnement.
BELGIQUE. Un banquet
auquel assistaient les membres du
corps diplomatique a réuni a
Bruxelles tes délégués officiels des
gouvernements étrangers repriacn*
tés aux travaux de la 17" session
des journées médicales,
GRANDE-BRETAGNE. La 1
Ligue nationale des jeunes libé.jux y
a voté une résolution déclarant que
le Pacte de Rome, en vertu duquel
le gouvernement britannique ap.
rouve la conquête de l'Abyssinie et 1
aide au massacre et à la dégradation 1
(I- peuple espagnol, ne contribue pas i
à la paix du monde et ne rehausse
pas le prestige de la nation britan- i
nique. t
Le congrès du parti :lrar~nfl· I 1
liste indépendant « adopté une ré- 1
solution affirmant qu'en dépit des
déceptions qu'ont causées dans la t
classe ouvrière les procès de Mas- j;
cou, le. devoir da parti resta tbu- y
LONDRES SOUHAITE
la conclusion rapide
d'un accord Paris-Rome
(De notre correspondant particulier, par téléphone,)
Londres 18 avril.
Le gouvernement britannique
souhaite vivement voir la récon-
ciliation anglo-italienne suivie sans
i retard d'une amélioration sensible
des relations entre la France et le
gouvernement de Home, Aussi est-
ce avec une satisfaction réelle que
le Foreign Office fut informé cc
soir que M, lilondcl aurait demain
une entrevue avec le comte Ciano.
Les milieux officiels britanniques
semblent cependant avoir quelques
raisons précises de craindre que
cette rencontre no soit pas, comme
certains l'espéraient, le début d'une
négociation qui aboutirait, comme
ce fut le cas des négociations an-
glo-italiennes, à la reconnaissance
de la conquête italienne en Abys-
sinie.
Le gouvernement britannique es-
père que les conversations franco-
italiennes seront commencées avant
la visite des ministres français à
Londres car les conséquences que
peut avoir te rapprochement des
deux gouvernements, français et
anglais avec Rome occuperont une
« place importantes dans les pro-
chaines conversations de Downing
Slreet.
Avant le 28 avril, l'ordre du jour
des conversations franco-anglaises
L'Egypte accueille avec soulagement
le succès des pourparlers de Rome
Le Caire, 18 avril. Intéressé
nu premier chef par les incidence
f multiples qi'.e les conversations an
glo-ltaliennes sont destinées à cxer
cer sur su situation, l'Egypte
suivi avec une attention particu
Hère le développement des récente
i négociations.
Elle est unanime h l'exceptioi
du parti wufdiste, décidé à ropren
dre, mais pour de seules fins par
( tisanes, In lutte contre j'Angletern
saluer les promesses d'apai
sèment que contient l'accord inter
venu à Rome,
Depuis plus de deux mis, )'Egypt<
vit un obsédant cauchemar se:
frontières les plus vulnérables sont
menacées, sur terre comme su
mer. A l'ouest, deux corps d'urmé<
parfaitement équipes sont à piei
d'oeuvre en Libye, alors que du côti
égyptien aucun obstacle ne pour
rait résister à une poussée mili
taire italienne. Au sud, les source!
du Nil, source de la vie même di
l'Egypte, sont aux mains des étran.
gors, et, tout aussi grave que h
menace qui pèse sur le Delta, 1<
danger, immédiat ou futur, appa.
rait immense, impossible à parci
avant longtemps.
L'Egypte, alliée de l'Angleterre
sait que son sort est lié à celui
de l'empire et que son indépen-
dance repose entièrement sur hi
protection britannique. Elle entend
certes apporter sans retard à cette
alliance toutes les ressources de
ses possibilités nationales. Mai;
jusqu'il ce jour le désordre inlé-
•ieur, politique et économique, pro-
voqué par les luttes partisanes qui
se sont poursuivies au Caire de-
puis de nombreux mois ont entravé
toutes les tentatives de réorgani-
sation militaire, En fait, la défense
du pays n'est, jusqu'à ce jour, ns-
surée que par les forces britanni-
ques. Mais il y a 110.000 hommes
de troupe italiens concentres en
Libye, et des divisions fascistes
occupent les abords du lac Tsana.
LES CONDITIONS
DE LA SECURITE
EGYPTIENNE
En vérité, la sécurité de l'Egypte
ne sera assurée qu'nu jour où, aux
forces italiennes concentrées en
Libye ou en Ethiopie, l'alliance
anglo-égyptienne pourra opposer
des effectifs aussi importants M
nombre, en matériel et en valeur
militaire et technique. Une telle
réalisation ne sera sans doute ja-
mais possible l'armée égyptienne
ne dispose que de 10 à 12.000 hom-
mes et lit formation de ses cadres
est des plus rudimentaircs elle
n'a pas de marine et son aviation
ne comprend que quelques unités.
Une armée moderne, complexe,
spécialisée, exige de nombreuses
années, des dépenses considérables,
un développement de l'esprit mili-
taire, dos sacrifices que l'Egvptc
ne soupçonne guère. Depuis de
nombreuses générations, les masses
égyptiennes ont perdu tout senti-
ment militaire et sont. dans les
campagnes, profondément hostiles
à tout appel sous les drapeaux. Il
est encore fréquent de voir les
viétique contre l'agression impé'
rialiste ».
Le correspondant de 1' « Eve-
ning Standard », à I'ort-Saïd, télé-
graphie que le duc d'Aoste. cousin
du roi d'Italie et vice.roi d'Abyssi-
nie, est sérieusement malade et qu'il
est probleble qu'il sera remplacé par
le maréchal Balbo.
I\DES JmiTAXXIQUES,
Le bilan de la bagarre survenue
entre brahmanes et musulmans à
bombay s'élève à sept morts.
ITALIE, La mémoire de Ga-
briele d'Annunzio sera solennelle-
ment commémorée jeudi prochain.
au Capitole, à Rome, au début de
l'assemblée générale de l'Académie
d'Italie, qui se tiendra en présence
du Roi.
YOUGOSLAVIE. Une mis-
sion aéronautique yougoslave se
rendrait prochainement ri fiome,
LES ACCIDENTS
DE LA CIRCULATION
A Poissy, sur ia route natio-
nale, M. Pierre Daudcloup, vingt-
six ans. a été tué par une automo-
bile.
Deux militaires. MM. Mnrcel
Cartier-Million et PavarôtH. qui se
;rouvaicnt A motocyclette ont été
ués par une voiture, près de Gre-
noble.
Près de Mascara, une nutomo-
)ile pris feu. Cinq voyageurs ont
Hé carbonisés cinq autres griève-
nent blessés,
Près de Ponl-1'Evêque, l'auto-
nobile de! M. Lhoinme, udministra-
x'iir de sociétés à Paris, est entrée
M collision avec celle de M, Mun j
)eglos, directeur de la Société Dmi.
op, & Paris. M. Lhomme a reçu (les
jlessures if la tête, Lu personne
jui raccompagnait a eu la cuisse
[auche fracturée. M. Deglos et ses
lassager» ont été également bk's-
lés»
sera minutieusement préparé et
soumis à l'approbation des deux
gouvernements. Des échanges de
vues entre les chancelleries de Pa-
ris et de Londres vont avoir lieu
incessamment.
On annonce que les possibilités
d'une nouvelle tendance de rappro-
chement avec l'Allemagne seraient
envisagées au cours des entretiens
privés entre MM. Nevillc Chamber-
lain, Daladier et Bonnet. Il semble
cependant, comme le disait récem-
ment un ministre du cabinet, itn-
possible en ce moment de tenter
une nouvelle négociation avec le
Reich. Ce n'est peut-être pas l'opi-
nion personnelle de M. Chamber-
lain. Tout au plus peut-on dire que
des conversations avec l'Allemagne
(sur le modèle des négociations an-
glo-italiennes) sont seulement
ajournées. C'est pourquoi le Pre-
mier ministre se gardera de trop
engager la Grande-Bretagne dans
des conversations d'état-major qui
pourraient inspirer la méfiance des
dirigeants allemands et éliminer
les derniers espoirs d'un rappro-
chement avec Berlin.
Les conversations d'experts fran-
co-britanniques seront donc plus
limitées qu on ne le pensait. Elles j
ne seront pas moins importantes et
e [femmes des fellahs prendre le deuil
s lorsque frères ou maris sont (lé-.
signes pour aller faire ̃ le service
militaire.
11 La tache du gouvernement égyp-
tien parait donc considérable et
s l'on comprend avec quel soulage-
ment le pays entier a accueilli le
1 succès des négociations de Rome.
Celles-ci et les résultats auxquels
elles ont abouti ne prendront cepen-
dant leur valeur réelle et totale que
duns la mesure où l'accord sera en-
tièrement et sincèrement appliqué.
i Le retrait dos forces ou d'une
partie des forces italiennes de Li-
I bye n'aura une importance
r réelle que s'il est définitif la
J sécurité des sources du Nil ne sera
J assurée que si l'Italie s'abstient de
'• toute exploitation aux abords du
lac Tsana. De tels sacrifices appa-
missent considérables et ne sem-
LA GUERRE D'ESPAGNE
Tortosa est menacée d'encerclement
i
i par une nouvelle avance des nationalistes
L'
|c aaragosse, xa avril. Li est apres
js avoir brisé une résistance acharnée
il que Ja division du général Garcia
Valino s'est emparée de Santa-Bar-
,j ha l'a, Masdenverge et Amposta, pro-
grcssanl d'une dizaine de luloniè-
̃c tres en moins de trois heures. L'o«-
i- cupntion d'Aroposta a une impor-
tance considérable pour la suite des
opérations au sud de ISîbre.
Plusieurs divisions gouverne-
s mentales sont, en effet, enfermées
n dans une poche entre les lignes na-
s tionnlistes de Valderrobres, Morella
t. e'I Ulldeconu, L'adversaire est ac-
culé à l'Ebre dont tous les ponts ont
été dynamités entre Amposta et
Tortosa.
Le commandement nationaliste
estime qu'une partie seulement de
l'infanterie gouvernementale pourra
traverser le fleuve par des moyens
de fortune, mais que tout le maté-
e, riel devra être abandonné.
r
n A midi, les nationalistes conti-
r nuent leur avance en direction de
e Tortosa,
̃ Les gouvernementaux
l annoncent an succès
r dans la zone pyrénéenne
s Perpignan, 18 avril. Selon une
> dépèche, de Barcelone, les forces i
'ranquistes ont attaqué, hier, dans
3 le secteur Nord, dans la zone py-
̃ rénéenne du col de Monaieiia. Les
gouvernementaux déclarent qu'ils
ont soutenu le choc sans céder un
̃> pouce de terrain. Solidement éta-
blis au bord du Val ri'Aran, ils ont,
assurent-ils, repoussé les natlona-
listes. j
PROVINCE
♦ LE GEXERAL GEORGES
sous-chef d'état-major de l'armée,
venant de Constantine, en tournée
d'inspection, est arrivé à Alger où i
il sera l'hôte du général Catroux. j
♦ UN JEUNE HOMME DE
QUINZE ANS a frappé d'un coup da [
couteau, à Lyon, une fillette de treize c
ana, Simone Richerme qui, malgré 1
sa défense, voulait escalader une
barrière. La victime, qui a subi la v
transfusion du sang, est dans an r
état désespéré. Le meurtrier a été i'
arrêté. P
arrêté. 11
♦ SURPRIS PAR LE PROPRIE- t
TAIRE DE LA FERME sur laquelle s
ils chassaient, à Vemars (Seine-et- s
Oise), des braconniers ont tiré plu- c
sieurs coups de fusil sur le fermier, v
qui, ripostant, tua l'un d'eux. il
♦ LE NEGOCIANT BEL",E VAN
THOUROUDT, emprisonné à Châ.
lons-sur-Marne, est bien l'assassin e
de sa femme, trouvée coupée en
morceaux dans le canal d'Yprea, La r
maîtresse du meurtrier a fait des v
aveux. tj
♦ LE CORPS DE DESIRE UEL- V
LE, enseveli depuis samedi dans la i
fosse Renard, à Denain, a pu être
dégagé et remonté à la surface. être. V
réchal et Roch sont toujours ense- J
uelis. ai
EN GARE DE BAGNERES-DE- =
BIGORRE, un peintre, M, Jean-
Marie Lafaye, a été coupé en deux
par un train,
♦ VX CAMBRIOLAGE ayant été
commis au Mans, par trois indivi-
dus qui parvinrent à s'enfuir dans P-
une voilure, les brigades de gen- di
ilarme-rie établirent des barrages. [“
Vers 22 h. 30, des agents en sur- y
oeillunce rue .vailles, aperçurent dimanche la il
naiture signalée, mais le conduc- m
leur franchit le barrage, Les ban- t
dits traversèrent Sèvres et gagné- ,1
rent Paris, où ils sont recherchés, qi
présenteront un caractère tout à
fait nouveau. Parmi les questions
dont le protocole anglo-Italien re-
tiendra lattention des ministres,
le règlement de l'affaire- d'Espagne
est de beaucoup la plus importante.
La réponse de lord Perth à la let-
tré d'assurance écrite par le comte
Ciano montre que le gouvernement
britannique a des raisons pour ne
plus redouter lès conséquences de
l'intervention italienne en Espagne
et ne met pas en doute la valeur
des nouvelles assurances formulées
par Rome sur le retrait prochain
des troupes italiennes qui combat-
tent en ce moment sur e front na-
tionaliste.
L'Espagne, comme il y a six
mois, n'en est pas moins aujour-
d'hui le sujet de l'une des grandes
préoccupations de la Grande-Bre-
tagne, préoccupation économique,
préoccupation politique. C'est 1 Al-
lemagne et les effets de sa propa-
gande en1 Espagne auprès des pha-
langistes que l'on redoute aujour-
d'hui, C'est avec des techniciens,
des ingénieurs et des hommes d'af-
faires de nationalité allemande,
que les gens de la Cité qui se ren-
dent en Espagne nationaliste pour
affaires, sont maintenant obligés
de traiter.
Gérard Boutelleau.
blent devoir être réalisés que si,
rompant avec leur antagonisme ré-
cent, l'Angleterre et l'Italie déci-
dent de reprendre désormais, dans
lo Levant et en Afrique, des rela-
tions de mutuelle et confiante col-
laboration.
Georges Meyer.
Ouverture prochaine
de négociations
italo-égyptiennes
Le Caire, 18 avril. Le premier
ministre Mahmoud Pacha, au cours
d'une réponse à des interpellations
du parti wnfdiste, révéla que des
négociations séparées auraient lieu
prochainement entre l'Italie et
l'Egypte en vue de la conclusion
d'un accord de bon voisinage.
Bombardement
de Carthagène j
Perpignan, 18 avril. Selon une
dépêche do source gouvernemen-
tale, trente appareils de borabnrdq-
"TTWTffl rùnimnMi i
Le général Alonso de Vega, qui a
commande une des armées victo- n
rieuses sur le front de Vlnarose. ,1~
ment nationalistes ont survolé Car-
thagène, mais, attaqués par les bat- Il
teries antiaériennes, auraient été d
contraints de lancer leurs bombes
sur les quartiers de la périphérie.
« î a
La canonisation »
de Saïvator de Horta r,
A l'occasion de la canonisation ~t
iu Bienheureux Saïvator de Horta,
le général Franco a adresse au P
Pape Je télégramme suivant 1 \t
« Au moment de l'élévation aur d,
les autels du missionnaire frun- e
=iscain Saïvator de Horta, qui ai
pendant sa vie unit le suprême ti
idéal de sa foi à ses héroïques sc
,'ertus apostoliques, je désire fai- à
•e parvenir à Votre Sainteté, avec
la gratitude du peuple espagnol al
iour cette canonisation d'une va- a
eur symbolique en cette heur* où, |V
ous unis, nous approchons, du ta
iommet de nos pures aspirations
w le difficile sentier de l'effort
^t du sacrifice, l'assurance renau-
elée de l'adhésion de l'Espagne et 1
a mienne au trôn« du Pontife.
» Francisco Franco, x
Le Souverain Pontife a répondu a
n ces termes ae
« Heureux de sentir vibrer dans §,"
hommage de Votre Excellence 1«
̃oix authentique de l'Espagne en- ;e:
holique dont le couronnement de
es saints s'enrichit pour sa meil- lQ1
eurc fortune d'un nouveau héros
e 1« force chrétienne, nous vous e!
nvoyons de tout coeur notre béné- pu
iction apostolique, propitiatric* Pe
e faveurs divines. » d'e
do
A NOS ABONNES
Pour éviter toute interrup- hi
l'on dans leur service, nous let
rions ceux de nos abonné? lm
ont l'abonnement se termina Çu
'30 de ce mois de bien vou~ An
w'r ne pas attendre le dernier VQl
oui- pour nous adresser le <
montant du renouvellement, M
a date d'échéance est indi- '̃!̃
uêe sur la bande d'envoi. ml
LI REPRESSION DU COMPLOT
de !a Garde de fe"1 se poursuit
sans rencontrer de résistance
Bucarest, 18 quril. ~r- semhle
que le chiffre des arrestations con-
sécutives aux mesures prises con-
tre la « Garde de fer » ne dépasse
pas deux cents. Les prisonniers sont
toujours détenus en province dans
les locaux dépendant d'un monastè-
re et aucune décision définitive n'a
encore été prise sur leur sort. Le
gouvernement veut, avant tout, ra-
mener la ligue à la loi commune,
l'obliger & se dissoudre comme tous
les anciens partis ou associations
politiques.
Les opération* de samedi et di-
manche semblent avoir été entre-
prises pour mesurer les forces réel-
les do l'organisation, Les pouvoirs
publics ont été étonnés de ne trou-
ver jusqu'à présent aucune résis-
tance. Si les membres du parti de-
meurent calmes, il est vraisembla-
ble que l'on se bornera à prendre
contre les conjurés des mesures de
protection en Jour assignant des do-
miciles forcés. Seuls, ceux qui ont
commis des délits caractérisés se-
ront poursuivis..
On semble considérer que le com-
LE COMTE CIANO
recevrait ce matin
M. Ju!es Blondel
(Suite de la première page)
On peut dire que tout geste
de la France sera donc, s'il n'est
pas trop tardif, apprécié malgré
les quelques critiques qui conti-
nuent çà et là à notre égard.
L'accord
entre les deux empires
Les éditoriaux des grands
journaux romains qui n'ont pas
paru dimanche commentent non
sans emphase l'accord entre
« les deux empires », comme dit
M.. Gayda, conçu « sur le terrain
de la parité », qui constitue
déjà une reconnaissance de l'em-
pire italien, non légal mais poli-
tique ». x.
Le commentateur officieux an-
nonce, en outre, que l'Italie par-
ticipera sans doute aux futures
négociations qui aurontpour but
la révision de la convention na-
vale de 1936.
D'autres commentateurs s'at-
tachent à démontrer la position
nouvelle de l'Italie du fait de
l'entente avec Londres.
« Le plus grand empire du
monde, dit la Tribnna, reconnaît
non seulement la conquête de C
l'Italie, mais sa nouvelle posi-
tion dans l'univers. ».;
Tout en faisant naturellement
toujours allusion à l'intangibilité
de l'axe Rome-Berlin, dont plu-
sieurs affirment est-ce avec
conviction ? qu'il facilitera la
tâche pour la défense et la réor-
ganisation de l'Europe, dans l'en.
semble, c'est vers la France que
se tourne en ce moment l'atten-
tion italienne.
Madeleine-R. Angles.
La reprise du travail
dais la métallurgie
s'effectuera par paliers
C'est aujourd'hui que le travail
doit reprendre dans toutes les usi-
nes de la métallurgie. Toutefois,
le ré-embrayage s'effectuera selon
des procédures variables.
Chez Renault, par exemple, les
agents de maîtrise et employés se-
ront à leur poste dès ce matin. Les
ouvriers ne les imiteront que de-
main.
Dans les usines d'aviation non
nationalisées, les opérations de la
reprise doivent s'échelonner sur
quarante-huit heures,
L'usine Kellermann Gnome et
Rhône « recevra tout le person-
nel sans exception à partir de jeudi.
La Société Simca annonce pour
demain la réouverture de ses ate-
liers travaillant jeudi. Le person-
nel des ateliers de carrosserie et de
montage d'organos sera convoqué
dès que les livraisons'des fournis-
seurs le permettront. On espère
que la reprise pourra être totale
jeudi.
Les ouvriers demandent une
indemnité pour tout retard
dans la reprise du travail
Le Syndicat parisien des métaux
a communiqué hier
L'Union syndicale des ouvriers et
ouvrières métallurgistes et similai-
res de la région parisienne rappelle
que, conformément aux décisions
iu gouvernement, le travail doit re-
prendre régulièrement mardi dans
toutes les usines.
Certaines entreprises ont fait
oublier des informations non con-
'ormes aux décisions gouvérnfemen-
ales, cependant acceptées par les
iélêgations ouvrière et patronale.
ïn application des décisions et des
iccords intervenus, notre organisa,
ion invite les ouvriers à se ré-
ienter à leur lieu de travail, mardi,
i l'heure habituelle.
Elle est, d'autre part, intervenue
luprès de l'arbitre ouvrier qui en
t saisi immédiatement le surarbi-
re, afin que l'indemnisation pour
out retard 4 la reprise du travail
oit prévue dans la sentence.
Le surarbitre ne prononcera
sa sentence qu'aujourd'hui
M, Giraud, directeur des travaux
e la Ville de Paris, qui a été dési-'
né comme sut arbitre dans le con-
lit de la métallurgie, s'est entre-
enu hier avec M Ramadier, minis.
rc du travail, assisté de M. Pouii-
3t, chef adjoint de son cabinet.
M. Giraud a *expliqué au ministre
;s raisons pour lesquelles il n'avait
u rendre encore sa sentence. On
eijse que ce retard n'aura pas 1
'effet sur la reprise du travail (lui
oit avoir Heu il partir de ce matin. c
♦ L'AI.CIENNE CHAMPIONNE
U MONDE DE PATINAGE SONJA 1
ENIE « reçu, à Hollywood, une c
ttî? ta menaçant de mort il «ne
mçon de 160,000 franc» n'était pas
tt»ée. Le signataire, un nommé
unnltigham, est en prison à Los
ngeles depuis le 22 janvier pour
>! de voitures.
♦JW JEUNE INCENDIAIRE d
E 17 A.NS, qui avait mis le feu à t,
forêt des Salles, en Gironde, « Il,
ê arrêté à Bordeaux il sera exa. Il
iné par un médecin aliéniste^ 9
plot tendant à renverser lesi insti-
tutions, dont on a trouvé des tra-
ces dans un certain nombre de do-
cuments, n'était pas assez avancé
pour que ses auteurs puissent être
poursuivis. Si donc les membres de
la « Garde de Fer » encore en li-
berté évitent toute agitation, on se
bornera vraisemblablement a enle-
ver il leurs chefs la possibilité de
nuire, et l'affaire ne sera pas pour-
suivie plus avant.
De nouveaux communiqués sont
attendus pour ce soir. iliavas)
Départ pour l'étranger
du général Antonesco
On annonce le départ, pour l'é-
tranger, du général Antonesco, an-
cien ministre de la Guerre du ca-
binet Goga et du premier ministre
Cristea.
Suivant certaines informations ce
départ d'une des personnalités les
plus en vue de l'armée roumaine
serait en rapport avec les mesures
prises contre la « Garde de Fer ».
r,
Un conseil restreint
précédera demain
le Conseil des ministres
C'est demain que le Conseil des
ministres doit se réunir, ù l'Elysée,
t sous la présidence de M. Albert Le-
brun.
Cette délibération, la première
depuis que les Chambres ont auto-
risé le gouvernement « à prendre
par décrets délibérés en conseil des
ministres les mesures qu'il juge in-
dispensables pour faire face aux
nécessités de la défense nationale
et redresser les finances et l'écono-
mie de la nation », sera précédée
d'un conseil restreint, qui siégera
aujourd'hui au ministère de la
guerre.
Ce conseil restreint, que prési-
dura M. Edouard Daladier, et qui
réunira MM. Camille Cluuitemps,
vice-président du conseil Albert
Sarraut, ministre de l'intérieur
Paul Marchandeau, ministre des fi-
nances Georges Bonnet, ministre
des affaires étrangères, et Paul
Reynaud, ministre de la justice,
sera appelé à étudier les décrets
qui doivent être soumis, le lende-
main, à la signature du Président
de la République,
La manifestation radicale
de Pamiers
C'est dimanche prochain qu'aura
lieu it Pamiers (Ariège), le congrès
do la Fédération radicale du Midi.
Au banquet, on compte sur 3.500
couverts. On attend 10.000 mili-
tants. On espère MM. Caillaux. G.
Bonnet, Marcel Régnier, Gardev,
Potut, Riou, MauJion, etc.
La conférence
des Jeunesses socialistes
à Limoges
La deuxième journée de cette
conférence a eu lieu hier. Elle a
voté une résolution; où elle salua
les défenseurs de la République es-
Îiagnole et engagea les jeunes à col-
aborer à l'uide aux gouvernemen-
taux.
Elle a décidé la fondation d'une
commission nationale des loisirs.
Les jeunes socialistes ont ap-
prouvé l'attitude des « militants
adultes il l'égard des indiscipli-
nés du parti. Ils déclarent n'atten-
dre que d'une révolution abolis-
sant le régime capitaliste mêmc
« la totale réalisation de leurs es-
pérances ». Ils réclament pour les
jeunes soldats la diminution du
service, le prêt à un franc, le droit
de vote aux soldats majeurs, la li-
berté des Journaux dans les caser-
nes, etc., etc.
~«~MM~~t~M~M~M~
APRES
LES MANIFESTATIONS
DU NEO-DESTOURS
La circulation redevient
libre de jour et de nuit
dans la ville de Tunis
Tunis, 18 avril. En raison de
la situation générale, qui est main-
tenant tout à fait normale, le gé-
néral commandant d'armes de Tu-
nis a décidé qu'à partir de demain
la circulation redeviendrait libre,
de jour et de nuit, dans la ville de
Tunis, sous la réserve formelle,'
pourtant, que les attroupements de
plus de six personnes restent inter-
dits,
Dix-huit indigènes
comparaissent devant
le tribunal militaire
Présidé par M, Négrin, le colonel
Troppet étant commissaire du gou-
vernement, le tribunal militaire a
jugé, ce matin, dix-huit indigènes
inculpés de port d'armées prohibées.
Trots ont été condamnés à un an
de prison et cinquante mille francs
d amende un à un an de prison,
un cinquième à huit mois de prison,
trots autres h un on de prison et
000 fr. d'amende, un à six mois de
)rison et 500 fr. d'amende, deux à
trois mois de prison et 500 francs
1 amende. prison et 5oo francs
Les autres n'ont été condamnés
qu à une peine de un jour de pri-
son et 50 francs d'amende.
Deux ont été acquittés.
A la prochaine audience, qui aura
lieu jeudi, trente affaires sont ins-
:rites.
ÇA ET LA
J>- La Ligue d'Union latine fera
ln don au cardinal Gonia, primat
t Espagne, pour aider à la recons-
ruetion des églises mutilées, Adres-
ser les souscriptions il M, Raoul
•olloreau, président de cette liai"
6, rue Erlanger, Paiis-16".
Un article de 1' « Europe Centrale »
au sujet des obligations mutuelles
de la France et de la Tchécoslovaquie
rrague, ih avril. Dans un ar-
ticle de la revue l'Europe centrale,
qui parait aujourd'hui, on relève
un article consacré à la réfutation
de la thèse formulée récemment
dans un journal parisien, au sujet
des obligations mutuelles de la
France et de la Tchécoslovaquie.
L'auteur de cet article déclarait
que le traité franco-tchécoslovaque
de 1924 avait perdu de sa valeur du
fait qu'il est conçu dans le cadre
de la S. D. N. et que la S. D: N.
elle-même se trouve actuellement
en crise. Il prétendait également
que le traité franco-tchécoslovaque
de 1925 « accessoire du traité de
Locarno », est mort en même
temps que le traité de Locarno ».
La revue l'Europe centrale ré-
pond
« N'en déplaise au savant auteur,
tcut son raisonnement repose sur
des données fausses. Le traité du
25 janvier 1924 ne contient aucune
clause qui obligerait les deux pays s
à se concerter dans le cadre de la
Société des nations, et en concours
avec tous les Etats signataires. II
n'est pas vrai qu'il ne soit qu'un
simple rouage de l'organisme de
Geneve,
» La Société des nations est,
dans le texte de ce traité, nommée
trois fois 1° dans le préambule,
oit il est dit que les hautes parties
contractantes sont « fermement at-
» tachées au principe du respect
» des engagements internationaux,
» confirmé solennellement par le
pacte de la Société des nations »;
2° dans l'article 6, par lequel elles
conviennent, « conformément aux
> principes énoncés dans le pacte
> de la Société dos nations », de
soumettre soit à la Gour perma-
nente de justice internationale, soit
à des arbitres choisis par elle, les
questions litigieuses qui pourraient
surgir entre elles .')" dans l'arti-
cle 8, qui prévoit que le traité sera
/« communiqué à la Société des na-
» tions .».
» Quant aux stipulations politi-
ques du traité, poursuit ]' « Europe
Centrale », elles ne font aucune
allusion à l'organisme de Genève, et
leur application ne dépond en au-
cune façon des décisions de la S.
D. N. Par l'article premier, en effet,
les doux gouvernements « s'enga-
gent à se concerter sur les questions
extérieures de nature mettre en
danger leur sécurité et à porter at-
teinte à l'ordre établi par les inités
de paix dont ils sont l'un t; l'autre
signataires ». Par l'article 2, ils
s'engagent à « se mettre -d'accord
sur les mesures propres i sauve-
garder leurs intérêts communs dans
le cas oit ils seraient menacés ».
Les articles ,'i, 4 et 5 prévoient des
cas particuliers oit les deux pays
devront « se concerter » pour parer
au danger commuu.
» Ce sont là des clauses classi-
eues des traités d'ullinncn. filins nn
ROME SE PREPARE A RECEVOIR
LE CHANCELIER HITLER
Les préparatifs se poursuivent avec activité à Rome en vue de la
visite prochaine du FUhrer. On voit ici une série de fontaines
lumineuses en construction sur la Voie Africaine.
SUITES DE LA PREMIERE PAGE
AZALEES
Les mauves sont si diaphanes qu'elles semblent de l'air
devenu fleur ces oranges, ces abricots aux veloutés de
fruits, ces citrons aux vibrations de rayons d'été, ces ors,
ces saumonés, ces rouges de feu ou ces incarnats dé lèvres
s'unissent aux tons faux des garances et des amarantes, à
ces souffles mauves dont les ombres sont bleues pour
composer un magnifique incendie illuminant sans le
détruire le temple invisible du dieu du printemps.
L'intensité de ces couleurs qui vivent, se renforce de tous
leurs contrastes autant que de leurs gammes et de leurs
parentés. La violence de ces luminosités végétales est telle e
que nous ne pourrions pas supporter leurs parfums.
Aussi sont-elles sans arome. nous enivrant par les yeux
et par ce je ne sais quoi de musical que les arpèges de
couleurs propagent en l'esprit. Un instant de bonheur,
bienfait inestimable, est offert à l'ami des fleurs qui pénè-
tre en ce jardin et ces serres. Plaisirs épanouis, rêves éphé-
mères, ondoiements de tons dont les uns tiennent encore
aux forces de la terre et dont les autres sont prêts à se
joindre aux nuages, aux magies du soir ou de l'aurore.
Azalées vous voilà déjà flétries peut-être, ayant rejoint
les soleils couchés. Mais, on peut vous dire à l'année
prochaine, Vous ne manquez pas l'annuel rendez-vous.
Gérard d'Houville.
APRES L'ACCIDENT DU RAPIDE D'ORAN 1
~1~J- .t. "I' "1 '1
^titvesi avait travaille a ia re- r-,
fection de la voie dans une équî- I:
pe d'ouvriers cheminots auxiliai-
res. La veille, il avait emprunté c
une clef anglaise de grande di- j.
mension à un forgeron des Ai- c
tafs. Devant l'artisan, il envelop- ](
pa l'outil dans la feuille d'un ê
journal. Or, au moment de son s
arrestation, on trouva la même e
feuille de journal portant enco- 1 P
re les traces de la clef. De plus, (l
l'inculpé a été vu, tes jours der-
niers, circulant sur la voie fer-
rée où il n'avait rien à faire, n c
ayant été licencié par la cotnpa- s
gnie. n
Le préfet d'Alger, M. Bourrât, d
s'est rendu sur les lieux, à bord d'un
train spécial. .v
D'autre part, M. Froger, président ci
du Conseil général, et M. Rozis, g
maire d'Alger, dont la fille a été a a 9
1
̃ sont certes pas en contradietioi
avec le pacte de la S. D. N., mai!
elles ont une existence juridique
propre, indépendante de celui-ci. El
c'est précisément parce que les né-
gociateurs du traité, Raymond
Poincaré et Edouard Bénès, te-
naient compte de la faiblesse dt
jeune organisme genevois qu'ils lui
ont donné ce caractère.
» En ce qui concerne le traité da
16 octobre 1925, signé à Locarno, on
nous « supplie » de « Jeter un coup
d'a-il » sur son texte, afin de nous
persuader qu'il « n'est qu'un ac-
cessoire des traités de Locarno et
qu'il doit suivre pur conséquent le
sort de ces traités ».
En l'on en conclut que « l'on n'a
même pas besoin d'invoquer le bro.
card de l'école « Accessorlum
sequitur principale » mort, le
pacte, mort l'accessoire du pacte;
mort Locarno, mort l'accessoire do
Locarno C'est la lettre elle-même
du texte qui, expressément, prévoit
qu'il entrera en vie avec Locarno et
mourra avec Locarno ».
» A cela nous répondons que Lo.
oarno n'est pas mort, En ce qui
concerne le pacte rhénan, il est
exact qu'il a été violé et dénoncé
par l'Allemagne, mais il est demeuré
en vigueur aux yeux de la France et
de la Grande-Bretagne et, en ce qui
les concerne, comme il résulte de
J'arrangement élaboré à Londres, la
1!) mars 1936, arrangement qui n'a
été modifié qu'en ce qui regarde la
Belgique, laquelle a été relevée de
toutes ses obligations par la décla-
ration franco-britannique du 24 avril
1937. »
«,
LE VICE-PRESIDENT
DES ETATS-UNIS
CONTRE M. ROOSEVELT
Washington, 18 avril. Dans les
milieux politiques, on affirme que
M. John Garner, vice-président amé-
ricain, est toujours fermement op-
posé à la politique préconisée par
le président Roosevolt, et consis-
tant à consacrer une .somme de
4.512 millions de dollars à lu mise
en application d'un nouveau pro-
gramme social.
i On sait que les objections de. M.
I Garner sont qu'un tel programme
affecterait considérablement la con-
fiance nationale et porternilpréju-
dice au crédit des Etats-Unis.
De son côté, le parti républicain
est toujours bien décidé il com-
battre le nouveau programme social
du président Roosevelt et à se livrer
il cet effet 't une grande campagne
nationale en vue des prochaines
élections présidentielles.
uessee aans le train, se sont trans-
lortés à l'hôpital des Attafs pour
alucr les cinq victimes de cette
atastrophe.
Il s'agit de M. Michel Perrin, M.
iianchi, M. Derouaz, M. Motircn, La
inquième victime, une femme sur
e point d'être mère, n'a pu encore
tre identifiée, mais les enquêteurs
upposent qu'il s'agit de Mme Mou-
en, M. Mouren ayant été trouve
iorteur de deux billets de chemin
efer.
Une des trois personnes griève-
îent blessées, Mlle Barcelot, est dé-
édée hier, ce qui porte à six le
ombre des victimes, les autres
ont M. Berengueret M. Marchiea,
îéeanicien du train.
Les blessés soutirent en général
e contusions multiples. Ce sont 1
t. et Mme de Rosières et leurs deux 6
nfants, le docteur Bayard, de Mas- t
ara; M. Pcrceval, M. Bourgoin-La- (
range et le chauffeur Billy, blessé e
la main droite. j
) Le prince Konoyé
5 reste à la tête
i du gouvernement
B nippon
;t Takio, 18 avril. M. Akira
Kazaml, qui avait été convoqué,
j cet après-midi, par le prince Ko-
noyé, en la résidence où ce der-
n nier achève sa convalescence, a
été chargé par h? président du Con-
seil de publier la déclaration sui*
vante
u « J'ai pleinement conscience des
ï devoirs qui m'incombent en ces cir-
p constances exceptionnelles pour le
s bien du pays. J'ai été contraint ce-
pendant de garder le lit depuis le
t commencement du mois.
e » Je suis, est-i) besoin d/? le dire,
rempli d'un dévouement absolu-
ment sans borne il l'égard du trône.
Je pense aussi aux soldats du front
ei au pays tout entier, et malntc-
nant que l'ai acquis la conviction il
d'être a même, après quelques
jours de convalescence, de remplir
• mes fonctions, le suis déterminé,
aussitôt que je sprat retourné au
travail, il renouveler mes efforts au
| service de la nation. »
1 AI. Knznnii a ajouté que le chef
du gouvernement, bijen que sa santé
exige encore quelques ménage-
i ments, pourra assister au conseil
t dj> cabinet qui doit se tenir le
22 avril.
5 Dans les milieux bien informes,
l on considère la déclaration du
i prince Konoyé comme étant de na-
P turc à dissiper le malaise qui pe-
sait sur la situation intérieure dc-
i puis le début de la maladif du
président du Conseil.
On s'attend, qu'aussitôt. sa con-
..valescence terminée, le prince Ko-
I noyé entreprendra une action vi-
goureuse en vue de renforcer l'au-
torité du cabinet (t de resserrer la
discipline nationale pour faire
face il la situation extérieure.
Les Japonais
ont bombardé le quartier
des écoles à Canton
Hankêou, 18 avril. Cinquante
et un avions japonais volant en
trois groupes séparés, ont bom-
bardé Canton hier. Certains de ces
avions piquant vers le sol ont mi-
traillé les maisons des quartiers les
1 plus animés et ont jeté 18 bom-
bes dans le quartier des écoles, nu
nord de la ville. Le nombre des
victimes s'élève il 38 tués et 122
blessés, Une école primaire et plu-
sieurs bâtiments de l'école secon.
daire de la ville ont été détruits.
Dans la banlieue, les avions jn-
ponais ont détruit également des
écoles ainsi qu'un temple houd-
dhiste, tuant et blessnnt vingt reli-
gieuses bouddhistes.
C'est le plus important Bombar-
dement que Canton ait subi jus-
qu'a maintenant et la foule des
sans-abri assiège les autorités de
demandes tle secours. A '23 heures,
hier soir, les équipes de sauvetage
relevaient encore des cadavres.
L'indemnité
pour le « Panay »
Tojdo, 18 avril. On croit sa-
voir que le gouvernement japonais
paiera aux Etats-Unis dans quel-
ques jours l'indemnité prévue pour
la perte de la canonnière Panay,
coulée dans les circonstances que
l'on sait.
Un colis
de «médicaments»
explose à Hong-Kong
Hong-Kong. 18 avril. Un
deuxième colis postai a fait explo-
sion au bureau central de Hong-
Kong. Plusieurs sacs postaux ont
été détruits. Il n'y a pas ou de vic-
times.
Le colis portait il l'extérieur une
étiquette indiquant qu'il contenait
des « médicaments >.
DES AVIONS
AMERICAINS
POUR L'ANGLETERRE
New-York, 18 «wi7. Le direc-
teur d'une des plus grandes manu-
factures privées aéronaiitiques amé-
ricaines a admis aujourd'hui que le
gouvernement britannique lui avait tc
fait une ouverture en vue de la li- i- 1
vraison à la Grande-Bretagne d'un
certain nombre d'avions militaires, i
Toutefois, le même directeur a i
démenti les informations selon les- <
quelles le gouvernement français
lui aurait passé commande d'une c
centaine d'avions de bombarde- ;i
ment.. 1(
1 1'
^^NOU¥E11ES BREVES ^=' 1 1
ETRANGER.
Des bandits mexicains
attaquent un ranch
Mexico, 18 avril, La nuit der-
nière, près de Qucretaro, des ban-
dits ont attaque un ranch appar-
tenant au général mexicain Emilio
Acosta.
Un combat en règle s'ensuivit qui
dura deux heures et se termina par
la mise en déroute des bandits qui
laissèrent sur le terrain plusieurs
de leurs hommes.
De art et d'autre, les pertes se
sont élevées à neuf tués> dont le
chef des bandits, et une trentaine
de blessés.
ALLEMAGNE Le chef de
l'Institut International de recher-
ches bibliques, ainsi que trente-six
membres de cet institut ont été con.
damnés à des peines diverses dVin-
prisonnement.
BELGIQUE. Un banquet
auquel assistaient les membres du
corps diplomatique a réuni a
Bruxelles tes délégués officiels des
gouvernements étrangers repriacn*
tés aux travaux de la 17" session
des journées médicales,
GRANDE-BRETAGNE. La 1
Ligue nationale des jeunes libé.jux y
a voté une résolution déclarant que
le Pacte de Rome, en vertu duquel
le gouvernement britannique ap.
rouve la conquête de l'Abyssinie et 1
aide au massacre et à la dégradation 1
(I- peuple espagnol, ne contribue pas i
à la paix du monde et ne rehausse
pas le prestige de la nation britan- i
nique. t
Le congrès du parti :lrar~nfl· I 1
liste indépendant « adopté une ré- 1
solution affirmant qu'en dépit des
déceptions qu'ont causées dans la t
classe ouvrière les procès de Mas- j;
cou, le. devoir da parti resta tbu- y
LONDRES SOUHAITE
la conclusion rapide
d'un accord Paris-Rome
(De notre correspondant particulier, par téléphone,)
Londres 18 avril.
Le gouvernement britannique
souhaite vivement voir la récon-
ciliation anglo-italienne suivie sans
i retard d'une amélioration sensible
des relations entre la France et le
gouvernement de Home, Aussi est-
ce avec une satisfaction réelle que
le Foreign Office fut informé cc
soir que M, lilondcl aurait demain
une entrevue avec le comte Ciano.
Les milieux officiels britanniques
semblent cependant avoir quelques
raisons précises de craindre que
cette rencontre no soit pas, comme
certains l'espéraient, le début d'une
négociation qui aboutirait, comme
ce fut le cas des négociations an-
glo-italiennes, à la reconnaissance
de la conquête italienne en Abys-
sinie.
Le gouvernement britannique es-
père que les conversations franco-
italiennes seront commencées avant
la visite des ministres français à
Londres car les conséquences que
peut avoir te rapprochement des
deux gouvernements, français et
anglais avec Rome occuperont une
« place importantes dans les pro-
chaines conversations de Downing
Slreet.
Avant le 28 avril, l'ordre du jour
des conversations franco-anglaises
L'Egypte accueille avec soulagement
le succès des pourparlers de Rome
Le Caire, 18 avril. Intéressé
nu premier chef par les incidence
f multiples qi'.e les conversations an
glo-ltaliennes sont destinées à cxer
cer sur su situation, l'Egypte
suivi avec une attention particu
Hère le développement des récente
i négociations.
Elle est unanime h l'exceptioi
du parti wufdiste, décidé à ropren
dre, mais pour de seules fins par
( tisanes, In lutte contre j'Angletern
saluer les promesses d'apai
sèment que contient l'accord inter
venu à Rome,
Depuis plus de deux mis, )'Egypt<
vit un obsédant cauchemar se:
frontières les plus vulnérables sont
menacées, sur terre comme su
mer. A l'ouest, deux corps d'urmé<
parfaitement équipes sont à piei
d'oeuvre en Libye, alors que du côti
égyptien aucun obstacle ne pour
rait résister à une poussée mili
taire italienne. Au sud, les source!
du Nil, source de la vie même di
l'Egypte, sont aux mains des étran.
gors, et, tout aussi grave que h
menace qui pèse sur le Delta, 1<
danger, immédiat ou futur, appa.
rait immense, impossible à parci
avant longtemps.
L'Egypte, alliée de l'Angleterre
sait que son sort est lié à celui
de l'empire et que son indépen-
dance repose entièrement sur hi
protection britannique. Elle entend
certes apporter sans retard à cette
alliance toutes les ressources de
ses possibilités nationales. Mai;
jusqu'il ce jour le désordre inlé-
•ieur, politique et économique, pro-
voqué par les luttes partisanes qui
se sont poursuivies au Caire de-
puis de nombreux mois ont entravé
toutes les tentatives de réorgani-
sation militaire, En fait, la défense
du pays n'est, jusqu'à ce jour, ns-
surée que par les forces britanni-
ques. Mais il y a 110.000 hommes
de troupe italiens concentres en
Libye, et des divisions fascistes
occupent les abords du lac Tsana.
LES CONDITIONS
DE LA SECURITE
EGYPTIENNE
En vérité, la sécurité de l'Egypte
ne sera assurée qu'nu jour où, aux
forces italiennes concentrées en
Libye ou en Ethiopie, l'alliance
anglo-égyptienne pourra opposer
des effectifs aussi importants M
nombre, en matériel et en valeur
militaire et technique. Une telle
réalisation ne sera sans doute ja-
mais possible l'armée égyptienne
ne dispose que de 10 à 12.000 hom-
mes et lit formation de ses cadres
est des plus rudimentaircs elle
n'a pas de marine et son aviation
ne comprend que quelques unités.
Une armée moderne, complexe,
spécialisée, exige de nombreuses
années, des dépenses considérables,
un développement de l'esprit mili-
taire, dos sacrifices que l'Egvptc
ne soupçonne guère. Depuis de
nombreuses générations, les masses
égyptiennes ont perdu tout senti-
ment militaire et sont. dans les
campagnes, profondément hostiles
à tout appel sous les drapeaux. Il
est encore fréquent de voir les
viétique contre l'agression impé'
rialiste ».
Le correspondant de 1' « Eve-
ning Standard », à I'ort-Saïd, télé-
graphie que le duc d'Aoste. cousin
du roi d'Italie et vice.roi d'Abyssi-
nie, est sérieusement malade et qu'il
est probleble qu'il sera remplacé par
le maréchal Balbo.
I\DES JmiTAXXIQUES,
Le bilan de la bagarre survenue
entre brahmanes et musulmans à
bombay s'élève à sept morts.
ITALIE, La mémoire de Ga-
briele d'Annunzio sera solennelle-
ment commémorée jeudi prochain.
au Capitole, à Rome, au début de
l'assemblée générale de l'Académie
d'Italie, qui se tiendra en présence
du Roi.
YOUGOSLAVIE. Une mis-
sion aéronautique yougoslave se
rendrait prochainement ri fiome,
LES ACCIDENTS
DE LA CIRCULATION
A Poissy, sur ia route natio-
nale, M. Pierre Daudcloup, vingt-
six ans. a été tué par une automo-
bile.
Deux militaires. MM. Mnrcel
Cartier-Million et PavarôtH. qui se
;rouvaicnt A motocyclette ont été
ués par une voiture, près de Gre-
noble.
Près de Mascara, une nutomo-
)ile pris feu. Cinq voyageurs ont
Hé carbonisés cinq autres griève-
nent blessés,
Près de Ponl-1'Evêque, l'auto-
nobile de! M. Lhoinme, udministra-
x'iir de sociétés à Paris, est entrée
M collision avec celle de M, Mun j
)eglos, directeur de la Société Dmi.
op, & Paris. M. Lhomme a reçu (les
jlessures if la tête, Lu personne
jui raccompagnait a eu la cuisse
[auche fracturée. M. Deglos et ses
lassager» ont été également bk's-
lés»
sera minutieusement préparé et
soumis à l'approbation des deux
gouvernements. Des échanges de
vues entre les chancelleries de Pa-
ris et de Londres vont avoir lieu
incessamment.
On annonce que les possibilités
d'une nouvelle tendance de rappro-
chement avec l'Allemagne seraient
envisagées au cours des entretiens
privés entre MM. Nevillc Chamber-
lain, Daladier et Bonnet. Il semble
cependant, comme le disait récem-
ment un ministre du cabinet, itn-
possible en ce moment de tenter
une nouvelle négociation avec le
Reich. Ce n'est peut-être pas l'opi-
nion personnelle de M. Chamber-
lain. Tout au plus peut-on dire que
des conversations avec l'Allemagne
(sur le modèle des négociations an-
glo-italiennes) sont seulement
ajournées. C'est pourquoi le Pre-
mier ministre se gardera de trop
engager la Grande-Bretagne dans
des conversations d'état-major qui
pourraient inspirer la méfiance des
dirigeants allemands et éliminer
les derniers espoirs d'un rappro-
chement avec Berlin.
Les conversations d'experts fran-
co-britanniques seront donc plus
limitées qu on ne le pensait. Elles j
ne seront pas moins importantes et
e [femmes des fellahs prendre le deuil
s lorsque frères ou maris sont (lé-.
signes pour aller faire ̃ le service
militaire.
11 La tache du gouvernement égyp-
tien parait donc considérable et
s l'on comprend avec quel soulage-
ment le pays entier a accueilli le
1 succès des négociations de Rome.
Celles-ci et les résultats auxquels
elles ont abouti ne prendront cepen-
dant leur valeur réelle et totale que
duns la mesure où l'accord sera en-
tièrement et sincèrement appliqué.
i Le retrait dos forces ou d'une
partie des forces italiennes de Li-
I bye n'aura une importance
r réelle que s'il est définitif la
J sécurité des sources du Nil ne sera
J assurée que si l'Italie s'abstient de
'• toute exploitation aux abords du
lac Tsana. De tels sacrifices appa-
missent considérables et ne sem-
LA GUERRE D'ESPAGNE
Tortosa est menacée d'encerclement
i
i par une nouvelle avance des nationalistes
L'
|c aaragosse, xa avril. Li est apres
js avoir brisé une résistance acharnée
il que Ja division du général Garcia
Valino s'est emparée de Santa-Bar-
,j ha l'a, Masdenverge et Amposta, pro-
grcssanl d'une dizaine de luloniè-
̃c tres en moins de trois heures. L'o«-
i- cupntion d'Aroposta a une impor-
tance considérable pour la suite des
opérations au sud de ISîbre.
Plusieurs divisions gouverne-
s mentales sont, en effet, enfermées
n dans une poche entre les lignes na-
s tionnlistes de Valderrobres, Morella
t. e'I Ulldeconu, L'adversaire est ac-
culé à l'Ebre dont tous les ponts ont
été dynamités entre Amposta et
Tortosa.
Le commandement nationaliste
estime qu'une partie seulement de
l'infanterie gouvernementale pourra
traverser le fleuve par des moyens
de fortune, mais que tout le maté-
e, riel devra être abandonné.
r
n A midi, les nationalistes conti-
r nuent leur avance en direction de
e Tortosa,
̃ Les gouvernementaux
l annoncent an succès
r dans la zone pyrénéenne
s Perpignan, 18 avril. Selon une
> dépèche, de Barcelone, les forces i
'ranquistes ont attaqué, hier, dans
3 le secteur Nord, dans la zone py-
̃ rénéenne du col de Monaieiia. Les
gouvernementaux déclarent qu'ils
ont soutenu le choc sans céder un
̃> pouce de terrain. Solidement éta-
blis au bord du Val ri'Aran, ils ont,
assurent-ils, repoussé les natlona-
listes. j
PROVINCE
♦ LE GEXERAL GEORGES
sous-chef d'état-major de l'armée,
venant de Constantine, en tournée
d'inspection, est arrivé à Alger où i
il sera l'hôte du général Catroux. j
♦ UN JEUNE HOMME DE
QUINZE ANS a frappé d'un coup da [
couteau, à Lyon, une fillette de treize c
ana, Simone Richerme qui, malgré 1
sa défense, voulait escalader une
barrière. La victime, qui a subi la v
transfusion du sang, est dans an r
état désespéré. Le meurtrier a été i'
arrêté. P
arrêté. 11
♦ SURPRIS PAR LE PROPRIE- t
TAIRE DE LA FERME sur laquelle s
ils chassaient, à Vemars (Seine-et- s
Oise), des braconniers ont tiré plu- c
sieurs coups de fusil sur le fermier, v
qui, ripostant, tua l'un d'eux. il
♦ LE NEGOCIANT BEL",E VAN
THOUROUDT, emprisonné à Châ.
lons-sur-Marne, est bien l'assassin e
de sa femme, trouvée coupée en
morceaux dans le canal d'Yprea, La r
maîtresse du meurtrier a fait des v
aveux. tj
♦ LE CORPS DE DESIRE UEL- V
LE, enseveli depuis samedi dans la i
fosse Renard, à Denain, a pu être
dégagé et remonté à la surface. être. V
réchal et Roch sont toujours ense- J
uelis. ai
EN GARE DE BAGNERES-DE- =
BIGORRE, un peintre, M, Jean-
Marie Lafaye, a été coupé en deux
par un train,
♦ VX CAMBRIOLAGE ayant été
commis au Mans, par trois indivi-
dus qui parvinrent à s'enfuir dans P-
une voilure, les brigades de gen- di
ilarme-rie établirent des barrages. [“
Vers 22 h. 30, des agents en sur- y
oeillunce rue
naiture signalée, mais le conduc- m
leur franchit le barrage, Les ban- t
dits traversèrent Sèvres et gagné- ,1
rent Paris, où ils sont recherchés, qi
présenteront un caractère tout à
fait nouveau. Parmi les questions
dont le protocole anglo-Italien re-
tiendra lattention des ministres,
le règlement de l'affaire- d'Espagne
est de beaucoup la plus importante.
La réponse de lord Perth à la let-
tré d'assurance écrite par le comte
Ciano montre que le gouvernement
britannique a des raisons pour ne
plus redouter lès conséquences de
l'intervention italienne en Espagne
et ne met pas en doute la valeur
des nouvelles assurances formulées
par Rome sur le retrait prochain
des troupes italiennes qui combat-
tent en ce moment sur e front na-
tionaliste.
L'Espagne, comme il y a six
mois, n'en est pas moins aujour-
d'hui le sujet de l'une des grandes
préoccupations de la Grande-Bre-
tagne, préoccupation économique,
préoccupation politique. C'est 1 Al-
lemagne et les effets de sa propa-
gande en1 Espagne auprès des pha-
langistes que l'on redoute aujour-
d'hui, C'est avec des techniciens,
des ingénieurs et des hommes d'af-
faires de nationalité allemande,
que les gens de la Cité qui se ren-
dent en Espagne nationaliste pour
affaires, sont maintenant obligés
de traiter.
Gérard Boutelleau.
blent devoir être réalisés que si,
rompant avec leur antagonisme ré-
cent, l'Angleterre et l'Italie déci-
dent de reprendre désormais, dans
lo Levant et en Afrique, des rela-
tions de mutuelle et confiante col-
laboration.
Georges Meyer.
Ouverture prochaine
de négociations
italo-égyptiennes
Le Caire, 18 avril. Le premier
ministre Mahmoud Pacha, au cours
d'une réponse à des interpellations
du parti wnfdiste, révéla que des
négociations séparées auraient lieu
prochainement entre l'Italie et
l'Egypte en vue de la conclusion
d'un accord de bon voisinage.
Bombardement
de Carthagène j
Perpignan, 18 avril. Selon une
dépêche do source gouvernemen-
tale, trente appareils de borabnrdq-
"TTWTffl rùnimnMi i
Le général Alonso de Vega, qui a
commande une des armées victo- n
rieuses sur le front de Vlnarose. ,1~
ment nationalistes ont survolé Car-
thagène, mais, attaqués par les bat- Il
teries antiaériennes, auraient été d
contraints de lancer leurs bombes
sur les quartiers de la périphérie.
« î a
La canonisation »
de Saïvator de Horta r,
A l'occasion de la canonisation ~t
iu Bienheureux Saïvator de Horta,
le général Franco a adresse au P
Pape Je télégramme suivant 1 \t
« Au moment de l'élévation aur d,
les autels du missionnaire frun- e
=iscain Saïvator de Horta, qui ai
pendant sa vie unit le suprême ti
idéal de sa foi à ses héroïques sc
,'ertus apostoliques, je désire fai- à
•e parvenir à Votre Sainteté, avec
la gratitude du peuple espagnol al
iour cette canonisation d'une va- a
eur symbolique en cette heur* où, |V
ous unis, nous approchons, du ta
iommet de nos pures aspirations
w le difficile sentier de l'effort
^t du sacrifice, l'assurance renau-
elée de l'adhésion de l'Espagne et 1
a mienne au trôn« du Pontife.
» Francisco Franco, x
Le Souverain Pontife a répondu a
n ces termes ae
« Heureux de sentir vibrer dans §,"
hommage de Votre Excellence 1«
̃oix authentique de l'Espagne en- ;e:
holique dont le couronnement de
es saints s'enrichit pour sa meil- lQ1
eurc fortune d'un nouveau héros
e 1« force chrétienne, nous vous e!
nvoyons de tout coeur notre béné- pu
iction apostolique, propitiatric* Pe
e faveurs divines. » d'e
do
A NOS ABONNES
Pour éviter toute interrup- hi
l'on dans leur service, nous let
rions ceux de nos abonné? lm
ont l'abonnement se termina Çu
'30 de ce mois de bien vou~ An
w'r ne pas attendre le dernier VQl
oui- pour nous adresser le <
montant du renouvellement, M
a date d'échéance est indi- '̃!̃
uêe sur la bande d'envoi. ml
LI REPRESSION DU COMPLOT
de !a Garde de fe"1 se poursuit
sans rencontrer de résistance
Bucarest, 18 quril. ~r- semhle
que le chiffre des arrestations con-
sécutives aux mesures prises con-
tre la « Garde de fer » ne dépasse
pas deux cents. Les prisonniers sont
toujours détenus en province dans
les locaux dépendant d'un monastè-
re et aucune décision définitive n'a
encore été prise sur leur sort. Le
gouvernement veut, avant tout, ra-
mener la ligue à la loi commune,
l'obliger & se dissoudre comme tous
les anciens partis ou associations
politiques.
Les opération* de samedi et di-
manche semblent avoir été entre-
prises pour mesurer les forces réel-
les do l'organisation, Les pouvoirs
publics ont été étonnés de ne trou-
ver jusqu'à présent aucune résis-
tance. Si les membres du parti de-
meurent calmes, il est vraisembla-
ble que l'on se bornera à prendre
contre les conjurés des mesures de
protection en Jour assignant des do-
miciles forcés. Seuls, ceux qui ont
commis des délits caractérisés se-
ront poursuivis..
On semble considérer que le com-
LE COMTE CIANO
recevrait ce matin
M. Ju!es Blondel
(Suite de la première page)
On peut dire que tout geste
de la France sera donc, s'il n'est
pas trop tardif, apprécié malgré
les quelques critiques qui conti-
nuent çà et là à notre égard.
L'accord
entre les deux empires
Les éditoriaux des grands
journaux romains qui n'ont pas
paru dimanche commentent non
sans emphase l'accord entre
« les deux empires », comme dit
M.. Gayda, conçu « sur le terrain
de la parité », qui constitue
déjà une reconnaissance de l'em-
pire italien, non légal mais poli-
tique ». x.
Le commentateur officieux an-
nonce, en outre, que l'Italie par-
ticipera sans doute aux futures
négociations qui aurontpour but
la révision de la convention na-
vale de 1936.
D'autres commentateurs s'at-
tachent à démontrer la position
nouvelle de l'Italie du fait de
l'entente avec Londres.
« Le plus grand empire du
monde, dit la Tribnna, reconnaît
non seulement la conquête de C
l'Italie, mais sa nouvelle posi-
tion dans l'univers. ».;
Tout en faisant naturellement
toujours allusion à l'intangibilité
de l'axe Rome-Berlin, dont plu-
sieurs affirment est-ce avec
conviction ? qu'il facilitera la
tâche pour la défense et la réor-
ganisation de l'Europe, dans l'en.
semble, c'est vers la France que
se tourne en ce moment l'atten-
tion italienne.
Madeleine-R. Angles.
La reprise du travail
dais la métallurgie
s'effectuera par paliers
C'est aujourd'hui que le travail
doit reprendre dans toutes les usi-
nes de la métallurgie. Toutefois,
le ré-embrayage s'effectuera selon
des procédures variables.
Chez Renault, par exemple, les
agents de maîtrise et employés se-
ront à leur poste dès ce matin. Les
ouvriers ne les imiteront que de-
main.
Dans les usines d'aviation non
nationalisées, les opérations de la
reprise doivent s'échelonner sur
quarante-huit heures,
L'usine Kellermann Gnome et
Rhône « recevra tout le person-
nel sans exception à partir de jeudi.
La Société Simca annonce pour
demain la réouverture de ses ate-
liers travaillant jeudi. Le person-
nel des ateliers de carrosserie et de
montage d'organos sera convoqué
dès que les livraisons'des fournis-
seurs le permettront. On espère
que la reprise pourra être totale
jeudi.
Les ouvriers demandent une
indemnité pour tout retard
dans la reprise du travail
Le Syndicat parisien des métaux
a communiqué hier
L'Union syndicale des ouvriers et
ouvrières métallurgistes et similai-
res de la région parisienne rappelle
que, conformément aux décisions
iu gouvernement, le travail doit re-
prendre régulièrement mardi dans
toutes les usines.
Certaines entreprises ont fait
oublier des informations non con-
'ormes aux décisions gouvérnfemen-
ales, cependant acceptées par les
iélêgations ouvrière et patronale.
ïn application des décisions et des
iccords intervenus, notre organisa,
ion invite les ouvriers à se ré-
ienter à leur lieu de travail, mardi,
i l'heure habituelle.
Elle est, d'autre part, intervenue
luprès de l'arbitre ouvrier qui en
t saisi immédiatement le surarbi-
re, afin que l'indemnisation pour
out retard 4 la reprise du travail
oit prévue dans la sentence.
Le surarbitre ne prononcera
sa sentence qu'aujourd'hui
M, Giraud, directeur des travaux
e la Ville de Paris, qui a été dési-'
né comme sut arbitre dans le con-
lit de la métallurgie, s'est entre-
enu hier avec M Ramadier, minis.
rc du travail, assisté de M. Pouii-
3t, chef adjoint de son cabinet.
M. Giraud a *expliqué au ministre
;s raisons pour lesquelles il n'avait
u rendre encore sa sentence. On
eijse que ce retard n'aura pas 1
'effet sur la reprise du travail (lui
oit avoir Heu il partir de ce matin. c
♦ L'AI.CIENNE CHAMPIONNE
U MONDE DE PATINAGE SONJA 1
ENIE « reçu, à Hollywood, une c
ttî? ta menaçant de mort il «ne
mçon de 160,000 franc» n'était pas
tt»ée. Le signataire, un nommé
unnltigham, est en prison à Los
ngeles depuis le 22 janvier pour
>! de voitures.
♦JW JEUNE INCENDIAIRE d
E 17 A.NS, qui avait mis le feu à t,
forêt des Salles, en Gironde, « Il,
ê arrêté à Bordeaux il sera exa. Il
iné par un médecin aliéniste^ 9
plot tendant à renverser lesi insti-
tutions, dont on a trouvé des tra-
ces dans un certain nombre de do-
cuments, n'était pas assez avancé
pour que ses auteurs puissent être
poursuivis. Si donc les membres de
la « Garde de Fer » encore en li-
berté évitent toute agitation, on se
bornera vraisemblablement a enle-
ver il leurs chefs la possibilité de
nuire, et l'affaire ne sera pas pour-
suivie plus avant.
De nouveaux communiqués sont
attendus pour ce soir. iliavas)
Départ pour l'étranger
du général Antonesco
On annonce le départ, pour l'é-
tranger, du général Antonesco, an-
cien ministre de la Guerre du ca-
binet Goga et du premier ministre
Cristea.
Suivant certaines informations ce
départ d'une des personnalités les
plus en vue de l'armée roumaine
serait en rapport avec les mesures
prises contre la « Garde de Fer ».
r,
Un conseil restreint
précédera demain
le Conseil des ministres
C'est demain que le Conseil des
ministres doit se réunir, ù l'Elysée,
t sous la présidence de M. Albert Le-
brun.
Cette délibération, la première
depuis que les Chambres ont auto-
risé le gouvernement « à prendre
par décrets délibérés en conseil des
ministres les mesures qu'il juge in-
dispensables pour faire face aux
nécessités de la défense nationale
et redresser les finances et l'écono-
mie de la nation », sera précédée
d'un conseil restreint, qui siégera
aujourd'hui au ministère de la
guerre.
Ce conseil restreint, que prési-
dura M. Edouard Daladier, et qui
réunira MM. Camille Cluuitemps,
vice-président du conseil Albert
Sarraut, ministre de l'intérieur
Paul Marchandeau, ministre des fi-
nances Georges Bonnet, ministre
des affaires étrangères, et Paul
Reynaud, ministre de la justice,
sera appelé à étudier les décrets
qui doivent être soumis, le lende-
main, à la signature du Président
de la République,
La manifestation radicale
de Pamiers
C'est dimanche prochain qu'aura
lieu it Pamiers (Ariège), le congrès
do la Fédération radicale du Midi.
Au banquet, on compte sur 3.500
couverts. On attend 10.000 mili-
tants. On espère MM. Caillaux. G.
Bonnet, Marcel Régnier, Gardev,
Potut, Riou, MauJion, etc.
La conférence
des Jeunesses socialistes
à Limoges
La deuxième journée de cette
conférence a eu lieu hier. Elle a
voté une résolution; où elle salua
les défenseurs de la République es-
Îiagnole et engagea les jeunes à col-
aborer à l'uide aux gouvernemen-
taux.
Elle a décidé la fondation d'une
commission nationale des loisirs.
Les jeunes socialistes ont ap-
prouvé l'attitude des « militants
adultes il l'égard des indiscipli-
nés du parti. Ils déclarent n'atten-
dre que d'une révolution abolis-
sant le régime capitaliste mêmc
« la totale réalisation de leurs es-
pérances ». Ils réclament pour les
jeunes soldats la diminution du
service, le prêt à un franc, le droit
de vote aux soldats majeurs, la li-
berté des Journaux dans les caser-
nes, etc., etc.
~«~MM~~t~M~M~M~
APRES
LES MANIFESTATIONS
DU NEO-DESTOURS
La circulation redevient
libre de jour et de nuit
dans la ville de Tunis
Tunis, 18 avril. En raison de
la situation générale, qui est main-
tenant tout à fait normale, le gé-
néral commandant d'armes de Tu-
nis a décidé qu'à partir de demain
la circulation redeviendrait libre,
de jour et de nuit, dans la ville de
Tunis, sous la réserve formelle,'
pourtant, que les attroupements de
plus de six personnes restent inter-
dits,
Dix-huit indigènes
comparaissent devant
le tribunal militaire
Présidé par M, Négrin, le colonel
Troppet étant commissaire du gou-
vernement, le tribunal militaire a
jugé, ce matin, dix-huit indigènes
inculpés de port d'armées prohibées.
Trots ont été condamnés à un an
de prison et cinquante mille francs
d amende un à un an de prison,
un cinquième à huit mois de prison,
trots autres h un on de prison et
000 fr. d'amende, un à six mois de
)rison et 500 fr. d'amende, deux à
trois mois de prison et 500 francs
1 amende. prison et 5oo francs
Les autres n'ont été condamnés
qu à une peine de un jour de pri-
son et 50 francs d'amende.
Deux ont été acquittés.
A la prochaine audience, qui aura
lieu jeudi, trente affaires sont ins-
:rites.
ÇA ET LA
J>- La Ligue d'Union latine fera
ln don au cardinal Gonia, primat
t Espagne, pour aider à la recons-
ruetion des églises mutilées, Adres-
ser les souscriptions il M, Raoul
•olloreau, président de cette liai"
6, rue Erlanger, Paiis-16".
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