Titre : L'Ouest-Éclair
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1912-07-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 juillet 1912 15 juillet 1912
Description : 1912/07/15 (Numéro 4947). 1912/07/15 (Numéro 4947).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k406531d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
L'Oviest-BolSLir hhh
M. i^ ius Ooug«t a su évoquer avec un puis-
sant retint la grande ligure normande
Or c'est lui, le Duc-Roi, qui guide l'Envolée.
Son bras tendu surgit toujours au premier
[ rang;
Et Falaise aperçoit dominant la mêlée.
Le geste impérieux du rude Conquérant.
BoUon, poème lyrique Olivier Basselin, co-
médie héroïque, complètent une série où l'^u-
ieur a su faire revivre l'âme normande à tra-
yers les âges.
Le geste de l'héroîtae lorraino devait simpo-
lier 6 lui. Et c'est oins quon l'll, il nous donne
le Martyre de Jeanne d'Arc, qui lui vuut une
earte de l'évêque d'Orléans, avec ces mots
Normannus Normanno grates en lu 12
la Vocation, deux oratorios que met en mu-
sique Guy Bernard. L'interprétation de la l o-
cation par des artistes de l'Opéra à Notre-ba-
me de Caen, au mois de mai dernier, a obtenu
un succès très vif.
Soit qu'il chente rappel des voix
Lève-toi, prends l'épée
Couvre ton coeur de fer
Deviens un héros d'épopée,
L'Archange vainqueur de l'Enfer
Accourt pour le guider dans l'ardente mêlée.
DU la fin glorieusement". tragique de Jeanne
0 bords tant chéris de la Meuse
o vallonis qu'iel)M aima, pleure»..
Vallons, pleurez ta Bienheureuse
Qui va vers les cieux adorés.
M. Gouget a su traiter et marquer d'une no-
te émouvante un sujet tant de fois traité.
Dans un genre tout différent, dans des nou-
velles et contes, l'auteur a conquis la faveur
du public. Il a su mettre la un cachet absolu-
ment personnel. N Il air/ il y a jouit les dans un
recueil de «unies et. pommes intitulé le Val
!t'Orne, illustré par l'artiste ivpuU- dont nous
parlerons quelque jour, Léo Lefevre.
l'n outre recueil va paraître Dans le Cin-
glais, également |illuMi^ pa: Oco Lnfiïvro et
par le génial crayon du grand dosinateur nor-
mand Leandre. Nous avons eu la lonne fur-
tune d'entendre de la bouche de l'auteur quel-
ques-uns des contes qu'il renferme. On y vaga-
bonde sa suite à travers monls et \mi\, A
travers l'histoire, il travers la légende prome-
nade où l'on ne s'ennuie guère, tant M. Rou-
get l'agrémente des réflexions fines, ou pro-
fondes, où, parfois, rarement, une pointe d'i-
ronje arrière se glisse il travers sa bonne et
sain" gaieté normande.
Voici, pour terminer, un extrait do la préfnce.
du recueil Dans te Cinglais, que M. Congel «lé-
tiie à si h.imi .\f. Pnul Ifcmtelei. Il dira mieux
que tout nutro le vif amour de. I autour pour
sa terre natale
.Je vous offre a mon tour. mon cher Bou-
lelet, un petit Mutuel de Cinglais. Je ne pou-
vais guère meUre en t»'-te de ce recueil un nom
plus sympathique Que le vùtre.Vous eles un bon
Normand et, maintes fois, vous m'avez dit vo-
tre dilection pour notre pays..4 vrai dire. il
est presque impossible de ne pas l'aimer ce
foin de terre, des qu'une fois on en a senti
tout le charme.
« ses nobles rivières ne se laissent point
oublier C'est la Wre, orgueil du pays de Ca-
han le Poireau. sombre comme le Styx la
Laize, vive, gracieuse, coquette, mais sujette.
aux Musqués coloios ot eflpricioust\-> comme
une jolie fille c'est l'Orne enfin. noliv « llu-
uorum rex l'Orne majestueux qui déroule
je Putanges à la mer, son ondoyante
d'argent où le soleil matinal pose des paillettes
S'or.
Le Cingalais, au rebours, est une magnifi-
que synthèse de la nature. Pittoresque, riche,
sauvage ou gracieux, il présente ici des fo-
rets. là des herbages, plus loin ries rux limpi-
des, d'âpres rocs. Varie, ce paysage ne blesse
point, n'étonne pas, ptait toujours, nVnmitie
jamais il sait être mélancolique et sourire î
travers ses larmes.
f.e pays est plein de souvenirs et l'on n'y
fait point un pas sans fouler de gloneu><\s
cendres. Tandis que je vous é.'ris, d'illustres
ombres passent sous mes joux c'est le gen-
til poète Vauquelin de la Fresnaye, la noble
artiste Joly-Dulomboy, ensevelie sur tes bords
sa mélancolie ce sont nos hauts barons, les
Tesson. les Marmion, les Hanourt, foule bar-
dée de fer qui domine de sa taille de géant
le plus grand nom de l'Europe médiévale,
Guillaume le Bâtard, I'anc?tre de tous les rois
modernes.
En vain, voudrais-je écarter ces ombres ft.
oublier les aspects du pays jiatal, je ne lo
putils, tout cHa m'obsède» et c'est fliw pu
..ingïlais. ses héros nu magnili-
ïues. superbes ou obscurs nue seront consa-
srees les pages qui vont suivre. »
-♦
ECOLE NATIONAL!: DE MPSIQI'E. Voici
le palmarès des derniers concours
Harmonie (professeur Mancini, directeur'.
-Jeunes filles 1" prix. Mlle Suzanne Bernard:
2' pr., Mlle Angele Rupé; 1" acc., Mlle Jeannr
Lefrançois 2' lice., Mlle Marguerite Ilettier;
mfnt.. Mlle Marcelle liupé.
Jeunes gens 2° jiri x n l'unanimité. M Albert
Delerablée; 2' ace. à l'unanimité. \1. Camille
Ghrard arc. M. Daniel Tourmente; M Mar-
cel Vaussy; 3' arc. M. Charles Merle.
Chant (professeur Mme Foiirnier de Noce).
1" ace. Mlle Germaine Mahire; 2° ace, Mlle
Marie-Thérèse Gervais.
Sollàgc (jeunes tilles) .professeur M. Sarrn-
tin. Cours supérieur 1" prix Jeanne Le-
maréchal 2' prix. Mlle Jeanne Lefrançois; 1"
ace, Mlle Madeleine Astier.
Cours moyen. Professeur M. Colomb. 1"
prix Mlle Suzanne Colomb 1" ncr. Mlle Marie
Besnard; 2' ncc. Mlle Louise Hlmichard; 3" ncc.
Mlle Raymond*» Ledevrini; mentions, Mlles Mau-
ricette Leclcrc; Germaine Leperlier.
Cours élémentaire. Professeur M. Colomb.
1" ace, Mlle Cnbrielle Aubry Germaine
André: 2' nrc, Mlle Marguerite Deslande. Mlle
Yvonne Adde. Mlle Madeleine Osmonl; 3" arc..
Mlle Madeleine Beaudoin. Mlle Ernestine Saint-
Martin :mention, Mite Giselle Quesnot, Mlle Irè-
ne Jauffrès.
Solfège (garçons), cours supérifiur.profosseur
.M. Arthur Marye 2' prix. M. Pnger Veillât;
1" ace, \1. René O^st'ird: rappels de 2" nn- M.
Robert Poret, M. Joseph Lecomte; mention, M.
Pierre Sanson.
Cours moyen, professeur M. Snrrazin. 2*
prix à l'unaniniit'1. M. François Deslandes 1"
arc., M. Mnrci»l Ilcrbline. M. Alfred Goulet." M.
Maurice Longueur; 2" ace, \1. Ilobert, Thierry;
M. André L'-bassard, M. ),on Thomas.
Cours élémentaire. M. Merle professeur. 1"
prix. M. Jean Meatix, M. Maurice Denis 2' prix,
M..Iules Letullier. M. Jean Regnnult; 1" sec-,
M. Georges Lnbarie, M. Georges l'idal, M. Au-
guste Cathrin: 2' ace. M. Bi.bert Fiquet. M.
Adolphe Villnin: 3« ace, M. André Patin. M
Jean \Vuy, M. Raymond Beauduin; ment., MM
André Cressier, Léon Hamel, Maurice Jardin,
Gustave Bouilland.
Piann (jeunes filles\ professeur M. Vergriète,
division supérieure. ï" aoc, Mite Yvonne Bi-
dal 2' ace à l'unanimité. Mlle Hélène Costy; 2e
ace. Mlle Marie-Thérèse Robin.
Division élémentaire. V médaille. An-
ne Ferez: 2* méd.. Mlle Yvonne Lallement. Mlle
Emilie Ferez: 2' ment., Mite Suznnne Barbulée.
Piano (jeunes gens;, professeur M. Kaczynski,
divi.-ion supérieur. 1" ace. à l'unanimité, M.
Fernnnd Leblanc:
Division élémentaire. 2' médaille à l'una-
nimité. M. Jrmi Wavelet; 2e méd., M. Pierre Snn-
son. M. Gaston Gihert.
l Mon. MM. du Saucev et ,\miel .profes-
tnwl. élevé de M. du
dré Gost, élève de M. Amie]; M. t'ierli' t.ostv élè-
ve de M. du Saucey; Robert Poret. élève de M-
\miel; rappel de 2; prix. Mlle Marie Rouvray,
''fève de M. Amiel; 1" ace. Il l'unanimité Mlle
Jeanne Le Maréchal, élève de M. du Saucey
1" acc.. Jeanne Gnhéry. élevé de M. Amiel;
2' ace. il l'unanimité, Mlle Simonne oCsty. élève
rie .du Saucey; 2- non.. M. Alcide Vill.v. élève
de M. du Sauce\ 3' ace.. Mlle Marcelle Rupert,
élève de M. Amiel; ment., M. Andr( Quédru, élè-
ve de M. du Saucey; M. Victor Lctard, élève de
M. 'miel; Mlle Suzanne Colomb, élève de M.
du Snncey.
\inlonccltc (professeur M. Roussrlot'. Rap-
pel de 2' ace. M. Joseph Livnmte; 2" ace a
J'unanimité, Mlle Marcelle Rupé.
Contrebasse 'professeur M. Martin'. 2° ace.
Joseph Hulin: 3' ncc. M. Paul Poplu.
Fhite (professeur \1. Colomb. 1" prix. M.
Robert sturler; rappel dp 1" aoc, M. Lucie» La-
personne.
Hautbois (professeur M. Merle). 1" prix. M.
Chartes Merle; ment.. M- Maurice Legagneur.
Clarinette (professeur M. Buard). Rappel de
1" ace. M. Robert \arin. 1" ace à l'unanimité,
M. Edmond Jolinet.
Sa.rophnnr (professeur M. Fonteyne). 1" ac,
M. \laurice Ourse).
Cornet pistons et trompette (professeur M-
Sannzin). 2' prix.trompette ,M. Kernand An-
ace.. carnet à pistons. MM. Jean Merlin,
Marcel Ilerbline.
Trombone et saxliorn "(professeur M. Brousse1.
1" prix. trombone, M. Gaston Uolboau. M.
André lieaujan: 2' pr. A l'unanimité, saxhorn,
M. \or; Ciistelin; 1" ncc. il l'unanimité. MM.
Geoi'ges Rohner .Ernest Leconile.
LE CONCOURS DE PECHE. Comme nous
l'avons dit, la société la oieime » organise un concours de pèche pour
le 11 août prochain. Il se tiendra sur le grand
Coiii'r-, «Je heures et demie Il heures. Prix
d'iiiM'riptiun u fr. ^'i pour les Miciélaires
1 fr. Ou pour les indépendants. Se faire ins-
crire cîit M. George Jardiu. «-ucrétaire, 14,
rue de Bras.
L'ASSOCIATION urvS CHASSEURS.
Dans la réunion tenue vendredi soir a l'Hôtel
de Ville, ,ous la présidence de M. de Beau-
na\ remplaçant M. Marie, empêche. rAsso-
ciattou des chasseurs du Calvados a décidé
de demander l'ouverture de la chasse aux da-
tes .suivantes première zone, 25 août deu-
xième zone, la jours lu Semaines après, sui-
vant l'état des récoltes.
LES REGATES. Les régates qui ont eu
lieu cet après-midi par un temps en somme fa-
vornl»>- iivniont attire des deux cotés du canal
ik: îii'inhiçux promeneurs.
L'organiMlion ctuit parfaite: nous en félici-
tons le président, et tous sos dévoués
collaborateurs MM. oPligny, Uaoul baudet.
etc. Bref. c'est un exoellent succès à l'actif
du C. de Caen.
Au cours de cette réunion une quête fut faite
au profit du bureau de bienfaisance. Voir d'au-
tre part le-, résultats techniques dos. regntes.
Dr.COIiE. A l'occasion du 14 juillet, M. le
docteur MoutiAr. médecin on chef du comité de
'(ipii. de lT'iiiou des femmes de France, con-
seiLer général du Calvados, oR. eté nommé che-
vali-r de lu Légion d'honneur.
Argences
REMISE D'INAUGURATION. L'inaugura-
tion officielle du chemin de fer de la coinp.i-
unit' d'Argences qui devait avoir lieu aujour-
d'hui lundi, est remise a un? date ultérieure.
Ranvllle
CHAMPIONNAT DE TIR. Comme la so-
ciété de tir de Ranvillc est détentrice depuis
l'Jll du drajjiau-challenge de la « Fédérale
du Calvados u (union des sociétés de tir et de
préparation militaire), t'est il son siè.ge social
qu'aura lieu 1p 21 juil'rt le sixième champion-
nat de tir entre les sociétés fédérées.
Vingt-cinq sociétés sont déjà inscrites pour
ce championnat il l'occasion duquel de cran-
des fète> sont La distribution des
récompenses spra présidée par MM. te .Préfet
du C.'ilvados, le péuériil commandant les sub-
divisions du démie. La musique du'36'' d'infanterie prêtera
gon concours.
Evrecy
LA SAINT-CLAIR. Comme d'usage, \n
louerie dt donir-stiquos de la Saiint-Clair s'est,
tenue à Kvrecy le lrr jeudi de juilloi. Les
grands vaets, peu nombreux, étaient loués
nu prix de 45(1 a 7;K) fr.; les petits, de 150 n.
30n les débutants, de 1K> il l.V> les grandes
servantes, de plus m plus rares, de Siin il
et les petites, de 1.M1 à "M fr. En général, ne
raison de la rareié de la main-d'œuvre, les
prix ont augmenté.
LISIEUX
FETE NATIONALE. La fête du 14 juil-
1et à Lisieux a été célébrée avec l'éclat habi-
tuel.
A l'issue de la revue passée sur la place
Tliie.rs par le lieutenant-colonel 1 argillier,
commandant le dépGt central du W.F de li-
gne, et à laqucKe assistaient, la plupart des
autorités, a eu lieu, au Théâtre municipal,
la felo du travail, qui ronsiste dans la distri-
bution de prix de mérite de 50 fr. pour le*
familles méritantes de Lisieux, de machine?
il coudre pour les mères de famille inléres
sautes, de médailles pour les vieux servi
teurs non récompensés par l'Etat, enfin du
produit de différents legs, notamment celui
attribué A trois jeunes filles de Lisieux re
connues les plus dignes et devant se martel
dans l'année.
Après un rapport très intéressant de M
Bczuult, au nom de la commission des pris
de mérite, J'appel des lauréats a eu heu dans
l'ordre sui'rant
Prix de mérite do 50 francs. MM. Dau
fresne. Brézot, Mime veuve Cloud, Mme ven
ve 1/iigwau, MM. Gérard, Porqu°t, Page
Prôné.
Machines à coudre. Mmes Montel, Ma
deline, Leroy.
Médailles aux vteux serviteurs. MM. De
nancé, Duvieux, Dale, Thomas, Débris. Bou
gon.
Legs Lallement. M. Vaillant.
Legs Lwioine. MUes Martin, Leiebvre
Hébert.
L'après-midi, au punch populaire, présidé
par NI. GiloMe, sous-préfet, il a été remis des
diplômes aux anciens combattants de 1870-71
dont voici les noms
MM. Léon Bougon, Rémv Lelièvre, Emma-
nuel Dry, Victor Morière, Arthur Toutain,
Alphonse Vice, Louis. Dubois, Eugène Le-
bref. Eugène ÂdeliTK, Aimé Derieox, Victor
Robine.
Puis, des concerts, des jeux nautiques, des
courses véloclpédiques ont été organisées sur
différents points de la ville.
Le soir a eu lieu, sur la place Victor Hugo,
uiw grande sénnci; cinématographique et
cette journée s'est terminée par un grand
bal dans la hallP au beurre.
8alnt-Plerre-»ur-Dlve*
COUP DE REVOIA EU. Samedi snir,
après la relraite aux flambeaux de la fête
patronale Arthur
Têtu, 3fi au,, et Lucien Le-sergent, 21 ams,
tous deux habitant Carel (section de Saint-
Pierresur-Div^s!, rentraient. à leur domicile.
En arrivant (le la maison de T5tu,
basergont proposa de donner quelques sous
et d'aller se rafraichir. Têtu, ne voulant pas
boire, rendit il LeNi-geat l'argent qu'il venait
de lui remettre dans la main mais celui-
ci, prétendant qu'il n'avait pas son compte,
il s'en suivit une discussion, au cours de la-
quelle, se servant d'un revoflver. Léseront
en tira un coup dnns la direction de Têtu.
Ce dernier n'eut que le temps due rentrer chez
lui et rle fermier la porte, sur laquelle la balle
vint frapper et y laisser une empreinte.
Têtu a porté plainte.
VOI. DE :.000 FRANCS, Vres 8 heures et
demie du soir, en rentrant à son domicile,
M. Albert MalfMfttre, cultivateur il G!,os,
constata que deux fenêtres de la salle à
manger avaient été ouvertes de plus, un
carreau avait été brisé il la fenêtre de la cui-
sine, qui avait été régalement ouverte.
Au premier étage, la port de la c hnnibrp à
coucheur avait été arrachée il l'aide de posées.
L'armoire était ouverte et. une somme de
2.000 francs en billets et ur, placée dams deux
boit-e-s, avait disparu.
!'ne pnqiiête e.l ouverte.
Canon
ELECTIONS ANNULEES. Le Conseil de
prtfecture vient d'annuler les dernières élec-
tions municipales de !a commune de Canon.
Cabourg
EXPERIENCES D'HYDRO-AEROPIANES.
L'uviiiteur Pnulhan devait tenter hier d an .=•̃«-
tre piirt cIpk «ssnis d'h\dnvaéroplane mais par
suilo d'une avnrio au moteur il ne put exécuter
de vois. Il Il rrn.ivé d'urgence a Sninl-Quentin
un cylindre a r<'r>firer el il espèiv> i«iuvriir trn-
ter aujourd'hui ."n cxpiM-iencos.
sur son appareil qui lui servira, prélfflul-il, a
repérer les sous-niarins à plusieurs mètres de
profondeur.
Dans quelque temps il espéra pouvoir tlahlir
un service d'hydro-aéroplane entre Calais et
Douvres. Le trajet sera effectué en vingt mi-
VIRE
SOflÊTB SPORTIVE. M«rr.r<*U prochain. 17
juillet A neuf tviircs du s<>ir. au Oaf* Voiitier.
nicllo <1o la Chcv;i!«»n<>. aura Iipu une irAimlon en
vnr de la foi-maiton définitive d une spor-
tlvo dans notre ville nmis croyons savoir que Ifs
«(IMrontf simii dtSJ.i nombr<»\ix et qun conséquem-
m.>nt 1e succès de celte noueelie société semble as-
suré.
TRIBt'NAL rORRECTlONNEL. Détournement.
I>on Maupas. nd le t5 Juin 1884. i Vaudry, te-
préi=en1anl de comjtieirre. artucllemont sans domi-
cile, deux mois de prison par défaut pour avoir
détourné deux bicyclettes au préjudicie de M. Ed-
mond Patry. négociant en cycles i Tinrhebray.
Coups et hteMurm. Juste Widnliii»», né le 6
juillet. IK*") ,'i Montbert.rand. cantonnier, domicilia
n Mi-sml \uiouf. 1O() franck d'amende sans sursis,
pour cmps et blessures sur I><>n Quesné, 9gé de
M> ai:s. Journalier a
KTAT-riVlI. .Xaissanres. Albert Plcha«l.
rue aux Teintures.
n,\ris. Fernand Berlhout. 3 ans, rue aux Tein-
ture* Marte Dupuis. épouse de Jean Bor..V2 a.ns,
s le.. vue tics Usines Victoire Lanon, veuve do
Placide Vanil, "3 ans. rentière, rue (le l'Hospice,
4 northe Perr.iirri. célibataire. 34 ans. lesslvlére.
rue Emilî Chenel, S Hippolyt* Mouric». veuf de
Euphrafir Rosrer. "8 ans, s p., rue de l'Ho.splce.,
AmiENTES nF VACATIONS. T,es audience»
des vacations sont fixées ainsi qu'il Mitt
8 août. J2 août. :> septembre, 19 septembre, criées
civiles et c orrectionnelle ."1 une henre 1" octobre,
audience solennelle de re-mnée, a une heure.
FALAISE
i-nIRF. DITE DE C.riRRAY. La frrandf»
f. >\v<- annuelle dite de Ciiiibray. aura lieu le
5 août, prochain p~mr les chevaux, et }e 15 pour
les chevaux et bestiaux.
LA (IRANDK FRTK nE L\ \A\\RRE n.
Le dimanche il r- Mirant, « La Na\arre ̃>, so-
du 5' régiment d'infanterie, organise, une çran-
de fêle nu bénéfice de la caisse de secours im-
médiat.
iVtln fête aura lieu In présidence d'hnn-
neur de \1\1. Ri Tard, fous-seorétnire d'I>it aux
Benu-Arls; .lospplt I.eclierpy, député de l'nr-
rondisscmenl; Charles (iulhoux, souf-préfet, et
Dubuis, maire rie Knlai-s1.
Ln musique du 5" régiment d'infanterie, la
trompettes L'Espérance, et Nf. Lemaitre, pootc-
chan.'onnicr, prêteront leurs concours.
Dans IVnceinle du château, dés t heure,
s'ouvrira une grande kermesse, qui se compose-
rn de. nombreux comptoirs et, attractions iné-
dites.
heures et demie, théâtre de la Natun1,
su pied du donjon, avec flu programme La
Filfe rie Madame Angat. opéra-comiqup. en trois
actes. En cas de mauvais temps la représenta-
tion serait, doniv^e dans la Mlle des fêtes du cnl-
i Un grand banquet aura lieu à 7 heures et de-
mie h l'Hôtel de Ville, sous la présidence de
M. Léon Bérard.
r/Mitinuation de la fête Il 7 heures par plu-
sieurs concerts, et illuminations générales.
ETAT-CIVIL. Saissa.nees. René Halbout,
1 route de Trun, faubourg Oiiibrnv; Eugène Jar-
din, lieu de la Fontaine couverte.
Barbery
COI 'PS ET RLESSrRF.S. M. Mario Léon,
fi" ans, journalier, n porté, plainte il la genda^
nterie, f'ontw un sieur ("iuslave Pivent, 30 ans,
ouvrier mineur, qui lui aurait donné plusieurs
coups de bâton et, de? coups de poings. Il au-
rnit reçu un morceau do noi» dnns la figure,
causant, ainsi une profonde blessure au-dessus
de l'œil gauche.
D'après l'enquête. NI. Marie aurait injurié
Rivent qui, exa-péré, aurait porté les coups.
BAYIUX
L'INCIDENT GLILET-BAZIN On sait que
M. le docteur Guilot avait giflé NI. Urbain Ba-
zin, avoué, à la suite d'un article paru dans le
Journal de Bayeux au sujet de t'augmentation
du tarif de vistes des médecins. M. Bazin avait
porte plainte; l'affaire est venue devant le tri-
bunal correctionnel. M. Guilet est condamné à
cent francs d'amende.
CULTE MORTELLE. M. Emile Folliot,
charpentier, 55 ans, demeurant à Bayeux. rue
Larchor, est tombé de sept mètres de haut, du
toit d'une maison a Arganchy, sur laquelle il
travaillait pour le compte de M. Goupil, entre-
preneur a Bayeux. fy le releva avec plusieurs
côtes brisées et .-̃<> plaignant de vives douleur
internes. Ix malheureux mpurut le lendemain
à l'hôpital de Baveux.
La Mine de Llttry
l'N VOLEUR DE \'ACHE. Les gendarmes
ont arrête au bourg de la Mine, le nommé Au-
guste Giiillminw*. 47 ans, snns domicile fixe. né
Courson. Il avait volé une vache A ses anciens
patrons, êpo.ix Marie. cultivateurs Il Mirtrécy,
et le fils de ceux-ci Hmri Mario, IS ans, pour-
suivait le voleur depuis Villers-Rocnge. Ce jeu-
ne homme en njTivnnt 10 juillet il la Mine,
aperçut, duillaume qui, a sa vue. s'enfuit a tra-
vers champs. I.ps gendarmées et le. garde oham-
pétre. piv-vRiius. firent aussitôt des rectierclips,
et ont par découvrir la coi'l^-b'0. tupis dans
une hait. Après avoir nié. d'abord, il finit par
avouer, qusnd on eut découvert la vache des
epoux Marie qu'il avait placée chez Mme Cy-
rille, aubergiste, avec l'intention de la vendre
le lendemain nu mnrohé. Il a été écroué IL
Ryee
LE CONCOURS AGRICOLE. Dimanche
2S juillet aura lieu, A Ryes, un crand ron-
Cours «îgricoje. organisé par la Société d'a-
griculture de Bayptix. La distribution des ré-
compenses aura lieu a 5 heures de p'après-
PONT-L'EVEQUE
T^TliioNNEIR Dr SOILSPREFET. Jeu-
di dernier, un punrh d'honneur a été offert
dfliis la salle des fptes du Lion d'Or en l'hon-
npur de ln promotion de M. Touizn, sous-préfet
de Pont-Lévr-qup, au grade d'officier de I ins-
tnictinn publique. Au cours de la réception un
nhjPt d'art lui* a été offert au nom des maires
et fonctionnaires de l'arrondissement. Des dis-
cours un), été prononcés par MM. Le Bourg,
Oozulé
M' MAROC. In enfant de Dozule, Pierre
au zouaves, vient
r-.itnniis-gi-efiier prés le ptvmier
Conseil de l'Amalat d'Oudjda. par décision du
général Allix, commandant le. c<>rps d'ocupa-
lion de«s confins algéro-niarocains.
RECEPTIOV CORDIALE. La municipalité
de Doznlé a fait une réception chaleureuse à
une société du Havie, kv; Enfants du Calvados,
venue en excursion. An banquet des discours
furent prononcés par NI. Loisel. maire de- Do-
zulé, et Conard, v'ice-président de la Société.
Deauvllie
INAf-Gl RATION MOUVEMENTEE. Jeudi
dernier avait lieu l'ouverture du nouveau casi-
no do IVauville. Juste au moment, oit on servait
un fastueux bnnuuet dans la salle du restau-
rant l'électricité- lit défaut, et l'on dut pendant
une heure s'ôcàainer Il l'aide do bougies. On put
heureusement rétablir le courant rMectrique
l'»iur la trprôsentation de YAigle. Le même soir,
lcs .̃ondui'es d'eau du Normande-Hôte), dont
la direction est la même que celle du Cflsino,
furent coupées. On croit, un sabotage et. à
Deauville on en désigne ouvertement 1 auteur.
Houlgate
COMITE DES FETES. IJn mmil'. s'esteons-
litué en rue d'organiser (h, fetef. pendant la
.saj.-Dn bnlnénire. En \i>'i la composition
président d'honneur, M. Ti'llaye, sénateur du
I*illii membres du comité directeur. MM. Al-
louard-lnmpry. Février, de Cnmpl, La brousse,
Lo-nrd, Durnzzo. La Tour. Janton, Brunuder,
\ngcr et Ijpc«">int.re: membres du comité exécu-
tif, M\r RHclot Ra'ton, Deerochcrs. Albert Do-
sithé. Ferai. Fouchard, Pierre Gilbrin, ftoual-
bert, L-egue.v. Leralu, Albert Lero*ignol, RenV
Lenxssignol,' l^ewicki, Edouflrd Pianquette, Louis
Pillu Mlle. Quédru. MM. Henri Renault et
Mexàndro X'inard. Le com-iW exécutif a. ronsti-
tiié son burenu de la façon suivante iVési-
dent M. Fouchard: vice-président.. M. Louis
Filin' seorétalre-tr&>iier, M. Gouelbert.
l'n appel a été fait à k populfltton et 'me
s> inscription est ouverte.
On annonce une f*te enfnaitino pour le
I: noiH et la fête d'inauguration de la digue le
iiortt sous la présidenôe de NI. Hendlo, préfet
dit
Vlllers-aur-Mer
RF.t'NION MUTUALISTE. Au cours de
sa dernière assemblée générale, la Soriété
lie recours mutuels l'Union a élu président
d'honn-PUT M. Pichou, nouveau maire mem-
bre; d'honneur, MM. Dumont et Lequillener.
Manche
SAINT-LO
LA FOIRE MADELEINE. C'est le hindi
juillet que se tiendra, .1 Saint-Lô, !a zran-
de foire-louerie de la Madeleine, la plus im-
portante dr In région. Un grand nombre dat-
traction- ont déj/i retenu lotir* empilements
que Moivdon, le grand manège d'autos Tou-
vrot.'lo finématOjjinphe, Kétoran, le théalno
Voûte et Vndaine les balançoires Nardi, la
ménagerie Michctet, etc. des tirs, des lote-
ries. f'ximnie on le voit. les distractions ne
manqueront pas a Saint-Lû ce jour-la.
PROPOS DU CONCOURS HIPPIQUE.
Ainsi que l' « Oneet-Eclair l'a déjà annoncé
le grand concours hippique qu'organise l'ad-
ministration des Haras aura lieu à SaiuvLô
le dimanche 8 septembre et sera préeidô'par
M p.ims, ministre de l'Agriculture.
Il sera dirtribnô il ce concoure ¡.ne scnime
d'environ 12.500 franco de prix.
De plu»' le gr.ind concours d automne de
la société d'agricnlture de l'arrondlssament
de. Saint-Lo se tiendra également à la même
a\f Viel, Président, de la société du clifival
aiigio-normand. a adressé à M. Le Bcurdor
la lettre suivante
• Monsieur le Préfet,
J'ai l'honneur de vous accuser réception
de la lettre par laquelle vous voulez bien
me faire connaître que M. le Ministre rie
l'Agriculture viendra le- 8 septembre prochain
preslder le concours hippique de Saint-Lô.
Notre société sera très, reconnaissante à
M. le Ministre de l'Agriculture pour la nou-
velle preuve- de sympathie qu'il veut. bien
donner à l'élevage normand si décrié par
certains Français, bien qu'il soit un élément
indispensable de la défense nationale.
Aves mes remerciement* jt? vous prie
d'agréer, etc.
t A. Viel.
DISTRIBUTION DE PRIX. La date de la
distribution des prix aux élèves du collège
municipal de Saint.LA et deti écoles supérieu-
res avait été primitivement fixée au mardi
:'10 juillet. Elle vient d'être avancée et aura
Heu le vendredi 36 juillet, à 9 heures et demi*
du matin.
SOCIETE DE GYMNASTIQUE L'ESPE
RANCE. La fiociété rie gymnastique L'Espé-
rance a présenté trois jeunes gens aux épreu-
ves pour l'obtention du brevet élémentaire.
Deux d'entre eux ont. été reçus M. Emile
Beaumont avec le no 1 et M. Louis André avec
le n» 3.
LA RETRAITE DU 14 JUILLET, Une
grande retraite aux flambeaux devait Mre.
donnée samedi soir. par toute 1a ville, par la
muette du 136" régiment d'infanterie et la
musique municipale. Un violent orage sur-
venu dans la soirée a empethê cette retraite
de se dérouler dans les rues de 1x vil'.e.
R«ui lly-siK-Lozon
ACCIDENT. Mme Jean née Bes-
nard. demeurant au vMlage du Hame.l-Rosey,
a été renversé par un cycliste rie Marché-
sieux qui passait A toute vitesse. Dans «i
chute, Mme I.ebargy a été contusionnée, sur
différente* partie' dit corps et devra obser-
ver in repos de plusieurs Jours.
Marlgny
NOYEE ACCIDENTELLEMENT M. Gus-
tave Marin, demeurant ft était
venu 'i M.iriflnv pour y conduire une jument
au ha rat:
En i 'iitrant hdécédé subitement. Rien dans son état ne fai-
sait prévoir une fin aussi brusqua.
COUTANOES
LOTE1XIE DES PAI'VRJ-VS. -•Rillcls plscAs,
5.301; dépenses (achats de lots et frais divers),
1.171 fr. 70: reste comme boni, 4.120 fr. 30.
M. le président et MM. les oimmisatres de la
Merie de,* nauvri' tvnvrcient. toutes ies per-
bienfaisance, .oit en offrant, gracieusement un
lot. soit en preiiiint des billets. Ils sont heureux
df leup fairw connaître qup le sucrAs obtenu a
dépassé kutes les prévisions: ce qui leur per-
mettra de donner aux pauvres un peu plus de
bien-ftre.
A JERSEY. Les excursions de notre mu-
sique municipal ne datent pop seulement d'hier.
Elles furent inaugurées i' y a de cela près de
vingt uns par la nsite Ce fut "Jne journée magnifique.
Depuis lors, la société a excursionné en Rre-
tagne et admiré uussi les c/ites du haut de la
Normandie. Elle attendait patiemment le j^sr
où elle pourrait se rendre jersey. Quand il y
Il un m-ils passé l'excursion fut décidée iL i'tle
nnclo-normande.
samedi donc. la musique d'une
partie de ses membres honoraires, quittait. Cou-
lances de bon matin et après avoir déjeuner iL
(Virteret f.renait If' bateau pour Jersey.
La traverséfi fut spl<»ndide. L'arrivée, a SU
Hélier fut. marqué*1 midi et, demie.
Se restaurer, faire une promenade en voifurp,
visiter lo* vignes de St-Pïerre ef les grottes du
Piémont, diner. faire un tour aux halle?, se
rincer lVr-il dons les principales rues pt. enten-
dre- un concert, M était le programme de la
jo'.irnée. Il fut suivi de point en point.
Le coup rie canon iVnn.1 le signal de la fin
de la promenade nocturne, mats le lendemain
de bonne heure, on terminait la visite de l'î.le,
car il fallait .songer ntr départ- dans la matinée.
A la gnre. on crit) Vive Jersey Vive Jersov!
pF une demi-hetire nprés le Cygne faisait route
vert ln Franc". emportant des excursionnistes
enthousiasmés de leur promenade
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
AVRANCHES
Pontorson
DISTRIBUTION DES PRIX. Samedi la.
distribution solennpllp des prix aux onfants
des écoles a eu lieu sous la présidence de M.
Martin, inspecteur primaire. Pétulant cette
cérémonie la nouvelle musique dirigée par
M. Elis n donné les meilleure morceaux de
son répertoire.
\OS POIVROTS. Marie-Ange Hamonot,
33 an*, né à lle.non (CiMes-du-Nord), trouvé
en état de complète ebriété. a eu l'hospitalité
au violon, grâce la gendarmerie.
ADJUDICATION. Résultats de la dernière
adjudication pour travaux à exécuter adju-
dlcatairas M Veillani, d'Antrain, pour pein-
ture, 0 fr. Dl de dinunution M. Lr- grand, de
Ponton;on, pour menuiserie, 0 fr. 02 de dimi-
nution.
COURSES DE BICYCLETTES. Voici les
résultats des courtes rie bicyclettes organi-
sées il l'nc.caeion dl. 14 juillet
Cantonale 1" Matiduit H." Daniel 3« Mar-
tin 4- Plewp V Debos.
Internationale i'r Douchin 2» Feuillet
3' Coignard 4" Daniel.
Consolation • i'" Coignard 2« Pleve-n 3»
Simon -i" Baptiste.
Ccitirse du Mont salnt-Michol faller et. re-
tour). 1" Coignard 2« Mauduit 3« Feuil-
1-ei 4' Léon Lombert
«♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦«
CHERBOURG
LA FETE NATIONALE
O matin, le « Dusuay-Trouin ». qui ça-
gnera Brest mardi le « Desoix qui va pro-
céder à ses essais, et le cuirassé russe Au-
irora arborent le grand pavois.
L amiral Kiësel, promu grand-croix da la
Lésion d'honneur, passa la revue des trou-
pes de terre et de mer, et remit Plusieurs dé-
corations, parmi lesquelles nous remnr
quons la médaille militaire aux marins Au
chêne. Pottier, actueJllenwnt sur le « Charles-
Martel et décorés la suite de blessuie?
reçues lors de la catastrophe de la « Li-
berté ».
Les fMes enfantines, nautiques, sportives
etc.. ont été corïfrarîées par la pluie.
Mayenne
LAVAL
LA FETE NATIONALE
La ^dTPr7xcr;oermn8d3ajeSxrère
l'après-midi. La solrbe
Le jour se lève sur un tempo¡ gris, aux nua-
Le U4 de iif-nt- prtnd position il. 7 h. 45 sur
U .place de la Mairie, eu face le kiosque-tri,
bune où les i1,1,'101"'1^ out pris place. Nous vo-
• Allnra protêt de la Maveaae,
•ivant a droit,- M le .k-puté-ma.re de La-
Îrih-.P Ia iUC Il. Uarapin, présidenv. du
si< p.u .M. le colonel Surin, du 121", qui re-
mettra Vs doco rat unis aux officier pronius.
Dans trll>111^ ont également pris place
t V ,VlOa. s<><-retairo de la préfecturo; Mo-
!oifl r r"e' ïdjo"lH-ai! maire. MM- les.con.
seillers de prt-fttture ulentin, vice-fîrêMdent
Mvidre et Bellat; Dominique, ancien adjoint;
«ellesort. Amaucluit, Bougnor, Bouillon Her^
cent, Lhoste. Jamui, Lemaitre. Poirier Si-
mon, Bouleau, Priou Eloy, Lefbvre, Chériau.
-w.^seron. Chaplet, Jouaniïc, Fouoher coo'
seillers municipaux: Le Pelle, inspecteur d'à.
cademie; C'et-cnldi, chef de cabinet -•* M l<
Préfet; .V*"1'1'1^- procureur de la Uépubli-
f|iie; Ballot, juno,,ni »""M'let- directeur des
,:eT. .H*>rv, chef dp Mvtioii des chemins de
>er; lirimod, bâtonnier de l'ordre des avo.
trésorier payeur gémirai, etc.
Devant lei mardi.* do l'HûM rle Ville sont
masses les vétérans des arméivs de terro et de
mer et 1rs jeunos sjens appartenant aux socié-
tés de 8 heures précises, M
le colonel :orin fait son entree et passe ra.
pidement devant, le frontsentent les armes. Il reinet ensuite If» dé-
corations de la Légion dhonneur à MM. )«
commandant cI(' gendarmerie Vnillanme ch-?i
de musique Oaiissnde, capitaine Rézé-Rolland,
du 2i° territorial, puis les troupes vont. se
ntasser sur les promenades de la Mairie pour
défiler ensuit^ par sections sous le commaJid*
nu-nt «]»• M. lo lieutouaiît-l-i revim 4-st t-eriiiin«>p. M. le Préfet, et. M.
le Maire- serrent la mai a à M. le colonel Soria
qui quitte la place, suivi de 1'ctat-mnjor.
Au son dr Siimbre-pf-iltust, !e résident re-
gagne les casernes Schneider et t'orbineau.
I/es autorité." préfectorales regagnent leur
hôtol. dans deux landaus escortés par tro^s
brigades de gendarmes à cheval, sous le coru-
mandement de M. le capitaine Follet.
La foule qui n'a censé d'acclamer nos trou-
pes se retire alors pour faire place au cortège
qui tout à l'heure conduira la rosière de la
La fête Sa palais de l'Industrie
Il est '.) heures, quand M. Il,,1,1. députp-
main', et M. Ilclle.stirt prennent plare. dans le
landau pour se rendre au 16 do la rue Sainte-
Beaulin à la même heure, partent M. Mole,
premier adjoint, et M. Ijomaîtrc, pour se ren-
dre au domieile de -Nille Vktorine Bonoet. à
la vertu du le«s Hamard. Un quart d'heure plus
tard, les deux landaus stoppent dovant 1 Hô-
tel de Ville. Le cortèste se forme et se dirige
vers la place de Hcrcé.
Le cortège
l'rcmi-rc tuituic. M.Joix^l, cttputo mai-
re Mile Ucuuiiu Miiie Bedulln, mort- de la
uiuriée M- eiilki, grand-pere de lu rosière.
S voiture. M. -Mole, premier adjoint
Mlle Bouvet Mme Bonnet, more du prix de
vertu M. ojâopli couisùi du prix de
vertu.
3' ruiture. M. le docteur Dupre, 2" ad-
jouit Mlle Suzanne Beaulin Mme Gilles,
grand-mùre de ta mariée -Ni. Robert Beaulin,
frère de la rosière.
V Voiture. M. Bellesort, conseiller muni-
cipal Mine Cousolin, tante de la rosière M.
Paul Cousolin, cousin M. t'eorges Giljta^.
5' voiture. M. Lemaitre, conxiller m'jni-
cipal M. Gilles, oncle de la rosière M.
6' voiture. M. Jiimin, confiai lier niurJcipal;
Mlle (iennnine Uouwt, cousine du prix de ver-
tu.
7» t;oiture. M. oJuanne, conseiller munici-
pal M. Henri Bouvet, cousin du prix de ver-
tu Mme Henri Bouvet, cousine Mlle Henri
Bouvet.
8* voiture. M. Chëriau, conseiller muni-
cipal Mme rji. Gandon, cousine du prix de
vertu ̃ M. Charles Gnndon. cousin.
;•• toiture. MM. Dominique Chaplet, Her-
rend, conseillers municipaux Ratte, commis-
1Q' r<»j7»in?. MM. Poirier, Rcmprier, Bou·
lenu, Priou, conseillers mmuicipaux.
Il* voiture. MM. Fc/ucher. \maudruf, Si-
mon, T/>.fèvre, conseiller? municip,iuN.
rnl «le la mairie r.h'T.ot. nvewur municipal
Ifijmiier, prépijsA en chef de l'octroi.
Neuf heures 27. M. le préfet, nccompajrné df«
\f ]P Fprr^tnire îiênrrnl de la préfecture, rles
conseillers, de M. fiarnpin. président; du friliu-
nnl Rertnud, procureur de la Repiiblinue. d'au-
Ires personnîililcs encore, prennent, place, sur
l'estrnde élevée dnns le pnlnis de l'Industrie, dé-
corée nvec un l'oiÙ très silr par Ni, I.achnise. La
cortece. précédé pnr fanfare des pompiers la
I.vre t.nvnlloise. te ilrnpenn des pompire^. nrri\«
dans l'édifier». I^dement de MM. l'Inttter. cnpitninp; dribier, lieu-
corte li'honneu ra NI. Roissel qui donne le bras
il Nille Benulin. et Il M. Mole, qui conduit 'file
M. le dépnté-mnire prononce alors son dis-
cours. JI e.xnite le? mérites de Mlles Reanlin et
Ronvet. Il adresse son salut aux morts du Ma-
roc et aux héros de l'aviation et dit que mal-
(le, apparences d'immoralité, l'honnêteté pst
presque unanime sur la terre. M. Roissel rap-
pel'e l'existence dnfffction et de bonté qu'est
celle des rosière et prix de vertu, puis remei a
ehucune. nver un diplme, un billet de mille
francs dt! il 111 de Mlle Noémie Hn-
mnrd. nienialrrire de ln ville. De vifs applattdis-
senienst saluent les dernières paroles de M. le
f.a sortie s'effectue au son ne la Marseillaise.
L ecortee se dirige ensuite dans le merne ordre
qu'à l'arrivé* vers l'éRlise ?aint-Vénérand. ou
Inngueur. 11 conduisait ainsi son maitre devant
la prande porte oeuvrant sur le grand vestibule
d'entrée. La, il pnussn un petit cri On aurait.
dit qu'il demandait qu'on lui ouvrit cette
porte.
La Fouine l'ouvrit.
Sur quelle piste Fidèle s'est-il lancé ♦ ̃•>, se
iJemandD-t-il.
Ce ne pouvait être que Pierre Le Cannée qui
avait passe par lA. La piste prise par Fidèle
partait de l'escalier de son logement..
Etait-ce lui Qu'il avoit entendu descendre
Si cela était, que pouvait-il aller faire a pa-
reille heure ?
Sur les indications du chien, le policier ou-
vTit encore la porte du vnste salon d'npparat,
décoré des portraits en pied ciel' derniers rais
de France. Fidèle, toujours en qufito, le traversa
obliquement. 11 arriva A une petite port* pereflle
la première que l'en avait franchie, comme
elle pratiquée dans une encoignure Elle n'était
pas encore fermée a clef.
Après l'avoir pa"«<>e, la Fouine et son chien
se trouvèrent dans une pièce frc;de et humlde
qui, pour tout ameublement, n'avait que des
bancs de chêne avec de hauts dossiers sculptés.
Cette pièce était éclairée, le jour, par un ciel
ouvert. On voyait au plcfond les vitraux ne
nette ouverture sur lesquels se coloraient c:iverse-
ment les nuages. Les murs en mnrhre avaient
une forme circulaire. Au-dessus d'une grande
porte était un tableau religieux, une Descente
de Croix. La porte qui était vis-à-vis celle-111
était en hronze. C'était, D'en pns douter, la
porte de la chapelle-
Or, la chapelle 'du château était située dans
la tour que le légende et les gens du pays
*voient dénommée la tour de., Fîintornes.
f«i Pj»rr*> i* Car'ier. K'rMDi» i«vA danc la nuit
cendre, si c'était hien sa piste que Fidèle avait
prise, <|u'étnit-il venu faire à pareille heure en
cet endroit ?
En SI] posant ces questions, notre policier ne
pouvait s'empêcher de penser aux prétendus re-
venants auxquels il ne croyait pus du tout. aux
terreurs dc l'idinta et eux aboiements de Fidèle
auxquels il croyait heaucoup plus. Il songeait
aussi n ln duclresse des Rozicrs. N'était-ce pas
dans la clwlxlle que se trouvait son tombeau ?..
La Fouine voulait t tout prix pénétrer ce
mystère. Il tenta d'ouvrir la porte de la cha-
pelle. Elle résista
« Cherche encore, Fidèle 1 s, commanda-t-il.
Le chien, obéissant, reprit sn quête un ins-
tant interrompue* Il flaira les dalles, arriva
jusqu'à la porte de la chapelle, où il respira
bruyamment, buis il s'en éloigna. en flairant
toujours.
.< Il faut que je sache ce qu'il en est se dit
la Fouine
ijlors il rcuvrit la porte qui donnait dans le
salon des rois de Fronce. Il y entra et referma
sans bruit
Aux douze fendres de cet' immense salon
d'apparat pendaient des tentures superbes, dra-
ple.s 4 l'italienne, mariant leurs couleurs vives
est tranchantes, formant un riche lambrequin
autour des hâtons et da patères dorés, descen-
dant jusqu'au tapis.
C'était une cachette I l,a policier songea il
s'y htottir. I! serait dissimulé à merveille dans
les Inrgos plis de Ia riche tenture.
Restait FidMe. An moindre bruit, il nuralt
aboyé. Il fnl!r,it donc s'assurer son «Ileru».
Lr. Fouine hésita un instant entre deux par-
tis a prendre devait-il tenir son chien dans
ses bris pour pouvoir être maître de lui et com-
rvrirner ses élnns, ou bien fallait-il le ramener
tion ne fut pas de longue durée.
Lu pièce dans laquelle il se trouvait était au
Les fenêtres donnaient d'un
ciMO sur la (errasse, et do l'autre sur la façade
jMjstt rieure de l'Odilioe. II était facile, d'ouvrir
une de ces fenCUvs, que fermaient .seulement
des espagnolettes en fer forgô et doré, et de
lairo .sauter Fidèle dehors. Le policier prit im-
médiatement cette résolution et 1! l'exécuta
sans le moindre bruit.
Dès cjue le chien fut dehors, il lerma sa lan-
terne sourde, la glissa dans sa poche et se ta-
pit de nouveau dans l'enfoncement de la le-
nêtre, dissimulé par la lourde tenture.
Il attendit.
Au dehors, Fidèle demeura un moment en
Il Il regarda longtemps la fenêtre jiar la-
quello on venait de le faire passer et poussa
une petite plainte.
Puis, un bruit frappa sans douta son atten-
lion, car il partit comme un l,rait dans la di-
rection de la tour des Fantômes, ver' loquello
il s'élança en aboyant Arnvé en face d'un
soupirail, il se tut et tomba en arrêt.
Il resta ainsi un instant Il pointait ses oreil-
les, tendait sa queue et ne poussait pas un
souille.
La Fouine l'avait entendu.
Au bout d'un instant un aboiement prolongé
retentit dans le silence de Ip. nuit.Ce n'e.toient
plus ces cris courts, hâtés, entendus la veille est
lavant-veille. C'était le Iong cri du chien de
garde qui aboie pour signaler l'approche d'un
CI Qu'y a-t-il se demandait h policier s»na
oser bouger de sa cachette. Pourquoi ces cris?
Ce n'est pas l'idiote qu'il a aperçue il n'aboie-
rait pas. Ce ne sont pas non plus les oiseaux
de nuit, cet aboiement indique quelqu'un. C'esl
Au moment où il faisait ce raisonnement,
les aboiements de Fidèle cessèrent de se faire
entendre.
Quelques seconde après, un pas relentit sur
Ki dalles de marbre de la salle qui
précéduit ln Enfin la petite porte f
Un homme parut. n était vêtu d'un grand
manteau. 11 en tira un lanterne qui lui permit
de projeter quelques rayons dans la vaste piè-
ce et il la recacha aussitôt sous son manteau.
Cette seconde de clarté avait suffi à la Foui-
ne pour le reconnaître. C était Pierre Le Can-
dec.
Le Brelon traversa le salon.
Alors le policier réfléchit.
Que signifient cas menées nocturnes ? Ah I
je comprends maintenant ce que signifiaient les
grognements de Fidèle l'a van t-dern 1ère nuit.
Il avait entendu le Breton. Mais que va-t-il
fairo la mit dans cette tour ?. Cette porte- do
la chapelle étaii fermée Y était-il ?.. Il
Le bruit d'une fenêtre que l'en ouvrait dans
une pièce voisine interrompit ses réflexions
Aussitôt après on entendit la fenêtre se re-
fermer. Puis, plus rien.
Quand faut lut rentré dans le silencte, .a
Fouine sortit de sa cachett».
Le vent avait chassé les nuages qui couraient
dnns le ciel. I..J lune brillait et jetait des
rayons blafards Il travers les vitraux de la
Feuillad#. La lantun» .t-ourria n'était plus né-
cessaire.
Le policier, marchant avec précaution, pieds
nus, regagna sa chambre.
Dès qu'il y fut, il ouvrit la fenêtre. 11 reguda
au dehors, mais il ne pouvait apeiwvoir la fa-
çade princlpalo du château, puisqu'il était dans
Inquiet, il l'appela par un psst! prolongé.
Mais Fidèle ne revenait pas.
La Fouine eut un pressentiment sinistre. lm-
médiatement il mit ses bottes et il dmcendit.
Dès qu il fut dehors, il court aur le devant
du chfttonti en appelant « Fidèle 1 Fidèle »
Enfin il t'aperçut.
Fidèle était sur le aol. Il sy roulait sans
pousser un cri Ses iwitnes brûlantes souf-
flaient avec force.
Le policier comprit ce qui s'était pessé. Il se
souvint de cei.te fenêïre qu'il avait entendu ou-
vrir et refermer.
n Ce misérable Breton l'a empoisonné 1 se
dit,il. Oh malheur a lui I »
Et il courut h son chien. Il le prit dens ses
bras et l'emporta.
La belle bftte levait vwrs lut ses yeux plein!!
La Fouine, arriva près d'un banc de pierre,
s'y assit.
Il ouvrit la gueule du chien. La langue était
noire. Plus de doute. Pierre la Condoc avait
jeté au chien bn appât empoisonné.
Il ne fallait pas perdre de temps. L» Fouine
tenait il. Fidèle comme il un bon am: pres.
que comme il. un autre lui-même.
Quel que soit le poison, se dit 1* Fouine, le
lait est un contrepoison. 11 n'y a que pour cer-
tain; végétaux toxiques qu'il est «ans effet.
Il ofeurut il la métairie, portant toujours son
pauvre chien dnns le* bras. Elle était Arrirva
les communs. Il t'avait visitée. La, dans les
étables. il trouverait des vaches et des chèvres
il aurait du luit 11 eut mieux que cela une
gwnde jette do lait était sur une table gros-
sier*. attendant sans doute le mement d'être
mise dnns la haratte à beurre.
déle qu'il plaça auprès. Le cluen Haïra la luit
et se retira suru y touche. Il leva les yeux
vers l'on mailre et se coucna sur le en proie
il une vive ooufirance.
« Allons, voyons, Kidèlo, dit la Fouine en lu:
lui la lait, il faut boire, bon le lait.
Ims, c'est bon »
Et il lui prit doucement la tète qu'il appro-
cha du boni do la jatte. Il fit "même toucher le
lait du bas de sa gueule.
Fidèle sortit la langue pour se lécher A pei-
ne eut-il senti le goût du lait qu'il se leva et
but avec une avidité invraisemblable. Cette
boisson lui faisait, sans doute, l'effet d'un
agréable soulagement, car il devait avoir le
palais en feu.
La Fouine était houreux.
Dans la basse-cour il y avait de nombreuses
poules. Klle était a côte. Notre policier alla y
prendre quelque ivufs frais qu'il emporta avec
lui. Avec les blancs de ces crufs. Il le savait
bien, avec l'albumine qu'ils contiennent, il
pouvait compléter son contrepoison.
Le citoyen Eymei passé pendant cette nuit. Nos deux amis en
causèrent de grand matin.
Quand la Fouine eut achevé son récit, l'ingé-
nieur, qui avait profondément réfléchi lui dit
\fon ami, vous aviei raison. 11 y a (tant
ce chfltoau un myslère et je pressens qu'il ee
épouvantable
(A suivre.)
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01 L, € 0U18T.t0tAm i
Vous Y THOUVIB1Z TOUJOURS
M. i^ ius Ooug«t a su évoquer avec un puis-
sant retint la grande ligure normande
Or c'est lui, le Duc-Roi, qui guide l'Envolée.
Son bras tendu surgit toujours au premier
[ rang;
Et Falaise aperçoit dominant la mêlée.
Le geste impérieux du rude Conquérant.
BoUon, poème lyrique Olivier Basselin, co-
médie héroïque, complètent une série où l'^u-
ieur a su faire revivre l'âme normande à tra-
yers les âges.
Le geste de l'héroîtae lorraino devait simpo-
lier 6 lui. Et c'est oins quon l'll, il nous donne
le Martyre de Jeanne d'Arc, qui lui vuut une
earte de l'évêque d'Orléans, avec ces mots
Normannus Normanno grates en lu 12
la Vocation, deux oratorios que met en mu-
sique Guy Bernard. L'interprétation de la l o-
cation par des artistes de l'Opéra à Notre-ba-
me de Caen, au mois de mai dernier, a obtenu
un succès très vif.
Soit qu'il chente rappel des voix
Lève-toi, prends l'épée
Couvre ton coeur de fer
Deviens un héros d'épopée,
L'Archange vainqueur de l'Enfer
Accourt pour le guider dans l'ardente mêlée.
DU la fin glorieusement". tragique de Jeanne
0 bords tant chéris de la Meuse
o vallonis qu'iel)M aima, pleure»..
Vallons, pleurez ta Bienheureuse
Qui va vers les cieux adorés.
M. Gouget a su traiter et marquer d'une no-
te émouvante un sujet tant de fois traité.
Dans un genre tout différent, dans des nou-
velles et contes, l'auteur a conquis la faveur
du public. Il a su mettre la un cachet absolu-
ment personnel. N
recueil de «unies et. pommes intitulé le Val
!t'Orne, illustré par l'artiste ivpuU- dont nous
parlerons quelque jour, Léo Lefevre.
l'n outre recueil va paraître Dans le Cin-
glais, également |illuMi^ pa: Oco Lnfiïvro et
par le génial crayon du grand dosinateur nor-
mand Leandre. Nous avons eu la lonne fur-
tune d'entendre de la bouche de l'auteur quel-
ques-uns des contes qu'il renferme. On y vaga-
bonde sa suite à travers monls et \mi\, A
travers l'histoire, il travers la légende prome-
nade où l'on ne s'ennuie guère, tant M. Rou-
get l'agrémente des réflexions fines, ou pro-
fondes, où, parfois, rarement, une pointe d'i-
ronje arrière se glisse il travers sa bonne et
sain" gaieté normande.
Voici, pour terminer, un extrait do la préfnce.
du recueil Dans te Cinglais, que M. Congel «lé-
tiie à si h.imi .\f. Pnul Ifcmtelei. Il dira mieux
que tout nutro le vif amour de. I autour pour
sa terre natale
.Je vous offre a mon tour. mon cher Bou-
lelet, un petit Mutuel de Cinglais. Je ne pou-
vais guère meUre en t»'-te de ce recueil un nom
plus sympathique Que le vùtre.Vous eles un bon
Normand et, maintes fois, vous m'avez dit vo-
tre dilection pour notre pays..4 vrai dire. il
est presque impossible de ne pas l'aimer ce
foin de terre, des qu'une fois on en a senti
tout le charme.
« ses nobles rivières ne se laissent point
oublier C'est la Wre, orgueil du pays de Ca-
han le Poireau. sombre comme le Styx la
Laize, vive, gracieuse, coquette, mais sujette.
aux Musqués coloios ot eflpricioust\-> comme
une jolie fille c'est l'Orne enfin. noliv « llu-
uorum rex l'Orne majestueux qui déroule
je Putanges à la mer, son ondoyante
d'argent où le soleil matinal pose des paillettes
S'or.
Le Cingalais, au rebours, est une magnifi-
que synthèse de la nature. Pittoresque, riche,
sauvage ou gracieux, il présente ici des fo-
rets. là des herbages, plus loin ries rux limpi-
des, d'âpres rocs. Varie, ce paysage ne blesse
point, n'étonne pas, ptait toujours, nVnmitie
jamais il sait être mélancolique et sourire î
travers ses larmes.
f.e pays est plein de souvenirs et l'on n'y
fait point un pas sans fouler de gloneu><\s
cendres. Tandis que je vous é.'ris, d'illustres
ombres passent sous mes joux c'est le gen-
til poète Vauquelin de la Fresnaye, la noble
artiste Joly-Dulomboy, ensevelie sur tes bords
sa mélancolie ce sont nos hauts barons, les
Tesson. les Marmion, les Hanourt, foule bar-
dée de fer qui domine de sa taille de géant
le plus grand nom de l'Europe médiévale,
Guillaume le Bâtard, I'anc?tre de tous les rois
modernes.
En vain, voudrais-je écarter ces ombres ft.
oublier les aspects du pays jiatal, je ne lo
putils, tout cHa m'obsède» et c'est fliw pu
..ingïlais. ses héros nu magnili-
ïues. superbes ou obscurs nue seront consa-
srees les pages qui vont suivre. »
-♦
ECOLE NATIONAL!: DE MPSIQI'E. Voici
le palmarès des derniers concours
Harmonie (professeur Mancini, directeur'.
-Jeunes filles 1" prix. Mlle Suzanne Bernard:
2' pr., Mlle Angele Rupé; 1" acc., Mlle Jeannr
Lefrançois 2' lice., Mlle Marguerite Ilettier;
mfnt.. Mlle Marcelle liupé.
Jeunes gens 2° jiri x n l'unanimité. M Albert
Delerablée; 2' ace. à l'unanimité. \1. Camille
Ghrard arc. M. Daniel Tourmente; M Mar-
cel Vaussy; 3' arc. M. Charles Merle.
Chant (professeur Mme Foiirnier de Noce).
1" ace. Mlle Germaine Mahire; 2° ace, Mlle
Marie-Thérèse Gervais.
Sollàgc (jeunes tilles) .professeur M. Sarrn-
tin. Cours supérieur 1" prix Jeanne Le-
maréchal 2' prix. Mlle Jeanne Lefrançois; 1"
ace, Mlle Madeleine Astier.
Cours moyen. Professeur M. Colomb. 1"
prix Mlle Suzanne Colomb 1" ncr. Mlle Marie
Besnard; 2' ncc. Mlle Louise Hlmichard; 3" ncc.
Mlle Raymond*» Ledevrini; mentions, Mlles Mau-
ricette Leclcrc; Germaine Leperlier.
Cours élémentaire. Professeur M. Colomb.
1" ace, Mlle Cnbrielle Aubry Germaine
André: 2' nrc, Mlle Marguerite Deslande. Mlle
Yvonne Adde. Mlle Madeleine Osmonl; 3" arc..
Mlle Madeleine Beaudoin. Mlle Ernestine Saint-
Martin :mention, Mite Giselle Quesnot, Mlle Irè-
ne Jauffrès.
Solfège (garçons), cours supérifiur.profosseur
.M. Arthur Marye 2' prix. M. Pnger Veillât;
1" ace, \1. René O^st'ird: rappels de 2" nn- M.
Robert Poret, M. Joseph Lecomte; mention, M.
Pierre Sanson.
Cours moyen, professeur M. Snrrazin. 2*
prix à l'unaniniit'1. M. François Deslandes 1"
arc., M. Mnrci»l Ilcrbline. M. Alfred Goulet." M.
Maurice Longueur; 2" ace, \1. Ilobert, Thierry;
M. André L'-bassard, M. ),on Thomas.
Cours élémentaire. M. Merle professeur. 1"
prix. M. Jean Meatix, M. Maurice Denis 2' prix,
M..Iules Letullier. M. Jean Regnnult; 1" sec-,
M. Georges Lnbarie, M. Georges l'idal, M. Au-
guste Cathrin: 2' ace. M. Bi.bert Fiquet. M.
Adolphe Villnin: 3« ace, M. André Patin. M
Jean \Vuy, M. Raymond Beauduin; ment., MM
André Cressier, Léon Hamel, Maurice Jardin,
Gustave Bouilland.
Piann (jeunes filles\ professeur M. Vergriète,
division supérieure. ï" aoc, Mite Yvonne Bi-
dal 2' ace à l'unanimité. Mlle Hélène Costy; 2e
ace. Mlle Marie-Thérèse Robin.
Division élémentaire. V médaille. An-
ne Ferez: 2* méd.. Mlle Yvonne Lallement. Mlle
Emilie Ferez: 2' ment., Mite Suznnne Barbulée.
Piano (jeunes gens;, professeur M. Kaczynski,
divi.-ion supérieur. 1" ace. à l'unanimité, M.
Fernnnd Leblanc:
Division élémentaire. 2' médaille à l'una-
nimité. M. Jrmi Wavelet; 2e méd., M. Pierre Snn-
son. M. Gaston Gihert.
l Mon. MM. du Saucev et ,\miel .profes-
tnwl. élevé de M. du
dré Gost, élève de M. Amie]; M. t'ierli' t.ostv élè-
ve de M. du Saucey; Robert Poret. élève de M-
\miel; rappel de 2; prix. Mlle Marie Rouvray,
''fève de M. Amiel; 1" ace. Il l'unanimité Mlle
Jeanne Le Maréchal, élève de M. du Saucey
1" acc.. Jeanne Gnhéry. élevé de M. Amiel;
2' ace. il l'unanimité, Mlle Simonne oCsty. élève
rie .du Saucey; 2- non.. M. Alcide Vill.v. élève
de M. du Sauce\ 3' ace.. Mlle Marcelle Rupert,
élève de M. Amiel; ment., M. Andr( Quédru, élè-
ve de M. du Saucey; M. Victor Lctard, élève de
M. 'miel; Mlle Suzanne Colomb, élève de M.
du Snncey.
\inlonccltc (professeur M. Roussrlot'. Rap-
pel de 2' ace. M. Joseph Livnmte; 2" ace a
J'unanimité, Mlle Marcelle Rupé.
Contrebasse 'professeur M. Martin'. 2° ace.
Joseph Hulin: 3' ncc. M. Paul Poplu.
Fhite (professeur \1. Colomb. 1" prix. M.
Robert sturler; rappel dp 1" aoc, M. Lucie» La-
personne.
Hautbois (professeur M. Merle). 1" prix. M.
Chartes Merle; ment.. M- Maurice Legagneur.
Clarinette (professeur M. Buard). Rappel de
1" ace. M. Robert \arin. 1" ace à l'unanimité,
M. Edmond Jolinet.
Sa.rophnnr (professeur M. Fonteyne). 1" ac,
M. \laurice Ourse).
Cornet pistons et trompette (professeur M-
Sannzin). 2' prix.trompette ,M. Kernand An-
ace.. carnet à pistons. MM. Jean Merlin,
Marcel Ilerbline.
Trombone et saxliorn "(professeur M. Brousse1.
1" prix. trombone, M. Gaston Uolboau. M.
André lieaujan: 2' pr. A l'unanimité, saxhorn,
M. \or; Ciistelin; 1" ncc. il l'unanimité. MM.
Geoi'ges Rohner .Ernest Leconile.
LE CONCOURS DE PECHE. Comme nous
l'avons dit, la société la oieime » organise un concours de pèche pour
le 11 août prochain. Il se tiendra sur le grand
Coiii'r-, «Je heures et demie Il heures. Prix
d'iiiM'riptiun u fr. ^'i pour les Miciélaires
1 fr. Ou pour les indépendants. Se faire ins-
crire cîit M. George Jardiu. «-ucrétaire, 14,
rue de Bras.
L'ASSOCIATION urvS CHASSEURS.
Dans la réunion tenue vendredi soir a l'Hôtel
de Ville, ,ous la présidence de M. de Beau-
na\ remplaçant M. Marie, empêche. rAsso-
ciattou des chasseurs du Calvados a décidé
de demander l'ouverture de la chasse aux da-
tes .suivantes première zone, 25 août deu-
xième zone, la jours lu Semaines après, sui-
vant l'état des récoltes.
LES REGATES. Les régates qui ont eu
lieu cet après-midi par un temps en somme fa-
vornl»>- iivniont attire des deux cotés du canal
ik: îii'inhiçux promeneurs.
L'organiMlion ctuit parfaite: nous en félici-
tons le président, et tous sos dévoués
collaborateurs MM. oPligny, Uaoul baudet.
etc. Bref. c'est un exoellent succès à l'actif
du C. de Caen.
Au cours de cette réunion une quête fut faite
au profit du bureau de bienfaisance. Voir d'au-
tre part le-, résultats techniques dos. regntes.
Dr.COIiE. A l'occasion du 14 juillet, M. le
docteur MoutiAr. médecin on chef du comité de
'(ipii. de lT'iiiou des femmes de France, con-
seiLer général du Calvados, oR. eté nommé che-
vali-r de lu Légion d'honneur.
Argences
REMISE D'INAUGURATION. L'inaugura-
tion officielle du chemin de fer de la coinp.i-
unit' d'Argences qui devait avoir lieu aujour-
d'hui lundi, est remise a un? date ultérieure.
Ranvllle
CHAMPIONNAT DE TIR. Comme la so-
ciété de tir de Ranvillc est détentrice depuis
l'Jll du drajjiau-challenge de la « Fédérale
du Calvados u (union des sociétés de tir et de
préparation militaire), t'est il son siè.ge social
qu'aura lieu 1p 21 juil'rt le sixième champion-
nat de tir entre les sociétés fédérées.
Vingt-cinq sociétés sont déjà inscrites pour
ce championnat il l'occasion duquel de cran-
des fète> sont La distribution des
récompenses spra présidée par MM. te .Préfet
du C.'ilvados, le péuériil commandant les sub-
divisions du
gon concours.
Evrecy
LA SAINT-CLAIR. Comme d'usage, \n
louerie dt donir-stiquos de la Saiint-Clair s'est,
tenue à Kvrecy le lrr jeudi de juilloi. Les
grands vaets, peu nombreux, étaient loués
nu prix de 45(1 a 7;K) fr.; les petits, de 150 n.
30n les débutants, de 1K> il l.V> les grandes
servantes, de plus m plus rares, de Siin il
et les petites, de 1.M1 à "M fr. En général, ne
raison de la rareié de la main-d'œuvre, les
prix ont augmenté.
LISIEUX
FETE NATIONALE. La fête du 14 juil-
1et à Lisieux a été célébrée avec l'éclat habi-
tuel.
A l'issue de la revue passée sur la place
Tliie.rs par le lieutenant-colonel 1 argillier,
commandant le dépGt central du W.F de li-
gne, et à laqucKe assistaient, la plupart des
autorités, a eu lieu, au Théâtre municipal,
la felo du travail, qui ronsiste dans la distri-
bution de prix de mérite de 50 fr. pour le*
familles méritantes de Lisieux, de machine?
il coudre pour les mères de famille inléres
sautes, de médailles pour les vieux servi
teurs non récompensés par l'Etat, enfin du
produit de différents legs, notamment celui
attribué A trois jeunes filles de Lisieux re
connues les plus dignes et devant se martel
dans l'année.
Après un rapport très intéressant de M
Bczuult, au nom de la commission des pris
de mérite, J'appel des lauréats a eu heu dans
l'ordre sui'rant
Prix de mérite do 50 francs. MM. Dau
fresne. Brézot, Mime veuve Cloud, Mme ven
ve 1/iigwau, MM. Gérard, Porqu°t, Page
Prôné.
Machines à coudre. Mmes Montel, Ma
deline, Leroy.
Médailles aux vteux serviteurs. MM. De
nancé, Duvieux, Dale, Thomas, Débris. Bou
gon.
Legs Lallement. M. Vaillant.
Legs Lwioine. MUes Martin, Leiebvre
Hébert.
L'après-midi, au punch populaire, présidé
par NI. GiloMe, sous-préfet, il a été remis des
diplômes aux anciens combattants de 1870-71
dont voici les noms
MM. Léon Bougon, Rémv Lelièvre, Emma-
nuel Dry, Victor Morière, Arthur Toutain,
Alphonse Vice, Louis. Dubois, Eugène Le-
bref. Eugène ÂdeliTK, Aimé Derieox, Victor
Robine.
Puis, des concerts, des jeux nautiques, des
courses véloclpédiques ont été organisées sur
différents points de la ville.
Le soir a eu lieu, sur la place Victor Hugo,
uiw grande sénnci; cinématographique et
cette journée s'est terminée par un grand
bal dans la hallP au beurre.
8alnt-Plerre-»ur-Dlve*
COUP DE REVOIA EU. Samedi snir,
après la relraite aux flambeaux de la fête
patronale Arthur
Têtu, 3fi au,, et Lucien Le-sergent, 21 ams,
tous deux habitant Carel (section de Saint-
Pierresur-Div^s!, rentraient. à leur domicile.
En arrivant (le la maison de T5tu,
basergont proposa de donner quelques sous
et d'aller se rafraichir. Têtu, ne voulant pas
boire, rendit il LeNi-geat l'argent qu'il venait
de lui remettre dans la main mais celui-
ci, prétendant qu'il n'avait pas son compte,
il s'en suivit une discussion, au cours de la-
quelle, se servant d'un revoflver. Léseront
en tira un coup dnns la direction de Têtu.
Ce dernier n'eut que le temps due rentrer chez
lui et rle fermier la porte, sur laquelle la balle
vint frapper et y laisser une empreinte.
Têtu a porté plainte.
VOI. DE :.000 FRANCS, Vres 8 heures et
demie du soir, en rentrant à son domicile,
M. Albert MalfMfttre, cultivateur il G!,os,
constata que deux fenêtres de la salle à
manger avaient été ouvertes de plus, un
carreau avait été brisé il la fenêtre de la cui-
sine, qui avait été régalement ouverte.
Au premier étage, la port de la c hnnibrp à
coucheur avait été arrachée il l'aide de posées.
L'armoire était ouverte et. une somme de
2.000 francs en billets et ur, placée dams deux
boit-e-s, avait disparu.
!'ne pnqiiête e.l ouverte.
Canon
ELECTIONS ANNULEES. Le Conseil de
prtfecture vient d'annuler les dernières élec-
tions municipales de !a commune de Canon.
Cabourg
EXPERIENCES D'HYDRO-AEROPIANES.
L'uviiiteur Pnulhan devait tenter hier d an .=•̃«-
tre piirt cIpk «ssnis d'h\dnvaéroplane mais par
suilo d'une avnrio au moteur il ne put exécuter
de vois. Il Il rrn.ivé d'urgence a Sninl-Quentin
un cylindre a r<'r>firer el il espèiv> i«iuvriir trn-
ter aujourd'hui ."n cxpiM-iencos.
sur son appareil qui lui servira, prélfflul-il, a
repérer les sous-niarins à plusieurs mètres de
profondeur.
Dans quelque temps il espéra pouvoir tlahlir
un service d'hydro-aéroplane entre Calais et
Douvres. Le trajet sera effectué en vingt mi-
VIRE
SOflÊTB SPORTIVE. M«rr.r<*U prochain. 17
juillet A neuf tviircs du s<>ir. au Oaf* Voiitier.
nicllo <1o la Chcv;i!«»n<>. aura Iipu une irAimlon en
vnr de la foi-maiton définitive d une spor-
tlvo dans notre ville nmis croyons savoir que Ifs
«(IMrontf simii dtSJ.i nombr<»\ix et qun conséquem-
m.>nt 1e succès de celte noueelie société semble as-
suré.
TRIBt'NAL rORRECTlONNEL. Détournement.
I>on Maupas. nd le t5 Juin 1884. i Vaudry, te-
préi=en1anl de comjtieirre. artucllemont sans domi-
cile, deux mois de prison par défaut pour avoir
détourné deux bicyclettes au préjudicie de M. Ed-
mond Patry. négociant en cycles i Tinrhebray.
Coups et hteMurm. Juste Widnliii»», né le 6
juillet. IK*") ,'i Montbert.rand. cantonnier, domicilia
n Mi-sml \uiouf. 1O() franck d'amende sans sursis,
pour cmps et blessures sur I><>n Quesné, 9gé de
M> ai:s. Journalier a
KTAT-riVlI. .Xaissanres. Albert Plcha«l.
rue aux Teintures.
n,\ris. Fernand Berlhout. 3 ans, rue aux Tein-
ture* Marte Dupuis. épouse de Jean Bor..V2 a.ns,
s le.. vue tics Usines Victoire Lanon, veuve do
Placide Vanil, "3 ans. rentière, rue (le l'Hospice,
4 northe Perr.iirri. célibataire. 34 ans. lesslvlére.
rue Emilî Chenel, S Hippolyt* Mouric». veuf de
Euphrafir Rosrer. "8 ans, s p., rue de l'Ho.splce.,
AmiENTES nF VACATIONS. T,es audience»
des vacations sont fixées ainsi qu'il Mitt
8 août. J2 août. :> septembre, 19 septembre, criées
civiles et c orrectionnelle ."1 une henre 1" octobre,
audience solennelle de re-mnée, a une heure.
FALAISE
i-nIRF. DITE DE C.riRRAY. La frrandf»
f. >\v<- annuelle dite de Ciiiibray. aura lieu le
5 août, prochain p~mr les chevaux, et }e 15 pour
les chevaux et bestiaux.
LA (IRANDK FRTK nE L\ \A\\RRE n.
Le dimanche il r- Mirant, « La Na\arre ̃>, so-
du 5' régiment d'infanterie, organise, une çran-
de fêle nu bénéfice de la caisse de secours im-
médiat.
iVtln fête aura lieu In présidence d'hnn-
neur de \1\1. Ri Tard, fous-seorétnire d'I>it aux
Benu-Arls; .lospplt I.eclierpy, député de l'nr-
rondisscmenl; Charles (iulhoux, souf-préfet, et
Dubuis, maire rie Knlai-s1.
Ln musique du 5" régiment d'infanterie, la
trompettes L'Espérance, et Nf. Lemaitre, pootc-
chan.'onnicr, prêteront leurs concours.
Dans IVnceinle du château, dés t heure,
s'ouvrira une grande kermesse, qui se compose-
rn de. nombreux comptoirs et, attractions iné-
dites.
heures et demie, théâtre de la Natun1,
su pied du donjon, avec flu programme La
Filfe rie Madame Angat. opéra-comiqup. en trois
actes. En cas de mauvais temps la représenta-
tion serait, doniv^e dans la Mlle des fêtes du cnl-
i Un grand banquet aura lieu à 7 heures et de-
mie h l'Hôtel de Ville, sous la présidence de
M. Léon Bérard.
r/Mitinuation de la fête Il 7 heures par plu-
sieurs concerts, et illuminations générales.
ETAT-CIVIL. Saissa.nees. René Halbout,
1 route de Trun, faubourg Oiiibrnv; Eugène Jar-
din, lieu de la Fontaine couverte.
Barbery
COI 'PS ET RLESSrRF.S. M. Mario Léon,
fi" ans, journalier, n porté, plainte il la genda^
nterie, f'ontw un sieur ("iuslave Pivent, 30 ans,
ouvrier mineur, qui lui aurait donné plusieurs
coups de bâton et, de? coups de poings. Il au-
rnit reçu un morceau do noi» dnns la figure,
causant, ainsi une profonde blessure au-dessus
de l'œil gauche.
D'après l'enquête. NI. Marie aurait injurié
Rivent qui, exa-péré, aurait porté les coups.
BAYIUX
L'INCIDENT GLILET-BAZIN On sait que
M. le docteur Guilot avait giflé NI. Urbain Ba-
zin, avoué, à la suite d'un article paru dans le
Journal de Bayeux au sujet de t'augmentation
du tarif de vistes des médecins. M. Bazin avait
porte plainte; l'affaire est venue devant le tri-
bunal correctionnel. M. Guilet est condamné à
cent francs d'amende.
CULTE MORTELLE. M. Emile Folliot,
charpentier, 55 ans, demeurant à Bayeux. rue
Larchor, est tombé de sept mètres de haut, du
toit d'une maison a Arganchy, sur laquelle il
travaillait pour le compte de M. Goupil, entre-
preneur a Bayeux. fy le releva avec plusieurs
côtes brisées et .-̃<> plaignant de vives douleur
internes. Ix malheureux mpurut le lendemain
à l'hôpital de Baveux.
La Mine de Llttry
l'N VOLEUR DE \'ACHE. Les gendarmes
ont arrête au bourg de la Mine, le nommé Au-
guste Giiillminw*. 47 ans, snns domicile fixe. né
Courson. Il avait volé une vache A ses anciens
patrons, êpo.ix Marie. cultivateurs Il Mirtrécy,
et le fils de ceux-ci Hmri Mario, IS ans, pour-
suivait le voleur depuis Villers-Rocnge. Ce jeu-
ne homme en njTivnnt 10 juillet il la Mine,
aperçut, duillaume qui, a sa vue. s'enfuit a tra-
vers champs. I.ps gendarmées et le. garde oham-
pétre. piv-vRiius. firent aussitôt des rectierclips,
et ont par découvrir la coi'l^-b'0. tupis dans
une hait. Après avoir nié. d'abord, il finit par
avouer, qusnd on eut découvert la vache des
epoux Marie qu'il avait placée chez Mme Cy-
rille, aubergiste, avec l'intention de la vendre
le lendemain nu mnrohé. Il a été écroué IL
Ryee
LE CONCOURS AGRICOLE. Dimanche
2S juillet aura lieu, A Ryes, un crand ron-
Cours «îgricoje. organisé par la Société d'a-
griculture de Bayptix. La distribution des ré-
compenses aura lieu a 5 heures de p'après-
PONT-L'EVEQUE
T^TliioNNEIR Dr SOILSPREFET. Jeu-
di dernier, un punrh d'honneur a été offert
dfliis la salle des fptes du Lion d'Or en l'hon-
npur de ln promotion de M. Touizn, sous-préfet
de Pont-Lévr-qup, au grade d'officier de I ins-
tnictinn publique. Au cours de la réception un
nhjPt d'art lui* a été offert au nom des maires
et fonctionnaires de l'arrondissement. Des dis-
cours un), été prononcés par MM. Le Bourg,
Oozulé
M' MAROC. In enfant de Dozule, Pierre
au zouaves, vient
r-.itnniis-gi-efiier prés le ptvmier
Conseil de l'Amalat d'Oudjda. par décision du
général Allix, commandant le. c<>rps d'ocupa-
lion de«s confins algéro-niarocains.
RECEPTIOV CORDIALE. La municipalité
de Doznlé a fait une réception chaleureuse à
une société du Havie, kv; Enfants du Calvados,
venue en excursion. An banquet des discours
furent prononcés par NI. Loisel. maire de- Do-
zulé, et Conard, v'ice-président de la Société.
Deauvllie
INAf-Gl RATION MOUVEMENTEE. Jeudi
dernier avait lieu l'ouverture du nouveau casi-
no do IVauville. Juste au moment, oit on servait
un fastueux bnnuuet dans la salle du restau-
rant l'électricité- lit défaut, et l'on dut pendant
une heure s'ôcàainer Il l'aide do bougies. On put
heureusement rétablir le courant rMectrique
l'»iur la trprôsentation de YAigle. Le même soir,
lcs .̃ondui'es d'eau du Normande-Hôte), dont
la direction est la même que celle du Cflsino,
furent coupées. On croit, un sabotage et. à
Deauville on en désigne ouvertement 1 auteur.
Houlgate
COMITE DES FETES. IJn mmil'. s'esteons-
litué en rue d'organiser (h, fetef. pendant la
.saj.-Dn bnlnénire. En \i>'i la composition
président d'honneur, M. Ti'llaye, sénateur du
I*illii membres du comité directeur. MM. Al-
louard-lnmpry. Février, de Cnmpl, La brousse,
Lo-nrd, Durnzzo. La Tour. Janton, Brunuder,
\ngcr et Ijpc«">int.re: membres du comité exécu-
tif, M\r RHclot Ra'ton, Deerochcrs. Albert Do-
sithé. Ferai. Fouchard, Pierre Gilbrin, ftoual-
bert, L-egue.v. Leralu, Albert Lero*ignol, RenV
Lenxssignol,' l^ewicki, Edouflrd Pianquette, Louis
Pillu Mlle. Quédru. MM. Henri Renault et
Mexàndro X'inard. Le com-iW exécutif a. ronsti-
tiié son burenu de la façon suivante iVési-
dent M. Fouchard: vice-président.. M. Louis
Filin' seorétalre-tr&>iier, M. Gouelbert.
l'n appel a été fait à k populfltton et 'me
s> inscription est ouverte.
On annonce une f*te enfnaitino pour le
I: noiH et la fête d'inauguration de la digue le
iiortt sous la présidenôe de NI. Hendlo, préfet
dit
Vlllers-aur-Mer
RF.t'NION MUTUALISTE. Au cours de
sa dernière assemblée générale, la Soriété
lie recours mutuels l'Union a élu président
d'honn-PUT M. Pichou, nouveau maire mem-
bre; d'honneur, MM. Dumont et Lequillener.
Manche
SAINT-LO
LA FOIRE MADELEINE. C'est le hindi
juillet que se tiendra, .1 Saint-Lô, !a zran-
de foire-louerie de la Madeleine, la plus im-
portante dr In région. Un grand nombre dat-
traction- ont déj/i retenu lotir* empilements
que Moivdon, le grand manège d'autos Tou-
vrot.'lo finématOjjinphe, Kétoran, le théalno
Voûte et Vndaine les balançoires Nardi, la
ménagerie Michctet, etc. des tirs, des lote-
ries. f'ximnie on le voit. les distractions ne
manqueront pas a Saint-Lû ce jour-la.
PROPOS DU CONCOURS HIPPIQUE.
Ainsi que l' « Oneet-Eclair l'a déjà annoncé
le grand concours hippique qu'organise l'ad-
ministration des Haras aura lieu à SaiuvLô
le dimanche 8 septembre et sera préeidô'par
M p.ims, ministre de l'Agriculture.
Il sera dirtribnô il ce concoure ¡.ne scnime
d'environ 12.500 franco de prix.
De plu»' le gr.ind concours d automne de
la société d'agricnlture de l'arrondlssament
de. Saint-Lo se tiendra également à la même
a\f Viel, Président, de la société du clifival
aiigio-normand. a adressé à M. Le Bcurdor
la lettre suivante
• Monsieur le Préfet,
J'ai l'honneur de vous accuser réception
de la lettre par laquelle vous voulez bien
me faire connaître que M. le Ministre rie
l'Agriculture viendra le- 8 septembre prochain
preslder le concours hippique de Saint-Lô.
Notre société sera très, reconnaissante à
M. le Ministre de l'Agriculture pour la nou-
velle preuve- de sympathie qu'il veut. bien
donner à l'élevage normand si décrié par
certains Français, bien qu'il soit un élément
indispensable de la défense nationale.
Aves mes remerciement* jt? vous prie
d'agréer, etc.
t A. Viel.
DISTRIBUTION DE PRIX. La date de la
distribution des prix aux élèves du collège
municipal de Saint.LA et deti écoles supérieu-
res avait été primitivement fixée au mardi
:'10 juillet. Elle vient d'être avancée et aura
Heu le vendredi 36 juillet, à 9 heures et demi*
du matin.
SOCIETE DE GYMNASTIQUE L'ESPE
RANCE. La fiociété rie gymnastique L'Espé-
rance a présenté trois jeunes gens aux épreu-
ves pour l'obtention du brevet élémentaire.
Deux d'entre eux ont. été reçus M. Emile
Beaumont avec le no 1 et M. Louis André avec
le n» 3.
LA RETRAITE DU 14 JUILLET, Une
grande retraite aux flambeaux devait Mre.
donnée samedi soir. par toute 1a ville, par la
muette du 136" régiment d'infanterie et la
musique municipale. Un violent orage sur-
venu dans la soirée a empethê cette retraite
de se dérouler dans les rues de 1x vil'.e.
R«ui lly-siK-Lozon
ACCIDENT. Mme Jean née Bes-
nard. demeurant au vMlage du Hame.l-Rosey,
a été renversé par un cycliste rie Marché-
sieux qui passait A toute vitesse. Dans «i
chute, Mme I.ebargy a été contusionnée, sur
différente* partie' dit corps et devra obser-
ver in repos de plusieurs Jours.
Marlgny
NOYEE ACCIDENTELLEMENT M. Gus-
tave Marin, demeurant ft était
venu 'i M.iriflnv pour y conduire une jument
au ha rat:
En i 'iitrant h
sait prévoir une fin aussi brusqua.
COUTANOES
LOTE1XIE DES PAI'VRJ-VS. -•Rillcls plscAs,
5.301; dépenses (achats de lots et frais divers),
1.171 fr. 70: reste comme boni, 4.120 fr. 30.
M. le président et MM. les oimmisatres de la
Merie de,* nauvri' tvnvrcient. toutes ies per-
bienfaisance, .oit en offrant, gracieusement un
lot. soit en preiiiint des billets. Ils sont heureux
df leup fairw connaître qup le sucrAs obtenu a
dépassé kutes les prévisions: ce qui leur per-
mettra de donner aux pauvres un peu plus de
bien-ftre.
A JERSEY. Les excursions de notre mu-
sique municipal ne datent pop seulement d'hier.
Elles furent inaugurées i' y a de cela près de
vingt uns par la nsite
Depuis lors, la société a excursionné en Rre-
tagne et admiré uussi les c/ites du haut de la
Normandie. Elle attendait patiemment le j^sr
où elle pourrait se rendre jersey. Quand il y
Il un m-ils passé l'excursion fut décidée iL i'tle
nnclo-normande.
samedi donc. la musique d'une
partie de ses membres honoraires, quittait. Cou-
lances de bon matin et après avoir déjeuner iL
(Virteret f.renait If' bateau pour Jersey.
La traverséfi fut spl<»ndide. L'arrivée, a SU
Hélier fut. marqué*1 midi et, demie.
Se restaurer, faire une promenade en voifurp,
visiter lo* vignes de St-Pïerre ef les grottes du
Piémont, diner. faire un tour aux halle?, se
rincer lVr-il dons les principales rues pt. enten-
dre- un concert, M était le programme de la
jo'.irnée. Il fut suivi de point en point.
Le coup rie canon iVnn.1 le signal de la fin
de la promenade nocturne, mats le lendemain
de bonne heure, on terminait la visite de l'î.le,
car il fallait .songer ntr départ- dans la matinée.
A la gnre. on crit) Vive Jersey Vive Jersov!
pF une demi-hetire nprés le Cygne faisait route
vert ln Franc". emportant des excursionnistes
enthousiasmés de leur promenade
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
AVRANCHES
Pontorson
DISTRIBUTION DES PRIX. Samedi la.
distribution solennpllp des prix aux onfants
des écoles a eu lieu sous la présidence de M.
Martin, inspecteur primaire. Pétulant cette
cérémonie la nouvelle musique dirigée par
M. Elis n donné les meilleure morceaux de
son répertoire.
\OS POIVROTS. Marie-Ange Hamonot,
33 an*, né à lle.non (CiMes-du-Nord), trouvé
en état de complète ebriété. a eu l'hospitalité
au violon, grâce la gendarmerie.
ADJUDICATION. Résultats de la dernière
adjudication pour travaux à exécuter adju-
dlcatairas M Veillani, d'Antrain, pour pein-
ture, 0 fr. Dl de dinunution M. Lr- grand, de
Ponton;on, pour menuiserie, 0 fr. 02 de dimi-
nution.
COURSES DE BICYCLETTES. Voici les
résultats des courtes rie bicyclettes organi-
sées il l'nc.caeion dl. 14 juillet
Cantonale 1" Matiduit H." Daniel 3« Mar-
tin 4- Plewp V Debos.
Internationale i'r Douchin 2» Feuillet
3' Coignard 4" Daniel.
Consolation • i'" Coignard 2« Pleve-n 3»
Simon -i" Baptiste.
Ccitirse du Mont salnt-Michol faller et. re-
tour). 1" Coignard 2« Mauduit 3« Feuil-
1-ei 4' Léon Lombert
«♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦«
CHERBOURG
LA FETE NATIONALE
O matin, le « Dusuay-Trouin ». qui ça-
gnera Brest mardi le « Desoix qui va pro-
céder à ses essais, et le cuirassé russe Au-
irora arborent le grand pavois.
L amiral Kiësel, promu grand-croix da la
Lésion d'honneur, passa la revue des trou-
pes de terre et de mer, et remit Plusieurs dé-
corations, parmi lesquelles nous remnr
quons la médaille militaire aux marins Au
chêne. Pottier, actueJllenwnt sur le « Charles-
Martel et décorés la suite de blessuie?
reçues lors de la catastrophe de la « Li-
berté ».
Les fMes enfantines, nautiques, sportives
etc.. ont été corïfrarîées par la pluie.
Mayenne
LAVAL
LA FETE NATIONALE
La ^dTPr7xcr;oermn8d3ajeSxrère
l'après-midi. La solrbe
Le jour se lève sur un tempo¡ gris, aux nua-
Le U4 de iif-nt- prtnd position il. 7 h. 45 sur
U .place de la Mairie, eu face le kiosque-tri,
bune où les i1,1,'101"'1^ out pris place. Nous vo-
• Allnra protêt de la Maveaae,
•ivant a droit,- M le .k-puté-ma.re de La-
Îrih-.P Ia iUC Il. Uarapin, présidenv. du
si< p.u .M. le colonel Surin, du 121", qui re-
mettra Vs doco rat unis aux officier pronius.
Dans trll>111^ ont également pris place
t V ,VlOa. s<><-retairo de la préfecturo; Mo-
!oifl r r"e' ïdjo"lH-ai! maire. MM- les.con.
seillers de prt-fttture ulentin, vice-fîrêMdent
Mvidre et Bellat; Dominique, ancien adjoint;
«ellesort. Amaucluit, Bougnor, Bouillon Her^
cent, Lhoste. Jamui, Lemaitre. Poirier Si-
mon, Bouleau, Priou Eloy, Lefbvre, Chériau.
-w.^seron. Chaplet, Jouaniïc, Fouoher coo'
seillers municipaux: Le Pelle, inspecteur d'à.
cademie; C'et-cnldi, chef de cabinet -•* M l<
Préfet; .V*"1'1'1^- procureur de la Uépubli-
f|iie; Ballot, juno
,:eT. .H*>rv, chef dp Mvtioii des chemins de
>er; lirimod, bâtonnier de l'ordre des avo.
trésorier payeur gémirai, etc.
Devant lei mardi.* do l'HûM rle Ville sont
masses les vétérans des arméivs de terro et de
mer et 1rs jeunos sjens appartenant aux socié-
tés de 8 heures précises, M
le colonel :orin fait son entree et passe ra.
pidement devant, le front
corations de la Légion dhonneur à MM. )«
commandant cI(' gendarmerie Vnillanme ch-?i
de musique Oaiissnde, capitaine Rézé-Rolland,
du 2i° territorial, puis les troupes vont. se
ntasser sur les promenades de la Mairie pour
défiler ensuit^ par sections sous le commaJid*
nu-nt «]»• M. lo lieutouaiît-
le Maire- serrent la mai a à M. le colonel Soria
qui quitte la place, suivi de 1'ctat-mnjor.
Au son dr Siimbre-pf-iltust, !e résident re-
gagne les casernes Schneider et t'orbineau.
I/es autorité." préfectorales regagnent leur
hôtol. dans deux landaus escortés par tro^s
brigades de gendarmes à cheval, sous le coru-
mandement de M. le capitaine Follet.
La foule qui n'a censé d'acclamer nos trou-
pes se retire alors pour faire place au cortège
qui tout à l'heure conduira la rosière de la
La fête Sa palais de l'Industrie
Il est '.) heures, quand M. Il,,1,1. députp-
main', et M. Ilclle.stirt prennent plare. dans le
landau pour se rendre au 16 do la rue Sainte-
Beaulin à la même heure, partent M. Mole,
premier adjoint, et M. Ijomaîtrc, pour se ren-
dre au domieile de -Nille Vktorine Bonoet. à
la
tard, les deux landaus stoppent dovant 1 Hô-
tel de Ville. Le cortèste se forme et se dirige
vers la place de Hcrcé.
Le cortège
l'rcmi-rc tuituic. M.Joix^l, cttputo mai-
re Mile Ucuuiiu Miiie Bedulln, mort- de la
uiuriée M- eiilki, grand-pere de lu rosière.
S voiture. M. -Mole, premier adjoint
Mlle Bouvet Mme Bonnet, more du prix de
vertu M. ojâopli couisùi du prix de
vertu.
3' ruiture. M. le docteur Dupre, 2" ad-
jouit Mlle Suzanne Beaulin Mme Gilles,
grand-mùre de ta mariée -Ni. Robert Beaulin,
frère de la rosière.
V Voiture. M. Bellesort, conseiller muni-
cipal Mine Cousolin, tante de la rosière M.
Paul Cousolin, cousin M. t'eorges Giljta^.
5' voiture. M. Lemaitre, conxiller m'jni-
cipal M. Gilles, oncle de la rosière M.
6' voiture. M. Jiimin, confiai lier niurJcipal;
Mlle (iennnine Uouwt, cousine du prix de ver-
tu.
7» t;oiture. M. oJuanne, conseiller munici-
pal M. Henri Bouvet, cousin du prix de ver-
tu Mme Henri Bouvet, cousine Mlle Henri
Bouvet.
8* voiture. M. Chëriau, conseiller muni-
cipal Mme rji. Gandon, cousine du prix de
vertu ̃ M. Charles Gnndon. cousin.
;•• toiture. MM. Dominique Chaplet, Her-
rend, conseillers municipaux Ratte, commis-
1Q' r<»j7»in?. MM. Poirier, Rcmprier, Bou·
lenu, Priou, conseillers mmuicipaux.
Il* voiture. MM. Fc/ucher. \maudruf, Si-
mon, T/>.fèvre, conseiller? municip,iuN.
rnl «le la mairie r.h'T.ot. nvewur municipal
Ifijmiier, prépijsA en chef de l'octroi.
Neuf heures 27. M. le préfet, nccompajrné df«
\f ]P Fprr^tnire îiênrrnl de la préfecture, rles
conseillers, de M. fiarnpin. président; du friliu-
nnl Rertnud, procureur de la Repiiblinue. d'au-
Ires personnîililcs encore, prennent, place, sur
l'estrnde élevée dnns le pnlnis de l'Industrie, dé-
corée nvec un l'oiÙ très silr par Ni, I.achnise. La
cortece. précédé pnr fanfare des pompiers la
I.vre t.nvnlloise. te ilrnpenn des pompire^. nrri\«
dans l'édifier». I^dement de MM. l'Inttter. cnpitninp; dribier, lieu-
corte li'honneu ra NI. Roissel qui donne le bras
il Nille Benulin. et Il M. Mole, qui conduit 'file
M. le dépnté-mnire prononce alors son dis-
cours. JI e.xnite le? mérites de Mlles Reanlin et
Ronvet. Il adresse son salut aux morts du Ma-
roc et aux héros de l'aviation et dit que mal-
(le, apparences d'immoralité, l'honnêteté pst
presque unanime sur la terre. M. Roissel rap-
pel'e l'existence dnfffction et de bonté qu'est
celle des rosière et prix de vertu, puis remei a
ehucune. nver un diplme, un billet de mille
francs dt! il 111 de Mlle Noémie Hn-
mnrd. nienialrrire de ln ville. De vifs applattdis-
senienst saluent les dernières paroles de M. le
f.a sortie s'effectue au son ne la Marseillaise.
L ecortee se dirige ensuite dans le merne ordre
qu'à l'arrivé* vers l'éRlise ?aint-Vénérand. ou
Inngueur. 11 conduisait ainsi son maitre devant
la prande porte oeuvrant sur le grand vestibule
d'entrée. La, il pnussn un petit cri On aurait.
dit qu'il demandait qu'on lui ouvrit cette
porte.
La Fouine l'ouvrit.
Sur quelle piste Fidèle s'est-il lancé ♦ ̃•>, se
iJemandD-t-il.
Ce ne pouvait être que Pierre Le Cannée qui
avait passe par lA. La piste prise par Fidèle
partait de l'escalier de son logement..
Etait-ce lui Qu'il avoit entendu descendre
Si cela était, que pouvait-il aller faire a pa-
reille heure ?
Sur les indications du chien, le policier ou-
vTit encore la porte du vnste salon d'npparat,
décoré des portraits en pied ciel' derniers rais
de France. Fidèle, toujours en qufito, le traversa
obliquement. 11 arriva A une petite port* pereflle
la première que l'en avait franchie, comme
elle pratiquée dans une encoignure Elle n'était
pas encore fermée a clef.
Après l'avoir pa"«<>e, la Fouine et son chien
se trouvèrent dans une pièce frc;de et humlde
qui, pour tout ameublement, n'avait que des
bancs de chêne avec de hauts dossiers sculptés.
Cette pièce était éclairée, le jour, par un ciel
ouvert. On voyait au plcfond les vitraux ne
nette ouverture sur lesquels se coloraient c:iverse-
ment les nuages. Les murs en mnrhre avaient
une forme circulaire. Au-dessus d'une grande
porte était un tableau religieux, une Descente
de Croix. La porte qui était vis-à-vis celle-111
était en hronze. C'était, D'en pns douter, la
porte de la chapelle-
Or, la chapelle 'du château était située dans
la tour que le légende et les gens du pays
*voient dénommée la tour de., Fîintornes.
f«i Pj»rr*> i* Car'ier. K'rMDi» i«vA danc la nuit
cendre, si c'était hien sa piste que Fidèle avait
prise, <|u'étnit-il venu faire à pareille heure en
cet endroit ?
En SI] posant ces questions, notre policier ne
pouvait s'empêcher de penser aux prétendus re-
venants auxquels il ne croyait pus du tout. aux
terreurs dc l'idinta et eux aboiements de Fidèle
auxquels il croyait heaucoup plus. Il songeait
aussi n ln duclresse des Rozicrs. N'était-ce pas
dans la clwlxlle que se trouvait son tombeau ?..
La Fouine voulait t tout prix pénétrer ce
mystère. Il tenta d'ouvrir la porte de la cha-
pelle. Elle résista
« Cherche encore, Fidèle 1 s, commanda-t-il.
Le chien, obéissant, reprit sn quête un ins-
tant interrompue* Il flaira les dalles, arriva
jusqu'à la porte de la chapelle, où il respira
bruyamment, buis il s'en éloigna. en flairant
toujours.
.< Il faut que je sache ce qu'il en est se dit
la Fouine
ijlors il rcuvrit la porte qui donnait dans le
salon des rois de Fronce. Il y entra et referma
sans bruit
Aux douze fendres de cet' immense salon
d'apparat pendaient des tentures superbes, dra-
ple.s 4 l'italienne, mariant leurs couleurs vives
est tranchantes, formant un riche lambrequin
autour des hâtons et da patères dorés, descen-
dant jusqu'au tapis.
C'était une cachette I l,a policier songea il
s'y htottir. I! serait dissimulé à merveille dans
les Inrgos plis de Ia riche tenture.
Restait FidMe. An moindre bruit, il nuralt
aboyé. Il fnl!r,it donc s'assurer son «Ileru».
Lr. Fouine hésita un instant entre deux par-
tis a prendre devait-il tenir son chien dans
ses bris pour pouvoir être maître de lui et com-
rvrirner ses élnns, ou bien fallait-il le ramener
tion ne fut pas de longue durée.
Lu pièce dans laquelle il se trouvait était au
Les fenêtres donnaient d'un
ciMO sur la (errasse, et do l'autre sur la façade
jMjstt rieure de l'Odilioe. II était facile, d'ouvrir
une de ces fenCUvs, que fermaient .seulement
des espagnolettes en fer forgô et doré, et de
lairo .sauter Fidèle dehors. Le policier prit im-
médiatement cette résolution et 1! l'exécuta
sans le moindre bruit.
Dès cjue le chien fut dehors, il lerma sa lan-
terne sourde, la glissa dans sa poche et se ta-
pit de nouveau dans l'enfoncement de la le-
nêtre, dissimulé par la lourde tenture.
Il attendit.
Au dehors, Fidèle demeura un moment en
Il Il regarda longtemps la fenêtre jiar la-
quello on venait de le faire passer et poussa
une petite plainte.
Puis, un bruit frappa sans douta son atten-
lion, car il partit comme un l,rait dans la di-
rection de la tour des Fantômes, ver' loquello
il s'élança en aboyant Arnvé en face d'un
soupirail, il se tut et tomba en arrêt.
Il resta ainsi un instant Il pointait ses oreil-
les, tendait sa queue et ne poussait pas un
souille.
La Fouine l'avait entendu.
Au bout d'un instant un aboiement prolongé
retentit dans le silence de Ip. nuit.Ce n'e.toient
plus ces cris courts, hâtés, entendus la veille est
lavant-veille. C'était le Iong cri du chien de
garde qui aboie pour signaler l'approche d'un
CI Qu'y a-t-il se demandait h policier s»na
oser bouger de sa cachette. Pourquoi ces cris?
Ce n'est pas l'idiote qu'il a aperçue il n'aboie-
rait pas. Ce ne sont pas non plus les oiseaux
de nuit, cet aboiement indique quelqu'un. C'esl
Au moment où il faisait ce raisonnement,
les aboiements de Fidèle cessèrent de se faire
entendre.
Quelques seconde après, un pas relentit sur
Ki dalles de marbre de la salle qui
précéduit ln Enfin la petite porte f
Un homme parut. n était vêtu d'un grand
manteau. 11 en tira un lanterne qui lui permit
de projeter quelques rayons dans la vaste piè-
ce et il la recacha aussitôt sous son manteau.
Cette seconde de clarté avait suffi à la Foui-
ne pour le reconnaître. C était Pierre Le Can-
dec.
Le Brelon traversa le salon.
Alors le policier réfléchit.
Que signifient cas menées nocturnes ? Ah I
je comprends maintenant ce que signifiaient les
grognements de Fidèle l'a van t-dern 1ère nuit.
Il avait entendu le Breton. Mais que va-t-il
fairo la mit dans cette tour ?. Cette porte- do
la chapelle étaii fermée Y était-il ?.. Il
Le bruit d'une fenêtre que l'en ouvrait dans
une pièce voisine interrompit ses réflexions
Aussitôt après on entendit la fenêtre se re-
fermer. Puis, plus rien.
Quand faut lut rentré dans le silencte, .a
Fouine sortit de sa cachett».
Le vent avait chassé les nuages qui couraient
dnns le ciel. I..J lune brillait et jetait des
rayons blafards Il travers les vitraux de la
Feuillad#. La lantun» .t-ourria n'était plus né-
cessaire.
Le policier, marchant avec précaution, pieds
nus, regagna sa chambre.
Dès qu'il y fut, il ouvrit la fenêtre. 11 reguda
au dehors, mais il ne pouvait apeiwvoir la fa-
çade princlpalo du château, puisqu'il était dans
Inquiet, il l'appela par un psst! prolongé.
Mais Fidèle ne revenait pas.
La Fouine eut un pressentiment sinistre. lm-
médiatement il mit ses bottes et il dmcendit.
Dès qu il fut dehors, il court aur le devant
du chfttonti en appelant « Fidèle 1 Fidèle »
Enfin il t'aperçut.
Fidèle était sur le aol. Il sy roulait sans
pousser un cri Ses iwitnes brûlantes souf-
flaient avec force.
Le policier comprit ce qui s'était pessé. Il se
souvint de cei.te fenêïre qu'il avait entendu ou-
vrir et refermer.
n Ce misérable Breton l'a empoisonné 1 se
dit,il. Oh malheur a lui I »
Et il courut h son chien. Il le prit dens ses
bras et l'emporta.
La belle bftte levait vwrs lut ses yeux plein!!
La Fouine, arriva près d'un banc de pierre,
s'y assit.
Il ouvrit la gueule du chien. La langue était
noire. Plus de doute. Pierre la Condoc avait
jeté au chien bn appât empoisonné.
Il ne fallait pas perdre de temps. L» Fouine
tenait il. Fidèle comme il un bon am: pres.
que comme il. un autre lui-même.
Quel que soit le poison, se dit 1* Fouine, le
lait est un contrepoison. 11 n'y a que pour cer-
tain; végétaux toxiques qu'il est «ans effet.
Il ofeurut il la métairie, portant toujours son
pauvre chien dnns le* bras. Elle était Arrirva
les communs. Il t'avait visitée. La, dans les
étables. il trouverait des vaches et des chèvres
il aurait du luit 11 eut mieux que cela une
gwnde jette do lait était sur une table gros-
sier*. attendant sans doute le mement d'être
mise dnns la haratte à beurre.
déle qu'il plaça auprès. Le cluen Haïra la luit
et se retira suru y touche. Il leva les yeux
vers l'on mailre et se coucna sur le en proie
il une vive ooufirance.
« Allons, voyons, Kidèlo, dit la Fouine en lu:
lui la lait, il faut boire, bon le lait.
Ims, c'est bon »
Et il lui prit doucement la tète qu'il appro-
cha du boni do la jatte. Il fit "même toucher le
lait du bas de sa gueule.
Fidèle sortit la langue pour se lécher A pei-
ne eut-il senti le goût du lait qu'il se leva et
but avec une avidité invraisemblable. Cette
boisson lui faisait, sans doute, l'effet d'un
agréable soulagement, car il devait avoir le
palais en feu.
La Fouine était houreux.
Dans la basse-cour il y avait de nombreuses
poules. Klle était a côte. Notre policier alla y
prendre quelque ivufs frais qu'il emporta avec
lui. Avec les blancs de ces crufs. Il le savait
bien, avec l'albumine qu'ils contiennent, il
pouvait compléter son contrepoison.
Le citoyen Eymei
causèrent de grand matin.
Quand la Fouine eut achevé son récit, l'ingé-
nieur, qui avait profondément réfléchi lui dit
\fon ami, vous aviei raison. 11 y a (tant
ce chfltoau un myslère et je pressens qu'il ee
épouvantable
(A suivre.)
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