Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1935-12-21
Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 décembre 1935 21 décembre 1935
Description : 1935/12/21 (Numéro 13518). 1935/12/21 (Numéro 13518).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k405592k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
JL'HÙMÀNITB
'21-12-35"~
M))M!!es)iN)!~rttmt!Bts
Rouen. A Sotteville, on a découvert.
prestde la gare, le cadavre de M. Paul
Boequet. 76 ans, retraité des chemins de
fer. S'étant endormi dans un train et se
réveillant à Sotteville, M. Bocquet aura
sauté du convoi et se sera tué dans sa
chute..
Granville. M. Dëmetrécy, pécheur à
.-Bricque.ville. renversé par une voiture,
est mort à l'hôpital de Granville.
Aix-en-Provence. On a découvert, sur
la voie ferrée, près de la gare de Rognac,
le cadavre de M. Louis Fonté, 26 ans,
qui avait été écrase par un train.
Grenoble. On est sans nouvelle de
I'abbé Bonade, 34 ans, missionnaire à
La Salette F.alla.vaux (Isère), parti en
skis au sanctuaire d'où il n'est pas re-
venu. Une tourmente de .neige sévit sur
la région.
Vervins. Une camionnette est entrée
en collision avec une motocyclette pilotée
par le maréchal des logis'Roger Marisse.
-du 6l" d'artillerie, 25 ans, qui a été tué
.sur 'le: coup.
Angoul&me. Une lampe à essence
qu'elle était en train de garnir avant fait
'explosion, Mme veuve Martin. 78 ans,
habitant Nersac (Charente),.a été brûlée
vive.
Châ!ons-sur-Mame. M. Collard.'com-
mis boulanger à Mourmelon-Ie-Grand,
voulant faire peur à un jeune camarade,
Lespinois, s'arma d'une carabine, qu'il
ne croyait pas chargée, et visa ce der-
nier. Mais un coup de feu'partit.' Lespi-
nois reçut la décharge, et fut tué.
Provins.Des gendarmes ont décou-
vert, près de.Villiers-Saint-Georses. une
camionnette qui avait été volée à M.
Pinard; négociant en beurre a Neuilly-
Plaisance. le 20 novembre dernier.
Aix-en-Provence. –Devant la. 5e Cham-
bre de la Cour d'appel a été, hier, évo-
quée l'affaire de la Banque de la Médi-
terranée' et du « Hollywood français
L'inculpé Paul Fournier faisait défaut.
Ses complices, les Russes blancs Skolnik,
Woulfert'et Somoff, ainsi que Hondoulle
et Bourardi, ont comparu. Les débats
ont été renvoyés au 31 janvier.
Echec à une expulsion
dans le 20'
L'
Les petits commerçants et chômeurs du'
SO' réunis au nombre de 200, après avoir
entendu les orateurs de la Confédération
du petit commerce et du Comité des chô-
meurs protestent énergiquement contre
l'expulsion scandaleuse du camarade
Pelât, petit commerçant, 124, boulevard
Ménilmontant. t.
Ils s'engagent a mener une action vi-
goureuse pour s'opposer à son expulsion.
Les chômeurs ont compris la solidarité
qui les lient aux petits commerçants.. A
l'issue de la réunion, les petits commer-
çants ont collecté la somme de 50'fr. 30
en faveur des chômeurs du 20<
LES RAIDS AERIENS
-H-
CénSn-Robert vers Tananarive
Les 'aviateurs Génin et André Robert,
qui se sont envolés du Bourget. avant-
hier, à 22 h. 38 pour tenter, une.troisie-
me fois, de battre le record Paris-Tana-
narive 85 heures. 12: ont fait escale
à Sirte hier matin jeudi, de 9 h. 20 à
10 h. 10. Ils sont repartis en direction
d'Assouan.
Le retour d'André }apy
Saïgon, 20 décembre. L'aviateur
'André Ja.py (qui. détient le record de
Paris-Saïgon avec 3 jours, 15 h. 30), est
reparti de Saïgon pour Paris hier, à 23 h.
30/11 est passé à Rangoon-ce matin, à
6'heures.
~retrouve facteur
n CalebMMne
L'acteur Caleb.Milne, qui avait été en-
levé 'samedi dernier, ..a .New-York, a été
~Mtrouvé~'ligoté -et', .bâillonné, -dans ..un..
tossé. Son état est critique.
y rois mineurs tués
en Tchécoslovaquie
f-
Prague, 20 décembre. On mande
ûe, Most que le, câble de benne dans. la-
quelle trois ouvriers descendaient dams'
un pmts de mine s'étant rompu, les oc-
cupants .sont tombes d'une hauteur de
300 mètres et ont.'été tués.
K Les Fêtes du Peuple »
1 1
Dimanche 22 décembre, à 21 heures,
ca~le Gaveati, 45. rue La.. Boetie, 180";
concert Festival ~:ï)ertDo!/em/hom-
mage des Fêtes du PeMp!e à leur maître
disparu, a,vec le concours de Mlle Ma-
ria Branèze, Mlle Germaine Cernay,
MlLe Petit, André Beckaert, René Ron-
Bil.JeanKIing, Georges C&thela.teb
Denjiau Alexandre Cellier et Joseph
Bizet. organistes les choeurs et l'or-
chestre des Fêtes cht Peuple, 200 exécu-
tants, sous la direction de Francis Ca-
sadesus.
Programme Que la lumière. soit
(Grand orgue). Poème Lyrt~Me, piano et
chant, Chant triomphal, cantate-sur un
poème de Victor Hugo, pour soli, chœur
final et orchestre Hommage à .A:Mrt
Doyen, par Georges Duhamel, de l'Aca-
démie S'anca.ise Ahasvenus le JM!/
Errant, mystère en 3 actes et 7. tableaux,
sur un livret d'André Cusenier, d'après
ï'eeMM'e d'jMsMr Qtttnet (3 actes).
Places de 2 à 10 francs. Billets à la
salle 45, rue La BoétAe, et chez Durand,
4, place de la Madeleine.
nora,.osi>,uea~rvsau~
DENAIN, ministre des catas-
trophes ?
.C'est démontré dans
LES PERCEURS DE C!EL
Une brochure de 100 pages,
20 illustrations 1 fr. 50.
~de~,i:mn!.y.nrvrm~
jA VEC juste raison, le député commu-
ai niste Dewez, dans son discours
prononcé lundi à la Chambre, pla-
çait le ministre de là guerre Fabry de-
vant ses responsabilités
Nous ne voulons ptus revoir, disait
Dewez, la terrible hécatombe qui lit
!'hMer dernier p!Ms de 600 Mcttmes doM
les casernes.
Et notre camarade proposait que les
crédits d'alimentation de la troupe
soient portés à 12 francs par jour et
par homme.
Le députe communiste souligna que,
devant la campagne menée par 1Hu-
mamte, des hommes de tous les partis
étaient obligés de reconnaitre que la-
mentable est la situation des encaser-
..nés.
L'orateur rappela cette déclaration'de
M. Henry Pâté, vice'président'de la
Chambre
aussi des critiques pour :'o?Ke:torer,
il y aurait lieu d'instaurer des maîtres'
de cuisine. Ce sera:t. là une excellente
réforme.
c « Il conviendrait que toutes les caser-
nes aient,le ch6tM//ttge central, !'i7ts!sières des poètes, contribuerait pour une
large part à une meilleure hygiène des
troupes. Des lavabos et des douches en
plus grand nombre doivent être instal-
lés pour que le soMat puisse se laver
~oe:!e?Ken<. ? »
Pas de charbon
et les m!neurs chôment
Tourné vers le ministre de la. guerre,
notre camarade Dewez ajouta
C'est pour avoir fait peut-être,
sous des formes 7m peu dt//e~entes, de
sewMttMes decZara~ons que MOMs avons,
de ce côté de la Chambre, été qualifiés
de mauvais yraKçats et de traîtres au
pays. Je ne pense pas que Z'OTt ose qua-
1.11 ~A VtE PAYSA M ME
MMMNmtmM
m mm
jrmm
C'est le 9 février que doivent avoir
lieu les élections aux chambres d'agri-
culture pour le renouvellement d'un
tiers de leurs membres.
Cette fois-ci, ces élections prennent,
une importance beaucoup plus grande
que les atmées précédentes, étant donné
le décret du 30 octobre instituant une
assemblée permanente des présidents
des chambres d'agriculture, dont les pré-
rogatives pourront être d'une très gran-
de 'Importance pour le monde agricole.
En règle génerale, les chambres da-
griculture ne sont composées que de
gros hobereaux et riches propriétaires
terriens qui tout en défendant les inté-
rêts des couches privilégiées ds l'agri-
culture, se servent de ces organismes
pour appuyer dans le pays la propa-
gande fasciste de Dorgères et des agra-
riens réactionnaires.
Si les châtelains peuvent ainsi domi-
ner dans la. composition des chambres
d'agriculture c'est surtout parce que la
majorité, des électeurs ne s'intéressent
pas à ces sortes d'élections.
En effet, si les vrais: défenseurs des
:M.ysans. ne se désintéressaient pas de
cette question, combien peu de gros
agrariens siégeraient aux- chambres d'a-
griculture. Plus de trois, millions d'élec-
teurs et sur ces trois millions, les 9'/10°
ont des mtércts opposés à ceux qui pré-
sident aux destinées, des chambres d'a-
griculture.
Les barons, les ducs et les marquis
seraient balayés des chambres d'agri-
culture si les ouvriers agricoles, les' pe-
a.ts et moyens paysans de nombreux dé-
partements présentaient des candidats
de leur catégorie.
Les paysans de l'Allier
Les militants paysans qui dirigent
Jj'Union départementale des syndicats
de la C. G.'P. T. de l'AUier ont com-
pris l'importance de cette consultation
électorale. Ils convoquent leur bureau
pour le dimanche 22 décembre et la
question des élections aux chambres
d'agriculture est à l'ordre du jour. Ils
convoquent même un délégué de la
C. N. P.
D'a-utres départements pourraient imi-
ter l'AUier. Nous' pouvons 'mener une
bonne campagne, notamment dans les
départements suivants
Dans les Basses-Alpes, pour les cir-
conscriptions de Digne et dé'Forcal-
quier les Alpes-Maritimes dans la cir-
conscription dé Grasse où nos camara-
des-viennent d'obtenir de bons résul-
tast dans l'action en faveur des produc-
teurs de fleur à pat'fum. Dans l'Aube
où le Front Populaire paysans se déve-
loppe et apparaît comme le véritable
champion de l'unité paysanne. Des can-
didats uniques à Bar-sur-Aube et Arcis-
sur-Aube, pourraient connaître le suc-
cès. Dans la Dordogne, eL Bergerac, à
Nontron, dans les Landes, le Lot-et-Ga-
ronne, la. Sarthe et dans d'autres dé-
partements, nous pouvons connaître le
succès.
Unité paysanne
Les élections aux chambres d'agricul-
ture doivent être avant tout des mani-
festations d'unité paysanne.'Les candi-
dats doivent être choisis parmi les seuls
paysans exploitant eux-mêmes la terre.
Place aux vrais paysans. Chassons les
.exploiteurs et' les'profiteurs de la. mi-
sère paysanne de la direction des cham-
bres .d'agrieuilture.
"Le'Parti communiste, les organisa-
tions du. Front, populaire soutiendront
~.toutes leuica. forces aes-'cattdida~s'~y-,
sans et contribueront a mettre en échec
les représentants des gros agrariens.
F. MIOCH.
Les bénéËces
du trust de la meunerie
-nh-
Le Petit MeMNter publie les rensei-
gnements suivants
'«Ls compte des derniers. exercices fait
ressortir les bénéfices suivant
Moulins de Pans 3.309.936 /r (après MM amort:sseme?tt de 5.500.000
/M[KCS).
« .MoMKKS (ïe CoT'bef!; 2.345:550 /raTtcs
(ap?'<'s:'f!mp~!sseme.Kt).
« MoMKMS de' PaKHM 2.051.000~/raNcs
(après ctMorMsseMeKt). »
ir'fau.drait ajouter a ces, chiffres édi-
fiants pour les petits et moyens produc-
teurs de blé les bénéfices. des Grands
~oulins de Strasbourg, de; Marseille,
dé'Lille, de Nancy, de Bordeaux, que
le consortium dirige ou dans lesquels
il 'participe.: .'?
Au total le consortium produit 30 0/0
dé la farine consommée dans' le pays.
8:000 petits et moyens meuniers se par-
tagent les deux tiers restants. Il'est évi-
dent 'que c'est le trust qui impose ses
prix, qui manœuvre sur le marché.
Pour être mieux Obéi,, et,pour sa poli-
tique, il avait d'ailleurs placé un de ses'
délégués- à la tête de la petite et
moyenne meunerie, Henry Chasles
~MMM~t~MM~~MM~~MM~M.M r
BRSBUNES'
UnS u 11~ES"¡0; ~Es8 f~INES¡
Reprise du ;grand, succès )
L'OPÉRA DE
QUAT'SOUS
En ire partie )~
« L'HOMME DE 40 ANS _J
j~j av. Mnger RogerB. )tB)t
_s~v.nss~mev~a~eee·
t~M'm~m*
H/:er. de la même /acoK M. Henry Pâte.
Mais, en tout cas uo::a[ M?M preuve de
plus que nous n'avions rien exagéré.
Dans de nombreux centres de garni-
sons le /roM est déjà très rigoureux,
il neige, il gèle, les soldats grelottent
dans les cTmmbrëes, on ne distribue
pas de charbon, ou bien: o7t se livre à
des démonstrations ridicules eK K'e7t
donnant que cinq OM dix kilos par jour
pour c7taM//er aes cy:am&rëes ae 24 Kts.
Or, dans nos régions, les, mznettrs chô.
me?tt,!e char6om s'amoncelle sur les car-
reaux des mines Mous demandons que
du charbon soit distribué: à volonté
dans toutes les chambrées pour cet h:-
uer et l'instaliatïon du chauffage cen-
tral dans toutes'les casernes pOMrJ'M-
ver prochain, et.MMS espérons 0~0 M.
Henry Pâte sera a Kôs côtes pour faire
rentrer son initiative dans !a 'uote des
réalisations.
Nous voulons les fournitures
gratuites
Notre camarade Dewez déclara en-
core
Les soldats sont obligés d'acheter
eux-mêmes les balais et les wassingues
pour nettoyer leur chambrée, de même
pour certains objets et t~redtents né-
cessaires à ZeMr &OKT:e tenMe !e cirage
pour les CMtrs, !a 6'ra:sse pour armes et
chaussures, le sa~OTt, ? /et les a:s'M:
les.
Voici.qu'après la Commtss:o?t de l'ar-
mée, la presse, M. Henry Pâte, et vous-
même, Monsieur le ministre, êtes obli-
Sfës d'auoMer ce que nous affirmons de,
;pM!s des années 9Me.!a situation s'e~ne-
,ra!e faite au soldat dans les casernes
.est grandement de/ectMCMSe. A cela, il'
Le ministre de la guerre objectant
qu'il manque de crédits, notre camarade
Dewez démontra qu'il etait possible d'en
trouver immédiatement.
Vous n'avez, dit-U, CM'a faire des
économies sur le matériel de guerre, à
LE StfMET CE L'AGRICULTURE DEVANT LA CHAMBRE
L'interveniton de Renaud Jean
Nous avons publié, avant-hier, un rë-
sumé de l'intervention de notre cama-
rade ~enaMd-Jean. le 17 décembre der-
nier, à la Chambre, lors de la discus-
sion du budget de,aor!CMZtMre.
On sa!t que Laval a fait adopter une
procédure d'étouffement de ? dtscMs-
sion du budget.
~.Msst Renaud-Jean moMtra-t- là Kë-
cessité d'un débat à /o?td sur la politi-
que as'rtco<'e du gouvernement, dont Re-
naud-Jean, en quelques p~rase~ dë-
KOKce dë~ la faillite, tant sur le blé
dont le cours est moins élevé qu'à Z'ar-
rivée de Laval au gouvernement que
sur le vin et le bétail.
Sur cette dernière catégorie, il dé-
clara « Les commissions créées par M
loi votée au deôut de !'aK7:ëe ont eo?)t-
mencé a pareo~rtr le pays eHes'aeM-
tent Q~e~Mes bêtes, malades ou très
vieilles, qui M'at)a:eMt d'ailleurs aucune
valeur sur le marché, qui n'étaient pas
consommables, Malgré ces eommtsszoKS
les prix restent aux environs de" deux
fois le niveau de 1914. ?
Puis, ~eptaMd-JeaM, dans le très court
laps de temps toléré, développa diffé-
reMtes reue?:d!catt07ts. Nous publions
ci-dessous sa protestation coKtre les
ventes-saisies et sa défense des sinistrés
victimes des inondations.
« Les paysans coMmence~t à eowt-
prendre que Z'OK s'est ~mo~Më d'eux
quand on leur disait qu'on pouvait à la
fois dMMNMer ht-'pMMsaKce d'achat de
certains consommateurs et aH~mettter
le prix des produis agricoles », s'est
écrie ~enaMd-JeOK.
est certain que la poZtt~Me de m!-
sere de Laval est jugée par tous les
tra~a:HeMrs des eha77:ps dont Z'~MOK
re~e?:dtcat!e est plus .que jamais ïKd:s-
pensable.
pour les victimes des inondations
.Dermere question, ceIle'destrÉ-
ceates- inondations.Dans .man
~on.~gseNien.t,
Le gouvernement porte, dans ces
inondations, une grosse part de res-
ponsabilité (MouHETHCM~ dtuer.?),
non pas qu'il ait fait pleuvoir (Souri-
~), mais. parce que des digues em-
portées en mars 1934 n'ont pas en-
core reçu un commencement de ré-
paration..
C'est seulement à la fin d'octobre
que le gouvernement a répondu aux
demandes multiples qui lui ont été
adressées à ce. sujet.
Les travaux ne sont pas encore
commencés et. la Garonne a débordé;
l'eau a' envahi de nouveau les ter-
res, ravagées déjà au mois de mars
dernier. Résultat ,Ies récoltes sont
perdues.
J'ai ici des lettres j'en citerai une
seule `:
'( Je vous signale que la p!Mpa?'t
des ~our7'a~e~ d'/ttugf sont peu près
dë~'utf~. Les raves et les 'navets no-
~antmenf, me sont pas consom-
més par.ie~.aHtmau~ dans le cou-
rant du ?HO!'s, pourriront. sur p!ace.
'< VoMs'sa'ues que tes ~KSerneMce-
ments en blé ont été retardés par les
pluies' persistantes; en sor sera pro&abdéjà tard pour ensemencer, de Kon-
veau. »
Il y aurait peut-êti'e 'lieu d'indi-.
quer; aux agriculteurs qu'il .y a des
blés de printemps propres au rem-
placement, dés blés d'automne.
11 serait bon' d'inviter les services
agricoles & faire des conférences ce
sujet. Il serait meilleur encore d'ob-
tenir des subventions pour l'achat
du blé de printemps qui coûte plus,
cher.
D'autre part, je pense que les inon-
dés peuvent déclarer leurs~ pertes et
bénéficier du régime des calamités,
mais le gouvernement devrait accor-
I_
.m_q-
j BAM$~'ARMÉE
LE COMNE MBRÏ, MiMSÏRt Dt M M~T
.r)~]0–
A Strasbourg et a Langensou!tz!ach,desSo!dats sont dëcëdes dans des conditions scandaleuses
suppnmer tes nmncBMcres et tes per!o-
des, et vous trouverez ainsi les 500 mil-
MoKS ?tëcessa!es poMr fMKëHorer !e si-
tMatMK matérielle des soldats.
Nous ne voulons pas que soufrent
«1 tes fils du peuple
L'orateur communiste 'conclut ainsi
son discours
–QMO: 9M' en soit, nous les COm-
munistes, nous ne !)OM!OHS p frères, nos fils, nos camarades sous les
drapesMï/noMS Ke voulons pas que l'ar-
mée du peuple de France dans sa partie
la ~Ms résolue à dë/Otdrë et à smëHo-
rer les institutions républicaines que
!eMr ont léguées leurs aînés, continue à
être brimée'et à soM//r!r de ht /fKm et
du froid, 'et nous sommes prêts à voter
les crédits nécessaires pour que' soient
GT~ëHorëes d'MKe façon générale les con-
dtttOKs de vie des so~Rcts.
? m!K!stre, ? 15 -février dernier,
lorsque j'ëtabKssttM tCt les respot:sob:H-
tés de l'état-major, de votre banc, vous
m'invectiviez '!7tec?Mt?7t7KeMt, vous- me
traitiez d'eTp!otteMr de ctez-moi de vous reproc?ter de Tt'auotr
pas depuis ce tewtps, tait appH~Mer les
mesKres qui m' ter à quelques mois à cette tnoMKe.doM-
~OMreMT, maM à juste raison rëuoKe,
Descréd!tscxcept!onne!s
der des crédits exceptionnels pour
ensemencer du blé au pritemps, afin
de remplacer le blé perdu du fait de
l'inondation de novembre.
(J. O..du 18 décembre 1935.)
Contre les saisies
"Depuis au moins deux années,
les gouvernements nous ont affirmé
qu'à l'avenir ii n'y aurait plus de
saisies ni de'ventes chez les pay-
sans. Cette assurance nous a été
donnée & la fois et par le ministère
de l'agriculture et par le ministère de
la justice. 'Je remarquè à ce propos
'que la question des saisies et des
ventes qui, à l'origine, n'était posée
que par les seuls communistes, l'est
maintenant par presque tous les par-
tis, et que certaines grandes organi-
sations agricoles réclament comme
nous, en ce moment, leur suspension
et leur suppression.
Or, voici qu'aujourd'hui même, je
reçois une lettre qui ne provient pas
de mon département, mais du Loir-
et-Cher, de la commune de Ligniè-
res. Un fermier m'écrit
« Je me pem?ïe~, encore une fois,
de uoM.5 ëcnre po'ur vous .~Ma/er l'
cembre, à dix heures du maKm. J'at
été averti, hier, par t'/ntM~er de
Vfnddme. ))
Cette- vente frappe un malheureux
à qui le fermage est compté sur la
base d'un prix légal du blé de :)M
francs, tandis que le prix réel n'é-
tait que de 90 francs environ.
Le gouvernement est-il disposé li
empêcher cette'vente que j'ai ind)-
quée et toutes les autres.? x
(J. 0. du 13 décembre 1935.)
~~S" T'?* 'H'B~)' e.
"~Mt'<~ ~t!
M~ i"
Bourse de Commerce
Avoines. Décembre, 58-56,50 jan-
vier,'56 février, 57 3 de janvier, 56,75-
57,25 3 de février, 58-58,25 3'de mars,.
59-59,50 3 d'avril, 60-60,35 3 de mai,
60,75-61.
BMs.– Décembre, 81-82 janvier,
81-81,50 février, 83,50-84 3 de jan-
vier, 83,50 3 de février, 85,25-85,50
3 de mars, 87,25-87;50 3 d'avril, 89
3 de mai, 89,75.;
Cote officielle blé disponible, 78, ren-
du Paris.
Farines. Incotées.
Farines consommation 130.
SMcres. Décembre, 168-168,50 jan-
vier, 170,50 3 de janvier, 172,50 3 de
février, 173,50 3 de mars, 174.50.
.Cpte officielle disponible, 168,50.
Marché aux bestiaux
Paris. Cours officiels au kilo
Boeufs: première qualité, 5,80 deuxiè-
me qualité, 5 troisième qualité, 3,90
extrême, 6,30.
Vaches première qualité, 5,60
deuxième qualité, 4,60 ~troisième qua-
lité, 3,60 extrême, 6,80.
Veaux première qualité, 8,90 2°
qualité, 7,30 troisième qualité, .6,50
extrême, 10,10.
Moutons première qualité, 14,20
deuxième quaUté,10,20.; troisième qua-
lité, 8,30 extrême, 15,70.
Pores première qualité, 6,28; deuxiè-
me qualité, 5,86 troisième qualité, 4,42;
extrême, 6,72.
Porcs (poids vif) première qualité,
4,40 deuxième qualité, 4,10 troisième
qualité, 3,10 extrême, 4,70.
reMdaMce. Hausse de 0,10, au kilo,
sur les bœufs, .les vaches et les tau-
reaux baisse de 0,10, au kilo, sur les
veaux baisse de 0,20, au kilo, en pre-
mière et extra des moutons de, 0,30
en deuxième et troisième baisse de
0,10, au kilo, sur les porcs, sauf 'en-ex-
tra.
W mmme~mmwmsmeemewmmsmuo.
faire le bilan d'une nouvelle Ptëcatombe.
De Mets, de Strast)OMr9, de Belfort,
de Verdun, de SMMt-Lô, de Ttot~braMa:
centres de, garnisons, de tristes nou-
MeSes nous parviennent. A nouveau, les
~ôpt~NMa: et !es.t~!?'mertes se remplis-
seTtt, 07t 7-econtmeKee dt mourir dans les
cetssrM&s. M ;!e'7n.}KMtre vos, responsaM-
lités seront plus ,lourdes encore que
pour ceux qui vous ont précédé,
« Au secours Notre camarade
meurt en prison 1
Le réquisitoire dressé à la tribune du
Parlement, au nom du Parti commu-
niste, par notre camarade Dewez, était
cent fois .justifié.
Les lettres qui nous parviennent des
casernes sont douloureuses. Voici, par
exemple, ce que nous écrivent les soldats
du 172e R.I. DE STRASBOURG
Marches longues et pénibles, avec
une nourriture aussi :H/ecte gM'MMM/
.sftmte. La semaine dernière, MTt jeune
1 soldat est mort à, l'hôpital,
C/M autre yeMKe soldat est revenu d'une
marche si exténué CM'on dut le hisser
dans M7M pottMrefte. A la visite, !e ??Mt-
?or re~MStt~de le reconnaître et lui oc-
tro~tt /tM rnde ftufttt fourni au ?ncertijicats de médecins civils attestant
Halles centrales
Viandes (arrivages 420.000 kilos).
BCBM/ le kilo, quartier de derrière,.
2 à 5,50 de devant, 1 à 3 aloyau, 4 à
10 train .entier, 4 à 7;pa!eron, 2 à 5
bavette, 2 à 4 plates-côtes, 1,50 à 4
collier, 1,50 à 3,50.
Veau entier, 5,50 à..10,20 pan côte
et cuisseau, 6,80 à 12.
AfûM~oM agneau, 12,50 à 15 entier,
7 à 13 giogt, 12 à, 20.
Porc demi, 5 à 7,20 longe, 6 à 9,20;
poitrine; 4 à'6 jambon; 6 a 10 lard,
3 à 4,50.
Volailles (arrivages 176.000 kilos).
Canards nantais et rouennais, 9 à 10,
le kilo ferme, 8 à 9 lapin du Gâti-
nais, 8,75 à 9,25 vivant 6 a. 6,50 oie
en peau, 6,25 à 8,50' dinde, 14 à 16
poulet nantais, 12,50 à 13,50 Gâtinais,
13,50 à 14,50 Bresse, 15,25 à 17 vivant,
9,50 à 10,50 poule morte de Bretagne,
11 à:.11,75 pigeon, 5 à 9, la pièce
lièvres, 21 à, 29 lapins de garenne, 5 à
8 perdreau jeunes français, 9,50 à
13,50.
Beurres (arrivages 2.340 mottes)..
Beure en motte centrifuge Norman-
die, 16,50 à 19,50 (18,60), le kilo Cha-
rente, Poitou. Touraine, 18 à 20,70
(19,50) autres provenances, 16 à 18,50
(17,80). Malaxés Normandie, 15 à 18,50
(17,50) Bretagne, 12,50 à 18 (17) au-
tres provenances, 10 à 17 (16,30). Demi-
kilos toutes provenances, 16,50.
Œufs (arrivages 1.920 colis).
Picardie, Normandie, 600 à 760 (680),
le mille Brie et Beauce, 550 à 640 (620);
Bretagne, 350 à 620 (570) Poitou, Tou-
raine, Centre, 580 à 780 (700) Cham-
pagne. Bourgogne et Bourbonnais. 580
à 600 (590) Auvergne et Midi, 600 à
640 (610).
Fruits et légumes. Bananes, 450
à 500 les 100 kilos poires, 100 à 900
marrons, 150 à. 220 pommes, 120 à 800
oranges, 370 à 480 mandarines, 280 à
370; noix.360a.500.
vvvevsvvvuwwwewwwmw~m
–MLt -«~ )
~~LE ~R~VÀ~pU; J~RDiN~
L'es engrais
III
La-place nous manque pour faire dans
cette chronique une étude détaillée sur
la question des engrais, mais il nous a
paru nécessaire de donner à nos cama-
rades, pendant qu'il en est temps enco-
re, quelques formules à employer avant
l'hiver.
Il est indispensable de donner d'abord
quelques notions brèves, que'chacun doit
connaître.
Vous savez tous, camarades, que la
plante, comme l'animal, pour vivre a
besoin d'absorber des. aliments ces ali-
ments sont des substances qui se num-
ment l'azote, la chaux, l'acide phospho-
rique, la potasse, la magnésie, le fer,
etc Ces éléments sont indispensables
à la plante pour se développer s'ils se
trouvent en quantité insuffisante dans
le sol ou sont absents, la plante ne sp
développe pas, ou mal. L'homme a été
amené à donner aux sols mauvais ou
épuisés, les éléments qui leur man-
quaient et ces matières se nomment les
engrais. Les principaux éléments êpui'
sés sont l'azote, la potasse et l'acide
phosphorique aussi, a-ton donné le
nom d'engrais azotés, phosphatés et po-
tassiques aux principaux engrais. Nous
citons simplement les plus employes
d'entre eux
1° Engrais or~aKMjfMes les fumiers
(et terreaux), gadoues et eaux d'épàn-
dage, vidanges, purin et tous les détri-
tus et matières organiques décomposés.
Ils apportent au sol une grande'amélio-
ration physique en donnant ce qu'on
appelle l'humus et sont surtout riches
en azote.
2° Engrais chimiques ou minéraux
a) azotés
Nitrade de soude,sulfate d'ammonia-
que, la cyanamide, etc.
b) co~csstQues
Sylvinite, chlorure, sulfate de potasse.
c) phosphatés
Scories, superphosphates etc.
On' a seulement coutume'dans les jar-
dins ouvriers 3'appôrter un peu de tu-
'mier et des débris des légumes et feuil-
les qui ne sont pas utilisés un tel' ap-
port est nettement insuffisant et vous
vous en rendez compte ;si vous songez
au poids des plantes que vous arrachez
chaque année. Les engrais chimiques
vous apportent ce 'complément de la.
nourriture nécessaire aux plantes.
Voici quelques' formules d'engrais'gé-
nérales et simples, mais dont nos cama-
rades tireront grand profit une liste
plus longue étant Inutile, chaque plante,
chaque terrain nécessitant une formule
spéciale
1° Terres pauvres, recevant du fumier
en quantité insuffisante quantité à
employer pour 100 m2 fumier MO
kgs scories 10 kgs, sylvinite 10 kgs.
Pour ceux qui ne peuvent se procurer
du fumier, nous donnerons des formules
comportant des engrais organiques a
employer au r'rintemps, en temps voulu.
3° Terres demi-riches, régulièrement
fumées, vous pouvez n'apporter une fu-
mure d'engrais minéraux qu'une année
sur deux, ceux-ci étant à décomposition
lente. Scories 10 kgs, sulfate de potasse
5 kgs, en employant du nitrate de sou-
de au printemps.
Nous prions nos camarades embarras-,
sés dans la culture de leur jardin, de
nous écrire, un service spécial fonction-
nant à cet effet.
Adresser les lettres à Jean François,
à l'Humanité.
Pour rendre cette chronique plus inté-
ressante. nous publierons les rénonses
dans les.limites de. la .place dont nous
disposerons.
qu'il était de santé très délicate. Le ma-
jor déchira MH de ces certificats et no-
tre camrade descendit e?t prison, ma-
lade; après qu'on lui eut retiré, en plein
hiver, sa cetTt~Mre de flanelle.
Nous vous crions au secours, car notre
camarade va peut-être mourir.
Que pourrions-nous ajouter à cette Jet-
tre si tragique qui soulèvera. l'indigna-
tion de tous ? A nouveau/nous répétons
qu'il faut réformer le service sanitaire
de l'armée et accorder aux soldats le
droit à la contre-visite par un médecin
civil au choix du malade.
La mort du soldat Guet, au 37° R.t.
Aussi douloureuse est cette lettre qui
nous arrive du 3" bataillon du 37< R.1.,
~.La?M/eMOMKghte~ (Bas-Rhin)
Le vendredi 13, notre camarade Lu-
cien Guet est mort à Z'/tôptM! d'Hague-
nau d'une broncho-pMeM7Hon:e. Déjà ma-
lade, il avait fait un stage à l'infirmerie.
Au bout de quelques jours, reKuot/ë à
l'exercice et non remis de sa maladie
il fit une marche avec nous. Une fois
'bfen en sueur, on nous fit déshabiller
pour la cMKMre physt~Me. Le lendemain,
Guet retournait à la visite. Transporté
à Z'/tôpttcZ d'Haguenau, il TMMT'Mt quel-
ques jours après.
NatureUemën! l'état-major tente de
TRIBUNE f)E ))!SMSS!M POUR-LE tf)!' CMSOÎS M Mt)
Les M'es de ta resiM MttM
On peut. le dire, l'élan est donne.
Notre région communiste a changé de
physionomie, et qui l'a connue il y a
mi an à peine la reconnaîtrait diffici-
lement aujourd'hui.
Comment s'est opéré ce redressement
Il faut le reconnaître. Sans la poli-
tique réaliste et profondément popu-
laire de notre comité central, sans l'aide
continue et fraternelle de ses représen-
tants à notre comité régional, la mar-
che en avant eût été impossible. Ceux-
ci nous ont appris à travailler au sein
des masses laborieuses après avoir su
nous convaincre de l'importance des
tâches à accomplir. Ils nous ont mon-
tré l'exemple du travail patient, opi-
niâtre. Cet exemple, nous nous sommes
efforcés de l'imiter.
Quand la tête va, tout va. Malgré les
difficultés de déplacement, notre bu-
reau régional a tenu des séances régu-
lières. Il a suivi au jour le jour le tra-
vail des rayons et des cellules, donnant
à chacun des directives précises, n'hé-
sitant pas à envoyer un camarade sur
place quand il jugeait que l'explica-
tion verbale était nécessaire. Pas une
cellule qui n'ait reçu la visite d'un dé-
légué du bureau régional. Nous avons
fait mieux nous avons intéressé à ce
travail plusieurs camarades pris hors
du bureau régional, élargissant ainsi
leur horizon. C'est ainsi que dans la
préparation de notre conférence régio-
nale qui se tiendra le 29 décembre,
sept camarades ont parcouru la région.
Notre comité régional, lui aussi, a p
régulièrement convoaué et on peut dire
que tant par l'assiduité que par le ni-
veau de la discussion, les progrès réa-
lisés sont énormes. Alors qu'en 1934 le
comité régional ne s'était réuni que
trois fois avec des absences, en 1935
il a tenu 6 réunions et pas un membre
ne s'est absenté. Lé cot-ité a discuté
toutes les questions principales et a
donné ses directives au bureau régio-
nal. Nous n'avons pas hésité, en cours
d'année, à y. convoquer les militants de
base qui nous paraissaient capables, et
là encore nous avons eu le plaisir de
voir surgir de nouveaux cadres. Nous
proposerons à la conférence régionale
une liste de militants éprouvés pour la
formation nal.
Education des membres du Parti
Nous pensons, certes, que c'est dans
la lutte quotidienne, que s'acquiert la
véritable expérience. Mais la pratique
a besoin d'être fortement éclairée par
la théorie révolutionnaire, sans quoi le'
militant reste borné et très souvent im-
puissant à résoudre les problèmes chan-
geants qui se posent devant lui. Pas de
formules, pas de clichés tout faits. Les
situations Jesplus variées s'offrent à
nous, surtout en un moment où les évé-
nements se déroulent impétueusement.
Aussi est-il nécessaire d'avoir une bous-
sole et de la consulter souvent. Cette
boussole, c'est l'enseignement de Marx,
Engels, Lénine, Staline. Ce sont les ré-
solutions du 7° Congrès de l'I.C., celles
de notre comité central. Nous avons! i
créé des bibliothèques à Audierne
¡.gg.
MHSMPMS~
A la porte, Laval
La presse lavalienne n'est pas opti-
miste Jugez-en.
L'Echo de Paris de ce matin (éd. de
province), sous la signature de Keril-
lis
On a !U!(' ttppffrsitre dëpM:s :deux
~itrs~da'Ms'~ës 'eoM!
M. Pterre-EHeHme P!o?td:M. Il dëam-
bM!cH't de groupe en groupe, dtstn- '1
buant aux uns et aux autres des pro-
pos aimables et conciliants, dévelop-
pant quelques antiques théories dëtKO-
dées sur la « concentration », ~a?t~s?tt
la grandeur de la politique aK~Zfttse et
la majesté de la réaction de son opi-
?Mon publique. 0?t faisait cet-c!e au-
tour de lui. Mais, de temps en temps,
quelqu'un en sortait et SKHOMçatt
« Pten'e-~tteKHe pose sa candidatu-
re. ? EK effet, la guérison soudaine et
la réapparition inattendue de M. P.-E.
Flandin ont été considérées- comme
un pressée fâcheux pour M. Pierre
Laval, Et les,intimes de l'ancien prë-
sident du conseil mettaient les choses'
au point « H ne voudrait que le Quai
d'Orsay. Pas dnuapttace. 77 est si dé-
StHtëressë a `
Notons donc ,com?Ke MN signe tm-
portant que les premiers vautours ar-
rivent dans le été! politique si noir.
F. Le Grix, dans l'Ami du Peup)e
est peu d.e Frattçats' qui, en ap-
prenant la démission de Sir Samuel
J?oare, m'en aient envisagé immédiate-
.me?:t les conséquences probables et
d'n&ord le renversement du cabinet
Laval.
Conséquence d'autant plus tmmt-
KeHte qu'à quelques minutes d'inter-
valle M. Laval rencontrait, hier, sur
son chemin, Mne deuxième pierre d'a-
choppement la démission de M, Ed-
Herhot en tant que président du
'.Part! rodteo!. Dëm.:ss:on ~Mt, a pre-
mière vue oblige ce dernier et quitter
aussi le ministère, puisqu'il ?t'y re-
prëseKte p~Ms son, Parti, 6.t,??te?tace,
par conséquent,'de désagréger ce'ea-
6:Mst devenu si fragile.
Le Temps
.UHe seule réflexion pour finir
si sa situation a beaucoup empiré de-
puis mardi, sa succession est devenue
encore pZMs' dt/C!!e. CoKCZMes.
Le 6foM'uerKe?HeKt, nous n'en sau-
rions doMter, dira toute la vérité aux,
représentants du peuple. Quoi qu'il ar-
rive, lors des élections qui sont pro-
I.
se. couvrir en prétendant que Guet était
déjà malade. avant son arrivée au corps.
En ce cas, pourquoi ne l'a-t-on pas ré-
formé ?
D'ailleurs, au 37" R.I., quoique l'infir-
merie soit pleine de malades, les soldats,
dans certaines compagnies, sont as-
treints à faire de l'exercice à plat ventre
dans la neige.
Est-ce ainsi que l'on espère mettre fin
à la maladie ?
Disons-le tout net C'en est'assez
Les travailleurs n'accepteront pas
plus longtemps que les soldats souffrant
du froid et de la faim, soient ainsi pous-
sés au tombeau.
Le ministre de la guerre Fabry et son
patron Laval, qui refusent les crédits
"'Mssaires à l'amélioration du sort des
soldats, sont les premiers responsables
de la nouvelle hécatombe qui commence.
.Pour eux, les soldats ne sont que des
instruments bons à garder les frontiè-
res Pour nous, les soldats sont des fils
du peuple. Ils sont nos fils, nos frères,
nos camarades. C'est pourquoi nous exi-
geons que Lavai et Fabry soient chassés
du gouvernement, pour qu'enfin les sol-
dats soient mieux nourris et mieux trai-
tés. Et qu'il soit mis un terme à leurs
souffrances.
Au 9~ zouaves, à Alger
On nous a forcé à acheter l'insigne
du régiment. Cet insigne est vendu
5 fr. 50 par le bureau de la compagnie.
Des camarades, qui étaient chômeurs
avant de venir à la caserne, n'avaient
pas d'argent et ne pouvaient payer. On
leur a retenu la somme sur le prêt de
cinq sous par jour.
Alors que nous nous plaignons de
la nourriture, on nous enlève le peu
d'argent que nous avons pour payer une
barrette en métal d'une complète inu-
tilité.
Quimper, Brest, Lorient.-Nous~ avons ou.
vert des cours dans les grandes villes.
La défense
des revendications immédiates
Nous avons défendu les salaires des
ouvriers, à Hennebont, dans les usines
de conserves. Nous avons lutté contre
les saisies menaçant les petits fermiers,
nous luttons pour la revalorisation: des
produits de la terre.
Nous avons organisé les. chômeurs,
défendu leur pain et mené la lutté pour
qu'on leur donne du travail.
Nous avons lutté aux côtés des tra-
vailleurs de l'Etat, organisé la. lutte des
marins-pêcheurs.
Nous avons soutenu les a~isans et
les petits commerçants.
Les travailleurs nous ont toujours
trouvé dans la lutte contre le fascisme
et la guerre.
C'est nous qui, dans cette-région,
avons rallié toutes les organisations de
gauche et qui les avons, rassemblées le
14 juillet. Le 14 juillet, plus de 30.000
travailleurs ont manifesté à l'appel du
Front populaire. Le 11 novembre ;ont
été rassemblés à Quimper, Concarneau,
Pont-l'Abbé, des milliers de manifes-
tants.
Les résultats
375 nouveaux adhérents depuis un
an.
20 nouvelles cellules depuis un an.
5 mairies communistes Concarneau,
Douarnenez, Beuzec-Conq, Gùilvinec,
Treffiagat. Des minorités à Pôuldavid,'
Lanriec, Huelgoat.
Et enfin un journal hebdomadaire
« La Bretagne Ouvrière, Paysanne et
Maritime », comptant, après deux mois
d'existence, près dé 400 abonnés et 3.000
lecteurs au numéros.
Le secrétaire rë~:oHO! SiGNOt.
Sommaire du numéro 25 -`
Jacques Duclos Front populaire
pour la défense républicaine. j'
D. Marécot Le congrès radical', et la
gouvernement de Front populaire.~
Jean~FrèviIle Les dévaluatlanmistea
sous la'défroque de Proudhon.
Georges Politzer Le problème du
franc devant la Chambre.
Florimond Bonte Le socialisme et)
les leçons de l'expérience soviétique:
Jean Chauvet Le .Secours rouge. et
l'union dans la, solidarité.
DOCUMENTS
Pour l'union du peMp!e de Ffanee '?
Procès-verbal du Bureau politiques-du
Comité central, du Parti communiste.
Pour ~'MK~ë d'~ettOM Une lettre du
Parti communiste au Parti socialiste.
Une affiche du Parti coMmMKfste S!
Réconciliation française.
Panorama.
BtB)NaeB)zat6t)m)t*~BMmtt
iN
ches, les électeurs français, QM: MM-
lent s'épargner et.:sK! veulent épar-
6r?ter, à leurs /eMtMtes et à Zettrs en-
7«7tts d'injustes, (ï-'tMMt!~ ëi'de'ten~
bles ëprett~es, ?M(/ero?!t6M'<ïerntg7'-f es-
sora
« 'Quoi qu'il arnve')).
Le' chantage' a là
~'e'~)"T–' dans la bouehe"de ceux 'qut
1" oht prépare là guerre (éntrevue-.La-
val-Mussolini à, Rome); 3° couvrent' l'a-
gression de Mussolini 3" veulent don-
ner une prime aux agresseurs,' créant
un précèdent de guerre en Europe ne
changera pas « ce qui arrivera N.
D'un autre côté, dans l'tEtWe,
Jacques Kayser écrit
Mais comment ?te'pM constater Za
vérité ? Fëra-t-OK demain 'retoMr ai,!s
politique de la SocteM de~ ~VattOM et
t!e la sécurité coHecttue ? M' Laçât!
sera SMreMzeKt le prë?H:er à admettre
que tïa;:ts ~Mttërët même (!M sMecës de
cette politique,' il vaut ?K!eMa: ~M'eHe
soit menée par un homme qui ne `
l'aurait ni compromise K! ttbctndoTtnee.
Il est certain que le pays, et les radi.
eaux en particulier, veut que la politi-
que de garantie mutuelle de la S.D.N.
soit non seulement exposée avec talent
dans des discours d'une grande portée,
mais appliquée.
Cadeaux de Noël
Xavier Vallat a traité les francistea
de « vendus », et le Frano)ste,glapit
Que Xavier VaHat se mette une
seconde, à ma place. nous ~t~e de
vendus, il KOKs taxe d'infamie ~e
tiens eTpressë7K.est.& à cette e~presstOK,
car je ne Sftts rien de plus obo?7HKble que de berKeT-, de <7-aKmes dé loi ~M! noMS siéent poM' de
l'argent, surtout-de l'argent po!!C!e)'
et cela à la tribune de la Chambre.
Et il voudrait que nous ne lui ~eman-
,d:OKs pas des comptes ?
En échange, les amis de Bucard lan
cent cet outrage, qu'ils disent {ëhir d'un
ex-membre de cabinet ministériel, M.
Thomas t' <~
« S'il est excet ~Me M. VsHat a reçu
une blessure à 7ft ~am&e.Zn perte de
son ceH n'est CMCM~e?7te7tt due à une
b~essMt'e de guerre, mais bien une
?Ka!(!d!ë aMss: rëpaNdM gM'tnnomma-
ble, et qui n'a rien a; voir chemps de bataille ?.
Le bagne fasciste
La revue dominicaine Sept publie cet
filet 1, cg
Quelques statistiques sur !e /OMO-
tKMtKemeKt de la justice dans- le rro~
sième J:e:c7t.
Les condamnations politiques, dep;
Za:pr!sedMpoMt!0!r.pcrHft:ef,sont;
1933 (/ëM':e?'-dëeem.ore) 5.646 'CM
depnsoptetdetratJttMT/oT'cës'.
1934 (7a7m:er-(!ëeem6re) 9.619 ans
de pnso?t et de trauaMT /orcës.
1935 (janvier-juillet) 7.645 tt~dt
prison et de travux forces.
Si le nouveau régime est la,
Hé bien'Je le trouve sublime.~
~ItMS! chctKtatt-OK dtMM ttne opereMe
qui fit la joie de nos aïeMZes. St Ï'M.
appliquait ces vers au régime nazi, vaudrait mieux trouver une autre épi-
tMte..
Mais on peut alors s'étonner de .voir
la revue catholique publier 'une enquête
moins critique qu'amicale sur le fascisme
mussolinien qui ne vaut pas mieux. _Bs-
'pérons qu'une conclusion objective" en
mettre les choses au point.
~*k
~T ~<~ ~W des emprisonnes poHttquM
tMBBBHB '1 des blasés éth)ep)ent
l~WB'R~t)~ des orpheXnsde guerre
des proscrits anMtàsoMe*
GRANDE MATINEE ;f
Mercredi 25 décembre
à t4''heufes"
saUsdelaMutnaIitê
organisée par )e S. R. t.
avec le concours de GabrIeUo et AdriettM
Gallon, vedette de ta T.S.F. et du disque.
Un grand film comique.: ".I~s.Sans-Soucjt
avec les célèbres LAUREL et HARDY
Distribution de jouets et friandtMt
aux enfants des emprisonnés, des proscrits-
et aux orphelins de Brest et de Toulon
Carte d'entrée 5 francs.
ATTENTION, LE D)MANCHE M OECEM-
BRE, à partir de 14 h. 30. grande matiDee'r
dansante, Matsûn des Syndicats, 33, Dtede
la Grange-aux-BeUes~
'21-12-35"~
M))M!!es)iN)!~rttmt!Bts
Rouen. A Sotteville, on a découvert.
prestde la gare, le cadavre de M. Paul
Boequet. 76 ans, retraité des chemins de
fer. S'étant endormi dans un train et se
réveillant à Sotteville, M. Bocquet aura
sauté du convoi et se sera tué dans sa
chute..
Granville. M. Dëmetrécy, pécheur à
.-Bricque.ville. renversé par une voiture,
est mort à l'hôpital de Granville.
Aix-en-Provence. On a découvert, sur
la voie ferrée, près de la gare de Rognac,
le cadavre de M. Louis Fonté, 26 ans,
qui avait été écrase par un train.
Grenoble. On est sans nouvelle de
I'abbé Bonade, 34 ans, missionnaire à
La Salette F.alla.vaux (Isère), parti en
skis au sanctuaire d'où il n'est pas re-
venu. Une tourmente de .neige sévit sur
la région.
Vervins. Une camionnette est entrée
en collision avec une motocyclette pilotée
par le maréchal des logis'Roger Marisse.
-du 6l" d'artillerie, 25 ans, qui a été tué
.sur 'le: coup.
Angoul&me. Une lampe à essence
qu'elle était en train de garnir avant fait
'explosion, Mme veuve Martin. 78 ans,
habitant Nersac (Charente),.a été brûlée
vive.
Châ!ons-sur-Mame. M. Collard.'com-
mis boulanger à Mourmelon-Ie-Grand,
voulant faire peur à un jeune camarade,
Lespinois, s'arma d'une carabine, qu'il
ne croyait pas chargée, et visa ce der-
nier. Mais un coup de feu'partit.' Lespi-
nois reçut la décharge, et fut tué.
Provins.Des gendarmes ont décou-
vert, près de.Villiers-Saint-Georses. une
camionnette qui avait été volée à M.
Pinard; négociant en beurre a Neuilly-
Plaisance. le 20 novembre dernier.
Aix-en-Provence. –Devant la. 5e Cham-
bre de la Cour d'appel a été, hier, évo-
quée l'affaire de la Banque de la Médi-
terranée' et du « Hollywood français
L'inculpé Paul Fournier faisait défaut.
Ses complices, les Russes blancs Skolnik,
Woulfert'et Somoff, ainsi que Hondoulle
et Bourardi, ont comparu. Les débats
ont été renvoyés au 31 janvier.
Echec à une expulsion
dans le 20'
L'
Les petits commerçants et chômeurs du'
SO' réunis au nombre de 200, après avoir
entendu les orateurs de la Confédération
du petit commerce et du Comité des chô-
meurs protestent énergiquement contre
l'expulsion scandaleuse du camarade
Pelât, petit commerçant, 124, boulevard
Ménilmontant. t.
Ils s'engagent a mener une action vi-
goureuse pour s'opposer à son expulsion.
Les chômeurs ont compris la solidarité
qui les lient aux petits commerçants.. A
l'issue de la réunion, les petits commer-
çants ont collecté la somme de 50'fr. 30
en faveur des chômeurs du 20<
LES RAIDS AERIENS
-H-
CénSn-Robert vers Tananarive
Les 'aviateurs Génin et André Robert,
qui se sont envolés du Bourget. avant-
hier, à 22 h. 38 pour tenter, une.troisie-
me fois, de battre le record Paris-Tana-
narive 85 heures. 12: ont fait escale
à Sirte hier matin jeudi, de 9 h. 20 à
10 h. 10. Ils sont repartis en direction
d'Assouan.
Le retour d'André }apy
Saïgon, 20 décembre. L'aviateur
'André Ja.py (qui. détient le record de
Paris-Saïgon avec 3 jours, 15 h. 30), est
reparti de Saïgon pour Paris hier, à 23 h.
30/11 est passé à Rangoon-ce matin, à
6'heures.
~retrouve facteur
n CalebMMne
L'acteur Caleb.Milne, qui avait été en-
levé 'samedi dernier, ..a .New-York, a été
~Mtrouvé~'ligoté -et', .bâillonné, -dans ..un..
tossé. Son état est critique.
y rois mineurs tués
en Tchécoslovaquie
f-
Prague, 20 décembre. On mande
ûe, Most que le, câble de benne dans. la-
quelle trois ouvriers descendaient dams'
un pmts de mine s'étant rompu, les oc-
cupants .sont tombes d'une hauteur de
300 mètres et ont.'été tués.
K Les Fêtes du Peuple »
1 1
Dimanche 22 décembre, à 21 heures,
ca~le Gaveati, 45. rue La.. Boetie, 180";
concert Festival ~:ï)ertDo!/em/hom-
mage des Fêtes du PeMp!e à leur maître
disparu, a,vec le concours de Mlle Ma-
ria Branèze, Mlle Germaine Cernay,
MlLe Petit, André Beckaert, René Ron-
Bil.JeanKIing, Georges C&thela.teb
Denjiau Alexandre Cellier et Joseph
Bizet. organistes les choeurs et l'or-
chestre des Fêtes cht Peuple, 200 exécu-
tants, sous la direction de Francis Ca-
sadesus.
Programme Que la lumière. soit
(Grand orgue). Poème Lyrt~Me, piano et
chant, Chant triomphal, cantate-sur un
poème de Victor Hugo, pour soli, chœur
final et orchestre Hommage à .A:Mrt
Doyen, par Georges Duhamel, de l'Aca-
démie S'anca.ise Ahasvenus le JM!/
Errant, mystère en 3 actes et 7. tableaux,
sur un livret d'André Cusenier, d'après
ï'eeMM'e d'jMsMr Qtttnet (3 actes).
Places de 2 à 10 francs. Billets à la
salle 45, rue La BoétAe, et chez Durand,
4, place de la Madeleine.
nora,.osi>,uea~rvsau~
DENAIN, ministre des catas-
trophes ?
.C'est démontré dans
LES PERCEURS DE C!EL
Une brochure de 100 pages,
20 illustrations 1 fr. 50.
~de~,i:mn!.y.nrvrm~
jA VEC juste raison, le député commu-
ai niste Dewez, dans son discours
prononcé lundi à la Chambre, pla-
çait le ministre de là guerre Fabry de-
vant ses responsabilités
Nous ne voulons ptus revoir, disait
Dewez, la terrible hécatombe qui lit
!'hMer dernier p!Ms de 600 Mcttmes doM
les casernes.
Et notre camarade proposait que les
crédits d'alimentation de la troupe
soient portés à 12 francs par jour et
par homme.
Le députe communiste souligna que,
devant la campagne menée par 1Hu-
mamte, des hommes de tous les partis
étaient obligés de reconnaitre que la-
mentable est la situation des encaser-
..nés.
L'orateur rappela cette déclaration'de
M. Henry Pâté, vice'président'de la
Chambre
il y aurait lieu d'instaurer des maîtres'
de cuisine. Ce sera:t. là une excellente
réforme.
c « Il conviendrait que toutes les caser-
nes aient,le ch6tM//ttge central, !'i7ts
large part à une meilleure hygiène des
troupes. Des lavabos et des douches en
plus grand nombre doivent être instal-
lés pour que le soMat puisse se laver
~oe:!e?Ken<. ? »
Pas de charbon
et les m!neurs chôment
Tourné vers le ministre de la. guerre,
notre camarade Dewez ajouta
C'est pour avoir fait peut-être,
sous des formes 7m peu dt//e~entes, de
sewMttMes decZara~ons que MOMs avons,
de ce côté de la Chambre, été qualifiés
de mauvais yraKçats et de traîtres au
pays. Je ne pense pas que Z'OTt ose qua-
1.11 ~A VtE PAYSA M ME
MMMNmtmM
m mm
jrmm
C'est le 9 février que doivent avoir
lieu les élections aux chambres d'agri-
culture pour le renouvellement d'un
tiers de leurs membres.
Cette fois-ci, ces élections prennent,
une importance beaucoup plus grande
que les atmées précédentes, étant donné
le décret du 30 octobre instituant une
assemblée permanente des présidents
des chambres d'agriculture, dont les pré-
rogatives pourront être d'une très gran-
de 'Importance pour le monde agricole.
En règle génerale, les chambres da-
griculture ne sont composées que de
gros hobereaux et riches propriétaires
terriens qui tout en défendant les inté-
rêts des couches privilégiées ds l'agri-
culture, se servent de ces organismes
pour appuyer dans le pays la propa-
gande fasciste de Dorgères et des agra-
riens réactionnaires.
Si les châtelains peuvent ainsi domi-
ner dans la. composition des chambres
d'agriculture c'est surtout parce que la
majorité, des électeurs ne s'intéressent
pas à ces sortes d'élections.
En effet, si les vrais: défenseurs des
:M.ysans. ne se désintéressaient pas de
cette question, combien peu de gros
agrariens siégeraient aux- chambres d'a-
griculture. Plus de trois, millions d'élec-
teurs et sur ces trois millions, les 9'/10°
ont des mtércts opposés à ceux qui pré-
sident aux destinées, des chambres d'a-
griculture.
Les barons, les ducs et les marquis
seraient balayés des chambres d'agri-
culture si les ouvriers agricoles, les' pe-
a.ts et moyens paysans de nombreux dé-
partements présentaient des candidats
de leur catégorie.
Les paysans de l'Allier
Les militants paysans qui dirigent
Jj'Union départementale des syndicats
de la C. G.'P. T. de l'AUier ont com-
pris l'importance de cette consultation
électorale. Ils convoquent leur bureau
pour le dimanche 22 décembre et la
question des élections aux chambres
d'agriculture est à l'ordre du jour. Ils
convoquent même un délégué de la
C. N. P.
D'a-utres départements pourraient imi-
ter l'AUier. Nous' pouvons 'mener une
bonne campagne, notamment dans les
départements suivants
Dans les Basses-Alpes, pour les cir-
conscriptions de Digne et dé'Forcal-
quier les Alpes-Maritimes dans la cir-
conscription dé Grasse où nos camara-
des-viennent d'obtenir de bons résul-
tast dans l'action en faveur des produc-
teurs de fleur à pat'fum. Dans l'Aube
où le Front Populaire paysans se déve-
loppe et apparaît comme le véritable
champion de l'unité paysanne. Des can-
didats uniques à Bar-sur-Aube et Arcis-
sur-Aube, pourraient connaître le suc-
cès. Dans la Dordogne, eL Bergerac, à
Nontron, dans les Landes, le Lot-et-Ga-
ronne, la. Sarthe et dans d'autres dé-
partements, nous pouvons connaître le
succès.
Unité paysanne
Les élections aux chambres d'agricul-
ture doivent être avant tout des mani-
festations d'unité paysanne.'Les candi-
dats doivent être choisis parmi les seuls
paysans exploitant eux-mêmes la terre.
Place aux vrais paysans. Chassons les
.exploiteurs et' les'profiteurs de la. mi-
sère paysanne de la direction des cham-
bres .d'agrieuilture.
"Le'Parti communiste, les organisa-
tions du. Front, populaire soutiendront
~.toutes leuica. forces aes-'cattdida~s'~y-,
sans et contribueront a mettre en échec
les représentants des gros agrariens.
F. MIOCH.
Les bénéËces
du trust de la meunerie
-nh-
Le Petit MeMNter publie les rensei-
gnements suivants
'«Ls compte des derniers. exercices fait
ressortir les bénéfices suivant
Moulins de Pans 3.309.936 /r
/M[KCS).
« .MoMKKS (ïe CoT'bef!; 2.345:550 /raTtcs
(ap?'<'s:'f!mp~!sseme.Kt).
« MoMKMS de' PaKHM 2.051.000~/raNcs
(après ctMorMsseMeKt). »
ir'fau.drait ajouter a ces, chiffres édi-
fiants pour les petits et moyens produc-
teurs de blé les bénéfices. des Grands
~oulins de Strasbourg, de; Marseille,
dé'Lille, de Nancy, de Bordeaux, que
le consortium dirige ou dans lesquels
il 'participe.: .'?
Au total le consortium produit 30 0/0
dé la farine consommée dans' le pays.
8:000 petits et moyens meuniers se par-
tagent les deux tiers restants. Il'est évi-
dent 'que c'est le trust qui impose ses
prix, qui manœuvre sur le marché.
Pour être mieux Obéi,, et,pour sa poli-
tique, il avait d'ailleurs placé un de ses'
délégués- à la tête de la petite et
moyenne meunerie, Henry Chasles
~MMM~t~MM~~MM~~MM~M.M r
BRSBUNES'
UnS u 11~ES"¡0; ~Es8 f~INES¡
Reprise du ;grand, succès )
L'OPÉRA DE
QUAT'SOUS
En ire partie )~
« L'HOMME DE 40 ANS _J
j~j av. Mnger RogerB. )tB)t
_s~v.nss~mev~a~eee·
t~M'm~m*
H/:er. de la même /acoK M. Henry Pâte.
Mais, en tout cas uo::a[ M?M preuve de
plus que nous n'avions rien exagéré.
Dans de nombreux centres de garni-
sons le /roM est déjà très rigoureux,
il neige, il gèle, les soldats grelottent
dans les cTmmbrëes, on ne distribue
pas de charbon, ou bien: o7t se livre à
des démonstrations ridicules eK K'e7t
donnant que cinq OM dix kilos par jour
pour c7taM//er aes cy:am&rëes ae 24 Kts.
Or, dans nos régions, les, mznettrs chô.
me?tt,!e char6om s'amoncelle sur les car-
reaux des mines Mous demandons que
du charbon soit distribué: à volonté
dans toutes les chambrées pour cet h:-
uer et l'instaliatïon du chauffage cen-
tral dans toutes'les casernes pOMrJ'M-
ver prochain, et.MMS espérons 0~0 M.
Henry Pâte sera a Kôs côtes pour faire
rentrer son initiative dans !a 'uote des
réalisations.
Nous voulons les fournitures
gratuites
Notre camarade Dewez déclara en-
core
Les soldats sont obligés d'acheter
eux-mêmes les balais et les wassingues
pour nettoyer leur chambrée, de même
pour certains objets et t~redtents né-
cessaires à ZeMr &OKT:e tenMe !e cirage
pour les CMtrs, !a 6'ra:sse pour armes et
chaussures, le sa~OTt, ? /et les a:s'M:
les.
Voici.qu'après la Commtss:o?t de l'ar-
mée, la presse, M. Henry Pâte, et vous-
même, Monsieur le ministre, êtes obli-
Sfës d'auoMer ce que nous affirmons de,
;pM!s des années 9Me.!a situation s'e~ne-
,ra!e faite au soldat dans les casernes
.est grandement de/ectMCMSe. A cela, il'
Le ministre de la guerre objectant
qu'il manque de crédits, notre camarade
Dewez démontra qu'il etait possible d'en
trouver immédiatement.
Vous n'avez, dit-U, CM'a faire des
économies sur le matériel de guerre, à
LE StfMET CE L'AGRICULTURE DEVANT LA CHAMBRE
L'interveniton de Renaud Jean
Nous avons publié, avant-hier, un rë-
sumé de l'intervention de notre cama-
rade ~enaMd-Jean. le 17 décembre der-
nier, à la Chambre, lors de la discus-
sion du budget de,aor!CMZtMre.
On sa!t que Laval a fait adopter une
procédure d'étouffement de ? dtscMs-
sion du budget.
~.Msst Renaud-Jean moMtra-t- là Kë-
cessité d'un débat à /o?td sur la politi-
que as'rtco<'e du gouvernement, dont Re-
naud-Jean, en quelques p~rase~ dë-
KOKce dë~ la faillite, tant sur le blé
dont le cours est moins élevé qu'à Z'ar-
rivée de Laval au gouvernement que
sur le vin et le bétail.
Sur cette dernière catégorie, il dé-
clara « Les commissions créées par M
loi votée au deôut de !'aK7:ëe ont eo?)t-
mencé a pareo~rtr le pays eHes'aeM-
tent Q~e~Mes bêtes, malades ou très
vieilles, qui M'at)a:eMt d'ailleurs aucune
valeur sur le marché, qui n'étaient pas
consommables, Malgré ces eommtsszoKS
les prix restent aux environs de" deux
fois le niveau de 1914. ?
Puis, ~eptaMd-JeaM, dans le très court
laps de temps toléré, développa diffé-
reMtes reue?:d!catt07ts. Nous publions
ci-dessous sa protestation coKtre les
ventes-saisies et sa défense des sinistrés
victimes des inondations.
« Les paysans coMmence~t à eowt-
prendre que Z'OK s'est ~mo~Më d'eux
quand on leur disait qu'on pouvait à la
fois dMMNMer ht-'pMMsaKce d'achat de
certains consommateurs et aH~mettter
le prix des produis agricoles », s'est
écrie ~enaMd-JeOK.
est certain que la poZtt~Me de m!-
sere de Laval est jugée par tous les
tra~a:HeMrs des eha77:ps dont Z'~MOK
re~e?:dtcat!e est plus .que jamais ïKd:s-
pensable.
pour les victimes des inondations
.Dermere question, ceIle'destrÉ-
ceates- inondations.Dans .man
~on.~gseNien.t,
Le gouvernement porte, dans ces
inondations, une grosse part de res-
ponsabilité (MouHETHCM~ dtuer.?),
non pas qu'il ait fait pleuvoir (Souri-
~), mais. parce que des digues em-
portées en mars 1934 n'ont pas en-
core reçu un commencement de ré-
paration..
C'est seulement à la fin d'octobre
que le gouvernement a répondu aux
demandes multiples qui lui ont été
adressées à ce. sujet.
Les travaux ne sont pas encore
commencés et. la Garonne a débordé;
l'eau a' envahi de nouveau les ter-
res, ravagées déjà au mois de mars
dernier. Résultat ,Ies récoltes sont
perdues.
J'ai ici des lettres j'en citerai une
seule `:
'( Je vous signale que la p!Mpa?'t
des ~our7'a~e~ d'/ttugf sont peu près
dë~'utf~. Les raves et les 'navets no-
~antmenf, me sont pas consom-
més par.ie~.aHtmau~ dans le cou-
rant du ?HO!'s, pourriront. sur p!ace.
'< VoMs'sa'ues que tes ~KSerneMce-
ments en blé ont été retardés par les
pluies' persistantes; en sor
veau. »
Il y aurait peut-êti'e 'lieu d'indi-.
quer; aux agriculteurs qu'il .y a des
blés de printemps propres au rem-
placement, dés blés d'automne.
11 serait bon' d'inviter les services
agricoles & faire des conférences ce
sujet. Il serait meilleur encore d'ob-
tenir des subventions pour l'achat
du blé de printemps qui coûte plus,
cher.
D'autre part, je pense que les inon-
dés peuvent déclarer leurs~ pertes et
bénéficier du régime des calamités,
mais le gouvernement devrait accor-
I_
.m_q-
j BAM$~'ARMÉE
LE COMNE MBRÏ, MiMSÏRt Dt M M~T
.r)~]0–
A Strasbourg et a Langensou!tz!ach,desSo!dats sont dëcëdes dans des conditions scandaleuses
suppnmer tes nmncBMcres et tes per!o-
des, et vous trouverez ainsi les 500 mil-
MoKS ?tëcessa!es poMr fMKëHorer !e si-
tMatMK matérielle des soldats.
Nous ne voulons pas que soufrent
«1 tes fils du peuple
L'orateur communiste 'conclut ainsi
son discours
–QMO: 9M' en soit, nous les COm-
munistes, nous ne !)OM!OHS p
drapesMï/noMS Ke voulons pas que l'ar-
mée du peuple de France dans sa partie
la ~Ms résolue à dë/Otdrë et à smëHo-
rer les institutions républicaines que
!eMr ont léguées leurs aînés, continue à
être brimée'et à soM//r!r de ht /fKm et
du froid, 'et nous sommes prêts à voter
les crédits nécessaires pour que' soient
GT~ëHorëes d'MKe façon générale les con-
dtttOKs de vie des so~Rcts.
? m!K!stre, ? 15 -février dernier,
lorsque j'ëtabKssttM tCt les respot:sob:H-
tés de l'état-major, de votre banc, vous
m'invectiviez '!7tec?Mt?7t7KeMt, vous- me
traitiez d'eTp!otteMr de c
pas depuis ce tewtps, tait appH~Mer les
mesKres qui m'
~OMreMT, maM à juste raison rëuoKe,
Descréd!tscxcept!onne!s
der des crédits exceptionnels pour
ensemencer du blé au pritemps, afin
de remplacer le blé perdu du fait de
l'inondation de novembre.
(J. O..du 18 décembre 1935.)
Contre les saisies
"Depuis au moins deux années,
les gouvernements nous ont affirmé
qu'à l'avenir ii n'y aurait plus de
saisies ni de'ventes chez les pay-
sans. Cette assurance nous a été
donnée & la fois et par le ministère
de l'agriculture et par le ministère de
la justice. 'Je remarquè à ce propos
'que la question des saisies et des
ventes qui, à l'origine, n'était posée
que par les seuls communistes, l'est
maintenant par presque tous les par-
tis, et que certaines grandes organi-
sations agricoles réclament comme
nous, en ce moment, leur suspension
et leur suppression.
Or, voici qu'aujourd'hui même, je
reçois une lettre qui ne provient pas
de mon département, mais du Loir-
et-Cher, de la commune de Ligniè-
res. Un fermier m'écrit
« Je me pem?ïe~, encore une fois,
de uoM.5 ëcnre po'ur vous .~Ma/er l'
cembre, à dix heures du maKm. J'at
été averti, hier, par t'/ntM~er de
Vfnddme. ))
Cette- vente frappe un malheureux
à qui le fermage est compté sur la
base d'un prix légal du blé de :)M
francs, tandis que le prix réel n'é-
tait que de 90 francs environ.
Le gouvernement est-il disposé li
empêcher cette'vente que j'ai ind)-
quée et toutes les autres.? x
(J. 0. du 13 décembre 1935.)
~~S" T'?* 'H'B~)' e.
"~Mt'<~ ~t!
M~ i"
Bourse de Commerce
Avoines. Décembre, 58-56,50 jan-
vier,'56 février, 57 3 de janvier, 56,75-
57,25 3 de février, 58-58,25 3'de mars,.
59-59,50 3 d'avril, 60-60,35 3 de mai,
60,75-61.
BMs.– Décembre, 81-82 janvier,
81-81,50 février, 83,50-84 3 de jan-
vier, 83,50 3 de février, 85,25-85,50
3 de mars, 87,25-87;50 3 d'avril, 89
3 de mai, 89,75.;
Cote officielle blé disponible, 78, ren-
du Paris.
Farines. Incotées.
Farines consommation 130.
SMcres. Décembre, 168-168,50 jan-
vier, 170,50 3 de janvier, 172,50 3 de
février, 173,50 3 de mars, 174.50.
.Cpte officielle disponible, 168,50.
Marché aux bestiaux
Paris. Cours officiels au kilo
Boeufs: première qualité, 5,80 deuxiè-
me qualité, 5 troisième qualité, 3,90
extrême, 6,30.
Vaches première qualité, 5,60
deuxième qualité, 4,60 ~troisième qua-
lité, 3,60 extrême, 6,80.
Veaux première qualité, 8,90 2°
qualité, 7,30 troisième qualité, .6,50
extrême, 10,10.
Moutons première qualité, 14,20
deuxième quaUté,10,20.; troisième qua-
lité, 8,30 extrême, 15,70.
Pores première qualité, 6,28; deuxiè-
me qualité, 5,86 troisième qualité, 4,42;
extrême, 6,72.
Porcs (poids vif) première qualité,
4,40 deuxième qualité, 4,10 troisième
qualité, 3,10 extrême, 4,70.
reMdaMce. Hausse de 0,10, au kilo,
sur les bœufs, .les vaches et les tau-
reaux baisse de 0,10, au kilo, sur les
veaux baisse de 0,20, au kilo, en pre-
mière et extra des moutons de, 0,30
en deuxième et troisième baisse de
0,10, au kilo, sur les porcs, sauf 'en-ex-
tra.
W mmme~mmwmsmeemewmmsmuo.
faire le bilan d'une nouvelle Ptëcatombe.
De Mets, de Strast)OMr9, de Belfort,
de Verdun, de SMMt-Lô, de Ttot~braMa:
centres de, garnisons, de tristes nou-
MeSes nous parviennent. A nouveau, les
~ôpt~NMa: et !es.t~!?'mertes se remplis-
seTtt, 07t 7-econtmeKee dt mourir dans les
cetssrM&s. M ;!e'7n.}KMtre vos, responsaM-
lités seront plus ,lourdes encore que
pour ceux qui vous ont précédé,
« Au secours Notre camarade
meurt en prison 1
Le réquisitoire dressé à la tribune du
Parlement, au nom du Parti commu-
niste, par notre camarade Dewez, était
cent fois .justifié.
Les lettres qui nous parviennent des
casernes sont douloureuses. Voici, par
exemple, ce que nous écrivent les soldats
du 172e R.I. DE STRASBOURG
Marches longues et pénibles, avec
une nourriture aussi :H/ecte gM'MMM/
.sftmte. La semaine dernière, MTt jeune
1 soldat est mort à, l'hôpital,
C/M autre yeMKe soldat est revenu d'une
marche si exténué CM'on dut le hisser
dans M7M pottMrefte. A la visite, !e ??Mt-
?or re~MStt~de le reconnaître et lui oc-
tro~tt /tM
Halles centrales
Viandes (arrivages 420.000 kilos).
BCBM/ le kilo, quartier de derrière,.
2 à 5,50 de devant, 1 à 3 aloyau, 4 à
10 train .entier, 4 à 7;pa!eron, 2 à 5
bavette, 2 à 4 plates-côtes, 1,50 à 4
collier, 1,50 à 3,50.
Veau entier, 5,50 à..10,20 pan côte
et cuisseau, 6,80 à 12.
AfûM~oM agneau, 12,50 à 15 entier,
7 à 13 giogt, 12 à, 20.
Porc demi, 5 à 7,20 longe, 6 à 9,20;
poitrine; 4 à'6 jambon; 6 a 10 lard,
3 à 4,50.
Volailles (arrivages 176.000 kilos).
Canards nantais et rouennais, 9 à 10,
le kilo ferme, 8 à 9 lapin du Gâti-
nais, 8,75 à 9,25 vivant 6 a. 6,50 oie
en peau, 6,25 à 8,50' dinde, 14 à 16
poulet nantais, 12,50 à 13,50 Gâtinais,
13,50 à 14,50 Bresse, 15,25 à 17 vivant,
9,50 à 10,50 poule morte de Bretagne,
11 à:.11,75 pigeon, 5 à 9, la pièce
lièvres, 21 à, 29 lapins de garenne, 5 à
8 perdreau jeunes français, 9,50 à
13,50.
Beurres (arrivages 2.340 mottes)..
Beure en motte centrifuge Norman-
die, 16,50 à 19,50 (18,60), le kilo Cha-
rente, Poitou. Touraine, 18 à 20,70
(19,50) autres provenances, 16 à 18,50
(17,80). Malaxés Normandie, 15 à 18,50
(17,50) Bretagne, 12,50 à 18 (17) au-
tres provenances, 10 à 17 (16,30). Demi-
kilos toutes provenances, 16,50.
Œufs (arrivages 1.920 colis).
Picardie, Normandie, 600 à 760 (680),
le mille Brie et Beauce, 550 à 640 (620);
Bretagne, 350 à 620 (570) Poitou, Tou-
raine, Centre, 580 à 780 (700) Cham-
pagne. Bourgogne et Bourbonnais. 580
à 600 (590) Auvergne et Midi, 600 à
640 (610).
Fruits et légumes. Bananes, 450
à 500 les 100 kilos poires, 100 à 900
marrons, 150 à. 220 pommes, 120 à 800
oranges, 370 à 480 mandarines, 280 à
370; noix.360a.500.
vvvevsvvvuwwwewwwmw~m
–MLt -«~ )
~~LE ~R~VÀ~pU; J~RDiN~
L'es engrais
III
La-place nous manque pour faire dans
cette chronique une étude détaillée sur
la question des engrais, mais il nous a
paru nécessaire de donner à nos cama-
rades, pendant qu'il en est temps enco-
re, quelques formules à employer avant
l'hiver.
Il est indispensable de donner d'abord
quelques notions brèves, que'chacun doit
connaître.
Vous savez tous, camarades, que la
plante, comme l'animal, pour vivre a
besoin d'absorber des. aliments ces ali-
ments sont des substances qui se num-
ment l'azote, la chaux, l'acide phospho-
rique, la potasse, la magnésie, le fer,
etc Ces éléments sont indispensables
à la plante pour se développer s'ils se
trouvent en quantité insuffisante dans
le sol ou sont absents, la plante ne sp
développe pas, ou mal. L'homme a été
amené à donner aux sols mauvais ou
épuisés, les éléments qui leur man-
quaient et ces matières se nomment les
engrais. Les principaux éléments êpui'
sés sont l'azote, la potasse et l'acide
phosphorique aussi, a-ton donné le
nom d'engrais azotés, phosphatés et po-
tassiques aux principaux engrais. Nous
citons simplement les plus employes
d'entre eux
1° Engrais or~aKMjfMes les fumiers
(et terreaux), gadoues et eaux d'épàn-
dage, vidanges, purin et tous les détri-
tus et matières organiques décomposés.
Ils apportent au sol une grande'amélio-
ration physique en donnant ce qu'on
appelle l'humus et sont surtout riches
en azote.
2° Engrais chimiques ou minéraux
a) azotés
Nitrade de soude,sulfate d'ammonia-
que, la cyanamide, etc.
b) co~csstQues
Sylvinite, chlorure, sulfate de potasse.
c) phosphatés
Scories, superphosphates etc.
On' a seulement coutume'dans les jar-
dins ouvriers 3'appôrter un peu de tu-
'mier et des débris des légumes et feuil-
les qui ne sont pas utilisés un tel' ap-
port est nettement insuffisant et vous
vous en rendez compte ;si vous songez
au poids des plantes que vous arrachez
chaque année. Les engrais chimiques
vous apportent ce 'complément de la.
nourriture nécessaire aux plantes.
Voici quelques' formules d'engrais'gé-
nérales et simples, mais dont nos cama-
rades tireront grand profit une liste
plus longue étant Inutile, chaque plante,
chaque terrain nécessitant une formule
spéciale
1° Terres pauvres, recevant du fumier
en quantité insuffisante quantité à
employer pour 100 m2 fumier MO
kgs scories 10 kgs, sylvinite 10 kgs.
Pour ceux qui ne peuvent se procurer
du fumier, nous donnerons des formules
comportant des engrais organiques a
employer au r'rintemps, en temps voulu.
3° Terres demi-riches, régulièrement
fumées, vous pouvez n'apporter une fu-
mure d'engrais minéraux qu'une année
sur deux, ceux-ci étant à décomposition
lente. Scories 10 kgs, sulfate de potasse
5 kgs, en employant du nitrate de sou-
de au printemps.
Nous prions nos camarades embarras-,
sés dans la culture de leur jardin, de
nous écrire, un service spécial fonction-
nant à cet effet.
Adresser les lettres à Jean François,
à l'Humanité.
Pour rendre cette chronique plus inté-
ressante. nous publierons les rénonses
dans les.limites de. la .place dont nous
disposerons.
qu'il était de santé très délicate. Le ma-
jor déchira MH de ces certificats et no-
tre camrade descendit e?t prison, ma-
lade; après qu'on lui eut retiré, en plein
hiver, sa cetTt~Mre de flanelle.
Nous vous crions au secours, car notre
camarade va peut-être mourir.
Que pourrions-nous ajouter à cette Jet-
tre si tragique qui soulèvera. l'indigna-
tion de tous ? A nouveau/nous répétons
qu'il faut réformer le service sanitaire
de l'armée et accorder aux soldats le
droit à la contre-visite par un médecin
civil au choix du malade.
La mort du soldat Guet, au 37° R.t.
Aussi douloureuse est cette lettre qui
nous arrive du 3" bataillon du 37< R.1.,
~.La?M/eMOMKghte~ (Bas-Rhin)
Le vendredi 13, notre camarade Lu-
cien Guet est mort à Z'/tôptM! d'Hague-
nau d'une broncho-pMeM7Hon:e. Déjà ma-
lade, il avait fait un stage à l'infirmerie.
Au bout de quelques jours, reKuot/ë à
l'exercice et non remis de sa maladie
il fit une marche avec nous. Une fois
'bfen en sueur, on nous fit déshabiller
pour la cMKMre physt~Me. Le lendemain,
Guet retournait à la visite. Transporté
à Z'/tôpttcZ d'Haguenau, il TMMT'Mt quel-
ques jours après.
NatureUemën! l'état-major tente de
TRIBUNE f)E ))!SMSS!M POUR-LE tf)!' CMSOÎS M Mt)
Les M'es de ta resiM MttM
On peut. le dire, l'élan est donne.
Notre région communiste a changé de
physionomie, et qui l'a connue il y a
mi an à peine la reconnaîtrait diffici-
lement aujourd'hui.
Comment s'est opéré ce redressement
Il faut le reconnaître. Sans la poli-
tique réaliste et profondément popu-
laire de notre comité central, sans l'aide
continue et fraternelle de ses représen-
tants à notre comité régional, la mar-
che en avant eût été impossible. Ceux-
ci nous ont appris à travailler au sein
des masses laborieuses après avoir su
nous convaincre de l'importance des
tâches à accomplir. Ils nous ont mon-
tré l'exemple du travail patient, opi-
niâtre. Cet exemple, nous nous sommes
efforcés de l'imiter.
Quand la tête va, tout va. Malgré les
difficultés de déplacement, notre bu-
reau régional a tenu des séances régu-
lières. Il a suivi au jour le jour le tra-
vail des rayons et des cellules, donnant
à chacun des directives précises, n'hé-
sitant pas à envoyer un camarade sur
place quand il jugeait que l'explica-
tion verbale était nécessaire. Pas une
cellule qui n'ait reçu la visite d'un dé-
légué du bureau régional. Nous avons
fait mieux nous avons intéressé à ce
travail plusieurs camarades pris hors
du bureau régional, élargissant ainsi
leur horizon. C'est ainsi que dans la
préparation de notre conférence régio-
nale qui se tiendra le 29 décembre,
sept camarades ont parcouru la région.
Notre comité régional, lui aussi, a p
régulièrement convoaué et on peut dire
que tant par l'assiduité que par le ni-
veau de la discussion, les progrès réa-
lisés sont énormes. Alors qu'en 1934 le
comité régional ne s'était réuni que
trois fois avec des absences, en 1935
il a tenu 6 réunions et pas un membre
ne s'est absenté. Lé cot-ité a discuté
toutes les questions principales et a
donné ses directives au bureau régio-
nal. Nous n'avons pas hésité, en cours
d'année, à y. convoquer les militants de
base qui nous paraissaient capables, et
là encore nous avons eu le plaisir de
voir surgir de nouveaux cadres. Nous
proposerons à la conférence régionale
une liste de militants éprouvés pour la
formation nal.
Education des membres du Parti
Nous pensons, certes, que c'est dans
la lutte quotidienne, que s'acquiert la
véritable expérience. Mais la pratique
a besoin d'être fortement éclairée par
la théorie révolutionnaire, sans quoi le'
militant reste borné et très souvent im-
puissant à résoudre les problèmes chan-
geants qui se posent devant lui. Pas de
formules, pas de clichés tout faits. Les
situations Jesplus variées s'offrent à
nous, surtout en un moment où les évé-
nements se déroulent impétueusement.
Aussi est-il nécessaire d'avoir une bous-
sole et de la consulter souvent. Cette
boussole, c'est l'enseignement de Marx,
Engels, Lénine, Staline. Ce sont les ré-
solutions du 7° Congrès de l'I.C., celles
de notre comité central. Nous avons! i
créé des bibliothèques à Audierne
¡.gg.
MHSMPMS~
A la porte, Laval
La presse lavalienne n'est pas opti-
miste Jugez-en.
L'Echo de Paris de ce matin (éd. de
province), sous la signature de Keril-
lis
On a !U!(' ttppffrsitre dëpM:s :deux
~itrs~da'Ms'~ës 'eoM!
M. Pterre-EHeHme P!o?td:M. Il dëam-
bM!cH't de groupe en groupe, dtstn- '1
buant aux uns et aux autres des pro-
pos aimables et conciliants, dévelop-
pant quelques antiques théories dëtKO-
dées sur la « concentration », ~a?t~s?tt
la grandeur de la politique aK~Zfttse et
la majesté de la réaction de son opi-
?Mon publique. 0?t faisait cet-c!e au-
tour de lui. Mais, de temps en temps,
quelqu'un en sortait et SKHOMçatt
« Pten'e-~tteKHe pose sa candidatu-
re. ? EK effet, la guérison soudaine et
la réapparition inattendue de M. P.-E.
Flandin ont été considérées- comme
un pressée fâcheux pour M. Pierre
Laval, Et les,intimes de l'ancien prë-
sident du conseil mettaient les choses'
au point « H ne voudrait que le Quai
d'Orsay. Pas dnuapttace. 77 est si dé-
StHtëressë a `
Notons donc ,com?Ke MN signe tm-
portant que les premiers vautours ar-
rivent dans le été! politique si noir.
F. Le Grix, dans l'Ami du Peup)e
est peu d.e Frattçats' qui, en ap-
prenant la démission de Sir Samuel
J?oare, m'en aient envisagé immédiate-
.me?:t les conséquences probables et
d'n&ord le renversement du cabinet
Laval.
Conséquence d'autant plus tmmt-
KeHte qu'à quelques minutes d'inter-
valle M. Laval rencontrait, hier, sur
son chemin, Mne deuxième pierre d'a-
choppement la démission de M, Ed-
Herhot en tant que président du
'.Part! rodteo!. Dëm.:ss:on ~Mt, a pre-
mière vue oblige ce dernier et quitter
aussi le ministère, puisqu'il ?t'y re-
prëseKte p~Ms son, Parti, 6.t,??te?tace,
par conséquent,'de désagréger ce'ea-
6:Mst devenu si fragile.
Le Temps
.UHe seule réflexion pour finir
si sa situation a beaucoup empiré de-
puis mardi, sa succession est devenue
encore pZMs' dt/C!!e. CoKCZMes.
Le 6foM'uerKe?HeKt, nous n'en sau-
rions doMter, dira toute la vérité aux,
représentants du peuple. Quoi qu'il ar-
rive, lors des élections qui sont pro-
I.
se. couvrir en prétendant que Guet était
déjà malade. avant son arrivée au corps.
En ce cas, pourquoi ne l'a-t-on pas ré-
formé ?
D'ailleurs, au 37" R.I., quoique l'infir-
merie soit pleine de malades, les soldats,
dans certaines compagnies, sont as-
treints à faire de l'exercice à plat ventre
dans la neige.
Est-ce ainsi que l'on espère mettre fin
à la maladie ?
Disons-le tout net C'en est'assez
Les travailleurs n'accepteront pas
plus longtemps que les soldats souffrant
du froid et de la faim, soient ainsi pous-
sés au tombeau.
Le ministre de la guerre Fabry et son
patron Laval, qui refusent les crédits
"'Mssaires à l'amélioration du sort des
soldats, sont les premiers responsables
de la nouvelle hécatombe qui commence.
.Pour eux, les soldats ne sont que des
instruments bons à garder les frontiè-
res Pour nous, les soldats sont des fils
du peuple. Ils sont nos fils, nos frères,
nos camarades. C'est pourquoi nous exi-
geons que Lavai et Fabry soient chassés
du gouvernement, pour qu'enfin les sol-
dats soient mieux nourris et mieux trai-
tés. Et qu'il soit mis un terme à leurs
souffrances.
Au 9~ zouaves, à Alger
On nous a forcé à acheter l'insigne
du régiment. Cet insigne est vendu
5 fr. 50 par le bureau de la compagnie.
Des camarades, qui étaient chômeurs
avant de venir à la caserne, n'avaient
pas d'argent et ne pouvaient payer. On
leur a retenu la somme sur le prêt de
cinq sous par jour.
Alors que nous nous plaignons de
la nourriture, on nous enlève le peu
d'argent que nous avons pour payer une
barrette en métal d'une complète inu-
tilité.
Quimper, Brest, Lorient.-Nous~ avons ou.
vert des cours dans les grandes villes.
La défense
des revendications immédiates
Nous avons défendu les salaires des
ouvriers, à Hennebont, dans les usines
de conserves. Nous avons lutté contre
les saisies menaçant les petits fermiers,
nous luttons pour la revalorisation: des
produits de la terre.
Nous avons organisé les. chômeurs,
défendu leur pain et mené la lutté pour
qu'on leur donne du travail.
Nous avons lutté aux côtés des tra-
vailleurs de l'Etat, organisé la. lutte des
marins-pêcheurs.
Nous avons soutenu les a~isans et
les petits commerçants.
Les travailleurs nous ont toujours
trouvé dans la lutte contre le fascisme
et la guerre.
C'est nous qui, dans cette-région,
avons rallié toutes les organisations de
gauche et qui les avons, rassemblées le
14 juillet. Le 14 juillet, plus de 30.000
travailleurs ont manifesté à l'appel du
Front populaire. Le 11 novembre ;ont
été rassemblés à Quimper, Concarneau,
Pont-l'Abbé, des milliers de manifes-
tants.
Les résultats
375 nouveaux adhérents depuis un
an.
20 nouvelles cellules depuis un an.
5 mairies communistes Concarneau,
Douarnenez, Beuzec-Conq, Gùilvinec,
Treffiagat. Des minorités à Pôuldavid,'
Lanriec, Huelgoat.
Et enfin un journal hebdomadaire
« La Bretagne Ouvrière, Paysanne et
Maritime », comptant, après deux mois
d'existence, près dé 400 abonnés et 3.000
lecteurs au numéros.
Le secrétaire rë~:oHO! SiGNOt.
Sommaire du numéro 25 -`
Jacques Duclos Front populaire
pour la défense républicaine. j'
D. Marécot Le congrès radical', et la
gouvernement de Front populaire.~
Jean~FrèviIle Les dévaluatlanmistea
sous la'défroque de Proudhon.
Georges Politzer Le problème du
franc devant la Chambre.
Florimond Bonte Le socialisme et)
les leçons de l'expérience soviétique:
Jean Chauvet Le .Secours rouge. et
l'union dans la, solidarité.
DOCUMENTS
Pour l'union du peMp!e de Ffanee '?
Procès-verbal du Bureau politiques-du
Comité central, du Parti communiste.
Pour ~'MK~ë d'~ettOM Une lettre du
Parti communiste au Parti socialiste.
Une affiche du Parti coMmMKfste S!
Réconciliation française.
Panorama.
BtB)NaeB)zat6t)m)t*~BMmtt
iN
ches, les électeurs français, QM: MM-
lent s'épargner et.:sK! veulent épar-
6r?ter, à leurs /eMtMtes et à Zettrs en-
7«7tts d'injustes, (ï-'tMMt!~ ëi'de'ten~
bles ëprett~es, ?M(/ero?!t6M'<ïerntg7'-f es-
sora
« 'Quoi qu'il arnve')).
Le' chantage' a là
~'e'~)"T–' dans la bouehe"de ceux 'qut
1" oht prépare là guerre (éntrevue-.La-
val-Mussolini à, Rome); 3° couvrent' l'a-
gression de Mussolini 3" veulent don-
ner une prime aux agresseurs,' créant
un précèdent de guerre en Europe ne
changera pas « ce qui arrivera N.
D'un autre côté, dans l'tEtWe,
Jacques Kayser écrit
Mais comment ?te'pM constater Za
vérité ? Fëra-t-OK demain 'retoMr ai,!s
politique de la SocteM de~ ~VattOM et
t!e la sécurité coHecttue ? M' Laçât!
sera SMreMzeKt le prë?H:er à admettre
que tïa;:ts ~Mttërët même (!M sMecës de
cette politique,' il vaut ?K!eMa: ~M'eHe
soit menée par un homme qui ne `
l'aurait ni compromise K! ttbctndoTtnee.
Il est certain que le pays, et les radi.
eaux en particulier, veut que la politi-
que de garantie mutuelle de la S.D.N.
soit non seulement exposée avec talent
dans des discours d'une grande portée,
mais appliquée.
Cadeaux de Noël
Xavier Vallat a traité les francistea
de « vendus », et le Frano)ste,glapit
Que Xavier VaHat se mette une
seconde, à ma place. nous ~t~e de
vendus, il KOKs taxe d'infamie ~e
tiens eTpressë7K.est.& à cette e~presstOK,
car je ne Sftts rien de plus obo?7HK
l'argent, surtout-de l'argent po!!C!e)'
et cela à la tribune de la Chambre.
Et il voudrait que nous ne lui ~eman-
,d:OKs pas des comptes ?
En échange, les amis de Bucard lan
cent cet outrage, qu'ils disent {ëhir d'un
ex-membre de cabinet ministériel, M.
Thomas t' <~
« S'il est excet ~Me M. VsHat a reçu
une blessure à 7ft ~am&e.Zn perte de
son ceH n'est CMCM~e?7te7tt due à une
b~essMt'e de guerre, mais bien une
?Ka!(!d!ë aMss: rëpaNdM gM'tnnomma-
ble, et qui n'a rien a; voir
Le bagne fasciste
La revue dominicaine Sept publie cet
filet 1, cg
Quelques statistiques sur !e /OMO-
tKMtKemeKt de la justice dans- le rro~
sième J:e:c7t.
Les condamnations politiques, dep;
Za:pr!sedMpoMt!0!r.pcrHft:ef,sont;
1933 (/ëM':e?'-dëeem.ore) 5.646 'CM
depnsoptetdetratJttMT/oT'cës'.
1934 (7a7m:er-(!ëeem6re) 9.619 ans
de pnso?t et de trauaMT /orcës.
1935 (janvier-juillet) 7.645 tt~dt
prison et de travux forces.
Si le nouveau régime est la,
Hé bien'Je le trouve sublime.~
~ItMS! chctKtatt-OK dtMM ttne opereMe
qui fit la joie de nos aïeMZes. St Ï'M.
appliquait ces vers au régime nazi, vaudrait mieux trouver une autre épi-
tMte..
Mais on peut alors s'étonner de .voir
la revue catholique publier 'une enquête
moins critique qu'amicale sur le fascisme
mussolinien qui ne vaut pas mieux. _Bs-
'pérons qu'une conclusion objective" en
mettre les choses au point.
~*k
~T ~<~ ~W des emprisonnes poHttquM
tMBBBHB '1 des blasés éth)ep)ent
l~WB'R~t)~ des orpheXnsde guerre
des proscrits anMtàsoMe*
GRANDE MATINEE ;f
Mercredi 25 décembre
à t4''heufes"
saUsdelaMutnaIitê
organisée par )e S. R. t.
avec le concours de GabrIeUo et AdriettM
Gallon, vedette de ta T.S.F. et du disque.
Un grand film comique.: ".I~s.Sans-Soucjt
avec les célèbres LAUREL et HARDY
Distribution de jouets et friandtMt
aux enfants des emprisonnés, des proscrits-
et aux orphelins de Brest et de Toulon
Carte d'entrée 5 francs.
ATTENTION, LE D)MANCHE M OECEM-
BRE, à partir de 14 h. 30. grande matiDee'r
dansante, Matsûn des Syndicats, 33, Dtede
la Grange-aux-BeUes~
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