Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1931-05-16
Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 mai 1931 16 mai 1931
Description : 1931/05/16 (Numéro 11841). 1931/05/16 (Numéro 11841).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k403900d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
̃SAMEDI16MAÏÎ93Î'
28° ANNEE. N° 11841
ABONNEMENTS
FRANCE ET COLONIES
Un an 80 fr. Sil mois 45 Ir troin MOIS. 23 tr.
ETRANGER
(Pays acconiani la rëttaiion de su q/q 0 sur les tarifs tiwtaax)
Un an 1 70 tr. • SI» mois 35 Ir. Trois mois 43 f
tOUS AUTRES PATS
Un an :240 tr.- SI» mois 1 20 Ir · Trais mols s0 tn
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JEAN JAURÈS
138. RUE MONTMARTRE, PARIS (2°)
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HUMANITÉ-PARIS-98
TÉLÉPHONE BUTEKBERQ 02-69, 02-57,
LOUVRE 26-74
Entre minuit et 2 heures du matin GUTENBERQ 02-57
30 CENTIMES
ORGAN E CEN TR A L I^PAFl||00M M U N I S TE ( S F .1 .C .) 1
Travailleurs, défendez
votre Parti Communiste
et ses militants
contre la calomnie
social-fasciste!
E bureau politique du P. CF. dé-
nonce à tous les travailleurs les
calomnies odieuses des social-
fascistes contre les militants les plus
autorisés de notre parti, les plus res-
pectés et les plus aimés par la classe
ouvrière. ̃ ̃ =
A; l'Assemblée nationale de Versail-
les, MM. les députés social-fascistes
Evrard, Parsy et Uhry ont osé lancer
contre nos camarades Marty et Du-
clos l'accusation infamante de « poli-
jciers ».
Contre Marty, le héros populaire de
la mer Noire, l'ancien « bagnard »,
l'Enfermé de Clairvaitx. pendant sept
années Contre Duclos, le courageux
̃'militant condamné à>5 ans de prison-et
contraint trois années, à l'illégalité
'malgré, qu'il ait été élu de Paris ou-
vrier contre Blum i
Qui donc accuse ainsi nos camara-
'des ? Uhry convaincu dans son pio-
pre parti de trafic d'influence
Evrard et Parsy, deux social-fascistes
amis de Maës, le député maire de Lens
qui fit tirer ses flics contre les ou-
̃vriers mineurs Deval et Liévin. Ceux
qui-parlent de « policiers », ce sont
'les amis de Fiancette, rapporteur du
budget de police de la Seine et féli-
Jcité naguère par Benoît, le flic cor-
rompu de l'affaire Oustric ce sont
les amis de MM. Levillairi et Loyaù,
'.assommeurs d'ouvriers et amis recon-
nus des hautes « bourriques de la
̃préfecture..
Ceux qui parlent de « policiers »,
ce sont les compagnons de MM. Blum
-et K.enaudel,f amis et convives des
̃.Tardieu, Oustric et Cie.
Le journal, subventionné par la
banque Besnard, du démagogue Paul
'Faure, et du « vertueux » Blum, a re-
pris' à son compte ces accusations.
MM. les chefs social-fascistes espè-'
rent, en tentant, de. :.discréditer; nos mi-
litants, "détourner rattentiotr'de leurs
^agisseïnems-CTirfrirrérs'au cours des grè-
"yes. ,̃̃̃
Ils espèrent masquer leur activité
militariste et chauvine pour la prépa-(
ration de la guerre contre l'Union so-
̃yiétique. ̃
Ils n'y parviendront pas. Et ils ré-
pondront, devant la masse, de leurs
saletés.
Nous ne les lâcherons pas. Nous
irons devant les ouvriers sommer
MM. Ui&ry, Blum' et Cie de faire la
preuve de leurs accusations.
Nous irons surtout dénoncer les
buts de leur attaque essayer de jeter
la suspicion sur les militants commu-
nistes et de désagréger le parti com-
muniste à l'heure.où s'impose le ras-
semblement des forces prolétariennes
contre l'offensive économique et poli-
tique du capital.
Ce n'est pas,par hasard qu'à chaque
période de lutte aggravée correspond
cette attaque social-fasciste de calom-
nie policière. En 1929, ils accusaient
Semard, Celor et Frachon. Hier, le
'Populaire accusait le vieux militant
Jégon. C'est ainsi que M. Blum tente
de poursuivre « la destruction des ca-
dres communistes ».
Nous irons dénoncer le rôle de
;MM. les chefs social-fascistes, dignes
serviteurs de l'Etat bourgeois, auxi-
liaires de la Sûreté générale, dont ils
(votèrent les fonds secrets de mouchar-
dage et de provocation.
Nous irons faire le procès des « po-
liciers » Zoergiebel, Grzesinski et Cie,
assassins d'ouvriers, et de tous les
flics, membres honorés du parti socia-
liste, qui assurent une meilleure exé-
cïition des directives du ministère de
l'intérieur.
Nous montrerons le rôle abject de
la social-démocratie, alliée servile de
Ja bourgeoisie au pouvoir.
Les travailleurs indignés, solidaires
de '.Ilisk militants, répondront à l'ap-
• pel de notre parti et feront rentrer
dans la gorge des social-fascistes leurs
accusations infâmes.
Le Tureau politique.
Maurice THOREZ.
Les chefs soeâal-flics devront
s'expliquer devant les ouvriers
COMPTES RENDUS DE MANDAT
Ecole rue Vitruve (20° arrondissement
de .Paris). Mercredi 1.7 mai Jacques
Duclos avec Marcel 'Cachai et Maurice
Thorez.
M. Blum. responsable des accusations
publiées dans le « Populaire », est
sommé de venir s'expliquer devant les
ouvriers du 20"
Hénin-Liétard. Le juin dans la
matinée, avec Marty, Duclos, Thorez.
"̃̃Evrard, député,. est sommé de' venir y
apporter les preuves de ses accusations
contre nos camarades.
Annœullin. Le 7 juin après-midi,
avec Marty et Duclos.
Parsy, député-maire d'Annceullin, est
sommé de venir donner les preuves de
ses accusations..
Dans quelques jours, nous appellerons
également les travailleurs de Creil et de
Montataire à exiger de l'affairiste Jules
Uhry çiu'il vienne s'expliquer devant eux
sur ses infamies.
̃ ••̃ ç- ̃ ̃̃
Lire en quatrième.' page la ré-
pouse de notre camarade André
perthon aux faux du a Populaire »
Pan-Europe et la guerre antisoviétique
ON MULTIPLIE LES EMBUCHES
POUR EMPÊCHER LA DÉLÉGATION SOVIÉTIQUE
DE PARTICIPER AUX DÉBATS
DE LA COMMISSION EUROPÉENNE
Litvitiov est arrivé à Genève
L'Anschluss fait l'objet d'une conférence
entre les ministres, de France,
d'Italie, de Grande-Bretagne et d'Allemagne
(DE- NOTÉE' ENVOYE SPÊCIAIO
Genève, la.mai. (Humanité.)
Deux .problèmes, et deux: seuls, vont
dominer les délibérations de' la coin
mission européenne l'organisation
de lacollaboratioTi capitaliste anti-
soviétique, raison d'être de Pàn-Eu-
Europe, et la rivalité entre l'impé-
rialisme .français détenteur de.rhè-
gémonie européenne, et les vaincus
avec à leur tête l'Allemagne.
Volonté commune de mettre en
échec le Plan quinquennal, bataille
serrée autour des traités de 1919,
voilà bien en effet deux caractéris-
tiques de< la situation mondiale pré-
sente, et la délibération européemit;,
va nous permettre de procéder à une
prise de vues instructive.
De janvier à mai 1931
Rappelons donc que la. commis-
sion' aujourd'hui réunie, siège pour
la seconde fois. Sa première session
eut lieu en janvier dernier. Depuis
se tinrent diverses réunions dont
M. Briand, ce matin, a résumé les
conclusions dans son discours inau-
gural réunion pour l'écoulement
des stocks de céréales de 1930, co-
mité d'études pour l'exportation des
récoltes futures,, comité d'études du
crédit agicele.
Leur. résultat s'est traduit en gc-
néral par un demi-échec être, avoue M. Briand, ces. réunions
n'oht-elles pas révondu entièrement
à r.espoir qu'avaient' mis en elles les
Etals, intéressés, mais elles ont mis
en. relief que les stocks' de céréales
des p'ays-clanubiens ne constituaient
pas une concurrence à redouter pour
les pays '(fxtra-RurQp&vns.. »̃
Interprétation sins'Unëj'enieB,t;Ç'S«4o'
JIltE,¡'pl'etàtion singn]i~r~nlP.I)t:.Üsii('
et que les pays d'dutrtr-mër Tcoïifes-
tëcif fbrmelletnent.
M. Briand a tenté une fois de. plus
de défini'' les attributions respecti-
ves du Conseil et de la Commission
européenne « Le Conseil proclame
le droit, la commission étudie -les so-
lutions pratiques qu'appellent- les né-
cessités du la "vie économique. »
MANIFESTATIONS SANGLANTES PENDANT LES ÉLECTIONS
iii!iilii!l[[ll[l!lli:i!ll[!lilllill[ll[l!lli:n
La police de Mac Donald
massacre les travailleurs égyptiens
On compterait dans les faubourgs du' Caire 23 morts
'̃̃ l; et 300 blessés -̃
Une vue générale du Caire, où se sont déroulés, jeudi, des incidents sanglants
Le Caire, 15 'niai. Les élections égyp-
tiennes ou plus exactement les scru-
tins du premier degré qui préparent tes
élections législatives du 1er juin ont clé
marquées? hier par de très violentes et
sanglantes manifestations.
Les démonstrations ont commencé dans
1rs quartiers industriels de Bulalc. et .-de
Simbra, où .les troupes massées par le
gouvernement avaient pris, dés le matin,
une attitude provocante.
Les ouvriers des ateliers des chemins
de fer et trams passèrent les premiers a
l'offensive. La police voulut charger,
mais les prolétaires réagirent courageu-
sement. Au cours de cette première col-
lision .il1 y aurait eu déjà plusieurs tués
et blessés,
Vers midi le mouvement ouvrier s éten-
dit à. d'antres quartiers. Les chômeurs
et grévistes ont" attaque la police sur plu-
sieurs points, et descendirent jusqu'à
l'Avenue Fouad ou plusieurs trains et
oriiuihus furent détruits.
D'importants contingents d'infanterie
et plusieurs pelotons de cavalerie sorti-
rent de leurs casernes et par des charges
tentèrent de disperser les attroupements,
de rétablir la liberté de la circulation.
Les manifestants répétèrent leurs atta-
ques et réagirent. La police tira plusieurs
salves sur les manifestants.
D'après les dernières informations, on
compterait. 20 morts une dépêche
dit 23 et plus de 300 blessés.
La circulation des trains, en Haute-
Egypte fut suspendue à la suite de dé-
sordres causés par les ouvriers. Ceux de
la Basse-Egypte subirent des retards
Les communications télégraphiques' avec
la province 'furent presque impossibles,
les câbles ayant été coupés ù divers en-
droits.
Ajoutons que la campagne pour le
'bovcott du scrutin, engagée les libé-
raux et les wafdistes, n'a que partielle-
MOTTA et HENDERSON
qui ont pria la parole, hier, au
Comité européen
Ces définitions cocasses ne trom-
pent personne. Pan-Europe est. née
lorsque ."là, Société des nations s'est
révélée "entre' les mains de là France
un ihs t rum ënt insuffi samment" pré-
paré à ses volontés dominatrices:
Mais arrêtons là l'analyse de -la
Jiar.aiigiae ..présidentielle.
Manoeuvre grossière
'̃̃ contre1 ïès'sôvietë" '"̃
Quel est l'ordre ."du jour de la ses-
sion ? L'étude de la, crise, économi-
que, avait-on dit au mois de' jan
vier.
Gabriel PERI.
(LIRE LA S,UITE EN .TaOISIEME PAGE)
ment porté ses fruits. Si on ne compte
que 1G de volants ,au Caire, pour t'en-
semble de l'Egypte la proportion est
identique à celle de 1923 et de 1925
II est, intéressant de souligner la part
qu'ont prise les ouvriers égyptiens clans
ce mouvement contre l'impérialisme bri-
tannique. Leur effervescence réyolittion-
nai'i'ë a singulièrement dépassé l'action
des leaders bourgeois et petits bour-
geois du parti libéral ou wafdiste qui
n'ont agi jusqu'à ee> jour que" sous la
poussée des masses égyptiennes.
Chaque jour, davantage frappé par la
crise qui atteint le prolétariat, celui-ci
se dresse contre la1 dictature de la bour-
geoisie" égyptienne,1' et de l'impérialisme
anglais.
La police de MacDonald, une fois de
plus, aura l'ail couler -,1e ;sang des travail-
leurs .d'Egy.ple ̃
Aux Indes, en Birmanie, en Egypte, le
gouvernement, de l,a.Uc,, Internationale du
roi George V'est le meilleur agent dans
la. lutte 'contre tes peuples, opprimés ̃
DANS L'UNION SOVIETIQUE1
Arrivée de Maxime Gorki
'à Moscou' '̃ ;> ̃
̃»̃
Moscou, 15 mai. [T.ass.) Maximo
Gorki est, arrivé A Moscou. L_o commis-
saire du peuple à l'inslrnçlion n'ibli-
que, lîôubuôv. les c:v;nisatic re's et littéraires 'qui 'l'attendaient1 'à la
gare, lui Ont fait une réception enthou-
siaste.
La presse, dans de nombreux articles,
consacre Gorki comme le plus 'grand
écrivain. Elle souligne en outre qu'il a
toujours été en communion intime avec
-Les' masses' prolétariennes et qu'il a. totR
jours pris, la défense de' l'U. R. S. S.,
AUJOURD'HUI
Vers
l'uniow,-n3tioRa!C
».
âPRÈS le vote Je Versailles, Briand
M ne pouvait rester au ministère, des
pffaires étrangères. Il est démis-
sionnaire et sa démission ouvre
une véritable crise ministérielle.
Le gouvernement Laval sort disloqué
de l'élection présidentielle et déjà s'es-
quissent des manœuvres entre les diver-
ses fractions parlementaires de la bour-
geoisie.
C'est un fait certain que de nom-
breux députés et sénateurs radicaux ont
voté pour Doumer. C'est un autre jait
qu'Herriot avait porté un coup sérieux
à Briand lorsqu'il prononça son, discours
chauvin la dernière séance de 'la
Chambre. 11 est encore indéniable que
le journal officiel des radicaux, la Ré-
publique, ne combattait nullement la
candidature Doamer"~ â Id présidence;
bien au contraire Ajoutez à cela que
nombreux furent hier et avant-hier les
chefs radicaux qui se rendirent à l'Ely-
sée pour saluer l'heureux vainqueur et
le féliciter de son triomphe.
Il est permis de conclure de tous ces
faits que le plus grand .trouble agite les
politiciens du régime: La cause de ce
trouble c'est la crise générale et tou-
jours plus grave du capitalisme. Elle
ébranle en son fond le traité de Ver-
sailles ses répercussions économiques
rendent chaque jour ce traité plus inap-
plicable. Elles contraignent les peuples
à secouer son joug odieux. L'impérialis-
me français aura beaucoup de -mal à
éviter les conséquences d'un pareil état
de fait sur sa politique intérieure elle-
même. Demain, lorsque après Genève,
on apercevra la France capitaliste iso-
lée en Europe, on peut être appelé à
reparler de l'Union nationale, de la col-
laboration nécessaire de1 tous les' bons
patriotes à la défense des traités de 1919
et de bien d'autres choses encore. Et le
parti radical qui, en, 1926, s'est préci-
pité au chevet de la mère malade, pour-
ra bien être sollicité de recommencer
l'expérience.
,Qui sera chargé-appliqsrer Ja,noy._
.celle formule de la fermeté pacifique
qui va maintenant être en honneur au
Quai d'Orsay contre les exigences de
l'Allemagne ? Pour défendre les inté-
rêts de l'amirauié>: française dans- le con-
flit naval si épineux qui divise les im-
périalistes de Londres, de Paris et de
Rome, qui sera ministre des affaires
étrangères' ? Pourquoi pas Herriot ? >
Pourquoi pas Paul'-Boncour ? Les noms
de ces patriotes éprouvés sont mis en
avant. On proclame qu'en présence dei
grands dangers extérieurs prochains, il
est nécessaire de mettre le point final
aux discussions entre partis. L'heure
s' approche de l'union et du rapproche-
ment le ministère Laval sera tout à
fait remanié et de nouoelles formations
gouvernementales sont en -vue.
Ce sont là lés premières manifestations
du troublé qui a suivi l'accord austro-
allemand dw 14 mars. Lui-même n'est
qu'un épisode de .la longue série des
convulsions qui, en ce moment même,
secouent non seulement l'Europe, mais
le monde entier. Ce ne sont qu agita-
tions extrêmes en Espagne, en Egvpte,
aux Inj.es, en Chine, en Indochine,
partout ou les peuples se révoltent les
armes à la main "contre leurs oppres-
seurs. Et cet étal d'anxiété universelle
n'est lui-même qu'un prologue de mou-
vements beaucoup plus importants que
le devoir essentiel des communistes est
de prévoir pour, s'y préparer d'urgence.
L'impérialisme français aperçoit claire-
ment la nécessité de grouper toutes ses
forces pour faire face à ces mouvements
qui' s' annoncent par mille indices. L' évé-
nement du 13 mai aura hâté la recons-
titution de l'Union nationale bourgeoise
contre les menaces de graves perturba-
tions intérieures et extérieures qui se
pressent de toutes parts.
Marcel CACH IN.
AVANT LES^PARTAKIADES
Grande réunion internationale
à la piste municipale
Notre camarade allemand MAÙKEN,
qui vient d'être vainqueur, à Berlin,
du Grand Prix international d'ouver-
ture, et qui "courra, demain, la
grande américaine à la Cipale. A cette
réunion, «n- autre cycliste allemand
et un anglais seront de la partie.
Belle démonstration de sport rouge,
à laquelle les,: ouvriers viendront
nombreux `
LES EVENEMENT^ D'ESPAGNE l~
~T» iii.mi
L'infanterie devant l'église des
« Pères de Jésus », à Madrid lundi
dernier. :La troupe a été mobilisée
pour défendre les bâtiments religieux
que la Joule incendiait. Mais aussi,
les nervis du sociaMascisme, ont été
les premiers à réprimer sauvagement
le mouvement irrésistible d'indigna-
tion populaire contre l'Eglise
toute-puissante.
(Voir nos inlorm'alions en 3° page.)
AU NOM DE «L'INTÉRÊT GÉNÉRAL» »
Aujourd'hui, à Roubaix
les? chefe coofiédérés
,v.o.l1t'reprendr,e' J
les pourparlers
de trahison v
avec le cm `',
"j'
Les pourparlers continuent- à. propos,
des salaires; dans .l'induslrjg. IqxIjIc de
Roubaix-Toùrooing.
Avant-hier, dans -Ie= cabi!n«t»-,dijrnrinistre
syudiéà'ts ̃confédérés et chrétiens;
'Hier, tes délégués du consortium furent
reçus.1' ̃̃
Le communiqué ci-dessous, publié la
Léon JOUHAUX
qui s'occupe pour solutionner le con-
flit du textile du Nord, comme il le
fit pour les mineurs, c'est-à-dire sur
le dos des ouvriers
suiie de celte .entrevue "laissé prévoir de
nouveiloo tractations pour.; aujourd'hui
M. -Landry, minisire du travail, a reçu
pour la deuxième lois les délégués de la
commission intersyndicale' patronage du
textile de Roubàix-Tourcoing, à qui il a
[ail connaître les résultats de. ses entre-
intcs avec les délégués des syndicats ou-
vriers confédérés et libres.
H a lait appel,' comme devant ces der-
niers, à l'esprit de conciliation des délé-
gués patronaux en vue d'éviter un: conflit
qui ne peut qu'être désastreux pour les
deux parties, en même temps, que ~povr
Tinterai çjënérai, et insisté vivement, pour
que J'orrjanisiutiôn patronale reprit les
pourparlers avec les organisations ou-
vrières.
•̃ -Les délégués ont déclare que, ̃ dés de-
main, M\ Le.u. secrétaire, général de la,
commission intersyndicale, xe mettrait de
nouveau en rapport avec les secrétaires
des syndicats ouvriers.
« Esprit de conciliation, intérêt géné-
ral », voila des formules déjà employées
l'an 'dernier en septembre:
C'est au nom de l'intérêt général, par
esprit de conciliation, que. furent impo-
sés aux textiles de Rouhaix-Tourcoing
l'inique1 prime' de présence.
C'est en leur nam que les ouvriers lil-
lois,' après plusieurs semaines de grève,
n'obtinrent pas un centime d'augmenta-
tion, cependant que les chefs réformistes
et; socialistes criaient victoire pour faire
accepter,, leur odieux compromis par les
ouvriers.̃
Aujourd'hui, sur l'invilatian du minis-
tre Landry, qui ̃ exploite, dans ses vigno-
bles corsés les condamnés du bagne de
Calvi pour. 10 francs par jour, les chefs
réformistes vont se rendre place: de la
F'osse-aux-Chênes reprendre les pourpar-
lers.•̃.̃̃ '̃̃ ̃̃̃̃'̃:
Aux ouvriers et ouvrières d'être vigi-
lants, que en soir, dans les réunions, ils
se dressent contre. tout compromis, qu'ils
s'affirment avec vigueur contre toute '.di-,
ininution, qu'ils prennent tes mesures
nécessaires pour diriger/ eux-mêmes leur
bataille. '•
Et qu'à Jiv première tentative des pa-
trons ils ripostent en appliquant les mots
d'ordre: du congrès des usines :̃
« A ̃ V application des diminutions de
salaires dans 'vos entreprises, réponrleï
par la' ::grèt:e: Organisez la bataille gé-
nérale, .n .̃: 1
(Lire en 5e page Leurs pourparlers «
̃les nôtres). ,"̃̃ -.̃'̃̃:•. ̃̃ ̃
Vous tirez
EN DEUXIEME ÎPAGE
Jules Haïm-Wol* Uhry.
Notre politique la décomposition ~âv
parti des renégat».1
e
DEFENDONS TAO ET LES AGITES EN RÉVOLTE
Les massacres à Premier Mai
sont confirmés
«Les troupes ont tiré dans le tas !»
dit un fonctionnaire colonial
SOUSCRIVEZ EN MASSE POUR L'ENVOI D'UN AVOCAT EN INDOCHINE
Faites du meeting du 19 mai, à Bullier, une grande journée historique
dans la lutte contre le colonialisme 1.
̃' ̃• .Vïuiiiiiiiiiiiiiiniiiiuiiiiiiiwi»»'»"»1' ̃>'> ̃̃ •̃ ̃
Le petit Reynaud persiste dans son
silence mais les faits sont acquis le
Premier Mai, malgré -la répression fé-
roce qui, depuis un an et: demi, écrase y
le peuple d'Indochine,, les, travailleurs,:
'annamites .sont- descendus dans la rue
et les troupes ont tiré sur eux.
Une .nouvelle confirmation nous ̃ est
venue. ;EHe émane d'un 'fonetïonnaire
colonial,: qui n'est pas. des. nôtres mais
qui: ,çomme l'avocat Cancellié.ri et tant
d'autres, est révolté par la politique
d'assassinats poursuivie là-bas, sur
l'ordre des impérialistes français; par;
le sanglant Pasquier.
Cette lettre a été adressée à notre
camarade Marcel Cacbin
Paris, le 14 mai tç)3ï.
Monsieur le directeur,
Puisque le ministère des colonies
refuse de confirmer les renseignements
parvenus ces temps derniers en France
relatifs aux nouveaux., massacres- indo-
chinois du Premier Mai dernier, je
suis en mesure de venir affirmer j à" a-
frès une -lettre .arrivée de -Saigon hier,
far avion, qu'il "y eut ce jour-là 130 à
150 tués et blessés en Annaml
Les troupes ont tiré dans le tas, sans
'aucune! proiocatioiiide la part des ma-,
[pif estants sans armés, venus seulement
'pour présenter aux autorités leurs re-
vendications ouvrières.
Il est temps, dans l'intérêt .même de
notre pays, d 'arrêter cette effusion de
sang inutile.
Que- notre insuffisant ministre des
colonies Reynaud renonce a cette po-
litique de meurtres, indigne de nous.
Il -y a d'autres moyens de gouverne-
ment pour -un peuple civilisé comme
nos protégés annamites.
Recevez, etc. '̃'̃̃
La lettre émane, répétons-le, d'un
fonctionnaire colonial retraité qui, sans
être du Parti communiste, est lecteur
de V Humanité. ̃'̃
(LIRE LA SDITE EN DEUXIEME PAGE)
Il DERRIÈRE LE DÉCOR DE HNCENNES
l!HllIlli;il!llIIIlllli»llll)IWtl!llli:[l!IH
Le calvaire du Soudanais Cheïkou
«soldat du droit».- et déporté
Au moment où Paul Reynaud inaugure les pavillons de
l'A.O.F., l'histoire de Cheikou-Cissé et de ses compagnons
rappelle aux travailleurs
les crimes innombrables du colonialisme
Le ministricule Reynaud a assisté à des danses indiffènes, à Vtncennes.
'Malheureux noirs amenés en France par quelles promesses, et qui devront;
durant six mois, amuser les badauds Dans leur pays lointain, c est la,
misère et. l'esclavage. En médaillon CHEIKOU-CISSË, victime du colonialisme
Hier matin, les pavillons de l'A.
O. F., ont été inaugurés à l'Ex-
position coloniale., Paul Rey-
naud, accompagné', du gouverneur
général Ollivier, a visité en un cliti
d'çeil nous disent spirituellement
les journaux ̃–• le Cameroun, le
Togo, le Sé?iégal, la Haute-Velta, la
Guinée, la Côte d'Ivoire, le Niger,
le Soudan. '•
II y eut des danses nègres, des pa-
rades .militaires, du' tamta'm; etc.
« Le ̃ministre affirme une feuillo
du soir eu l'illusion parfaile de
l'Afrique Centrale,. »
Grotesque ^et odieux. Le décor de
pacotille, de Vincennes ne cachera
pas aux travailleurs l'effroyable bi-
lan de 'la colonisation française en
Afrique noire, la mortalité inouïe des
indigènes :que déciment le travail
force et les maladies, les conditions
bestiales de! leur- exploitation que le
gouvernement projette d'aggraver
encore.
Mais an lendemain même de l'i-
nauguration des pavillons de l'A!
0. F. et avant* de parler plus en dé-
tail de la tragique situation des Afri-
cains oppritaës, nous voulons d'a-
bojd rappeler l'histoire lamentable
Nos camarades André MARTY.
Marcel' CACHIN, Maurice THO-
̃>REZ, France; y JOURDAIN,
Jacques DQRIOT et GIITON,
qui préhàront là parole le 19 "'thaï;
à Bullier, avec Léor, WERTH,
Pierre SEMARD, Daniel RE-
NOULT, BERON et KGU-
.̃̃̃̃̃•̃̃. YAKE
de Clieikou-Cissé et de ses conii:i-
gnons. ̃
Elle on, dit long sur la barbarie du.
coloiiialisrac.
Chair noire, chair à canon
Albert Sarrau.ty l'Homme (lu dis-
cours.do Constantine, note, dans nn
ouvrage publié en 1SI23 (1), que !;i
peule Afrique Occidentale a fom-iii
à la métropole, de 1914 à 1918; 135.0f-)i)
hommes. ̃ Combien sont morts ? On
ne le saura jamais. Sarront avouo
25.000 morts et quelques ̃milliers de
disparus! La vérité est plus terrible.
Les noirs furent envoyés à 'l'assaut,
de positions imprenables, ils cb ar-
mèrent ù, Jii baïonnette sous le l'eu
roulant, des mitrailleuses. Ils ûirei u, L
massacrés sans compter: Ce n'est,
pas pour rien que Maiigïn fut sur-
nommé le « Broyeur de Noirs ».
Cheikou-Cissé, Soudanais du vil-
lage de Cliorbo'ge, fut l'un de ces
imiombrables rnalbeureux, arraclu'-s
au désert ou â la foret la barba-
rie i :et jetés sous les obus et les
(1) La mise en valeur des colonies lfttn-
cttises. ̃ ̃̃̃̃̃,
28° ANNEE. N° 11841
ABONNEMENTS
FRANCE ET COLONIES
Un an 80 fr. Sil mois 45 Ir troin MOIS. 23 tr.
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Travailleurs, défendez
votre Parti Communiste
et ses militants
contre la calomnie
social-fasciste!
E bureau politique du P. CF. dé-
nonce à tous les travailleurs les
calomnies odieuses des social-
fascistes contre les militants les plus
autorisés de notre parti, les plus res-
pectés et les plus aimés par la classe
ouvrière. ̃ ̃ =
A; l'Assemblée nationale de Versail-
les, MM. les députés social-fascistes
Evrard, Parsy et Uhry ont osé lancer
contre nos camarades Marty et Du-
clos l'accusation infamante de « poli-
jciers ».
Contre Marty, le héros populaire de
la mer Noire, l'ancien « bagnard »,
l'Enfermé de Clairvaitx. pendant sept
années Contre Duclos, le courageux
̃'militant condamné à>5 ans de prison-et
contraint trois années, à l'illégalité
'malgré, qu'il ait été élu de Paris ou-
vrier contre Blum i
Qui donc accuse ainsi nos camara-
'des ? Uhry convaincu dans son pio-
pre parti de trafic d'influence
Evrard et Parsy, deux social-fascistes
amis de Maës, le député maire de Lens
qui fit tirer ses flics contre les ou-
̃vriers mineurs Deval et Liévin. Ceux
qui-parlent de « policiers », ce sont
'les amis de Fiancette, rapporteur du
budget de police de la Seine et féli-
Jcité naguère par Benoît, le flic cor-
rompu de l'affaire Oustric ce sont
les amis de MM. Levillairi et Loyaù,
'.assommeurs d'ouvriers et amis recon-
nus des hautes « bourriques de la
̃préfecture..
Ceux qui parlent de « policiers »,
ce sont les compagnons de MM. Blum
-et K.enaudel,f amis et convives des
̃.Tardieu, Oustric et Cie.
Le journal, subventionné par la
banque Besnard, du démagogue Paul
'Faure, et du « vertueux » Blum, a re-
pris' à son compte ces accusations.
MM. les chefs social-fascistes espè-'
rent, en tentant, de. :.discréditer; nos mi-
litants, "détourner rattentiotr'de leurs
^agisseïnems-CTirfrirrérs'au cours des grè-
"yes. ,̃̃̃
Ils espèrent masquer leur activité
militariste et chauvine pour la prépa-(
ration de la guerre contre l'Union so-
̃yiétique. ̃
Ils n'y parviendront pas. Et ils ré-
pondront, devant la masse, de leurs
saletés.
Nous ne les lâcherons pas. Nous
irons devant les ouvriers sommer
MM. Ui&ry, Blum' et Cie de faire la
preuve de leurs accusations.
Nous irons surtout dénoncer les
buts de leur attaque essayer de jeter
la suspicion sur les militants commu-
nistes et de désagréger le parti com-
muniste à l'heure.où s'impose le ras-
semblement des forces prolétariennes
contre l'offensive économique et poli-
tique du capital.
Ce n'est pas,par hasard qu'à chaque
période de lutte aggravée correspond
cette attaque social-fasciste de calom-
nie policière. En 1929, ils accusaient
Semard, Celor et Frachon. Hier, le
'Populaire accusait le vieux militant
Jégon. C'est ainsi que M. Blum tente
de poursuivre « la destruction des ca-
dres communistes ».
Nous irons dénoncer le rôle de
;MM. les chefs social-fascistes, dignes
serviteurs de l'Etat bourgeois, auxi-
liaires de la Sûreté générale, dont ils
(votèrent les fonds secrets de mouchar-
dage et de provocation.
Nous irons faire le procès des « po-
liciers » Zoergiebel, Grzesinski et Cie,
assassins d'ouvriers, et de tous les
flics, membres honorés du parti socia-
liste, qui assurent une meilleure exé-
cïition des directives du ministère de
l'intérieur.
Nous montrerons le rôle abject de
la social-démocratie, alliée servile de
Ja bourgeoisie au pouvoir.
Les travailleurs indignés, solidaires
de '.Ilisk militants, répondront à l'ap-
• pel de notre parti et feront rentrer
dans la gorge des social-fascistes leurs
accusations infâmes.
Le Tureau politique.
Maurice THOREZ.
Les chefs soeâal-flics devront
s'expliquer devant les ouvriers
COMPTES RENDUS DE MANDAT
Ecole rue Vitruve (20° arrondissement
de .Paris). Mercredi 1.7 mai Jacques
Duclos avec Marcel 'Cachai et Maurice
Thorez.
M. Blum. responsable des accusations
publiées dans le « Populaire », est
sommé de venir s'expliquer devant les
ouvriers du 20"
Hénin-Liétard. Le juin dans la
matinée, avec Marty, Duclos, Thorez.
"̃̃Evrard, député,. est sommé de' venir y
apporter les preuves de ses accusations
contre nos camarades.
Annœullin. Le 7 juin après-midi,
avec Marty et Duclos.
Parsy, député-maire d'Annceullin, est
sommé de venir donner les preuves de
ses accusations..
Dans quelques jours, nous appellerons
également les travailleurs de Creil et de
Montataire à exiger de l'affairiste Jules
Uhry çiu'il vienne s'expliquer devant eux
sur ses infamies.
̃ ••̃ ç- ̃ ̃̃
Lire en quatrième.' page la ré-
pouse de notre camarade André
perthon aux faux du a Populaire »
Pan-Europe et la guerre antisoviétique
ON MULTIPLIE LES EMBUCHES
POUR EMPÊCHER LA DÉLÉGATION SOVIÉTIQUE
DE PARTICIPER AUX DÉBATS
DE LA COMMISSION EUROPÉENNE
Litvitiov est arrivé à Genève
L'Anschluss fait l'objet d'une conférence
entre les ministres, de France,
d'Italie, de Grande-Bretagne et d'Allemagne
(DE- NOTÉE' ENVOYE SPÊCIAIO
Genève, la.mai. (Humanité.)
Deux .problèmes, et deux: seuls, vont
dominer les délibérations de' la coin
mission européenne l'organisation
de lacollaboratioTi capitaliste anti-
soviétique, raison d'être de Pàn-Eu-
Europe, et la rivalité entre l'impé-
rialisme .français détenteur de.rhè-
gémonie européenne, et les vaincus
avec à leur tête l'Allemagne.
Volonté commune de mettre en
échec le Plan quinquennal, bataille
serrée autour des traités de 1919,
voilà bien en effet deux caractéris-
tiques de< la situation mondiale pré-
sente, et la délibération européemit;,
va nous permettre de procéder à une
prise de vues instructive.
De janvier à mai 1931
Rappelons donc que la. commis-
sion' aujourd'hui réunie, siège pour
la seconde fois. Sa première session
eut lieu en janvier dernier. Depuis
se tinrent diverses réunions dont
M. Briand, ce matin, a résumé les
conclusions dans son discours inau-
gural réunion pour l'écoulement
des stocks de céréales de 1930, co-
mité d'études pour l'exportation des
récoltes futures,, comité d'études du
crédit agicele.
Leur. résultat s'est traduit en gc-
néral par un demi-échec
n'oht-elles pas révondu entièrement
à r.espoir qu'avaient' mis en elles les
Etals, intéressés, mais elles ont mis
en. relief que les stocks' de céréales
des p'ays-clanubiens ne constituaient
pas une concurrence à redouter pour
les pays '(fxtra-RurQp&vns.. »̃
Interprétation sins'Unëj'enieB,t;Ç'S«4o'
JIltE,¡'pl'etàtion singn]i~r~nlP.I)t:.Üsii('
et que les pays d'dutrtr-mër Tcoïifes-
tëcif fbrmelletnent.
M. Briand a tenté une fois de. plus
de défini'' les attributions respecti-
ves du Conseil et de la Commission
européenne « Le Conseil proclame
le droit, la commission étudie -les so-
lutions pratiques qu'appellent- les né-
cessités du la "vie économique. »
MANIFESTATIONS SANGLANTES PENDANT LES ÉLECTIONS
iii!iilii!l[[ll[l!lli:i!ll[!lilllill[ll[l!lli:n
La police de Mac Donald
massacre les travailleurs égyptiens
On compterait dans les faubourgs du' Caire 23 morts
'̃̃ l; et 300 blessés -̃
Une vue générale du Caire, où se sont déroulés, jeudi, des incidents sanglants
Le Caire, 15 'niai. Les élections égyp-
tiennes ou plus exactement les scru-
tins du premier degré qui préparent tes
élections législatives du 1er juin ont clé
marquées? hier par de très violentes et
sanglantes manifestations.
Les démonstrations ont commencé dans
1rs quartiers industriels de Bulalc. et .-de
Simbra, où .les troupes massées par le
gouvernement avaient pris, dés le matin,
une attitude provocante.
Les ouvriers des ateliers des chemins
de fer et trams passèrent les premiers a
l'offensive. La police voulut charger,
mais les prolétaires réagirent courageu-
sement. Au cours de cette première col-
lision .il1 y aurait eu déjà plusieurs tués
et blessés,
Vers midi le mouvement ouvrier s éten-
dit à. d'antres quartiers. Les chômeurs
et grévistes ont" attaque la police sur plu-
sieurs points, et descendirent jusqu'à
l'Avenue Fouad ou plusieurs trains et
oriiuihus furent détruits.
D'importants contingents d'infanterie
et plusieurs pelotons de cavalerie sorti-
rent de leurs casernes et par des charges
tentèrent de disperser les attroupements,
de rétablir la liberté de la circulation.
Les manifestants répétèrent leurs atta-
ques et réagirent. La police tira plusieurs
salves sur les manifestants.
D'après les dernières informations, on
compterait. 20 morts une dépêche
dit 23 et plus de 300 blessés.
La circulation des trains, en Haute-
Egypte fut suspendue à la suite de dé-
sordres causés par les ouvriers. Ceux de
la Basse-Egypte subirent des retards
Les communications télégraphiques' avec
la province 'furent presque impossibles,
les câbles ayant été coupés ù divers en-
droits.
Ajoutons que la campagne pour le
'bovcott du scrutin, engagée les libé-
raux et les wafdistes, n'a que partielle-
MOTTA et HENDERSON
qui ont pria la parole, hier, au
Comité européen
Ces définitions cocasses ne trom-
pent personne. Pan-Europe est. née
lorsque ."là, Société des nations s'est
révélée "entre' les mains de là France
un ihs t rum ënt insuffi samment" pré-
paré à ses volontés dominatrices:
Mais arrêtons là l'analyse de -la
Jiar.aiigiae ..présidentielle.
Manoeuvre grossière
'̃̃ contre1 ïès'sôvietë" '"̃
Quel est l'ordre ."du jour de la ses-
sion ? L'étude de la, crise, économi-
que, avait-on dit au mois de' jan
vier.
Gabriel PERI.
(LIRE LA S,UITE EN .TaOISIEME PAGE)
ment porté ses fruits. Si on ne compte
que 1G de volants ,au Caire, pour t'en-
semble de l'Egypte la proportion est
identique à celle de 1923 et de 1925
II est, intéressant de souligner la part
qu'ont prise les ouvriers égyptiens clans
ce mouvement contre l'impérialisme bri-
tannique. Leur effervescence réyolittion-
nai'i'ë a singulièrement dépassé l'action
des leaders bourgeois et petits bour-
geois du parti libéral ou wafdiste qui
n'ont agi jusqu'à ee> jour que" sous la
poussée des masses égyptiennes.
Chaque jour, davantage frappé par la
crise qui atteint le prolétariat, celui-ci
se dresse contre la1 dictature de la bour-
geoisie" égyptienne,1' et de l'impérialisme
anglais.
La police de MacDonald, une fois de
plus, aura l'ail couler -,1e ;sang des travail-
leurs .d'Egy.ple ̃
Aux Indes, en Birmanie, en Egypte, le
gouvernement, de l,a.Uc,, Internationale du
roi George V'est le meilleur agent dans
la. lutte 'contre tes peuples, opprimés ̃
DANS L'UNION SOVIETIQUE1
Arrivée de Maxime Gorki
'à Moscou' '̃ ;> ̃
̃»̃
Moscou, 15 mai. [T.ass.) Maximo
Gorki est, arrivé A Moscou. L_o commis-
saire du peuple à l'inslrnçlion n'ibli-
que, lîôubuôv. les c:v;nisatic
gare, lui Ont fait une réception enthou-
siaste.
La presse, dans de nombreux articles,
consacre Gorki comme le plus 'grand
écrivain. Elle souligne en outre qu'il a
toujours été en communion intime avec
-Les' masses' prolétariennes et qu'il a. totR
jours pris, la défense de' l'U. R. S. S.,
AUJOURD'HUI
Vers
l'uniow,-n3tioRa!C
».
âPRÈS le vote Je Versailles, Briand
M ne pouvait rester au ministère, des
pffaires étrangères. Il est démis-
sionnaire et sa démission ouvre
une véritable crise ministérielle.
Le gouvernement Laval sort disloqué
de l'élection présidentielle et déjà s'es-
quissent des manœuvres entre les diver-
ses fractions parlementaires de la bour-
geoisie.
C'est un fait certain que de nom-
breux députés et sénateurs radicaux ont
voté pour Doumer. C'est un autre jait
qu'Herriot avait porté un coup sérieux
à Briand lorsqu'il prononça son, discours
chauvin la dernière séance de 'la
Chambre. 11 est encore indéniable que
le journal officiel des radicaux, la Ré-
publique, ne combattait nullement la
candidature Doamer"~ â Id présidence;
bien au contraire Ajoutez à cela que
nombreux furent hier et avant-hier les
chefs radicaux qui se rendirent à l'Ely-
sée pour saluer l'heureux vainqueur et
le féliciter de son triomphe.
Il est permis de conclure de tous ces
faits que le plus grand .trouble agite les
politiciens du régime: La cause de ce
trouble c'est la crise générale et tou-
jours plus grave du capitalisme. Elle
ébranle en son fond le traité de Ver-
sailles ses répercussions économiques
rendent chaque jour ce traité plus inap-
plicable. Elles contraignent les peuples
à secouer son joug odieux. L'impérialis-
me français aura beaucoup de -mal à
éviter les conséquences d'un pareil état
de fait sur sa politique intérieure elle-
même. Demain, lorsque après Genève,
on apercevra la France capitaliste iso-
lée en Europe, on peut être appelé à
reparler de l'Union nationale, de la col-
laboration nécessaire de1 tous les' bons
patriotes à la défense des traités de 1919
et de bien d'autres choses encore. Et le
parti radical qui, en, 1926, s'est préci-
pité au chevet de la mère malade, pour-
ra bien être sollicité de recommencer
l'expérience.
,Qui sera chargé-appliqsrer Ja,noy._
.celle formule de la fermeté pacifique
qui va maintenant être en honneur au
Quai d'Orsay contre les exigences de
l'Allemagne ? Pour défendre les inté-
rêts de l'amirauié>: française dans- le con-
flit naval si épineux qui divise les im-
périalistes de Londres, de Paris et de
Rome, qui sera ministre des affaires
étrangères' ? Pourquoi pas Herriot ? >
Pourquoi pas Paul'-Boncour ? Les noms
de ces patriotes éprouvés sont mis en
avant. On proclame qu'en présence dei
grands dangers extérieurs prochains, il
est nécessaire de mettre le point final
aux discussions entre partis. L'heure
s' approche de l'union et du rapproche-
ment le ministère Laval sera tout à
fait remanié et de nouoelles formations
gouvernementales sont en -vue.
Ce sont là lés premières manifestations
du troublé qui a suivi l'accord austro-
allemand dw 14 mars. Lui-même n'est
qu'un épisode de .la longue série des
convulsions qui, en ce moment même,
secouent non seulement l'Europe, mais
le monde entier. Ce ne sont qu agita-
tions extrêmes en Espagne, en Egvpte,
aux Inj.es, en Chine, en Indochine,
partout ou les peuples se révoltent les
armes à la main "contre leurs oppres-
seurs. Et cet étal d'anxiété universelle
n'est lui-même qu'un prologue de mou-
vements beaucoup plus importants que
le devoir essentiel des communistes est
de prévoir pour, s'y préparer d'urgence.
L'impérialisme français aperçoit claire-
ment la nécessité de grouper toutes ses
forces pour faire face à ces mouvements
qui' s' annoncent par mille indices. L' évé-
nement du 13 mai aura hâté la recons-
titution de l'Union nationale bourgeoise
contre les menaces de graves perturba-
tions intérieures et extérieures qui se
pressent de toutes parts.
Marcel CACH IN.
AVANT LES^PARTAKIADES
Grande réunion internationale
à la piste municipale
Notre camarade allemand MAÙKEN,
qui vient d'être vainqueur, à Berlin,
du Grand Prix international d'ouver-
ture, et qui "courra, demain, la
grande américaine à la Cipale. A cette
réunion, «n- autre cycliste allemand
et un anglais seront de la partie.
Belle démonstration de sport rouge,
à laquelle les,: ouvriers viendront
nombreux `
LES EVENEMENT^ D'ESPAGNE l~
~T» iii.mi
L'infanterie devant l'église des
« Pères de Jésus », à Madrid lundi
dernier. :La troupe a été mobilisée
pour défendre les bâtiments religieux
que la Joule incendiait. Mais aussi,
les nervis du sociaMascisme, ont été
les premiers à réprimer sauvagement
le mouvement irrésistible d'indigna-
tion populaire contre l'Eglise
toute-puissante.
(Voir nos inlorm'alions en 3° page.)
AU NOM DE «L'INTÉRÊT GÉNÉRAL» »
Aujourd'hui, à Roubaix
les? chefe coofiédérés
,v.o.l1t'reprendr,e' J
les pourparlers
de trahison v
avec le cm `',
"j'
Les pourparlers continuent- à. propos,
des salaires; dans .l'induslrjg. IqxIjIc de
Roubaix-Toùrooing.
Avant-hier, dans -Ie= cabi!n«t»-,dijrnrinistre
syudiéà'ts ̃confédérés et chrétiens;
'Hier, tes délégués du consortium furent
reçus.1' ̃̃
Le communiqué ci-dessous, publié la
Léon JOUHAUX
qui s'occupe pour solutionner le con-
flit du textile du Nord, comme il le
fit pour les mineurs, c'est-à-dire sur
le dos des ouvriers
suiie de celte .entrevue "laissé prévoir de
nouveiloo tractations pour.; aujourd'hui
M. -Landry, minisire du travail, a reçu
pour la deuxième lois les délégués de la
commission intersyndicale' patronage du
textile de Roubàix-Tourcoing, à qui il a
[ail connaître les résultats de. ses entre-
intcs avec les délégués des syndicats ou-
vriers confédérés et libres.
H a lait appel,' comme devant ces der-
niers, à l'esprit de conciliation des délé-
gués patronaux en vue d'éviter un: conflit
qui ne peut qu'être désastreux pour les
deux parties, en même temps, que ~povr
Tinterai çjënérai, et insisté vivement, pour
que J'orrjanisiutiôn patronale reprit les
pourparlers avec les organisations ou-
vrières.
•̃ -Les délégués ont déclare que, ̃ dés de-
main, M\ Le.u. secrétaire, général de la,
commission intersyndicale, xe mettrait de
nouveau en rapport avec les secrétaires
des syndicats ouvriers.
« Esprit de conciliation, intérêt géné-
ral », voila des formules déjà employées
l'an 'dernier en septembre:
C'est au nom de l'intérêt général, par
esprit de conciliation, que. furent impo-
sés aux textiles de Rouhaix-Tourcoing
l'inique1 prime' de présence.
C'est en leur nam que les ouvriers lil-
lois,' après plusieurs semaines de grève,
n'obtinrent pas un centime d'augmenta-
tion, cependant que les chefs réformistes
et; socialistes criaient victoire pour faire
accepter,, leur odieux compromis par les
ouvriers.̃
Aujourd'hui, sur l'invilatian du minis-
tre Landry, qui ̃ exploite, dans ses vigno-
bles corsés les condamnés du bagne de
Calvi pour. 10 francs par jour, les chefs
réformistes vont se rendre place: de la
F'osse-aux-Chênes reprendre les pourpar-
lers.•̃.̃̃ '̃̃ ̃̃̃̃'̃:
Aux ouvriers et ouvrières d'être vigi-
lants, que en soir, dans les réunions, ils
se dressent contre. tout compromis, qu'ils
s'affirment avec vigueur contre toute '.di-,
ininution, qu'ils prennent tes mesures
nécessaires pour diriger/ eux-mêmes leur
bataille. '•
Et qu'à Jiv première tentative des pa-
trons ils ripostent en appliquant les mots
d'ordre: du congrès des usines :̃
« A ̃ V application des diminutions de
salaires dans 'vos entreprises, réponrleï
par la' ::grèt:e: Organisez la bataille gé-
nérale, .n .̃: 1
(Lire en 5e page Leurs pourparlers «
̃les nôtres). ,"̃̃ -.̃'̃̃:•. ̃̃ ̃
Vous tirez
EN DEUXIEME ÎPAGE
Jules Haïm-Wol* Uhry.
Notre politique la décomposition ~âv
parti des renégat».1
e
DEFENDONS TAO ET LES AGITES EN RÉVOLTE
Les massacres à Premier Mai
sont confirmés
«Les troupes ont tiré dans le tas !»
dit un fonctionnaire colonial
SOUSCRIVEZ EN MASSE POUR L'ENVOI D'UN AVOCAT EN INDOCHINE
Faites du meeting du 19 mai, à Bullier, une grande journée historique
dans la lutte contre le colonialisme 1.
̃' ̃• .Vïuiiiiiiiiiiiiiiniiiiuiiiiiiiwi»»'»"»1' ̃>'> ̃̃ •̃ ̃
Le petit Reynaud persiste dans son
silence mais les faits sont acquis le
Premier Mai, malgré -la répression fé-
roce qui, depuis un an et: demi, écrase y
le peuple d'Indochine,, les, travailleurs,:
'annamites .sont- descendus dans la rue
et les troupes ont tiré sur eux.
Une .nouvelle confirmation nous ̃ est
venue. ;EHe émane d'un 'fonetïonnaire
colonial,: qui n'est pas. des. nôtres mais
qui: ,çomme l'avocat Cancellié.ri et tant
d'autres, est révolté par la politique
d'assassinats poursuivie là-bas, sur
l'ordre des impérialistes français; par;
le sanglant Pasquier.
Cette lettre a été adressée à notre
camarade Marcel Cacbin
Paris, le 14 mai tç)3ï.
Monsieur le directeur,
Puisque le ministère des colonies
refuse de confirmer les renseignements
parvenus ces temps derniers en France
relatifs aux nouveaux., massacres- indo-
chinois du Premier Mai dernier, je
suis en mesure de venir affirmer j à" a-
frès une -lettre .arrivée de -Saigon hier,
far avion, qu'il "y eut ce jour-là 130 à
150 tués et blessés en Annaml
Les troupes ont tiré dans le tas, sans
'aucune! proiocatioiiide la part des ma-,
[pif estants sans armés, venus seulement
'pour présenter aux autorités leurs re-
vendications ouvrières.
Il est temps, dans l'intérêt .même de
notre pays, d 'arrêter cette effusion de
sang inutile.
Que- notre insuffisant ministre des
colonies Reynaud renonce a cette po-
litique de meurtres, indigne de nous.
Il -y a d'autres moyens de gouverne-
ment pour -un peuple civilisé comme
nos protégés annamites.
Recevez, etc. '̃'̃̃
La lettre émane, répétons-le, d'un
fonctionnaire colonial retraité qui, sans
être du Parti communiste, est lecteur
de V Humanité. ̃'̃
(LIRE LA SDITE EN DEUXIEME PAGE)
Il DERRIÈRE LE DÉCOR DE HNCENNES
l!HllIlli;il!llIIIlllli»llll)IWtl!llli:[l!IH
Le calvaire du Soudanais Cheïkou
«soldat du droit».- et déporté
Au moment où Paul Reynaud inaugure les pavillons de
l'A.O.F., l'histoire de Cheikou-Cissé et de ses compagnons
rappelle aux travailleurs
les crimes innombrables du colonialisme
Le ministricule Reynaud a assisté à des danses indiffènes, à Vtncennes.
'Malheureux noirs amenés en France par quelles promesses, et qui devront;
durant six mois, amuser les badauds Dans leur pays lointain, c est la,
misère et. l'esclavage. En médaillon CHEIKOU-CISSË, victime du colonialisme
Hier matin, les pavillons de l'A.
O. F., ont été inaugurés à l'Ex-
position coloniale., Paul Rey-
naud, accompagné', du gouverneur
général Ollivier, a visité en un cliti
d'çeil nous disent spirituellement
les journaux ̃–• le Cameroun, le
Togo, le Sé?iégal, la Haute-Velta, la
Guinée, la Côte d'Ivoire, le Niger,
le Soudan. '•
II y eut des danses nègres, des pa-
rades .militaires, du' tamta'm; etc.
« Le ̃ministre affirme une feuillo
du soir eu l'illusion parfaile de
l'Afrique Centrale,. »
Grotesque ^et odieux. Le décor de
pacotille, de Vincennes ne cachera
pas aux travailleurs l'effroyable bi-
lan de 'la colonisation française en
Afrique noire, la mortalité inouïe des
indigènes :que déciment le travail
force et les maladies, les conditions
bestiales de! leur- exploitation que le
gouvernement projette d'aggraver
encore.
Mais an lendemain même de l'i-
nauguration des pavillons de l'A!
0. F. et avant* de parler plus en dé-
tail de la tragique situation des Afri-
cains oppritaës, nous voulons d'a-
bojd rappeler l'histoire lamentable
Nos camarades André MARTY.
Marcel' CACHIN, Maurice THO-
̃>REZ, France; y JOURDAIN,
Jacques DQRIOT et GIITON,
qui préhàront là parole le 19 "'thaï;
à Bullier, avec Léor, WERTH,
Pierre SEMARD, Daniel RE-
NOULT, BERON et KGU-
.̃̃̃̃̃•̃̃. YAKE
de Clieikou-Cissé et de ses conii:i-
gnons. ̃
Elle on, dit long sur la barbarie du.
coloiiialisrac.
Chair noire, chair à canon
Albert Sarrau.ty l'Homme (lu dis-
cours.do Constantine, note, dans nn
ouvrage publié en 1SI23 (1), que !;i
peule Afrique Occidentale a fom-iii
à la métropole, de 1914 à 1918; 135.0f-)i)
hommes. ̃ Combien sont morts ? On
ne le saura jamais. Sarront avouo
25.000 morts et quelques ̃milliers de
disparus! La vérité est plus terrible.
Les noirs furent envoyés à 'l'assaut,
de positions imprenables, ils cb ar-
mèrent ù, Jii baïonnette sous le l'eu
roulant, des mitrailleuses. Ils ûirei u, L
massacrés sans compter: Ce n'est,
pas pour rien que Maiigïn fut sur-
nommé le « Broyeur de Noirs ».
Cheikou-Cissé, Soudanais du vil-
lage de Cliorbo'ge, fut l'un de ces
imiombrables rnalbeureux, arraclu'-s
au désert ou â la foret la barba-
rie i :et jetés sous les obus et les
(1) La mise en valeur des colonies lfttn-
cttises. ̃ ̃̃̃̃̃,
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