Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1927-01-17
Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 17 janvier 1927 17 janvier 1927
Description : 1927/01/17 (Numéro 10264). 1927/01/17 (Numéro 10264).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4023178
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
24- ANNEE, t- N° |0264
===== FONDATEUR
JE.AN JAURÈS
\A2. RUE MONTMARTRE, PARISADRESSE télégraphique
humanité-p'aris
TÉLÈftKWE EUTEhBERG 02-69. 02-57. 04-60
LOUVRE 26-74
Entra mmutt cl 2 taures du malin OUTEKBERQ 02.57
30 CENTIMES
ORG/iN^Ç ( S.F.I.C.)
LUNDI 17 JANVIER 1927
ABONNEMENTS
FRANCE ET COLONIES
On an 92 lr. six mois 4S 'i'- Trois mois ̃: 25 Ir
ETRANGER
(fajs ararfan! la rWiieUiin cie '50 o/fi sur ics unis jws'àaxi
Un an: 170 ir. Si» mois 85 fr. ïrnls mois 43 fr.
TOUS AUTRES PAYS
Ua an: 240 lr. Six mois 120 If. Trois ir,o;s: 60 lr.
COMPTE CHÈQUE POSTAI l'ABiS
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TÉLÉPHONE LOUVRE 48-96 •̃
ieleslômeiirs
des chômeurs s'accroît sans
cesse.C'est un fait incontestable et
incontesté aujourd'hui, sauf par
un seul homme le président du
Brutalement, les travailleurs,
.hommes, femmes, jeunes gens,
français, étrangers, coloniaux sont
ces que leur laisse la société capi-
taliste leurs- salaires ou leurs
Dans cet épisode de la guerre
des classes, comme dans toutes
les formes de guerres issues du
régime capitaliste même (guerres
«impérialistes, guerres .coloniales),
il y a des responsables. Ce sont
^généralement ces. derniers « qui ne
payent pas' ». Et non moins géné-
ralement, ce. sont les responsables.
qui tentent de faire supporter par
le prolétariat seul les frais de leurs
'méthodes de lutte.
Il y a^d'un côté; ceux qui profi-
tent de toutes les situations, même
1 les plus.; mauvaises,, et de l'autre
ceux qui ensubissentieS' répercus-
"sions. Il y :a ̃ et; c'est toute la
lutte de classe'élémentaire la
bourgeoisie, l'Etat capitaliste pro-
flteur. et'le. prolétariat exploité par
eux.: ̃̃̃̃'̃'̃.
Les ouvriers et ouvrières n'ont
;t uciine responsabilité ni dans le
"djclânchement. ni dans. le déve-
loppement de la crise économi-
La responsabilité en re,vient.d'a-
bord, à l'Etat bourgeois dont la po-
litique financière est cause, du ma-
rasme des affaires, et ensuite aux
gros, industriels qui, durant dés
années, ont su tirer de la dévalori-
du franc des profits -scan-
C'est donc à l'Etat. -.et au patronat.
responsables, qu'il convient de
faire payer les frais. de\lacrise.
Mais ils testent, par, tous les
moyens, de se soustraire
iMiugparviennenl les échos des dU..
chii-rnèurs- et chômeuses, même
pour 'toucher la dérisoire aumône'
qui- leur est allouée -par' les pou-
voirs publics ;i?-t encore nom-
breuses Nont les 'localités ou. les
préfectures dans lesquelles nul
.jond dé chômage n'existe.
"̃ Ainsi,; ujïe: première tâche s'im-
,pose pour'les ouvriers exiger, la
constitution, partout, d'organismes
municipaux ou. départementaux,
où: des indemnités leur seront dis-
tribuées. ̃-̃•̃
Exiger Par des manifestations
collectives devant les officies de.
placement, devant les préfectures,
devant': les, mairies. Et pour faire
ces manifestations collectives, or-
ganiser partout aussi des comités
de chômeurs sous l'égide des orga-
nisations ouvrières menant la lutte
de classe; et en liaison avec. les
ouvriers restés à l'usine.
Là où ces' organismes, existent,
s'y faire inscrire, exiger cette- ins-
cription. Paire échec à toutes .les
tentatives de refus. S'imposer com-
me chômeurs s'imposer comme-
prolétaires., Ne pas, surtout, s'ins-;
taller dàns le .chômage..
C'est parce que-les responsables
de la crise ne veulent pas
payer que des difficultés sont
créées aux' chômeurs.
Lé chômage imposé par le pa-
frona't, c'est une forme de lock-out
partiel ç?èst une forme de grève.
Or, la' grève ne se conduit à bon-
nes fins que par l'action directe
des travailleurs. On les a jetés dans
la rue ils y doivent manifester.
Notre Parti communiste, notre
C.G.T.U. seront à leprs côtés, les
guideront vers l'action.
Mais qu'à la base de celle-ci,
constamment, subsiste et domine
cette idée maîtresse ce sont les
patrons et- l'Etat bourgeois qui
doivent assumer la charge de re-
médier au chômage, d'y apporter
un palliatif..
Que tous les chômeurs prennent
les 5 francs qui leur sont alloués
.Quilî-'sr1. fassent tous inscrire dans'
'les mairies.. Puis qu'ensuite ils
agissent ensemble, groupés, pour
l'augmentation de cette somme
jusqu'au salaire vital de base.
ï. ràveau
une
Londres, *î.G- janvier. {Humanité.)
De grandes manifestations pour réclamer
l'amnistie des ouvriers condamnés pen-
dant l.a grôvç générale €t ie conflit mi-'
llier bnt eu lieu cet après-mkii il Trafal-
gor .Square.
Des cantüigents nombreux de manifes-
vriers de Londres se sont concentrés au j
Square après avoir traversé la vilie pré-j
cédés.de bannières et de -drapeaux. J
Une résolution ̃ réclamant l'Amnistié'
complète et faisant appel au Trade
Unions Coivgress et ati Labuur Party
pour qu'ils unissent leurs efforts pour
forcer la main au gouvernement a éLc
•D'auli'es ^solutions contre la l'ésctiou-
en LiUroâiiie et contre -l'intervention en
LA CRISE ALLEMANDE
Le docteur Marx
est chargé
de «sonder»
les partis
Le Reickstag
se réunit mercredi
Berlin, 16 janvier: (llumanité).-
Le Dr Marx a été invité parlé prési-
dent du Reich, non pas a conslituei
un cabinet de, « milieu s, mais il
afin de voir s'il est possible de cons-
tituer le dit cabinet.
Marx accepté aujourd'hui cette
invitation et, dans la matinée de de-
main il .conft'trera avec les chefs des
divers partis. Après ces entrevues, il
s'entretiendra nouveau avec le- pré.
sident du Reich et c'est alors seule-
ment. que Hindenburg1 prendra une
décision.
Du train dont vont les choses, ~a
crsie peut durer longtemps. Le
Reicbstag- est convoqué, on le sait,
pour mercredi prochain.
La Taegliche Randchau estime
qu'un cabinet de milieu s'appuyant
sur la droite, est la seule solution
possible, car .un .cabinet. 'oui -n'aurait
aucup appui à droite ou à gauche
n est pas viable,, et le parti populiste
est nettement opposé au soutien par
la social-démocratie.
Le rédacteur en chef de l'organe
officieux, Rippler, ami personnel du
LE? DOCTEUR MABX
Dr Stresemaiïn,: recommande aux Al-
lemands-nationaux la sagesse de la
politique. :« Une orientation à -gauche
du prochain' cabinet,' écrit-il, ne-sera
éliminée 'que- si Mes- Allemands-natio-
naux se décident enfin à pratique
une politique de- réalisation. -»
Quant à 'L'organe du centre, Ger-
mania, il, affirme due 1a principale
difficulté réside dans les rapports
tendu's qui existpnt entrç- le parti po-
puliste et 1,0,,parti social-démocrate.
Gcrmanici déclare à nouveau que la
formation d'un' cabinet 'de «milieu »
s'appuyant, sur la gauche est le seul
moyen d'empêcher t'influence de
Tardieu de, remplacer celle de' Briand
au sein du cabinet Poinçaré.
UN HISTORIQUE DE LA GREVE
DES MINEURS ANGLAIS
Le Sunday Workers"
publie le rapport secret
Le Siinday Workers publie huex-
tenso, dans son dernier numéro,. le
rapport secret du conseil général
des Trade Unions qui'sera discuté
par la' conférence des Comités exé-
cutifs le. 20 janvier.;
Ce: rappôrt est un supplément au
premier rapport destiné à la confé-
rence du juin et qui fut révélé
par Bromlev et Thomas dans les
conditions dont on ,se souvient.
Noue' en publierons.demain un, ré-
sumé et les commentaires qui con-
viennent à ce. document.
Vou§ lirez.
EN DEUXIÈME PAGE
Les expulsions du passage Moret.
EN TROISIEME PAGE
L'affaire de Vera. Les Etats-Unis
vont-ils modifier leur attitude en Amé-
rique Centrale ?
HIER, LE MATCH RACING-EE BOUCAU
Une vliase ̃'̃ de la partie. Près d'éire plaque par ̃̃un
-iVpir eii quatrième pagç nos informations' sportives.)
Dans ,la concession britaiiniqiQe Hankoou marins anglais devant le Hong Kong .(Photo. Banl;.
.v>x«mm\v\xvK\v«KKV>vnK
Les préparatifs de guerre impérialiste à Shaughaï
L'Angleterre offre au choix son mémorandum
ou lés canons de ses cuirassés
En, signalant hier qu'une action
commune des puissances se" prépa-
rait à Shanghaï,' nous avons mon-
tré que le but de la mobilisation des
forces opéréé par elles dans ce
grand port visait à 'empêcher la'pri-
se de Shanghaï par- les Cantonais
i et non. une prétendue défense des
concessions contre de problématiques
troubles.
L'aveu d'un tel but se trouvait,
sans parler des, organts britanni-
ques, dans la presse française habi-
tuellement bien informée des inten-
tions '-gouveniementol.es..et nous ci-
tions une ^déclaration' bien caracté-
ristique a cet égar'd. Aujourd'hui
encore on pouvait, lire en manchette
d'un de nos- journaux du matin
« Shanghaï seprépare la lutte
contre Canton. »
Personne né pouvait, s'y tromper.
Mais le gouvernement français
ayant, comme on le sait, adopté vis-
à-vis de la Chine une politique
dV expectative » et de a neutralité»
attitude commode pour 'agir en
sous-main en faveur des forces ré-
actionnaires a. vu que sa mau-
vaise conscience allait être dévoilée
à l'occasion des mesures militaires
prises par lui' à Shanghaï, de con-
cert avec Londres, Washington, To-
kio et Rome
Aussi pouvait-on lire aujourd'hui
dans certains grands journaux pa-
risiens des articles visiblement ins-
pirés en haut lieu et d'après lesquels
la « défense de Shanghaï n'aurait
rien à faire avec 'la politique envers
le gouvernement de Canton ». Il ne
s'agirait point de la part des puis-
sances et. en particulier du gouver-
nement français, d'organiser une
« résistance ,armée une' action
éventuelle dés troupes cantonaises
attaquant là concession après qu'el-
les auraient réussi à s'emparer de
la ville ». « Personne, dit-on par
ailleurs, ne redouté une attaque des
troupes cantonaises contre les •: con-
cessions.'1 )> Aucun attaque de ce
genre ne 's'est jamais 'produite. dans
aucune y.ille occupée par. elles, ,ajpu-
.te-t-on. > :r; ̃ ̃ ̃ -̃
Mais après qui en a-t-on donc
'alors' ?Après la « populace pa-
raît-il. Il Vagirait ;d'une ,«, simple
défense contre l'.éineute possible :et
le désordre- oiganisé pour un but
de pillage et de. destruction ».
Vain prétexte Mensonge, éhonté
-C'est- contre: de simples -.« émeutes »
que 60 navires sont ancrés dans le
port de Shangtraï ̃ C'est contre, (le
que -l'on procède à. un tel déploie-
ment de forces' ?" Non, la' superche-
rie est par .trop grossière et il nous
faut la démasquer.
Tout le monde reconnaît que dans
toutes les villes: passées- aux, mains
des Cantonais régnent l'ordre et la
discipline, tant dans l'année que
dans la population. S'il y a eu des
troubles, ils n'on été que le fait des
provocations de la police et des trou-
pes étrangères. Quand l'ouvrier chi-
nois,. mal payé, maltraité, se met en
grève, il lui est insupportable de
voir se dresser devant lui les baïon-
nettes étrangères et il se, cabre. De
même que se cabre et se révolte
toute la population devant les gros
canons dos navires de, guerre étran-
gel,5 qui la tiennent sous la menace
^opuis.près dlxin. siècle et. dont elle,
ne '• veut, plus subir la/loL L. Lvr-
Le Cabinet britannique
se réunit ce matin
Londres, 16 janvier. -Une réunion spé-
ciale du' cabinet aura lieu demain, pour
permettre Sir -Ausf-ea Chamberlain, c!b
l'aire ses collègues un nouvel'exposé de
la situation en Chine, en .même temps
yu'il les informera dés 'conversations
qui) a eues, ces jours derniers avec les
ambassadeurs des puissances signataires
du traité de Washington, notamment
avec M. de Eleuriau, ambassadeur de
France, qui lui n confirmé l'altitude
adoptée .par la France et déjà exposée.
Le ministre Geb Affaires étrangères.
resté à Londres cette fin de semaine,
afin d'être mis immédiatement au cou-
rant de tout développement éventuel
de -la situation, a eu un long entretien
aujourd'hui .au Ministère avec Sir'Wil-
liam Tyrrell, sous-secrétaire permanent,
et Sir Victor ̃ VVellësley, directeur des
affaires d'Asie. Il verrait également de-
main matin le Premier Ministre, qui
rentrera de bonne heure il Londres, dans
o but de conférer avec lui avant la réu-
nion du Cabinet.
Les ministres siégeront-Ils
en permanence ?
En raison de la tournure des événe-
ments, il a été estimé préférable de met.
tre les. mi,nistres en présence de tous les
faits, connus jusqu'à ce. jour, Sir Austen
Chamberlain présentera donc a ses col-
lègues le' rapport préliminaire reçu de
Quant à l'envoi d'une division de croi-
seurs en Chine, on déclcire ̃ ce soir de
même source' que cette 'mesure: a été
prise afin de rassurer lès résidents bri-
tanniques et' de défendre, si nécessaire,
leurs intérêts.
^HoDtntartre.sHrie trottoir,
un iMAHii est ,tué
d'un
Un groupe discutait la nuit dernière,
vers '2 heures du matin, ,sur le trottoir,
boulevard' Rocliechoûart, face- au; :iumé-
.ro.42., • ̃-•
Soudain, un passant, attiré par je D-iiif,
s'approcha et remarqua qu'une femme
un fort accent étranger. Inte rvenant aus-
sitôt, il dit à la femme
« On ne comprend rien ce Que i,u;
dis, tu ferai beaucoup mieux de, parle
français comme tout le. monde au lieu ,ae
« jaspiner » javanais. »
La' femme fit rapidement, un sijjne. L'Ji
homme s'approcha ut tans -mot diro. dé-
cocha un formidable coup due poing cous
le visage du passant. Une bataille en-
gagea entre ce dernier, et -le. nouveau ve-
nu, ponctuée de jurons es lagaols cha-
que fois que celui-ci a encaissait ». Mais
dents, l'Espagnol se recula et sortant un
revolver de sa poche, fit 12U sur son pd-
versaire qui 's'écroula,' la poitrine traver-
sée par une balle.
Le meurtrier et la femme, (i"orilant
alors de la surprisp des oassmts f;'ii Vic-
taient nssemb'.i^s. prirent raiideniftiit la
fnitp, c6T>en'dant (Jik- 'es npents. -oi-l' cnn-
rieux (j'intervenir aupnravint. -wilm.it
que tout l'tnit fini. s'nvpro-i/iiPnt Et fai-
saient conduire" le b'pRKé- '1 Lanboisiere
où .il décédait en arrivant.
La victime, qui ne portait, auttin pas
pier, n'a pu être identifiée. A,i contraire,
le meurtiier est connu c'est ira soute-
neur du, quartier, déjà r-echefç/ié pour un
LES "COCUS" ESPAGNOLS
AUX ASSISES
Leneros
qii tua sa fiancée
dans m taxi
sera jugé demain
Apre. L! imo-, îivnte lxii"iM->, 'un
Espagnol, qui a^a.:?uia biui amie, une
petite, dactylo parisienne, compàraî-
tra;ma.rdi devant K1-^ a^iî'i de la Seine.
,Décidément, ;les Espagnols, comme
d'autres bourgeois, onf «ur 1 amour et la
jalousie un-j conception leute particu-
lierp
Vicnitc Li'ii'Ti- lu jiiLnl.iit une Pa-
risienne dnort-jo depuis' quelques mois,
1ENEEOS ET "SON AMIE
Marguerite Seuret, âgée ,de 27 ans.
Un beau' jour, la Parisienne eut assez
du caractère emporté de son hidalgo
Elle le 'plaqua- !TC'était son droit
Fou de colère et de jalousie, chaque
jour, Leneros vint rue de la Barouillèiv..
rôder près de la demeure de son ex-amie.
Un,jour, c'était le 18 juin. i] rencon-
tra le, jeune Albert Seuret, 12 ans, frère
de Marguerite.
̃̃ ̃ Je- veux rendre les photos de ta
sœur, va la chercher.
L'Espagnol, le; frère, et la sœur con-
vinrent de' se Tendre en taxi, au domi-
cile de Leneros, faubourg du Tem-
pie., ̃"̃̃̃̃̃̃̃ '̃
Le' drame Eut rapide. Alors que le taxi
et du liou]e"nrd, 'dos Italiens, trois "déto-
nations retentirent. '•̃
I.o-, r-hauffeur stnnpa. ̃ ,.̃.••
L'Espagnol i tenait'^ la main un' rc-
volver., (>!̃ la jeune -foinnip. sanglante,
était 'étendue; sur-la; banquette. Le grosse
témoin, drHa' scènoV-ôlail 'muet ̃ d'émotion
C'est la ''jalousie,' qui m'a .rendu
meurtrier, Lenero.s,' Marguerite
se conduisait; ma].
Etait-ce une'raison pour la tuer ?
L'accusation, soutiendra que Vicente
était, depuis lonstumps au courant des
véritables occupations, de. son amie.
̃ f,o' mpurlrier sera défendu par Ms Hen-
ri Tprrès.
M.Bluyseh-Pst réélu sénateur
de l'Inde, française
Hier,, a eu Ijfluuiie élection dar's 1 Unie
française. L'Inde française fait, partie de
la série C qui était rpnouvivhible y a
huit jours.
M. PauJ Bliiyseii. sùinti-ur sortant! sol-
licitait le renouvellement de son mandat.
II avait contre lui le docteur Mdjc'ijc.
Blu-ysen, avec 50 voix. Il été élu sorr
concurrent avait obtenu voix. Ce ?-
Rluysen est, .parait-il, radical, tout court.
IJ finit bien être quelque chose, et per-
sonne, n'est-ce pas, ji i>-a voir si lent
ixiiir distinguer la nuanco blof-naliona!
:qui peut se mêler .au ro'lionlis-Tip -'u se-
nHtfiir rie l'Indp- française
Lire demain mardi 'l'article
final
;« France contre Maroc
LES ''CONCLUSIONS'
ETALES NOTRES
lïIïtïtK i
LES démentis continuent.
C'est bon signe. Pas pour le
En attendant, les négociation:,
franco-allemandes marquent le pas, la
crise économique s'accentue ci' le
rythme des licenciements s'accélère.
s La désunion du ministère d'Union
nationale est au pied du mur
L'impuissance invétérée de la «
mocralie parlementaire » ce masque
gênant que portent les empiriques du
bavardage au service de la dictature du
l'argent s'affirme une fois de plus
Le Cartel national prend le sentier <
mélancolique déjà marqué par les tow l
bes sarls gloire des bleu-horizon do [
1919 et des jacobinets de 1924. Et j
pour les mêmes raisons.
On ne peut pas toujours oiore do
viande creuse, d' « Allemagne pair
ra », d' argent là où il est n, de
confiance » et de « gestes symboîï
On ne tranch? pas le nœud gordier
avec des ciseaux-à-oucrir-les-boult- }
tïards. Il arrive un moment où il foui
agir, c'est-à-dire choisir.
Le grand ministère ce bal de té
tes la mystique dé la confiance une
fois dégon f lée, en est là. Stabilisation
ou revalorisation Ruhr ou Thairy ? E
Et Poincaré, obsédé par les dispute!
des héritiers au chevet de « maman
lederrièré fouetté par un vent de crise,
menteur et démerlteur obstiné, n'appa-
raît plus que sous l'aspect ridiculo
d'une autruche cherchant à cacher sa i
tête dans l'asphalte de la place delà
Concorde. [
C'est dans ces moments de trouble l
de l'adversaire que Yaclion du proie-
tariat révolutionnaire doit redoubler de
vigueur et de précision.
Briand, prix Nobel dont on brise le-
violon, veut s'expliquer sur les réla-
tions franco-allemandes. Marin-Prvh
dhomme s'explique de reste en con- i
seillant aux anciens combattants (cette
flamme est le plus beau jour de sa vie)
d'aller « chercher des directives auprès
du' Soldat inconnu » (sic).
Des directives ?
Que les .prolétaires fassent connaître,
haut' et ferme, les leurs, .[[
Ouvriers français el ouvriers aile-
mands exigent l'évacuation des pays oc- I
cupés parce qu'ils connaissent eux
la façon véritable 'la façon revo- |
lutionnaire d'assurer leur sécurité
COMMUNE contre les militàrismes
des deuxipays.
On nié le chômage Quand à Paris,
dans le à Strasbourg, à Rouen, à
Lyon, Amiens, des cortèges de chô- £
meurs manifestent déjà devant les mai-
ries ou lés préfectures ?
La voilà, la bonne méthode
On refuse aux chômeurs de faire
droit à leurs revendications essentielles ?
Que dis-je 1 on prétend qu'ils n'existent
pas, 'ils ne sont quune infime mino-
rilé, qu'il faut un verre grossissant pour i
parvenir à' les découvrir ?
saven* ce qui leur reste à faire.
Il y a un endroit où la mauvaise foi
gouvernementale sera bien forcée,
quand même, de les voir.
C'est la rue
P. VAILLANT-COUTURIER. E
SCHEIDEMANN, RENAUDEL ET O*
L'qff ensive des riâils
contre Lénine!
> par Marcel CAGHII?j
Nous entrons dans la semaine où
sera inlernationalement com-
mémorée la mémoire de Léni
ne, mort-- le 21 janvier 1924. Les or-
ganisations communistes de la région
parisienne, se réuniront dimanche
pour«rappeler à tous la vie et l'exem-
ple du chef de la Révolution russe,
du guide immortel de la Révolution
mondiale. Plus que jamais, c'est pour
nous un; devoir essentiel de ne pas
laisser attenter par les hommes de
Ia ne Internationale à ['oeuvre édifiée
par cet homme grand entre les plus
grands.
Le nouvel- assaut tenté par les
Scheidemann et lés Renaudel contre
la politique dirigée par Lénine en
1921-22, l'accusation que les Soviets
auraient menacé la paix de l'Europe
et préparé l'assassinat des prolétai-
res allemands par leurs ententes se-
crètes avec les fascistes, tout ce ro-
man grossier soulève, plus encore
que les précédents, la répugnance
des ouvriers Ionnétes, Le journal
capitaliste ar/glais qui a lancé la cam-
pagne, de connivence avec Scheide-
mann. déclare maintenant que si
sensationnels que puissent sembler
ces faits, on pourra bienlôt les con-
sidérer comme une chose du passé s.
'Oûi on pourra les tenir demain
pour, bien lointains et sans irapor-
fnrice. lorsqu'on aura jeté une fois
encore dans l'opinion ouvrière inter-
nationale tout le discrédit possible
sur la résolution russe. Ainsi parlent
ces hypocrites
Les communistes connaissent ces
Pas de phrases. Des faits, des <
Cheikhou Cisse est 'né à Chor-
boge (Niger), vers 1890.
En octobre 1914, il est arraché
sa terre par la, conscription et
incorporé au 4a régiment de
tirailleurs sénégalais.
Il va, lui dit-on, défendre la
« France civilisatrice » 1
Il va, en réalité, tresser les
lanières du fouet qui va le cin- 1
Trois fois blessé au Maroc et
aux Dardanelles j il est, en 1917,
« rapatrié »̃ sur Dakar. i
Sa compagnie est désignée pour
partir cultiver ta terre à Kesse.
Avec' un certain nombre de ses
camarades, CHEIKHOU CISSE
proteste:
Il dema.-4e. simplement,; puis·
qu'il, a accompli son devoir, qu'il
a versé son sang Pour la « France,
pays de, liberté: i)- d'être renvoyé
chez lui, au Soudan, ou l'espèrent,
sa femme et deux petits gosses.
Le 7 octobre' 1917, il est arrêté
sous l'inculpation ordinaire,' ni-
fâme et absurde compjot contre
là sûreté de l'Etat, excitation à
la guerre civile, I
Le calvaire commence.
Le,conseil de guerre de Dakar, •
le 18 avril 1918. le .condamne à ta
peine de la DEPORTATION
PERPETUITE. ̃'•
Quatre ans de torture
prison de Dakar..
Transféré à Barberouase, il y
souffre deux ans. Pâr “• erreur ii,
il est expédié ensuite à l'Ile du
Diable. Enfin, fin 1924, on le jette
dans Nouméa.
Tout a été tenté par le Secours
Rouge International et par notre
camarade André Marty pour arra-
cher CHEIKHOU CISSE à son
martyre.
Et voilà ce que répondit défini-
tivement, à André Marty, le 17 de-
cembre 1925, Pairilevé. ministre de
Ligue des Droits de i!Hdmine et
du Citoyen
d Vous avez bien voulu appeler
mon attention sur le nommé
Cheikhou Cisse, détenu à la
Guyane, condamné, le 18 avril
1918, par le conseil de guerre du
Sénégal. J'AI LE REGRET DE
VOUS FAIRE CONNAITRE QUE
LE RECOURS EN GRACE PRE-
SENTE EN SA FAVEUR A ETE
REJETE. »
Janvier 1927. Cheikhou Cisse,
miné par la nostalgie du Soudain
natal, traîne la vie misérable du
déporté simple, et sait que, con.
damné à perpétuité par la « douce
France impérialiste » pour laquelle
il a versé son sang, il ne doit
jamais revoir sa femme et' ses
petits
Mais nous savons, nous, que
Cheikhou Cisse sera libéré. Il sera
libéré comme ses compagnons,
comme tous ceux de Syrie, du
Maroc et de France, par la volonté
du prolétariat français, qui saura
imposer, en 1927, au gouverne-
ment Herriot-Poincaré
L'AMNISTIE, L'AMNISTIE IN-
TEGRALE
victimes. En ce moment, la Grande- t
Bretagne impérialiste veut de
mort à la Russie soviétique: parce
qu'elle est venue en aide aux mi-
neurs anglais et i;;à;' cause de' son in-
fluence;immense': sur' ta Chine en' ré-
volte.- La sympathie des' ouvriers an-.
glais, grandit pour Je prolétariat rus- ̃/(;.
se et les" bolcheviks. Aussi' t'heure
a-t-elle sonné d'entreprendre .contre
eux les: amples, campagnes .ai grand-
orchestre dans ta presse et dans les
Parlements
lir Vieux moyens. méiprisables
quand des bourgeois les' Emploient.
Mais quels qualificatifs leur faut-il
réserver quand' des Schéidemann et
des Renaudel (le pareilles va
armes pour en blesser des révolu-
tionnaires ?
Nous les 'avons déjà vus il l'œuvre
lors de leurs .attaques propos de
la Géorgie. Ils se sont. alors employés
pour .fournir des (arguments' il la
bourgeoisie internationate contre le
Moscou exécré. Il fatlait entendre ce
concert à la Chambre Mais les Rus- vï
ses ayant chargé une mission 'social-'
démocrate et, travailliste -d^riler se
rendre compte sur place. celle-ci est-
revenue de Géorgie en confondant tes :l:
̃ Ronaudel et autres (le-
puis, naturellement, n-'ouvreht plus
la /bouche. Désavoués par des. boni-
mes, de leur, propre parti, en quelle
posture sont-ils apparus ? Mais il
ils avaient fourni' au capitalisme in-
lernalional les éléments d'une atU-:
que sauvage contre le bolchevîsme. :ï
'Même l'aventure se termina par une
tentative de contre-révolution où'* le
saag fioiuISi'et dont la honteuse pré*
===== FONDATEUR
JE.AN JAURÈS
\A2. RUE MONTMARTRE, PARIS
humanité-p'aris
TÉLÈftKWE EUTEhBERG 02-69. 02-57. 04-60
LOUVRE 26-74
Entra mmutt cl 2 taures du malin OUTEKBERQ 02.57
30 CENTIMES
ORG/iN^Ç ( S.F.I.C.)
LUNDI 17 JANVIER 1927
ABONNEMENTS
FRANCE ET COLONIES
On an 92 lr. six mois 4S 'i'- Trois mois ̃: 25 Ir
ETRANGER
(fajs ararfan! la rWiieUiin cie '50 o/fi sur ics unis jws'àaxi
Un an: 170 ir. Si» mois 85 fr. ïrnls mois 43 fr.
TOUS AUTRES PAYS
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ieleslômeiirs
des chômeurs s'accroît sans
cesse.C'est un fait incontestable et
incontesté aujourd'hui, sauf par
un seul homme le président du
Brutalement, les travailleurs,
.hommes, femmes, jeunes gens,
français, étrangers, coloniaux sont
ces que leur laisse la société capi-
taliste leurs- salaires ou leurs
Dans cet épisode de la guerre
des classes, comme dans toutes
les formes de guerres issues du
régime capitaliste même (guerres
«impérialistes, guerres .coloniales),
il y a des responsables. Ce sont
^généralement ces. derniers « qui ne
payent pas' ». Et non moins géné-
ralement, ce. sont les responsables.
qui tentent de faire supporter par
le prolétariat seul les frais de leurs
'méthodes de lutte.
Il y a^d'un côté; ceux qui profi-
tent de toutes les situations, même
1 les plus.; mauvaises,, et de l'autre
ceux qui ensubissentieS' répercus-
"sions. Il y :a ̃ et; c'est toute la
lutte de classe'élémentaire la
bourgeoisie, l'Etat capitaliste pro-
flteur. et'le. prolétariat exploité par
eux.: ̃̃̃̃'̃'̃.
Les ouvriers et ouvrières n'ont
;t uciine responsabilité ni dans le
"djclânchement. ni dans. le déve-
loppement de la crise économi-
La responsabilité en re,vient.d'a-
bord, à l'Etat bourgeois dont la po-
litique financière est cause, du ma-
rasme des affaires, et ensuite aux
gros, industriels qui, durant dés
années, ont su tirer de la dévalori-
du franc des profits -scan-
C'est donc à l'Etat. -.et au patronat.
responsables, qu'il convient de
faire payer les frais. de\lacrise.
Mais ils testent, par, tous les
moyens, de se soustraire
iMiugparviennenl les échos des dU..
chii-rnèurs- et chômeuses, même
pour 'toucher la dérisoire aumône'
qui- leur est allouée -par' les pou-
voirs publics ;i?-t encore nom-
breuses Nont les 'localités ou. les
préfectures dans lesquelles nul
.jond dé chômage n'existe.
"̃ Ainsi,; ujïe: première tâche s'im-
,pose pour'les ouvriers exiger, la
constitution, partout, d'organismes
municipaux ou. départementaux,
où: des indemnités leur seront dis-
tribuées. ̃-̃•̃
Exiger Par des manifestations
collectives devant les officies de.
placement, devant les préfectures,
devant': les, mairies. Et pour faire
ces manifestations collectives, or-
ganiser partout aussi des comités
de chômeurs sous l'égide des orga-
nisations ouvrières menant la lutte
de classe; et en liaison avec. les
ouvriers restés à l'usine.
Là où ces' organismes, existent,
s'y faire inscrire, exiger cette- ins-
cription. Paire échec à toutes .les
tentatives de refus. S'imposer com-
me chômeurs s'imposer comme-
prolétaires., Ne pas, surtout, s'ins-;
taller dàns le .chômage..
C'est parce que-les responsables
de la crise ne veulent pas
payer que des difficultés sont
créées aux' chômeurs.
Lé chômage imposé par le pa-
frona't, c'est une forme de lock-out
partiel ç?èst une forme de grève.
Or, la' grève ne se conduit à bon-
nes fins que par l'action directe
des travailleurs. On les a jetés dans
la rue ils y doivent manifester.
Notre Parti communiste, notre
C.G.T.U. seront à leprs côtés, les
guideront vers l'action.
Mais qu'à la base de celle-ci,
constamment, subsiste et domine
cette idée maîtresse ce sont les
patrons et- l'Etat bourgeois qui
doivent assumer la charge de re-
médier au chômage, d'y apporter
un palliatif..
Que tous les chômeurs prennent
les 5 francs qui leur sont alloués
.Quilî-'sr1. fassent tous inscrire dans'
'les mairies.. Puis qu'ensuite ils
agissent ensemble, groupés, pour
l'augmentation de cette somme
jusqu'au salaire vital de base.
ï. ràveau
une
Londres, *î.G- janvier. {Humanité.)
De grandes manifestations pour réclamer
l'amnistie des ouvriers condamnés pen-
dant l.a grôvç générale €t ie conflit mi-'
llier bnt eu lieu cet après-mkii il Trafal-
gor .Square.
Des cantüigents nombreux de manifes-
vriers de Londres se sont concentrés au j
Square après avoir traversé la vilie pré-j
cédés.de bannières et de -drapeaux. J
Une résolution ̃ réclamant l'Amnistié'
complète et faisant appel au Trade
Unions Coivgress et ati Labuur Party
pour qu'ils unissent leurs efforts pour
forcer la main au gouvernement a éLc
•D'auli'es ^solutions contre la l'ésctiou-
en LiUroâiiie et contre -l'intervention en
LA CRISE ALLEMANDE
Le docteur Marx
est chargé
de «sonder»
les partis
Le Reickstag
se réunit mercredi
Berlin, 16 janvier: (llumanité).-
Le Dr Marx a été invité parlé prési-
dent du Reich, non pas a conslituei
un cabinet de, « milieu s, mais il
tituer le dit cabinet.
Marx accepté aujourd'hui cette
invitation et, dans la matinée de de-
main il .conft'trera avec les chefs des
divers partis. Après ces entrevues, il
s'entretiendra nouveau avec le- pré.
sident du Reich et c'est alors seule-
ment. que Hindenburg1 prendra une
décision.
Du train dont vont les choses, ~a
crsie peut durer longtemps. Le
Reicbstag- est convoqué, on le sait,
pour mercredi prochain.
La Taegliche Randchau estime
qu'un cabinet de milieu s'appuyant
sur la droite, est la seule solution
possible, car .un .cabinet. 'oui -n'aurait
aucup appui à droite ou à gauche
n est pas viable,, et le parti populiste
est nettement opposé au soutien par
la social-démocratie.
Le rédacteur en chef de l'organe
officieux, Rippler, ami personnel du
LE? DOCTEUR MABX
Dr Stresemaiïn,: recommande aux Al-
lemands-nationaux la sagesse de la
politique. :« Une orientation à -gauche
du prochain' cabinet,' écrit-il, ne-sera
éliminée 'que- si Mes- Allemands-natio-
naux se décident enfin à pratique
une politique de- réalisation. -»
Quant à 'L'organe du centre, Ger-
mania, il, affirme due 1a principale
difficulté réside dans les rapports
tendu's qui existpnt entrç- le parti po-
puliste et 1,0,,parti social-démocrate.
Gcrmanici déclare à nouveau que la
formation d'un' cabinet 'de «milieu »
s'appuyant, sur la gauche est le seul
moyen d'empêcher t'influence de
Tardieu de, remplacer celle de' Briand
au sein du cabinet Poinçaré.
UN HISTORIQUE DE LA GREVE
DES MINEURS ANGLAIS
Le Sunday Workers"
publie le rapport secret
Le Siinday Workers publie huex-
tenso, dans son dernier numéro,. le
rapport secret du conseil général
des Trade Unions qui'sera discuté
par la' conférence des Comités exé-
cutifs le. 20 janvier.;
Ce: rappôrt est un supplément au
premier rapport destiné à la confé-
rence du juin et qui fut révélé
par Bromlev et Thomas dans les
conditions dont on ,se souvient.
Noue' en publierons.demain un, ré-
sumé et les commentaires qui con-
viennent à ce. document.
Vou§ lirez.
EN DEUXIÈME PAGE
Les expulsions du passage Moret.
EN TROISIEME PAGE
L'affaire de Vera. Les Etats-Unis
vont-ils modifier leur attitude en Amé-
rique Centrale ?
HIER, LE MATCH RACING-EE BOUCAU
Une vliase ̃'̃ de la partie. Près d'éire plaque par ̃̃un
-iVpir eii quatrième pagç nos informations' sportives.)
Dans ,la concession britaiiniqiQe Hankoou marins anglais devant le Hong Kong .(Photo. Banl;.
.v>x«mm\v\xvK\v«KKV>vnK
Les préparatifs de guerre impérialiste à Shaughaï
L'Angleterre offre au choix son mémorandum
ou lés canons de ses cuirassés
En, signalant hier qu'une action
commune des puissances se" prépa-
rait à Shanghaï,' nous avons mon-
tré que le but de la mobilisation des
forces opéréé par elles dans ce
grand port visait à 'empêcher la'pri-
se de Shanghaï par- les Cantonais
i et non. une prétendue défense des
concessions contre de problématiques
troubles.
L'aveu d'un tel but se trouvait,
sans parler des, organts britanni-
ques, dans la presse française habi-
tuellement bien informée des inten-
tions '-gouveniementol.es..et nous ci-
tions une ^déclaration' bien caracté-
ristique a cet égar'd. Aujourd'hui
encore on pouvait, lire en manchette
d'un de nos- journaux du matin
« Shanghaï seprépare la lutte
contre Canton. »
Personne né pouvait, s'y tromper.
Mais le gouvernement français
ayant, comme on le sait, adopté vis-
à-vis de la Chine une politique
dV expectative » et de a neutralité»
attitude commode pour 'agir en
sous-main en faveur des forces ré-
actionnaires a. vu que sa mau-
vaise conscience allait être dévoilée
à l'occasion des mesures militaires
prises par lui' à Shanghaï, de con-
cert avec Londres, Washington, To-
kio et Rome
Aussi pouvait-on lire aujourd'hui
dans certains grands journaux pa-
risiens des articles visiblement ins-
pirés en haut lieu et d'après lesquels
la « défense de Shanghaï n'aurait
rien à faire avec 'la politique envers
le gouvernement de Canton ». Il ne
s'agirait point de la part des puis-
sances et. en particulier du gouver-
nement français, d'organiser une
« résistance ,armée une' action
éventuelle dés troupes cantonaises
attaquant là concession après qu'el-
les auraient réussi à s'emparer de
la ville ». « Personne, dit-on par
ailleurs, ne redouté une attaque des
troupes cantonaises contre les •: con-
cessions.'1 )> Aucun attaque de ce
genre ne 's'est jamais 'produite. dans
aucune y.ille occupée par. elles, ,ajpu-
.te-t-on. > :r; ̃ ̃ ̃ -̃
Mais après qui en a-t-on donc
'alors' ?Après la « populace pa-
raît-il. Il Vagirait ;d'une ,«, simple
défense contre l'.éineute possible :et
le désordre- oiganisé pour un but
de pillage et de. destruction ».
Vain prétexte Mensonge, éhonté
-C'est- contre: de simples -.« émeutes »
que 60 navires sont ancrés dans le
port de Shangtraï ̃ C'est contre, (le
que -l'on procède à. un tel déploie-
ment de forces' ?" Non, la' superche-
rie est par .trop grossière et il nous
faut la démasquer.
Tout le monde reconnaît que dans
toutes les villes: passées- aux, mains
des Cantonais régnent l'ordre et la
discipline, tant dans l'année que
dans la population. S'il y a eu des
troubles, ils n'on été que le fait des
provocations de la police et des trou-
pes étrangères. Quand l'ouvrier chi-
nois,. mal payé, maltraité, se met en
grève, il lui est insupportable de
voir se dresser devant lui les baïon-
nettes étrangères et il se, cabre. De
même que se cabre et se révolte
toute la population devant les gros
canons dos navires de, guerre étran-
gel,5 qui la tiennent sous la menace
^opuis.près dlxin. siècle et. dont elle,
ne '• veut, plus subir la/loL L. Lvr-
Le Cabinet britannique
se réunit ce matin
Londres, 16 janvier. -Une réunion spé-
ciale du' cabinet aura lieu demain, pour
permettre Sir -Ausf-ea Chamberlain, c!b
l'aire ses collègues un nouvel'exposé de
la situation en Chine, en .même temps
yu'il les informera dés 'conversations
qui) a eues, ces jours derniers avec les
ambassadeurs des puissances signataires
du traité de Washington, notamment
avec M. de Eleuriau, ambassadeur de
France, qui lui n confirmé l'altitude
adoptée .par la France et déjà exposée.
Le ministre Geb Affaires étrangères.
resté à Londres cette fin de semaine,
afin d'être mis immédiatement au cou-
rant de tout développement éventuel
de -la situation, a eu un long entretien
aujourd'hui .au Ministère avec Sir'Wil-
liam Tyrrell, sous-secrétaire permanent,
et Sir Victor ̃ VVellësley, directeur des
affaires d'Asie. Il verrait également de-
main matin le Premier Ministre, qui
rentrera de bonne heure il Londres, dans
o but de conférer avec lui avant la réu-
nion du Cabinet.
Les ministres siégeront-Ils
en permanence ?
En raison de la tournure des événe-
ments, il a été estimé préférable de met.
tre les. mi,nistres en présence de tous les
faits, connus jusqu'à ce. jour, Sir Austen
Chamberlain présentera donc a ses col-
lègues le' rapport préliminaire reçu de
Quant à l'envoi d'une division de croi-
seurs en Chine, on déclcire ̃ ce soir de
même source' que cette 'mesure: a été
prise afin de rassurer lès résidents bri-
tanniques et' de défendre, si nécessaire,
leurs intérêts.
^HoDtntartre.sHrie trottoir,
un iMAHii est ,tué
d'un
Un groupe discutait la nuit dernière,
vers '2 heures du matin, ,sur le trottoir,
boulevard' Rocliechoûart, face- au; :iumé-
.ro.42., • ̃-•
Soudain, un passant, attiré par je D-iiif,
s'approcha et remarqua qu'une femme
un fort accent étranger. Inte rvenant aus-
sitôt, il dit à la femme
« On ne comprend rien ce Que i,u;
dis, tu ferai beaucoup mieux de, parle
français comme tout le. monde au lieu ,ae
« jaspiner » javanais. »
La' femme fit rapidement, un sijjne. L'Ji
homme s'approcha ut tans -mot diro. dé-
cocha un formidable coup due poing cous
le visage du passant. Une bataille en-
gagea entre ce dernier, et -le. nouveau ve-
nu, ponctuée de jurons es lagaols cha-
que fois que celui-ci a encaissait ». Mais
dents, l'Espagnol se recula et sortant un
revolver de sa poche, fit 12U sur son pd-
versaire qui 's'écroula,' la poitrine traver-
sée par une balle.
Le meurtrier et la femme, (i"orilant
alors de la surprisp des oassmts f;'ii Vic-
taient nssemb'.i^s. prirent raiideniftiit la
fnitp, c6T>en'dant (Jik- 'es npents. -oi-l' cnn-
rieux (j'intervenir aupnravint. -wilm.it
que tout l'tnit fini. s'nvpro-i/iiPnt Et fai-
saient conduire" le b'pRKé- '1 Lanboisiere
où .il décédait en arrivant.
La victime, qui ne portait, auttin pas
pier, n'a pu être identifiée. A,i contraire,
le meurtiier est connu c'est ira soute-
neur du, quartier, déjà r-echefç/ié pour un
LES "COCUS" ESPAGNOLS
AUX ASSISES
Leneros
qii tua sa fiancée
dans m taxi
sera jugé demain
Apre. L! imo-, îivnte lxii"iM->, 'un
Espagnol, qui a^a.:?uia biui amie, une
petite, dactylo parisienne, compàraî-
tra;ma.rdi devant K1-^ a^iî'i de la Seine.
,Décidément, ;les Espagnols, comme
d'autres bourgeois, onf «ur 1 amour et la
jalousie un-j conception leute particu-
lierp
Vicnitc Li'ii'Ti- lu jiiLnl.iit une Pa-
risienne dnort-jo depuis' quelques mois,
1ENEEOS ET "SON AMIE
Marguerite Seuret, âgée ,de 27 ans.
Un beau' jour, la Parisienne eut assez
du caractère emporté de son hidalgo
Elle le 'plaqua- !TC'était son droit
Fou de colère et de jalousie, chaque
jour, Leneros vint rue de la Barouillèiv..
rôder près de la demeure de son ex-amie.
Un,jour, c'était le 18 juin. i] rencon-
tra le, jeune Albert Seuret, 12 ans, frère
de Marguerite.
̃̃ ̃ Je- veux rendre les photos de ta
sœur, va la chercher.
L'Espagnol, le; frère, et la sœur con-
vinrent de' se Tendre en taxi, au domi-
cile de Leneros, faubourg du Tem-
pie., ̃"̃̃̃̃̃̃̃ '̃
Le' drame Eut rapide. Alors que le taxi
et du liou]e"nrd, 'dos Italiens, trois "déto-
nations retentirent. '•̃
I.o-, r-hauffeur stnnpa. ̃ ,.̃.••
L'Espagnol i tenait'^ la main un' rc-
volver., (>!̃ la jeune -foinnip. sanglante,
était 'étendue; sur-la; banquette. Le grosse
témoin, drHa' scènoV-ôlail 'muet ̃ d'émotion
C'est la ''jalousie,' qui m'a .rendu
meurtrier, Lenero.s,' Marguerite
se conduisait; ma].
Etait-ce une'raison pour la tuer ?
L'accusation, soutiendra que Vicente
était, depuis lonstumps au courant des
véritables occupations, de. son amie.
̃ f,o' mpurlrier sera défendu par Ms Hen-
ri Tprrès.
M.Bluyseh-Pst réélu sénateur
de l'Inde, française
Hier,, a eu Ijfluuiie élection dar's 1 Unie
française. L'Inde française fait, partie de
la série C qui était rpnouvivhible y a
huit jours.
M. PauJ Bliiyseii. sùinti-ur sortant! sol-
licitait le renouvellement de son mandat.
II avait contre lui le docteur Mdjc'ijc.
Blu-ysen, avec 50 voix. Il été élu sorr
concurrent avait obtenu voix. Ce ?-
Rluysen est, .parait-il, radical, tout court.
IJ finit bien être quelque chose, et per-
sonne, n'est-ce pas, ji i>-a voir si lent
ixiiir distinguer la nuanco blof-naliona!
:qui peut se mêler .au ro'lionlis-Tip -'u se-
nHtfiir rie l'Indp- française
Lire demain mardi 'l'article
final
;« France contre Maroc
LES ''CONCLUSIONS'
ETALES NOTRES
lïIïtïtK i
LES démentis continuent.
C'est bon signe. Pas pour le
En attendant, les négociation:,
franco-allemandes marquent le pas, la
crise économique s'accentue ci' le
rythme des licenciements s'accélère.
s La désunion du ministère d'Union
nationale est au pied du mur
L'impuissance invétérée de la «
mocralie parlementaire » ce masque
gênant que portent les empiriques du
bavardage au service de la dictature du
l'argent s'affirme une fois de plus
Le Cartel national prend le sentier <
mélancolique déjà marqué par les tow l
bes sarls gloire des bleu-horizon do [
1919 et des jacobinets de 1924. Et j
pour les mêmes raisons.
On ne peut pas toujours oiore do
viande creuse, d' « Allemagne pair
ra », d' argent là où il est n, de
confiance » et de « gestes symboîï
On ne tranch? pas le nœud gordier
avec des ciseaux-à-oucrir-les-boult- }
tïards. Il arrive un moment où il foui
agir, c'est-à-dire choisir.
Le grand ministère ce bal de té
tes la mystique dé la confiance une
fois dégon f lée, en est là. Stabilisation
ou revalorisation Ruhr ou Thairy ? E
Et Poincaré, obsédé par les dispute!
des héritiers au chevet de « maman
lederrièré fouetté par un vent de crise,
menteur et démerlteur obstiné, n'appa-
raît plus que sous l'aspect ridiculo
d'une autruche cherchant à cacher sa i
tête dans l'asphalte de la place delà
Concorde. [
C'est dans ces moments de trouble l
de l'adversaire que Yaclion du proie-
tariat révolutionnaire doit redoubler de
vigueur et de précision.
Briand, prix Nobel dont on brise le-
violon, veut s'expliquer sur les réla-
tions franco-allemandes. Marin-Prvh
dhomme s'explique de reste en con- i
seillant aux anciens combattants (cette
flamme est le plus beau jour de sa vie)
d'aller « chercher des directives auprès
du' Soldat inconnu » (sic).
Des directives ?
Que les .prolétaires fassent connaître,
haut' et ferme, les leurs, .[[
Ouvriers français el ouvriers aile-
mands exigent l'évacuation des pays oc- I
cupés parce qu'ils connaissent eux
la façon véritable 'la façon revo- |
lutionnaire d'assurer leur sécurité
COMMUNE contre les militàrismes
des deuxipays.
On nié le chômage Quand à Paris,
dans le à Strasbourg, à Rouen, à
Lyon, Amiens, des cortèges de chô- £
meurs manifestent déjà devant les mai-
ries ou lés préfectures ?
La voilà, la bonne méthode
On refuse aux chômeurs de faire
droit à leurs revendications essentielles ?
Que dis-je 1 on prétend qu'ils n'existent
pas, 'ils ne sont quune infime mino-
rilé, qu'il faut un verre grossissant pour i
parvenir à' les découvrir ?
saven* ce qui leur reste à faire.
Il y a un endroit où la mauvaise foi
gouvernementale sera bien forcée,
quand même, de les voir.
C'est la rue
P. VAILLANT-COUTURIER. E
SCHEIDEMANN, RENAUDEL ET O*
L'qff ensive des riâils
contre Lénine!
> par Marcel CAGHII?j
Nous entrons dans la semaine où
sera inlernationalement com-
mémorée la mémoire de Léni
ne, mort-- le 21 janvier 1924. Les or-
ganisations communistes de la région
parisienne, se réuniront dimanche
pour«rappeler à tous la vie et l'exem-
ple du chef de la Révolution russe,
du guide immortel de la Révolution
mondiale. Plus que jamais, c'est pour
nous un; devoir essentiel de ne pas
laisser attenter par les hommes de
Ia ne Internationale à ['oeuvre édifiée
par cet homme grand entre les plus
grands.
Le nouvel- assaut tenté par les
Scheidemann et lés Renaudel contre
la politique dirigée par Lénine en
1921-22, l'accusation que les Soviets
auraient menacé la paix de l'Europe
et préparé l'assassinat des prolétai-
res allemands par leurs ententes se-
crètes avec les fascistes, tout ce ro-
man grossier soulève, plus encore
que les précédents, la répugnance
des ouvriers Ionnétes, Le journal
capitaliste ar/glais qui a lancé la cam-
pagne, de connivence avec Scheide-
mann. déclare maintenant que si
sensationnels que puissent sembler
ces faits, on pourra bienlôt les con-
sidérer comme une chose du passé s.
'Oûi on pourra les tenir demain
pour, bien lointains et sans irapor-
fnrice. lorsqu'on aura jeté une fois
encore dans l'opinion ouvrière inter-
nationale tout le discrédit possible
sur la résolution russe. Ainsi parlent
ces hypocrites
Les communistes connaissent ces
Pas de phrases. Des faits, des <
Cheikhou Cisse est 'né à Chor-
boge (Niger), vers 1890.
En octobre 1914, il est arraché
sa terre par la, conscription et
incorporé au 4a régiment de
tirailleurs sénégalais.
Il va, lui dit-on, défendre la
« France civilisatrice » 1
Il va, en réalité, tresser les
lanières du fouet qui va le cin- 1
Trois fois blessé au Maroc et
aux Dardanelles j il est, en 1917,
« rapatrié »̃ sur Dakar. i
Sa compagnie est désignée pour
partir cultiver ta terre à Kesse.
Avec' un certain nombre de ses
camarades, CHEIKHOU CISSE
proteste:
Il dema.-4e. simplement,; puis·
qu'il, a accompli son devoir, qu'il
a versé son sang Pour la « France,
pays de, liberté: i)- d'être renvoyé
chez lui, au Soudan, ou l'espèrent,
sa femme et deux petits gosses.
Le 7 octobre' 1917, il est arrêté
sous l'inculpation ordinaire,' ni-
fâme et absurde compjot contre
là sûreté de l'Etat, excitation à
la guerre civile, I
Le calvaire commence.
Le,conseil de guerre de Dakar, •
le 18 avril 1918. le .condamne à ta
peine de la DEPORTATION
PERPETUITE. ̃'•
Quatre ans de torture
prison de Dakar..
Transféré à Barberouase, il y
souffre deux ans. Pâr “• erreur ii,
il est expédié ensuite à l'Ile du
Diable. Enfin, fin 1924, on le jette
dans Nouméa.
Tout a été tenté par le Secours
Rouge International et par notre
camarade André Marty pour arra-
cher CHEIKHOU CISSE à son
martyre.
Et voilà ce que répondit défini-
tivement, à André Marty, le 17 de-
cembre 1925, Pairilevé. ministre de
Ligue des Droits de i!Hdmine et
du Citoyen
d Vous avez bien voulu appeler
mon attention sur le nommé
Cheikhou Cisse, détenu à la
Guyane, condamné, le 18 avril
1918, par le conseil de guerre du
Sénégal. J'AI LE REGRET DE
VOUS FAIRE CONNAITRE QUE
LE RECOURS EN GRACE PRE-
SENTE EN SA FAVEUR A ETE
REJETE. »
Janvier 1927. Cheikhou Cisse,
miné par la nostalgie du Soudain
natal, traîne la vie misérable du
déporté simple, et sait que, con.
damné à perpétuité par la « douce
France impérialiste » pour laquelle
il a versé son sang, il ne doit
jamais revoir sa femme et' ses
petits
Mais nous savons, nous, que
Cheikhou Cisse sera libéré. Il sera
libéré comme ses compagnons,
comme tous ceux de Syrie, du
Maroc et de France, par la volonté
du prolétariat français, qui saura
imposer, en 1927, au gouverne-
ment Herriot-Poincaré
L'AMNISTIE, L'AMNISTIE IN-
TEGRALE
victimes. En ce moment, la Grande- t
Bretagne impérialiste veut de
mort à la Russie soviétique: parce
qu'elle est venue en aide aux mi-
neurs anglais et i;;à;' cause de' son in-
fluence;immense': sur' ta Chine en' ré-
volte.- La sympathie des' ouvriers an-.
glais, grandit pour Je prolétariat rus- ̃/(;.
se et les" bolcheviks. Aussi' t'heure
a-t-elle sonné d'entreprendre .contre
eux les: amples, campagnes .ai grand-
orchestre dans ta presse et dans les
Parlements
lir Vieux moyens. méiprisables
quand des bourgeois les' Emploient.
Mais quels qualificatifs leur faut-il
réserver quand' des Schéidemann et
des Renaudel (le pareilles va
armes pour en blesser des révolu-
tionnaires ?
Nous les 'avons déjà vus il l'œuvre
lors de leurs .attaques propos de
la Géorgie. Ils se sont. alors employés
pour .fournir des (arguments' il la
bourgeoisie internationate contre le
Moscou exécré. Il fatlait entendre ce
concert à la Chambre Mais les Rus- vï
ses ayant chargé une mission 'social-'
démocrate et, travailliste -d^riler se
rendre compte sur place. celle-ci est-
revenue de Géorgie en confondant tes :l:
̃ Ronaudel et autres (le-
puis, naturellement, n-'ouvreht plus
la /bouche. Désavoués par des. boni-
mes, de leur, propre parti, en quelle
posture sont-ils apparus ? Mais il
ils avaient fourni' au capitalisme in-
lernalional les éléments d'une atU-:
que sauvage contre le bolchevîsme. :ï
'Même l'aventure se termina par une
tentative de contre-révolution où'* le
saag fioiuISi'et dont la honteuse pré*
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