8 DÉPARTEMENT DE LA DRÔME.
Andhoiîsies (Les), coll. et quart. c"° de Vinsobres.
Anoèle, mont. c°" d'Arnayon, de Bouvières, de
Chaudebonne etde Gumiane (altitude 1,608 mètres).
– Engel, Engèle (pl. cad.).
Anguigonne (L'), f. c"° de Saint-Jalle.- Languigonne
(pl. cad.).
Ankbrie (L'), quart. c"° de Crépol. – L'Asnerie,
1672 (parcell.).
Anmeyron, c^duc™ de Saint-Vallier. – Villa Anarioni,
883 (Gall, christ., XVI, 9). Anaro, 908
(Cart. Romans, 10 bis). Villa Anaironœ 993
environ (Cârt. de Saint-André-le-Bas, 237).
Prioratus d'Anairon, xm" siècle (Valbonnais, I,
133). – Prioratus de Anneyronœ, xiv° siècle
(Pouillé de Vienne). Ecclesia Anneyronis, i5ai
(ibid.). ).
Avant 1790, Anneyrou était une paroisse du
diocèse de Vienne, dont l'église dédiée à N.-D.
était celle d'un prieuré de la dépendance de Saint-
Pierre de Vienne, connu dès 1276 et uni dans la
suite à cette abbaye, qui de ce chef avait les dîmes
d'Anneyron. Cette paroisse faisait partie de la com-
munauté et mandement d'Albon, et fut comprise
dans la commune du même nom jusqu'au 4 mai
1809, date à laquelle elle en fut distraite pour former
avec la commune de Mantaille une commune du
canton de Saint-Vallier, ayant Mantaille pour
annexe.
Ansage, par. et sect. c" d'Omblèze. – Ensatge,
12g0 (Cart. Léoncel, 262). Ensagiis, i5i6
(Pouillé de Die). Ensaiges, Emsaiges, 1576
{ibid.). ).
Avant 1790, Ansage était une paroisse de la
communauté d'Omblèze, et du diocèse de Die,
dont l'église, sous le vocable de sainte Marie-Made-
leine dépendait du prieur d'Anse, qui y avait la
dime et présentait à la cure.
Au point de vue féodal, Ansage était de la terre
et seigneurie d'Eygluy.
ANSE, mont. et c"° d'Omblèze.– Encie, 1188 (Cart.
Léoncel, 38). – Ensa, 1234 {ibid., 11g). –
Eucia, 12/17 (ibid., 167). – Enzia, 126/1 (ibid.,
217). Prior de Ensa, 1/1/19 (Pouillé hist.). –
Prior de Ensagiis, i5i6 (Pouillé de Die).
Ancien prieuré de S'-Michel, ordre de S'-An-
toine, dépendance de la commanderie de S'-Mé-
dard, dont le titulaire était décimatejir à Ansage,
et qui fut uni dès le milieu du xv° siècle à la cure
de cette paroisse.
Ancien fief qui, possédé en i54o par les Lhère
de Glandage, passa vers i5g5 aux du Pilhon, qui
le possédaient encore au dernier siècle.
Aktàiupà, ruiss. et quart. c"' d'Aouste. Anterious,
i4i3 (terr. év. de Die). – Antarioux, Antherioux,
1607 (terri du pr. de Saillans). Le rif d'Enter-
riou, xvn° siècle (parcell.). Antaripa ou Anta-
riol (pl. cad.).
Antigkan, quart. cnc de Nyons. Hantignan, îbgo
(parcell.). ).
Ahtonaire (L'), grotte, c"° d'Aix.
Aoûste, c°° duc0" de Crest-Nord. Augustum, iv° s°
( table Théodos). – Auguston (Anon. Raven). – Au-
gusta (itin. Anton). -Augusta Tricastinûrum (?)
(Pline). – Augustam, n/i5(Cart. Die, 33).
Aosta, i234 (Cart. Léoncel, 119). – Osta, 1529
(arch. hosp. de Crest). Auoste, 1576 (rôle de
décimes). Villaet mandamenlum Auguste, i5o8
(terr. de Quintel). Aoust, 1679 (Inv. des
arch..de S' Apollinaire, 972). Oste, 1600
(rôle de tailles).
Avant 1790, Aoûste était une communauté de
l'élection de Montélimar, subdéiégation de Crest et
du bailliage de Die, dont l'église premièrement
dédiée à saint Christophe, puis à N.-D., dépendait
du prieur du lieu (voir Saint-Pierre) qui présentait
à la cure et percevait les dimes.
Au point de vue féodal, Aoûsle était une terre
de l'évêchéde Die, depuis la donation que lui en
fit en 11 45 Arnaud de Crest.
En 1790, Aoûste devint le chef-lieu d'un canton
du district de Crest, comprenant les communes
d'Aoûste, de Beaufort, de Cobonne, de Mirabel,
de Montclar, de Piégros et de Suze. Ce canton,
supprimé en l'an vin, fut incorporé à celui de
Crest-Nord, à l'exception de la commune de Pié-
gros, qui fut comprise dans le canton de Crest-
Sud.
Aparaks (Les), f. c°° de Plaisians.
Aradel (L'), quart. c°° de Roussas. Combe Jous-
serande sive Laladel, xvn0 siècle (arch. de la Drôme,
E 3347).
Araignisb (L'), h. c" de Saint-Martin-en-Vercors.
Larenier ou Veyres, 1618 (terr.de l'év. deDie).-
L'Arenier (Cassini). L'Araigné (État-major).
ARAIGNÉES (LEs), f. c°°de Bésayes. – Larenier, i466
(arch. de la Drôme, E a5oo). Laranier, 1773
(ibid., 342). ).
Arbaïle, f. et quart. c"° de Menglon.
Arbadd, h. c°° de Peyrus. Harbeaud (pl. cad.).
AnnEAux (Les), f. c°° de Divajeu.
Arbelet, f. c"° d'Eurre. Herbekt, i54o (Inv. de
la chambre des comptes). – Arbalel (État-major).
Dès le commencement du xvi° siècle, les Villette
se qualifiaient seigneurs d'Arbelet.
