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797 pages
380
ME R
_1
commune fcc*lion dut méridien & d'un plan quel-
conque, horizontale vertical, ou incliné. Voyc\
Cadran.
La lïg-t méridienne efl d'un grand ufage en
'.Àfironomie en Géographie, en Gnome-nique;
sinfi nous allons indiquer diverfes méthodes pour
la tracer.
Décrivez fur ,un plan horizontal & du même
centre plufieurs arcs de cercle. Sur le même centre
élevez un flile ou gnomon perpendiculaire il l'ho-
rizon, & d'un pic ou d'un demi pie de long
entre j> & 10 heures du marin, obfervez le point
oit l'ombre du ilile fe terminera en différons inf-
tants fur chacun des cercles. Obfervez enfuite
l'après-midi les momcns où l'ombre viendra couper
de nouveau les mêmes cercles & marquez les
points ou. elle les coupera. Partagez enfuite les
arcs de cercles ou les intervalle; du matin au fcir
fur chaque cercle, en deux également, la même
riroite pafîera par le centre commun à tous les
cercles & par le milieu de chacun des arcs, &
ce fera la méridienne cherchée.
Tous ces cercles ahfi traces, fervent à" donner
plus exactement la portion de la méridier.r.e parce
que les opérations réitérées pour la déterminer
nu plufieurs cercles concentriques, peuvent finir
à fe corriger mutuellement.
Pour éviter de placer un ftile & de décrire des
cercles, on peut f« fervir d'un infirununt ,fig. 57
des pianches d'agronomes. Sur une baie X I) il
efl implanté un montant A B qiii rorxe une pla-
tine TPA perche c*un trou T pcr.r
un rayon folaire car le point lumineux fe cliîf-
ringue mieux que le fommet de l'ombre. Le t-on
répond perpendiculairement au centre C de plus
fieurs cercles concenrriques tels queZZ) R. On
place la bafe de manière qu'elle toit bien hori-
zontale; on tourne l'inflrument de manière que
le rayor fo!aire paffant- par T vienne en un point
R du cercle L D R le'matin l'on marque le loir
le point L où le même rayon vient couper le
même cercle, & prenant le milieu D de l'are LR,
on a la méridienne CD.
Cette méthode efl fondée fur ce que la hauteur
du foleil eft la même à égales diftanceî du méri-
dien, comme à 9 heures du matin & il 5 heures
l'équateur toujours perpendiculaire au méridien
& le mendier, étant perpendiculaire à l'horizon
loin efl égal droite & iL gauche à l'orient &
à l'occident le foleil parcourt la partie orientale
de ton parallèle dans la même temps, avec la même
vîtefîe & par les mêmes degrés_que la partie occi--
dentale ainfi lé méridien oft au mi!Ieu de deux points
pris à hauteurs égales à l'orient & à l'occident.
Quand le foleil efl à la mêmes hauteur les
ombres font de lajr.ême longueur or la méthode
précédente nous marque deux ombr es égales, donc
eile nous marque deux directions également éloi-
gnées di\ méridien.) donc le milieu dei dç-jx ombres
donne la méridienne. Au lieu de tieiKombres égaie?
l'infirument que nous avons décrit, donne deux
cHilanccs égales du rayon Maire à la ligne verte-
cat;: TC, ce qui revient au même pour la mé-
tlode.
Ce procédé n'eft rigoureufement exact qu'au
temps des folftiees, c'eft-à-djre vers le 21 Jutr:,
& le 21 Décembre car, dans toutes les autres
faifons, la méridienne tracée déclinera de quelques
fécondes, foit à l'orient, foit à l'occident, à caufe
du changement du.foleil en déclinaifou, qui de-
vient afiez fenfible, pour qne cet aflre quoique
à même .hauteur fe trouve plus ou moins éloigné
du méridien le foir que le matin on corrige
cette erreur par des tables qui ont été confinâtes
à cet effet mais la diffvrence eft infenfible dars
l'opération que nous venons d'expliquer.
On peut tracer auffi une méridienne fuffifante
pour l'ufage ordinaire par' le moyen de l'étoile
polaire. Mais comme il eft nécefiaire de prendre
pour cela le temps où cette étoile efl dans le mé-
ridien l'on Ce (en de l'étoile s fi g. 2, à la racine
de la queue de la grande ourfe; cette étoile a la
même afeenfion droite que l'étoile polaire, à douze
heures près, elles pafient enfemble au méridien
l'une en haut & l'autre en b,.s donc on les voit
dans le même â-plomb dans le même vertical,
on eft sûr que l'étoile polaire eft alors au méridien;
& f l'on marque fa direction par deux fis à-pldmb
on a la direction de la mïridïerjii.
Pour parler avec plus de précillon je dois
obfener q::e cï; étoiles étoient exactement enfemble
dans le méridien, au mois de Juillet 17^1 mais
l'étoile = de la grande ourfe devance l'autre de
i' 15" tous lei dix ans, & au mois de Juin i-Sr,
elle paffoit 4' 54* plutôt que Tétciie polaire. Si
donc on aCpiroit dans cetre opération à une ex-
trême exactitude, il fandroit d'abord s'auurer, par
le moyen de deux fils à-plomb du moment où
les deux étoiles ont paffé dans le même vertical
attendre enfuitc cinq minutes, & diriger alors
les doux fils à-plomb à l'étoile polaire feule, fans
égard à l'étoile s qui aura déjà paffé au delà
du méridien & du vertical mais cette petite dif-
férence ett infenfible dans la pratique. Car, dans
un quart d'hïure, l'éteiie polaire ne change de
vertical que de 11' -6" de degrés, ce qui ne ftroit
fur un cadran horizontal que i' 2." de temps.
Mai; la feule méthode exacte & rigoureufe qu'il y
ait pour tracer une méridienne, eft la méthode des
Jiauteurs ïorrefpondantês. On déterminée par ces
hauteurs le moment du midi vrai fur une bonne
pendule, on marque la place de l'ombre ou de
l'image du foleil au moment ou la pendule marque
1 heure la minute & la féconde trouvées on
rire par cette place, & par le pied du fuie, une
ligne qui eft la véritable méridienne. On ne fait
pas au moment du midi quel et! l'inflant ou il
faut marquer l'ombre mais on marque plufiairs
points â difiererjws miniues 5 & la Cuir., après- ks.
ME R
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commune fcc*lion dut méridien & d'un plan quel-
conque, horizontale vertical, ou incliné. Voyc\
Cadran.
La lïg-t méridienne efl d'un grand ufage en
'.Àfironomie en Géographie, en Gnome-nique;
sinfi nous allons indiquer diverfes méthodes pour
la tracer.
Décrivez fur ,un plan horizontal & du même
centre plufieurs arcs de cercle. Sur le même centre
élevez un flile ou gnomon perpendiculaire il l'ho-
rizon, & d'un pic ou d'un demi pie de long
entre j> & 10 heures du marin, obfervez le point
oit l'ombre du ilile fe terminera en différons inf-
tants fur chacun des cercles. Obfervez enfuite
l'après-midi les momcns où l'ombre viendra couper
de nouveau les mêmes cercles & marquez les
points ou. elle les coupera. Partagez enfuite les
arcs de cercles ou les intervalle; du matin au fcir
fur chaque cercle, en deux également, la même
riroite pafîera par le centre commun à tous les
cercles & par le milieu de chacun des arcs, &
ce fera la méridienne cherchée.
Tous ces cercles ahfi traces, fervent à" donner
plus exactement la portion de la méridier.r.e parce
que les opérations réitérées pour la déterminer
nu plufieurs cercles concentriques, peuvent finir
à fe corriger mutuellement.
Pour éviter de placer un ftile & de décrire des
cercles, on peut f« fervir d'un infirununt ,fig. 57
des pianches d'agronomes. Sur une baie X I) il
efl implanté un montant A B qiii rorxe une pla-
tine TPA perche c*un trou T pcr.r
un rayon folaire car le point lumineux fe cliîf-
ringue mieux que le fommet de l'ombre. Le t-on
répond perpendiculairement au centre C de plus
fieurs cercles concenrriques tels queZZ) R. On
place la bafe de manière qu'elle toit bien hori-
zontale; on tourne l'inflrument de manière que
le rayor fo!aire paffant- par T vienne en un point
R du cercle L D R le'matin l'on marque le loir
le point L où le même rayon vient couper le
même cercle, & prenant le milieu D de l'are LR,
on a la méridienne CD.
Cette méthode efl fondée fur ce que la hauteur
du foleil eft la même à égales diftanceî du méri-
dien, comme à 9 heures du matin & il 5 heures
l'équateur toujours perpendiculaire au méridien
& le mendier, étant perpendiculaire à l'horizon
loin efl égal droite & iL gauche à l'orient &
à l'occident le foleil parcourt la partie orientale
de ton parallèle dans la même temps, avec la même
vîtefîe & par les mêmes degrés_que la partie occi--
dentale ainfi lé méridien oft au mi!Ieu de deux points
pris à hauteurs égales à l'orient & à l'occident.
Quand le foleil efl à la mêmes hauteur les
ombres font de lajr.ême longueur or la méthode
précédente nous marque deux ombr es égales, donc
eile nous marque deux directions également éloi-
gnées di\ méridien.) donc le milieu dei dç-jx ombres
donne la méridienne. Au lieu de tieiKombres égaie?
l'infirument que nous avons décrit, donne deux
cHilanccs égales du rayon Maire à la ligne verte-
cat;: TC, ce qui revient au même pour la mé-
tlode.
Ce procédé n'eft rigoureufement exact qu'au
temps des folftiees, c'eft-à-djre vers le 21 Jutr:,
& le 21 Décembre car, dans toutes les autres
faifons, la méridienne tracée déclinera de quelques
fécondes, foit à l'orient, foit à l'occident, à caufe
du changement du.foleil en déclinaifou, qui de-
vient afiez fenfible, pour qne cet aflre quoique
à même .hauteur fe trouve plus ou moins éloigné
du méridien le foir que le matin on corrige
cette erreur par des tables qui ont été confinâtes
à cet effet mais la diffvrence eft infenfible dars
l'opération que nous venons d'expliquer.
On peut tracer auffi une méridienne fuffifante
pour l'ufage ordinaire par' le moyen de l'étoile
polaire. Mais comme il eft nécefiaire de prendre
pour cela le temps où cette étoile efl dans le mé-
ridien l'on Ce (en de l'étoile s fi g. 2, à la racine
de la queue de la grande ourfe; cette étoile a la
même afeenfion droite que l'étoile polaire, à douze
heures près, elles pafient enfemble au méridien
l'une en haut & l'autre en b,.s donc on les voit
dans le même â-plomb dans le même vertical,
on eft sûr que l'étoile polaire eft alors au méridien;
& f l'on marque fa direction par deux fis à-pldmb
on a la direction de la mïridïerjii.
Pour parler avec plus de précillon je dois
obfener q::e cï; étoiles étoient exactement enfemble
dans le méridien, au mois de Juillet 17^1 mais
l'étoile = de la grande ourfe devance l'autre de
i' 15" tous lei dix ans, & au mois de Juin i-Sr,
elle paffoit 4' 54* plutôt que Tétciie polaire. Si
donc on aCpiroit dans cetre opération à une ex-
trême exactitude, il fandroit d'abord s'auurer, par
le moyen de deux fils à-plomb du moment où
les deux étoiles ont paffé dans le même vertical
attendre enfuitc cinq minutes, & diriger alors
les doux fils à-plomb à l'étoile polaire feule, fans
égard à l'étoile s qui aura déjà paffé au delà
du méridien & du vertical mais cette petite dif-
férence ett infenfible dans la pratique. Car, dans
un quart d'hïure, l'éteiie polaire ne change de
vertical que de 11' -6" de degrés, ce qui ne ftroit
fur un cadran horizontal que i' 2." de temps.
Mai; la feule méthode exacte & rigoureufe qu'il y
ait pour tracer une méridienne, eft la méthode des
Jiauteurs ïorrefpondantês. On déterminée par ces
hauteurs le moment du midi vrai fur une bonne
pendule, on marque la place de l'ombre ou de
l'image du foleil au moment ou la pendule marque
1 heure la minute & la féconde trouvées on
rire par cette place, & par le pied du fuie, une
ligne qui eft la véritable méridienne. On ne fait
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