Titre : La Dépêche de Brest : journal politique et maritime ["puis" journal de l'Union républicaine "puis" journal républicain quotidien "puis" quotidien républicain du matin]...
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1934-04-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755951g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 avril 1934 02 avril 1934
Description : 1934/04/02 (A48,N18360). 1934/04/02 (A48,N18360).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k345182r
Source : Bibliothèque municipale de Brest, PB A100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/01/2021
SPECTACLES k CONCERTSf3
THEATRE MUNICIPAL
Le rôle de, Marion, dans « Les
Saltimbanques », sera tenu par
l'une de nos meilleures divettes
d'opérette, Mlle Germaine de Révil,
du Trianon-Lyrique de Paris, qui a
obtenu un éclatant succès dans
« Les Mousquetaires x et ce Rêve de
Valse ».
Madame Jeanne Manceau, de l'O-
péra, qui interprétera lundi soir le
rôle de Carmen est l'une de nos
plus célèbres cantatrices, elle a
obtenu à l'Opéra, l'Opéra-Comique
et à l'étranger, des succès magni-
fiques, très jolie lemme, voix su-
perbe, excellente oomédienne, elle
fera sensation.
Aujourd'hui en matinée à 14 h. 30:
Les Saltimbanques
Opérette en 3 actes de Maurice
Ordonneau, musique de Louis Garnie
MM. CHAMBON, GARDON, Jacques
PIERRE, IBAL, CETIN, LEBON.
Mmes Germaine de REVIL, BOEL-
DIEU, BAILLY, GIRALDA, STELLA.
Au 3e acte : Ballet dansé par .Mlles
ROUSSEAU de l'Opéra, LANDON et
les dames du ballet.
En soirée :
Carmen
Opéra-comique en 4 actes, musi-
que de G. Bizet, avec le concours
de Mme Jeanne MANCEAU, de l'O-
péra (Carmen).
MM. CUBERO, SCELLIER, IBAL,
CARDON, CHAMBON.
Mmes CHAUVEAU - BOURDIL,
BOELDIEU, STELLA.
Au 28 acte: La Flamenca, dansée
par Mlles ROUSSEAU de l'Opéra et
LANDON.
Au 4e acte : Grand ballet espagnol,
dansé par Mlles ROUSSEAU, LAN-
DON, et les dames du ballet.
**•
AVIS TRÈS IMPORTANT
Les spectacles commenceront à
20 h. 30 et 14 h. 30 précises.
Le bureau de location sera ouvert
de 10 h. à 11 h. 45 pour la matinée
et de 15 h. 30 à 17 h. pour la soi-
rée (Tél.: 34-06. de 9 h. à 11 h. 30).
Les places retenues par téléphone
devront être retirées avant la fer-
meture du bureau de location.
IMPORTANT AVIS
M. Léostic, de Saint-Pierre-Quilbignon,
organise un service de cars pour les
représentations théâtrales qui auront
lieu aujourd'hui lundi 2 avril, jeudi 5
avril, samedi 7 avril et dimanche 8 avril.
Départ du bourg de Saint-Pierre à
i9 h. 45; porte du Conquet à 20 heures.
Prix de l'aller: 1 franc pour Sàint-
Pierre; 0 fr. 50 pour Recouvrance.
Prix du retour: Recouvrance 1 Irano;
Saint-Pierre, 2 francs.
SAINT = MARTIN
- PATIiÉ ==
DANS
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ANDRE IKKT
JEAfl MAX
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UNE FOIS
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i Matinée 14 h. 30; 3oirée 20 h. 30
Deux grands films inédits
VENEZ RIRE AUX LARMES
AVEC
ARGOTON
BATAIIH.N
UN DRAME
ANGOISSANT
LES
LES REQUINS
DE LA FINANCE
avec Ariette Marchai,
Gabriel Gabrio
Jean Galland
Matinée à 14 h. 30
Soirée à 20 h. 30
Un succès
MON CURÉ
CHEZ
LES RICHES
d'après le célèbre roman
de Clément VAUTEL
Un autre succès
PATHË CONSORTIUM CIIIEh
PRÉS Eli TE
NOS VIEUX MANOIRS A LÉGENDES
LE MANOIR DE KERVENARGANT EN MEILARS
A guère plus d'un kilomètre du bourg
de Poullan, mais dans la commune de
'Meilars, repose sur un versant de col-
line orienté au midi, l'ancien manoir de
Kervénargant. André Theuriet le visita il
y a un demi-siècle. « On s'y rend, dit-il,
par un chemin creux qui part de Poul-
duvid et qui, toujours montant, finit par
déboucher au milieu de la lande. Quand
on approche du manoir, on s'imagine
tomber en plein dans un roman de Wal-
ter Scott. L'habitation est complètement
enfoncée sous les arbres. On y arrive par
une longue avenue herbeuse, formée
d'une quadruple rangée de vieux hêtres.
Au bout se dresse la façade grise d'un
hûiit mur encadré dans deux tourelles
aux toits en éteignoir. Ce mur est percé
de deux portes ù ogives trouées, l'une
haute et large pour les voitures, l'autre
étroite et plus basse pour les piétons.
<. Une frêle colonnette de pierre, feuil-
lagée et fleurie, sépare les deux ouver-
tures et se termine elle-même par un
trèfle flamboyant. Dans la cour, deux fa-
çades en équerre ouvrent leurs fenêtres
à croisillons sur un antique jardin plein
de plantes vivaee6. De ce côté, l'horizon
restreint est borné par une épaisse char-
mille qui longe le mur de clôture, entre
la tourelle pointue d'une fuie où des pi-
geons roucoulent tout le jour, et les con-
treforts d'une chapelle transformée en
grange, dont les ogives bouchées jusqu'à
mi-hauteur sont tapissées de pariétaires
et de ravenelles. »
L'essentiel de ce tableau subsiste en-
core, malgré quelques altérations regret-
tables. On a sacrifié jusqu'au dernier les
vieux hêtres courbés en voûte au-dessus
de la ratoine, sans en replanter un seul.
La chapelle abandonnée n'existe plus.
Mais le portail gotihique est encore de-
bout, avec ses deux belles arcades ai-
guës i cr.ossettes végétales et hauts pi-
nacles amortis en pointes noueuses, qui
n'ont rien, quoi qu'en dise Theuriet,
d'une ogive trétlée (?). A droite, le pi-
gnon adjacent du corps de logis s'appuie
sur une tourelle ronde en poivrière cou-
11 eut s. Rennes beaucoup de clientes,
les unes désireuses de trouver un bon
parti, les autres de voir disparaître un
époux détesté ou de palper un gros héri-
tage. Mme de Kerollain voulait seule-
ment fabriquer de la fausse monnaie et
se faisait fouetter pour découvrir un
bon « tiercelet » ou alliage. La plus plai-
sante était Marie de Talhoët, qui rêvait
d'avoir un mari bien moyenné. Pour cela,
le sorcier lui cinglait si rudement la
peau qu'elle s'éoriait d'un ton lamen-
table: « Hé, doucement, monsieur Bri-
zardière, doucement I J'aime autant qu'il
soit un peu moins riche I »
Ces fo!ie6 finirent par s'ébruiter. Un
autre huissier, jaloux, qui avait vu, par
le trou de la serrure, son collègue fesser
« deux belles filles », le dénonça au
Parlement. L'affaire eut du retentisse-
ment. On s'efforça pourtant de l'étouffer,
car il y avait plusieurs conseillères et
même présidentes de compromises. Le
Père Foucttard nantais fut envoyé aux
galères. Marie de Talhoët épousa un cer-
tain Guillaume de Lisooet, vicomte des
Planches, assez pauvrement apanagé.
Quant à Françoise de Tréceseon, son mari
furieux de ce scandale, la chassa et de
sa vie ne voulut plus la revoir, se bor-
nant à lui servir une pension de 2.400
livres.
Des Poulain de Pontlo, héritiers des
Jégado, le manoir passa aux Pezrès du
PlessiX, puis en 1689, par achat, à écuyer
Claude de Bourgneuf. Il était alors en
piteux état: la maison avait perdu ses
toitures, sauf un bout couvert de paille ;
les planchers s'effondraient, les fenêtres
étaient murées ou sans châssis, le co-
lombier enlierré et désert, la tourelle
du nord coiffée de ahaume. On voyait
sur les écussons du portail un gres'ller
ou cor de chasse surmonté d'une croix
en forme de sautoir, et une croit pattée
pleine et mi-parti de 3 croissants sw-
montés d'un lambel.
Après la mort, vers 1735, de Mme du
Bourgneuf, le domaine fut acquis par
écuyer François-Corentin Bahezre, dont le
muette de son coeur ingénu, le don d'une
odorante brassée d'oeillets. Elle se ré-
sout à faire le voyage de Paris pour le
revoir, mais le teint bruni, les allures
provinciales, le costume démodé de la
pauvre veuve n'ont rien qui puisse sé-
duire un dandy blasé et égoïste. Anne
de Ploudaniel regagne tristement son
vieux logis du Cap^Sizun, et s'y enterre
pour vieillir et mourir esseulée.
Kervénargant n'a pour légende que le
souvenir du Séjour qu'y firent durant le
printemps et l'été de 1793, les députée
girondins Barbaroux, Pétion-Guadet, Bu-
zot et Louvet. Proscrits par la Conven-
tion ainsi que leurs collègues du même
groupe, ils avaient d'abord tenté de sou-
lever la Normandie, puis s'étaient réfu-
giés en Bretagne où ils vécurent quel-
ques mois aux environs de Quimper. ca-
chés dans les maisons de leurs parti-
sans. La plupart s'embarquèrent à Ros-
sulien, au bord de l'estuaire de l'Odet,
afin de gagner Bordeaux par mer.
Les cinq conventionnels oi-des6us pré-
férèrent d'attendre une autre occasion
et se dispersèrent pour échapper plus
facilement aux recherches des Jacobin6.
Louvet trouva un asile à Penhars. Ses
compagnons eurent pour refuge les deux
manoirs de Kervern, près de Pouldavid,
et de Kervénargant. Le premier était
alors habité par Chappuis de Boulair,
dont Camtory a exalto « la générosité,
le courage, l'héroïsme ». « Dans le mo-
ment où le couteau des assassins se pro-
menait sur toutes les têtes... il osa ou-
vrir sa porte, donner son lit, ses soins et
toute espèce de secours à de malheu
reux fugitifs. H compromit 6on exis-
tence, la tête de sa femme, celle d'une
mère chérie... H eut la fermeté, entouré
d'espions, de leur montrer toujours un
front serein. II appela souvent chez lui
la force armée, la gendarmerie, les plus
ardents dénonciateurs, dans le moment
que leurs victimes n'étaient séparées
d'eux que par des planches. Barbaroux,
. A VICTOR FRAnCEfl
IE VOLEUR
"AVARTtt'A L 't'WN PAR Af)QiRE LftHG
mi :nta'.''.: n^U&.icf TOURHFU.R,
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prolongée jusqu'au 15 avril.
Pour tous renseignements, adressez-vous
aux gares.
pée d'un ressaut et percée d'embrasures
à mousquet. Vers la gauche, le mur de
clôture sur lequel régnait une galerie
de défense, se termine par une seconde
tourelle coiffée d'un dôme en maçonnerie
et soutenue par des corbelete. Une sorte
de casemate percée de trois meurtrières
en occupe la partie basse. Plus haut était
un colombier. Au temps de Theuriet, des
pigeons y roucoulaient, mais aujourd'hui
les boulins sont vides, et seuls des moi-
neaux et des pinsons nichent dans le
lierre qui drape la vieille échauguette.
La maison principale, de la fin du
xv siècle comme le portail, a été re-
maniée. Elle garde une porte gothique
d'un dessin très simple et des fenêtres
moulurées dont l'une, près de l'entrée,
est flanquée de deux meurtrières desti-
nées à canarder les assaillants qui au-
raient envahi la cour. Le pignon occi-
dental est garni d'une croix. Derrière
l'édifice, un pavillon carré loge l'escalier
monumental aux marches de granit.
Malgré sa crâne apparence de maison-
forte, qui lui a valu de figurer comme
type de manoir breton, dans l'excellent
ouvrage de M. Le Gallouédec, La Bre-
tagne, Kervénargant a peu marqué dans
la chronique locale. On le trouve, en 1442,
possédé par un certain Guillaume Louyt
ou Rouyt, noble, dont la famille est in-
connue. En 1536, il appartenait à Mar-
guerite de Saint-Juzel, damoiselle. Tan
guy de Rosmadec, baron de Me lac, lieu
tenant-général du Roi en Bretagne, l'ac-
quit, en 1572, moyennant 30.000 livres;
pour l'annexer à son fief de Pont-Croix.
En 1633, Kervénargant devint la pro
priété de Pierre Jégado, écuyer de la
petite écurie du Roi, capitaine garde
côtes de l'cvêelié de Cornouaille, sei-
gneur de Kerollain, Kerlot, La Boixière.
Trémillec, Tromelin, etc., petitfils d'un
gouverneur de Concarneau pendant les
guerres de la Ligue. Pierre Jégado fai
sait, dans le quartier, figure de haut et
puissant seigneur quelque peu tyran-
neau. Il servit Louis XIII sur terre et
sur mer, et commandait deux pataohes
armées au combat naval de Saint-Martin.
de-Ré, le 26 octobre 1622.
- Tallemant des Réaux raconte sur sa
femme Françoise de Trécesson une assez
bonne histoire. Un vieil huissier ou ser-
gent royal de Nantes, nommé Brizardière
qui se mêlait de dire la bonne aven-
ture, avait persuadé à quelques dames
extravagantes ou vicieuses qu'il connais-
sait un moyen infaillible do leur obte-
nir tout ce qu'elles pouvaient souhaiter.
Cela consistait à les mettre toutes nues,
puis à le6 fouetter jusqu'au sang. Lui-
même se faisait aussi flageller par elles,
puis recueillait le sang ainsi profusé et
en composait on ne sait quel élixir ma-
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En raison de la longueur du pro-
gramme, écran à 14 h. 20 et 20 h. 20.
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La princesse noire ZAMA, recevra en consultations privées, tous les
jours à partir de mardi, au CELTIC, de li heures à 17 heures.
fils se qualifie de sieur de Kervénargant,
le Guiler et autres lieux, en épousant
à Saint-Mathieu de Quimper, le 25 août
1756, Claude-Renée-Guille-mette Deslan-
des, fille du seigneur de Kerrem en
Plomelin. Il faut croire que ce dernier
n'agréait guère son futur gendre, car la
mariée avait dû lui faire signifier une
sommation respectueuse. Trente ans plus
tard, les châtelains sont messire Joseph
Baussier, seigneur de l'Isle, chevalier de
Saint-Louis, chef d'escadre des armées
navales, et sa femme Louise Jouenne de
Lorrière, qui, le 23 avril 1781, marient,
dans la chapelle domestique, leurs deux
filles Claire-Louise et Angélique-Louise
au vicomte Desson, enseigne de vais-
seau, et au vicomte de Soulanges, lieute-
nant de vaisseau.
Lors de la Révolution, Mme de Sou-
langes était déjà veuve et remariée a un
M. de Jouvence!, aveo lequel elle émigra
en Angleterre. A la même époque, Ker-
vénargant devint la résidence et même
la propriété, peut-être à titre fictif, do
Mi Xavier du Rocheret, maréchal de
camp, et de sa femme, qui y resta seule
avec sa gouvernante et ses deux en-
fants, tandis que son époux s'exilait aussi
Outre-Manche. Le 10 prairial an II, la
municipalité de Meilars demande au con-
ventionnel Prieur de la Marne, représen-
tant du peuple à Brest, de permettre h
là citoyenne du Rocheret de rester chez
elle, malgré la loi qui ordonnait à tous
les ci-devant nobles de se retirer dans
l'intérieur des terres. Elle fait valoir la
situation de santé « triste et déplorable »
de sa protégée, ses « sentiments du plus
pur patriotisme », la « résignation vrai-
ment républicaine » avec laquelle elle a
subi les mesures révolutionnaires, et son
refus de s'expatrier avec son mari, pour
lequel elle n'éprouve plus « qu'un mé-
pris mêlé de haine ».
Kervénargant fut acquis comme bien
national le 22 février 1795, par un arma-
teur de Brest, Jean-Maurice Pouliquen.
Ce dernier eut l'honnêteté de restituer
leur bien aux Jouvencel, au retour de
ceux-ci de l'émigration, en leur laissant
la faculté de s'acquitter envers lui selon
leurs possibilités. Mais des dissentiments
survenus pendant l'exil séparèrent vite
les deux époux. M. de Jouvencel resta
k Kervénargant, tandis que sa femme
et leur fille Louise, née à Londres en
1799, allaient habiter le Pénitv en Ploaré.
En 1809, le préfet du Finistère baron de
Miollis, écrivait d'Angélique Baussier
qu'elle avait été « l'une des femmes les
plus aimables et les plus belles de son
temps », et qu'elle conservait « de pré-
cieux restes de ses premiers charmes ».
a Elle est extrêmement douce, ajoutait-il,
et l'histoire de sa vie donnerait lieu â
un roman intéressant ». Cette dernière
phrase éclaire peut-être les dessous du
désaccord conjugal.
Louise de Jouvencel s'est mariée obscu-
rément à un propriétaire du pays, M. Ma-
dézo. Elle en eut une fille, Emma, qui
déchut bien plus encore en accordant
sa main à un simple valet de ferme,
Guillaume Vigouroux. Celui-ci trépassait
bientôt, « ayant trop vite et trop bien
vécu », et un beau jour sa veuve se
décidait à aller vivre dans une maison
de retraite à Lourdes, abandonnant au
Petit Séminaire de Pont-Croix, contre une
rente viagère, son castel meublé, ses
bois, ses prairies et ses champs.
André Theuriet a été a diverses re-
prises, alors qu'il villégiaturait à Douar-
nenez, l'hôte de Kervénargant au temps
de Mme veuve Vigouroux, dont il a es-
quissé la silhouette originale de châte-
laine-fermière. On montrait encore na-
guère, dans le jardin cl06, l'épaisse char-
mille où il composa, paraît-il, ses deux
nouvelles du Portrait et des (Billets de
Kerlaz, l'une et l'autre inspirées de la
chronique du lieu et qui, d'ailleurs, ne
peuvent compter parmi ses chefs-
d'oeuvre.
Kerlaz est le nom qu'il donne au ma
noir; sa propriétaire devient Anne de
Ploudaniel, et il lui fait épouser, pa
répugnance pour le célibat, le régisseur
d'un domaine voisin, Jean Le Bozellec
Celui-ci meurt d'apoplexie un jour qu'il
avait trop copieusement festoyé. Sa
femme se remet à songer à un jeune et
brillant cousin parisien qu'elle avait vu
autrefois à Kerlaz, et auquel, avant son
départ, elle avait fait, avec l'offrande
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' LA FOIRE DE RENNES
DEVIENT
INTERNATIONALE
Louvet et Roudoux entendaient de leurs
retraites les vociférations de ceux qui
les cherchaient. » Non content d'héber
ger les proscrits, il accueillit sous son
toit la mère et la maîtresse de Barba-
roux, et cette dernière, Marie Harlove,
devait y mourir l'année suivante.
Lorsque le danger se faisait trop pres-
sant, les députés gagnaient, par le che-
min creux et les landes solitaires, le
manoir de Kervénargant et recouraient
à la charité de Mme du Rocheret. Non
moins vaillante que Chappuis, celle-ci
cachait « les illustres parias » dans
« une étroite pièce en contrebas pre
nant jour sur les bois par une étroite
meurtrière » qu'on appelait l'Enfer. Ils
y dormaient la nuit et, le jour, ils trom-
paient leurs soucis en respirant l'air
embaumé du jardin clos, en lisant, en
écrivant, en rimant. A l'époque de la
Restauration, se déchiffraient encore des
vers que Barbaroux avait tracés au
crayon sur la boiserie d'une cheminée.
André Theuriet a médité sur le sort
tragique des Girondins en gravissant
« tes marches délabrées de l'escalier
de bois a rampe de chêne » qui mène
à leur réduit. Il croyait voir « Barba-
roux, avec sa haute taille et sa flère
tournure, Pétion avec sa barbe et ses
cheveux blanchis avant l'âge » monter
et descendre d'un pas inquiet ces mêmes
marches qui criaient sous leurs pieds.
Dans le jardin 6ecret dont s'exhalait,
avec les odeurs attiédies des roses et
des citronnelles, une paix profonde, une
quiétude assoupissante, il rêvait à « l'im-
pression d'accalmie et d'oubli que cet
enclos épanoui devait produire sur ceux
qui avaient encore dans les oreilles le
fracas des batailles de la Convention, la
voix tonitruante de Danton, les clameurs
des tribunes, quand ils se promenaient,
par une après-midi d'automne, le long
de ces charmilles d'où ils n'entendaient
plus que la musique du vent dans les
pins et la voix lointaine de la mer ».
Le 20 septembre 1793, Guadet, Bar-
baroux, Louvet, Buzot et Pétion quit-
tèrent ces hospitaliers manoirs bretons
qui leur auraient probablement sauvé la
vie s'ils avaient voulu, comme leur col-
lègue Kervélégan, continuer à leur faire
confiance. Ils allaient s'embarquer en
rade de Brest sur la goélette l'Industrie
appartenant aux frères Pouliquen dont
l'un devait, en 1795, acquérir nationale-
ment Kervénargant — pour se rendre
dans la Gironde où ils espéraient trou-
ver la population déclarée tout entière
en leur faveur. Hélas I ils n'y rencon-
trèrent qu'abandon, proscription féroce,
souffrances indicibles et lente agonie.
C'est alors que Buzot, rédigeant ses
mémoires à la chandelle, au fond d'une
cave humide, écrivait en parlant de
Louis XVI et de ceux qui l'avaient con-
damné à mort: « Les scélérats qui ont
égorgé ce monarque infortuné ». Il n'ou-
bliait qu'une chose, c'e6t que lui aussi
comptait au nombre de ces « scélérats »,
qu'il avait exigé l'échafaud pour « le
tyran ». On ne juge pas les événements
de la même façon lorsqu'on est « le roi
Buzot », enivré de popularité et de puis-
sance, et lorsqu'on n'est plus qu'un mi-
sérable hors-la-loi, tapi sous terre tra-
qué à outrance, ayant déjà sur le front
l'ombre du sanglant couperet (1).
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OBLIGATOIRES
La loi du 4 mars 1931 fait obligation
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délivrer aux employés ou ouvriers, au
moment du paiement de leur solde, une
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Nous sommes en mesure, immédia-
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intéressés les imprimés nécessaires.
LES EMISSIONS PAR T. S. F.
Programme du lundi 2 avril
RADIO-PARIS (1.648,3 m.).
A 7 heures : Disques.
A S heures : Disques.
12 heures : Concert : Alccste (Gluck) :
Idoménée (Mozart) ; La Pileuse (Mendels-
sofcn) ; Pastorale (Franck) : Manon (Masse-
net) ; Les deux pigeons (Messager) ; Suite
pour mes petites amies (Pierné).
A 14 heures : Disques.
A 15 heures : Saint François d'Assise
prêchant aux oiseaux (Franz Liszt) ;
Chants de Pâques; Les Enfaits de Jérusalem
(pièce en un acte de Mme de Sainte-Croix).
A 17 heures : Ray Ventura et ses collé-
giens.
A 19 h. 30 : La vie pratique.
A 20 heures : Orphée (Qtnèt'.
A 21 h. 30 : Informations.
A 32 h. 30 : Musique de danse.
TOUR EIFFEL (1.389 m.).
A 12 h. 30 : Relais de la station Paris-
P. T. T. : Concert.
A 17 h. 45 : Le journal pîrié.
A 18 h. 30 : Le quart d'heure de la Société
UmivereeUe du théâtre, par M, l'aul G-sell.
A 18 h. 45 : Les actualités.
A 19 h. 30 -. Concert syuiuhonique : Suite
Algérienne (Saint-SaSn-si ; ïiW-ï Algériennes
«Sregih).
A 20 h. 30 : Seines Tunisiennes (Mouton) ;
Méharis (Codn-dreau) ; Sous :e palmier 'Aibe-
nlz) ; Minarets (Flamant) ; La caravane
passe (Letoreyi.
POSTE PARISIEN (318,8 m.).
A 10 heures : Concert.
A 10 h. 30 : Le petit théâtre (Mireille) ;
Moi, moi, moi (Yvato) ; Le père des deux
orphelines (Dac) ; Tout est soleil, tout est
printemps (Strautës-Mo.retti) ; Je ne suis pas
de votre rang.
A 12 h. 5 : Guillaume Tell (Rossind) ; Au
Japon (Garnie) ; Manon Lescaut (Puccini) ;
Bonhomme de neige (HormgoM) ; Marche des
Bohémiens (Laohaume).
A 18 h. 4© : Hêrodiade (Masseuet) ;
Samson et Dalila (iSaint-Saen-s) ; Cayalleria
rusticana (M-aiscaigni) ; Madame Butterfly
(Buecini).
A 10 h. 10 : Journal parlé.
A 20 h. 10 : La demUieure d'humour.
A 21 heures : Retransmission depuis le
Vieux-Ccloanlbier de. La polka des cliaises.
A 20 h. 30 : Informations.
ALGER (318,8 m.).
A 12 h. 30 : Concert.
A 13 heures : Informations.
A 13 h. 5 : Suite dm concert.
A 18 heures : Musique orientale.
A 20 h. 2 : Depuis que j'aime (Villemetz) ;
Garde-moi ton amour iiBrwin) ; Valse du
coucou (Jona-sson) ; Hirondelles d'Autriche
(Strauss) ; Quand Ça veut sourire (Bore!
Clerc) ; Souvenir d'un soir (Alberty) ; Marche
turque (Mozart) ; En parlant de l'aris
(Moretti).
A 30 h. 45 : Musique enregistrée.
A 21 h. 35 : Suite du concert.
A 21 h. 55 : Informations.
RENNES (288,6 m.).
A 8 heures : Paris-P. T. T.
RADIO-TOUEOUSE (335,2 m.).
A 11 heures : Les refrains dansants.
A 11 h. 30 : Orchestre viennois.
A 11 h. 45 : Airs d'opéru-s.
A 12 heures : Musique militaire.
A 12 h. 15 : Le petit duc (Lecocq) ; Tin
Toes (Gershwin) ; Déshabillez-vous, breton
bretonne (Mercier) ; La Mascotte (A-udrani.
A 12 h. 30 : Orchestre de salon.
A 12 h'. 45 : Louise (Charpentier) ; Ne
t'aurais-je qu'une fois (Lehar) ; C'est mon
gigolo (X...) ; Ode à la charcutière.
A 13 h. 5 : L'Artésienne (Bizet) ; Manon
(Massenet) ; Werther ((Massenet).
A l'3 h. 15 : Chansonnettes.
A 13 h. 30 : Au bal musette.
A 13 h. 45 : Rose-Marie (Friml) ; Un bon
garçon Cïvaln) ; Paganini (Lehar).
A 14 heures : Mélodies.
A 14 h. 15 : Extraits de films.
A 14 h. 30 : Airs d'opérettes.
A 14 h 54 : Orchestre viennois.
A 15 h' 30 : Le calife de Bagdad (Bolel-
dieu) ; Poète et paysan (Suppé) ; Toréador et
Andalouse (Rubinetein) : L'amour sorcier (de
Falla) ; Pot pourri sur Schubert (Berté).
A 16 heures : Airs d'opérettes.
A 16 h. 15 : Soli divers.
A 16 h. 30 : Extraits de films.
A 16 h. 45 : Orchestre argentin.
A 18 h. 15 : Orchestre symphonique.
A 18 h. 30 : Carmen (Bizet) ; Marouf.
savetier du Caire (Rabaud) ; Mireille (Gou
nod) ; Werther (Ma?senetl.
A 18 h. 45 : Récital de piano.
A 19 h. 15 • Informations.
A 19 h. 30 : Roméo et Juliette (Gounod) :
Cavalleria rusticana (Maseagni) ; L'Artésienne
(Bizet) ; Lakmê (Delibes).
A 19 h. 45 : Airs d'opérettes.
A 20 heures : Orchestre de salon.
A 20 h. 30 : Extraits de films.
A 20 h. 45 : Musique militaire.
A 21 h. 30 : Orchestre viennois.
A 22 h. 30 : Musique militaire.
A 23 h. 15 : Musique de danse.
A 0 h. 5 : Au Caveau de Minuit, fantaisie
radio phonique.
A 0 h. 15 : Comtesse Maritza (Kaliman) ;
La Oeischa (Sidney).
NATIONAL DAVENTRT (1.500 m.).
A 12 heures : T. Jenkins à l'orgue.
A 12 h. 45 : Concert: Le cabaret (Foulds) :
Trois frivolités (Fletcheo ; La Bohème
(Pucchil).
A 14 heures : Gramophone.
A 15 heures : Concert de musique légère.
A 16 heures : Gramophone.
A 17 h. 16 : Le B. B. dance orchestra.
A 1T h. 15 : L'heure enfantine.
A 19 h. 30 : Récital de chant-musique.
A 20 heures : Variétés.
A 2a h. 35 : Pidelio (Beethoven) : Le
Freischutz (Vv'eber) : L'Artésienne (Bizet' 1.
A 22 h. 30 : Relais du Théâtre Princesse
Royale de Glasgow.
A 23 h. 10 : Mu6ique de dar.se.
ROME (420.8 m.).
A lil h. 30 : Radio-quintette.
A 12 heures : Disques.
A 15 h. 55 : Radio-joi mal.
A 16 heures : Concert vocal et Instru-
mental : Chansoti hébraïque ID. Milhaudi :
Chansons roumaines (Golestani ; Louise
(Charpentier) ; Les trois tambours ; Ronde
villageoise (Weckeiflin).
A 18 h. 40 : Disques.
A 18 h. 55 : Radio-Journal.
A 21 heures: Casse-Noisette (Tchaïkowsky) ;
Chant de Solveig (Grieg) ; Cecilia (Strauss) ;
Le Villi (Catalan!) ; Paillasse (LéoocavaSo).
(Il Sur Kervénargant, on consultera avec
intérêt la récente monographie de M. l'abbé
C. Parchominoii. membre de la Société Ar-
chéologique du Finistère, intitulée: Meilars-
Conjort. Les éléments de la prdwsnte étude
sont empruntés en grande partie a ce remar-
quable travail.
Cette année la Foire de Rennes, qui
est sans aucun doute l'une des plus
importantes manifestations commercia-
les et industrielles de province, devient
foire internationale du fait de la partici-
pation officielle de l'Union des exposants
de machines et outillages agricoles qui
a choisi Rennes, entre toutes les autres
villes do France, pour faire son exposi-
tion agricole d'été qui est de beaucoup
la plus grande manifestation agricole de
France.
Cette exposition internationale se dé-
roulera dans l'enceinte de la Foire de
Rennes, sur le Champ de Mars, toute
la première semaine de mai et sera re-
haussée par un grand concours régional
d'animaux.
La 13" Foire de Rennes qui est cette
année placée sous le haut patronage de
M. le Président de la République et des
membres du Gouvernement, aura lieu
comme de coutume du dernier samedi
d'avril au premier dimanche de mai in-
clus, c'est-à-dire qu'elle ouvrira ses
portes le samedi 28 avril, à 9 heures,
pour se terminer le dimanche 6 mai, à
18 heures.
Depuis 13 ans, toute la presse a relaté
Se succès formidable de cette foire-expo-
sition, mais vraiment cette année, et
ceci n'est pas un cliché banal, le succès
semble devoir dépasser tous ceux des
années précédentes et le commissaire
général s'est vu dans l'obligation de
diminuer les allées d'environ 1 m. 50,
afin de pouvoir accepter tous les expo-
sants.
Nous savons d'autre part qu'il n'y a
pas que l'exposition agricole qui se dé-
veloppe, puisque l'exposition commer-
ciale prend elle-même une envergure
telle que le comité organisateur a dû
commander de nouveaux stands cou-
verts et faire construire un superbe bâ-
timent de 100 mètres de long sur 20 mè-
tres de large, qui s'appellera le Palai3
des Nouveautés.
Nous en reparlerons d'ailleurs dans
un prochain article.
Les personnes qui désireraient des
renseignements peuvent toujours s'adres-
ser au secrétariat de la foire, place de
la Gare, à Rennes.
Quels compagnons
pour moi que
les champignons
de Paris.
Faites cuire en risotto 100
gr. de riz ; mélangez-y 100
gr. de champignons émin-
cés et sautés au beurre,
dressez-le en couronne (les
3/4 seulement) dans un
plat à gratin, verser au
centre 8 oeufs brouillés, cou-
vrez.les en dôme avec le res-
te du riz, semez Au gruyère
$2 tyJXf, teffgratiner.
Ecrire au Bureau de Propagande
«2. Rue de Richelieu. Parit (2')
Les journées de la publicité
à la foire commerciale de Lille
Sous les auspices de M. le ministre du
Commerce et la présidence de M. Guillon,
préfet du Xord. la Chambre syndicale de
la pubflicité. section du Nord, organise pour
leu 12 et 13 avril prochain les « Journée»
de la Publicité » en collaboration avec l'ad-
ministration de la Foire commerciale de
Lille.
Un grand nombre de directeurs des service»
de publicité des grande quotidiens parisien»
et de la province ont déjà remis leur adhé-
sion à cette importante manifestation.
Irfs publicitaires seront reçus par Ht le
président de la Chambre de commerce de
Lille et par M. le maire de Lille.
L'administration de la Foire commercial»
de Lille offrira un grand bau-quet aux in-
vités de la Chambre svndieale de la publi-
cité.
Après la visite détaillée de l'importante
manifestation commerciale qui ouvre ses
portes pour la 10e fois â Lille et qui com-
porte cette année d'importants agrandisse-
ments, la section du Nord de la C.S.P. of-
frira un banquet à l'hôtel Belle-Vue, *
Lille.
Le lendemain, une excursion est organisée
en autos et cars vers Bailleul. Cassel, ou
la caravane sera reçue par les municipalités;
â Dunkerque, la Chambre de commerce et
M. Valentin, maire de Dunkerque, accueille-
ront les excursionnistes. Un banquet et 1»
MU du port en remorqueur clôtureront la
manifestation.
CHEMINS DE FER DE L'ETAT
- t tT\. le journal préféré
*G> w Ç»? de la femme chic
VOYAGEZ COUCHÉS
Vous hésitez a voyager la nuit, bien que
le temps gagné ferait merveilleusement votre
affaire. Vous appréhendez l'inconfort d'une
longue nuit sans sommeil et les fatigue»
qui en résultent.
Vous devez certainement ignorer que les
trains de nuit des chemins de fer de l'Etat
comportent des voiturescouchettes en toutes
classes et qu'après un voyage très confor-
table vous arriverez â destination frais et
dispos.
Dans les couchettes de 1" classe et de
2« classe, un oreiller est mis gratuitement
à la disposition des voyageurs.
A partir du 1e* janvier 1934, les prix des
couchettes seront les suivants:
Du 6 octobre au 30 juin: lr» classe, 25 fr.;
2« classe. 25 fr. ; 3» classe, 20 fr.
Du 1er juillet au 5 octobre : l'« classe,
40 fr.; 2' classe. 35 fr. ; 3e classe, 30 fr.
Si vous voulez voyager encore plus confori
tablement, prenez un lit-toilette de lre classe.
Pour le prix de 05 fr. (hiver) et 85 fr. (été),
vous aurez un véritable lit, avec drap».
5
THEATRE MUNICIPAL
Le rôle de, Marion, dans « Les
Saltimbanques », sera tenu par
l'une de nos meilleures divettes
d'opérette, Mlle Germaine de Révil,
du Trianon-Lyrique de Paris, qui a
obtenu un éclatant succès dans
« Les Mousquetaires x et ce Rêve de
Valse ».
Madame Jeanne Manceau, de l'O-
péra, qui interprétera lundi soir le
rôle de Carmen est l'une de nos
plus célèbres cantatrices, elle a
obtenu à l'Opéra, l'Opéra-Comique
et à l'étranger, des succès magni-
fiques, très jolie lemme, voix su-
perbe, excellente oomédienne, elle
fera sensation.
Aujourd'hui en matinée à 14 h. 30:
Les Saltimbanques
Opérette en 3 actes de Maurice
Ordonneau, musique de Louis Garnie
MM. CHAMBON, GARDON, Jacques
PIERRE, IBAL, CETIN, LEBON.
Mmes Germaine de REVIL, BOEL-
DIEU, BAILLY, GIRALDA, STELLA.
Au 3e acte : Ballet dansé par .Mlles
ROUSSEAU de l'Opéra, LANDON et
les dames du ballet.
En soirée :
Carmen
Opéra-comique en 4 actes, musi-
que de G. Bizet, avec le concours
de Mme Jeanne MANCEAU, de l'O-
péra (Carmen).
MM. CUBERO, SCELLIER, IBAL,
CARDON, CHAMBON.
Mmes CHAUVEAU - BOURDIL,
BOELDIEU, STELLA.
Au 28 acte: La Flamenca, dansée
par Mlles ROUSSEAU de l'Opéra et
LANDON.
Au 4e acte : Grand ballet espagnol,
dansé par Mlles ROUSSEAU, LAN-
DON, et les dames du ballet.
**•
AVIS TRÈS IMPORTANT
Les spectacles commenceront à
20 h. 30 et 14 h. 30 précises.
Le bureau de location sera ouvert
de 10 h. à 11 h. 45 pour la matinée
et de 15 h. 30 à 17 h. pour la soi-
rée (Tél.: 34-06. de 9 h. à 11 h. 30).
Les places retenues par téléphone
devront être retirées avant la fer-
meture du bureau de location.
IMPORTANT AVIS
M. Léostic, de Saint-Pierre-Quilbignon,
organise un service de cars pour les
représentations théâtrales qui auront
lieu aujourd'hui lundi 2 avril, jeudi 5
avril, samedi 7 avril et dimanche 8 avril.
Départ du bourg de Saint-Pierre à
i9 h. 45; porte du Conquet à 20 heures.
Prix de l'aller: 1 franc pour Sàint-
Pierre; 0 fr. 50 pour Recouvrance.
Prix du retour: Recouvrance 1 Irano;
Saint-Pierre, 2 francs.
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UN DRAME
ANGOISSANT
LES
LES REQUINS
DE LA FINANCE
avec Ariette Marchai,
Gabriel Gabrio
Jean Galland
Matinée à 14 h. 30
Soirée à 20 h. 30
Un succès
MON CURÉ
CHEZ
LES RICHES
d'après le célèbre roman
de Clément VAUTEL
Un autre succès
PATHË CONSORTIUM CIIIEh
PRÉS Eli TE
NOS VIEUX MANOIRS A LÉGENDES
LE MANOIR DE KERVENARGANT EN MEILARS
A guère plus d'un kilomètre du bourg
de Poullan, mais dans la commune de
'Meilars, repose sur un versant de col-
line orienté au midi, l'ancien manoir de
Kervénargant. André Theuriet le visita il
y a un demi-siècle. « On s'y rend, dit-il,
par un chemin creux qui part de Poul-
duvid et qui, toujours montant, finit par
déboucher au milieu de la lande. Quand
on approche du manoir, on s'imagine
tomber en plein dans un roman de Wal-
ter Scott. L'habitation est complètement
enfoncée sous les arbres. On y arrive par
une longue avenue herbeuse, formée
d'une quadruple rangée de vieux hêtres.
Au bout se dresse la façade grise d'un
hûiit mur encadré dans deux tourelles
aux toits en éteignoir. Ce mur est percé
de deux portes ù ogives trouées, l'une
haute et large pour les voitures, l'autre
étroite et plus basse pour les piétons.
<. Une frêle colonnette de pierre, feuil-
lagée et fleurie, sépare les deux ouver-
tures et se termine elle-même par un
trèfle flamboyant. Dans la cour, deux fa-
çades en équerre ouvrent leurs fenêtres
à croisillons sur un antique jardin plein
de plantes vivaee6. De ce côté, l'horizon
restreint est borné par une épaisse char-
mille qui longe le mur de clôture, entre
la tourelle pointue d'une fuie où des pi-
geons roucoulent tout le jour, et les con-
treforts d'une chapelle transformée en
grange, dont les ogives bouchées jusqu'à
mi-hauteur sont tapissées de pariétaires
et de ravenelles. »
L'essentiel de ce tableau subsiste en-
core, malgré quelques altérations regret-
tables. On a sacrifié jusqu'au dernier les
vieux hêtres courbés en voûte au-dessus
de la ratoine, sans en replanter un seul.
La chapelle abandonnée n'existe plus.
Mais le portail gotihique est encore de-
bout, avec ses deux belles arcades ai-
guës i cr.ossettes végétales et hauts pi-
nacles amortis en pointes noueuses, qui
n'ont rien, quoi qu'en dise Theuriet,
d'une ogive trétlée (?). A droite, le pi-
gnon adjacent du corps de logis s'appuie
sur une tourelle ronde en poivrière cou-
11 eut s. Rennes beaucoup de clientes,
les unes désireuses de trouver un bon
parti, les autres de voir disparaître un
époux détesté ou de palper un gros héri-
tage. Mme de Kerollain voulait seule-
ment fabriquer de la fausse monnaie et
se faisait fouetter pour découvrir un
bon « tiercelet » ou alliage. La plus plai-
sante était Marie de Talhoët, qui rêvait
d'avoir un mari bien moyenné. Pour cela,
le sorcier lui cinglait si rudement la
peau qu'elle s'éoriait d'un ton lamen-
table: « Hé, doucement, monsieur Bri-
zardière, doucement I J'aime autant qu'il
soit un peu moins riche I »
Ces fo!ie6 finirent par s'ébruiter. Un
autre huissier, jaloux, qui avait vu, par
le trou de la serrure, son collègue fesser
« deux belles filles », le dénonça au
Parlement. L'affaire eut du retentisse-
ment. On s'efforça pourtant de l'étouffer,
car il y avait plusieurs conseillères et
même présidentes de compromises. Le
Père Foucttard nantais fut envoyé aux
galères. Marie de Talhoët épousa un cer-
tain Guillaume de Lisooet, vicomte des
Planches, assez pauvrement apanagé.
Quant à Françoise de Tréceseon, son mari
furieux de ce scandale, la chassa et de
sa vie ne voulut plus la revoir, se bor-
nant à lui servir une pension de 2.400
livres.
Des Poulain de Pontlo, héritiers des
Jégado, le manoir passa aux Pezrès du
PlessiX, puis en 1689, par achat, à écuyer
Claude de Bourgneuf. Il était alors en
piteux état: la maison avait perdu ses
toitures, sauf un bout couvert de paille ;
les planchers s'effondraient, les fenêtres
étaient murées ou sans châssis, le co-
lombier enlierré et désert, la tourelle
du nord coiffée de ahaume. On voyait
sur les écussons du portail un gres'ller
ou cor de chasse surmonté d'une croix
en forme de sautoir, et une croit pattée
pleine et mi-parti de 3 croissants sw-
montés d'un lambel.
Après la mort, vers 1735, de Mme du
Bourgneuf, le domaine fut acquis par
écuyer François-Corentin Bahezre, dont le
muette de son coeur ingénu, le don d'une
odorante brassée d'oeillets. Elle se ré-
sout à faire le voyage de Paris pour le
revoir, mais le teint bruni, les allures
provinciales, le costume démodé de la
pauvre veuve n'ont rien qui puisse sé-
duire un dandy blasé et égoïste. Anne
de Ploudaniel regagne tristement son
vieux logis du Cap^Sizun, et s'y enterre
pour vieillir et mourir esseulée.
Kervénargant n'a pour légende que le
souvenir du Séjour qu'y firent durant le
printemps et l'été de 1793, les députée
girondins Barbaroux, Pétion-Guadet, Bu-
zot et Louvet. Proscrits par la Conven-
tion ainsi que leurs collègues du même
groupe, ils avaient d'abord tenté de sou-
lever la Normandie, puis s'étaient réfu-
giés en Bretagne où ils vécurent quel-
ques mois aux environs de Quimper. ca-
chés dans les maisons de leurs parti-
sans. La plupart s'embarquèrent à Ros-
sulien, au bord de l'estuaire de l'Odet,
afin de gagner Bordeaux par mer.
Les cinq conventionnels oi-des6us pré-
férèrent d'attendre une autre occasion
et se dispersèrent pour échapper plus
facilement aux recherches des Jacobin6.
Louvet trouva un asile à Penhars. Ses
compagnons eurent pour refuge les deux
manoirs de Kervern, près de Pouldavid,
et de Kervénargant. Le premier était
alors habité par Chappuis de Boulair,
dont Camtory a exalto « la générosité,
le courage, l'héroïsme ». « Dans le mo-
ment où le couteau des assassins se pro-
menait sur toutes les têtes... il osa ou-
vrir sa porte, donner son lit, ses soins et
toute espèce de secours à de malheu
reux fugitifs. H compromit 6on exis-
tence, la tête de sa femme, celle d'une
mère chérie... H eut la fermeté, entouré
d'espions, de leur montrer toujours un
front serein. II appela souvent chez lui
la force armée, la gendarmerie, les plus
ardents dénonciateurs, dans le moment
que leurs victimes n'étaient séparées
d'eux que par des planches. Barbaroux,
. A VICTOR FRAnCEfl
IE VOLEUR
"AVARTtt'A L 't'WN PAR Af)QiRE LftHG
mi :nta'.''.: n^U&.icf TOURHFU.R,
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stations de sports d'hiver des Pyrénées est
prolongée jusqu'au 15 avril.
Pour tous renseignements, adressez-vous
aux gares.
pée d'un ressaut et percée d'embrasures
à mousquet. Vers la gauche, le mur de
clôture sur lequel régnait une galerie
de défense, se termine par une seconde
tourelle coiffée d'un dôme en maçonnerie
et soutenue par des corbelete. Une sorte
de casemate percée de trois meurtrières
en occupe la partie basse. Plus haut était
un colombier. Au temps de Theuriet, des
pigeons y roucoulaient, mais aujourd'hui
les boulins sont vides, et seuls des moi-
neaux et des pinsons nichent dans le
lierre qui drape la vieille échauguette.
La maison principale, de la fin du
xv siècle comme le portail, a été re-
maniée. Elle garde une porte gothique
d'un dessin très simple et des fenêtres
moulurées dont l'une, près de l'entrée,
est flanquée de deux meurtrières desti-
nées à canarder les assaillants qui au-
raient envahi la cour. Le pignon occi-
dental est garni d'une croix. Derrière
l'édifice, un pavillon carré loge l'escalier
monumental aux marches de granit.
Malgré sa crâne apparence de maison-
forte, qui lui a valu de figurer comme
type de manoir breton, dans l'excellent
ouvrage de M. Le Gallouédec, La Bre-
tagne, Kervénargant a peu marqué dans
la chronique locale. On le trouve, en 1442,
possédé par un certain Guillaume Louyt
ou Rouyt, noble, dont la famille est in-
connue. En 1536, il appartenait à Mar-
guerite de Saint-Juzel, damoiselle. Tan
guy de Rosmadec, baron de Me lac, lieu
tenant-général du Roi en Bretagne, l'ac-
quit, en 1572, moyennant 30.000 livres;
pour l'annexer à son fief de Pont-Croix.
En 1633, Kervénargant devint la pro
priété de Pierre Jégado, écuyer de la
petite écurie du Roi, capitaine garde
côtes de l'cvêelié de Cornouaille, sei-
gneur de Kerollain, Kerlot, La Boixière.
Trémillec, Tromelin, etc., petitfils d'un
gouverneur de Concarneau pendant les
guerres de la Ligue. Pierre Jégado fai
sait, dans le quartier, figure de haut et
puissant seigneur quelque peu tyran-
neau. Il servit Louis XIII sur terre et
sur mer, et commandait deux pataohes
armées au combat naval de Saint-Martin.
de-Ré, le 26 octobre 1622.
- Tallemant des Réaux raconte sur sa
femme Françoise de Trécesson une assez
bonne histoire. Un vieil huissier ou ser-
gent royal de Nantes, nommé Brizardière
qui se mêlait de dire la bonne aven-
ture, avait persuadé à quelques dames
extravagantes ou vicieuses qu'il connais-
sait un moyen infaillible do leur obte-
nir tout ce qu'elles pouvaient souhaiter.
Cela consistait à les mettre toutes nues,
puis à le6 fouetter jusqu'au sang. Lui-
même se faisait aussi flageller par elles,
puis recueillait le sang ainsi profusé et
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fils se qualifie de sieur de Kervénargant,
le Guiler et autres lieux, en épousant
à Saint-Mathieu de Quimper, le 25 août
1756, Claude-Renée-Guille-mette Deslan-
des, fille du seigneur de Kerrem en
Plomelin. Il faut croire que ce dernier
n'agréait guère son futur gendre, car la
mariée avait dû lui faire signifier une
sommation respectueuse. Trente ans plus
tard, les châtelains sont messire Joseph
Baussier, seigneur de l'Isle, chevalier de
Saint-Louis, chef d'escadre des armées
navales, et sa femme Louise Jouenne de
Lorrière, qui, le 23 avril 1781, marient,
dans la chapelle domestique, leurs deux
filles Claire-Louise et Angélique-Louise
au vicomte Desson, enseigne de vais-
seau, et au vicomte de Soulanges, lieute-
nant de vaisseau.
Lors de la Révolution, Mme de Sou-
langes était déjà veuve et remariée a un
M. de Jouvence!, aveo lequel elle émigra
en Angleterre. A la même époque, Ker-
vénargant devint la résidence et même
la propriété, peut-être à titre fictif, do
Mi Xavier du Rocheret, maréchal de
camp, et de sa femme, qui y resta seule
avec sa gouvernante et ses deux en-
fants, tandis que son époux s'exilait aussi
Outre-Manche. Le 10 prairial an II, la
municipalité de Meilars demande au con-
ventionnel Prieur de la Marne, représen-
tant du peuple à Brest, de permettre h
là citoyenne du Rocheret de rester chez
elle, malgré la loi qui ordonnait à tous
les ci-devant nobles de se retirer dans
l'intérieur des terres. Elle fait valoir la
situation de santé « triste et déplorable »
de sa protégée, ses « sentiments du plus
pur patriotisme », la « résignation vrai-
ment républicaine » avec laquelle elle a
subi les mesures révolutionnaires, et son
refus de s'expatrier avec son mari, pour
lequel elle n'éprouve plus « qu'un mé-
pris mêlé de haine ».
Kervénargant fut acquis comme bien
national le 22 février 1795, par un arma-
teur de Brest, Jean-Maurice Pouliquen.
Ce dernier eut l'honnêteté de restituer
leur bien aux Jouvencel, au retour de
ceux-ci de l'émigration, en leur laissant
la faculté de s'acquitter envers lui selon
leurs possibilités. Mais des dissentiments
survenus pendant l'exil séparèrent vite
les deux époux. M. de Jouvencel resta
k Kervénargant, tandis que sa femme
et leur fille Louise, née à Londres en
1799, allaient habiter le Pénitv en Ploaré.
En 1809, le préfet du Finistère baron de
Miollis, écrivait d'Angélique Baussier
qu'elle avait été « l'une des femmes les
plus aimables et les plus belles de son
temps », et qu'elle conservait « de pré-
cieux restes de ses premiers charmes ».
a Elle est extrêmement douce, ajoutait-il,
et l'histoire de sa vie donnerait lieu â
un roman intéressant ». Cette dernière
phrase éclaire peut-être les dessous du
désaccord conjugal.
Louise de Jouvencel s'est mariée obscu-
rément à un propriétaire du pays, M. Ma-
dézo. Elle en eut une fille, Emma, qui
déchut bien plus encore en accordant
sa main à un simple valet de ferme,
Guillaume Vigouroux. Celui-ci trépassait
bientôt, « ayant trop vite et trop bien
vécu », et un beau jour sa veuve se
décidait à aller vivre dans une maison
de retraite à Lourdes, abandonnant au
Petit Séminaire de Pont-Croix, contre une
rente viagère, son castel meublé, ses
bois, ses prairies et ses champs.
André Theuriet a été a diverses re-
prises, alors qu'il villégiaturait à Douar-
nenez, l'hôte de Kervénargant au temps
de Mme veuve Vigouroux, dont il a es-
quissé la silhouette originale de châte-
laine-fermière. On montrait encore na-
guère, dans le jardin cl06, l'épaisse char-
mille où il composa, paraît-il, ses deux
nouvelles du Portrait et des (Billets de
Kerlaz, l'une et l'autre inspirées de la
chronique du lieu et qui, d'ailleurs, ne
peuvent compter parmi ses chefs-
d'oeuvre.
Kerlaz est le nom qu'il donne au ma
noir; sa propriétaire devient Anne de
Ploudaniel, et il lui fait épouser, pa
répugnance pour le célibat, le régisseur
d'un domaine voisin, Jean Le Bozellec
Celui-ci meurt d'apoplexie un jour qu'il
avait trop copieusement festoyé. Sa
femme se remet à songer à un jeune et
brillant cousin parisien qu'elle avait vu
autrefois à Kerlaz, et auquel, avant son
départ, elle avait fait, avec l'offrande
LE DOCTEUR A PERMIS../
C'est la convalescence; le Docteur a permis une
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' LA FOIRE DE RENNES
DEVIENT
INTERNATIONALE
Louvet et Roudoux entendaient de leurs
retraites les vociférations de ceux qui
les cherchaient. » Non content d'héber
ger les proscrits, il accueillit sous son
toit la mère et la maîtresse de Barba-
roux, et cette dernière, Marie Harlove,
devait y mourir l'année suivante.
Lorsque le danger se faisait trop pres-
sant, les députés gagnaient, par le che-
min creux et les landes solitaires, le
manoir de Kervénargant et recouraient
à la charité de Mme du Rocheret. Non
moins vaillante que Chappuis, celle-ci
cachait « les illustres parias » dans
« une étroite pièce en contrebas pre
nant jour sur les bois par une étroite
meurtrière » qu'on appelait l'Enfer. Ils
y dormaient la nuit et, le jour, ils trom-
paient leurs soucis en respirant l'air
embaumé du jardin clos, en lisant, en
écrivant, en rimant. A l'époque de la
Restauration, se déchiffraient encore des
vers que Barbaroux avait tracés au
crayon sur la boiserie d'une cheminée.
André Theuriet a médité sur le sort
tragique des Girondins en gravissant
« tes marches délabrées de l'escalier
de bois a rampe de chêne » qui mène
à leur réduit. Il croyait voir « Barba-
roux, avec sa haute taille et sa flère
tournure, Pétion avec sa barbe et ses
cheveux blanchis avant l'âge » monter
et descendre d'un pas inquiet ces mêmes
marches qui criaient sous leurs pieds.
Dans le jardin 6ecret dont s'exhalait,
avec les odeurs attiédies des roses et
des citronnelles, une paix profonde, une
quiétude assoupissante, il rêvait à « l'im-
pression d'accalmie et d'oubli que cet
enclos épanoui devait produire sur ceux
qui avaient encore dans les oreilles le
fracas des batailles de la Convention, la
voix tonitruante de Danton, les clameurs
des tribunes, quand ils se promenaient,
par une après-midi d'automne, le long
de ces charmilles d'où ils n'entendaient
plus que la musique du vent dans les
pins et la voix lointaine de la mer ».
Le 20 septembre 1793, Guadet, Bar-
baroux, Louvet, Buzot et Pétion quit-
tèrent ces hospitaliers manoirs bretons
qui leur auraient probablement sauvé la
vie s'ils avaient voulu, comme leur col-
lègue Kervélégan, continuer à leur faire
confiance. Ils allaient s'embarquer en
rade de Brest sur la goélette l'Industrie
appartenant aux frères Pouliquen dont
l'un devait, en 1795, acquérir nationale-
ment Kervénargant — pour se rendre
dans la Gironde où ils espéraient trou-
ver la population déclarée tout entière
en leur faveur. Hélas I ils n'y rencon-
trèrent qu'abandon, proscription féroce,
souffrances indicibles et lente agonie.
C'est alors que Buzot, rédigeant ses
mémoires à la chandelle, au fond d'une
cave humide, écrivait en parlant de
Louis XVI et de ceux qui l'avaient con-
damné à mort: « Les scélérats qui ont
égorgé ce monarque infortuné ». Il n'ou-
bliait qu'une chose, c'e6t que lui aussi
comptait au nombre de ces « scélérats »,
qu'il avait exigé l'échafaud pour « le
tyran ». On ne juge pas les événements
de la même façon lorsqu'on est « le roi
Buzot », enivré de popularité et de puis-
sance, et lorsqu'on n'est plus qu'un mi-
sérable hors-la-loi, tapi sous terre tra-
qué à outrance, ayant déjà sur le front
l'ombre du sanglant couperet (1).
L. LE GUENNEC
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OBLIGATOIRES
La loi du 4 mars 1931 fait obligation
aux employeurs de toutes catégories de
délivrer aux employés ou ouvriers, au
moment du paiement de leur solde, une
fiche ou une enveloppe avec indication
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faite des diverses retenues opérées, soit
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tement et rapidement, de fournir aux
intéressés les imprimés nécessaires.
LES EMISSIONS PAR T. S. F.
Programme du lundi 2 avril
RADIO-PARIS (1.648,3 m.).
A 7 heures : Disques.
A S heures : Disques.
12 heures : Concert : Alccste (Gluck) :
Idoménée (Mozart) ; La Pileuse (Mendels-
sofcn) ; Pastorale (Franck) : Manon (Masse-
net) ; Les deux pigeons (Messager) ; Suite
pour mes petites amies (Pierné).
A 14 heures : Disques.
A 15 heures : Saint François d'Assise
prêchant aux oiseaux (Franz Liszt) ;
Chants de Pâques; Les Enfaits de Jérusalem
(pièce en un acte de Mme de Sainte-Croix).
A 17 heures : Ray Ventura et ses collé-
giens.
A 19 h. 30 : La vie pratique.
A 20 heures : Orphée (Qtnèt'.
A 21 h. 30 : Informations.
A 32 h. 30 : Musique de danse.
TOUR EIFFEL (1.389 m.).
A 12 h. 30 : Relais de la station Paris-
P. T. T. : Concert.
A 17 h. 45 : Le journal pîrié.
A 18 h. 30 : Le quart d'heure de la Société
UmivereeUe du théâtre, par M, l'aul G-sell.
A 18 h. 45 : Les actualités.
A 19 h. 30 -. Concert syuiuhonique : Suite
Algérienne (Saint-SaSn-si ; ïiW-ï Algériennes
«Sregih).
A 20 h. 30 : Seines Tunisiennes (Mouton) ;
Méharis (Codn-dreau) ; Sous :e palmier 'Aibe-
nlz) ; Minarets (Flamant) ; La caravane
passe (Letoreyi.
POSTE PARISIEN (318,8 m.).
A 10 heures : Concert.
A 10 h. 30 : Le petit théâtre (Mireille) ;
Moi, moi, moi (Yvato) ; Le père des deux
orphelines (Dac) ; Tout est soleil, tout est
printemps (Strautës-Mo.retti) ; Je ne suis pas
de votre rang.
A 12 h. 5 : Guillaume Tell (Rossind) ; Au
Japon (Garnie) ; Manon Lescaut (Puccini) ;
Bonhomme de neige (HormgoM) ; Marche des
Bohémiens (Laohaume).
A 18 h. 4© : Hêrodiade (Masseuet) ;
Samson et Dalila (iSaint-Saen-s) ; Cayalleria
rusticana (M-aiscaigni) ; Madame Butterfly
(Buecini).
A 10 h. 10 : Journal parlé.
A 20 h. 10 : La demUieure d'humour.
A 21 heures : Retransmission depuis le
Vieux-Ccloanlbier de. La polka des cliaises.
A 20 h. 30 : Informations.
ALGER (318,8 m.).
A 12 h. 30 : Concert.
A 13 heures : Informations.
A 13 h. 5 : Suite dm concert.
A 18 heures : Musique orientale.
A 20 h. 2 : Depuis que j'aime (Villemetz) ;
Garde-moi ton amour iiBrwin) ; Valse du
coucou (Jona-sson) ; Hirondelles d'Autriche
(Strauss) ; Quand Ça veut sourire (Bore!
Clerc) ; Souvenir d'un soir (Alberty) ; Marche
turque (Mozart) ; En parlant de l'aris
(Moretti).
A 30 h. 45 : Musique enregistrée.
A 21 h. 35 : Suite du concert.
A 21 h. 55 : Informations.
RENNES (288,6 m.).
A 8 heures : Paris-P. T. T.
RADIO-TOUEOUSE (335,2 m.).
A 11 heures : Les refrains dansants.
A 11 h. 30 : Orchestre viennois.
A 11 h. 45 : Airs d'opéru-s.
A 12 heures : Musique militaire.
A 12 h. 15 : Le petit duc (Lecocq) ; Tin
Toes (Gershwin) ; Déshabillez-vous, breton
bretonne (Mercier) ; La Mascotte (A-udrani.
A 12 h. 30 : Orchestre de salon.
A 12 h'. 45 : Louise (Charpentier) ; Ne
t'aurais-je qu'une fois (Lehar) ; C'est mon
gigolo (X...) ; Ode à la charcutière.
A 13 h. 5 : L'Artésienne (Bizet) ; Manon
(Massenet) ; Werther ((Massenet).
A l'3 h. 15 : Chansonnettes.
A 13 h. 30 : Au bal musette.
A 13 h. 45 : Rose-Marie (Friml) ; Un bon
garçon Cïvaln) ; Paganini (Lehar).
A 14 heures : Mélodies.
A 14 h. 15 : Extraits de films.
A 14 h. 30 : Airs d'opérettes.
A 14 h 54 : Orchestre viennois.
A 15 h' 30 : Le calife de Bagdad (Bolel-
dieu) ; Poète et paysan (Suppé) ; Toréador et
Andalouse (Rubinetein) : L'amour sorcier (de
Falla) ; Pot pourri sur Schubert (Berté).
A 16 heures : Airs d'opérettes.
A 16 h. 15 : Soli divers.
A 16 h. 30 : Extraits de films.
A 16 h. 45 : Orchestre argentin.
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A 18 h. 30 : Carmen (Bizet) ; Marouf.
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nod) ; Werther (Ma?senetl.
A 18 h. 45 : Récital de piano.
A 19 h. 15 • Informations.
A 19 h. 30 : Roméo et Juliette (Gounod) :
Cavalleria rusticana (Maseagni) ; L'Artésienne
(Bizet) ; Lakmê (Delibes).
A 19 h. 45 : Airs d'opérettes.
A 20 heures : Orchestre de salon.
A 20 h. 30 : Extraits de films.
A 20 h. 45 : Musique militaire.
A 21 h. 30 : Orchestre viennois.
A 22 h. 30 : Musique militaire.
A 23 h. 15 : Musique de danse.
A 0 h. 5 : Au Caveau de Minuit, fantaisie
radio phonique.
A 0 h. 15 : Comtesse Maritza (Kaliman) ;
La Oeischa (Sidney).
NATIONAL DAVENTRT (1.500 m.).
A 12 heures : T. Jenkins à l'orgue.
A 12 h. 45 : Concert: Le cabaret (Foulds) :
Trois frivolités (Fletcheo ; La Bohème
(Pucchil).
A 14 heures : Gramophone.
A 15 heures : Concert de musique légère.
A 16 heures : Gramophone.
A 17 h. 16 : Le B. B. dance orchestra.
A 1T h. 15 : L'heure enfantine.
A 19 h. 30 : Récital de chant-musique.
A 20 heures : Variétés.
A 2a h. 35 : Pidelio (Beethoven) : Le
Freischutz (Vv'eber) : L'Artésienne (Bizet' 1.
A 22 h. 30 : Relais du Théâtre Princesse
Royale de Glasgow.
A 23 h. 10 : Mu6ique de dar.se.
ROME (420.8 m.).
A lil h. 30 : Radio-quintette.
A 12 heures : Disques.
A 15 h. 55 : Radio-joi mal.
A 16 heures : Concert vocal et Instru-
mental : Chansoti hébraïque ID. Milhaudi :
Chansons roumaines (Golestani ; Louise
(Charpentier) ; Les trois tambours ; Ronde
villageoise (Weckeiflin).
A 18 h. 40 : Disques.
A 18 h. 55 : Radio-Journal.
A 21 heures: Casse-Noisette (Tchaïkowsky) ;
Chant de Solveig (Grieg) ; Cecilia (Strauss) ;
Le Villi (Catalan!) ; Paillasse (LéoocavaSo).
(Il Sur Kervénargant, on consultera avec
intérêt la récente monographie de M. l'abbé
C. Parchominoii. membre de la Société Ar-
chéologique du Finistère, intitulée: Meilars-
Conjort. Les éléments de la prdwsnte étude
sont empruntés en grande partie a ce remar-
quable travail.
Cette année la Foire de Rennes, qui
est sans aucun doute l'une des plus
importantes manifestations commercia-
les et industrielles de province, devient
foire internationale du fait de la partici-
pation officielle de l'Union des exposants
de machines et outillages agricoles qui
a choisi Rennes, entre toutes les autres
villes do France, pour faire son exposi-
tion agricole d'été qui est de beaucoup
la plus grande manifestation agricole de
France.
Cette exposition internationale se dé-
roulera dans l'enceinte de la Foire de
Rennes, sur le Champ de Mars, toute
la première semaine de mai et sera re-
haussée par un grand concours régional
d'animaux.
La 13" Foire de Rennes qui est cette
année placée sous le haut patronage de
M. le Président de la République et des
membres du Gouvernement, aura lieu
comme de coutume du dernier samedi
d'avril au premier dimanche de mai in-
clus, c'est-à-dire qu'elle ouvrira ses
portes le samedi 28 avril, à 9 heures,
pour se terminer le dimanche 6 mai, à
18 heures.
Depuis 13 ans, toute la presse a relaté
Se succès formidable de cette foire-expo-
sition, mais vraiment cette année, et
ceci n'est pas un cliché banal, le succès
semble devoir dépasser tous ceux des
années précédentes et le commissaire
général s'est vu dans l'obligation de
diminuer les allées d'environ 1 m. 50,
afin de pouvoir accepter tous les expo-
sants.
Nous savons d'autre part qu'il n'y a
pas que l'exposition agricole qui se dé-
veloppe, puisque l'exposition commer-
ciale prend elle-même une envergure
telle que le comité organisateur a dû
commander de nouveaux stands cou-
verts et faire construire un superbe bâ-
timent de 100 mètres de long sur 20 mè-
tres de large, qui s'appellera le Palai3
des Nouveautés.
Nous en reparlerons d'ailleurs dans
un prochain article.
Les personnes qui désireraient des
renseignements peuvent toujours s'adres-
ser au secrétariat de la foire, place de
la Gare, à Rennes.
Quels compagnons
pour moi que
les champignons
de Paris.
Faites cuire en risotto 100
gr. de riz ; mélangez-y 100
gr. de champignons émin-
cés et sautés au beurre,
dressez-le en couronne (les
3/4 seulement) dans un
plat à gratin, verser au
centre 8 oeufs brouillés, cou-
vrez.les en dôme avec le res-
te du riz, semez Au gruyère
$2 tyJXf, teffgratiner.
Ecrire au Bureau de Propagande
«2. Rue de Richelieu. Parit (2')
Les journées de la publicité
à la foire commerciale de Lille
Sous les auspices de M. le ministre du
Commerce et la présidence de M. Guillon,
préfet du Xord. la Chambre syndicale de
la pubflicité. section du Nord, organise pour
leu 12 et 13 avril prochain les « Journée»
de la Publicité » en collaboration avec l'ad-
ministration de la Foire commerciale de
Lille.
Un grand nombre de directeurs des service»
de publicité des grande quotidiens parisien»
et de la province ont déjà remis leur adhé-
sion à cette importante manifestation.
Irfs publicitaires seront reçus par Ht le
président de la Chambre de commerce de
Lille et par M. le maire de Lille.
L'administration de la Foire commercial»
de Lille offrira un grand bau-quet aux in-
vités de la Chambre svndieale de la publi-
cité.
Après la visite détaillée de l'importante
manifestation commerciale qui ouvre ses
portes pour la 10e fois â Lille et qui com-
porte cette année d'importants agrandisse-
ments, la section du Nord de la C.S.P. of-
frira un banquet à l'hôtel Belle-Vue, *
Lille.
Le lendemain, une excursion est organisée
en autos et cars vers Bailleul. Cassel, ou
la caravane sera reçue par les municipalités;
â Dunkerque, la Chambre de commerce et
M. Valentin, maire de Dunkerque, accueille-
ront les excursionnistes. Un banquet et 1»
MU du port en remorqueur clôtureront la
manifestation.
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