Titre : Revue de l'Agenais et des anciennes provinces du Sud-Ouest : historique, littéraire, scientifique & artistique / publiée à Agen sous la direction de M. Fernand Lamy,...
Auteur : Académie des sciences, lettres et arts (Agen). Auteur du texte
Éditeur : P. Noubel (Agen)
Date d'édition : 1893
Contributeur : Lamy, Fernand (1839-1880). Directeur de publication
Source : Académie des Sciences, Lettres et Arts d'Agen, 2025-2725
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
3~O
les héritiers de Sainlrailles ou leurs ayant droit n'avàient pa~ aban. dOline leurs droits sur le Bruillois et le procès continua entre la mai~on d'Albret et les vicomtes de Rochechouart. Il durait encore en 1,-)55 lorsque le vicomte Claude de Rochechouart fit une transac- tiou aœc AlItoine de Bourbon, mari de Jeanne d'Albret, lui abau- donnant le Bruillois en échange de la seigneurie d'Aixe. Dès lors le Druillois fit partie du dOl11aille des rois de Navane eL en 1589, le roi de Navarre étant devenu roi de France, la vicomté de Bruillois l'ut réllllie à la couronne,
Les vicomtes de Bi-iiillois ont-ils jamais résidé à Laplume' C'est peu probable, du inoitis pour ceux qui nous sout connus et qui ont tOl/jollrs possédé des fiefs beaucoup plus importants mais ils y lvaient uu chàteau en signe de leur domination. Ce chàteau, comme presque tous ceux du xna et du xme siècle, consistait en une haute tour rectangulaire d'environ quinze mètres sur douze de côté, dOI;t les fouilles faites pour reconstruire les classes de l'école des gal'çolls Otlt mis au jour les fondations. Cette tour fut construite sur le point le plus élevé àe la contrée, non loin de la voie romaine de la Peyri- gne, la seule route pavée du pays. Des pentes hautes et escarpées le garantissaient de troiscôtés, le quatrième qui se continuait a:.l nord avec la crète du côteau, étant moins élevé et en pente douce, fut largement coupé à pic et les terres soutenues par un mur de six mètres de haut sur un mètl'e qual'aute centimètres d'épaisseur. Cette coupure plus basse que le sol de la rue est devenue l'emplace. ment de la halle.
Des maisons se groupérent sur le pourtour de la plateforme, et entonrées d'un elles formèrellt ce qu'on appelle le quartier du château qui dut à un moment donné constituer tout le village et de- meura pendant tout le moyen-âge isolé dans son enceinte particulière. Une tradition populaire raconte que la ville s'étendait autrefois jusqll'à l'église de Cazaux 1. Cette tradition évidemment erronée pourrait ètre le souvenir défignré d'un fait réel: c'est que tI'es an- ciennement l'église de Cazaux. qui demeura trés longtemps l'église
1 Saint-Pierre de Cazaux, en latin de Casalibus, littéralement: Saint- Pierre des jardins. Casale est un mot de basse latinilé d'où est venu le gascon caznl, dérivé évidemment de casa, maison, et désigne la terre qui enloure la maison, ou jardin. Ducange donne aussi le mot casnle comme signifiant un groupe de. maisons entourées' de jardins, ou les faubourgs d'une ville.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 84.91%.
Académie des sciences lettres et arts Académie des sciences lettres et arts/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Académie des sciences lettres et arts" or dc.contributor adj "Académie des sciences lettres et arts")
