- Table des matières
- MAIRES D'ÉPINAL DEPUIS 1870
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 20
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 36
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 50
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 71
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 228
- .......... Page(s) .......... 257
On vit aux abords du camp retranché d'étranges monstres, tarasques modernes, les locomotives
sur routes ou locomobiles, tractant de lourds chariots, porteurs de blindages. Quand les monstres eurent
disparu, quand les poudrières furent édifiées, quand les parcs d'artillerie et de subsistances, et la manu-
tention militaire, et l'arsenal de la Madeleine (1882/5)..., alors un chemin de fer à voie de 60 proliféra,
joignant tout le complexe militaire pour en assurer le ravitaillement en vivres et munitions. Son parcours
était pittoresque, parfois audacieux comme à Olima. La double locomotive du « teuf-teuf » crachait
sa fumée dans les rues elles-mêmes; une cloche tintinnabulait, annonçant le passage du train et les Pi-
naudrés, plus ou moins badauds, saluaient les troupiers gavroches.
Dans la même période surgissaient les casernes neuves: à la Vierge, les quartiers Bonnard pour
la cavalerie (1881), Dorsner pour le Génie (1882); à la Madeleine (ID), la caserne Schneider (pour l'ar-
tillerie et l'infanterie). Le quartier Contades (96) était restauré (1885), le parc à ballons était édifié à
l'entrée de Golbey et dix ans ne se passèrent pas avant la construction de la caserne Courcy et du quartier
Reffye (1895). Si la discipline n'eût pas été rigide et le nombre des gradés à saluer effroyable, les habitants
eussent été submergés par les militaires qui furent près de 15.000 avant la Grande Guerre!
Epinal fit d'abord partie de la 6e Région militaire (3e subdivision de Neufchâteau). Outre l'In-
tendance et la Chefferie du Génie des Vosges, le 37e de ligne et la lre brigade de Chasseurs à cheval, sous
les ordres du général Friant, constituaient l'essentiel de la garnison. En 1876, s'y joignirent la 2e batterie
du 7e R.A. et la 9e du 8e; deux ans après, ce fut le 25e R.A. L'infanterie constituait la 11e division, avec
le 10" bataillon de Chasseurs. La Gendarmerie d'Epinal faisait partie de la 8e Légion. En 1881, le comte
de Lignières vint dans la ville à titre de commandant d'armes; il avait alors sous ses ordres le 7e d'Ar-
tillerie, les Chasseurs et les 26e, 7ge et 113e de ligne. En 1882, le général Caillot était gouverneur de la
Place; l'illustre colonel de Sonis commandait le 5e Chasseurs. En 1884, avec le 3e Génie et le 8e
bataillon d'artillerie affectés aux forts, on compta les éléments de cinq régiments de ligne: les 27e,
31e, 56e, 76e, 130e, qui furent, en 1885, avec le général gouverneur Guillemain, les 27e, 46e, 56e, 76e,
138e, puis, en 1886 avec Giovarcinelli, les 4e, 27e, 56e, 113e, 138e.
En 1887, sous le gouverneur Gallimard, Epinal fit partie du 6e Corps d'Armée, avec général de
division, général de brigade adjoint et général commandant la 4e brigade de Cavalerie. Les Chasseurs,
brillants, fringants, étaient les favoris de la population. Ils apportaient à sa vie, à ses fêtes un élément
de glorieuse splendeur. Lorsque mourut le Colonel de Wengy, la basilique accueillit une liturgie inou-
bliable: tout le Régiment venu à cheval, écoutant la Marche funèbre de Chopin.
Il y avait 6 bataillons d'Infanterie, dont 4 affectés spécialement aux forts. Ces fameux « quatre
bataillons » formaient deux groupes: les quatrièmes bataillons du 44e et du 60e R.I. et ceux du 21e et
du 149e, ce régiment nouveau venu qui fut une fierté de la cité. Plus tard, il devait, avec le 152e assurer
intégralement le service des forts.
Après le général Varaigne (1890) dont le nom devait distinguer une caserne de la Vierge, le général
Barbe prit, en 1892, le commandement de la division des Vosges. En juillet de cette même année, une
épidémie de typhoïde sévit cruellement: le 149e partit pour Corcieux; le 152e campa aux environs d'Epinal.
Outre les 149e et 152e de ligne, la garnison comportait les 4e bataillons du 156e et du 160e. En 1895,
Quinivet succéda à Barbe et, en 1898, Grillon à Quinivet.
En 1900, Epinal faisait partie du 7e Corps. Du 13 de l'avenue des Templiers, le Gouvernement
militaire était passé au 26 rue Thiers. La 12e batterie du 8e R.A. se trouvait casernée à Bonnard (La
Vierge) et le 8e bataillon d'Artillerie à Reffye (Chantraine); le Génie (1er, 3e cie, 20e b0n - et 3e, 4e cie,
2e b°") respectivement à Dorsner (La Vierge) et Schneider (La Madeleine). Le 4e Chasseurs à Bonnard
(La Vierge); les 4c b°"" du 21e, du 44C et du 60c R.I. à Contades, ainsi que le 4C b011 du 149e. Le reste
du 149e était à Courcy (Chantraine) et le 152e à Schneider (La Madeleine). En gros, cette répartition
devait demeurer assez stable. En 1906, cependant, le 5e R.A.P. était à Bonnard; en 1908, le 56e R.I. rem-
plaçait le 152e et lui-même faisait place au 170e R.I. Après Grillon, c'était les généraux Petit (1902),
Marmier (1903), Corbin (1905), Guinot (1906), Servière (1908) Thévenet (1911) et Mauger (1914).
Autour de l'Armée, gravitaient des œuvres paramilitaires ou simplement patriotiques. En parti-
culier, les associations en faveur des Alsaciens-Lorrains, réfugiés ou émigrants. Gauckler en fut un des
premiers instigateurs. En 1876, ce fut surtout le Comité Jeanne d'Arc qui veilla au bon accueil et au sou-
tien des nouveaux « déracinés ». Plus tard, vinrent les associations du souvenir: Souvenir français, Sou-
venir alsacien-lorrain (1913), Société des Vétérans (1893), Société des survivants du combat d'Epinal (1912).
Aux anciens de la guerre de 70 s'ajoutaient ceux des guerres coloniales. Officiers, sous-officiers de réserve
19
sur routes ou locomobiles, tractant de lourds chariots, porteurs de blindages. Quand les monstres eurent
disparu, quand les poudrières furent édifiées, quand les parcs d'artillerie et de subsistances, et la manu-
tention militaire, et l'arsenal de la Madeleine (1882/5)..., alors un chemin de fer à voie de 60 proliféra,
joignant tout le complexe militaire pour en assurer le ravitaillement en vivres et munitions. Son parcours
était pittoresque, parfois audacieux comme à Olima. La double locomotive du « teuf-teuf » crachait
sa fumée dans les rues elles-mêmes; une cloche tintinnabulait, annonçant le passage du train et les Pi-
naudrés, plus ou moins badauds, saluaient les troupiers gavroches.
Dans la même période surgissaient les casernes neuves: à la Vierge, les quartiers Bonnard pour
la cavalerie (1881), Dorsner pour le Génie (1882); à la Madeleine (ID), la caserne Schneider (pour l'ar-
tillerie et l'infanterie). Le quartier Contades (96) était restauré (1885), le parc à ballons était édifié à
l'entrée de Golbey et dix ans ne se passèrent pas avant la construction de la caserne Courcy et du quartier
Reffye (1895). Si la discipline n'eût pas été rigide et le nombre des gradés à saluer effroyable, les habitants
eussent été submergés par les militaires qui furent près de 15.000 avant la Grande Guerre!
Epinal fit d'abord partie de la 6e Région militaire (3e subdivision de Neufchâteau). Outre l'In-
tendance et la Chefferie du Génie des Vosges, le 37e de ligne et la lre brigade de Chasseurs à cheval, sous
les ordres du général Friant, constituaient l'essentiel de la garnison. En 1876, s'y joignirent la 2e batterie
du 7e R.A. et la 9e du 8e; deux ans après, ce fut le 25e R.A. L'infanterie constituait la 11e division, avec
le 10" bataillon de Chasseurs. La Gendarmerie d'Epinal faisait partie de la 8e Légion. En 1881, le comte
de Lignières vint dans la ville à titre de commandant d'armes; il avait alors sous ses ordres le 7e d'Ar-
tillerie, les Chasseurs et les 26e, 7ge et 113e de ligne. En 1882, le général Caillot était gouverneur de la
Place; l'illustre colonel de Sonis commandait le 5e Chasseurs. En 1884, avec le 3e Génie et le 8e
bataillon d'artillerie affectés aux forts, on compta les éléments de cinq régiments de ligne: les 27e,
31e, 56e, 76e, 130e, qui furent, en 1885, avec le général gouverneur Guillemain, les 27e, 46e, 56e, 76e,
138e, puis, en 1886 avec Giovarcinelli, les 4e, 27e, 56e, 113e, 138e.
En 1887, sous le gouverneur Gallimard, Epinal fit partie du 6e Corps d'Armée, avec général de
division, général de brigade adjoint et général commandant la 4e brigade de Cavalerie. Les Chasseurs,
brillants, fringants, étaient les favoris de la population. Ils apportaient à sa vie, à ses fêtes un élément
de glorieuse splendeur. Lorsque mourut le Colonel de Wengy, la basilique accueillit une liturgie inou-
bliable: tout le Régiment venu à cheval, écoutant la Marche funèbre de Chopin.
Il y avait 6 bataillons d'Infanterie, dont 4 affectés spécialement aux forts. Ces fameux « quatre
bataillons » formaient deux groupes: les quatrièmes bataillons du 44e et du 60e R.I. et ceux du 21e et
du 149e, ce régiment nouveau venu qui fut une fierté de la cité. Plus tard, il devait, avec le 152e assurer
intégralement le service des forts.
Après le général Varaigne (1890) dont le nom devait distinguer une caserne de la Vierge, le général
Barbe prit, en 1892, le commandement de la division des Vosges. En juillet de cette même année, une
épidémie de typhoïde sévit cruellement: le 149e partit pour Corcieux; le 152e campa aux environs d'Epinal.
Outre les 149e et 152e de ligne, la garnison comportait les 4e bataillons du 156e et du 160e. En 1895,
Quinivet succéda à Barbe et, en 1898, Grillon à Quinivet.
En 1900, Epinal faisait partie du 7e Corps. Du 13 de l'avenue des Templiers, le Gouvernement
militaire était passé au 26 rue Thiers. La 12e batterie du 8e R.A. se trouvait casernée à Bonnard (La
Vierge) et le 8e bataillon d'Artillerie à Reffye (Chantraine); le Génie (1er, 3e cie, 20e b0n - et 3e, 4e cie,
2e b°") respectivement à Dorsner (La Vierge) et Schneider (La Madeleine). Le 4e Chasseurs à Bonnard
(La Vierge); les 4c b°"" du 21e, du 44C et du 60c R.I. à Contades, ainsi que le 4C b011 du 149e. Le reste
du 149e était à Courcy (Chantraine) et le 152e à Schneider (La Madeleine). En gros, cette répartition
devait demeurer assez stable. En 1906, cependant, le 5e R.A.P. était à Bonnard; en 1908, le 56e R.I. rem-
plaçait le 152e et lui-même faisait place au 170e R.I. Après Grillon, c'était les généraux Petit (1902),
Marmier (1903), Corbin (1905), Guinot (1906), Servière (1908) Thévenet (1911) et Mauger (1914).
Autour de l'Armée, gravitaient des œuvres paramilitaires ou simplement patriotiques. En parti-
culier, les associations en faveur des Alsaciens-Lorrains, réfugiés ou émigrants. Gauckler en fut un des
premiers instigateurs. En 1876, ce fut surtout le Comité Jeanne d'Arc qui veilla au bon accueil et au sou-
tien des nouveaux « déracinés ». Plus tard, vinrent les associations du souvenir: Souvenir français, Sou-
venir alsacien-lorrain (1913), Société des Vétérans (1893), Société des survivants du combat d'Epinal (1912).
Aux anciens de la guerre de 70 s'ajoutaient ceux des guerres coloniales. Officiers, sous-officiers de réserve
19
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.4%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.4%.
- Auteurs similaires Javelet Robert Javelet Robert /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Javelet Robert" or dc.contributor adj "Javelet Robert")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 23/268
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k3347778z/f23.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k3347778z/f23.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k3347778z/f23.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k3347778z/f23.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k3347778z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k3347778z
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k3347778z/f23.image × Aide