Livres
658 pages
DU M — 394 — DUM
à Naples, 1806 ; ministre de la Guerre du
roi Joseph à Madrid, juillet 1808; aide-
major général des logis de l'armée d'Es-
pagne, novembre 1808 ; chargé des ser-
vices de l'arrière à Burgos, 22 novembre
1808; puis à Valladolid, 31 décembre;
fut chargé d'une mission dans la 8e di-
vision militaire, 15 janvier 1809; sous-
chef d'état-major des armées impériales
en Allemagne, avril 1809; servit à Ess-
ling, 22 mai, à Wagram, 6 juillet; comte,
14 février 1810 ; intendant général de la
Grande Armée, 25 février 1812 ; servit
en Russie, 1812; puis sous le prince Eu-
gène, 22 janvier 1813; en Saxe, fin avril
1813; fait prisonnier à Leipzick, 19 oc-
tobre 1813; détenu en Hongrie jusqu'en
juin 1814; conseiller d'Etat honoraire et
directeur général de la comptabilité aux
armées sous la Première Restauration;
conseiller d'Etat aux Cent-Jours et char-
gé d'organiser les gardes nationales de
France ; admis à la retraite, 4 septembre
1815; membre de la commission de dé-
fense du royaume et conseiller d'Etat
en service extraordinaire, 1818 ; conseil-
ler d'Etat en service ordinaire, 1819,
et président du comité de la guerre; élu
député libéral du 1er arrondissement de
Paris à la place de Dupont (de l'Eure)
optant pour Bernay, par 775 voix contre
334 à M. Nitot sur 1.241 votants, 21 avril
1828; réélu le 12 juillet 1830 par 1.222
voix contre 193 à l'amiral Duperré sur
1.430 votants; inspecteur général des gar-
des nationales, août 1830 ; démissionna
en même temps que La Fayette ; conseil-
ler d'Etat, décembre 1830 ; réélu député
du 1er arrondissement de Paris le 21 oc-
tobre 1830, par 734 voix contre 298 à
M. Ganneron sur 1.262 votants. Passé
au cadre de réserve, 7 février 1831 ; pair
de France, 19 novembre 1831 ; admis à
la retraite, 6 mai 1832. Etait devenu in-
firme et presque aveugle à la fin de sa
vie. Une de ses filles avait épousé le gé-
néral Franceschi-Delonne. Le nom du
général Dumas est inscrit au côté Est de
l'Arc de Triomphe de l'Etoile.
DUMAS (Thomas -Alexandre-Davy de
La Pailleterie, dit Alexandre), général,
père du romancier. Naquit à Jérémic
(Saint-Domingue) le 25 mars 1762, mort
à Villers-Cotterets (Aisne) le 26 février
1806. Fils du marquis Alexandre Davy
de La Pailleterie et d'une négresse, il se
fit de bonne heure remarquer par sa
haute taille et sa force herculéenne
s'engagea comme dragon au régiment
de la Reine, 2 juin 1786; brigadier, 16
février 1792; servit à l'armée du Nord,
1792-1793 ; lieutenant dans les Hussards
de la Liberté, 2 septembre 1792; lieute-
nant-colonel de la légion franche des
Américains et du Midi, 15 septembre
1792 (devenue 13e chasseurs à cheval,
mars 1793) ; envoyé à Béthune, 6 juillet
1793; général de brigade, 30 juillet 1793;
envoyé à Soissons pour recevoir et expé-
dier des renforts à l'armée du Nord, 20
août; fut repoussé de Roncq, 27 août;
nommé général de division et comman-
dant le camp -de Mons-en-Pévèle, 3 sep-
tembre 1793 ; nommé commandant en
chef de l'armée des Pyrénées Occiden-
tales, 8 septembre 1793; était rendu à
son poste le 29 octobre, mais ne put y
prendre le commandement par suite
d'un arrêté des représentants du peuple
près cette armée qui maintenait Muller
dans le commandement en chef, 24 oc-
tobre 1793; fut alors chargé par le Co-
mité de Salut public de conduire un
renfort de 10.000 hommes de l'armée des
Pyrénées Occidentales à l'armée de
l'Ouest, 30 novembre; commandant en
chef de l'armée des Alpes, 22 décembre ;
était rendu à son poste le 21 janvier
1794; s'empara du Petit-Saint-Bernard
et du Mont-Cenis; quitta l'armée pour
se rendre à Paris, 6 juillet; comman-
dant l'Ecole de Mars au camp des Sa-
blons, 2 août; nommé à l'armée de Sam-
bre-et-Meuse, 5 août; commandant en
chef l'armée de l'Ouest à la place de
Vimeux, 17 août 1794; prit possession
de son poste le 7 septembre ; comman-
dant en chef l'armée des Côtes de Brest,
24 octobre; envoyé à l'armée de Sambre-
et-Meuse comme général de division, 10
novembre; mis en réforme, 7 décembre
1794, rentra dans ses foyers ; remis en
activité comme commandant à Sedan,
14 novembre 1795, et chargé, le même
jour, d'occuper le pays de Bouillon;
démissionna le 6 décembre 1795; sa dé-
mission fut refusée par le ministre de
la Guerre, 1er janvier 1796 ; fut nommé
commandant de la place de Landau, 11
janvier 1796; mis à la disposition du
ministre de la Guerre, 13 avril ; com-
mandant les vallées de Tarantaise et de
Maurienne à la place de Carteaux, 22
août; désigné pour l'armée d'Italie à
la place de Despinoy, 13 octobre; com-
mandant la cavalerie de l'armée d'Ita-
lie sous Kilmaine, novembre 1796 ; com-
mandant une division sous Kilmaine, à
la place de Chabot, au blocus de Man-
toue, 17 décembre 1796; sous Sérurier,
21 décembre ; servit à la Favorite, 16
janvier 1797 ; commanda la cavalerie
sous Masséna, 17 janvier, à la suite
d'une altercation avec Berthier, puis
sous Joubert dans le Tyrol, 24 février;
servit au combat de Neumarck, 22
mars ; tua plusieurs cavaliers ennemis
à Naples, 1806 ; ministre de la Guerre du
roi Joseph à Madrid, juillet 1808; aide-
major général des logis de l'armée d'Es-
pagne, novembre 1808 ; chargé des ser-
vices de l'arrière à Burgos, 22 novembre
1808; puis à Valladolid, 31 décembre;
fut chargé d'une mission dans la 8e di-
vision militaire, 15 janvier 1809; sous-
chef d'état-major des armées impériales
en Allemagne, avril 1809; servit à Ess-
ling, 22 mai, à Wagram, 6 juillet; comte,
14 février 1810 ; intendant général de la
Grande Armée, 25 février 1812 ; servit
en Russie, 1812; puis sous le prince Eu-
gène, 22 janvier 1813; en Saxe, fin avril
1813; fait prisonnier à Leipzick, 19 oc-
tobre 1813; détenu en Hongrie jusqu'en
juin 1814; conseiller d'Etat honoraire et
directeur général de la comptabilité aux
armées sous la Première Restauration;
conseiller d'Etat aux Cent-Jours et char-
gé d'organiser les gardes nationales de
France ; admis à la retraite, 4 septembre
1815; membre de la commission de dé-
fense du royaume et conseiller d'Etat
en service extraordinaire, 1818 ; conseil-
ler d'Etat en service ordinaire, 1819,
et président du comité de la guerre; élu
député libéral du 1er arrondissement de
Paris à la place de Dupont (de l'Eure)
optant pour Bernay, par 775 voix contre
334 à M. Nitot sur 1.241 votants, 21 avril
1828; réélu le 12 juillet 1830 par 1.222
voix contre 193 à l'amiral Duperré sur
1.430 votants; inspecteur général des gar-
des nationales, août 1830 ; démissionna
en même temps que La Fayette ; conseil-
ler d'Etat, décembre 1830 ; réélu député
du 1er arrondissement de Paris le 21 oc-
tobre 1830, par 734 voix contre 298 à
M. Ganneron sur 1.262 votants. Passé
au cadre de réserve, 7 février 1831 ; pair
de France, 19 novembre 1831 ; admis à
la retraite, 6 mai 1832. Etait devenu in-
firme et presque aveugle à la fin de sa
vie. Une de ses filles avait épousé le gé-
néral Franceschi-Delonne. Le nom du
général Dumas est inscrit au côté Est de
l'Arc de Triomphe de l'Etoile.
DUMAS (Thomas -Alexandre-Davy de
La Pailleterie, dit Alexandre), général,
père du romancier. Naquit à Jérémic
(Saint-Domingue) le 25 mars 1762, mort
à Villers-Cotterets (Aisne) le 26 février
1806. Fils du marquis Alexandre Davy
de La Pailleterie et d'une négresse, il se
fit de bonne heure remarquer par sa
haute taille et sa force herculéenne
s'engagea comme dragon au régiment
de la Reine, 2 juin 1786; brigadier, 16
février 1792; servit à l'armée du Nord,
1792-1793 ; lieutenant dans les Hussards
de la Liberté, 2 septembre 1792; lieute-
nant-colonel de la légion franche des
Américains et du Midi, 15 septembre
1792 (devenue 13e chasseurs à cheval,
mars 1793) ; envoyé à Béthune, 6 juillet
1793; général de brigade, 30 juillet 1793;
envoyé à Soissons pour recevoir et expé-
dier des renforts à l'armée du Nord, 20
août; fut repoussé de Roncq, 27 août;
nommé général de division et comman-
dant le camp -de Mons-en-Pévèle, 3 sep-
tembre 1793 ; nommé commandant en
chef de l'armée des Pyrénées Occiden-
tales, 8 septembre 1793; était rendu à
son poste le 29 octobre, mais ne put y
prendre le commandement par suite
d'un arrêté des représentants du peuple
près cette armée qui maintenait Muller
dans le commandement en chef, 24 oc-
tobre 1793; fut alors chargé par le Co-
mité de Salut public de conduire un
renfort de 10.000 hommes de l'armée des
Pyrénées Occidentales à l'armée de
l'Ouest, 30 novembre; commandant en
chef de l'armée des Alpes, 22 décembre ;
était rendu à son poste le 21 janvier
1794; s'empara du Petit-Saint-Bernard
et du Mont-Cenis; quitta l'armée pour
se rendre à Paris, 6 juillet; comman-
dant l'Ecole de Mars au camp des Sa-
blons, 2 août; nommé à l'armée de Sam-
bre-et-Meuse, 5 août; commandant en
chef l'armée de l'Ouest à la place de
Vimeux, 17 août 1794; prit possession
de son poste le 7 septembre ; comman-
dant en chef l'armée des Côtes de Brest,
24 octobre; envoyé à l'armée de Sambre-
et-Meuse comme général de division, 10
novembre; mis en réforme, 7 décembre
1794, rentra dans ses foyers ; remis en
activité comme commandant à Sedan,
14 novembre 1795, et chargé, le même
jour, d'occuper le pays de Bouillon;
démissionna le 6 décembre 1795; sa dé-
mission fut refusée par le ministre de
la Guerre, 1er janvier 1796 ; fut nommé
commandant de la place de Landau, 11
janvier 1796; mis à la disposition du
ministre de la Guerre, 13 avril ; com-
mandant les vallées de Tarantaise et de
Maurienne à la place de Carteaux, 22
août; désigné pour l'armée d'Italie à
la place de Despinoy, 13 octobre; com-
mandant la cavalerie de l'armée d'Ita-
lie sous Kilmaine, novembre 1796 ; com-
mandant une division sous Kilmaine, à
la place de Chabot, au blocus de Man-
toue, 17 décembre 1796; sous Sérurier,
21 décembre ; servit à la Favorite, 16
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