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eipal. Me Jean Boucher, quitte Paris avec la garnison espagnole et
cède la place à Claude Croisier. Le xviie siècle n'est pas une ère de
prospérité pour le collège et, malgré les tentatives de relèvement
accomplies par François Châtelain, il dépérit lentement. Sous le
principalat de Bernard Collot (170.).), les dimcultés recommencent
avec le Chapitre et le principal est obligé de donner sa démission
en :y35 pour céder la place à M. Piat. En iy38 furent élaborés de
nouveaux statuts, dont la sagesse ne le cédait en rien à la clarté de
la rédaction. Mais ils ne furent pas appliqués longtemps, car, en
'ertu d'un rapport des commissaires du Parlement, approuvé le
19 août iyô3, à la suite d'un arrêt du 4 février de la même année, le
collège de Fortet était réuni, avec vingt-cinq autres, à celui de
Lisieux et installé dans les bâtiments du collège Louis-le-Grand,
devenus vacants à la suite de l'expulsion des Jésuites. On lira avec
intérêt le récit des dernières années du collège, ainsi que les trois
pièces que M. Busquet publie en appendice le Testament de Pierre
Fortet, les premiers Statuts, rédigés en t3o6, et l'acte de vente de
l'hôtel de Listenois, où le collège s'établit en i3gy.
< M. Dacier publie une étude sur les dernières années d'une dan-
seuse du xvm" siècle, Ml'e Sallé, une enfant de la balle, qui, après
avoir débuté à la foire Saint-Laurent et fait un court séjour à
Londres, entra à l'Opéra le t.). septembre 1727. Après de nombreuses
ruptures avec ses directeurs, elle fait de nouveaux voyages à Londres,
rentre à l'Opéra en 1~35 et se retire définitivement en 1740. Ce sont
les dernières années de sa vie qui sont l'objet du travail de notre
confrère qui a eu la bonne fortune de retrouver une lettre écrite en
f?42 par la danseuse lors de son séjour au château de Plessis-Cha-
mant, près de Senlis, où elle raconte fort agréablement son voyage
de retour. Nous la voyons de temps en temps reparaître à la scène,
pendant les fêtes de la cour, en 1745, au mariage du dauphin Louis
avec l'infante Marie-Thérèse, en 1746 et en 1747, à des représenta-
tions diverses. Elle disparaît ensuite et on ne la retrouve qu'en
'~5i, année où elle rédige son testament. En octobre iy5z et en
octobre 1753, elle figure aux spectacles de Fontainebleau, puis elle
meurt en 1756, d'une maladie de langueur, dans son appartement
de la rue Saint-Honoré, en face l'hôtel de Noailles. M. Dacier
publie son inventaire après décès, qui nous fournit des détails
intéressants.
'f La fin du volume est consacrée aux inventaires du Trésor de
la Sainte-Chapelle antérieurs au xv:e siècle que M. Vidier, il y a
quelques années, en publiant des notes et documents concernant
l'histoire et l'organisation intérieure du collège des chanoines de la
Sainte-Chapelle, avait pris l'engagement de nous donner.
eipal. Me Jean Boucher, quitte Paris avec la garnison espagnole et
cède la place à Claude Croisier. Le xviie siècle n'est pas une ère de
prospérité pour le collège et, malgré les tentatives de relèvement
accomplies par François Châtelain, il dépérit lentement. Sous le
principalat de Bernard Collot (170.).), les dimcultés recommencent
avec le Chapitre et le principal est obligé de donner sa démission
en :y35 pour céder la place à M. Piat. En iy38 furent élaborés de
nouveaux statuts, dont la sagesse ne le cédait en rien à la clarté de
la rédaction. Mais ils ne furent pas appliqués longtemps, car, en
'ertu d'un rapport des commissaires du Parlement, approuvé le
19 août iyô3, à la suite d'un arrêt du 4 février de la même année, le
collège de Fortet était réuni, avec vingt-cinq autres, à celui de
Lisieux et installé dans les bâtiments du collège Louis-le-Grand,
devenus vacants à la suite de l'expulsion des Jésuites. On lira avec
intérêt le récit des dernières années du collège, ainsi que les trois
pièces que M. Busquet publie en appendice le Testament de Pierre
Fortet, les premiers Statuts, rédigés en t3o6, et l'acte de vente de
l'hôtel de Listenois, où le collège s'établit en i3gy.
< M. Dacier publie une étude sur les dernières années d'une dan-
seuse du xvm" siècle, Ml'e Sallé, une enfant de la balle, qui, après
avoir débuté à la foire Saint-Laurent et fait un court séjour à
Londres, entra à l'Opéra le t.). septembre 1727. Après de nombreuses
ruptures avec ses directeurs, elle fait de nouveaux voyages à Londres,
rentre à l'Opéra en 1~35 et se retire définitivement en 1740. Ce sont
les dernières années de sa vie qui sont l'objet du travail de notre
confrère qui a eu la bonne fortune de retrouver une lettre écrite en
f?42 par la danseuse lors de son séjour au château de Plessis-Cha-
mant, près de Senlis, où elle raconte fort agréablement son voyage
de retour. Nous la voyons de temps en temps reparaître à la scène,
pendant les fêtes de la cour, en 1745, au mariage du dauphin Louis
avec l'infante Marie-Thérèse, en 1746 et en 1747, à des représenta-
tions diverses. Elle disparaît ensuite et on ne la retrouve qu'en
'~5i, année où elle rédige son testament. En octobre iy5z et en
octobre 1753, elle figure aux spectacles de Fontainebleau, puis elle
meurt en 1756, d'une maladie de langueur, dans son appartement
de la rue Saint-Honoré, en face l'hôtel de Noailles. M. Dacier
publie son inventaire après décès, qui nous fournit des détails
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la Sainte-Chapelle antérieurs au xv:e siècle que M. Vidier, il y a
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