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sonnages assistaient debout à ce spectacle d'un genre particulier. « Il est dif-
ficile, ajoute-t-on, de se faire une idée exacte de Peffet que produisait sur
les sens la vue du banquet impérial. » L'estampe au trait dessinée par Per-
cier et Fontaine et gravée au trait par Normand nous montre à la fois l'ar-
chitecture de la salle et les positions qu'y occupaient les assistants, « per-
sonnes de la plus haute distinction, dit-on, toutes vêtues avec une
magnificence extraordinaire~. <
La salle ne paraît pas avoir été modifiée sous la Restauration, si l'on en
juge d'après une planche gravée par Orgiazzi, sur les dessins de Donnet et
d'après les cotes de Fontaine, et qui contient les coupes, plans et élévation
du théâtre des Tuileries, avec une < vue de la salle de bal »
L'aspect de la salle n'a pas changé sous le règne de Louis-Philippe. Une
gravure sur bois, publiée dans l'Illustration du 12 avril :8~5, nous montre
le roi et la famille royale siégeant dans la même loge où trônait l'empereur.
Ils assistent à la représentation de Cendrillon, œuvre d'Etienne et de Nicolo,
qui venait d'être reprise à l'Opéra-Comique.
Des fêtes furent aussi données dans cette salle sous le second Empire. Celle
qui fut offerte à l'occasion de l'exposition universelle de :867 fut des plus
brillantes. On peut juger de son éclat par une aquarelle d'Henri Baron, gra-
vée par Lepère pour l'.E~MK~~rfMCtMe et reproduite dans le ~/JÏ* s:'cc~e
de Grand-Carteret (p. g6). Elle représente la salle du côté de la scène, et le
parterre est rempli de femmes élégantes soupant à de petites tables.
La salle de spectacle était dès cette époque condamnée à disparaître. En
t86z, Lefuel avait présenté et fait agréer à Napoléon III un projet qui modi-
fiait, en les augmentant dans le sens de la largeur, les deux ailes des Tuile-
ries et plaçait, en face de la nùuveUe salle des États, qui a été construite, un
pavillon destiné au théâtre. Le plan, qui nous fait connaître ce projet, a été
publié par M. Hector Degeorge dans l'A'c/t~e~'e du zi octobre :8o3. Le
nouveau théâtre aurait communiqué avec le château par une galerie située
du côté de la cour. L'ancien théâtre disparaissait; un escalier d'honneur
devait être construit sur l'emplacement de la salle, et la chapelle, autrefois
au sud du théâtre, eût été aménagée sur l'ancienne scène.
Albert BABEAU.
i. Percier et Fontaine, Description des cérémonies et des fêtes qui ont eu
lieu pour le mariage de S. 3~. Napoléon, 1810, p. 36 et pt. XI. La planche X
contient, gravé par Thierry, le « plan de la salle de spectacle du palais des
Tuileries et des dispositions qui ont été faites pour le banquet impérial. »
z. Donnet, Architectonographie des théâtres de Paris, t8zt, pL XVIII. La
salle, qui ne pouvait contenir plus de 5oo personnes, avait n~. pieds de long
sur ~5 dans le centre, quand elle était convertie en salle de bal (7~M., p. 267).
sonnages assistaient debout à ce spectacle d'un genre particulier. « Il est dif-
ficile, ajoute-t-on, de se faire une idée exacte de Peffet que produisait sur
les sens la vue du banquet impérial. » L'estampe au trait dessinée par Per-
cier et Fontaine et gravée au trait par Normand nous montre à la fois l'ar-
chitecture de la salle et les positions qu'y occupaient les assistants, « per-
sonnes de la plus haute distinction, dit-on, toutes vêtues avec une
magnificence extraordinaire~. <
La salle ne paraît pas avoir été modifiée sous la Restauration, si l'on en
juge d'après une planche gravée par Orgiazzi, sur les dessins de Donnet et
d'après les cotes de Fontaine, et qui contient les coupes, plans et élévation
du théâtre des Tuileries, avec une < vue de la salle de bal »
L'aspect de la salle n'a pas changé sous le règne de Louis-Philippe. Une
gravure sur bois, publiée dans l'Illustration du 12 avril :8~5, nous montre
le roi et la famille royale siégeant dans la même loge où trônait l'empereur.
Ils assistent à la représentation de Cendrillon, œuvre d'Etienne et de Nicolo,
qui venait d'être reprise à l'Opéra-Comique.
Des fêtes furent aussi données dans cette salle sous le second Empire. Celle
qui fut offerte à l'occasion de l'exposition universelle de :867 fut des plus
brillantes. On peut juger de son éclat par une aquarelle d'Henri Baron, gra-
vée par Lepère pour l'.E~MK~~rfMCtMe et reproduite dans le ~/JÏ* s:'cc~e
de Grand-Carteret (p. g6). Elle représente la salle du côté de la scène, et le
parterre est rempli de femmes élégantes soupant à de petites tables.
La salle de spectacle était dès cette époque condamnée à disparaître. En
t86z, Lefuel avait présenté et fait agréer à Napoléon III un projet qui modi-
fiait, en les augmentant dans le sens de la largeur, les deux ailes des Tuile-
ries et plaçait, en face de la nùuveUe salle des États, qui a été construite, un
pavillon destiné au théâtre. Le plan, qui nous fait connaître ce projet, a été
publié par M. Hector Degeorge dans l'A'c/t~e~'e du zi octobre :8o3. Le
nouveau théâtre aurait communiqué avec le château par une galerie située
du côté de la cour. L'ancien théâtre disparaissait; un escalier d'honneur
devait être construit sur l'emplacement de la salle, et la chapelle, autrefois
au sud du théâtre, eût été aménagée sur l'ancienne scène.
Albert BABEAU.
i. Percier et Fontaine, Description des cérémonies et des fêtes qui ont eu
lieu pour le mariage de S. 3~. Napoléon, 1810, p. 36 et pt. XI. La planche X
contient, gravé par Thierry, le « plan de la salle de spectacle du palais des
Tuileries et des dispositions qui ont été faites pour le banquet impérial. »
z. Donnet, Architectonographie des théâtres de Paris, t8zt, pL XVIII. La
salle, qui ne pouvait contenir plus de 5oo personnes, avait n~. pieds de long
sur ~5 dans le centre, quand elle était convertie en salle de bal (7~M., p. 267).
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