Titre : Midi olympique : organe de défense du sport méridional
Éditeur : [s.n.] (Toulouse)
Date d'édition : 1935-09-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344139915
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 septembre 1935 16 septembre 1935
Description : 1935/09/16 (N1390). 1935/09/16 (N1390).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3264341x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, JO-20757
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2019
16 SEPTEMBRE 1933
LUNDI
Le Numéro
AUTOMOBILISME, RUGBY, TOUS LES SPORTS
QUINZIEME ANNEE. — N* 1390-^ Paraît le Lundi el
MIDI OLYMPIQUE, AUTO ET SPORTS et SPORTS DU MIDI réuni.,
DIRECTION, ADMINISTRATION : IT, Boulevard B ou repos (entre le Réglna et le Garage de France), TOULOUSE — Téléph. 259.51
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NOS
LEADERS
L’ATHLÉTISME INTERNATIONAL
NATATION
LE RUGBY DOMINICAL
CYCLISME
Les athlètes du Reich
surclassent les
champions français
Une lourde défaite - Cinquante points d’écart - Robert Paul battu
Mauvaise performance de Boisset - Rochard claqué
Pourrons-nous nous relever à temps
FRANCE-ALLEMAGNE
Le pacte oui...
mais pas en Rugby
Tout est lié dans la vie, avons-
nous l’habitude de proclamer, de
diverses façons d’ailleurs, mais non
sans une pointe de scepticisme...
Car, ce qui se lie peut bien se
délier, avec non moins de facilité.
C’est tout au moins la pensée qui
vient immédiatement à l’esprit à la
lecture des journaux relatant, au
jour le jour, les tribulations des prin
cipes immortels des pactes, cove
nants plus ou moins dignes de res
pect...
Car, en dépit de Locarno et de
tant d’autres papiers, parfois chifon-
nés. l’accord parfait ne règne pas
toujours sur terre entre les hommes
de bonne volonté. Présentement, à
Genève, il y a des tiraillements,
certes, du pastis — pour parler à
la manière sportive — mais une
lueur d’espoir semble surgir à tra
vers les nuées opaques du langage
diplomatique.
Donc, d’après M. Samuel Hoare
et M. Pierre Laval, la France et
r Angleterre sont désormais dans
« la ligne du pacte » et pour parler
en droiture, nous devenons de plus
en plus nos voisins insulaires et nous
amis comme cochons... Et, entre
nous,, c’est tant mieux, parce que
je ne vois pas comment, après les
tranchées et tant de souvenirs com
muns, nous pourrions reprendre de
très vieilles querelles et entretenir,
en sourdine, ces coups d’épées et
coups d’épingles par quoi se carac
térise généralement la haine des en
nemis héréditaires...
Ainsi, la guerre, une fois de plus,
mise hors la loi, désormais entre
les peuples, la paix va régner
en maîtresse souveraine... Partout
oui, mais pas en rugby, attendu
qu’au moment même que les ora
cles la proclament à Genève, cette
concorde tant désirée ne daigne pas
s’étendre à la misérable brouille —
provisoire, avait-on pensé — qui,
depuis quatre ans, néanmoins, a
coupé les ponts entre la Rugby
Union et la F.F.R.
Depuis et en cinq ou six occa
sions, à ma connaissance, on avait
espéré la réconciliation et la reprise
des relations. En juin dernier, quel
ques-uns, généralement bien rensei
gnés, avaient gloussé discrètement
dans leur parabole : « Ce sera pour
octobre... » Hélas! Octobre arrive
à grands pas et rien n’est fait...
Ecoutez plutôt ce que nous dit, avec
son sérieux habituel — augmenté de
celui de ses importantes fonctions
— notrdj^mi, Gaston Bénac, grand
maître des Sports à Paris-Soir :
« Ces jours derniers, un dirigeant
d’une des plus importantes Unions
britanniques, de passage à Biarritz,
s’en fut rendre visite à un ancien
joueur d’outre-Manche fixé au pays
basque :
« — Quelle est la véritable rai
son du maintien de l’interdit sur les
équipes françaises?
« — Eh bien! voulez-vous con
naître la vérité, lui répondit l’hom
me de la Rugby Union, c’est que
nous n’avons aucune confiance
dans ceux qui dirigent le rugby en
France. C’est plus une question de
personne que... de méthodes. La
France a gardé les mêmes, tant pis
pour elle. Il y a autre chose évidem
ment...
« Ce dirigeant britannique était-il
sincère, ou bien voulait-il masquer
ainsi d’autres pensées concernant,
par exemple, nos méthodes de sé
lection, nos principes?
« Les Britanniques, toujours con
servateurs et exclusifs, considèrent
le rugby qu’ils veulent monopoliser,
comme leur chose, et ils ont
horreur du championnat et... des
défaites sur le terrain international.
Voudraient-ils nous faire lâcher la
proie pour l’ombre! Malgré les er
reurs d’une compétition touffue, in
compréhensible, qui enlève tout
attrait au championnat avec ses
cinq poules au classement em
brouillé, on n’est pas prêt en France
à,renoncer aux luttes officielles pour
un titre.
« Et l’excuse des personnes peu
en odeur de sainteté outre-Manche
n est sans doute qu’un prétexte. »
Après ça, s'il en est encore, dans
notre doulce France, qui conser
vent quelores illusions, c’est qu’ils
ont l’âme accrochée au corps et
sont véritablement de taille à entre
tenir leur foi et leur courage jus
qu’au dernier quart d’heure. Pour
les autres, dont j’ai la faiblesse
d être, le plus simple est d’en faire
proprement notre deuil.
Noua ne reverrons pas plus
les tenants du poireau que ceux
de la rose ou du chardon... Nos
petits trois-quarts, ni nos deuxièmes
lignes n’auront plus affaire avec la
fameuse « semelle anglaise », tandis
qu un public bien intentionné leur
hurlera de se coucher sur les drib-
bling... A quelq .e chose, en effet,
malheur est bon!...
Mais aussi : adieu, le critérium sur
de notre valeur, adieu les belles
exhibitions oui rehaussaient le pres
tige de notre rugby... Adieu, no
tamment, cette tournée des Ail-
Un journal parisien, « Paris-Soir »,
avait interviewé, samedi dernier, le
docteur Charles Ritter von Hait, véri
table führer de l’athlétisme allemand,
qui se trouvait à Paris avec ses athlètes.
s J’avais promis, dit-il, à M. le Pré
sident de la Fédération Française d ali
gner une « équipe de justice ». Eh!
bien, notre team est le meilleur qui
puisse être formé. Abstraction faite de
Weinkoetz en saut, et de Schroeder en
disque, tous les deux malades, les Pari
siens verront à l’œuvre l’élite de l’ath
létisme allemand. »
M. le docteur Charles Rittpr von Hait
ne nous a pas menti. Il avait amené
avec lui une équipe de primo car tello
qui administra à la nôtre une de ces ra
clées fabuleuses, à laquelle certainement
personne ne s’attendait.
Il est assez curieux de voir jusqu’à
quel niveau les pronostiqueurs se sont
feurré le doigt dans l’œil. Toujours dans
SEMPE
U même journal, « Paris-Soir », un gros
dirigeant de la F. F. A. a bien voulu
donner ses prévisions pour le match
international du lendemain. Il les a
même données en détail, par épreuve,
et après avoir soupesé, avec sa compé
tence reconnue, la valeur de chaque
athlète, il a trouvé que l’Allemagne
battrait la France de 76 points à 74. 11
voyait, dur comme fer, que nos repré
sentants prendraient l’avantage dans le
400 mètres, le 800, le 1.500, le 5.000,
la perche et le relai 4 X 400...
D’autre part, dans « L’Auto », d'au
tres lumières étaient moins optimistes.
On prédisait une victoire plus facile de
l’Allemagne, les uns par 8i à 70, les
autres par 91 à 60.
Ep réalité, c’est 1 02 points à 48 qu’il
a fallu encaisser,
C’est un désastre sans précédent
dans l’histoire de l’athlétisme français,
Jamais on n’avait vu ça.
Comme le dit Gaston Bénac, nous fû
mes surclassés partout ou presque, sauf
Il n’y a pas qu’en rugby !
L’autre jour, à l’issue d’un match
de water-polo opposant une équipe
de Marseille à une équipe de Lille,
les Lillois ont frappé l’arbitre.
Ces Nordistes, tout de même...
LA VRAIE RAISON
M. Louis Dedet, dans une inter
view donnée au journal L’Auto, dit
que les Anglais ne reprendraient les
relations avec la France que lors
que « les éléments directeurs de la
F.F.R. responsables des erreurs
techniques passées auront disparu ».
Et M. Dedet, d’ajouter : « Les An
glais retrouvent en face d’eux le
même personnel de sélectionneurs
et de dirigeants. Les garants doi
vent être nouveau pour que les ga
ranties soient effectives. »
Ce qui veut dire, sans doute :
« Otez-vopis donc de là. pour que
ie m’y mette. »
Pas aimable, M. Dedet, pour ses
collègues de la F.F.R.!
Blacks, qui nous rajeunissait par
son succès que nous pouvions,
d ores et déjà, prévoir considéra
ble... Et tout cela, évidemment, ag
grave le marasme de notre sport
favori qui, avouons-le en toute fran
chise, n’avait pas besoin de ça...
Francis ROQUE.
dans le 5.000 mètres et dans le disque,
et nous n’avons qu’une seule excuse à
invoquer : l’accident de Rochard : une
crampe inopportune, qui le jeta à terre
alors qu’il démarrait. Aurait-il réussi à
battre Syring? Nous le pensons, si nous
nous souvenons de l’admirable perfor
mance de Lefèvre. La meilleure du jour.
Lefèvre ne réussit-il pas, en effet, après
un émouvant coude à coude de 300 mè
tres, à tenir tête à Syring jusqu’au bout,
pour échouer d’un souffle, d’un rien,
pas même d’une poitrine? Exploit soli
taire, hélas!... car toutes les autres per
formances ( ?) françaises furent d’un
terne achevé. Les hommes semblaient
avoir perdu le moral... et les jambes.
Les Allemands triomphèrent même
dans les épreuves où leurs leaders ac
cusent des faiblesses telles que le
400 mètres et le disque. Leur équipe est
robuste, homogène, disciplinée, bien en
forme; elle est aguerrie et calme. Et,
si elle ne réalisa aucune des grandes
performances escomptées, la faute en
incombe aux conditions atmosphériques,
nettement défavorables.
11 pleuvait depuis midi, et la pluie ne
cessa que dans la toute dernière partie
du match, rendant les pistes et les ter
rains de lancers très lourds. Les ve
dettes telles Borchmeyer, Leichum,
Wœlke, Muller, Schaumburg restèrent
nettement en dessous de leurs records.
Seul, ce dernier réussissant dans le
1.500 mètres un temps très convenable,
avec 3’ 53”, temps qui est à souligner
en raison de l’état de la piste détrem
pée.
Les sprinters se contenèrent de s'as
surer de confortables victoires, loin des
records, ainsi que les hommes de con
cours d’ailleurs.
Les vaincus du jour ne sont pas hom
mes, les braves garjons qui s’alignèrent
en face de la belle sélection allemande,
mais les méthodes ou, pour être plus
exact, les absences de méthode. Les di
rigeants et ceux qui, au-dessus, ne son
gent jamais à la santé des jeunes, qui
considèrent que le sport, en général,
l’athlétisme en particulier, ne servent à
rien.
Et M. Gaston Bénac d’ajouter :
« J’ai parcouru, pendant près d’un
mois, les stades allemands, j’ai suivi les
athlètes du Reich dans leur entraîne
ment, dans leurs compétitions, j’ai étu
dié leur organisation et je suis rentré en
France littéralement assommé, le mot
n’est pas fort, par la comparaison.
« Je n’ai pas la cruauté de dire, à
côté, ce que l’on fait en France, ou plu
tôt ce qu’on ne fait pas. Des discours,
des promesses, et c’est tout. Et on ëût
voulu qu’ainsi préparés, sans troupes dç
réserves, livrés à leurs seuls moyens, les
nôtres battent les Allemands?
« Je- me disais hier : « Je ne crois
pas aux miracles ! »
« Et c’eût été un miracle si les Fran
çais avaient pu faire match égal avèc
les Allemands.
sentons à onze mois des Jeux Olympi
ques de Berlin.
« Hélas ! »
les soustonnals
Douarinou et Foafvielle
ont opté
’ pour le siafle Tou lousain
Le Stade Toulousain vient de rece
voir deux excellentes recrues, deux fa
meux avants de Soustons, les Douarinou,
deuxième ligne, sélectionné de Côte
Basque, et Fontvielle, un des meilleurs
troisième ligne de Soustons.
Voilà qui fera certainement l’affaire
de Finet, qui n’aura plus, désormais,
que 1 embarras du choix pour composer
un « huit » de tout premier ordre.
Miss Helen Stephens
a battu te record mondial
des 100 me ttes
...ayant couvert la distance
en 11 secondes 6/10.
En Amérique. Miss Helen Ste
phens a battu le record mondial des
100 mètres féminin, en couvrant
la distance en 1 1 s. 6/10. Elle amé
liore ainsi ainsi le temps de la Po
lonaise Stella Walsh de 2/10 de
seconde.
Sa victoire a été acquise de très
loin, puisque la seconde, Miss Bra-
dy, termina à 7 mètres.
En juin dernier, Miss Stephens
avait déjà réalis-é 11 s. 6/10, à
Kansas City, mais dans des condi
tions qui ne permirent pas d’homo-
loguer ce record.
Le champion toéciste Roig
continue...
Le Championnat des Pyrénées du
1.500 mètres nage libre n’avait attiré
à la Piscine du Parc Municipal des
Sports qu’un public très restreint.
En très -grande forme, Roig, après
avoir pris un départ foudroyant, enleva
cette épreuve, couvrant la distance en
ROIG
22 m. 54 sec., temps qui bat de I m.
30 sec. le précédent record que déte
nait Sutra.
Sutra termina bon second à 55 mètres
de Roig et devant le jeune espoir Des-
’bonnet, qu’il précédait de plus de
40 mètres.
La quatrième place revint enfin au
jeune Sutra, dont la course fut très
courageuse.
Nos compliments à Roig qui pourrait
bien encore nous étonner et malmener
à nouveau les records.
FOOTBALL
Un match France-Angleterre
aurait lieu à Paris en 1936
Nous croyons savoir que la Foot
ball Association aurait proposé à la
F.F.F.A. un match entre les équipes
d’Angleterre et de France.
Ce match aurait lien, en 1936 et
probablement un jour de sémaine
du mois de mars. Rien n’est encore
définitif, mais les pourparlers se
raient sur le point d’aboutir.
Le dernier match France-Angle
terre eut lieu à Londres, le 6 dé
cembre 1933, et s’est terminé par la
victoire des Britanniques par 4 buts
à I.
Un match France-Angleterre, à
Paris, même un jour de semaine*
est assuré d’un grand succès. 11 y
a longtemps, en effet, que nous
n avons pas vu, en France, opérer
la meilleure équipe britannique, si
tant est celle qui fut battue à Co
lombes, en 1931, ait été la meilleure
du moment.
L’international Bob Samatan
jouera à Lyon
Le sympathique Bob Samatan se
repose pendant quelques jours en
core à Toulouse. Il n’est pas du
tout pressé de « remonter » à Lyon,
ce qu il espère, d’ailleurs, faire fin
courant seulement.
Samatan n’a pas encore repris
l’entraînement. C’est ce qui expli
que qu il n’ait pas suivi en Angle
terre les champions de France.
Mais Bob ne va pas tarder à re
devenir un assidu des grounds. Il
est, d’ailleurs, dans ses intentions
de fréquenter le stade Jacques-Tho
mas et de donner les conseils les
plus judicieux aux futurs équipiers
de Toulouse-XIlI.
Ses espoirs sont des plus grands.
Le team lyonnais, nous a-t-il assuré,
est exceptionnellement fort et, à son
avis, du moins, ses adversaires au
ront bien du mal à lui faire lâcher
le titre qu’il tient d’une main ferme.
Rugby international
chez les “treize”
La Ligue Française du Rugby à XIII
et la Rugby League viennent de tomber
d accord sur les dates des matches in
ternationaux de la présente saison :
23 novembre : France-Galles profes
sionnel, à Llanelles.
1 er janvier : Françe-Angleterre pro
fessionnel, à Paris.
13 avril : France-Angleterre amateur,
à Halifax.
En plus de ces trois grands matches
il ternationaux pour les équipes natio
nales, il y aura le match entre le vain
queur de la Covipe de France et le vain
queur de la Coupe d’Angleterre, et le
match entre le champion de France et
le champion d’Angleterre.
Enfin, de nombreuses équipes de
Comtés ou de club traverseront le dé
troit.
Belle saison internationale, en vérité !
SPORTIFS. LISEZ ET FAITES LIRE
< FBnNS4 SLYMPIQUE s
(Voir la suite page 4.)
Ouverture
franche et nette chez
nos rugbymen
DÉBUTS DU TOURNOI DU SUD-OUEST
DES ÉQUIPES DÉJÀ EN FORME
Ernest Terreau
enlève le 16° Critérium des As
et bat le record de l’épreuve
Paris, 14 septembre. — Le « Crité
rium des As » a obtenu aujourd’hui son
habituel succès, succès populaire et spor
tif. Il se déroula sur le classique tour
de Lonchamp par un temps merveil
leux, devant une affluence énorme que
l'on peut évaluer à plus de 1 50.000
spectateurs.
La course fut sans histoire. Ernest
Terreau, souple, rapide, bien entraîné,
bien préparé aussi, parti en tête dès
le coup de pistolet, donné par la vedette
de la chanson Lys Gauty, ne fit qu’aug-
Mais oui, Monsieur, il y avait, dimanche
dernier, des matches « officiels » de rugby.
C’est le c Tournoi du Sud-Ouest » qui a
débuté par les deux rencontres suivantes :
A.S. Bayonnaise bat U.S. Montalbanaise
par 10 à 0.
C.A. Briviste bat C.A. Villeneuve par
26 à 0.
C’est aussi le « Tournoi de l’Ouest » qui,
pour son premier match, nous a offert une
victoire de l'Union Stade Rocbelais sur le
Stade Niortais, par 16 à 3.
Dans la série des matches amicaux, il
faut noter les résultats suivants :
T.O.E.C. bat Castres
9 à
0
C.A. Béglais oat Cadillac
22 à
0
La Roche-sur-Yon bat Rochefort .
15 à
14
Libourne bat Stade Foyen
29 à
3
S.B.U.C. bat Moulin d’Ars ....
70 à
3
A.S. Tarbes bat Foix
34 à
6
R.C. Narbonne b. White Perpign.
27 à
3
A.S. Carcassonne bat St-Girons .
8 à
Q
S.C. Tulliste bat C.O.P.O
23 à
12
F.C. Lyon bat Valence
12 à
5
R.C. France bat A.S. Bourse ..
24 à
8
Ainsi, la saison est commencée.
En Angleterre, enregistrons d'une façon
spéciale les débuts éblouissants des a Ail
Blacks » Néozélandais. Pour leur premier
match, ils ont administré à une sélection
des Comtés de Devon et Comwall une belle
piquette de 35 points à 6, qui en dit long
sur leur valeur.
Enfin, dans le rayon du rugby à treize,
l’équipe de Lyon-Villeurbanne à la veille
de son départ pour l’Angleterre, a passé
59 points à 8 à l’équipe de Roanne.
C’est à peu près tout pour cette semaine.
La plupart des grands clubs se sont conten
tés de faire entraîner les éléments disponi
bles en ce moment.
PROMETTEUR GALOP DU STADE...
Plus de quarante rugbymen avaient, hier,
répondu à l’appel des dirigeants ' stadistes
qui étaient, du reste, pour la plupart, à
leurs postes
C est ainsi que Pépion était sur le ground
même, dirigeant les débats des jeunes
« rouge et noir », tandis que, sur la touche,
les Maury, Borde, Gâlau, Ferrus, Trésy,
p enaient des notes tant et plus.
Les anciens, Rougé, Castagnon, Cheva
lier, Delqùé, Sahuc, Quaranta, Carrère, en
cadrèrent superbement les nouveaux. Ainsi
guidés, conseillés,' lès Villar, Marcel Geor
ges, Càrrié, Créspy, -'Vincent, Satgé, etc.,
firent des étincelles et, pour la plupart, se
montrèrent sous un jour extrêmement avan
tageux..; ' ■' / r ' ; r- . î: •
Ce qui explique d’ailleurs, et justifie
aussi, le large optimisme qu’à la fin de ce
premier galop affichaient les pontifes sta-
diétes. - ’ - .1
Optimisme, d’ailleurs, empressons-nous
de le dire, que nous partageons entière
ment; .
Heureusement qu’en Russie
Juk i Ladoumèg e sauve l’honneur
de l’athlétisme français
Jules Ladoumègue ce pelé (!), ce
galeux (!) est obligé, pour courir,
d aller en Russie.
Il s’y couvre, d’ailleurs, de gloire.
Le 12 septembre, au stade Dy
namo, Jules Ladoumègue a rem
porté une nouvelle et nette victoire
en enlevant un 800 mètres dans le
temps excellent de I m. 53 s. 4/10,
LADOUMEGUE
devant le champion soviétique De-
nissof, Tsellef et Koudrakof.
Denissof a couvert les 600 mètres
en 1 m. 56 s. 4/10, battant le record
soviétique qu’il détenait déjaà avec
I m. 56 8/10.
La course de Ladoumègue fut
magnifique, il gagna, d ailleurs,'avec
avec plus de vingt-cinq mètres
d avance. Malheureusement,'la pluie
qui tomba durant l’épreuve l’em-
LE T.O.E.C. A RAISON DE CASTRES
L’ouverture de la saison à Castres
fut marquée par le mauvais temps, mais
attira tout de même une chambrée hon
nêtement confortable venue pour voir à
1 œuuvre et pour établir si possible une
comparaison entre deux champions des
Pyrénées.
La partie se disputa «n trois mi-
temps, de façon à donner aux joueurs
— encore à court d’entraînement — le
temps de récupérer.
Dès le début, le T.O.E.C. porte, par
ses trois-quarts, deux estocades fou
droyantes du meilleur style et fait déjà
passer lé frisson aux supporters locaux.
Puis le jeu se stabilise avec des avances
et des reculs alternatifs. Cros, de Cas
tres, échoue aux pieds des buts une
belle combinaison; puis, Henry, s’em
parant d’une balle perdue, va la por
ter entre les poteaux. L’essai est refusé
pour en-avant.
La seconde mi-temps verra le C. O.
dominer le plus souvent. Les buts toé-
cistes menacent d’être violés; le public
s’échauffe. Mais les visiteurs dessèrrent
BOUYSSET
l'étreinte et réalisent deux éc^ppées
éclair dont l’une amène un essai con
testé par une partie.de l’assistance.
La troisième édition verra Castres, un
peu submergé par . l’adversaire, faiblir
par manque de souffle. Le T. O. E. C.
.marque un essai splendide par son trois-
quarts centre gauche,-lequel se joue de
trois adversaires, puis un .dernier essai
relativement heureux,, par suite d’un re
bond du ballon dans les bras d!un visi
teur, lequel s empresse d’aplatir. Henry,
cause directe, par maladresse,, de cette
aggravation du scorç, en est tout marri.
(Voir la suite page 2.)
Rousse et Claverie
chez les treize de (ôte Basque
Pau, 15 septembre. — En vertu
de la loi de l’offre et de la demande.
Rousse et Claverie ont trouvé pre
neurs sur le marché aux joueurs.
Ils ont loue leurs précieux services
aux Treize de Cote Basque qui pa
raissent se meubler singulièrement
au point que le titre pourrait bien
passer dans leurs mains.
Le départ de Rousse et Claverie
ne comblera pas d’aise Pau-XIII
qui a, néanmoins, donné un avis
favorable.
Pourquoi, direz-vous, les deux
Palois qui n’étaient pas mal chez
eux sont-ils passes chez leurs voi
sins basques?
Tout simplement,- parce qu’ils
comptent gagner davantage.
Un professionnel, ça n’a pas le
temps de faire du sentiment.
pécha de faire un temps remarqua
ble. On pense, en effet, que dans
d autres conditions, il aurait at
teint facilement I m. 52 s.
Denissof résista pendant la moitié
de la course. 11 était parti en tête,
mais Ladoumègue le dépassa à la
fin du premier tour, et l’écart entre
les deux hommes alla en augmen
tant.
Ladoumègue qui a donné l’im
pression d être en très grande forme
courra dimanche à ^eningrand et le
20 à Kiev sur 1.500 mètres.
Deux jours avant, notre champion
avait également gagné une course
de 2.000 mètres devant les frères
Snamenski. Il couvrit la distance en
5 m. 32 s., après avoir mené pen
dant toute la course.
Et pendant ce temps-là, les Alle
mands nous écrasaient à Paris.
Nous serons les éternelles poires!
menter son avance, pour gagner facile
ment sans avoir été inquiété
Dès Je deuxième tour du circuit, Ter
rera battait le record du tour et il ter
minait la course en battant de plus de
six minutes le record de l’épreuve, dé
tenu par André Leducq.
Terreau, jeune coureur, qui, tour à
tour, connut le succès, puis les plus for
tes défaillances, fit preuve d’une supé
riorité écrasante sur le restant du lot.
Voici le classement ;
1. Ernest Terreau (Français), cou
vrant les 100 mètres derrière motos
commerciales en 1 h. 38’ 6” 4/5
(moyenne 61 km. 160 à l'heure; an
cien record, I h. 44’ .32” .1/5, par An
dré Leducq).
Terreau a couvert 60 km. 700 dans
l’heure.
2. Edgard de Caluwé (Belge), en
1 h. 39’ 7”; 3. Romain Gijssels (Belge),
en I h. 39 9 ; 4. Charles Pélissier
(Français), en 1 h. 39’ 46” 1/5; 5. Sie-
renski (Allemand), en 1 h. 39' 52”;
6. Maurice Richard (Français), en
1 h. 40’ 11” 1/5; 7. Pecqueux, à un
tour et 800 mètres.
Ont abandonne ; Lapébie, Moineau,
Vietto.
PO LO-VEL O
Le Polo-Vélo-Club Toulousain
perd le titre
Annecy. — En finale du Champion
nat de France de polo-vélo, le Polo-Vélo-
Club Toulousain, champion de France,
rencontrait le redoutable cinq de Paris.
Le match fut très disputé et joué par
fois avec quelque rudesse. Handicapés
par de nombreux accidents matériels,
les Toulousains durente finalement s’in
cliner par 3 buts à 0.
Ils en appelleront certainement dans
un avenir très rapproché de cette dé
faite un peu inattendue.
L*heureux début
des Ail Blacks
et leurs possibilités
Vi - ' > i
* ,t V S '<
Londres, 15 septembre. — Les
Ail . Blacks ont ouvert officielle
ment la saison du rugby en Angle
terre/ , - , . • ’
.nPour le premier match de leur
tournée, ils ont iréussi un score
écrasant. L’équipe qui leur, était
oposée était une forte sélection, de
Devonshire et de Cornouailles. Elle
manquait, peut-être* d’homogënëi-
té et d’entraînement, mais Gomp-
. tait dans ses rangs des unités de
valeur. .
Les Néo-Zélandais remportèrent
la victoire par le score généreux
de 35 à 6„ soit 6 essais, ,2. buts,
3 buts sur coup franc, 1 drop-goal,
à un but sur coup franc et un essai.
Il ne faut pas juger une équipe
sur son premier match. Cependant,
malgré la sévérité du score, les Ail
Blacks ne firent pas l’impressiQn
escomptée. Leur « quinze » est cer
tainement solide, puissant, bien
équilibré, et complet dans toutes
ses lignes. ■ , . ,
Critiques.
Cependant, certains attaques ad
mirablement commencées furent
beaucoup moins bien terminées.
Les visiteurs semblaient moins à
l’aise lorsqu’ils se rapprochaient du
but adverse.
La ligne d’avants est lourde,
puissante, mais elle n’est pas assez
rapide ni si adroite que celle de
1924.
Elle ne forme pas un ensemble
aussi complet. La formation en
mêlée trois-quatre ne paraît pas
tiès heureuse. Les Néo-Zélandais
furent fréquemment enfoncés; par
contre, en mêlée ouverte, ils
étaient les rois.
Gilbert qui, a lui seul, marque
! 7 points de coups de pied, est le
digne successeur de Nepia. Il se
montra irréprochable à l’arrière.
Les autres arrières, Oliver, Page
et Caughey, sont également de très
bonne valeur, et leur manière d’at
taquer droit provoqua souvent
l'affolement dans la défense ad
verse.
Un peu de crédit.
Et maintenant, il faut dennei
aux Neo-Zelandais le temps de
s acclimater, de s habituer aux ter
rains anglais, à la boue et à la dif
férence de jeu. Ils prouveront, par
la suite, qu’ils ne sont pas loin de
valoir leurs brillants aînés de 1 924,
mais il leur sera difficile, semble-
t-il, de maintenir leur record
exempt de toute défaite.
LUNDI
Le Numéro
AUTOMOBILISME, RUGBY, TOUS LES SPORTS
QUINZIEME ANNEE. — N* 1390-^ Paraît le Lundi el
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NOS
LEADERS
L’ATHLÉTISME INTERNATIONAL
NATATION
LE RUGBY DOMINICAL
CYCLISME
Les athlètes du Reich
surclassent les
champions français
Une lourde défaite - Cinquante points d’écart - Robert Paul battu
Mauvaise performance de Boisset - Rochard claqué
Pourrons-nous nous relever à temps
FRANCE-ALLEMAGNE
Le pacte oui...
mais pas en Rugby
Tout est lié dans la vie, avons-
nous l’habitude de proclamer, de
diverses façons d’ailleurs, mais non
sans une pointe de scepticisme...
Car, ce qui se lie peut bien se
délier, avec non moins de facilité.
C’est tout au moins la pensée qui
vient immédiatement à l’esprit à la
lecture des journaux relatant, au
jour le jour, les tribulations des prin
cipes immortels des pactes, cove
nants plus ou moins dignes de res
pect...
Car, en dépit de Locarno et de
tant d’autres papiers, parfois chifon-
nés. l’accord parfait ne règne pas
toujours sur terre entre les hommes
de bonne volonté. Présentement, à
Genève, il y a des tiraillements,
certes, du pastis — pour parler à
la manière sportive — mais une
lueur d’espoir semble surgir à tra
vers les nuées opaques du langage
diplomatique.
Donc, d’après M. Samuel Hoare
et M. Pierre Laval, la France et
r Angleterre sont désormais dans
« la ligne du pacte » et pour parler
en droiture, nous devenons de plus
en plus nos voisins insulaires et nous
amis comme cochons... Et, entre
nous,, c’est tant mieux, parce que
je ne vois pas comment, après les
tranchées et tant de souvenirs com
muns, nous pourrions reprendre de
très vieilles querelles et entretenir,
en sourdine, ces coups d’épées et
coups d’épingles par quoi se carac
térise généralement la haine des en
nemis héréditaires...
Ainsi, la guerre, une fois de plus,
mise hors la loi, désormais entre
les peuples, la paix va régner
en maîtresse souveraine... Partout
oui, mais pas en rugby, attendu
qu’au moment même que les ora
cles la proclament à Genève, cette
concorde tant désirée ne daigne pas
s’étendre à la misérable brouille —
provisoire, avait-on pensé — qui,
depuis quatre ans, néanmoins, a
coupé les ponts entre la Rugby
Union et la F.F.R.
Depuis et en cinq ou six occa
sions, à ma connaissance, on avait
espéré la réconciliation et la reprise
des relations. En juin dernier, quel
ques-uns, généralement bien rensei
gnés, avaient gloussé discrètement
dans leur parabole : « Ce sera pour
octobre... » Hélas! Octobre arrive
à grands pas et rien n’est fait...
Ecoutez plutôt ce que nous dit, avec
son sérieux habituel — augmenté de
celui de ses importantes fonctions
— notrdj^mi, Gaston Bénac, grand
maître des Sports à Paris-Soir :
« Ces jours derniers, un dirigeant
d’une des plus importantes Unions
britanniques, de passage à Biarritz,
s’en fut rendre visite à un ancien
joueur d’outre-Manche fixé au pays
basque :
« — Quelle est la véritable rai
son du maintien de l’interdit sur les
équipes françaises?
« — Eh bien! voulez-vous con
naître la vérité, lui répondit l’hom
me de la Rugby Union, c’est que
nous n’avons aucune confiance
dans ceux qui dirigent le rugby en
France. C’est plus une question de
personne que... de méthodes. La
France a gardé les mêmes, tant pis
pour elle. Il y a autre chose évidem
ment...
« Ce dirigeant britannique était-il
sincère, ou bien voulait-il masquer
ainsi d’autres pensées concernant,
par exemple, nos méthodes de sé
lection, nos principes?
« Les Britanniques, toujours con
servateurs et exclusifs, considèrent
le rugby qu’ils veulent monopoliser,
comme leur chose, et ils ont
horreur du championnat et... des
défaites sur le terrain international.
Voudraient-ils nous faire lâcher la
proie pour l’ombre! Malgré les er
reurs d’une compétition touffue, in
compréhensible, qui enlève tout
attrait au championnat avec ses
cinq poules au classement em
brouillé, on n’est pas prêt en France
à,renoncer aux luttes officielles pour
un titre.
« Et l’excuse des personnes peu
en odeur de sainteté outre-Manche
n est sans doute qu’un prétexte. »
Après ça, s'il en est encore, dans
notre doulce France, qui conser
vent quelores illusions, c’est qu’ils
ont l’âme accrochée au corps et
sont véritablement de taille à entre
tenir leur foi et leur courage jus
qu’au dernier quart d’heure. Pour
les autres, dont j’ai la faiblesse
d être, le plus simple est d’en faire
proprement notre deuil.
Noua ne reverrons pas plus
les tenants du poireau que ceux
de la rose ou du chardon... Nos
petits trois-quarts, ni nos deuxièmes
lignes n’auront plus affaire avec la
fameuse « semelle anglaise », tandis
qu un public bien intentionné leur
hurlera de se coucher sur les drib-
bling... A quelq .e chose, en effet,
malheur est bon!...
Mais aussi : adieu, le critérium sur
de notre valeur, adieu les belles
exhibitions oui rehaussaient le pres
tige de notre rugby... Adieu, no
tamment, cette tournée des Ail-
Un journal parisien, « Paris-Soir »,
avait interviewé, samedi dernier, le
docteur Charles Ritter von Hait, véri
table führer de l’athlétisme allemand,
qui se trouvait à Paris avec ses athlètes.
s J’avais promis, dit-il, à M. le Pré
sident de la Fédération Française d ali
gner une « équipe de justice ». Eh!
bien, notre team est le meilleur qui
puisse être formé. Abstraction faite de
Weinkoetz en saut, et de Schroeder en
disque, tous les deux malades, les Pari
siens verront à l’œuvre l’élite de l’ath
létisme allemand. »
M. le docteur Charles Rittpr von Hait
ne nous a pas menti. Il avait amené
avec lui une équipe de primo car tello
qui administra à la nôtre une de ces ra
clées fabuleuses, à laquelle certainement
personne ne s’attendait.
Il est assez curieux de voir jusqu’à
quel niveau les pronostiqueurs se sont
feurré le doigt dans l’œil. Toujours dans
SEMPE
U même journal, « Paris-Soir », un gros
dirigeant de la F. F. A. a bien voulu
donner ses prévisions pour le match
international du lendemain. Il les a
même données en détail, par épreuve,
et après avoir soupesé, avec sa compé
tence reconnue, la valeur de chaque
athlète, il a trouvé que l’Allemagne
battrait la France de 76 points à 74. 11
voyait, dur comme fer, que nos repré
sentants prendraient l’avantage dans le
400 mètres, le 800, le 1.500, le 5.000,
la perche et le relai 4 X 400...
D’autre part, dans « L’Auto », d'au
tres lumières étaient moins optimistes.
On prédisait une victoire plus facile de
l’Allemagne, les uns par 8i à 70, les
autres par 91 à 60.
Ep réalité, c’est 1 02 points à 48 qu’il
a fallu encaisser,
C’est un désastre sans précédent
dans l’histoire de l’athlétisme français,
Jamais on n’avait vu ça.
Comme le dit Gaston Bénac, nous fû
mes surclassés partout ou presque, sauf
Il n’y a pas qu’en rugby !
L’autre jour, à l’issue d’un match
de water-polo opposant une équipe
de Marseille à une équipe de Lille,
les Lillois ont frappé l’arbitre.
Ces Nordistes, tout de même...
LA VRAIE RAISON
M. Louis Dedet, dans une inter
view donnée au journal L’Auto, dit
que les Anglais ne reprendraient les
relations avec la France que lors
que « les éléments directeurs de la
F.F.R. responsables des erreurs
techniques passées auront disparu ».
Et M. Dedet, d’ajouter : « Les An
glais retrouvent en face d’eux le
même personnel de sélectionneurs
et de dirigeants. Les garants doi
vent être nouveau pour que les ga
ranties soient effectives. »
Ce qui veut dire, sans doute :
« Otez-vopis donc de là. pour que
ie m’y mette. »
Pas aimable, M. Dedet, pour ses
collègues de la F.F.R.!
Blacks, qui nous rajeunissait par
son succès que nous pouvions,
d ores et déjà, prévoir considéra
ble... Et tout cela, évidemment, ag
grave le marasme de notre sport
favori qui, avouons-le en toute fran
chise, n’avait pas besoin de ça...
Francis ROQUE.
dans le 5.000 mètres et dans le disque,
et nous n’avons qu’une seule excuse à
invoquer : l’accident de Rochard : une
crampe inopportune, qui le jeta à terre
alors qu’il démarrait. Aurait-il réussi à
battre Syring? Nous le pensons, si nous
nous souvenons de l’admirable perfor
mance de Lefèvre. La meilleure du jour.
Lefèvre ne réussit-il pas, en effet, après
un émouvant coude à coude de 300 mè
tres, à tenir tête à Syring jusqu’au bout,
pour échouer d’un souffle, d’un rien,
pas même d’une poitrine? Exploit soli
taire, hélas!... car toutes les autres per
formances ( ?) françaises furent d’un
terne achevé. Les hommes semblaient
avoir perdu le moral... et les jambes.
Les Allemands triomphèrent même
dans les épreuves où leurs leaders ac
cusent des faiblesses telles que le
400 mètres et le disque. Leur équipe est
robuste, homogène, disciplinée, bien en
forme; elle est aguerrie et calme. Et,
si elle ne réalisa aucune des grandes
performances escomptées, la faute en
incombe aux conditions atmosphériques,
nettement défavorables.
11 pleuvait depuis midi, et la pluie ne
cessa que dans la toute dernière partie
du match, rendant les pistes et les ter
rains de lancers très lourds. Les ve
dettes telles Borchmeyer, Leichum,
Wœlke, Muller, Schaumburg restèrent
nettement en dessous de leurs records.
Seul, ce dernier réussissant dans le
1.500 mètres un temps très convenable,
avec 3’ 53”, temps qui est à souligner
en raison de l’état de la piste détrem
pée.
Les sprinters se contenèrent de s'as
surer de confortables victoires, loin des
records, ainsi que les hommes de con
cours d’ailleurs.
Les vaincus du jour ne sont pas hom
mes, les braves garjons qui s’alignèrent
en face de la belle sélection allemande,
mais les méthodes ou, pour être plus
exact, les absences de méthode. Les di
rigeants et ceux qui, au-dessus, ne son
gent jamais à la santé des jeunes, qui
considèrent que le sport, en général,
l’athlétisme en particulier, ne servent à
rien.
Et M. Gaston Bénac d’ajouter :
« J’ai parcouru, pendant près d’un
mois, les stades allemands, j’ai suivi les
athlètes du Reich dans leur entraîne
ment, dans leurs compétitions, j’ai étu
dié leur organisation et je suis rentré en
France littéralement assommé, le mot
n’est pas fort, par la comparaison.
« Je n’ai pas la cruauté de dire, à
côté, ce que l’on fait en France, ou plu
tôt ce qu’on ne fait pas. Des discours,
des promesses, et c’est tout. Et on ëût
voulu qu’ainsi préparés, sans troupes dç
réserves, livrés à leurs seuls moyens, les
nôtres battent les Allemands?
« Je- me disais hier : « Je ne crois
pas aux miracles ! »
« Et c’eût été un miracle si les Fran
çais avaient pu faire match égal avèc
les Allemands.
ques de Berlin.
« Hélas ! »
les soustonnals
Douarinou et Foafvielle
ont opté
’ pour le siafle Tou lousain
Le Stade Toulousain vient de rece
voir deux excellentes recrues, deux fa
meux avants de Soustons, les Douarinou,
deuxième ligne, sélectionné de Côte
Basque, et Fontvielle, un des meilleurs
troisième ligne de Soustons.
Voilà qui fera certainement l’affaire
de Finet, qui n’aura plus, désormais,
que 1 embarras du choix pour composer
un « huit » de tout premier ordre.
Miss Helen Stephens
a battu te record mondial
des 100 me ttes
...ayant couvert la distance
en 11 secondes 6/10.
En Amérique. Miss Helen Ste
phens a battu le record mondial des
100 mètres féminin, en couvrant
la distance en 1 1 s. 6/10. Elle amé
liore ainsi ainsi le temps de la Po
lonaise Stella Walsh de 2/10 de
seconde.
Sa victoire a été acquise de très
loin, puisque la seconde, Miss Bra-
dy, termina à 7 mètres.
En juin dernier, Miss Stephens
avait déjà réalis-é 11 s. 6/10, à
Kansas City, mais dans des condi
tions qui ne permirent pas d’homo-
loguer ce record.
Le champion toéciste Roig
continue...
Le Championnat des Pyrénées du
1.500 mètres nage libre n’avait attiré
à la Piscine du Parc Municipal des
Sports qu’un public très restreint.
En très -grande forme, Roig, après
avoir pris un départ foudroyant, enleva
cette épreuve, couvrant la distance en
ROIG
22 m. 54 sec., temps qui bat de I m.
30 sec. le précédent record que déte
nait Sutra.
Sutra termina bon second à 55 mètres
de Roig et devant le jeune espoir Des-
’bonnet, qu’il précédait de plus de
40 mètres.
La quatrième place revint enfin au
jeune Sutra, dont la course fut très
courageuse.
Nos compliments à Roig qui pourrait
bien encore nous étonner et malmener
à nouveau les records.
FOOTBALL
Un match France-Angleterre
aurait lieu à Paris en 1936
Nous croyons savoir que la Foot
ball Association aurait proposé à la
F.F.F.A. un match entre les équipes
d’Angleterre et de France.
Ce match aurait lien, en 1936 et
probablement un jour de sémaine
du mois de mars. Rien n’est encore
définitif, mais les pourparlers se
raient sur le point d’aboutir.
Le dernier match France-Angle
terre eut lieu à Londres, le 6 dé
cembre 1933, et s’est terminé par la
victoire des Britanniques par 4 buts
à I.
Un match France-Angleterre, à
Paris, même un jour de semaine*
est assuré d’un grand succès. 11 y
a longtemps, en effet, que nous
n avons pas vu, en France, opérer
la meilleure équipe britannique, si
tant est celle qui fut battue à Co
lombes, en 1931, ait été la meilleure
du moment.
L’international Bob Samatan
jouera à Lyon
Le sympathique Bob Samatan se
repose pendant quelques jours en
core à Toulouse. Il n’est pas du
tout pressé de « remonter » à Lyon,
ce qu il espère, d’ailleurs, faire fin
courant seulement.
Samatan n’a pas encore repris
l’entraînement. C’est ce qui expli
que qu il n’ait pas suivi en Angle
terre les champions de France.
Mais Bob ne va pas tarder à re
devenir un assidu des grounds. Il
est, d’ailleurs, dans ses intentions
de fréquenter le stade Jacques-Tho
mas et de donner les conseils les
plus judicieux aux futurs équipiers
de Toulouse-XIlI.
Ses espoirs sont des plus grands.
Le team lyonnais, nous a-t-il assuré,
est exceptionnellement fort et, à son
avis, du moins, ses adversaires au
ront bien du mal à lui faire lâcher
le titre qu’il tient d’une main ferme.
Rugby international
chez les “treize”
La Ligue Française du Rugby à XIII
et la Rugby League viennent de tomber
d accord sur les dates des matches in
ternationaux de la présente saison :
23 novembre : France-Galles profes
sionnel, à Llanelles.
1 er janvier : Françe-Angleterre pro
fessionnel, à Paris.
13 avril : France-Angleterre amateur,
à Halifax.
En plus de ces trois grands matches
il ternationaux pour les équipes natio
nales, il y aura le match entre le vain
queur de la Covipe de France et le vain
queur de la Coupe d’Angleterre, et le
match entre le champion de France et
le champion d’Angleterre.
Enfin, de nombreuses équipes de
Comtés ou de club traverseront le dé
troit.
Belle saison internationale, en vérité !
SPORTIFS. LISEZ ET FAITES LIRE
< FBnNS4 SLYMPIQUE s
(Voir la suite page 4.)
Ouverture
franche et nette chez
nos rugbymen
DÉBUTS DU TOURNOI DU SUD-OUEST
DES ÉQUIPES DÉJÀ EN FORME
Ernest Terreau
enlève le 16° Critérium des As
et bat le record de l’épreuve
Paris, 14 septembre. — Le « Crité
rium des As » a obtenu aujourd’hui son
habituel succès, succès populaire et spor
tif. Il se déroula sur le classique tour
de Lonchamp par un temps merveil
leux, devant une affluence énorme que
l'on peut évaluer à plus de 1 50.000
spectateurs.
La course fut sans histoire. Ernest
Terreau, souple, rapide, bien entraîné,
bien préparé aussi, parti en tête dès
le coup de pistolet, donné par la vedette
de la chanson Lys Gauty, ne fit qu’aug-
Mais oui, Monsieur, il y avait, dimanche
dernier, des matches « officiels » de rugby.
C’est le c Tournoi du Sud-Ouest » qui a
débuté par les deux rencontres suivantes :
A.S. Bayonnaise bat U.S. Montalbanaise
par 10 à 0.
C.A. Briviste bat C.A. Villeneuve par
26 à 0.
C’est aussi le « Tournoi de l’Ouest » qui,
pour son premier match, nous a offert une
victoire de l'Union Stade Rocbelais sur le
Stade Niortais, par 16 à 3.
Dans la série des matches amicaux, il
faut noter les résultats suivants :
T.O.E.C. bat Castres
9 à
0
C.A. Béglais oat Cadillac
22 à
0
La Roche-sur-Yon bat Rochefort .
15 à
14
Libourne bat Stade Foyen
29 à
3
S.B.U.C. bat Moulin d’Ars ....
70 à
3
A.S. Tarbes bat Foix
34 à
6
R.C. Narbonne b. White Perpign.
27 à
3
A.S. Carcassonne bat St-Girons .
8 à
Q
S.C. Tulliste bat C.O.P.O
23 à
12
F.C. Lyon bat Valence
12 à
5
R.C. France bat A.S. Bourse ..
24 à
8
Ainsi, la saison est commencée.
En Angleterre, enregistrons d'une façon
spéciale les débuts éblouissants des a Ail
Blacks » Néozélandais. Pour leur premier
match, ils ont administré à une sélection
des Comtés de Devon et Comwall une belle
piquette de 35 points à 6, qui en dit long
sur leur valeur.
Enfin, dans le rayon du rugby à treize,
l’équipe de Lyon-Villeurbanne à la veille
de son départ pour l’Angleterre, a passé
59 points à 8 à l’équipe de Roanne.
C’est à peu près tout pour cette semaine.
La plupart des grands clubs se sont conten
tés de faire entraîner les éléments disponi
bles en ce moment.
PROMETTEUR GALOP DU STADE...
Plus de quarante rugbymen avaient, hier,
répondu à l’appel des dirigeants ' stadistes
qui étaient, du reste, pour la plupart, à
leurs postes
C est ainsi que Pépion était sur le ground
même, dirigeant les débats des jeunes
« rouge et noir », tandis que, sur la touche,
les Maury, Borde, Gâlau, Ferrus, Trésy,
p enaient des notes tant et plus.
Les anciens, Rougé, Castagnon, Cheva
lier, Delqùé, Sahuc, Quaranta, Carrère, en
cadrèrent superbement les nouveaux. Ainsi
guidés, conseillés,' lès Villar, Marcel Geor
ges, Càrrié, Créspy, -'Vincent, Satgé, etc.,
firent des étincelles et, pour la plupart, se
montrèrent sous un jour extrêmement avan
tageux..; ' ■' / r ' ; r- . î: •
Ce qui explique d’ailleurs, et justifie
aussi, le large optimisme qu’à la fin de ce
premier galop affichaient les pontifes sta-
diétes. - ’ - .1
Optimisme, d’ailleurs, empressons-nous
de le dire, que nous partageons entière
ment; .
Heureusement qu’en Russie
Juk i Ladoumèg e sauve l’honneur
de l’athlétisme français
Jules Ladoumègue ce pelé (!), ce
galeux (!) est obligé, pour courir,
d aller en Russie.
Il s’y couvre, d’ailleurs, de gloire.
Le 12 septembre, au stade Dy
namo, Jules Ladoumègue a rem
porté une nouvelle et nette victoire
en enlevant un 800 mètres dans le
temps excellent de I m. 53 s. 4/10,
LADOUMEGUE
devant le champion soviétique De-
nissof, Tsellef et Koudrakof.
Denissof a couvert les 600 mètres
en 1 m. 56 s. 4/10, battant le record
soviétique qu’il détenait déjaà avec
I m. 56 8/10.
La course de Ladoumègue fut
magnifique, il gagna, d ailleurs,'avec
avec plus de vingt-cinq mètres
d avance. Malheureusement,'la pluie
qui tomba durant l’épreuve l’em-
LE T.O.E.C. A RAISON DE CASTRES
L’ouverture de la saison à Castres
fut marquée par le mauvais temps, mais
attira tout de même une chambrée hon
nêtement confortable venue pour voir à
1 œuuvre et pour établir si possible une
comparaison entre deux champions des
Pyrénées.
La partie se disputa «n trois mi-
temps, de façon à donner aux joueurs
— encore à court d’entraînement — le
temps de récupérer.
Dès le début, le T.O.E.C. porte, par
ses trois-quarts, deux estocades fou
droyantes du meilleur style et fait déjà
passer lé frisson aux supporters locaux.
Puis le jeu se stabilise avec des avances
et des reculs alternatifs. Cros, de Cas
tres, échoue aux pieds des buts une
belle combinaison; puis, Henry, s’em
parant d’une balle perdue, va la por
ter entre les poteaux. L’essai est refusé
pour en-avant.
La seconde mi-temps verra le C. O.
dominer le plus souvent. Les buts toé-
cistes menacent d’être violés; le public
s’échauffe. Mais les visiteurs dessèrrent
BOUYSSET
l'étreinte et réalisent deux éc^ppées
éclair dont l’une amène un essai con
testé par une partie.de l’assistance.
La troisième édition verra Castres, un
peu submergé par . l’adversaire, faiblir
par manque de souffle. Le T. O. E. C.
.marque un essai splendide par son trois-
quarts centre gauche,-lequel se joue de
trois adversaires, puis un .dernier essai
relativement heureux,, par suite d’un re
bond du ballon dans les bras d!un visi
teur, lequel s empresse d’aplatir. Henry,
cause directe, par maladresse,, de cette
aggravation du scorç, en est tout marri.
(Voir la suite page 2.)
Rousse et Claverie
chez les treize de (ôte Basque
Pau, 15 septembre. — En vertu
de la loi de l’offre et de la demande.
Rousse et Claverie ont trouvé pre
neurs sur le marché aux joueurs.
Ils ont loue leurs précieux services
aux Treize de Cote Basque qui pa
raissent se meubler singulièrement
au point que le titre pourrait bien
passer dans leurs mains.
Le départ de Rousse et Claverie
ne comblera pas d’aise Pau-XIII
qui a, néanmoins, donné un avis
favorable.
Pourquoi, direz-vous, les deux
Palois qui n’étaient pas mal chez
eux sont-ils passes chez leurs voi
sins basques?
Tout simplement,- parce qu’ils
comptent gagner davantage.
Un professionnel, ça n’a pas le
temps de faire du sentiment.
pécha de faire un temps remarqua
ble. On pense, en effet, que dans
d autres conditions, il aurait at
teint facilement I m. 52 s.
Denissof résista pendant la moitié
de la course. 11 était parti en tête,
mais Ladoumègue le dépassa à la
fin du premier tour, et l’écart entre
les deux hommes alla en augmen
tant.
Ladoumègue qui a donné l’im
pression d être en très grande forme
courra dimanche à ^eningrand et le
20 à Kiev sur 1.500 mètres.
Deux jours avant, notre champion
avait également gagné une course
de 2.000 mètres devant les frères
Snamenski. Il couvrit la distance en
5 m. 32 s., après avoir mené pen
dant toute la course.
Et pendant ce temps-là, les Alle
mands nous écrasaient à Paris.
Nous serons les éternelles poires!
menter son avance, pour gagner facile
ment sans avoir été inquiété
Dès Je deuxième tour du circuit, Ter
rera battait le record du tour et il ter
minait la course en battant de plus de
six minutes le record de l’épreuve, dé
tenu par André Leducq.
Terreau, jeune coureur, qui, tour à
tour, connut le succès, puis les plus for
tes défaillances, fit preuve d’une supé
riorité écrasante sur le restant du lot.
Voici le classement ;
1. Ernest Terreau (Français), cou
vrant les 100 mètres derrière motos
commerciales en 1 h. 38’ 6” 4/5
(moyenne 61 km. 160 à l'heure; an
cien record, I h. 44’ .32” .1/5, par An
dré Leducq).
Terreau a couvert 60 km. 700 dans
l’heure.
2. Edgard de Caluwé (Belge), en
1 h. 39’ 7”; 3. Romain Gijssels (Belge),
en I h. 39 9 ; 4. Charles Pélissier
(Français), en 1 h. 39’ 46” 1/5; 5. Sie-
renski (Allemand), en 1 h. 39' 52”;
6. Maurice Richard (Français), en
1 h. 40’ 11” 1/5; 7. Pecqueux, à un
tour et 800 mètres.
Ont abandonne ; Lapébie, Moineau,
Vietto.
PO LO-VEL O
Le Polo-Vélo-Club Toulousain
perd le titre
Annecy. — En finale du Champion
nat de France de polo-vélo, le Polo-Vélo-
Club Toulousain, champion de France,
rencontrait le redoutable cinq de Paris.
Le match fut très disputé et joué par
fois avec quelque rudesse. Handicapés
par de nombreux accidents matériels,
les Toulousains durente finalement s’in
cliner par 3 buts à 0.
Ils en appelleront certainement dans
un avenir très rapproché de cette dé
faite un peu inattendue.
L*heureux début
des Ail Blacks
et leurs possibilités
Vi - ' > i
* ,t V S '<
Londres, 15 septembre. — Les
Ail . Blacks ont ouvert officielle
ment la saison du rugby en Angle
terre/ , - , . • ’
.nPour le premier match de leur
tournée, ils ont iréussi un score
écrasant. L’équipe qui leur, était
oposée était une forte sélection, de
Devonshire et de Cornouailles. Elle
manquait, peut-être* d’homogënëi-
té et d’entraînement, mais Gomp-
. tait dans ses rangs des unités de
valeur. .
Les Néo-Zélandais remportèrent
la victoire par le score généreux
de 35 à 6„ soit 6 essais, ,2. buts,
3 buts sur coup franc, 1 drop-goal,
à un but sur coup franc et un essai.
Il ne faut pas juger une équipe
sur son premier match. Cependant,
malgré la sévérité du score, les Ail
Blacks ne firent pas l’impressiQn
escomptée. Leur « quinze » est cer
tainement solide, puissant, bien
équilibré, et complet dans toutes
ses lignes. ■ , . ,
Critiques.
Cependant, certains attaques ad
mirablement commencées furent
beaucoup moins bien terminées.
Les visiteurs semblaient moins à
l’aise lorsqu’ils se rapprochaient du
but adverse.
La ligne d’avants est lourde,
puissante, mais elle n’est pas assez
rapide ni si adroite que celle de
1924.
Elle ne forme pas un ensemble
aussi complet. La formation en
mêlée trois-quatre ne paraît pas
tiès heureuse. Les Néo-Zélandais
furent fréquemment enfoncés; par
contre, en mêlée ouverte, ils
étaient les rois.
Gilbert qui, a lui seul, marque
! 7 points de coups de pied, est le
digne successeur de Nepia. Il se
montra irréprochable à l’arrière.
Les autres arrières, Oliver, Page
et Caughey, sont également de très
bonne valeur, et leur manière d’at
taquer droit provoqua souvent
l'affolement dans la défense ad
verse.
Un peu de crédit.
Et maintenant, il faut dennei
aux Neo-Zelandais le temps de
s acclimater, de s habituer aux ter
rains anglais, à la boue et à la dif
férence de jeu. Ils prouveront, par
la suite, qu’ils ne sont pas loin de
valoir leurs brillants aînés de 1 924,
mais il leur sera difficile, semble-
t-il, de maintenir leur record
exempt de toute défaite.
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