Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1957-12-07
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 décembre 1957 07 décembre 1957
Description : 1957/12/07 (A37,N1658). 1957/12/07 (A37,N1658).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201119t
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/03/2019
LES AILES
PAGÈ 2 — 7-12 1957 ■— N* 1656
ÉDITORIAL (Suite de la page I.)
AU CONTACT DU PUBLIC...
Qu’on le veuille ou non, la plupart des gens considèrent
encore l’avion comme un mode de transport qui présente des
risques sérieux alors que nous savons, nous, qu’il est moins
dangereux que l’automobile et pas plus que le chemin de fer.
UN MODE DE TRANSPORT
DONT ON IGNORE LA SECURITE
Trop de gens ne se résignent à l’utiliser que si, faute
de temps, ils y sont contraints et non sans une certaine appréhen
sion. Nous avons toujours la conviction que la Presse d’infor
mation a une large part dans cet état d’esprit, en consacrant
beaucoup plus de place à tout accident aérien qu’elle n’en consa
cre, à, gravité égale, à un accident routier, ferroviaire ou
maritime. ,
L’Aviation marchande, comme l’Aviation militaire, a tout
intérêt à ce que le grand public soit davantage au contact (les
choses de l’air, à ce qu’il s’intéresse à leurs progrès. Un Fran
çais conquis à l’Aviation, ne la pratiquerait-il couramment que
comme touriste, est un client acquis aux. compagnies aériennes ;.
il prendra de préférence l’avion de ligne plus volontiers que le
train ou le, bateau, s’il lui faut effectuer un déplacement loin
tain; De même, un jeune pilote de moins de 21 ans aura le désir
d’accomplir son service militaire dans l 5 Armée de l’Air, et l’y
accomplira effectivement s’il n’a plus, pour y, accéder, a vaincre
l’hostilité de sa famille parce que l’Aviation aura cessé d’être
aux yeux de celle-ci, un domaine d’autant plus redoutable
qu’elle ne le connaissait pas ou le connaissait mal.
UNE AUTRE CONQUETE A FAIRE ;
CELLE DU PARLEMENT
La conquête de grand public est d’autant plus désirable
qu’elle aura d’autres conséquences. C’est bien parce qu’une
infime partie seulement des Français s’intéressent à l’Aviation
que celle-ci est tellement négligée du Parlement et du
Gouvernement.
Que l’on soit bien persuadé que s’il y avait dix ou cent fois
plus d’électeurs au courant des possibilités du transport aérien,
pour s’en préoccuper, l’Assemblée Nationale trouverait le moyen
de lui consacrer plus de temps qu’elle ne lui en consacre. Nous
n’attendrions pas, par exemple, depuis trente ans, l’élaboration
et l’adoption d’un Statut de l’Aviation Marchande et', depuis
la fin de la dernière guerre, la reconstitution de cette Commis
sion de l’Aéronautique dont l’absence se fait si fâcheusement
sentir.
C’est, sans aucun doute, parce que, dans "les territoires
lointains d’Outre-Mer, l’Aviation est plus directement au
contact de la population que l’Assemblée de l’Union Française,
où les services inestimables qu’elle rend sont connus et appré
ciés, est la seule à consacrer à cette Aviation toute l’attention
qu’elle mérite. L’Assemblée de l’Union Française vient encore
de nous en donner la preuve, tout récemment, en demandant
formellement au Gouvernement de « maintenir la cadence pré
vue pour la fabrication des avions dits d’Outre-Mer ».
LES AERO-CLUBS, ELEMENT DE PROPAGANDE
Un mouvement s’impose plus que jamais pour mettre
l’Aviation au contaet du grand public et nous pensons que si la
propagande, dans ce sens, s’exerce utilement par des confé
rences telles que celle de M. Max Hymans, ce sont encore les
aéro-clubs qui sont les plus qualifiés pour accomplir et généra
liser cette tâche auprès des populations françaises où s’exerce
leur' action.
Les aéro-clubs touchent d’abord, évidemment, les milieux
conquis à l’Aviation mais s’ils veulent prospérer, se développer,
augmenter leur « clientèle », ce sont les indifférents, les scepti
ques qu’ils leur faut, à leur tour, conquérir. Tout membre
nouveau d’un aéro-club, tout nouvel élève qui s’inscrit à son
cours de pilotage, est, non seulement, un Français de plus
acquis à l’Aviation, au transport aérien, mais le plus souvent,
une famille entière qui cesse d’avoir -peur de l’avion, qui,
demain, si elle en a l’occasion, empruntera la ligne aérienne
comme elle emprunte aujourd’hui, l’autocar, le chemin de fer
ou le paquebot.
Dans l’intérêt de l’Aviation, de toute l’Aviation, dans
celui de .l’industrie comme dans celui des compagnies, il faut
donc faciliter, encourager, l’œuvre des aéro-clubs, élément capi
tal de la propagande aéronautique. Et pour y parvenir, il faut
commencer par intéresser le grand public aux activités aéronau
tiques, surtout à celles qui sont à sa portée. Le Tour de France
cycliste a une trop grande part dans l’engouement du public
sportif pour le cyclisme pour que nous n’appelions pas de tous
nos vœux, dans le cadre de la propagande aéronautique, une
compétition aérienne du même genre, qui mettrait en valeur,
non pas tant la qualité du pilote, mais surtout les possibilités
pratiques, la régularité, la sécurité de l’avion, et qui serait
conçue aussi pour provoquer l’intérêt du public, pour le passion
ner comme le passionnent les résultats d’une course cycliste
ou même d’une course automobile.
Nous sommes persuadés que, dans ce domaine, une œuvre
intéressante peut être édifiée et menée à bien pour le plus grand
profit de notre Aviation. Jusqu’ici rien n’a été fait et tout est à
faire. La propagande doit rester et restera au premier plan de
nos préoccupations.
Georges HOUARD.
LE MONDE DES AILES
UN BEL HOMMAGE
LE DINER DES “
L e banquet annuel des
« Vieilles-Tiges » a eu
lieu, comme prévu, l’au
tre mardi 26 novembre au Pa
villon Dauphine, avec son suc
cès habituel puisqu’il ne réunit
pas moins de deux cent
soixante-cinq personnes.
Parmi les personnalités pré
sentes, on remarqua particu
lièrement MM. Louis Chris-
tiaens, Secrétaire d’Etat à l’Air,
M. Roger Ctromand représen
tant M. Bonnefous, Ministre des
Travaux Publics, l’Amiral No-
my, Chef d’Etat-Major de la
Màrine, le Général Lauzin,
commandant la 2* Région Aé
rienne, le Colonel Avenàrd, de
la Présidence de la Républi
que, M. Paul . Moroni, Secré
taire- Général de l’Aviation Ci
vile et Commerciale, le Colonel
-Fribourg, les constructeurs Ga
briel Voisin, Caudron, Morane,
Henry Potez ; le. Colonel
Lanxade, Vice-Président de la
■ Section des « Vieilles-Tiges » de
Bordeaux, Albert Roper, Lucien
Hatton, Président des » Vieil
les-Racines », le Commandant
Cournal, Aide-de-Carnp du Gé
néral Valin, A. Malfanti, • Tré
sorier Général des'« Ailes Bri
sées », Lucien Vigroux, Prési
dent des Metteurs au Point
d’Aviation, etc.
Les insignes d’Officier de la
Légion d’Honneur furent remis
solennellement à MM. Claude
Mering (brevet de pilote 7.119)
et René Valiot (brevet 10,362),
la Médaille Militaire à M. An
dré Carpentier (brevet 4.360),
la Médaille de l’Aéronautique
à MM. Marcel Baratoux (bre
vet 49), Etienne Bunau-Varilla
(brevet 16), Jean Dufour (bre
vet 96), Hippoiyte Parent (bre
vet 422), à l’Inspecteur Géné
ral Etevé, créateur des pre
miers indicateurs de vitesse
qui portent son nom (brevet
de pilote 89), à l’Ingénieur Gé
néral Mazier (brevet 634), à
William Harrison, président de
l'Aéro-Club du Gard (brevet
2,726),
Au début du banquet, au
nom de tous ses camarades
« Vieilles-Tiges », le Vice-Pré
sident Paul Schneider souhai
ta un bon anniversaire au Pré
sident Léon Bathiat, et lui re
mit un médaillon en bronze,
œuvre de Mme Simone Parodi-
Demancfez...
CHAMPAGNE
et VIN NATURE
Blanc de Blancs
Lucien VAZART
CHOU8LLY (Marne)
A TITRE POSTHUME
LA MÉDAILLE DE
A CEUX QUI
O NT été décorés, à titre pos
thume, de la Médaille de
l’Aéronautique, le Comman
dant André Armand, du Centre
d’Enseignement Supérieur Aérien
(1.600 h, de vol) ; l’Adjudant radio-
navigateur Jean-Jacques Bordanou-
ve, de l’Escadrille de Liaison et
d’Observation 3/45 (2.620 h. de
vol) ; , le Commandant Marc-Ro
bert Bîhet, de la 11 e Escadre de
Chasse (2.302 h, de vol) ; le Ser
gent-Chef Paul Bousquet, • du
Groupe Saharien de Reconnais
sance et d’Appui N® 76 (2.554 h. de
vol) ; le Lieutenant-Colonel Geor
ges Canepa, de l’Escadrille d’Héli-
coptère N° 3 (5,100 h. de vol) ; l’Ad
judant Albert Coudeire, du Groupe
de Transport 2/62 (417 h. de vol) ;
le Capitaine Georges Crozet, de
l’Escadrille de Liaisons Aériennes
N° 56, (3,855 h. de vol) ; le Sergent
Henri Devos, de la Base Aérienne
N° 204 ; le Sous-Lieutenant Pierre
Dravet, de l’Escadrille de Chasse
N° 5 (376 h, de vol) ; le Sergent
Guy Goussard, du C.E.A.M. ; le
Sergent pilote André Hervé, de l’Es
cadre de Chasse N° 1 (320 h, de
vol) ; le Sergent pilote Roland
PRÉSIDENT BATHIAT
VIEILLES-TIGES”
Costantini. Il lui annonça
qu’un poste complet de télévi
sion serait, en outre, installé
chez lui pour meubler ses soi
rées.
Très ému, M. Léon Bathiat
remercia tous ses amis qui ve
naient lui témoigner tant d’af
fection.
M. Robert Morane, à son tour,
dit quelques mots. Ce furent
ensuite les discours du Prési
dent, qui souhaita la bienve-
nue aux personnalités et aux
« Vieilles-Tiges » présentes, et
de M., Louis Christiaens; Secré
taire d’Etat à,.l’Aif, qui- retraça
la carrière du Président Ba
thiat d’une façon magnifique,
qui emballa tout l’auditoire.
Tous deux furent très ap
plaudis:
LE 50 e ANNIVERSAIRE".
■ DU PREMIER CIRCUIT
Au cours du discours qu’il pro
nonça, le Président Bathiat rappe
la qu’un Comité s’était formé sous
le Haut Patronage du Président
de la République, comprenant
l’Aéro-Club de France, les « Vieil
les-Tiges », les « Vieilles-Raci
nes », etc, pour fêter le Cinquan
tenaire du premier kilomètre en
circuit fermé effectué à Issy-Les
Moulineaux par Plenri Farrnan sur
aéroplane Voisin le 13 janvier
1908.
Cette performance marqua le vé
ritable départ de l’ère aérienne
prodigieuse que nous vivons. « Nous
nous devons, a dit Léon Bathiat,
de rappeler à nos compatriotes et
au monde entier que c’est en
France que l’Aviation est née. »
Le lundi 13 janvier prochain, à
10 h. du matin, sur le terrain
d’Issy, lès « Vieilles-Tiges » se réu
niront devant le monument érigé
pour rappeler cet exploit. Un héli
coptère refera le même parcours
que celui d’Henri Farrnan : départ
entre deux pylônes espacés de
25 m., virage autour d’un fanion
planté à 500 mètres, et retour au
point de départ en franchissant en
vol les deux pylônes dans le
temps de 1 minute 28 secondes.
Ensuite, les personnalités offi
cielles seront conviées à la Mairie
par la Municipalité d’Issy - Les
Moulineaux à l’inauguratoin d’une
exposition rétrospective des dé
buts de l’Aviation sur le champ de
manœuvre. Cette exposition reste
ra ouverte une huitaine de jours.
Le soir à 20 heures, un banquet
officiel aura lieu dans les salons
de l’Aéro-Club de France.
Léon Bathiat a demandé aux
membres des « Vieilles-Tiges »
qui posséderaient des souvenirs
sur le terrain d’Issy-Les Mouii-
neaux de cette époque de vouloir
bien s’adresser à Joseph Frantz
pour participer à l’expostion ré
trospective.
Rappelons, d’autre part, qu’à
partir du samedi 7 décembre jus
qu’au dimanche 12 janvier se tien-,
dra à l’Aéroport du Bourget l’Ex
position du Comité des Cinquante
naires de l’Aviation et que la piè-
SONT TOMBÉS...
Kremer, de l'Escadrille de Liai
sons Aériennes N° 44 ; le Capitaine
Alexandre Laurent, de la Base Aé
rienne N‘T 07. ;. le Sergent mécani
cien Paul Le ’ Boulanger, du Batail
lon de J’Air 1/724 ; l’Adjudant pilote
Jean Luxey, du CE.A.M. (4.400 h.
de vol) ; le Sergent mécanicien
Hugues Maddalozzo, du ; C.E.A.M.
(58 h. de vol) ; le Sergent Gérard
Maire, du C.E.A-M. ; le Caporal-
Chef Henri Mattens, de la Base-
Ecole 702 ; P Adjudant-Chef télémé
canicien Mancel. Memy, du C.E.
A.M. ; l’Ingénieur Militaire Arthur
Poryazian, du S.E.A. (310 h. de
vol) ; le Sergent mécanicien Clau
de Renault, du CE.A.M. ; l’Aspi
rant de Réserve Roland Schwartz,
de la Base Aérienne 160 (70 h. de
vol) ; le Sergent mécanicien Mario
Vîlïamayer, du C.E.A.M. (55 h. de
vol).
Ont également reçu la Médaille
de l’Aéronautique à titre posthume
MM. Kléber Disant, Agent Tech
nique à Sud- Aviation, Marcel Per
rin, pilote d’essais à la S.N.C.A.N.
(3.960 h. de vol), et Roland Vaï-
mir, Ingénieur à Sud-Aviation
(55 h. de vol).
1ES BONNES
iitiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiitiitiiiitiitmiiiiiii
ET LES FAITS
ce principale de cette exposition
sera précisément l’aéroplane Voi
sin d’Henri Farrnan, celui du Pre
mier Kilomètre en circuit fermé,
présenté par le Musée de l’Air en
même temps que d’intéressants
documents se rapportant à cet
exploit historique.
NOS DEUILS
ALFRED PEREIRE
dernier témoin du
vol de Clément ADËR
A LFRED PEREIRE, le der
nier témoin du vol mémora
ble de Clément Ader à
Arinainvflliefs, vient de s’éteindre,..
En cachette de leur: famille, (car
l’ordre était donné de ne pas dé
ranger M.- Ader),- Alfred Péreire
et son frère Jacques, cachés der
rière ’ un buisson, assistèrent le' 9
octobre 1890 à la sortie de l’« Eole ». ’
liés souvenirs dé M. A, Péreire
étaient restes très vivaces. Il me
disait encore il y a peu de temps
avoir vu sortir du garage 1’ « Eole »,
grosse chauve-souris bleue montée
sur roues, poussée par les aides de
M. Ader jusque sur la piste.
lia machine mise en marche, il
vit l’appareil rouler sur une assez
courte distance et s'envoler au-
dessus du talus limitant la piste
préparée peur l’expérience et se
poser sans accident vers le milieu
de cette piste.
Il y a quelques années, notre
grand pionnier Gabriel Voisin avait,
du œste, fait certifier par acte
d’huissier les souvenirs de M. AL
frecl Péreire. Celui-ci Chevalier de
la Légion d’Honneur, était Prési- ■
dent d’Honneur des Amis de Ta
Bibliothèque Nationale.
L.V.
YVES COLOMB
Nous venons seulement d’être in
formés de la mort pour la France,
survenue le 13 août dernier, au
cours d’une mission aérienne en
Afrique du Nord, du Sergent Yves
Colomb, pilote à la 7* Escadre de
Chasse basée à Sidi-Ahmed. Yves
Colomb, montait un « Mistral ».
Yves Colomb, dont la valeur
n’avait d’égale que la modestie,
était âgé de 22 ans. Après avoir
appartenu aux « Ailes Forézien-
nes° », le club de Saint-Etienne où
il résidait avec sa famille, il était
parti au Canada pour y être formé
sur avion à réaction. Il comptait, à
sa disparition, 588 heures de vol»
plus quarante missions de guerre
et était titulaire de la Médaile Mi
litaire et de la Croix de la Valeur
Militaire avec palme.
f> M. PAUL SERPETTE est décédé
le 24 novembre. Capitaine de Vais
seau en retraite, il était Comman
deur de la Légion d’Honneur. Bien
qu’Ingénieur Civil de l'Aéronautique,
c’était le Secrétaire Général Adjoint
de la Fédération Parisienne du Bâti
ment.
CHAQUE SAMEDI
LES AILES
77. boulevard Malesherbes 77
Paris-8«
rél. ; Laborde 83-26. — Compte
Chèques Postaux ; Paris 443-49
•
LE NUMERO ; 50 FRANCS
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Six mois.... 1.050 fr.
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ment d’adresse, joindre la som
me de 40 francs.
PAGÈ 2 — 7-12 1957 ■— N* 1656
ÉDITORIAL (Suite de la page I.)
AU CONTACT DU PUBLIC...
Qu’on le veuille ou non, la plupart des gens considèrent
encore l’avion comme un mode de transport qui présente des
risques sérieux alors que nous savons, nous, qu’il est moins
dangereux que l’automobile et pas plus que le chemin de fer.
UN MODE DE TRANSPORT
DONT ON IGNORE LA SECURITE
Trop de gens ne se résignent à l’utiliser que si, faute
de temps, ils y sont contraints et non sans une certaine appréhen
sion. Nous avons toujours la conviction que la Presse d’infor
mation a une large part dans cet état d’esprit, en consacrant
beaucoup plus de place à tout accident aérien qu’elle n’en consa
cre, à, gravité égale, à un accident routier, ferroviaire ou
maritime. ,
L’Aviation marchande, comme l’Aviation militaire, a tout
intérêt à ce que le grand public soit davantage au contact (les
choses de l’air, à ce qu’il s’intéresse à leurs progrès. Un Fran
çais conquis à l’Aviation, ne la pratiquerait-il couramment que
comme touriste, est un client acquis aux. compagnies aériennes ;.
il prendra de préférence l’avion de ligne plus volontiers que le
train ou le, bateau, s’il lui faut effectuer un déplacement loin
tain; De même, un jeune pilote de moins de 21 ans aura le désir
d’accomplir son service militaire dans l 5 Armée de l’Air, et l’y
accomplira effectivement s’il n’a plus, pour y, accéder, a vaincre
l’hostilité de sa famille parce que l’Aviation aura cessé d’être
aux yeux de celle-ci, un domaine d’autant plus redoutable
qu’elle ne le connaissait pas ou le connaissait mal.
UNE AUTRE CONQUETE A FAIRE ;
CELLE DU PARLEMENT
La conquête de grand public est d’autant plus désirable
qu’elle aura d’autres conséquences. C’est bien parce qu’une
infime partie seulement des Français s’intéressent à l’Aviation
que celle-ci est tellement négligée du Parlement et du
Gouvernement.
Que l’on soit bien persuadé que s’il y avait dix ou cent fois
plus d’électeurs au courant des possibilités du transport aérien,
pour s’en préoccuper, l’Assemblée Nationale trouverait le moyen
de lui consacrer plus de temps qu’elle ne lui en consacre. Nous
n’attendrions pas, par exemple, depuis trente ans, l’élaboration
et l’adoption d’un Statut de l’Aviation Marchande et', depuis
la fin de la dernière guerre, la reconstitution de cette Commis
sion de l’Aéronautique dont l’absence se fait si fâcheusement
sentir.
C’est, sans aucun doute, parce que, dans "les territoires
lointains d’Outre-Mer, l’Aviation est plus directement au
contact de la population que l’Assemblée de l’Union Française,
où les services inestimables qu’elle rend sont connus et appré
ciés, est la seule à consacrer à cette Aviation toute l’attention
qu’elle mérite. L’Assemblée de l’Union Française vient encore
de nous en donner la preuve, tout récemment, en demandant
formellement au Gouvernement de « maintenir la cadence pré
vue pour la fabrication des avions dits d’Outre-Mer ».
LES AERO-CLUBS, ELEMENT DE PROPAGANDE
Un mouvement s’impose plus que jamais pour mettre
l’Aviation au contaet du grand public et nous pensons que si la
propagande, dans ce sens, s’exerce utilement par des confé
rences telles que celle de M. Max Hymans, ce sont encore les
aéro-clubs qui sont les plus qualifiés pour accomplir et généra
liser cette tâche auprès des populations françaises où s’exerce
leur' action.
Les aéro-clubs touchent d’abord, évidemment, les milieux
conquis à l’Aviation mais s’ils veulent prospérer, se développer,
augmenter leur « clientèle », ce sont les indifférents, les scepti
ques qu’ils leur faut, à leur tour, conquérir. Tout membre
nouveau d’un aéro-club, tout nouvel élève qui s’inscrit à son
cours de pilotage, est, non seulement, un Français de plus
acquis à l’Aviation, au transport aérien, mais le plus souvent,
une famille entière qui cesse d’avoir -peur de l’avion, qui,
demain, si elle en a l’occasion, empruntera la ligne aérienne
comme elle emprunte aujourd’hui, l’autocar, le chemin de fer
ou le paquebot.
Dans l’intérêt de l’Aviation, de toute l’Aviation, dans
celui de .l’industrie comme dans celui des compagnies, il faut
donc faciliter, encourager, l’œuvre des aéro-clubs, élément capi
tal de la propagande aéronautique. Et pour y parvenir, il faut
commencer par intéresser le grand public aux activités aéronau
tiques, surtout à celles qui sont à sa portée. Le Tour de France
cycliste a une trop grande part dans l’engouement du public
sportif pour le cyclisme pour que nous n’appelions pas de tous
nos vœux, dans le cadre de la propagande aéronautique, une
compétition aérienne du même genre, qui mettrait en valeur,
non pas tant la qualité du pilote, mais surtout les possibilités
pratiques, la régularité, la sécurité de l’avion, et qui serait
conçue aussi pour provoquer l’intérêt du public, pour le passion
ner comme le passionnent les résultats d’une course cycliste
ou même d’une course automobile.
Nous sommes persuadés que, dans ce domaine, une œuvre
intéressante peut être édifiée et menée à bien pour le plus grand
profit de notre Aviation. Jusqu’ici rien n’a été fait et tout est à
faire. La propagande doit rester et restera au premier plan de
nos préoccupations.
Georges HOUARD.
LE MONDE DES AILES
UN BEL HOMMAGE
LE DINER DES “
L e banquet annuel des
« Vieilles-Tiges » a eu
lieu, comme prévu, l’au
tre mardi 26 novembre au Pa
villon Dauphine, avec son suc
cès habituel puisqu’il ne réunit
pas moins de deux cent
soixante-cinq personnes.
Parmi les personnalités pré
sentes, on remarqua particu
lièrement MM. Louis Chris-
tiaens, Secrétaire d’Etat à l’Air,
M. Roger Ctromand représen
tant M. Bonnefous, Ministre des
Travaux Publics, l’Amiral No-
my, Chef d’Etat-Major de la
Màrine, le Général Lauzin,
commandant la 2* Région Aé
rienne, le Colonel Avenàrd, de
la Présidence de la Républi
que, M. Paul . Moroni, Secré
taire- Général de l’Aviation Ci
vile et Commerciale, le Colonel
-Fribourg, les constructeurs Ga
briel Voisin, Caudron, Morane,
Henry Potez ; le. Colonel
Lanxade, Vice-Président de la
■ Section des « Vieilles-Tiges » de
Bordeaux, Albert Roper, Lucien
Hatton, Président des » Vieil
les-Racines », le Commandant
Cournal, Aide-de-Carnp du Gé
néral Valin, A. Malfanti, • Tré
sorier Général des'« Ailes Bri
sées », Lucien Vigroux, Prési
dent des Metteurs au Point
d’Aviation, etc.
Les insignes d’Officier de la
Légion d’Honneur furent remis
solennellement à MM. Claude
Mering (brevet de pilote 7.119)
et René Valiot (brevet 10,362),
la Médaille Militaire à M. An
dré Carpentier (brevet 4.360),
la Médaille de l’Aéronautique
à MM. Marcel Baratoux (bre
vet 49), Etienne Bunau-Varilla
(brevet 16), Jean Dufour (bre
vet 96), Hippoiyte Parent (bre
vet 422), à l’Inspecteur Géné
ral Etevé, créateur des pre
miers indicateurs de vitesse
qui portent son nom (brevet
de pilote 89), à l’Ingénieur Gé
néral Mazier (brevet 634), à
William Harrison, président de
l'Aéro-Club du Gard (brevet
2,726),
Au début du banquet, au
nom de tous ses camarades
« Vieilles-Tiges », le Vice-Pré
sident Paul Schneider souhai
ta un bon anniversaire au Pré
sident Léon Bathiat, et lui re
mit un médaillon en bronze,
œuvre de Mme Simone Parodi-
Demancfez...
CHAMPAGNE
et VIN NATURE
Blanc de Blancs
Lucien VAZART
CHOU8LLY (Marne)
A TITRE POSTHUME
LA MÉDAILLE DE
A CEUX QUI
O NT été décorés, à titre pos
thume, de la Médaille de
l’Aéronautique, le Comman
dant André Armand, du Centre
d’Enseignement Supérieur Aérien
(1.600 h, de vol) ; l’Adjudant radio-
navigateur Jean-Jacques Bordanou-
ve, de l’Escadrille de Liaison et
d’Observation 3/45 (2.620 h. de
vol) ; , le Commandant Marc-Ro
bert Bîhet, de la 11 e Escadre de
Chasse (2.302 h, de vol) ; le Ser
gent-Chef Paul Bousquet, • du
Groupe Saharien de Reconnais
sance et d’Appui N® 76 (2.554 h. de
vol) ; le Lieutenant-Colonel Geor
ges Canepa, de l’Escadrille d’Héli-
coptère N° 3 (5,100 h. de vol) ; l’Ad
judant Albert Coudeire, du Groupe
de Transport 2/62 (417 h. de vol) ;
le Capitaine Georges Crozet, de
l’Escadrille de Liaisons Aériennes
N° 56, (3,855 h. de vol) ; le Sergent
Henri Devos, de la Base Aérienne
N° 204 ; le Sous-Lieutenant Pierre
Dravet, de l’Escadrille de Chasse
N° 5 (376 h, de vol) ; le Sergent
Guy Goussard, du C.E.A.M. ; le
Sergent pilote André Hervé, de l’Es
cadre de Chasse N° 1 (320 h, de
vol) ; le Sergent pilote Roland
PRÉSIDENT BATHIAT
VIEILLES-TIGES”
Costantini. Il lui annonça
qu’un poste complet de télévi
sion serait, en outre, installé
chez lui pour meubler ses soi
rées.
Très ému, M. Léon Bathiat
remercia tous ses amis qui ve
naient lui témoigner tant d’af
fection.
M. Robert Morane, à son tour,
dit quelques mots. Ce furent
ensuite les discours du Prési
dent, qui souhaita la bienve-
nue aux personnalités et aux
« Vieilles-Tiges » présentes, et
de M., Louis Christiaens; Secré
taire d’Etat à,.l’Aif, qui- retraça
la carrière du Président Ba
thiat d’une façon magnifique,
qui emballa tout l’auditoire.
Tous deux furent très ap
plaudis:
LE 50 e ANNIVERSAIRE".
■ DU PREMIER CIRCUIT
Au cours du discours qu’il pro
nonça, le Président Bathiat rappe
la qu’un Comité s’était formé sous
le Haut Patronage du Président
de la République, comprenant
l’Aéro-Club de France, les « Vieil
les-Tiges », les « Vieilles-Raci
nes », etc, pour fêter le Cinquan
tenaire du premier kilomètre en
circuit fermé effectué à Issy-Les
Moulineaux par Plenri Farrnan sur
aéroplane Voisin le 13 janvier
1908.
Cette performance marqua le vé
ritable départ de l’ère aérienne
prodigieuse que nous vivons. « Nous
nous devons, a dit Léon Bathiat,
de rappeler à nos compatriotes et
au monde entier que c’est en
France que l’Aviation est née. »
Le lundi 13 janvier prochain, à
10 h. du matin, sur le terrain
d’Issy, lès « Vieilles-Tiges » se réu
niront devant le monument érigé
pour rappeler cet exploit. Un héli
coptère refera le même parcours
que celui d’Henri Farrnan : départ
entre deux pylônes espacés de
25 m., virage autour d’un fanion
planté à 500 mètres, et retour au
point de départ en franchissant en
vol les deux pylônes dans le
temps de 1 minute 28 secondes.
Ensuite, les personnalités offi
cielles seront conviées à la Mairie
par la Municipalité d’Issy - Les
Moulineaux à l’inauguratoin d’une
exposition rétrospective des dé
buts de l’Aviation sur le champ de
manœuvre. Cette exposition reste
ra ouverte une huitaine de jours.
Le soir à 20 heures, un banquet
officiel aura lieu dans les salons
de l’Aéro-Club de France.
Léon Bathiat a demandé aux
membres des « Vieilles-Tiges »
qui posséderaient des souvenirs
sur le terrain d’Issy-Les Mouii-
neaux de cette époque de vouloir
bien s’adresser à Joseph Frantz
pour participer à l’expostion ré
trospective.
Rappelons, d’autre part, qu’à
partir du samedi 7 décembre jus
qu’au dimanche 12 janvier se tien-,
dra à l’Aéroport du Bourget l’Ex
position du Comité des Cinquante
naires de l’Aviation et que la piè-
SONT TOMBÉS...
Kremer, de l'Escadrille de Liai
sons Aériennes N° 44 ; le Capitaine
Alexandre Laurent, de la Base Aé
rienne N‘T 07. ;. le Sergent mécani
cien Paul Le ’ Boulanger, du Batail
lon de J’Air 1/724 ; l’Adjudant pilote
Jean Luxey, du CE.A.M. (4.400 h.
de vol) ; le Sergent mécanicien
Hugues Maddalozzo, du ; C.E.A.M.
(58 h. de vol) ; le Sergent Gérard
Maire, du C.E.A-M. ; le Caporal-
Chef Henri Mattens, de la Base-
Ecole 702 ; P Adjudant-Chef télémé
canicien Mancel. Memy, du C.E.
A.M. ; l’Ingénieur Militaire Arthur
Poryazian, du S.E.A. (310 h. de
vol) ; le Sergent mécanicien Clau
de Renault, du CE.A.M. ; l’Aspi
rant de Réserve Roland Schwartz,
de la Base Aérienne 160 (70 h. de
vol) ; le Sergent mécanicien Mario
Vîlïamayer, du C.E.A.M. (55 h. de
vol).
Ont également reçu la Médaille
de l’Aéronautique à titre posthume
MM. Kléber Disant, Agent Tech
nique à Sud- Aviation, Marcel Per
rin, pilote d’essais à la S.N.C.A.N.
(3.960 h. de vol), et Roland Vaï-
mir, Ingénieur à Sud-Aviation
(55 h. de vol).
1ES BONNES
iitiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiitiitiiiitiitmiiiiiii
ET LES FAITS
ce principale de cette exposition
sera précisément l’aéroplane Voi
sin d’Henri Farrnan, celui du Pre
mier Kilomètre en circuit fermé,
présenté par le Musée de l’Air en
même temps que d’intéressants
documents se rapportant à cet
exploit historique.
NOS DEUILS
ALFRED PEREIRE
dernier témoin du
vol de Clément ADËR
A LFRED PEREIRE, le der
nier témoin du vol mémora
ble de Clément Ader à
Arinainvflliefs, vient de s’éteindre,..
En cachette de leur: famille, (car
l’ordre était donné de ne pas dé
ranger M.- Ader),- Alfred Péreire
et son frère Jacques, cachés der
rière ’ un buisson, assistèrent le' 9
octobre 1890 à la sortie de l’« Eole ». ’
liés souvenirs dé M. A, Péreire
étaient restes très vivaces. Il me
disait encore il y a peu de temps
avoir vu sortir du garage 1’ « Eole »,
grosse chauve-souris bleue montée
sur roues, poussée par les aides de
M. Ader jusque sur la piste.
lia machine mise en marche, il
vit l’appareil rouler sur une assez
courte distance et s'envoler au-
dessus du talus limitant la piste
préparée peur l’expérience et se
poser sans accident vers le milieu
de cette piste.
Il y a quelques années, notre
grand pionnier Gabriel Voisin avait,
du œste, fait certifier par acte
d’huissier les souvenirs de M. AL
frecl Péreire. Celui-ci Chevalier de
la Légion d’Honneur, était Prési- ■
dent d’Honneur des Amis de Ta
Bibliothèque Nationale.
L.V.
YVES COLOMB
Nous venons seulement d’être in
formés de la mort pour la France,
survenue le 13 août dernier, au
cours d’une mission aérienne en
Afrique du Nord, du Sergent Yves
Colomb, pilote à la 7* Escadre de
Chasse basée à Sidi-Ahmed. Yves
Colomb, montait un « Mistral ».
Yves Colomb, dont la valeur
n’avait d’égale que la modestie,
était âgé de 22 ans. Après avoir
appartenu aux « Ailes Forézien-
nes° », le club de Saint-Etienne où
il résidait avec sa famille, il était
parti au Canada pour y être formé
sur avion à réaction. Il comptait, à
sa disparition, 588 heures de vol»
plus quarante missions de guerre
et était titulaire de la Médaile Mi
litaire et de la Croix de la Valeur
Militaire avec palme.
f> M. PAUL SERPETTE est décédé
le 24 novembre. Capitaine de Vais
seau en retraite, il était Comman
deur de la Légion d’Honneur. Bien
qu’Ingénieur Civil de l'Aéronautique,
c’était le Secrétaire Général Adjoint
de la Fédération Parisienne du Bâti
ment.
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