Presse et revues
24 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1957-03-09
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 09 mars 1957 09 mars 1957
Description : 1957/03/09 (A37,N1623). 1957/03/09 (A37,N1623).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32010842
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/03/2019
37 e Année - N° 1623 - 9 MARS 1957
24 PAGES
£m IN
Le Numéro : 50 fr.
LES PREMIERS BREGUET‘ALIZE”
DE L’AVIATION EMBARQUÉE
monda, de 4’a/owtfûm
et €'cwiaîion, du monde »
Roland de NARBONNE : Deux quadrimo
teurs long-courriers transatlantiques . . Page 6
*—- Un avion pour le travail aérien .
l’Avia L.-60 Pa 8 e 15
Marcel AU FRERE : Aux temps héroïques
des débuts : Ulysse Guinard Page 6
Chartes DUBRAY : La compagnie C.G.
T.A. - Air-Algérie Page 8
X. X. : L’action efficace de l’Armée de
1 Air en Algérie Page 11
C -H. de LEVIS-MIREPOIX : L’Ecole
D’Hélicoptères Fenwick Page 12
J. SPINCOURT : La réduction du bruit
des turbo-réacteurs Page 14
René LAMI : La circulation des avions
et des planeurs autour de Paris .... Page 18
Henri GIRAUD : Le vol en montagne et
les grandes performances de demain . . Page 20
Christian LADOUET : Biscarosse, Centre
National de Parachutisme . * . , Page 22
René-Paul FOUCHÉ : La XI e Coupe des
« Ailes ». Le Groupe Aérien du T.C.F.
second, tout seul Page 19
Jacques MORISSET : Le modèle réduit du
Tchécoslovaque Radosiav/Cizek ....... Page 23
C ES photographies illustrent un début, début prometteur selon
les nouvelles concernant les'essais du Bréguet-1050 «Alizé »
qu'elles représentent. Il s’agit du début de la turbine à gaz
dans l’Aviation embarquée française et aussi du retour du maté
riel national sur nos porte-avions.
Il est évident que l’apparition de la turbine à gaz d’aviation,
qu’elle soit turbo->réacteur ou turbo-propulseur, a été saluée avec
un immense soulagement par toutes les Marines. La présence à
bord des porte-avions de centaines de mètres-cubes de carburant
hautement volatil constituait poûr ces bâtiments une dangereuse
vulnérabilité en dépit des précautions prises dans leur conception
comme dans leur utilisation.
L’emploi du J.P.-4, qui a fait disparaître des hangars l’inscrip
tion « Défense de fumer », a éliminé ce handicap et la Royal Navÿ
a été plus loin encore en alimentant, à titre expérimental, le turbo-
propulseur d’un de ses Fairey.-« Gannet » avec le mazout des
chaudières de sa propre « base ». Nos trois porte-avions, bâtiments
étrangers anciens, n’abritent, pour l’instant, - que des appareils à
moteurs à pistons et sont encore soumis à la terrible menace -— ne
serait-ce qu’au combat — de l’inflammation facile des vapeurs d’es
sence. Devant remplacer les Grumman-» Avenger » de nos trois
flottilles anti-sous-marines embarquées, les « Alizé », à turbo-pro
pulseur Rolls-Royce-(( Dart », permettront de réduire cet inconvé
nient majeur.
Cette mise en service constituera un autre événement d’im
portance : la rentrée du matériel aérien français dans notre Avia
tion embarquée. Depuis le débarquement du « Béarn », en 1939,
des monoplaces Dewoitine-376 de l’Escadrille 7 C.-l, aucun appareil
sorti de nos usines n’a été basé sur les « fiat tops » arborant notre
pavillon. D’une vitesse de décrochage plus basse aue celle du
S.-E.-« Aquilon », le Bréguet-« Alizé » se contente des plates-formes
relativement courtes des Arromanehes, La Fayette et Bois-Belleau
d’ailleurs trop lents pour recevoir des avions à reaction modernes.
Grâce à Bréguet, grâce à notre Aéronavale qui, soulignons-le,
ont eu l’excellente idée d’adopter un turbo-propulseur déjà utilisé
par Air-France sur ses « Vïscount », les cellules françaises seront
de nouveau présentes sur. toutes les mers. Les deux « Alizé » repré
sentés ici en vol de groupe sont le prototype et le premier exem
plaire de la présérie de cinq précédant elle-même une première
tranche de cinquante appareils. p t.
DIRECTEUR-REDACTEUR EN CHEF
Georges HOUARD
REDACTION-ADMINISTRATION : 77, Bd Malesherbes - PARIS-8 6
Téléphone : LABorde 83-26 - Compte Chèques Postaux Paris 443-49
Pans ce numéro :
LE SAMEDI
hebdomadaire
tu
Editorial
DEUX AVIATIONS LEGERES...
Si nous avions eu besoin d’un exemple-type
des inconvénients et des méfaits de la disper
sion, de l’éparpillement de notre Aviation en
divers Ministères, organismes et . Services dépen
dant de ceux-ci et agissant chacun pour son
compte et en fonction de ses propres désirs, la
■ °uble existence d’une Aviation Légère de l’Armée de l’Air
e Qd Une Aviation Légère de l’Armée de Terre nous le fourni-
rai b particulièrement édifiant.
r Qu’on le veuille ou non, le fait est là : au sein de l’Armée
Q-f n Çaise, il y a deux Aviations Légères qui répondent aux
. e hies buts, qui ont le même objet mais qui dépendent, l’une
j U Secrétariat d’Etat à l’Air, l’autre du Secrétariat d’Etat à
-, Guerre, qui chacune commande son matériel, forme ses
H ül pages et les entraîne. Est-ce. admissible ?
Avec la haute autorité que lui confèrent son titre-d’ancien
Premier Ministre de l’Air et son long et substantiel passé
. sacré à l’Aviation française, M. Laurent-Eynac a dénoncé
p goureusement, du haut de la tribune de l’Assemblée de
p « ni ° n Française, il y a déjà plusieurs mois, cette dualité de
su Vla ^° n Légère de l’Air et de l’Aviation Légère de Terre, le
' s -. Cr0l t de dépenses qu’elles entraînent par suite de la disper-
but - ^ es m °yens mis en œuvre pour atteindre cependant un
en }? mniun - Le véritable cri d’alarme de M. Laur-ent-Eynac,
e le Pit de la personnalité de ce dernier, paraît n’avoir pas été
qu e u et ^ es choses en sont restées là où elles étaient. Alors
s am ^ rni ^ e de l’Air se plaint de disposer de crédits insuffi-
av S ’ que l’Armée de Terre déplore également de ne pas
si e lf asseK d’argent pour accomplir les tâches qui sont les
tj 0ri n< ? s . Propres, elles entretiennent, l’une-et l’autre, une Avia-
e j. , ^ e gère qui serait certainement beaucoup plus économique
P us efficace si toutes deux étaient fondues en une seule.
p a ^ a semaine dernière encore, Les Ailes publiaient un
p^ r ler , de J e an Romeyer à la louange de l’Aviation Légère de
l e k-, lee de l’Air ; à la page suivante, Pierre Leyvastre dressait
de '|. an non moins élogieux de l’Aviation Légère de l’Armée
epe p re ‘ La publication simultanée de ces deux articles, si
^ette e Q on d' a it l’impartialité et l’objectivité des Ailes dans
e° nc u attaire ’ Révoquait pas moins une idée de rivalité, de
table 1 j rence ç entre ces deux Aviations sœurs, infiniment regret-
°rsqu il s’agit du domaine national.
Ses /\ ° US - a dmirons les efforts consentis par l’une et l’autre de
^Vend latl ° nS ’' nous admirons également les résultats qu’elles
iquent; nous savons que les équipages de l’Air ou de
(Voir suite en page 2.)
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Le Numéro : 50 fr.
LES PREMIERS BREGUET‘ALIZE”
DE L’AVIATION EMBARQUÉE
monda, de 4’a/owtfûm
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teurs long-courriers transatlantiques . . Page 6
*—- Un avion pour le travail aérien .
l’Avia L.-60 Pa 8 e 15
Marcel AU FRERE : Aux temps héroïques
des débuts : Ulysse Guinard Page 6
Chartes DUBRAY : La compagnie C.G.
T.A. - Air-Algérie Page 8
X. X. : L’action efficace de l’Armée de
1 Air en Algérie Page 11
C -H. de LEVIS-MIREPOIX : L’Ecole
D’Hélicoptères Fenwick Page 12
J. SPINCOURT : La réduction du bruit
des turbo-réacteurs Page 14
René LAMI : La circulation des avions
et des planeurs autour de Paris .... Page 18
Henri GIRAUD : Le vol en montagne et
les grandes performances de demain . . Page 20
Christian LADOUET : Biscarosse, Centre
National de Parachutisme . * . , Page 22
René-Paul FOUCHÉ : La XI e Coupe des
« Ailes ». Le Groupe Aérien du T.C.F.
second, tout seul Page 19
Jacques MORISSET : Le modèle réduit du
Tchécoslovaque Radosiav/Cizek ....... Page 23
C ES photographies illustrent un début, début prometteur selon
les nouvelles concernant les'essais du Bréguet-1050 «Alizé »
qu'elles représentent. Il s’agit du début de la turbine à gaz
dans l’Aviation embarquée française et aussi du retour du maté
riel national sur nos porte-avions.
Il est évident que l’apparition de la turbine à gaz d’aviation,
qu’elle soit turbo->réacteur ou turbo-propulseur, a été saluée avec
un immense soulagement par toutes les Marines. La présence à
bord des porte-avions de centaines de mètres-cubes de carburant
hautement volatil constituait poûr ces bâtiments une dangereuse
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L’emploi du J.P.-4, qui a fait disparaître des hangars l’inscrip
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a été plus loin encore en alimentant, à titre expérimental, le turbo-
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étrangers anciens, n’abritent, pour l’instant, - que des appareils à
moteurs à pistons et sont encore soumis à la terrible menace -— ne
serait-ce qu’au combat — de l’inflammation facile des vapeurs d’es
sence. Devant remplacer les Grumman-» Avenger » de nos trois
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Cette mise en service constituera un autre événement d’im
portance : la rentrée du matériel aérien français dans notre Avia
tion embarquée. Depuis le débarquement du « Béarn », en 1939,
des monoplaces Dewoitine-376 de l’Escadrille 7 C.-l, aucun appareil
sorti de nos usines n’a été basé sur les « fiat tops » arborant notre
pavillon. D’une vitesse de décrochage plus basse aue celle du
S.-E.-« Aquilon », le Bréguet-« Alizé » se contente des plates-formes
relativement courtes des Arromanehes, La Fayette et Bois-Belleau
d’ailleurs trop lents pour recevoir des avions à reaction modernes.
Grâce à Bréguet, grâce à notre Aéronavale qui, soulignons-le,
ont eu l’excellente idée d’adopter un turbo-propulseur déjà utilisé
par Air-France sur ses « Vïscount », les cellules françaises seront
de nouveau présentes sur. toutes les mers. Les deux « Alizé » repré
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plaire de la présérie de cinq précédant elle-même une première
tranche de cinquante appareils. p t.
DIRECTEUR-REDACTEUR EN CHEF
Georges HOUARD
REDACTION-ADMINISTRATION : 77, Bd Malesherbes - PARIS-8 6
Téléphone : LABorde 83-26 - Compte Chèques Postaux Paris 443-49
Pans ce numéro :
LE SAMEDI
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tu
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DEUX AVIATIONS LEGERES...
Si nous avions eu besoin d’un exemple-type
des inconvénients et des méfaits de la disper
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divers Ministères, organismes et . Services dépen
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compte et en fonction de ses propres désirs, la
■ °uble existence d’une Aviation Légère de l’Armée de l’Air
e Qd Une Aviation Légère de l’Armée de Terre nous le fourni-
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r Qu’on le veuille ou non, le fait est là : au sein de l’Armée
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. e hies buts, qui ont le même objet mais qui dépendent, l’une
j U Secrétariat d’Etat à l’Air, l’autre du Secrétariat d’Etat à
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H ül pages et les entraîne. Est-ce. admissible ?
Avec la haute autorité que lui confèrent son titre-d’ancien
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av S ’ que l’Armée de Terre déplore également de ne pas
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l e k-, lee de l’Air ; à la page suivante, Pierre Leyvastre dressait
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table 1 j rence ç entre ces deux Aviations sœurs, infiniment regret-
°rsqu il s’agit du domaine national.
Ses /\ ° US - a dmirons les efforts consentis par l’une et l’autre de
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