Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1957-02-16
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 16 février 1957 16 février 1957
Description : 1957/02/16 (A37,N1620). 1957/02/16 (A37,N1620).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201081t
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/03/2019
37 e Année - N° 1620 - 16 FÉVRIER 1957
Le Numéro : 50 fr.
PANS GE NUMÉRO ;
lean ROMEYER : Les Aviations légères
d e Terre et de l’Air. Ce n’est pas TAr-
- mée de l’Air qui décide de ses missions,
- '^ais la Défense Nationale
X -X.X. : Les D.B.F.A. rentrent chez eux
Roland de NARBONNE : Ce que sera Se
bimoteur Max Holste-250 « Super-
Broussard » >• Pa 8 e
l-e Bristol-175 « Britannia » (II) • Page
Page
Page
» (H)
“7* Réalisations aéronautiques en Nor
vège et Yougoslavie . Pa ë e 12
Pierre DEMOULIN : Où en est le moteur
nucléaire .... . . ................. Page 10
François DU NAIN : Le SAS ouvrira, le
24 février, sa ligne Copenhague-Tokio,-
par le Pôle Nord Page I 1
René-Paul FOUCHE : La XI 0 Coupe des
« Ailes ». -—• La Bigorre lâche tout le
monde . . . « Page 1 3
Jacques MORISSET : Aéromodélisme. —
Les questions, dont on parle Page 15
iblTORlAL
A PREMIERE VUE, la photographie ci-dessus représentant
deux Lockeed-« Starfighter » n’offre rien de très nouveau.
Un examen approfondi permet cependant de découvrir
deux détails d’importance. On distingue sur le flanc du fuselage,
à l’entrée d’air alimentant le réacteur, le cône coulissant qui
modifie la section, donc le débit, de cet orifice selon la vitesse
et l’altitude, tout en maintenant l’onde de choc locale à un em
placement où elle ne peut perturber le flux d’admission.
D’autre part, un orifice caréné est visible sous l’inscription
« Air Force ». C’est par là que sortent, à la cadence de 8.000 par
minute, les obus de 20 mm du canon à six tubes rotatifs General
Electric T.-171 « Vulcan » qui a été essayé en vol sur un biplace
F.-94.C « Starfire ». Cette tendance en matière d’armement est
à comparer avec la tendance française qui a doté nos intercep-
teurs légers d’un unique engin air-air plus meurtrier qu’une
rafale d’obus de 20 mm, mais concentrant la puissance de feu
en un seul coup.
Rappelons que malgré le secret qui entoure le plus récent avion
de chasse américaine, produit par là Lockheed Aircraft Corpora
tion, « Les Ailes » lui ont déjà consacré plusieurs « papiers » au
cours desquels on a pu se faire une idée de plus en plus précise
des caractéristiques essentielles de cet intéressant appareil.
Le F.-104.A « Starfighter » équipera sous peu les escadron*
de monoplaces de l’Air Defense Command américain.
SE GROUPER POUR AGIR
La mode est indiscutablement aux fusions,
aux regroupements, aux concentrations. Récem
ment encore, nous avons rapporté ici les propos
optimistes de M. Georges Héreil sur ce qu il
était permis d’attendre de la réunion, au sein de
- Sud-Aviation, des deux sociétés nationales bud
Est Aviation et Ouest-Aviation.
Sur un plao plus général, plus vaste, nous assistons à de
Wables tentatives pour faire enfin l’Europe Occiden a e .
Marché commun du charbon et de l’acier, marché commun ou
court, Euratom, etc A l’échelle du monde moderne, la b rance,
{Allemagne, l’Italie, des Pays-Bas, la. Belgique, le Luxem
bourg, seules, isolément, sont peu de chose ou pas grand-chose,
face des nations géantes comme les Etats-Unis ou • •
Ç.-S. Groupées, réunies, leurs ressources et leurs possibi i es
Uiises ensemble pour constituer l’Europe Occidentale, ce e-ci
Serait une puissance égale aux plus grandes.
B est singulier qu’au moment même oii cette thèse rencon
tre tant de défenseurs et tant d’adeptes fervents, meme au
Sein de l’Aéronautique, il soit encore necessaire de noircir
tant de papier pour essayer de faire comprendre, au milieu
aéronautique français, la nécessité de s’unir pour être écouté,
er ftendu, de ceux dont dépendent son avenir et son développe-
ftlen b c’est-à-dire le Gouvernement, le Parlement, 1 opinion.
Dans le cadre des accords internationaux, sur 1 initiative
de M. Georges Héreil, on a formé l’A.I.C.M.A. qui groupe un
certain nombre de constructeurs étrangers représentés par leurs
Chambres Syndicales nationales respectives. Notre Union Syn
dicale des Industries Aéronautiques est ainsi partie constituante
de l’A.I.C.M.A.
L’Aéro-Club de France fait partie de la Fédération Aéro-
ttautique Internationale, elle-même formée il y a cinquante
a ns, à une époque où il fallait avoir une certaine clairvoyance,
u n certain sens prophétique, pour réaliser, sur le plan sportif
aéronautique, l’accord de pays différents, que tant d’intérêts
Nationaux opposaient mais que liait aussi un amour commun
P^ur -les choses de l’air.
^ L’Association Française des Ingénieurs et Techniciens de
.Aéronautique (A.F.I.T.A.) doit, elle aussi, sauf erreur, etre
affiliée à un ou plusieurs groupements de techniciens interna-
tl on.aux.
(Voir suite en page 2.)
LES ANTENNES DU FUTUR CONVAIR-880
Le quadriréacteur commercial Convair-880 « Golden Arrow »,
commandé à trente exemplaires par les T.W.A. et à dix exem
plaires par les Delta Air Lines, possédera comme les avions
d’arme, des antennes émettrices et réceptrices noyées qui seront
constituées par la section extrême, de 1 m. 20 de haut, de sa
dérive. L’ensemble de la structure servira de masse. Cette ma
quette de 5 m. 10 d'envergure, installée à San Diego, renferme
un émetteur servant à expérimenter ce montage d’antennes.
Cette photographie, pour n’être que celle d’une maquette, per
met cependant de se rendre compte des lignes du nouveau transpor
teur à réaction.
WTI9I PROGRESSIVE DU “SÏAREIGHTER”
REDACTION-ADMINISTRATION : 77, Bd Malesherbes - PARIS-8»
Téléphone : LABorde 83-26 - Compte Chèques Postaux Paris 443-49
momüi de 4'cuowdüucm
et e'aviaîicm, 0U1 moncùe »
hebdomadaire
DIRECTEUR-REDACTEUR EN CHEF
Georges HOUÂRD
LE SAMEDI
Le Numéro : 50 fr.
PANS GE NUMÉRO ;
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d e Terre et de l’Air. Ce n’est pas TAr-
- mée de l’Air qui décide de ses missions,
- '^ais la Défense Nationale
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“7* Réalisations aéronautiques en Nor
vège et Yougoslavie . Pa ë e 12
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24 février, sa ligne Copenhague-Tokio,-
par le Pôle Nord Page I 1
René-Paul FOUCHE : La XI 0 Coupe des
« Ailes ». -—• La Bigorre lâche tout le
monde . . . « Page 1 3
Jacques MORISSET : Aéromodélisme. —
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iblTORlAL
A PREMIERE VUE, la photographie ci-dessus représentant
deux Lockeed-« Starfighter » n’offre rien de très nouveau.
Un examen approfondi permet cependant de découvrir
deux détails d’importance. On distingue sur le flanc du fuselage,
à l’entrée d’air alimentant le réacteur, le cône coulissant qui
modifie la section, donc le débit, de cet orifice selon la vitesse
et l’altitude, tout en maintenant l’onde de choc locale à un em
placement où elle ne peut perturber le flux d’admission.
D’autre part, un orifice caréné est visible sous l’inscription
« Air Force ». C’est par là que sortent, à la cadence de 8.000 par
minute, les obus de 20 mm du canon à six tubes rotatifs General
Electric T.-171 « Vulcan » qui a été essayé en vol sur un biplace
F.-94.C « Starfire ». Cette tendance en matière d’armement est
à comparer avec la tendance française qui a doté nos intercep-
teurs légers d’un unique engin air-air plus meurtrier qu’une
rafale d’obus de 20 mm, mais concentrant la puissance de feu
en un seul coup.
Rappelons que malgré le secret qui entoure le plus récent avion
de chasse américaine, produit par là Lockheed Aircraft Corpora
tion, « Les Ailes » lui ont déjà consacré plusieurs « papiers » au
cours desquels on a pu se faire une idée de plus en plus précise
des caractéristiques essentielles de cet intéressant appareil.
Le F.-104.A « Starfighter » équipera sous peu les escadron*
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SE GROUPER POUR AGIR
La mode est indiscutablement aux fusions,
aux regroupements, aux concentrations. Récem
ment encore, nous avons rapporté ici les propos
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était permis d’attendre de la réunion, au sein de
- Sud-Aviation, des deux sociétés nationales bud
Est Aviation et Ouest-Aviation.
Sur un plao plus général, plus vaste, nous assistons à de
Wables tentatives pour faire enfin l’Europe Occiden a e .
Marché commun du charbon et de l’acier, marché commun ou
court, Euratom, etc A l’échelle du monde moderne, la b rance,
{Allemagne, l’Italie, des Pays-Bas, la. Belgique, le Luxem
bourg, seules, isolément, sont peu de chose ou pas grand-chose,
face des nations géantes comme les Etats-Unis ou • •
Ç.-S. Groupées, réunies, leurs ressources et leurs possibi i es
Uiises ensemble pour constituer l’Europe Occidentale, ce e-ci
Serait une puissance égale aux plus grandes.
B est singulier qu’au moment même oii cette thèse rencon
tre tant de défenseurs et tant d’adeptes fervents, meme au
Sein de l’Aéronautique, il soit encore necessaire de noircir
tant de papier pour essayer de faire comprendre, au milieu
aéronautique français, la nécessité de s’unir pour être écouté,
er ftendu, de ceux dont dépendent son avenir et son développe-
ftlen b c’est-à-dire le Gouvernement, le Parlement, 1 opinion.
Dans le cadre des accords internationaux, sur 1 initiative
de M. Georges Héreil, on a formé l’A.I.C.M.A. qui groupe un
certain nombre de constructeurs étrangers représentés par leurs
Chambres Syndicales nationales respectives. Notre Union Syn
dicale des Industries Aéronautiques est ainsi partie constituante
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L’Aéro-Club de France fait partie de la Fédération Aéro-
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Nationaux opposaient mais que liait aussi un amour commun
P^ur -les choses de l’air.
^ L’Association Française des Ingénieurs et Techniciens de
.Aéronautique (A.F.I.T.A.) doit, elle aussi, sauf erreur, etre
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commandé à trente exemplaires par les T.W.A. et à dix exem
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constituées par la section extrême, de 1 m. 20 de haut, de sa
dérive. L’ensemble de la structure servira de masse. Cette ma
quette de 5 m. 10 d'envergure, installée à San Diego, renferme
un émetteur servant à expérimenter ce montage d’antennes.
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