Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels
Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte
Éditeur : Bachelier (Paris)
Éditeur : Gauthier-VillarsGauthier-Villars (Paris)
Date d'édition : 1892-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343481087
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 454219 Nombre total de vues : 454219
Description : 01 juillet 1892 01 juillet 1892
Description : 1892/07/01 (T115)-1892/12/31. 1892/07/01 (T115)-1892/12/31.
Description : Collection numérique : Originaux conservés aux... Collection numérique : Originaux conservés aux archives de l'Académie des sciences
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique :... Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3071t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
» Nous présentons aujourd'hui les résultats de nouvelles expériences
relatives à la destruction par l'eau des azotates basiques de bismuth et
d'urane.
» Azotate basique de bismuth. M. Ditte, en faisant agir un grand excès d'eau
bouillante sur le sous-nitrate Bi2O3, Az2O5, 2IPO, a réussi à le transformer en un
azotate plus basique 2Bi2O3, Az2O5. Nous avons pensé que ce second composé,
chauffé avec l'eau à une température plus élevée, se dissocierait à son tour en oxyde
de bismuth et acide azotique libre.
» On a enfermé le sous-azotate 2Bi203, Az2O5 dans des tubes scellés, avec un grand
excès d'eau et un fragment de marbre destiné à saturer l'acide qui se sépare; de cette
façon, il ne pouvait s'établir d'équilibre permanent entre le sel basique et l'acide mis
en liberté. Le tout était porté dans une étuve à la température de 2oo°-2o5°. Chaque
jour on ouvrait les tubes et l'on décantait l'eau mère, on soumettait le produit à des
lavages répétés, puis on le chauffait de nouveau en vase clos avec de l'eau pure et du
marbre. On a répété la série de ces opérations jusqu'à ce que l'eau qui baignait la
substance ait cessé de précipiter par l'oxalate d'ammoniaque. A ce moment, le sous-
azotate était transformé en une poudre dense et cristalline présentant la composition
de l'oxyde de bismuth Bi203.
» Par sa lenteur, cette transformation rappelle, à certains égards, la saponification
des éthers acides par l'eau elle a exigé quatre-vingt-dix heures environ à une tempé-
rature voisine de 200°.
» Azotate basique d'urane. Nous avons cherché à préparer un azotate basique
d'urane, d'après la méthode qui nous est propre, en chauffant l'hydrate neutre du sel
solide en tubes scellés avec du marbre. Après vingt-quatre heures de chauffe entre
1800 et 200°, on a repris le contenu des tubes par l'alcool. On a séparé ainsi des
cristaux jaunes, microscopiques, d'un sel basique qui ne présente pas de composition
définie. L'analyse montre, en effet, que si l'eau et l'oxyde qu'il renferme sont sensi-
blement dans le rapport des équivalents, par contre, on n'y trouve l'acide nitrique
qu'en faible quantité et dans des proportions qui ont varié entré et jL d'équivalent
de Az2O5 pour i équivalent de U203. Les échantillons étaient d'ailleurs d'autant plus
pauvres en acide nitrique qu'ils avaient été soumis plus longtemps à l'action de
l'alcool bouillant.
» Ces résultats nous conduisent à admettre que l'azotate basique d'urane d'abord
formé se dissocie déjà sous-l'influence de l'alcool. L'eau bouillante agit bien plus rapi-
dement encore, et l'on atteint facilement ainsi la transformation complète du produit
en l'hydrate U2O3, H20. M. Riban avait constaté autrefois la décomposition analogue
des solutions étendues d'acétate d'urane à la température de 175°. »
basique que l'eau détruirait sans doute complètement à une température plus élevée.
C'est ainsi, comme on le verra plus loin, que la dissociation intégrale du sous-nitrate
de bismuth s'accomplit en deux phases séparées par un intervalle de ioo°.
relatives à la destruction par l'eau des azotates basiques de bismuth et
d'urane.
» Azotate basique de bismuth. M. Ditte, en faisant agir un grand excès d'eau
bouillante sur le sous-nitrate Bi2O3, Az2O5, 2IPO, a réussi à le transformer en un
azotate plus basique 2Bi2O3, Az2O5. Nous avons pensé que ce second composé,
chauffé avec l'eau à une température plus élevée, se dissocierait à son tour en oxyde
de bismuth et acide azotique libre.
» On a enfermé le sous-azotate 2Bi203, Az2O5 dans des tubes scellés, avec un grand
excès d'eau et un fragment de marbre destiné à saturer l'acide qui se sépare; de cette
façon, il ne pouvait s'établir d'équilibre permanent entre le sel basique et l'acide mis
en liberté. Le tout était porté dans une étuve à la température de 2oo°-2o5°. Chaque
jour on ouvrait les tubes et l'on décantait l'eau mère, on soumettait le produit à des
lavages répétés, puis on le chauffait de nouveau en vase clos avec de l'eau pure et du
marbre. On a répété la série de ces opérations jusqu'à ce que l'eau qui baignait la
substance ait cessé de précipiter par l'oxalate d'ammoniaque. A ce moment, le sous-
azotate était transformé en une poudre dense et cristalline présentant la composition
de l'oxyde de bismuth Bi203.
» Par sa lenteur, cette transformation rappelle, à certains égards, la saponification
des éthers acides par l'eau elle a exigé quatre-vingt-dix heures environ à une tempé-
rature voisine de 200°.
» Azotate basique d'urane. Nous avons cherché à préparer un azotate basique
d'urane, d'après la méthode qui nous est propre, en chauffant l'hydrate neutre du sel
solide en tubes scellés avec du marbre. Après vingt-quatre heures de chauffe entre
1800 et 200°, on a repris le contenu des tubes par l'alcool. On a séparé ainsi des
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définie. L'analyse montre, en effet, que si l'eau et l'oxyde qu'il renferme sont sensi-
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pauvres en acide nitrique qu'ils avaient été soumis plus longtemps à l'action de
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formé se dissocie déjà sous-l'influence de l'alcool. L'eau bouillante agit bien plus rapi-
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des solutions étendues d'acétate d'urane à la température de 175°. »
basique que l'eau détruirait sans doute complètement à une température plus élevée.
C'est ainsi, comme on le verra plus loin, que la dissociation intégrale du sous-nitrate
de bismuth s'accomplit en deux phases séparées par un intervalle de ioo°.
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