ABOUL-SOOUD
ABRIA
quelques œuvres, lorsqu'il vint à Pans, reçut bon
accueil des maîtres français et fil jouer la principale
de ses symphonies aux concerts populaires de
M. Pasdeloup. Il passa ensuite a Loudies, puis visita
les l'avs-Bas, toute l'Allemagne, etc. En 18tiO, fut
nommé maitre de chapelle du roi de Wurleml erg.
On cite parmi ses œuvres des Symphonies (en la
majeur, en ut mineur, ete.); le tableau syniplio-
nique de Christophe Colomb, mu Fut joué à Paris
et ([in fut accueilli avec succès jusqu'en Amérique;
des opéras Anne de Landhhran {Stuttgart, 1859),
le lioi Enzio (1802), Ahtorga (18GG), Ehkehard
(1878), etc.; des ouvci turcs, quatuors et morceam
de cuncerts, des Lîeder, etc.
ABOUL-SOOUD [le Père des Prospérités), poète
arabe, ne dune pauvre famille, dans un village de
la basse g>pte, vers 18*28, fut compris dans le
petit nombre d'enfants qu'on choisissait, chaque
année, dans les écoles primaires, pour leur fane I
suivre le cours de l'école des langues que Jlohain-
med-Ali avait fondre au Caire. Il en tut un des
élevés les plus distingues et, lorsqu'il eu sortit, Je
gouvernement égyptien lui offrit, d.ms l'adiniiiiv
tration, une place qui lui laissait assez de loisir
pour cultiver l'étude et la poésie.
Dans ses premiers vers, il commença par imiter
les poètes elé^i.iques de l'Arabie. Ses> romances
[maouuls) et ses odes [kacidas) contenaient le même,
fonds d'idées, mystiques et voluptueuses a la fois
quelques-unes dmiment tiès poimlauua au Caire
L'avènement de Hohammcd-Said lui inspira une
kacida qui fut tres goûtée, et la chute de Sébas-
topol un dithyrambe qui, révélant uu oidre d'idées
et de sentiments jusqu'ici peu connus en Onent,
fiipnmmt sous des images tout orientales des aspi-
rations vers un idéal de civilisation supérieure et
vers l'alliance fraternelle de tous les peuples.
L'œuvre de prédilection d'Aboul-Sooud a ete long-
temps, dn-on, un poème inédit de di\ mille vers,
une myuade (elfia), dont Mohammed-Ah est le
héros.
ABOVILLE (Auguste-Ernest, vicomte i>'), ancien re-
présentant, français, né a Paris le 4 décembre 1810,
iidinib .î l'École polytechnique en 1839, en sortit,
l'année suivante, dans l'aihllerie de terre,et doniu
sa démission, en 1844, pour se livrera des travauv.
agronomiques. Membre et secrétaire de la Société
forestière de France, il était, sou» l'Empire, mane C
de GIuï, dans la >ièvre, lorsqu'il donna sa démis-
sion d la suite du décret relatif a la Société de
Saint-\mcent-de-IJaul, rendu sur la proposition de
M. de Pcrsigny, et contie lequel il protesta dans ies
journaux. Aux élections du 8 février 1871 pour 1 As-
semblée nationale, il fut élu représentant du Loiret,
le cinquième sur sept, par 32 509 voix. 11 put places
d l'extrême droite, et après aiotr été un des adver-
saires de la politique île M. Thîers, il se montra
l'un des plus tièdes partisans du maiécbal de Mjc-
Mnhon, auquel il reprochait, dans une lettre publiée
par 1 Univers (21 ni,irs 1874), île « prendre Irop au
.sérieux le rôle de pj évident de la République ». Il
prit part a la discussion de plusieurs projets» de loi,
notamment de celui sur le recrutement de l'aimce
(1872), et présenta plusieurs proposions, une entre
ABICH (Guillaume-Ueiman), prologue allemand, m1 à
Berlin, le 11 docembie 1806, moit à. Vienne, le 1" juillet
IKKfl. Edit S-JS.
ABINGDON (MontaffU Dertie, f>* comte), pair d'Sujtle-
tene, né en 1808, iitoit h l.ondies, lo 8 fevuer Ib8i
Ldit. 1-5.
ABINGEH (Jtobert-Campholl Schilett, 2 baion), pan
dAnglelcii-e, iwennW, moi le le 21 juin 1861 Edit. 1-5.
ABOUT (Edmofid-Fraiiçois-Valenlin), httt'iateur fun-
autres tendant a obliger les journaux politiques qui
voudraient parler des débuts parlementaires, a re-
produire l'un des comptes rendus officiels des
.séances de l'Assemblée. Protestant jusqu'au bout
que k la mcmurclne nationale et chrétienne était le
seul moyen de salut du pajs d, il signa, avec le duc
de la Rocliefoucauld-lùsaccia, la proposition tendant
,i la rétablir, et repoussa également l'amendement
Wallon et l'ensemble des lois constitutionnelles. Le
vicomte d'Aboville n'a été renvové m au Sénat ni a
la Chambre des députés aux élections de janvier et
de février 1870. – Son frère aîné, le comte Alphonse-
Gabriel d'adoville, né le 28 juin 1818, a siégé a la
Chambre des pairs de 1844 a 1848 et a disparu de-
puis de la scène politique.
Abraham (Emile), littérateur français, né a Paris
en 1855, s'est entièrement consacré au théâtre, soit
comme auteur de pièces. ioit comme journaliste.
L'un des rédacteurs de l'Entracte, fut charge
de la critique théâtrale au Petit Journal, et devint
secrétaire général du théâtre de la Portc-Samt-
Mîirtm. Il remplit eiibuite les mêmes fonctions au
Ihéalredu Gymnase.
M Emile Abraham a écrit, seul ou en colla-
boration, un certain nombre de comédies ctvau-
d(!\][les, ordin.iireuietil en un acte, entre autres
Chapitre V (18011}; le Loignon de l amour (1865j,
qui a reparu sous le litre les Yeux du cœur (1865)
les Parents de province, avec Jules ï'rével (1865);
l'Amour d\me ingénue (18GG); V Avenue des soupirs
(180(3) JSicaise. paysannerie d'après le conte de La
Fontaine (1807); les Petits Crevés, en 4 actes, avec
Al. Han et h Prével (1868); le Prince Toto, avec
J. rYcvel (1868); la Clef perdue, en un acte (1870);
la Chanté chrétienne, en un acte (1883), etc.; puis,
au moment de la vogue des opérettes et des bouf-
fonneries musicales, toute une smte delibioflos de
ce genre et de pièces mêlées de chants l'Homme
entre deux âqes (1802;; Un Jhmne en l'air, avec
MM. Adrien Marx et Cartier (1855); le T?ain des
maris (1868); les Croqueuses de pommes en cinq
actes, arec tug1. Grande (1avec H. Lucas ( 1870); les Flâneurs de Paris, pièce
en quatre actes, avec Al. Eug. Grange (187OJ; les
Vacances de, iieaulendnn, en cinq actes, avec le
même (1881), etc. On cite rie >I- tm. Abraham, sous
)c psiMidonvme d'Atuien Laioquo, un recueil annuel
rie brodnireb biographiques sous le titre d'Acteurs
et actiices de Pai^is (in-18).
ABRIA l'Jérémie-Joseph-Benoît], physicien fran-
çais, est né a Limoges le 18 mars 1811. Lleve de
l'Lcole normale supeueure de 1831 a 1834, il se nt
recevoir docteur es sciences en 183*7, fut nommé
projeteur de phwque a la faculté des sciences de
Bordeaux, dont il" devint ledoien, et fut admis a la
retraite, au mois d'août 1886, avec le titre de doyen
honoraire. ïlembie de l'Académie des sciences de
Bordeaux, il a été élu correspondant de l'Institut
le 15 décembre 1880. M- Ahna a ete promu ofhcier
de la Légion d'honneur le 14 août 1867. 7.
On a (Te e.c savant nn certain nombre (Je recher-
ches dont les résultats ont elé insérés dans les
Mémoires de l'Vcadéime de lïordeaux, ou Jjiis les
Comptes rendit* de IHcndémio des sciences; quel-
ques-uns ont été publiés a part. lous citerons De
eais, né à Diuuze (MtMuthe), le 1-i fevntT 18-28, moit a
Pans, te2C jamiei 1883. Edit. 1-5.
ABRAHAM-BUBOIS (Hippolytc-Abraharn Dubois, dit),
magii-tiat et homme politique français, né à Avi anches
(Manche), le 11 mais 17U2, mort 'le 5 oelolire 1865.
Ldit. 1-5.
ABBAHAMS ^.NiroLis-Chustian), archéologue danois, né
à Hopenh.itfiMï, le 0 *>ei)tenibie iï'JS, moit le L26 janvier
1870 Edil. 1-5.
AERANTES (\iiolpIto-Alfmi-MirM Jcnot, duc n'}} né en
1810, mon le 23 juillet 185y. Ldit 1-3.
Galerie nationale des notabilités contemporaines, annales biographiques des principaux fonctionnaires de la France. Tome 1 / par une société de gens de lettres et d'historiens sous la direction de E. Saint-Maurice Cabany,... /ark:/12148/bd6t5382865h.highres Biographie 19e siècle Biographie 19e siècle /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Biographie 19e siècle"