Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1933-03-31
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1933 31 mars 1933
Description : 1933/03/31 (Numéro 90). 1933/03/31 (Numéro 90).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
FIGARO. VENDREDI 31 MARS 1933
vante les records atteints pour l'apti- 1
tude au vol aux hautes altitudes, la
force portante et le rayon d'action.
Il n à que peu parlé de la marine
pour déclarer que tous les navires ont
été remis en état, et pour beaucoup
modernisés. L'industrie des construc-
tions navales s'est développée. La flot-
tille sous-marine s'est quelque peu ac-
crue. La défense des cotes a été amé-
liorée.
La partie du discours de Vorochilov
consacrée au personnel est tout parti-
culièrement intéressante. Il s'est beau-
coup étendu sur les progrès réalisés
pour l'éducation, l'instruction et le per-
fectionnement des personnels techni-
ques. Les Académies techniques peu-
vent être encore spécialisées, augmen-
tées et: agrandie?. « Mais, a-t-il dit, 1
nous avons créé tin état-major- d'ingé-
nieurs et de techniciens, et des noyaux
suffisants d'ouvriers qualifiés leur
recrutement constant par les écoles
techniques est assuré. » Des écoles
spéciales ont été également créées pour
la. formation militaire de toutes les
spécialités de l'aviation, des chars, des
transmissions, etc.
Le personnel de commandement de
l'artillerie, des chars et des troupes
techniques a été augmenté au détri-
ment de celui de l'infanterie et de la
cavalerie qui a été réduit.
Vorochilov s'est beaucoup réjoui de
1' « amélioration du personnel de com-
mandement au point de vue social ».
Dans tous les grades la proportion des
chefs provenant de la classe des ou-
vriers par rapport à ceux provenant
dès' paysans s'est progressivement ac-
crue elle est passée de 28 0/0 à 40 0/0
entre 1928 et 1932. Celle des membres
du parti communiste est passée de
55 0/0 à 61 0/0, particulièrement dans
les grades supérieurs.
Les progrès réalisés à ce point de vue
varient selon les armes. La proportion
est très sensible .dans l'infanterie ou
elle est passée de 54 0/0 à 88 0/0, dans
ï'artillerie où elle est' passée de la 0/0
à 81 0/0 dans les chars de combat et
autos-mitrailletises^elle est de 100 0/0.
i. Grâce au grand développement pm
par les' Jeunesses communistes ffiO'mol) et à la préparation politique due
a VOssoaviakhim, l'èS membres du parti
et des Jeunesses qui ne formaient que
316 0/0 de l'armée. Jen forment main-
tenant 59,40 0/0. inversement, l'Armée
rouge sert autant à la formation politi-
que qu'à l'instruction militaire une
intense éducation communiste y, est
donnée aux paysans. Pour parer au
mauvais fonctionnement des exploita-
tions rurales collectivisées et y écraser
toute mauvaise volonté et toute résis-
tance, l'Armée rouge y a détaché dans
ces derniers mois des centaines d agi-
tateurs et d'équipes de travailleurs.
Tt
De cet exposé, nous voulons tirer
quelques enseignements.
Avant tout, ces efforts pour améliorer
l'effectif, la composition et le matériel
de FArinée rouge, efforts officiellement
proclamés, montrent combien il est ri-
dicule de voir les diplomates du monde
entier voisiner à Genève avec les repré-
sentants de l'U. R. S. S., les traiter en
collègues et ne pas rire au nez de Lit-
vinov quand il parle de désarmement
intégral.
.Nous, devons également signaler que,
malgré les incorit.esjabjes progrès réa-
lisés dans le domaine technique sous le
long commandement de Vorochilov, qui
est commandant en chef depuis huit
ans, il reste encore bien des difficultés
à surmonter dans le domaine technique
pour la production du matériel. Les opi-
nions optimistes sur la valeur de l'ins-
truction des officiers rouges et du per-
sonnel technique sont contredites par
de nombreux renseignements. Dans les
déclarations faites par les divers com-
missaires du peuple à l'occasion de la
célébration de l'achèvement de la pre-
mière tranche du plan quinquennal,
nous trouvons également au milieu des
chants de victoire des traces des inquié-
tudes relatives aux résultats réellement
obtenus.
L'état des voies ferrées est tel qu'on
a le droit de penser que la mobilisation
et la concentration de l'Armée rouge
seraient bien difficiles à réaliser dans
de bonnes conditions de temps le ravi-
taillement serait également singulière-
ment rendu difficile par les mécomptes
des campagnes agricoles dont les me-
sures prises pour forcer au travail les
paysans polleclivisé^ sont l'aveu officiel.
Mais le plus grave des problèmes,
c'est celui de l'esprit de l'Armée rouge,
-« L'Armée ̃ rougft**ïdi&aifc»4'écwnni«nt
VriumcWitè en célébrant le quinzième
anniversaire de ce|te<*ci, est une armée
de classe, un instrument de la dictature
du prolétariat. »
Le soin mis par Vorochilov à faire
ressortir l'amélioration de la proportion
des ouvriers par rapport aux paysans
dans le personnel de commandement de
l'Armée rouge montre que l'opposition
d'intérêts qui sépare et séparera tou-
jours les premiers des seconds, est un
grave sujet d'inquiétude pour les maî-
tres actuels de la Russie.
Que deviendrait en cas de mobilisa-
tion la proportion de 59,40 0/0 de mem-
bres du parti communiste et de Kom-
n'pinoltzy qui garantit la solidité poli-
tique de l'Armée rouge quand, après la
mobilisation, l'appel de millions de pay-
sans ferait tomber ce niveau singuliè-
rement plus bas ? 1
Les gens très mal informés, ou qui
ne veulent pas l'être, et qui parlent avec
une inconcevable légèreté d'une alliance
militaire franco-soviétique, ont-ils ré-
fléchi à ce qui pourrait se passer en
pareils cas ? Ce serait peut-être une
belle occasion pour les paysans, dé-
pouillés de leurs terres par la collectivi-
sation et mobilisés, de régler leurs
comptes et de chanter à leur manière
les fameux vers de l'Internationale
Et souvenez-vous que vos balles
Sont pour vos propres généraux.
Général A. Niessel.
GAZETTE DES TRIBUNAUX
'in
M* J.-C. Legrand annonçait hier au Pa-
lais que M. André Bouilloux-Lafont allait
se pourvoir en cassation. G. C.
̃+*r> ̃
A la Cité universitaire de Paris
Le gouvernement yougoslave a accordé
un crédit de 200.000 francs pour la fon-
dation de quatre chambres à la Cité uni-
versitaire de Paris.
LES COURS. LES AMBASSADES, LE MONDE ET LA VILLE
Cours,
iLL.'MM. le Roi et la Reine des Belges
ont décidé de faire un voyage en Palestine au
début du mois prochain. Les souverains feront
escale -en Italie et en Grèce et seront unique-
ment accompagnés par le comte de Grunne,
chambella-n., ;;•
S. A.R..1'Inf,ant Alfonso de Bourbon est
fiancé à sa-coùsiiielissue de germaine, S. A. R.
la Princesse Marie de Bourbon-Parme, ainsi
que nous l'avons annoncé. 1
La cérémonie des- fiançailles a été célébrée
à Vienne, dans l'intimité.
Pojir mémoire, ajoutons quelques détails sur
la généalogie des fiaincés..
S. A. R. l'Infant Alforiso de Bourbon est le
'fils de S. A. R. l'Irifànt' Carlos et de feu
S. A. R. l'Infante Maria de Las Mercedes,
Princesse ̃ des Asturies, sœur de S. M. le Roi
Alphonse XIIÏ, et petît-tfits de S. A, R. le Comte
de Caserte, marié à sa cousine, S. A. R. la
Princesse Antoinette de Bourbon-Siciles. S.A.R.
le Comte de Caserte était le frère aîné de
S. A. R. la Princesse Mafje-Pie de Bourbon-
Siciles, grand'mère de S. A. R. la Princesse
Marie de Bourbon-Parme, rauguste fiancée.
Ajoutons encore que S. A. R. la Princesse
Marie de Bourbon-Parme est :1a fille de S. A. R.
le Prince Elie de Bourbon-Parme et de
S. A. I. et R. l'Archiduchesse Marie-Anne
d'Autriche et la petite-fille de S. A. R. le Duc
Robert de Parme, qui avait épousé S.,A. R- la
Princesse Marie-Pie de.Bourbon-Sicil-es en pre-
mières noces.
Le mariage princier sera célébré prochaine-
ment à Vienne.
Dans les Ambassades
En l'honneur de l'anniversaire de la,nais-
sance de S. M. le Roi Fouad le', S. Exc. le
ministre d'Egypte et S. A. R. la Princesse
Fewkié ont offert une élégante réception en
l'hôtel de la légation royale.
Au cours de la soirée, un orchestre, sous
la direction de M. Benvenuti, s'est fait entendre.
M. Etcheverry, de l'Opéra Mme Mary Mar-
quet, de la Comédie-Française, et. la Teresina
ont remporté un brillant succès.
Monde officiel
Mme la maréchale Joffre est arrivée à
Lausanne et;-corhpièi;y:p'asser quelques' jours.
Dans le Monde Il
Après-demain dimanche 2 avril devait
avoir lieu, chez1 Mme A.-M. Berl, une' confé-
rence faite par la comtesse J.-de Pange, suivie
de réception.
Par suite de la mort tragique de M. Maurice-
Daniel Mayer, neveu de Mme A.-M. Berl, la
conférence et la réception n'auront pas lieu.
La comtesse P. de Fleurieu a donné
dernièrement, à Londres, un élégant diner dont
les convives étaient comte et comtesse de
La Warr, vicomte Wimborne, sir Lionel et
lady Earle, lady Lathom, sir John et lady
Dashwood, commander sir Denniston et lady
Beweney, captain Hon. James et Mrs Rodney,
Miss Olga Lynn, Hon. Mrs J. Rutland, cap-
tain Arthur Evans, M. Gérald Villiers, M. W.
Bethell.
Mme Jacques Heugel recevra le lundi
3 avril.
Naissances
Le baron et la baronne d'Esneval sont
heureux de faire part de la naissance de leur
fille Béatrice. Boulogne-sur-Seine, 4 mars
1933.
• M. Emile M. Puzenat et Madame, née
Blonay, sont heureux d'annoncer la naissance
de leur fils Hubert. j.
t~<. <- .<- ~'<.«.~< J{¡t.9Jtd:J~
Bienfaisance ,̃ ,r
Deux représentations de la Passt&ii"de
la Vierge et des Mystères douloureux et glo-
rieux, œuvre de Léon Chancerel, seront don-
nées par les Comédiens scoutiers, salle Pleyel,
en soirée, les 7 et 8 avril, au profit de l'Asso-
ciation des Scouts de France.
On peut louer dès maintenant à la salle
ou à la c Hutte », 66 bis, rue Saint-Didier.
Cercles
Rappelons que, aujourd'hui vendredi
31 mars, à quinze heures trente, au Cercle
Interallié, sous la présidence de S. Exc. le
comte Pignatti di Custoza, ambassadeur d'Italie,
LES PRTS D'HIER
~_N
LOUIS FABULET
le traducteur de Rudyard Kipling
est mort
M. Louis Fabulet, le traducteur bien
connu de Rudyard Kipling, est mort hier,
à Rouen, où il était né en 1862. Il avait
été d'abord secrétaire du préfet des Lan-
des, puis rédacteur au journal le Soleii.
En 1898, il commença de traduire, avec
car Wilde, l'œuvre de Kipling, encore
ignoré en France. M. Louis Fabulet fit con-
naître également en notre pays les écri-
vains américains Henry Thoreau et Walt
Whitmann, dont on apprécie chaque jour
davantage l'originalité profonde. M. Louis
Fabulet vivait, parmi ses livres, au ha-
meau de Genstay.
J.-R. MATHIEU
Nous apprenons avec un profond re-
gret la mort de notre confrère J.-R. Ma-
thieu, chef des services photographiques
du Malin, qui a succombé dans le plein
exercice de sa tâche professionnelle.
Depuis vingt-sept ans, J.-R. Mathieu
appartenait à la grande maison du boule-
vard Poissonnière. Ses exploits ne se
comptaient plus. Lorsque Pégoud procéda,
pour la première fois, à l'étourdissante
prouesse du looping the loop il monta
avec lui dans la carlingue, son appareil
photographique en bandoulière. « le vais
prendre Paris à l'envers », ironisait-il, Au
moment de l'expédition contre Abd el
Rrim, il réussit à pénétrer en plein terri-
toire dissident et, parvenu à trente mè-
tres de la tente d'Abd el Krini; ne put in-
terviewer le redoutable chef qui tint à lui
faire savoir néanmoins combien il esti-
mait son courage. Ce ne sont là que quel-
ques traits d'une vie dont une large part
fut consacrée pendant la guerre au ser-
vice du pays que J.-R. Mathieu défen-
dit comme officier de réserve.
C'est au, retour de la terre d'Afrique, à.
travers laque.le notre confrère avait dirigé
jusqu'au lac Tchad une mission organi-
sée par le Malin, qu'il a expiré subitement,
à Marseille, peu d'heures après avoir re-
mis le pied sur le sol national.
Dans ce dur et fébrile métier de jour-
iialiste dont le public ignore trop les né-
cessités quotidiennes faites de sacrifices
et d'endurance, J.-R. Mathieu occupait une
place uniquement due à son travail, mé-
ritée par son talent et qui honorait notre
corporation. Nous saluons avec une peine
cruelle ce capitaine du reportage, tou-
jours souriant et brave, ce chasseur d'ilna-
ges qui s'en va.
aura lieu un récital de chant de Mlle Saga
Leander, avec le concours du maître Adolfo
Gandino, qui l'accompagnera au piano.
Au cours de la réunion qui a suivi, hier,
l'assemblée générale, le comité de l'Automobile
Club de France à élu à l'unanimité pour l'exer-
cice 1933-1934
Président. -.Je,, .YicQm.te.4e Rohan vice-pré-
sidents le marquis de L'Aigle, M. Edmond
Chaix, le comte de Liedekerke-Beaufort et le
baron Petiet.
Notre collaboratrice Mlle Marie-Louise
Lédé, qui a représenté Figaro au Congrès du
tourisme, vient de faire en Egypte, 'notamment
au lycée du Caire, une série de charmantes
conférences. Devant un auditoire très nom-
breux, elle parla de- « Quelques fleurs de
l'esprit français » et de la vie d'un grand
journal parisien, évoquant de façon très
vivante, avec beaucoup d'à-propos et de finesse,
les figures de nos illustres collaborateurs
Robert de Flers, Alfred, Capus, Henri de
Régnier, etc., et retraçant l'activité quotidienne
de Figaro, dont le prestige et l'autorité rayon-
nent jusque là-bas.
La conférencière fut chaleureusement ap-
plaudie. ̃
Le prince de La Tour d'Auvergne, recon-
naissant l'intérêt et l'utilité de l'œuvre réalisée
par la Demeure historique dans nos départe-
ments, a bien voulu donner l'autorisation de
faire visiter son magnifique château de Gros-
bois, à Boissy-Saint-Léger (Seine-et-Oise) et
d'apposer le timbre de la Demeure historique
sur les tickets des visiteurs.
On sait que les recettes de ce timbre servent
à la restauration urgente des demeures et
monuments qui menacent ruine et au dévelop-
pement du tourisme, qui est une source de
richesse pour nos populations.
Un dîner très élégant- a eu lieu, lundi,
au Golfers' Club. Les convives se .groupaient
au bar et dans les salons du rez-de-chaussée
autour de petites tables joliment éclairées et
fleuries. Dans la gaieté et la bonne humeur,
des parties de bridge réunissarit une centaine
de joueurs, se prolongèrent fort tard' dans la
soirée.
Les convives étaient S. A. R.' la Princesse
Sixte de Bourbon-Parme, M. A. Benedîc, pré-
sident du Golfers' Club, et Mme A. Benedic
prince e,t princesse A. de Broglie, princesse
Françoise, ,4s Faucigny-Lucinge, baron et ba-
ronne. A. ̃d'Almeida Santos, comte, et..comtesse
P. de Chavagnaç, M. et Mme van Heukelom»
comtesse de Jumilhac, M. et Mme H. Puerari;
Mme A. Citroën, Mlle de Jumilhac, Mme R.
Tassin dé Montaigu, lady Davis, baron et ba-
ronne G. Fabvier, M. et Mme Duran, Mrs Bâtes,
comtesse H. de Bonneval, comtesse M.-T. du
Bourg de Bozas, Mme Broquin, comte et com-
tesse G. d'Anthoine des Brunes, M. et Mme
Holle, M. et Mme Klingelhoefer, marquis et
marquise de Pontcharra, comte et comtesse de
Castries, M. et Mme A.-M. Vagliano, Mme
Rosambert, comte et comtesse H. de Gastines,
Mme 0. Furth, Ya-nko bey, baron et baronne
Powis de Tenbossche, baron de Nexon, comte
Le Marois, comte U. d'Hautefort, prince Zurîo,
comte G. de Maillé, MM. Georgesco, de Vau-
reix, H. Lefèvre-Pontalis, Baguenault de
Puchesse, N. Tanvaco, Harris, Tulumaris, J. de
Saint Olive, P. Ferret, etc.
Mariages
L'église Saint-Pierre de Chaillot était trop
petite, hier, pour contenir les innombrables per-
sonnalités venues assister au mariage de Mlle
de Villefranche, petite-fille du marquis de Vil-
lefranche et de la comtesse H. de Merode, née
La Rochefoucauld d'Estissac, et fille du comte
de Villefranche et de la comtesse de Ville-
franche, née Merode, avec le prince Frédéric
de Merode, fils du prince Jean de Merode,
grand maréchal honoraire de S. M. le Roi des
Belges, grand-croix de la Légion d'honneur, et
de la princesse Jean 'de MerocfeY'née'Bauff re-
mont. ̃ '•̃̃i --̃- '•'•̃
La bénédiction nuptiale 'a'éié donnée par r
S. Exc. Mgr Baudrillart, archevêque de Méli-
tène, vicaire général de Paris, recteur de l'Ins-
titut catholique, qui a transmis aux jeunes
époux la bénédiction que S. S. le Pape Pie XI,
daignait leur envoyer.
Les témoins étaient, pour la mariée: le
prince Félix de Merode, son oncle, et le comte
Louié de Villefranche, son 'frère pour 1-e1
marié la duchesse de Polignac, sa tante, et
le prince Amaury de Merode, son frère.
Le service d'honneur était assuré par Mlles
Juliette de La Rochefoucauld, Marie-Thérèse
de La Rochefoucauld, Salva de Merode, Ber-
nadette de Crépy, Corisande de Gramont et
TEMPS PROBABLE
Région parisienne. Assez beau temps;
nuageux avec eclaircies, brumeux le matin,
rares averses. Vent Ouest modéré. Température
en baisse. Maximum 18".
France. Sauf dans l'Est et le Sud où
il,fera beau, même temps que dans la région
parisienne. Brouillard le matin dans le Centre
et le Sud-Ouest. Température en baisse géné-
rale faible.
Aviation. a) RÉGION parisienne
Nuages moyens doublés de nuages bas, rarei
l'heure. Visibilité mauvaise le matin (brouil-
lard), moyenne ensuite.
b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne,
Strasbourg, Lyon, Marseille Comme dans
la région parisienne.
Manche. Eclaircies et averses, bru-
meux le matin. Vent Ouest modéré.
POUR HONORER LA MEMOIRE
D'ANDRE MAGINOT
Quarante-quatre conseillers municipaux
viennent, à l'appel de M. de Puymaigre,
qui représente à l'Hôtel de Ville le quar-
tier des Invalides, de signer une proposi-
tion par laquelle ils demandent que la
Ville de Paris accorde une subvention au
comité du monument à élever à la mémoire
d'André Maginot dans le département de
la Meuse.
Ils insistent, dans la même proposition
qui sera déposée aujourd'hui,' au cours de
la séance du conseil municipal, pour que
soit pris, sans plus de retard, l'arrêté attri-
buant, comme l'avait suggéré, en décembre
dernier, M. le docteur Besson, le nom de
l'ancien ministre de la guerre à une voie
ouverte sur l'emplacement de l'ancien bas-
tion n° 65. Cette voie se dénommerai,*
« rue du Sergent-Maginot ».
̃̃^̃
L'AFFAIRE DE «L'ATLANTIQUE» >>
Le procès intenté par là' Compagnie
Sud-Atlantique aux 69 compagnies d'assu-
rances de Paris et Bordeaux en paiement
de 170 millions de francs-, à la suite de la
perte de l'Atlantique a été appelé pour
fixation devant la première chambre du
tribunal de commerce de la Seine, prési-
dée par M. Hamonic.
Conformément à la demande de M0 Léo-
pold Dor, avocat de la compagnie Sud-
Atlantique, le tribunal a fixé l'affaire pour
plaidoiries de fond, à lundi prochain,
2 avril. La fixation étant ferme, elle sera
sûrement plaidée à cette date.
Mélanie de Merode, habillées de taffetas rose
et de taffetas ciel, avec jupes longues et béguins
assortis. Elles étaient accompagnées par MM.
Stanislas de Clermont-Tonnerre, Jean de Me-
rode, Emmanuel de Villefranche, Philippe de
La Rochefoucauld, Jean de,Villefranche, Char-
les-Florent de Merode. Les costumes des petits
garçons étaient la reconstitution exacte du cos-
tume du Dauphin Louis XVII, conservé dans la
famille, l'arrière-grand'mère de la mariée étant
la duchesse de Tourzel, gouvernante des
Enfants de France, qui partagea la captivité
de la famille royale au Temple.
La jeune mariée portait une fort belle robe
de crêpe1 satin blanc de style Renaissance, avec
quadruple collerette de dentelle ancienne. Sur
la tête, un béguin de même style, fait de
galons d'argent perlés retenant un très long
voile bordé de magnifique dentelle de famille,
et qui recouvrait entièrement la longue traîne.
A l'entrée à l'église, le cortège était ainsi
formé. comte de Villefranche et Mlle de Ville-
franche, prince Frédéric de Merode et princesse
Jean de Merode, marquis de Villefranche et
comtesse de Villefranche, prince Amaury de
Merode et princesse Louise de Merode, comte
Louis de Villefranche et comtesse H. de
Merode, baron de Cressac et princesse Amaury
de Merode, prince Félix de Merode et Mlle
M.-H. de Villefranche, duc de Bauffremont et
baronne de Cressac, comte Antoine de Ville-
franche et comtesse de Marenches, prince Louis
de Merode et duchesse de Polignac, comte Guy
de Villefranche et marquise de Clermont-Ton-
nerre, duc de Polignac et comtesse John d'Oul-
tremont, marquis de Clermont-Tonnerre et
princesse Félix de Merode, marquis Doria et
duchesse de Bauffremont, marquis de Colbert
et princesse E. d'Arenberg, prince de Merode-
Westerloo et marquise Doria, comte Thibaut
de Kergorlay et comtesse de Bryas, marquis
de Laguiche et marquise de Moustier, marquis
de Croix et comtesse Guy d'Oultremont, comte
des Roys et princesse de Merode-Westerloo,
baron de Càmbray et comtesse des Roys, prince
ec Polignac et baronne de Cambray, comte
Louis d'Oultremont et comtesse Jean d'Oul-
tremont, prince Xavier de Merode et princesse
Claude de Bauffremont.
On remarquait avec émotion, assistant à la
cérémonie, une délégation des Invalides fran-
çais, ainsi que le président des Invalides belges
en France.
Les Invalides de guerre 'belges avaient envoyé
une immense et" magnifique gerbe de fleurs,
en ̃hommagerau 'dévouement à leur œuvre de
la ̃princesse Jean de Merode, mère du marié.
Une réception intime eut lieu après la céré-
monie religieuse, en l'hôtel de la comtesse de
Villefranche, et les jeunes mariés reçurent les
vœux de bonheur que LL. MM. le Roi et la
Reine des Belges daignaient leur adresser par
dépêche.
.Parmi les notabilités qui assistaient à la
réception de mardi, à la cérémonie religieuse
et parmi les donateurs, citons S. Exc. le baron
de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Bel-
gique duchesse de Rohan, duc et duchesse de
La Rochefoucauld, princesse del Vivaro, ba-
ronne E. Lejeune, née princesse Murat; prince
et princesse de Merode-Westerloo, duc de Cler-
mont-Tonnerre, prince Albert de Ligne, comte et
comtesse Bruneel, Mlle de Baye, vicomte et
vicomtesse de Rosmorduc, comte et comtesse
Cornet, marquis et marquise de Clermont-Ton-
nerre, née Merode prince et princesse de
Béarn, baronne Ernest de La Grange, comte et
comtesse Amédée d'Andigné, vicomtesse J. de
Boury, Mme Schneider, comte et comtesse de
Balleroy, Mlle de Teincey, Mme et Mlle Marne,
Mlles de Luçay, marquis et marquise Créqui-
Montfort de Courtivron, M. André de Fou-
quières, comtesse A. de Fels, Mme Aubry-
Vitet, colonel et Mme Evelyn Mercier, marquis
et marquise de Bérulle, comte et comtesse de
Bryas, comtesse G. de Bourbon, marquis et
marquise de Croix, marquis et marquise del
Merito, vicomte de Flers, comte et comtesse
de Walsh-Serrant,, vicomtesse de Petiteville,'
vicomte du Noday, etc.. '»,
Deuils "̃" ̃'̃ ̃̃ ̃̃'̃̃. ̃ '̃ '̃'
A la mémoire des soldats, marins et in-
firmières morts pour la patrie, la Croix-Rouge
française a fait célébrer, hier matin, à dix
heures et demie, en l'église Saint-Eustache,
son service annuel de Requiem.
S. Em. le cardinal-archevêque Verdier a pré-
sidé la cérémonie et a donné l'absoute.
L'allocution de circonstance a été prononcée
par le R. P. Ferrand des Pères de Sion.
La maîtrise de la paroisse dirigée par M. de
Vallombrosa avec M. Joseph Bonnet au grand
orgue a exécuté un programme artistique.
LA JOURNÉE
`~,
-1– À j'Arc de Triomphe, la Flamme du
Souvenir sera ranimée par l'Union nationale des
officiers de réserve, siège central A.O.R.P.
I", 11°, III" et IV° arrondissements A.O.R.P.
I", 2°, 3° et 4° régions.
A l'Orangerie des Tuileries Exposition
commémorative du voyage de Delacroix au
Maroc (clôture. 31 mars).
̃^137, boulevard Saint-Germain Salon
Occitan (clôture, 2 avril).
Au Grand Paiais Concours hippique.
v Au nausée-. vCognacqrTiiy.; .«.L.es art,s. sous
"Eoûis XIV et Louis XV ».
14 heures Courses àMaisons-Laffitte.
17 heures, 79, avenue des Champs-Ely-
sées Conférence par M. René Héron de Vil-
lefosse « Les promenades parisiennes. Les
jardins privés et conventuels ».
20 h. 30, au théâtre Albert-I" première
de Antonia, jeune fille corse.
20 h. 45, à l'Odéon première représen-
tation de La Tentation.
20 h. 45, au théâtre des Arts répéti-
tion générale de L'envers vaut l'endroit.
20 h. 45, au théâtre de la Porte-Saint-
Martin première de Beaumarchais.
20 h. 45, 19, avenue Kléber Festival
en l'honneur du poète Adolphe Lacuzon, orga-
nisé par les Rosati de France, sous la prési-
dence du maréchal Pétain.
22 heures, au théâtre de Dix Heures
première de La France rit.
'̃ -̃^̃^̃̃
Le certificat de bonne vie et moeurs
de MM. Blum et Paul Faure
On nous communique la note suivante
Le journal Le Populaire a publié, hier
matin, une adresse à .MM. Blum et Paul
Faure. A ce propos, la Vie Socialiste, or-
gane hebdomadaire, publie la mise ait
jpoint 'suivante
« La commission administrative perma-
nente a adopté mercredi soir un ordre du
jour à l'unanimité, mais uniquement à
l'unanimité des membres présents.
» La minorité de la C.A.P. (12 membres)
avait décidé de ne pas assister à cette
séance. Cette décision a été strictement
respectée par tous ses représentants. »
~fr~
LEGION D'HONNEUR
h*
Education nationale
M. Gillet de Valbreuse, président de la So-
ciété française des électriciens, est promu
commandeur de la Légion d'honneur, au titre
de l'enseignement, technique.
Le président de la République était repré-
senté par le colonel Rupied. M. Léon, préfet,
représentait le ministre de la santé publique
le capitaine de ci-rvette Seyeux le ministre de
la marine M. Lionel Nastorg, vice-président
du conseil municipal, représentant celui-ci
Mgr Forni, S. Exc. Mgr Maglione, nonce apos-
tolique.
Dans l'assistance le général Gouraud, gou-
verneur militaire de Paris le général Mariaux,
commandant des Invalides les représentants
du corps diplomatique le marquis de Lillers,
président du comité central de la Croix-Rouge
et président de la Société de secours aux bles-
sés militaires Mme la maréchale Lyautey,
présidente du conseil des dames de la S.S.B.M.
la comtesse de Galard, présidente de l'Associa-
tion des dames françaises, et Mme Barbier-
Hugo, présidente de l'Union des femmes de
France les présidents et présidentes ainsi que
de très nombreux membres des trois Sociétés de
la Croix-Rouge, les infirmières de la Croix-
Rouge, une délégation des forts de la Halle, etc.
Nous apprenons la mort de M. Georges
Aubert, chevalier de la Légion d'honneur,
conseiller honoraire du commerce extérieur,
décédé subitement à Casablanca, le 19 mars.
Nous apprenons la mort de la baronne
de L'Escalopier, née de Maistre, pieusement
décédée le 29 mars 1933. Les obsèques auront
lieu demain samedi 1" avril, à dix heures, en
l'église Saint-Louis-en-l'Ile.
Un service de bout de l'an sera célébré
mardi 4 avril, à neuf heures et demie, en
l'église Saint-François de Sales, rue Brémon-
tier, à la mémoire de Mme Christine de Cou-
pray. De la part du commandant Gabriel Che-
vallier, son frère, et de sa famille.
On annonce la mort de Mme la comtesse
Hay de Slade, née Marie de La Goublaye de
Nantois, décédée à Tours le 30 mars 1933.
Elle était la mère et belle-mère du comte et
de la comtesse Hay de Slade, du comte et de
la comtesse d'Estrée, de Mme Marie-Magde-
leine Hay de Slade, religieuse auxiliatrice des
Ames du purgatoire. Ses obsèques auront lieu
le lundi 3 avril, à dix heures, en l'église mé-
tropolitaine de Tours. Cet avis tient lieu de
faire-part.
Nous apprenons la mort de Mme Daniel
Joly, née Batardy, survenue le 29 mars 1933.
Les obsèques auront lieu' demain samedi 1"
avril' 1933, à dix heures trente,en. l'église
Sainte-Madeleine, oui i'.oni;se .réunira. ',v, ,:̃̃•
On nous prie d'annoncer la' mort subite
de M. Leridon, survenue à Là Rochelle le
27 mars. De la part de Mme Leridon, M. H.
Leridon, M. et Mme G. Verdet, M. G. Viort,
élève à l'Ecole navale.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
Les obsèques de M. Louis Dumur auront
lieu aujourd'hui vendredi, à midi, à l'Hôtel
du Mercure de France, 26, rue de Condé.
Mlle Andrée Dumont a la douleur de
faire part de la mort de Mme Joseph Faisant,
sa mère.
Mme Jean Hutinel, les familles Rey, Bis-
son et Panhard prient toutes les personnes
qui leur ont témoigné des marques de sympa-
thie de bien vouloir trouver ici l'expression
de leurs remerciements.
Valfleury.
PETIT CARNET
S Négliger les muscles de votre physionomie
est une faute grave. Faites, chaque jour, les
mouvements de culture physique dit visage du
Dr N.-G. Payot, qui ont pour résultat de faire
vivre la peau, stimuler la circulation et décon-
gestionner les muscles. 12, rue Richepanse.
.'ij^iïi'.j; ..̃•• ,>r"> ̃ -̃ '•!̃̃••:̃
S Uu événement bien parisiett
et une bonne surprise pour vous, Madame la
vente des soldes de la collection de printemps
que la Maison M. G. Lecomte, haute couture,
22, boulevard Malesherbes, vous présente sa-
medi toute la journée.
Vous y trouverez, Madame, des modèles im-
peccables et ceux-ci à partir de 200 francs.
Au comptant.
S Importante maison couture faubourg Saint-
Honoré, disposant de superbes locaux, envisage-
rait fusion ou association avec maison similaire.
Ec. Mme Wiel, 3, r. Héloïse, Colombes (Seine).
WipJSIQuEflD THEATRE
THÉATRE COMŒDIA Le Contrôleur des
Wagons-Lits, opérette en trois actes
d'après Alex Bisson adaptation de M.
André Bisson fils musique de M. Ro-
molo Alegiani.
C'était un vaudeville bien amusant que
Le Contrôleur des Wagons-Lits lorsqu'il
parut, il y a trente-cinq ans, sur la scène
de l'ancien Théâtre des Nouveautés, avec
une" étincelante distribution où figuraient,
jesseeois, Cassive-wtilUnénacBable G.eranaiii.>
Quels rires il déchaîna alors. Dans une
anthologie de la comédie bouffe, et bien
qu'à un rang inférieur à celui qu'occupe
le répertoire de Feydeau dont il n'a ni
la finesse ni le style, il aurait droit à une
place de choix entre les Surprises du Di-
vorce et la Famille Pombiquet de joyeuse
mémoire. Mais qui eût pensé alors qu'on
ornerait de musique cette farce si bien
conduite et surtout qu'on l'alourdirait de
l'inutile poids de petits airs sentimen-
taux.
Je ne vous conterai point par le menu
les folles aventures des deux Godefrov,
dont l'un, Alfred, est un authentique con-
trôleur, tandis que l'autre, Georges, nien
usurpe le titre que pour se fiancer plus à
l'aise, bien que marié, à Rosine Charbo-
neau, native de Nangis ni les stratagèmes
de Saint-Médard lequel impose tous ceux
qui se sont laissé prendre au tic nerveux
et engageant d'Angelina, sa femme, et qui
l'ont embrassée, d'une substantielle com-
mande de vin en barrique livrée à domi-
cile ni les hallucinations de Phrvné
Montpépin, belle-sœur selon les meilleures
règles du genre, ni la conclusion de la
pièce, fort morale puisque le faux contrô-
leur retrouve, indulgente, à son foyer, sa
femme, et que le vrai épouse l'innocente
beauté de Nangis.
^lais que vient faire la musique dans
tout ceci. Du moins on eût aimé, puisque
le compositeur est italien, retrouver dans
sa partition quelque chose du rythme, de
la légèreté, de l'accent incisif, de la grâce
spirituelle qui parent les chefs-d'œuvre de
la musique bouffé de son pays. Au lieu
de cela elle nous présente une fois encore
l'exemple d'une de ces opérettes confor-
mes aux conventions internationales, qui
n'ont plus ni couleur, ni saveur particu-
lière, d'aucun pays, et qui, formées de
pièces interchangeables, pourraient avoir
été tout aussi bien composées à. Vienne, à
Rome, à Berlin, ou même, j'ai le regret de
le dire, à Paris. Dans ce mélange d'airs
teintés de lyrisme vériste et de motifs ou
de rythmes qui ont perdu la fraîcheur de
l'inédit, les couplets des fraises, bien trous-
sés, prennent figure claK.lque. ·
La petite scène du Boulevard de Clichy
nous a donné de meilleurs' spectacles. La
troupe fait de son mieux pour passer sans
le secours de ces transitions cinématogra-
phiques où excellent les opérettes moder-
nes, du dialogue parlé au chant et à la
danse MM. Adet, S. Barrai, Raimbourg,
R. Cellier, Henriet, Mmes Tinah Sorel, S.
Dubois, C. Myrtho, C. Mohthal,,S. Lambert,
D. Jougla défendent la pièce avec ardeur
et conviction. Elle a d'ailleurs été accueil-.
lie avec faveur. Le vaudeville ancien a
conservé assez de vertu comique pour as-
surer à la pièce nouvelle un regain de suc-
cès. R. B,
ÇJ± ET Ij-AL. '̃;
J* Un tournoi de bridge exclusivement
féminin est organisé dans les salons du
Racing Club de France Monceau, 59, rue
de Courcelles,les après-midi des vendredi
31 mars et mardi 4 avril 1933.
Tournoi par équipes de deux.
Renseignements et inscription au secré-
tariat du Racing Club de France Monceau,
59, rue de Courcelles, Paris. /t.?
Une réunion pour la constitution dé-
finitive du Syndicat des contribuables du
15° arrondissement s'est tenue hier. M.
Large a été élu président. Un ordre du
jour très énergique a été voté, réclamant
de tous les élus des économies sévères
dans tous les domaines.
eTc h o s
Faites ce que je dis, ne faites pas ce
que je fais.
On sait que M. Pierre Cot a décidé
d'apprendre à voler.
Cela lui servira a peu près autant qu'au
ministre de la marine d'apprendre à ramer
ou au ministre de la guerre d'aller faire
des cartons au champ de tir.
Cependant, pour flatter le jeune néo»
phyte, son entourage n'a pas craint, avec
son consentement, de faire diriger sur
Le Bourget, où se donnent les leçons de
pilotage du ministre et de les réserver, à
ce seul usage
1 avion de début, de 80 CV. (Morane
;I38). .,•_ ..̃̃̃̃ ̃ ;i.lîl'' ̃̃̃̃•̃!
U1 ..avion, ;écjole,] dé 135 CV. (Morane:
313), tout neufs1 un des quatre sortis d'u-
sine, il y a 8 jours,;et destinés à des essais
pratiques dans une grande école.
2 avions d'entraînement de 230 CV.
(Morane 230) également tout neufs (il y
en avait déjà en service au Bourget, mais
i! faut à notre jeune démocrate des avions
vierges).
Au total, quatre avions immobilisés par
le fait du Prince.
Voilà pourquoi on propose aux contri-
buables des « aménagements fiscaux »,
INSTANTANÉ .•
JEAN GUIRAUD V
Jtfonseigneur J^reppef
La réputation de l'historien qu'est M. Jean
Guiraud n'est plus à faire. On ne résistera pas
au charme et à la vigueur de ce portrait. Mgr
Freppel, grande âme et vaste intelligence, fut
au Parlement le représentant de l'Alsace et de
l'Eglise, au cours de la période triste où l'an-
ticléricalisme le plus bas sévissait onze ans
durant il fut sur la brèche, luttant pied à pied.
Il serait difficile d'écrire de ce grand évêque
une vie plus largement cpmprëhensive que,
celle-ci,. fruit d'une. grande •science..et. d'upe prp-.
fonde sympathie.' (Flammarion,) l:
Maladresse fiscale.
Cette historiette se passe à Meudon,
pour la risée de Rabelais. Un billard
vieillissant payait chaque année 105 francs
aux contributions indirectes. Pourquoi d'ail-
leurs indirectes ? En 1933, « où la vie
diminue », on l'avise d'avoir à payer, sans
autre explication ni indication, 135 francs.
Ce vieux billard ne se croyait pas en retard
avant qu'avril ne fût venu. Mais, sans
autre forme, dans sa demeure, inhabitée
l'hiver, un huissier se précipite, la vie
diminue pour M. Loyal, porteur d'une
contrainte, dont le coût est de 40 francs,
pour faire rentrer, dès avant le prin-
temps, une somme de 135 francs Y a-t-il
des ordres ? D'où viennent de pareilles
manières ? Est-ce d'en haut ? Est-ce d'en
bas ?
Le propriétaire, furieux, supprime son
billard, et le calcul se propose aussitôt
de ce que, ensablant les sources, y va
gagner le fisc intempérant. ̃ -̃-̃ -l
Dans les nuages. '<̃; ,<
II ne fà\idM"ÇtT qu'ils manq«i«nt de pré-p
cision les opérateurs bénévoles qui vont con-
courir à la epjnande, communiquée
hier, de l'Office national météorologique
pour photographier les nuages les 12 et
13 avril et 12 et 13 juillet prochains.'
Saisir et fixer dans leur course effilo-
chée les formes aériennes qui construisent
dans notre atmosphère des villes de rê-
ves et des montagnes de neige, voilà
qui va donner du travail aux obtura-
teurs. Ce n'est pas seulement la science mé-
téorologique, mais aussi la navigation aé-
rienne et l'agriculture qui en profiteront.
Pour une fois, ce sera faire de l'application
pratique qu'être dans les nuages.
Le féminisme à coups de poing.
Ce soir aura lieu pour la première fois
à Paris un match de boxe entre femmes.
Cyclone Tamary et Battling d'Alal tente-
ront réciproquement de se mettre knock
out. Quelle sera celle des deux partenaires
qui choira dans les cordes mais non, espé-
rons-le, dans les pommes ? Lutteront-elles
avec une fougue sincère ou « au chi-
qué » ? ''•̃ -̃̃••
Cyclone Tamaris, qui porte un nom
de tempête et de floraison; est noire, noire.
Sa peau a ainsi l'avantage de ne pas por-
ter la marque des coups qu'on lui assène.
tandis que Battling d'Alal est blanche et
blonde. Il y aura des amateurs pour assis-
ter à ce conflit de deux races mais d'un
seul sexe. Le match comptera trois rounds
et, comme au jeu de billard, on pourra
miser sur la blanche et la noire.
Le Masque de Fer
-S^V
Toute demande de changement d'adresse
deit être accompagnée de la somme de un
franc cinquante en timbres-poste pour
couvrir une partie des frais de renouvel-
lement de la bande.
vante les records atteints pour l'apti- 1
tude au vol aux hautes altitudes, la
force portante et le rayon d'action.
Il n à que peu parlé de la marine
pour déclarer que tous les navires ont
été remis en état, et pour beaucoup
modernisés. L'industrie des construc-
tions navales s'est développée. La flot-
tille sous-marine s'est quelque peu ac-
crue. La défense des cotes a été amé-
liorée.
La partie du discours de Vorochilov
consacrée au personnel est tout parti-
culièrement intéressante. Il s'est beau-
coup étendu sur les progrès réalisés
pour l'éducation, l'instruction et le per-
fectionnement des personnels techni-
ques. Les Académies techniques peu-
vent être encore spécialisées, augmen-
tées et: agrandie?. « Mais, a-t-il dit, 1
nous avons créé tin état-major- d'ingé-
nieurs et de techniciens, et des noyaux
suffisants d'ouvriers qualifiés leur
recrutement constant par les écoles
techniques est assuré. » Des écoles
spéciales ont été également créées pour
la. formation militaire de toutes les
spécialités de l'aviation, des chars, des
transmissions, etc.
Le personnel de commandement de
l'artillerie, des chars et des troupes
techniques a été augmenté au détri-
ment de celui de l'infanterie et de la
cavalerie qui a été réduit.
Vorochilov s'est beaucoup réjoui de
1' « amélioration du personnel de com-
mandement au point de vue social ».
Dans tous les grades la proportion des
chefs provenant de la classe des ou-
vriers par rapport à ceux provenant
dès' paysans s'est progressivement ac-
crue elle est passée de 28 0/0 à 40 0/0
entre 1928 et 1932. Celle des membres
du parti communiste est passée de
55 0/0 à 61 0/0, particulièrement dans
les grades supérieurs.
Les progrès réalisés à ce point de vue
varient selon les armes. La proportion
est très sensible .dans l'infanterie ou
elle est passée de 54 0/0 à 88 0/0, dans
ï'artillerie où elle est' passée de la 0/0
à 81 0/0 dans les chars de combat et
autos-mitrailletises^elle est de 100 0/0.
i. Grâce au grand développement pm
par les' Jeunesses communistes f
a VOssoaviakhim, l'èS membres du parti
et des Jeunesses qui ne formaient que
316 0/0 de l'armée. Jen forment main-
tenant 59,40 0/0. inversement, l'Armée
rouge sert autant à la formation politi-
que qu'à l'instruction militaire une
intense éducation communiste y, est
donnée aux paysans. Pour parer au
mauvais fonctionnement des exploita-
tions rurales collectivisées et y écraser
toute mauvaise volonté et toute résis-
tance, l'Armée rouge y a détaché dans
ces derniers mois des centaines d agi-
tateurs et d'équipes de travailleurs.
Tt
De cet exposé, nous voulons tirer
quelques enseignements.
Avant tout, ces efforts pour améliorer
l'effectif, la composition et le matériel
de FArinée rouge, efforts officiellement
proclamés, montrent combien il est ri-
dicule de voir les diplomates du monde
entier voisiner à Genève avec les repré-
sentants de l'U. R. S. S., les traiter en
collègues et ne pas rire au nez de Lit-
vinov quand il parle de désarmement
intégral.
.Nous, devons également signaler que,
malgré les incorit.esjabjes progrès réa-
lisés dans le domaine technique sous le
long commandement de Vorochilov, qui
est commandant en chef depuis huit
ans, il reste encore bien des difficultés
à surmonter dans le domaine technique
pour la production du matériel. Les opi-
nions optimistes sur la valeur de l'ins-
truction des officiers rouges et du per-
sonnel technique sont contredites par
de nombreux renseignements. Dans les
déclarations faites par les divers com-
missaires du peuple à l'occasion de la
célébration de l'achèvement de la pre-
mière tranche du plan quinquennal,
nous trouvons également au milieu des
chants de victoire des traces des inquié-
tudes relatives aux résultats réellement
obtenus.
L'état des voies ferrées est tel qu'on
a le droit de penser que la mobilisation
et la concentration de l'Armée rouge
seraient bien difficiles à réaliser dans
de bonnes conditions de temps le ravi-
taillement serait également singulière-
ment rendu difficile par les mécomptes
des campagnes agricoles dont les me-
sures prises pour forcer au travail les
paysans polleclivisé^ sont l'aveu officiel.
Mais le plus grave des problèmes,
c'est celui de l'esprit de l'Armée rouge,
-« L'Armée ̃ rougft**ïdi&aifc»4'écwnni«nt
VriumcWitè en célébrant le quinzième
anniversaire de ce|te<*ci, est une armée
de classe, un instrument de la dictature
du prolétariat. »
Le soin mis par Vorochilov à faire
ressortir l'amélioration de la proportion
des ouvriers par rapport aux paysans
dans le personnel de commandement de
l'Armée rouge montre que l'opposition
d'intérêts qui sépare et séparera tou-
jours les premiers des seconds, est un
grave sujet d'inquiétude pour les maî-
tres actuels de la Russie.
Que deviendrait en cas de mobilisa-
tion la proportion de 59,40 0/0 de mem-
bres du parti communiste et de Kom-
n'pinoltzy qui garantit la solidité poli-
tique de l'Armée rouge quand, après la
mobilisation, l'appel de millions de pay-
sans ferait tomber ce niveau singuliè-
rement plus bas ? 1
Les gens très mal informés, ou qui
ne veulent pas l'être, et qui parlent avec
une inconcevable légèreté d'une alliance
militaire franco-soviétique, ont-ils ré-
fléchi à ce qui pourrait se passer en
pareils cas ? Ce serait peut-être une
belle occasion pour les paysans, dé-
pouillés de leurs terres par la collectivi-
sation et mobilisés, de régler leurs
comptes et de chanter à leur manière
les fameux vers de l'Internationale
Et souvenez-vous que vos balles
Sont pour vos propres généraux.
Général A. Niessel.
GAZETTE DES TRIBUNAUX
'in
M* J.-C. Legrand annonçait hier au Pa-
lais que M. André Bouilloux-Lafont allait
se pourvoir en cassation. G. C.
̃+*r> ̃
A la Cité universitaire de Paris
Le gouvernement yougoslave a accordé
un crédit de 200.000 francs pour la fon-
dation de quatre chambres à la Cité uni-
versitaire de Paris.
LES COURS. LES AMBASSADES, LE MONDE ET LA VILLE
Cours,
iLL.'MM. le Roi et la Reine des Belges
ont décidé de faire un voyage en Palestine au
début du mois prochain. Les souverains feront
escale -en Italie et en Grèce et seront unique-
ment accompagnés par le comte de Grunne,
chambella-n., ;;•
S. A.R..1'Inf,ant Alfonso de Bourbon est
fiancé à sa-coùsiiielissue de germaine, S. A. R.
la Princesse Marie de Bourbon-Parme, ainsi
que nous l'avons annoncé. 1
La cérémonie des- fiançailles a été célébrée
à Vienne, dans l'intimité.
Pojir mémoire, ajoutons quelques détails sur
la généalogie des fiaincés..
S. A. R. l'Infant Alforiso de Bourbon est le
'fils de S. A. R. l'Irifànt' Carlos et de feu
S. A. R. l'Infante Maria de Las Mercedes,
Princesse ̃ des Asturies, sœur de S. M. le Roi
Alphonse XIIÏ, et petît-tfits de S. A, R. le Comte
de Caserte, marié à sa cousine, S. A. R. la
Princesse Antoinette de Bourbon-Siciles. S.A.R.
le Comte de Caserte était le frère aîné de
S. A. R. la Princesse Mafje-Pie de Bourbon-
Siciles, grand'mère de S. A. R. la Princesse
Marie de Bourbon-Parme, rauguste fiancée.
Ajoutons encore que S. A. R. la Princesse
Marie de Bourbon-Parme est :1a fille de S. A. R.
le Prince Elie de Bourbon-Parme et de
S. A. I. et R. l'Archiduchesse Marie-Anne
d'Autriche et la petite-fille de S. A. R. le Duc
Robert de Parme, qui avait épousé S.,A. R- la
Princesse Marie-Pie de.Bourbon-Sicil-es en pre-
mières noces.
Le mariage princier sera célébré prochaine-
ment à Vienne.
Dans les Ambassades
En l'honneur de l'anniversaire de la,nais-
sance de S. M. le Roi Fouad le', S. Exc. le
ministre d'Egypte et S. A. R. la Princesse
Fewkié ont offert une élégante réception en
l'hôtel de la légation royale.
Au cours de la soirée, un orchestre, sous
la direction de M. Benvenuti, s'est fait entendre.
M. Etcheverry, de l'Opéra Mme Mary Mar-
quet, de la Comédie-Française, et. la Teresina
ont remporté un brillant succès.
Monde officiel
Mme la maréchale Joffre est arrivée à
Lausanne et;-corhpièi;y:p'asser quelques' jours.
Dans le Monde Il
Après-demain dimanche 2 avril devait
avoir lieu, chez1 Mme A.-M. Berl, une' confé-
rence faite par la comtesse J.-de Pange, suivie
de réception.
Par suite de la mort tragique de M. Maurice-
Daniel Mayer, neveu de Mme A.-M. Berl, la
conférence et la réception n'auront pas lieu.
La comtesse P. de Fleurieu a donné
dernièrement, à Londres, un élégant diner dont
les convives étaient comte et comtesse de
La Warr, vicomte Wimborne, sir Lionel et
lady Earle, lady Lathom, sir John et lady
Dashwood, commander sir Denniston et lady
Beweney, captain Hon. James et Mrs Rodney,
Miss Olga Lynn, Hon. Mrs J. Rutland, cap-
tain Arthur Evans, M. Gérald Villiers, M. W.
Bethell.
Mme Jacques Heugel recevra le lundi
3 avril.
Naissances
Le baron et la baronne d'Esneval sont
heureux de faire part de la naissance de leur
fille Béatrice. Boulogne-sur-Seine, 4 mars
1933.
• M. Emile M. Puzenat et Madame, née
Blonay, sont heureux d'annoncer la naissance
de leur fils Hubert. j.
t~<. <- .<- ~'<.«.~< J{¡t.9Jtd:J~
Bienfaisance ,̃ ,r
Deux représentations de la Passt&ii"de
la Vierge et des Mystères douloureux et glo-
rieux, œuvre de Léon Chancerel, seront don-
nées par les Comédiens scoutiers, salle Pleyel,
en soirée, les 7 et 8 avril, au profit de l'Asso-
ciation des Scouts de France.
On peut louer dès maintenant à la salle
ou à la c Hutte », 66 bis, rue Saint-Didier.
Cercles
Rappelons que, aujourd'hui vendredi
31 mars, à quinze heures trente, au Cercle
Interallié, sous la présidence de S. Exc. le
comte Pignatti di Custoza, ambassadeur d'Italie,
LES PRTS D'HIER
~_N
LOUIS FABULET
le traducteur de Rudyard Kipling
est mort
M. Louis Fabulet, le traducteur bien
connu de Rudyard Kipling, est mort hier,
à Rouen, où il était né en 1862. Il avait
été d'abord secrétaire du préfet des Lan-
des, puis rédacteur au journal le Soleii.
En 1898, il commença de traduire, avec
car Wilde, l'œuvre de Kipling, encore
ignoré en France. M. Louis Fabulet fit con-
naître également en notre pays les écri-
vains américains Henry Thoreau et Walt
Whitmann, dont on apprécie chaque jour
davantage l'originalité profonde. M. Louis
Fabulet vivait, parmi ses livres, au ha-
meau de Genstay.
J.-R. MATHIEU
Nous apprenons avec un profond re-
gret la mort de notre confrère J.-R. Ma-
thieu, chef des services photographiques
du Malin, qui a succombé dans le plein
exercice de sa tâche professionnelle.
Depuis vingt-sept ans, J.-R. Mathieu
appartenait à la grande maison du boule-
vard Poissonnière. Ses exploits ne se
comptaient plus. Lorsque Pégoud procéda,
pour la première fois, à l'étourdissante
prouesse du looping the loop il monta
avec lui dans la carlingue, son appareil
photographique en bandoulière. « le vais
prendre Paris à l'envers », ironisait-il, Au
moment de l'expédition contre Abd el
Rrim, il réussit à pénétrer en plein terri-
toire dissident et, parvenu à trente mè-
tres de la tente d'Abd el Krini; ne put in-
terviewer le redoutable chef qui tint à lui
faire savoir néanmoins combien il esti-
mait son courage. Ce ne sont là que quel-
ques traits d'une vie dont une large part
fut consacrée pendant la guerre au ser-
vice du pays que J.-R. Mathieu défen-
dit comme officier de réserve.
C'est au, retour de la terre d'Afrique, à.
travers laque.le notre confrère avait dirigé
jusqu'au lac Tchad une mission organi-
sée par le Malin, qu'il a expiré subitement,
à Marseille, peu d'heures après avoir re-
mis le pied sur le sol national.
Dans ce dur et fébrile métier de jour-
iialiste dont le public ignore trop les né-
cessités quotidiennes faites de sacrifices
et d'endurance, J.-R. Mathieu occupait une
place uniquement due à son travail, mé-
ritée par son talent et qui honorait notre
corporation. Nous saluons avec une peine
cruelle ce capitaine du reportage, tou-
jours souriant et brave, ce chasseur d'ilna-
ges qui s'en va.
aura lieu un récital de chant de Mlle Saga
Leander, avec le concours du maître Adolfo
Gandino, qui l'accompagnera au piano.
Au cours de la réunion qui a suivi, hier,
l'assemblée générale, le comité de l'Automobile
Club de France à élu à l'unanimité pour l'exer-
cice 1933-1934
Président. -.Je,, .YicQm.te.4e Rohan vice-pré-
sidents le marquis de L'Aigle, M. Edmond
Chaix, le comte de Liedekerke-Beaufort et le
baron Petiet.
Notre collaboratrice Mlle Marie-Louise
Lédé, qui a représenté Figaro au Congrès du
tourisme, vient de faire en Egypte, 'notamment
au lycée du Caire, une série de charmantes
conférences. Devant un auditoire très nom-
breux, elle parla de- « Quelques fleurs de
l'esprit français » et de la vie d'un grand
journal parisien, évoquant de façon très
vivante, avec beaucoup d'à-propos et de finesse,
les figures de nos illustres collaborateurs
Robert de Flers, Alfred, Capus, Henri de
Régnier, etc., et retraçant l'activité quotidienne
de Figaro, dont le prestige et l'autorité rayon-
nent jusque là-bas.
La conférencière fut chaleureusement ap-
plaudie. ̃
Le prince de La Tour d'Auvergne, recon-
naissant l'intérêt et l'utilité de l'œuvre réalisée
par la Demeure historique dans nos départe-
ments, a bien voulu donner l'autorisation de
faire visiter son magnifique château de Gros-
bois, à Boissy-Saint-Léger (Seine-et-Oise) et
d'apposer le timbre de la Demeure historique
sur les tickets des visiteurs.
On sait que les recettes de ce timbre servent
à la restauration urgente des demeures et
monuments qui menacent ruine et au dévelop-
pement du tourisme, qui est une source de
richesse pour nos populations.
Un dîner très élégant- a eu lieu, lundi,
au Golfers' Club. Les convives se .groupaient
au bar et dans les salons du rez-de-chaussée
autour de petites tables joliment éclairées et
fleuries. Dans la gaieté et la bonne humeur,
des parties de bridge réunissarit une centaine
de joueurs, se prolongèrent fort tard' dans la
soirée.
Les convives étaient S. A. R.' la Princesse
Sixte de Bourbon-Parme, M. A. Benedîc, pré-
sident du Golfers' Club, et Mme A. Benedic
prince e,t princesse A. de Broglie, princesse
Françoise, ,4s Faucigny-Lucinge, baron et ba-
ronne. A. ̃d'Almeida Santos, comte, et..comtesse
P. de Chavagnaç, M. et Mme van Heukelom»
comtesse de Jumilhac, M. et Mme H. Puerari;
Mme A. Citroën, Mlle de Jumilhac, Mme R.
Tassin dé Montaigu, lady Davis, baron et ba-
ronne G. Fabvier, M. et Mme Duran, Mrs Bâtes,
comtesse H. de Bonneval, comtesse M.-T. du
Bourg de Bozas, Mme Broquin, comte et com-
tesse G. d'Anthoine des Brunes, M. et Mme
Holle, M. et Mme Klingelhoefer, marquis et
marquise de Pontcharra, comte et comtesse de
Castries, M. et Mme A.-M. Vagliano, Mme
Rosambert, comte et comtesse H. de Gastines,
Mme 0. Furth, Ya-nko bey, baron et baronne
Powis de Tenbossche, baron de Nexon, comte
Le Marois, comte U. d'Hautefort, prince Zurîo,
comte G. de Maillé, MM. Georgesco, de Vau-
reix, H. Lefèvre-Pontalis, Baguenault de
Puchesse, N. Tanvaco, Harris, Tulumaris, J. de
Saint Olive, P. Ferret, etc.
Mariages
L'église Saint-Pierre de Chaillot était trop
petite, hier, pour contenir les innombrables per-
sonnalités venues assister au mariage de Mlle
de Villefranche, petite-fille du marquis de Vil-
lefranche et de la comtesse H. de Merode, née
La Rochefoucauld d'Estissac, et fille du comte
de Villefranche et de la comtesse de Ville-
franche, née Merode, avec le prince Frédéric
de Merode, fils du prince Jean de Merode,
grand maréchal honoraire de S. M. le Roi des
Belges, grand-croix de la Légion d'honneur, et
de la princesse Jean 'de MerocfeY'née'Bauff re-
mont. ̃ '•̃̃i --̃- '•'•̃
La bénédiction nuptiale 'a'éié donnée par r
S. Exc. Mgr Baudrillart, archevêque de Méli-
tène, vicaire général de Paris, recteur de l'Ins-
titut catholique, qui a transmis aux jeunes
époux la bénédiction que S. S. le Pape Pie XI,
daignait leur envoyer.
Les témoins étaient, pour la mariée: le
prince Félix de Merode, son oncle, et le comte
Louié de Villefranche, son 'frère pour 1-e1
marié la duchesse de Polignac, sa tante, et
le prince Amaury de Merode, son frère.
Le service d'honneur était assuré par Mlles
Juliette de La Rochefoucauld, Marie-Thérèse
de La Rochefoucauld, Salva de Merode, Ber-
nadette de Crépy, Corisande de Gramont et
TEMPS PROBABLE
Région parisienne. Assez beau temps;
nuageux avec eclaircies, brumeux le matin,
rares averses. Vent Ouest modéré. Température
en baisse. Maximum 18".
France. Sauf dans l'Est et le Sud où
il,fera beau, même temps que dans la région
parisienne. Brouillard le matin dans le Centre
et le Sud-Ouest. Température en baisse géné-
rale faible.
Aviation. a) RÉGION parisienne
Nuages moyens doublés de nuages bas, rarei
l'heure. Visibilité mauvaise le matin (brouil-
lard), moyenne ensuite.
b) Vers Londres, Bruxelles, Cologne,
Strasbourg, Lyon, Marseille Comme dans
la région parisienne.
Manche. Eclaircies et averses, bru-
meux le matin. Vent Ouest modéré.
POUR HONORER LA MEMOIRE
D'ANDRE MAGINOT
Quarante-quatre conseillers municipaux
viennent, à l'appel de M. de Puymaigre,
qui représente à l'Hôtel de Ville le quar-
tier des Invalides, de signer une proposi-
tion par laquelle ils demandent que la
Ville de Paris accorde une subvention au
comité du monument à élever à la mémoire
d'André Maginot dans le département de
la Meuse.
Ils insistent, dans la même proposition
qui sera déposée aujourd'hui,' au cours de
la séance du conseil municipal, pour que
soit pris, sans plus de retard, l'arrêté attri-
buant, comme l'avait suggéré, en décembre
dernier, M. le docteur Besson, le nom de
l'ancien ministre de la guerre à une voie
ouverte sur l'emplacement de l'ancien bas-
tion n° 65. Cette voie se dénommerai,*
« rue du Sergent-Maginot ».
̃̃^̃
L'AFFAIRE DE «L'ATLANTIQUE» >>
Le procès intenté par là' Compagnie
Sud-Atlantique aux 69 compagnies d'assu-
rances de Paris et Bordeaux en paiement
de 170 millions de francs-, à la suite de la
perte de l'Atlantique a été appelé pour
fixation devant la première chambre du
tribunal de commerce de la Seine, prési-
dée par M. Hamonic.
Conformément à la demande de M0 Léo-
pold Dor, avocat de la compagnie Sud-
Atlantique, le tribunal a fixé l'affaire pour
plaidoiries de fond, à lundi prochain,
2 avril. La fixation étant ferme, elle sera
sûrement plaidée à cette date.
Mélanie de Merode, habillées de taffetas rose
et de taffetas ciel, avec jupes longues et béguins
assortis. Elles étaient accompagnées par MM.
Stanislas de Clermont-Tonnerre, Jean de Me-
rode, Emmanuel de Villefranche, Philippe de
La Rochefoucauld, Jean de,Villefranche, Char-
les-Florent de Merode. Les costumes des petits
garçons étaient la reconstitution exacte du cos-
tume du Dauphin Louis XVII, conservé dans la
famille, l'arrière-grand'mère de la mariée étant
la duchesse de Tourzel, gouvernante des
Enfants de France, qui partagea la captivité
de la famille royale au Temple.
La jeune mariée portait une fort belle robe
de crêpe1 satin blanc de style Renaissance, avec
quadruple collerette de dentelle ancienne. Sur
la tête, un béguin de même style, fait de
galons d'argent perlés retenant un très long
voile bordé de magnifique dentelle de famille,
et qui recouvrait entièrement la longue traîne.
A l'entrée à l'église, le cortège était ainsi
formé. comte de Villefranche et Mlle de Ville-
franche, prince Frédéric de Merode et princesse
Jean de Merode, marquis de Villefranche et
comtesse de Villefranche, prince Amaury de
Merode et princesse Louise de Merode, comte
Louis de Villefranche et comtesse H. de
Merode, baron de Cressac et princesse Amaury
de Merode, prince Félix de Merode et Mlle
M.-H. de Villefranche, duc de Bauffremont et
baronne de Cressac, comte Antoine de Ville-
franche et comtesse de Marenches, prince Louis
de Merode et duchesse de Polignac, comte Guy
de Villefranche et marquise de Clermont-Ton-
nerre, duc de Polignac et comtesse John d'Oul-
tremont, marquis de Clermont-Tonnerre et
princesse Félix de Merode, marquis Doria et
duchesse de Bauffremont, marquis de Colbert
et princesse E. d'Arenberg, prince de Merode-
Westerloo et marquise Doria, comte Thibaut
de Kergorlay et comtesse de Bryas, marquis
de Laguiche et marquise de Moustier, marquis
de Croix et comtesse Guy d'Oultremont, comte
des Roys et princesse de Merode-Westerloo,
baron de Càmbray et comtesse des Roys, prince
ec Polignac et baronne de Cambray, comte
Louis d'Oultremont et comtesse Jean d'Oul-
tremont, prince Xavier de Merode et princesse
Claude de Bauffremont.
On remarquait avec émotion, assistant à la
cérémonie, une délégation des Invalides fran-
çais, ainsi que le président des Invalides belges
en France.
Les Invalides de guerre 'belges avaient envoyé
une immense et" magnifique gerbe de fleurs,
en ̃hommagerau 'dévouement à leur œuvre de
la ̃princesse Jean de Merode, mère du marié.
Une réception intime eut lieu après la céré-
monie religieuse, en l'hôtel de la comtesse de
Villefranche, et les jeunes mariés reçurent les
vœux de bonheur que LL. MM. le Roi et la
Reine des Belges daignaient leur adresser par
dépêche.
.Parmi les notabilités qui assistaient à la
réception de mardi, à la cérémonie religieuse
et parmi les donateurs, citons S. Exc. le baron
de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Bel-
gique duchesse de Rohan, duc et duchesse de
La Rochefoucauld, princesse del Vivaro, ba-
ronne E. Lejeune, née princesse Murat; prince
et princesse de Merode-Westerloo, duc de Cler-
mont-Tonnerre, prince Albert de Ligne, comte et
comtesse Bruneel, Mlle de Baye, vicomte et
vicomtesse de Rosmorduc, comte et comtesse
Cornet, marquis et marquise de Clermont-Ton-
nerre, née Merode prince et princesse de
Béarn, baronne Ernest de La Grange, comte et
comtesse Amédée d'Andigné, vicomtesse J. de
Boury, Mme Schneider, comte et comtesse de
Balleroy, Mlle de Teincey, Mme et Mlle Marne,
Mlles de Luçay, marquis et marquise Créqui-
Montfort de Courtivron, M. André de Fou-
quières, comtesse A. de Fels, Mme Aubry-
Vitet, colonel et Mme Evelyn Mercier, marquis
et marquise de Bérulle, comte et comtesse de
Bryas, comtesse G. de Bourbon, marquis et
marquise de Croix, marquis et marquise del
Merito, vicomte de Flers, comte et comtesse
de Walsh-Serrant,, vicomtesse de Petiteville,'
vicomte du Noday, etc.. '»,
Deuils "̃" ̃'̃ ̃̃ ̃̃'̃̃. ̃ '̃ '̃'
A la mémoire des soldats, marins et in-
firmières morts pour la patrie, la Croix-Rouge
française a fait célébrer, hier matin, à dix
heures et demie, en l'église Saint-Eustache,
son service annuel de Requiem.
S. Em. le cardinal-archevêque Verdier a pré-
sidé la cérémonie et a donné l'absoute.
L'allocution de circonstance a été prononcée
par le R. P. Ferrand des Pères de Sion.
La maîtrise de la paroisse dirigée par M. de
Vallombrosa avec M. Joseph Bonnet au grand
orgue a exécuté un programme artistique.
LA JOURNÉE
`~,
-1– À j'Arc de Triomphe, la Flamme du
Souvenir sera ranimée par l'Union nationale des
officiers de réserve, siège central A.O.R.P.
I", 11°, III" et IV° arrondissements A.O.R.P.
I", 2°, 3° et 4° régions.
A l'Orangerie des Tuileries Exposition
commémorative du voyage de Delacroix au
Maroc (clôture. 31 mars).
̃^137, boulevard Saint-Germain Salon
Occitan (clôture, 2 avril).
Au Grand Paiais Concours hippique.
v Au nausée-. vCognacqrTiiy.; .«.L.es art,s. sous
"Eoûis XIV et Louis XV ».
14 heures Courses àMaisons-Laffitte.
17 heures, 79, avenue des Champs-Ely-
sées Conférence par M. René Héron de Vil-
lefosse « Les promenades parisiennes. Les
jardins privés et conventuels ».
20 h. 30, au théâtre Albert-I" première
de Antonia, jeune fille corse.
20 h. 45, à l'Odéon première représen-
tation de La Tentation.
20 h. 45, au théâtre des Arts répéti-
tion générale de L'envers vaut l'endroit.
20 h. 45, au théâtre de la Porte-Saint-
Martin première de Beaumarchais.
20 h. 45, 19, avenue Kléber Festival
en l'honneur du poète Adolphe Lacuzon, orga-
nisé par les Rosati de France, sous la prési-
dence du maréchal Pétain.
22 heures, au théâtre de Dix Heures
première de La France rit.
'̃ -̃^̃^̃̃
Le certificat de bonne vie et moeurs
de MM. Blum et Paul Faure
On nous communique la note suivante
Le journal Le Populaire a publié, hier
matin, une adresse à .MM. Blum et Paul
Faure. A ce propos, la Vie Socialiste, or-
gane hebdomadaire, publie la mise ait
jpoint 'suivante
« La commission administrative perma-
nente a adopté mercredi soir un ordre du
jour à l'unanimité, mais uniquement à
l'unanimité des membres présents.
» La minorité de la C.A.P. (12 membres)
avait décidé de ne pas assister à cette
séance. Cette décision a été strictement
respectée par tous ses représentants. »
~fr~
LEGION D'HONNEUR
h*
Education nationale
M. Gillet de Valbreuse, président de la So-
ciété française des électriciens, est promu
commandeur de la Légion d'honneur, au titre
de l'enseignement, technique.
Le président de la République était repré-
senté par le colonel Rupied. M. Léon, préfet,
représentait le ministre de la santé publique
le capitaine de ci-rvette Seyeux le ministre de
la marine M. Lionel Nastorg, vice-président
du conseil municipal, représentant celui-ci
Mgr Forni, S. Exc. Mgr Maglione, nonce apos-
tolique.
Dans l'assistance le général Gouraud, gou-
verneur militaire de Paris le général Mariaux,
commandant des Invalides les représentants
du corps diplomatique le marquis de Lillers,
président du comité central de la Croix-Rouge
et président de la Société de secours aux bles-
sés militaires Mme la maréchale Lyautey,
présidente du conseil des dames de la S.S.B.M.
la comtesse de Galard, présidente de l'Associa-
tion des dames françaises, et Mme Barbier-
Hugo, présidente de l'Union des femmes de
France les présidents et présidentes ainsi que
de très nombreux membres des trois Sociétés de
la Croix-Rouge, les infirmières de la Croix-
Rouge, une délégation des forts de la Halle, etc.
Nous apprenons la mort de M. Georges
Aubert, chevalier de la Légion d'honneur,
conseiller honoraire du commerce extérieur,
décédé subitement à Casablanca, le 19 mars.
Nous apprenons la mort de la baronne
de L'Escalopier, née de Maistre, pieusement
décédée le 29 mars 1933. Les obsèques auront
lieu demain samedi 1" avril, à dix heures, en
l'église Saint-Louis-en-l'Ile.
Un service de bout de l'an sera célébré
mardi 4 avril, à neuf heures et demie, en
l'église Saint-François de Sales, rue Brémon-
tier, à la mémoire de Mme Christine de Cou-
pray. De la part du commandant Gabriel Che-
vallier, son frère, et de sa famille.
On annonce la mort de Mme la comtesse
Hay de Slade, née Marie de La Goublaye de
Nantois, décédée à Tours le 30 mars 1933.
Elle était la mère et belle-mère du comte et
de la comtesse Hay de Slade, du comte et de
la comtesse d'Estrée, de Mme Marie-Magde-
leine Hay de Slade, religieuse auxiliatrice des
Ames du purgatoire. Ses obsèques auront lieu
le lundi 3 avril, à dix heures, en l'église mé-
tropolitaine de Tours. Cet avis tient lieu de
faire-part.
Nous apprenons la mort de Mme Daniel
Joly, née Batardy, survenue le 29 mars 1933.
Les obsèques auront lieu' demain samedi 1"
avril' 1933, à dix heures trente,en. l'église
Sainte-Madeleine, oui i'.oni;se .réunira. ',v, ,:̃̃•
On nous prie d'annoncer la' mort subite
de M. Leridon, survenue à Là Rochelle le
27 mars. De la part de Mme Leridon, M. H.
Leridon, M. et Mme G. Verdet, M. G. Viort,
élève à l'Ecole navale.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
Les obsèques de M. Louis Dumur auront
lieu aujourd'hui vendredi, à midi, à l'Hôtel
du Mercure de France, 26, rue de Condé.
Mlle Andrée Dumont a la douleur de
faire part de la mort de Mme Joseph Faisant,
sa mère.
Mme Jean Hutinel, les familles Rey, Bis-
son et Panhard prient toutes les personnes
qui leur ont témoigné des marques de sympa-
thie de bien vouloir trouver ici l'expression
de leurs remerciements.
Valfleury.
PETIT CARNET
S Négliger les muscles de votre physionomie
est une faute grave. Faites, chaque jour, les
mouvements de culture physique dit visage du
Dr N.-G. Payot, qui ont pour résultat de faire
vivre la peau, stimuler la circulation et décon-
gestionner les muscles. 12, rue Richepanse.
.'ij^iïi'.j; ..̃•• ,>r"> ̃ -̃ '•!̃̃••:̃
S Uu événement bien parisiett
et une bonne surprise pour vous, Madame la
vente des soldes de la collection de printemps
que la Maison M. G. Lecomte, haute couture,
22, boulevard Malesherbes, vous présente sa-
medi toute la journée.
Vous y trouverez, Madame, des modèles im-
peccables et ceux-ci à partir de 200 francs.
Au comptant.
S Importante maison couture faubourg Saint-
Honoré, disposant de superbes locaux, envisage-
rait fusion ou association avec maison similaire.
Ec. Mme Wiel, 3, r. Héloïse, Colombes (Seine).
WipJSIQuEflD THEATRE
THÉATRE COMŒDIA Le Contrôleur des
Wagons-Lits, opérette en trois actes
d'après Alex Bisson adaptation de M.
André Bisson fils musique de M. Ro-
molo Alegiani.
C'était un vaudeville bien amusant que
Le Contrôleur des Wagons-Lits lorsqu'il
parut, il y a trente-cinq ans, sur la scène
de l'ancien Théâtre des Nouveautés, avec
une" étincelante distribution où figuraient,
jesseeois, Cassive-wtilUnénacBable G.eranaiii.>
Quels rires il déchaîna alors. Dans une
anthologie de la comédie bouffe, et bien
qu'à un rang inférieur à celui qu'occupe
le répertoire de Feydeau dont il n'a ni
la finesse ni le style, il aurait droit à une
place de choix entre les Surprises du Di-
vorce et la Famille Pombiquet de joyeuse
mémoire. Mais qui eût pensé alors qu'on
ornerait de musique cette farce si bien
conduite et surtout qu'on l'alourdirait de
l'inutile poids de petits airs sentimen-
taux.
Je ne vous conterai point par le menu
les folles aventures des deux Godefrov,
dont l'un, Alfred, est un authentique con-
trôleur, tandis que l'autre, Georges, nien
usurpe le titre que pour se fiancer plus à
l'aise, bien que marié, à Rosine Charbo-
neau, native de Nangis ni les stratagèmes
de Saint-Médard lequel impose tous ceux
qui se sont laissé prendre au tic nerveux
et engageant d'Angelina, sa femme, et qui
l'ont embrassée, d'une substantielle com-
mande de vin en barrique livrée à domi-
cile ni les hallucinations de Phrvné
Montpépin, belle-sœur selon les meilleures
règles du genre, ni la conclusion de la
pièce, fort morale puisque le faux contrô-
leur retrouve, indulgente, à son foyer, sa
femme, et que le vrai épouse l'innocente
beauté de Nangis.
^lais que vient faire la musique dans
tout ceci. Du moins on eût aimé, puisque
le compositeur est italien, retrouver dans
sa partition quelque chose du rythme, de
la légèreté, de l'accent incisif, de la grâce
spirituelle qui parent les chefs-d'œuvre de
la musique bouffé de son pays. Au lieu
de cela elle nous présente une fois encore
l'exemple d'une de ces opérettes confor-
mes aux conventions internationales, qui
n'ont plus ni couleur, ni saveur particu-
lière, d'aucun pays, et qui, formées de
pièces interchangeables, pourraient avoir
été tout aussi bien composées à. Vienne, à
Rome, à Berlin, ou même, j'ai le regret de
le dire, à Paris. Dans ce mélange d'airs
teintés de lyrisme vériste et de motifs ou
de rythmes qui ont perdu la fraîcheur de
l'inédit, les couplets des fraises, bien trous-
sés, prennent figure claK.lque. ·
La petite scène du Boulevard de Clichy
nous a donné de meilleurs' spectacles. La
troupe fait de son mieux pour passer sans
le secours de ces transitions cinématogra-
phiques où excellent les opérettes moder-
nes, du dialogue parlé au chant et à la
danse MM. Adet, S. Barrai, Raimbourg,
R. Cellier, Henriet, Mmes Tinah Sorel, S.
Dubois, C. Myrtho, C. Mohthal,,S. Lambert,
D. Jougla défendent la pièce avec ardeur
et conviction. Elle a d'ailleurs été accueil-.
lie avec faveur. Le vaudeville ancien a
conservé assez de vertu comique pour as-
surer à la pièce nouvelle un regain de suc-
cès. R. B,
ÇJ± ET Ij-AL. '̃;
J* Un tournoi de bridge exclusivement
féminin est organisé dans les salons du
Racing Club de France Monceau, 59, rue
de Courcelles,les après-midi des vendredi
31 mars et mardi 4 avril 1933.
Tournoi par équipes de deux.
Renseignements et inscription au secré-
tariat du Racing Club de France Monceau,
59, rue de Courcelles, Paris. /t.?
Une réunion pour la constitution dé-
finitive du Syndicat des contribuables du
15° arrondissement s'est tenue hier. M.
Large a été élu président. Un ordre du
jour très énergique a été voté, réclamant
de tous les élus des économies sévères
dans tous les domaines.
eTc h o s
Faites ce que je dis, ne faites pas ce
que je fais.
On sait que M. Pierre Cot a décidé
d'apprendre à voler.
Cela lui servira a peu près autant qu'au
ministre de la marine d'apprendre à ramer
ou au ministre de la guerre d'aller faire
des cartons au champ de tir.
Cependant, pour flatter le jeune néo»
phyte, son entourage n'a pas craint, avec
son consentement, de faire diriger sur
Le Bourget, où se donnent les leçons de
pilotage du ministre et de les réserver, à
ce seul usage
1 avion de début, de 80 CV. (Morane
;I38). .,•_ ..̃̃̃̃ ̃ ;i.lîl'' ̃̃̃̃•̃!
U1 ..avion, ;écjole,] dé 135 CV. (Morane:
313), tout neufs1 un des quatre sortis d'u-
sine, il y a 8 jours,;et destinés à des essais
pratiques dans une grande école.
2 avions d'entraînement de 230 CV.
(Morane 230) également tout neufs (il y
en avait déjà en service au Bourget, mais
i! faut à notre jeune démocrate des avions
vierges).
Au total, quatre avions immobilisés par
le fait du Prince.
Voilà pourquoi on propose aux contri-
buables des « aménagements fiscaux »,
INSTANTANÉ .•
JEAN GUIRAUD V
Jtfonseigneur J^reppef
La réputation de l'historien qu'est M. Jean
Guiraud n'est plus à faire. On ne résistera pas
au charme et à la vigueur de ce portrait. Mgr
Freppel, grande âme et vaste intelligence, fut
au Parlement le représentant de l'Alsace et de
l'Eglise, au cours de la période triste où l'an-
ticléricalisme le plus bas sévissait onze ans
durant il fut sur la brèche, luttant pied à pied.
Il serait difficile d'écrire de ce grand évêque
une vie plus largement cpmprëhensive que,
celle-ci,. fruit d'une. grande •science..et. d'upe prp-.
fonde sympathie.' (Flammarion,) l:
Maladresse fiscale.
Cette historiette se passe à Meudon,
pour la risée de Rabelais. Un billard
vieillissant payait chaque année 105 francs
aux contributions indirectes. Pourquoi d'ail-
leurs indirectes ? En 1933, « où la vie
diminue », on l'avise d'avoir à payer, sans
autre explication ni indication, 135 francs.
Ce vieux billard ne se croyait pas en retard
avant qu'avril ne fût venu. Mais, sans
autre forme, dans sa demeure, inhabitée
l'hiver, un huissier se précipite, la vie
diminue pour M. Loyal, porteur d'une
contrainte, dont le coût est de 40 francs,
pour faire rentrer, dès avant le prin-
temps, une somme de 135 francs Y a-t-il
des ordres ? D'où viennent de pareilles
manières ? Est-ce d'en haut ? Est-ce d'en
bas ?
Le propriétaire, furieux, supprime son
billard, et le calcul se propose aussitôt
de ce que, ensablant les sources, y va
gagner le fisc intempérant. ̃ -̃-̃ -l
Dans les nuages. '<̃; ,<
II ne fà\idM"ÇtT qu'ils manq«i«nt de pré-p
cision les opérateurs bénévoles qui vont con-
courir à la epjnande, communiquée
hier, de l'Office national météorologique
pour photographier les nuages les 12 et
13 avril et 12 et 13 juillet prochains.'
Saisir et fixer dans leur course effilo-
chée les formes aériennes qui construisent
dans notre atmosphère des villes de rê-
ves et des montagnes de neige, voilà
qui va donner du travail aux obtura-
teurs. Ce n'est pas seulement la science mé-
téorologique, mais aussi la navigation aé-
rienne et l'agriculture qui en profiteront.
Pour une fois, ce sera faire de l'application
pratique qu'être dans les nuages.
Le féminisme à coups de poing.
Ce soir aura lieu pour la première fois
à Paris un match de boxe entre femmes.
Cyclone Tamary et Battling d'Alal tente-
ront réciproquement de se mettre knock
out. Quelle sera celle des deux partenaires
qui choira dans les cordes mais non, espé-
rons-le, dans les pommes ? Lutteront-elles
avec une fougue sincère ou « au chi-
qué » ? ''•̃ -̃̃••
Cyclone Tamaris, qui porte un nom
de tempête et de floraison; est noire, noire.
Sa peau a ainsi l'avantage de ne pas por-
ter la marque des coups qu'on lui assène.
tandis que Battling d'Alal est blanche et
blonde. Il y aura des amateurs pour assis-
ter à ce conflit de deux races mais d'un
seul sexe. Le match comptera trois rounds
et, comme au jeu de billard, on pourra
miser sur la blanche et la noire.
Le Masque de Fer
-S^V
Toute demande de changement d'adresse
deit être accompagnée de la somme de un
franc cinquante en timbres-poste pour
couvrir une partie des frais de renouvel-
lement de la bande.
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