FIGARO. LUNDI 11 JUILLET 1932
S p e c t acles
Première représentation
OPERA (Louvre 07-05), à 8 heures 15
Marouf (Reprise). Rentrée de Mlle MarcçU?
Denya, duns le rôle de la princesse, qu'elle
a créé sur cette même scène en 1028.
En soirée
OPERA (Louvre 07-05), a 8 heures 15
Marouf (Mlle Marcelle Denya, MM. J. de
Trévl, Grommen, Mlle Hamy, MM. Huberty,
Clave'rie, Gilles, Narçon, Le Clézio, Ernst,
Frouménty, Madlen, Jlarini, Gilles, Cambon,
Forest. Danse M. Peretti, Mlles Hughettl,
Gelot; Barban). Orch. M. Fr. Rhulmann.
COMEDIE FRANÇAISE (Gut. 02-22), à
8 h.. 30 Gringoire, de Théodore de Ban-
ville (MSf. Dénis d'Inès, Chambreuil, de Ri-
goult, M. Le Marchand; Mmes Béatrice
vlirètty, Marcelle Gabarre (première fois).
'Tartufe ou l'imposteur, de Molière (MM.
Des'sonnes, Léon Bernard, Lafon, Jean We-
"hev, Paul NUma, de Rigoult, M. Le Mar-
chand; -Mmes Marle-Théresc Plérat, Andrée
(le Chauveron, Catherine Fonteney, Jeanne
Sully).
OPERA-COMIQUE, relâche.
ODEON (Danton 58-13), à 9 heures Le
Cid (MM. José Squinquel, Gautler-Sylla,
Stéphane Audel, Auger, Louis Selgner, Au-
beleaii, Bryorine, Guy-Parzy, Bargin; Mmes
Madeleine Duret, Suzanne Courtal).
L'Epreuve, de Marivaux (MM. Guy Parzy,
Bargin, Darras Mmes Paulette Marinier,
Renée Stmonot et Blanche Dars).
ANTOINE (Botzans 21-00). Clôture an-
nuelle.
ATHENEE (Central 82-23), clôture an-
nuelle.
BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), clO-
ture annuelle.
COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-38),
Clôture annuelle.
COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys
72-42). Clôture annuelle.
FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02), relâche.
GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20), clô-
ture annuelle.
GYMNASE (Pror. 16-15), clôture an-
nuelle.
MADELEINE (Anjou 07-09), clôture an-
nuelle.
MATHURINS (Anjou 90-00), k t Heu-
res Prenez garde i la peinture, de M. Re
iiû Fauchois.
MICHEL (Anjou 35-0?.), clôture annuelle.
MICHODIERE (Richelieu1 95 -S3 ) clôture
annuelle.. ̃̃̃-̃̃
MOGADOR (Trin. 43-69), a 8 h. 30:
Rosc-Marie (MM. Félix Oudart, Pierrel, M
Porterat, J. Dupuis Mmes Rose Carday,
Hélène Regelly,. Wanda de Muth, M. Dinay).
MONTPARNASSE (Dant. 89-90), clôture
annuelle,
AUDITIONS PAR DISQUES
• ̃̃̃̃̃̃̃
Chant choral. Musique de chambre
Avant d'écouter les derniers disques parus,
je m'aperçois qu'il y a encore à glaner dans
l'édition phonographique du mois précédent
En premier lieu, ce sont les pages vocales
exécutées par le Cercle Orphéonique de
Chambéry. Il ne s'agit pas ici d'une vulga-
risation es folklore régional, mais de remar-
quables interprétations chorales, très supé-
rieures à celles que nous ont données jus-
qu'à présent toutes les associations françai-
ses similaires. Le Cercle Orphéonique de
Chambéry, dont la réputation, il y a deux
mois, ne dépassait pas les bornes du départe-
ment, va connaître, par l'intermédiaire du
disque, une notoriété susceptible de s'éten-
dre au delà de nos frontières. Columbia lui
a accordé un patronage qui situe déjà la va-
leur artistique de ces .réalisations. Mais
l'événement prend uns autre importance, car
il relève le prestige-de nos choristes, éclipsés
par ceux des autres pays. Donc, un beau
jour, une chorale de province débarque à
Paris pour demander une consécration ré-
servées aux Russes et à quelques phalanges
de l'Europe centrale. Ses exécutants se pa-
rent modestement de la qualité d'amateurs.
Comme ils n'ont pas une origine exotique,
ils peuvent tout au plus prétendre à l'atten-
tion, naturellement bienveillante, de la colo-
nie savoisienne. •
Cependant, des studios où Columbia avait
pris l'initiative de les faire entendre aux
personnalités du monde musical et de la
critique, le bruit de leur valeur se répand
dans la capitale. Les Concerts Lamoureux
.leur offrent l'hospitalité et c'est la révéla-
tion. En rendant compte du concert donné,
,;i la salle Gaveau, par le Cercle Orphéoni-
que de Chambéry, j'ai vanté ses qualités de
discipline et la belle tenue de ses exécutions.
Vous en trouverez le témoignage en écoutant
!e Saltarello de Vecchi, une chanson popu-
laire Tous doux, arrangée par Braeckmans,
et un chœur de Jean Cras d'une poésie très
prenante, intitulé Dans la montagne. Ce qu'il
Disques' recommandéa
FILMS SONORES. Une heure près
de toi, avec Maurice Chevalier (Gramo-
phone). Un Fils d'Amérique, avec'Albert
Préjean (Salabert). Le l'ainqueur, par
l'orchestre de Marek Weber (Gramo-
phone). Une heure près de toi, par la
Xew-Mayfan Orchestre (Gramophone).
MUSIQUE LEGERE ET DE DANSE.
Miss Helgett, fantaisie, par l'orchestre
de Fernand Warms (Cristal). Alice, Pan-
america, par l'orchestre de tangos J.-M.
Lucchesi (Gramophone). La vraie rum-
ba, Che Carmela, par l'orchestre argen-
tin Mar del Plata et Los Habaneros (Sa-
labert)., a
Feuilleton de FIGARO du 11 juillet 1932
.̃ (4)
Un soir de brume »
( NOUVELLE )
>> Maintenant, puisque j'ai affaire à une banSe de
jeanfoutres, c'est moi-même qui vais aller voit ce
qui se passe devant.
Korcuff -était piqué au vif.
Je ne vous laisserai pas aller seul, lieute-
nant.
Accompagne-moi si tu veux.
D'ailleurs, pour te prouver ta bêtise, je vais faire
regarder par l'extérieur. Puisque tu n'as vu per-
sonne, c'est qu'il n'y a personne. Nous avons dû
nous tromper tout à l'heure.
Je m'approchai de la rambarde babord et
m'adressant à l'homme resté dans le youyou, qui
ne savait rien de la scène précédente
-Prends du large, lui dis-je. Va voir s'il y a
toujours du monde aux hublots du poste d'équi-
page.
Pendant quelques minutes, je fis les cent pas,
fumant une cigarette. Mes trois bonshommes se te-
naient à l'écart, tète basse, sans échanger une pa-
role. La brume resserrait autour de nous son froid
et mystérieux manteau.
Eh bien il n'y a plus personne `t
NOUVEAUTES (Prov. 52-76), & 9 heu-
res On a trouvé une femme nue, de MM.
A. Birabeau et J. Guitton.
PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), a 9 heu-
tes La Maison d'en face, de M. Paul Ni-
voix (Géo Leclercq, Mona Doll, Hennery,
Borvll, Guillon, J. Leclerc, Fanny Clair, Ni-
cole Ray).
SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), clôture
annuelle.
SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70), clô-
ture annuelle.
THEATRE DE PARIS (Trin. 20-44), a
8 h. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol.
VARIETES (Gut. 09-92), clôture an-
nuelle. ̃
ALBERTjtI«v. (Lab. 21-49), k 8 n. 45
The Greeri Pack (en anglais).
AMBASSADEURS (Elys. 43-73), clôture
annuelle.
AMBIGU (Nord 36-31), clôture annuelle.
ATELIER (Nord 08-40), clôture annuelle.
AVENUE (Elysêes 49-34), compagnie Pi-
toëff, a 9 heures Joë et Cie.
CHATELET (Gut. 02-87), à 8 n. 30:
Nina-Rosa.
CLUNY (Odéon 07-76), & 9 heures
Un homme nu.
COMCEDIA (Trln, 10-12), à 9 heures
Une petite femme sans chemise.
DAUNOU (Louvre 36-74). Clôture an-
nuelle.
DEJAZET (Arch. 16-80), a 8 h. 45 Les
Dégourdis de la 11e; Une nuit d'orage.
FONTAINE (Trin. 10-34), relâche.
GRAND-GUIGNOL (Trln. 28-34), a 9 n:
Sexualité (M. Mayane).
MOULIN DE LA CHANSON (Trln. 69-67).
clôture annuelle.
ŒIL-DE-PARIS (Etolle 36-82), clôture
annuelle.
ŒUVRE (Trln. 42-52), & 9 heures
relâche.
PORTE-SAINT-MARTIN (Nord S7-53),
clôture annuelle.
POTINIERE (Central 86-21), à 9 heures:
La Mystérieuse Lady.
RENAISSANCE (Nord 37-03), à 9 h. 15
Fleur de Trottoir.
SCALA (Prov. 08-32), clôture annuelle.
STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Ely-
sées 72-44), reiacne.
STUDIO DE PARIS (Trln. 26-22), k 10
heures Demoiselles en uniforme.
THEATRE DES ARTS (Wag. 86-03), clô-
ture annuelle.
THEATRE DES DEUX-ANES (Marc 10-
26), ù 0 heures Marianne est servie.
THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 07-
48) Glissons, revue.
THEATRE ÎJES GOBELINS (,Go£ 60-74)
clôture annuelle.
THEATRE DES TERNES (Etoile 10-41),
clôture annuelle.
TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), Clô-
ture annuelle.
faut retenir de l'exemple donné par cette
association, ce sont les résultats obtenus dans
le façonnage et la fusion de voix masculines
qui ont une certaine rudesse et un accent
naturels, par l'extraordinaire animateur de
l'ensemble, M. Léon Vietti. A ce chef animé
d'une foi d'apôtre revient le mérite d'avoir
formé, pour la première fois en France, une
association-chorale de grand style. M. Vietti
a du même coup, montré que notre pays,
pour peu que le goût du chant soit inculqué,
dès la prime enfance, à la masse, est capable
de produire des choristes aussi prestigieux
que ceux des pays où cet art est cultivé par
tradition. t w
Parmi les œuvres de musique de chambre,
il faut retenir le Quintette en mi bémol ma-
jeur pour instruments à vent et piano de
Beethoven (Gramophone). Ce quintette de
la première manière du Titan de Bonn ne
révèle pas encore sa forte personnalité
mais il contient des pages brillantes, d'une
aimable fraîcheur d'invention et il est bien
interprété par M. Lucien Wurmser, pour la
partie de piano, et par la Société des Instru-
ments à vent de Paris (Société Taffanel).
Le pianiste William Murdoch, dont le nom
reste attaché aux premières bonnes gravures
de piano réalisées par l'enregistrement élec-
trique, donne chez Decca un disque qui
groupe sur lés deux faces la Marche funèbre
de Chopin et la Danse d'Anitra de Grieg.
On y apprécie son jeu clair et solide, qua-
lités très appréciables au studio. A noter en-
core chez Polydor l'exécution des Sonates de
Beethoven, qui a été confiée à M. Wilhelm
Kemp chez Columbia celle des Valses de
Chopin, par M. Robert Lortat, et deux in-
terprétations de violoncelle, le < Clair de
lune de Werther et la Berceuse de Jocelyn
(Gramophone), qui mettent en valeur la so-
norité pure et l'ampleur d'archet de Mme
Marcelli-Herson.
Georges Mussy.
MACHINES PARLANTES
̃ "̃• 'et ̃
DISQUES
ULTRAPHONE
(Suite) ̃̃̃̃->•
Si lieutenant, il y a toujours les mêmes bons-
hommes.
Tu es sûr?
Oui, lieutenant, même qu'il y en a un qui
m'a fait des signes de la tête, comme ça, pour que
je m'approche davantage.
Ah!
Sans inviter Korcuff à me suivre, en évitant
même de le regarder, je me dirigeai vers l'avant;
quand j'enjambai la lisse pour me mettre à cali-
fourchon, je le vis derrière moi, pâle, mais résolu.
Je lui en sus gré, car il faisait là, par dévouement
pour ma personne, le plus gros effort certainement
sur lui-même qu'il eût fait de sa vie. Je ne me
sentais plus moi-même très fixé La présence, à
mes côtés, d'un solide gaillard n'était pas pour me
déplaire.
Sans me presser, je fis le périlleux chemin entre
les deux précipices. J'avais le cœur battant lors-
que je repris pied sur ce qui restait du gaillard
d'avant.
Korcuff ne m'avait pas trompé. L'explosion avait,
d'un seul coup, nettoyé tout l'intérieur. Il restait
uniquement les parois verticales et à chaque étage
quelques tôles plus ou moins bien rattachées à des
débris de cornières. Je me trouvai donc dans une
vaste pièce, au plancher et au plafond incertains,
mais dans laquelle aucun obstacle n'arrêtait la vue.
Il n'y avait personne. De même que dans les autres
parties du navire les coups sourds de la mer, se
mêlant au grondement de l'incendie, emplissaient
l'espace d'un bruit sinistre. J'étais en train de me
demander comment des hommes avaient pu arri-
ver là par un autre chemin que celui que nous
avions emprunté pour s'éclipser ensuite brusque-
ment, lorsqu'un long gémissement, une plainte dé-
chirante me cloua sur place. Contrairement à tout
protocole militaire Korcuff avait saisi mon bras; il
le serrait à me faire mal. Je sentais chacun des poils
de mon corps se dresser sur sa racine. D'où venait
cette plainte? La pièce elle-même était vide. Au-
dessus de nous le pont supérieur était tellement
BLANCHE TOUTAIN EST MORTE
On a appris avec une grande émotion
la mort de Blanche Toutain, survenue dans
la nuit de samedi, à la suite d'une syn-
cope.
Née à Elbeuf, elle avait, à l'âge. de huit
ans, figuré sur le théâtre de cette ville dans
Les Pirates de la Savane. Elle joua, peu
après, sur la même scène, Le petit Jack.
Ses débuts, en i8qq, après sa sortie du
Conservatoire, dans Les Miettes, d'Edmond
Sée, à la Comédie Parisienne, furent très
remarqués. Ce fut ensuite Dégénérées, au
Gymnase Yvette et La Course du Flam-
beau, au Vaudeville Sa Maîtresse, Petite
Mère, Nono, aux Mathurins Paris-New-
York, au théâtre Réjane \L'Evantail, au
Gymnase Chérubin, au théâtre Fémina
Pour vivre heureux, à la Renaissance Les
Eclaireuses, au théâtre Marigny Le Temps
des cerises, au théâtre Albert-i"; La Femme
fatale, aux Mathurins Je t'aime, au théâ-
tre Edouard-VII Sophie Arnould, au
Nouveau-Théâtre La Journée des surpri-
ses, aux Nouveautés.
Puis, on l'oublia un peu et elle en conçut
quelque mélancolie.
Avec joie, elle accepta, il y a deux mois,
un rôle dans Au delà du baiser, de M.
Claude Dazil. Elle devait créer, à la rentrée,
un rôle important dans Edition spéciale,
aux Ambassadeurs.
C'est une artiste de talent qui disparaît.
Le monde théâtral est en deuil. Jules
Laurent'.
Notes et Informations
A L'OPÉRA. A la matinée gratuite de
jeudi prochain, la Marseillaise sera chantée
par M. Jean Claverie et les artistes des
choeurs.
A la Comédie-Française. Demain, à
8 h. 30. l'abonnement étant terminé, toutes
les places seront à la disposition du public:
Primerose.
Le prix Osiris pour l'année 1932 a été dé-
cerné à Mlle Edwige Feuillère.
A i/Odéon. Par suite d'une entente
entre M. Emile Fabre et M. Paul Abram,
M. Roger Clairval étant tombé brusque-
ment malade le rôle de Gaultier d'Aul-
nay, dans La Tour de Nesle, sera joué par
M. Jean Valcourt, qui a obtenu le premier
prix aux récents concours du Conservatoire,
et qui a été engagé au Théâtre-Français.
Pour la même raison, ce soir, dans Le Cid,
c'est M. Stéphane Audel qui jouera Rodri-
gue à la place de M. Roger Clairval.
Le 14 juillet, matinée gratuite composée
du Cid et du Médecin malgré lui. La Mar-
seillaise sera dite par M. Paul Oettly.
M. Pascal, qui vient d'obtenir, un premier
prix de comédie et un second pris de tragé-
die, a été engagé hier à l'Odéon.
Une pièce de M. Gaston Mouren, inti-
tulée La Sonate inachevée, sera créée par
le théâtre du Discobole, avec Mlle Alice
Dufrêne en tête de la distribution.
D'accord avec l'auteur, Mlle Francia-Rohl
a demandé au compositeur Yves Dautun
d'écrire la musique de scène pour la Sonate
inachevée.
Méditerranée, la pièce de M. Paul Hau-
rigot, qui fut créée au théâtre de la Micho-
dière. il y a quelques années, vient de pa-
raître en librairie.
L'Aventurière, la pièce d'Augier, vient
d'être représentée avec un réel succès dans
plusieurs théâtres de plein air avec Mme
Lucie Brille et M. Georges Colin.
R. D.
Music Halls
Cabarets et Cirques
r' En soirée
CASINO DE PARIS, à 8 h. 30: Sax Appeal
Paris 32, revue nouvelle Illustrée par Paul
Colin, avec Marie Dubas, Cbarplnl, Danay,
etc., et t'OO artistes.
FOLIES-BERGERE, à 8 Il. 80, la grande
revue Nuits de Folies, en 80 tableaux, a.
M. ouïs hii ait- band.
EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, clôture an-
nuelle.
EMBASSY, Succès.
LUNE-ROUSSE, clôture annuelle.
THEATRE DE L'HUMOUR, clôture an-
nuelle.
ALHAMBRA, a 9 beures: attractions, cine
ma (Permanent de 14 n. 30 a t9 o. 30)
NOCTAMBULES, a 9 Qp ares les enan-
sonnlers gais.
CRASY-CORNER (92, Cnamps-Elysees),
'iaiK'ir.!1, îi! Irai'! 'on:
CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle.
CIRQUE D'HIVER, clôture annuelle.
LUNA-PARK, tous les Jours, matinée et
aoirée attractions, dancings, animaux po-
unies.
Cinémas
AGRICULTEURS (8, rue d'Athénes), à
3 h. et 9 h. Le Danube bleu, symphonie
tzigane, avec Brigitte Helm Indiscrète
(Gloria Swanson). Samedis, diman., deux
matlnOes distinctes 2 n. 30 et 5 heures.
ARTISTIC-CIINEMA (61, rue de Douai).
Mat., 14 h. 30; soir., 20 h. 40 Mon Curé
chez les riches.
BONAPARTE (place Salnt-Sulpice), 3 h.
et 9 h. Le Danube bleu, symphonie tzi-
gane, av. Brigitte Héim; Indiscrète (Gloria
Swanson). Samedis, dimanches, deux mati-
nées distinctes 2 h. 30 et 5 heures.
AUBERT-PALACE, de » n. 30 a 2 neures
En bordée.
LES CAPUCINES, No man's land.
CAIY1EO, La Petite Montparnasse, de 10 h.
à 0 h. 3 0.
CHAMPS-ELYSEES (118, avenue dei
Champs-Elysées) Mat., 14 n. a 20 n.
soir., il h. 15 Quatre dans la tempête.
COLISEE, Le Chien Jaune (Blanche Mon-
tel). Mat., 14 h. 30 à 19 heures; soirée,
21 heures.
EDOUARD-Vlt (in. rue Edouard VII).
Permanent de H b. 30 a" 7 heures r Soirée.
9 h. 30 The Womqn ln room 13 (Elissa
Landi). ,J j. <* «, :•;
ELYSÉE- GJJUMONT (rue Quentin- Bau-
cnart). Mat., 15 h,; soir., 2t h. Raspou-
tine.
ERMITAGE' (Champs-Elysées),. Fermeture
annuelle.
FALGUIERE,12, rue Armand -Molssant
Le Rapide 13.
CAUMONT-PALACE, L'Atlantide, dé Fey-
der, de H h. à 19 h. 30; soirée, A 21 h.
GAUMONT-THEATRE, de 10 h. à 24 h.
30 Gagne ta vie.
IMPERIAL-PATHE, Monsieur, Madame et
Bibi, de ii h. à 2i h. 30.
LUTETIA-PATHE, mat. 14 h. 45 SOlr.,
20 11. 45 Buster se marie.
MADELEINE-CINEMA (Permanent de midi
a 2 h. 30 du matin Fils de rajah.
MARIGNY, en exclusivité Madchen ln
uniform (Jeunes fllles en uniforme), film
parlant allemand de Cari Frœllcn, texte
rrançals adapté par Mme Colette. 3 séances:
2 h., 4 h. 30 et 9 heures.
MARiVAUX-PATHE (Perm. de 13 a. a
20 h.; soirée, 21 h.) Les Croix de bois.
MAX-LINDER, Pas de femmes. Matinée
14 h. et 16 heures.
LES MIRACLES (100, r. Réaumur). 14 h.,
16 h. 30, 21 Il. L'Atlantide, de Pabst.
MOULIN ROUGE CINEMA, de 14 h. a
19 h. Soirée, 20 h. 45: Un fils d'Amérique.
MOZART-PATHE (51, rue d'Auteull). Ma-
tinée, 14 h. 30; soirée, 20 h. 45 La Croix
du Sud.
OLYMPiA-C«"MÈfM'A (Permanent de 9 Il. 30
à 1 h. 30) La Bonne Aventure (Boucot).
PAGODE (57 bis, rue Babylone) Tu-
multes, avec Charles Boyer et Florelle. Per-
manent de 14 h. 15 à 19 h. 15. Soirée,
21 heures. ,t
palace, Faut). -Montmartre (Permanent):
Maison de correction.
FALAIS-ROCHJECHOUART (56, boulevard
F,ocli«.houart).'5lat.. 14 h, 30: soir 81 h.:
Le Fils de l'oncle* Sam chez nos aïeux.
CINEMA DU PANTHEON (13, rue Victor-
Cousin). Mat. tous les jours: 14 h. 15 et
16 h. 30. Soirée, '21 b. 15 Min and Bill,
Any old Port.
PARAMOUNT (Permanent de 9 h. à 2 h.):
Côte d'Azur.
THEATRE PIGALLE,' saison cinématogra-
phique, matinée permanente de 14 n. a
19 h. 30; soirée, a 21 heures Caprice de
femme.
RIALTO (clôture annuelle).
ROYAL-PATHE (avenue de Wagram). Ma-
tlnce, 14 h. soirée, 20 h. 45 Trader
Horn.
STUDIO DE L'ETOILE, 14, rue Troyon
(Etolle 06-47) Tous les jours, permanent
de 2 n 30 a 7 h. Soirée, 9 b.: Emil und die
Detecktive (Version originale allemande.
Texte français)
STUDIO PARNASSE, 11, rue Jules-Cha-
plain, 15 h. et 21 h. Ladies' Man (Wil-
liam Powel) et Scandai Sheet (George Ban-
croft).
STUDIO 23 (10. rue Tholozé), 1S B.
et 21 h. Mon Léopold (G. Frôlich).
URSULINES, Tous les Jours, a 14 h. 30
et à 20 h 30, version française du film
M (Le Maudit), de Fritz Larig, adaptée par
R. Goupillleres. Texte d'André Lang a
16 h. 45 et à 2,2 h. 45, version Intégrale
allemande de M (îlorder). Danton 81-69.
VICTOR-HUGO. soir.. Si I) Jeudi, same
dl, dimanche, 14 b. 45 Atout, cœur.
WASHINGTON, 14, rue Magellan (Per-
manent de 14 b. 30 a ininuit et demi)
Shipmates (R. Monts oniery).
~o o-s
Cette semaine, le Gaumont-Palace a eu
l'heureuse initiative de. nous présenter à
nouveau l'Atlantide, de' Jacques Feyder, ce
film qui fut l'émerveillement du monde
entier lors de son apparition. Véritable tour
de force pour l'époque. cette pre"ïnière ver-
sion de V Atlantide (réalisée il y a onze
ans), n'a rien-Berdu de sa beauté pour le
public d'aujourd'hui. Des extérieurs mer-
veilleux, des visions comme celle de la salle
en marbre rouge du palais d'Antinéa, une
interprétation qui nous montre, côte à côte,
des artistes comme Napierkowska, Jean
Anpcelo, Georges Melchior, André Roanne
et Marie-Louise Iribe, font de ce film une
œuvre qui ne peut pas vieillir. Au moment
où Pabst nous a donné son admirable ver-
sion du roman de Pierre Benoit, il est ex-
trêmement intéressant de revoir cette At-
lantide, dont la réalisation marque une date
capitale pour l'histoire du cinéma.
ECHOS PREMIERE SEMAINE f
COTE D'AZUR
C'est un bien joli rêve que nous fait vi-
vre cette semaine le théâtre Paramount avec
Côte d'Azur. Soleil radieux, ciel aux tons
changeants, rien ne manque au cadre ma-
gnifique •choièî'pour cette comédie pleine de
jeunesse et d'imprévus. Chacun de ses prin-
cipaux interprètes' v fait une création remar-
quable. Robert Burnier, en homme incorrup-
tible. fasciné pari la grâce d'une femme, et
Simone Héliard, en une élégante coquette
au charme irrésistible. Tous deux sont en-
tourés de Marcel Vallée, Yvonne Hébert,
Palau, et Robert-Arnoux, dont le jeu naturel
et sobre mérite' tous les éloges. Sur un
rythme léger et tendre, la musique de Dick-
bee accompagne l'action de ce film qui char-
mera bien des spectateurs cette semaine au
Paramount, la seule salle de Paris où l'at-
mosphère délicieuse est réellement rafraîchie.
L'EXPOSITION INTERNATIONALE
DU CINEMA
ET DES INDUSTRIES ANNEXES
Nous rappelons que cette exposition qui,
chaque jour, rencontre de nouvelles gran-
des sympathies dans le monde industriel du
Cinéma, aura lieu du 27 octobre au 13 no-
vembre 1032, au Parc des Expositions.
Aux patronages déjà acquis, et parmi les-
quels M. Albert Lebrun (alors président
du Sénat), M. F. Bouisson, président de la
Chambre des Députés M. François Latour.
alors président du Conseil municipal M.
François Arago, MM. Scapini, Dommange,
Renaitour, Valensi, députés M. Jean
Painlevé, président de l'Institut de cinéma-
tographie scientifique LL. Ex. l'ambassa-
deur d'Espagne, le ministre de Roumanie. le
consul d'Egypte et les attachés commer-
ciaux des principales nations étrangères où
le cinéma est en honneur.
Citons encore, parmi les personnalités du
cinéma, M. Charles Burguet, président de
l'Association des auteurs de films M. Jean
Toulout, président de l'Union des artistes
M. Charles Le Fraper, président du Syndi-
cat national de l'exploitation cinématogra-
phique M. Coissac, président honoraire
défoncé qu'il n'aurait pu supporter le poids d'un
homme. Au-dessous, à travers les déchirures du
plancher, la vue se perdait dans la profondeur obs-
cure des étages non- éclairés. De ce côté seulement
pouvait se trouver la clef de l'énigme. Avec d'infi-
nies précautions, pourrie pas disparaître dans une
ouverture, nous avançâmes, regardant sous chaque
plaque de tôle soul^^e. D'instinct nous avions mis
revolver au poing. f'%
D'un même sursaut nous nous arrêtâmes brus-
quement là, en contre-bas, à une distance impos-
sible à apprécier, dans la nuit profonde, deux yeux
verts, phosphorescents, étaient fixés sur nous. Et
la plainte reprit déchirante, énervante, horripi-
lante. Un coup de feu retentit.
Tiens, salaud.
J'avais tressailli. Mes nerfs cependant se déten-
dirent immédiatement, car le gemissement s'était
transformé en cri de chat blessé sans qu'il fût pos-
sible de se méprendre.
Il nous foutra la paix, maintenant, celui-là.
Tu vois bien. Tout finira par s'expliquer de
la façon la plus naturelle. Viens avec moi examiner
les hublots.
Là aussi une explication naturelle iious atten-
dait. Mais elle était plus horrible encore, si post
sible, que les fantasmagories échafaudées par notre
imagination.
Au moment de l'explosion, les matelots enfermés
dans le poste d'équipage et coupés du reste du bâti-
ment s'étaient précipités, poussés par l'instinct de
la conservation, vers l'air, la lumière, le secours
possible. C'est dans cette position que la flamme,
d'une chaleur intense, les avait littéralement vola-
tilisés sur place. Au pied de chaque hublot un petit
tas de cendres, quelques os' calcinés; voilà ce qui
restait de leurs corps. Les figures, non exposées à
la flamme, demeuraient intactes, du moins en appa-
rence, car la plupart tombèrent en poussière dès
qu'on les toucha. Accrochées par le menton au
bord du hublot, elles gardaient l'équilibre grâce au
contrepoids constitué par la colonne vertébrale,
de l'A. P. P. C. MM. Ravmond Berger,
Diamant-Berger, metteurs en scène, et les ar-
tistes suivants MM. Max Dearly, Dranem,
Mmes Marcelle Chantal. Françoise Rosay,
Suzanne Bianchetti, Madeleine Renaud, etc..
Nous conseillons vivement à toutes les
personnes oui ont intérêt à participer à
cette grande manifestation de bien vouloir
s'adresser au Secrétariat général, 3. place
de la Madeleine, Paris (8e).
-+.
Chronique T. S. F.
Radio-Paris nous comble retransmission,
ce soir, du concert donné par les premiers
prix du Conseruatoire, promotion 1932. Un
bouquet d'espoirs Mais, attention Esca-
millo, noble toréador, joli cœur de Carmen.
un œil noir te guettait déjà. ce soir, une
oreille, invisible et multiple, entendra tes
fureurs, Alceste, tes imprécations, Athalie.
Et le microphone ne pardonne pas de la
nuance, de la nuance auant toute chose et de
la netteté de la simplicité. P.-D. TEM-
PLIER.
Lundi 11 juillet °
MUSIQUE. Radio-Parts, 16 h. 45 du
Conservatoire américain de Fontainebleau,
musique espagnole ancienne et moderne.
Radio-Toulouse, 18 h. 15 Œuvres de Bach,
Schubert. Vienne, 20 h. Musique in-
connue de Wagner. Radio-Paris, 20 h. 45
Concert donné par les premiers prix du
Conservatoire 1932. Lyon-La Doua, 21 h.:
Œuvres de Duparc, Debussy, Chausson, avec
le concours de M. Yves Tinayre et d'artistes
du Trigintuor lyonnais.
MUSIQUE LEGERE. National anglais,
20 h. Radio revue. Poste Parisien,
20 h. 45 Variétés.
DANCING. Poste Parisien, 22 h.
Londres régional, 22 h 35.
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à la façon de ces jouets représentant un perroquet
ou une danseuse et qu'on pose sur le bord d'une
table.
Au total, il n'en restait pas lourd des pauvres
bougres. Les douze corps purent tenir dans le fond
d'un petit sac de matelot qu'un seul homme em-
porta sur son épaule.
Dans le petit carré du Pingouin, où le punch
jetait ses dernières flammes, un moment de silence
suivit.
Pas mal, ton histoire. si elle est vraie.
Rigoureusement authentique, je vous l'affirme.
Moi, j'en suis malade.
Mais, tout, en somme, fit remarquer Walter,
peut s'expliquer de façon naturelle. Le bateau avait
dû sauter sur une mine ou faire explosion; une par-
tie de l'équipage avait péri sur le coup; les autres
hommes s'étaient enfuis dans une embarcation; ce-
pendant que le navire continuait à brûler, grâce
a l'aliment fourni à l'incendie par l'essence suintànt
des réservoirs.
Evidemment.
L'histoire du chat s'explique facilement,
ajouta Bob, la pauvre bête, protégée miraculeuse-
ment au moment de l'accident, s'est trouvée isolée
dans un endroit d'où elle ne pouvait s'échapper.
Elle mourait de faim. En entendant venir des hom-
mes, elle a désespérément fait entendre son appel
de secours.
C'est bien ce que j'ai pensé.
Qu'avez-vous fait du pétrolier?
Lorsque des remorqueurs sont venus le len-
demain pour le prendre, il avait disparu.
Coulé, sans doute; par suite d'une voie d'eau.
Et les rescapés?
Jamais vus.
Et Korcuff? s'informa Béatrice. `
Quelques jours après cette aventure, il était
de quart, la nuit, à l'arrière, auprès des bouées de
sauvetage. Au moment de la relève, son rempla-
çant n'a trouvé personne. Il faisait calme et beau.
De la passerelle on n'avait entendu ni appel, ni
LA PABOLE. Radio-Paris, 19 h.
Chronique cinématographique par Fred
Cornelier 19 h. 10 Chronique des
Livres par R.Lalou.
MOTS CROISES
K° 034
Horizontalement. I. Remettre en état
par des moyens de fortune. II. Appât
pour prendre les animaux; Femme de Ja-
cob. III. Numéro d'une page Aéronef.
IV. Cours d'eau Ils peuplent la partie
orientale de l'Europe. V. Méthode pour
faire un ouvrage Qui réunit toutes les
perfections. VI. Trahisse par raison d'in-
térêt Négation. VII. Cuisinier à bord
d'un navire; Possède (subjonctif); Prépo-
sition. VIII. Répété, évoque le rire Cuis-
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son de la matière du verre. IX. Fin de
participe Manquée. X. Qui fait des
vers; Du verbe avoir. XI. Exécuta Gran-
de peur.
Verticalement. 1. Rendre moins chaud.
2. Affection passionnée Inoccupé.
3. Excentrique; Note. 4. Fleur; Louage
total ou partiel d'un navire. 5. Elle sert
à expliquer un auteur classique Orienta-
liste allemand (1606-1677). 6. Règle Ve-
nir au monde. 7. Désir immodéré.
8. Sentinelle de cavalerie. 9. Prénom fé-
minin Initiales d'un littérateur et histo-
rien français du dix-neuvième siècle né à
Tréguier. 10. Partie du nom d'une grande
ville de l'Amérique du Sud Solipède Il
ne peut être exécuté seul. 11. Substance
colorante Initiale et finale du nom d'un
évêque de Noyon.
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bruit de chute à l'eau. Jamais on n'a su ce qu'il
était advenu de lui.
Il avait dû perdre l'équilibre en somnolant.
Simple coïncidence.
C'est probable, consentit Guy. Il reste cepen-
dant un mystère le nom et la nationalité du ba-
teau.
Tu nous as dit toi-même, au début, que les
capitaines effaçaient.
Oui, mais vous savez que chaque navire, aus-
sitôt achevé, est déclaré, inscrit officiellement sur
un registre spécial. Il est matériellement impossi-
ble qu'un important cargo soit construit et mis en
service clandestinement. Or, dans les années qui
suivirent et même après l'Armistice, aucun arma-
teur, ni aucune nation n'ont signalé la disparition
d'un pétrolier correspondant à celui que j'avais
rencontré.
Et pourtant nous étions cinq à l'avoir vu et nous
avons porté en terre bénie le contenu du petit sac.
Tout l'équipage du Lamantin assistait à la céré-
monie.
C'est vrai. L'aventure est étrange.
Ah! tu nous a bien possédés, vieux Guy.
Bob, mon petit Bob, pleurnicha Brigitte, tu
serais un amour d'aller à terre voir s'il n'y a pas
un hôtel convenable où passer la nuit. Je me sens
incapable de coucher à bord ce soir. N'est-ce pas,
Béatrice?
Eh bien! voyons, vous n'allez pas tous rester
à faire des têtes de vent debout. Venez avec moi
sur le Vercingétorix. Je vous ferais un petit cocktail
avant de dîner. La belle lumière de l'électricité dis-
sipera vos idées lugubres.
Pierre Dag.
FIN
S p e c t acles
Première représentation
OPERA (Louvre 07-05), à 8 heures 15
Marouf (Reprise). Rentrée de Mlle MarcçU?
Denya, duns le rôle de la princesse, qu'elle
a créé sur cette même scène en 1028.
En soirée
OPERA (Louvre 07-05), a 8 heures 15
Marouf (Mlle Marcelle Denya, MM. J. de
Trévl, Grommen, Mlle Hamy, MM. Huberty,
Clave'rie, Gilles, Narçon, Le Clézio, Ernst,
Frouménty, Madlen, Jlarini, Gilles, Cambon,
Forest. Danse M. Peretti, Mlles Hughettl,
Gelot; Barban). Orch. M. Fr. Rhulmann.
COMEDIE FRANÇAISE (Gut. 02-22), à
8 h.. 30 Gringoire, de Théodore de Ban-
ville (MSf. Dénis d'Inès, Chambreuil, de Ri-
goult, M. Le Marchand; Mmes Béatrice
vlirètty, Marcelle Gabarre (première fois).
'Tartufe ou l'imposteur, de Molière (MM.
Des'sonnes, Léon Bernard, Lafon, Jean We-
"hev, Paul NUma, de Rigoult, M. Le Mar-
chand; -Mmes Marle-Théresc Plérat, Andrée
(le Chauveron, Catherine Fonteney, Jeanne
Sully).
OPERA-COMIQUE, relâche.
ODEON (Danton 58-13), à 9 heures Le
Cid (MM. José Squinquel, Gautler-Sylla,
Stéphane Audel, Auger, Louis Selgner, Au-
beleaii, Bryorine, Guy-Parzy, Bargin; Mmes
Madeleine Duret, Suzanne Courtal).
L'Epreuve, de Marivaux (MM. Guy Parzy,
Bargin, Darras Mmes Paulette Marinier,
Renée Stmonot et Blanche Dars).
ANTOINE (Botzans 21-00). Clôture an-
nuelle.
ATHENEE (Central 82-23), clôture an-
nuelle.
BOUFFES-PARISIENS (Gut. 45-58), clO-
ture annuelle.
COMEDIE-CAUMARTIN (Louvre 07-38),
Clôture annuelle.
COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Elys
72-42). Clôture annuelle.
FOLIES-WAGRAM (Etoile 27-02), relâche.
GAITE-LYRIQUE (Archives 29-20), clô-
ture annuelle.
GYMNASE (Pror. 16-15), clôture an-
nuelle.
MADELEINE (Anjou 07-09), clôture an-
nuelle.
MATHURINS (Anjou 90-00), k t Heu-
res Prenez garde i la peinture, de M. Re
iiû Fauchois.
MICHEL (Anjou 35-0?.), clôture annuelle.
MICHODIERE (Richelieu1 95 -S3 ) clôture
annuelle.. ̃̃̃-̃̃
MOGADOR (Trin. 43-69), a 8 h. 30:
Rosc-Marie (MM. Félix Oudart, Pierrel, M
Porterat, J. Dupuis Mmes Rose Carday,
Hélène Regelly,. Wanda de Muth, M. Dinay).
MONTPARNASSE (Dant. 89-90), clôture
annuelle,
AUDITIONS PAR DISQUES
• ̃̃̃̃̃̃̃
Chant choral. Musique de chambre
Avant d'écouter les derniers disques parus,
je m'aperçois qu'il y a encore à glaner dans
l'édition phonographique du mois précédent
En premier lieu, ce sont les pages vocales
exécutées par le Cercle Orphéonique de
Chambéry. Il ne s'agit pas ici d'une vulga-
risation es folklore régional, mais de remar-
quables interprétations chorales, très supé-
rieures à celles que nous ont données jus-
qu'à présent toutes les associations françai-
ses similaires. Le Cercle Orphéonique de
Chambéry, dont la réputation, il y a deux
mois, ne dépassait pas les bornes du départe-
ment, va connaître, par l'intermédiaire du
disque, une notoriété susceptible de s'éten-
dre au delà de nos frontières. Columbia lui
a accordé un patronage qui situe déjà la va-
leur artistique de ces .réalisations. Mais
l'événement prend uns autre importance, car
il relève le prestige-de nos choristes, éclipsés
par ceux des autres pays. Donc, un beau
jour, une chorale de province débarque à
Paris pour demander une consécration ré-
servées aux Russes et à quelques phalanges
de l'Europe centrale. Ses exécutants se pa-
rent modestement de la qualité d'amateurs.
Comme ils n'ont pas une origine exotique,
ils peuvent tout au plus prétendre à l'atten-
tion, naturellement bienveillante, de la colo-
nie savoisienne. •
Cependant, des studios où Columbia avait
pris l'initiative de les faire entendre aux
personnalités du monde musical et de la
critique, le bruit de leur valeur se répand
dans la capitale. Les Concerts Lamoureux
.leur offrent l'hospitalité et c'est la révéla-
tion. En rendant compte du concert donné,
,;i la salle Gaveau, par le Cercle Orphéoni-
que de Chambéry, j'ai vanté ses qualités de
discipline et la belle tenue de ses exécutions.
Vous en trouverez le témoignage en écoutant
!e Saltarello de Vecchi, une chanson popu-
laire Tous doux, arrangée par Braeckmans,
et un chœur de Jean Cras d'une poésie très
prenante, intitulé Dans la montagne. Ce qu'il
Disques' recommandéa
FILMS SONORES. Une heure près
de toi, avec Maurice Chevalier (Gramo-
phone). Un Fils d'Amérique, avec'Albert
Préjean (Salabert). Le l'ainqueur, par
l'orchestre de Marek Weber (Gramo-
phone). Une heure près de toi, par la
Xew-Mayfan Orchestre (Gramophone).
MUSIQUE LEGERE ET DE DANSE.
Miss Helgett, fantaisie, par l'orchestre
de Fernand Warms (Cristal). Alice, Pan-
america, par l'orchestre de tangos J.-M.
Lucchesi (Gramophone). La vraie rum-
ba, Che Carmela, par l'orchestre argen-
tin Mar del Plata et Los Habaneros (Sa-
labert)., a
Feuilleton de FIGARO du 11 juillet 1932
.̃ (4)
Un soir de brume »
( NOUVELLE )
>> Maintenant, puisque j'ai affaire à une banSe de
jeanfoutres, c'est moi-même qui vais aller voit ce
qui se passe devant.
Korcuff -était piqué au vif.
Je ne vous laisserai pas aller seul, lieute-
nant.
Accompagne-moi si tu veux.
D'ailleurs, pour te prouver ta bêtise, je vais faire
regarder par l'extérieur. Puisque tu n'as vu per-
sonne, c'est qu'il n'y a personne. Nous avons dû
nous tromper tout à l'heure.
Je m'approchai de la rambarde babord et
m'adressant à l'homme resté dans le youyou, qui
ne savait rien de la scène précédente
-Prends du large, lui dis-je. Va voir s'il y a
toujours du monde aux hublots du poste d'équi-
page.
Pendant quelques minutes, je fis les cent pas,
fumant une cigarette. Mes trois bonshommes se te-
naient à l'écart, tète basse, sans échanger une pa-
role. La brume resserrait autour de nous son froid
et mystérieux manteau.
Eh bien il n'y a plus personne `t
NOUVEAUTES (Prov. 52-76), & 9 heu-
res On a trouvé une femme nue, de MM.
A. Birabeau et J. Guitton.
PALAIS-ROYAL (Gut. 02-50), a 9 heu-
tes La Maison d'en face, de M. Paul Ni-
voix (Géo Leclercq, Mona Doll, Hennery,
Borvll, Guillon, J. Leclerc, Fanny Clair, Ni-
cole Ray).
SAINT-GEORGES (Trud. 63-47), clôture
annuelle.
SARAH-BERNHARDT (Arch. 00-70), clô-
ture annuelle.
THEATRE DE PARIS (Trin. 20-44), a
8 h. 45 Fanny, de M. Marcel Pagnol.
VARIETES (Gut. 09-92), clôture an-
nuelle. ̃
ALBERTjtI«v. (Lab. 21-49), k 8 n. 45
The Greeri Pack (en anglais).
AMBASSADEURS (Elys. 43-73), clôture
annuelle.
AMBIGU (Nord 36-31), clôture annuelle.
ATELIER (Nord 08-40), clôture annuelle.
AVENUE (Elysêes 49-34), compagnie Pi-
toëff, a 9 heures Joë et Cie.
CHATELET (Gut. 02-87), à 8 n. 30:
Nina-Rosa.
CLUNY (Odéon 07-76), & 9 heures
Un homme nu.
COMCEDIA (Trln, 10-12), à 9 heures
Une petite femme sans chemise.
DAUNOU (Louvre 36-74). Clôture an-
nuelle.
DEJAZET (Arch. 16-80), a 8 h. 45 Les
Dégourdis de la 11e; Une nuit d'orage.
FONTAINE (Trin. 10-34), relâche.
GRAND-GUIGNOL (Trln. 28-34), a 9 n:
Sexualité (M. Mayane).
MOULIN DE LA CHANSON (Trln. 69-67).
clôture annuelle.
ŒIL-DE-PARIS (Etolle 36-82), clôture
annuelle.
ŒUVRE (Trln. 42-52), & 9 heures
relâche.
PORTE-SAINT-MARTIN (Nord S7-53),
clôture annuelle.
POTINIERE (Central 86-21), à 9 heures:
La Mystérieuse Lady.
RENAISSANCE (Nord 37-03), à 9 h. 15
Fleur de Trottoir.
SCALA (Prov. 08-32), clôture annuelle.
STUDIO DES CHAMPS-ELYSEES (Ely-
sées 72-44), reiacne.
STUDIO DE PARIS (Trln. 26-22), k 10
heures Demoiselles en uniforme.
THEATRE DES ARTS (Wag. 86-03), clô-
ture annuelle.
THEATRE DES DEUX-ANES (Marc 10-
26), ù 0 heures Marianne est servie.
THEATRE DE DIX-HEURES (Marc. 07-
48) Glissons, revue.
THEATRE ÎJES GOBELINS (,Go£ 60-74)
clôture annuelle.
THEATRE DES TERNES (Etoile 10-41),
clôture annuelle.
TRIANON-LYRIQUE (Nord 33-62), Clô-
ture annuelle.
faut retenir de l'exemple donné par cette
association, ce sont les résultats obtenus dans
le façonnage et la fusion de voix masculines
qui ont une certaine rudesse et un accent
naturels, par l'extraordinaire animateur de
l'ensemble, M. Léon Vietti. A ce chef animé
d'une foi d'apôtre revient le mérite d'avoir
formé, pour la première fois en France, une
association-chorale de grand style. M. Vietti
a du même coup, montré que notre pays,
pour peu que le goût du chant soit inculqué,
dès la prime enfance, à la masse, est capable
de produire des choristes aussi prestigieux
que ceux des pays où cet art est cultivé par
tradition. t w
Parmi les œuvres de musique de chambre,
il faut retenir le Quintette en mi bémol ma-
jeur pour instruments à vent et piano de
Beethoven (Gramophone). Ce quintette de
la première manière du Titan de Bonn ne
révèle pas encore sa forte personnalité
mais il contient des pages brillantes, d'une
aimable fraîcheur d'invention et il est bien
interprété par M. Lucien Wurmser, pour la
partie de piano, et par la Société des Instru-
ments à vent de Paris (Société Taffanel).
Le pianiste William Murdoch, dont le nom
reste attaché aux premières bonnes gravures
de piano réalisées par l'enregistrement élec-
trique, donne chez Decca un disque qui
groupe sur lés deux faces la Marche funèbre
de Chopin et la Danse d'Anitra de Grieg.
On y apprécie son jeu clair et solide, qua-
lités très appréciables au studio. A noter en-
core chez Polydor l'exécution des Sonates de
Beethoven, qui a été confiée à M. Wilhelm
Kemp chez Columbia celle des Valses de
Chopin, par M. Robert Lortat, et deux in-
terprétations de violoncelle, le < Clair de
lune de Werther et la Berceuse de Jocelyn
(Gramophone), qui mettent en valeur la so-
norité pure et l'ampleur d'archet de Mme
Marcelli-Herson.
Georges Mussy.
MACHINES PARLANTES
̃ "̃• 'et ̃
DISQUES
ULTRAPHONE
(Suite) ̃̃̃̃->•
Si lieutenant, il y a toujours les mêmes bons-
hommes.
Tu es sûr?
Oui, lieutenant, même qu'il y en a un qui
m'a fait des signes de la tête, comme ça, pour que
je m'approche davantage.
Ah!
Sans inviter Korcuff à me suivre, en évitant
même de le regarder, je me dirigeai vers l'avant;
quand j'enjambai la lisse pour me mettre à cali-
fourchon, je le vis derrière moi, pâle, mais résolu.
Je lui en sus gré, car il faisait là, par dévouement
pour ma personne, le plus gros effort certainement
sur lui-même qu'il eût fait de sa vie. Je ne me
sentais plus moi-même très fixé La présence, à
mes côtés, d'un solide gaillard n'était pas pour me
déplaire.
Sans me presser, je fis le périlleux chemin entre
les deux précipices. J'avais le cœur battant lors-
que je repris pied sur ce qui restait du gaillard
d'avant.
Korcuff ne m'avait pas trompé. L'explosion avait,
d'un seul coup, nettoyé tout l'intérieur. Il restait
uniquement les parois verticales et à chaque étage
quelques tôles plus ou moins bien rattachées à des
débris de cornières. Je me trouvai donc dans une
vaste pièce, au plancher et au plafond incertains,
mais dans laquelle aucun obstacle n'arrêtait la vue.
Il n'y avait personne. De même que dans les autres
parties du navire les coups sourds de la mer, se
mêlant au grondement de l'incendie, emplissaient
l'espace d'un bruit sinistre. J'étais en train de me
demander comment des hommes avaient pu arri-
ver là par un autre chemin que celui que nous
avions emprunté pour s'éclipser ensuite brusque-
ment, lorsqu'un long gémissement, une plainte dé-
chirante me cloua sur place. Contrairement à tout
protocole militaire Korcuff avait saisi mon bras; il
le serrait à me faire mal. Je sentais chacun des poils
de mon corps se dresser sur sa racine. D'où venait
cette plainte? La pièce elle-même était vide. Au-
dessus de nous le pont supérieur était tellement
BLANCHE TOUTAIN EST MORTE
On a appris avec une grande émotion
la mort de Blanche Toutain, survenue dans
la nuit de samedi, à la suite d'une syn-
cope.
Née à Elbeuf, elle avait, à l'âge. de huit
ans, figuré sur le théâtre de cette ville dans
Les Pirates de la Savane. Elle joua, peu
après, sur la même scène, Le petit Jack.
Ses débuts, en i8qq, après sa sortie du
Conservatoire, dans Les Miettes, d'Edmond
Sée, à la Comédie Parisienne, furent très
remarqués. Ce fut ensuite Dégénérées, au
Gymnase Yvette et La Course du Flam-
beau, au Vaudeville Sa Maîtresse, Petite
Mère, Nono, aux Mathurins Paris-New-
York, au théâtre Réjane \L'Evantail, au
Gymnase Chérubin, au théâtre Fémina
Pour vivre heureux, à la Renaissance Les
Eclaireuses, au théâtre Marigny Le Temps
des cerises, au théâtre Albert-i"; La Femme
fatale, aux Mathurins Je t'aime, au théâ-
tre Edouard-VII Sophie Arnould, au
Nouveau-Théâtre La Journée des surpri-
ses, aux Nouveautés.
Puis, on l'oublia un peu et elle en conçut
quelque mélancolie.
Avec joie, elle accepta, il y a deux mois,
un rôle dans Au delà du baiser, de M.
Claude Dazil. Elle devait créer, à la rentrée,
un rôle important dans Edition spéciale,
aux Ambassadeurs.
C'est une artiste de talent qui disparaît.
Le monde théâtral est en deuil. Jules
Laurent'.
Notes et Informations
A L'OPÉRA. A la matinée gratuite de
jeudi prochain, la Marseillaise sera chantée
par M. Jean Claverie et les artistes des
choeurs.
A la Comédie-Française. Demain, à
8 h. 30. l'abonnement étant terminé, toutes
les places seront à la disposition du public:
Primerose.
Le prix Osiris pour l'année 1932 a été dé-
cerné à Mlle Edwige Feuillère.
A i/Odéon. Par suite d'une entente
entre M. Emile Fabre et M. Paul Abram,
M. Roger Clairval étant tombé brusque-
ment malade le rôle de Gaultier d'Aul-
nay, dans La Tour de Nesle, sera joué par
M. Jean Valcourt, qui a obtenu le premier
prix aux récents concours du Conservatoire,
et qui a été engagé au Théâtre-Français.
Pour la même raison, ce soir, dans Le Cid,
c'est M. Stéphane Audel qui jouera Rodri-
gue à la place de M. Roger Clairval.
Le 14 juillet, matinée gratuite composée
du Cid et du Médecin malgré lui. La Mar-
seillaise sera dite par M. Paul Oettly.
M. Pascal, qui vient d'obtenir, un premier
prix de comédie et un second pris de tragé-
die, a été engagé hier à l'Odéon.
Une pièce de M. Gaston Mouren, inti-
tulée La Sonate inachevée, sera créée par
le théâtre du Discobole, avec Mlle Alice
Dufrêne en tête de la distribution.
D'accord avec l'auteur, Mlle Francia-Rohl
a demandé au compositeur Yves Dautun
d'écrire la musique de scène pour la Sonate
inachevée.
Méditerranée, la pièce de M. Paul Hau-
rigot, qui fut créée au théâtre de la Micho-
dière. il y a quelques années, vient de pa-
raître en librairie.
L'Aventurière, la pièce d'Augier, vient
d'être représentée avec un réel succès dans
plusieurs théâtres de plein air avec Mme
Lucie Brille et M. Georges Colin.
R. D.
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r' En soirée
CASINO DE PARIS, à 8 h. 30: Sax Appeal
Paris 32, revue nouvelle Illustrée par Paul
Colin, avec Marie Dubas, Cbarplnl, Danay,
etc., et t'OO artistes.
FOLIES-BERGERE, à 8 Il. 80, la grande
revue Nuits de Folies, en 80 tableaux, a.
M. ouïs hii ait- band.
EMPIRE-MUSIC-HALL-CIRQUE, clôture an-
nuelle.
EMBASSY, Succès.
LUNE-ROUSSE, clôture annuelle.
THEATRE DE L'HUMOUR, clôture an-
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NOCTAMBULES, a 9 Qp ares les enan-
sonnlers gais.
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CIRQUE MEDRANO, clôture annuelle.
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aoirée attractions, dancings, animaux po-
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AGRICULTEURS (8, rue d'Athénes), à
3 h. et 9 h. Le Danube bleu, symphonie
tzigane, avec Brigitte Helm Indiscrète
(Gloria Swanson). Samedis, diman., deux
matlnOes distinctes 2 n. 30 et 5 heures.
ARTISTIC-CIINEMA (61, rue de Douai).
Mat., 14 h. 30; soir., 20 h. 40 Mon Curé
chez les riches.
BONAPARTE (place Salnt-Sulpice), 3 h.
et 9 h. Le Danube bleu, symphonie tzi-
gane, av. Brigitte Héim; Indiscrète (Gloria
Swanson). Samedis, dimanches, deux mati-
nées distinctes 2 h. 30 et 5 heures.
AUBERT-PALACE, de » n. 30 a 2 neures
En bordée.
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à 0 h. 3 0.
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Champs-Elysées) Mat., 14 n. a 20 n.
soir., il h. 15 Quatre dans la tempête.
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tel). Mat., 14 h. 30 à 19 heures; soirée,
21 heures.
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ELYSÉE- GJJUMONT (rue Quentin- Bau-
cnart). Mat., 15 h,; soir., 2t h. Raspou-
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annuelle.
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parlant allemand de Cari Frœllcn, texte
rrançals adapté par Mme Colette. 3 séances:
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et à 20 h 30, version française du film
M (Le Maudit), de Fritz Larig, adaptée par
R. Goupillleres. Texte d'André Lang a
16 h. 45 et à 2,2 h. 45, version Intégrale
allemande de M (îlorder). Danton 81-69.
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manent de 14 b. 30 a ininuit et demi)
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~o o-s
Cette semaine, le Gaumont-Palace a eu
l'heureuse initiative de. nous présenter à
nouveau l'Atlantide, de' Jacques Feyder, ce
film qui fut l'émerveillement du monde
entier lors de son apparition. Véritable tour
de force pour l'époque. cette pre"ïnière ver-
sion de V Atlantide (réalisée il y a onze
ans), n'a rien-Berdu de sa beauté pour le
public d'aujourd'hui. Des extérieurs mer-
veilleux, des visions comme celle de la salle
en marbre rouge du palais d'Antinéa, une
interprétation qui nous montre, côte à côte,
des artistes comme Napierkowska, Jean
Anpcelo, Georges Melchior, André Roanne
et Marie-Louise Iribe, font de ce film une
œuvre qui ne peut pas vieillir. Au moment
où Pabst nous a donné son admirable ver-
sion du roman de Pierre Benoit, il est ex-
trêmement intéressant de revoir cette At-
lantide, dont la réalisation marque une date
capitale pour l'histoire du cinéma.
ECHOS PREMIERE SEMAINE f
COTE D'AZUR
C'est un bien joli rêve que nous fait vi-
vre cette semaine le théâtre Paramount avec
Côte d'Azur. Soleil radieux, ciel aux tons
changeants, rien ne manque au cadre ma-
gnifique •choièî'pour cette comédie pleine de
jeunesse et d'imprévus. Chacun de ses prin-
cipaux interprètes' v fait une création remar-
quable. Robert Burnier, en homme incorrup-
tible. fasciné pari la grâce d'une femme, et
Simone Héliard, en une élégante coquette
au charme irrésistible. Tous deux sont en-
tourés de Marcel Vallée, Yvonne Hébert,
Palau, et Robert-Arnoux, dont le jeu naturel
et sobre mérite' tous les éloges. Sur un
rythme léger et tendre, la musique de Dick-
bee accompagne l'action de ce film qui char-
mera bien des spectateurs cette semaine au
Paramount, la seule salle de Paris où l'at-
mosphère délicieuse est réellement rafraîchie.
L'EXPOSITION INTERNATIONALE
DU CINEMA
ET DES INDUSTRIES ANNEXES
Nous rappelons que cette exposition qui,
chaque jour, rencontre de nouvelles gran-
des sympathies dans le monde industriel du
Cinéma, aura lieu du 27 octobre au 13 no-
vembre 1032, au Parc des Expositions.
Aux patronages déjà acquis, et parmi les-
quels M. Albert Lebrun (alors président
du Sénat), M. F. Bouisson, président de la
Chambre des Députés M. François Latour.
alors président du Conseil municipal M.
François Arago, MM. Scapini, Dommange,
Renaitour, Valensi, députés M. Jean
Painlevé, président de l'Institut de cinéma-
tographie scientifique LL. Ex. l'ambassa-
deur d'Espagne, le ministre de Roumanie. le
consul d'Egypte et les attachés commer-
ciaux des principales nations étrangères où
le cinéma est en honneur.
Citons encore, parmi les personnalités du
cinéma, M. Charles Burguet, président de
l'Association des auteurs de films M. Jean
Toulout, président de l'Union des artistes
M. Charles Le Fraper, président du Syndi-
cat national de l'exploitation cinématogra-
phique M. Coissac, président honoraire
défoncé qu'il n'aurait pu supporter le poids d'un
homme. Au-dessous, à travers les déchirures du
plancher, la vue se perdait dans la profondeur obs-
cure des étages non- éclairés. De ce côté seulement
pouvait se trouver la clef de l'énigme. Avec d'infi-
nies précautions, pourrie pas disparaître dans une
ouverture, nous avançâmes, regardant sous chaque
plaque de tôle soul^^e. D'instinct nous avions mis
revolver au poing. f'%
D'un même sursaut nous nous arrêtâmes brus-
quement là, en contre-bas, à une distance impos-
sible à apprécier, dans la nuit profonde, deux yeux
verts, phosphorescents, étaient fixés sur nous. Et
la plainte reprit déchirante, énervante, horripi-
lante. Un coup de feu retentit.
Tiens, salaud.
J'avais tressailli. Mes nerfs cependant se déten-
dirent immédiatement, car le gemissement s'était
transformé en cri de chat blessé sans qu'il fût pos-
sible de se méprendre.
Il nous foutra la paix, maintenant, celui-là.
Tu vois bien. Tout finira par s'expliquer de
la façon la plus naturelle. Viens avec moi examiner
les hublots.
Là aussi une explication naturelle iious atten-
dait. Mais elle était plus horrible encore, si post
sible, que les fantasmagories échafaudées par notre
imagination.
Au moment de l'explosion, les matelots enfermés
dans le poste d'équipage et coupés du reste du bâti-
ment s'étaient précipités, poussés par l'instinct de
la conservation, vers l'air, la lumière, le secours
possible. C'est dans cette position que la flamme,
d'une chaleur intense, les avait littéralement vola-
tilisés sur place. Au pied de chaque hublot un petit
tas de cendres, quelques os' calcinés; voilà ce qui
restait de leurs corps. Les figures, non exposées à
la flamme, demeuraient intactes, du moins en appa-
rence, car la plupart tombèrent en poussière dès
qu'on les toucha. Accrochées par le menton au
bord du hublot, elles gardaient l'équilibre grâce au
contrepoids constitué par la colonne vertébrale,
de l'A. P. P. C. MM. Ravmond Berger,
Diamant-Berger, metteurs en scène, et les ar-
tistes suivants MM. Max Dearly, Dranem,
Mmes Marcelle Chantal. Françoise Rosay,
Suzanne Bianchetti, Madeleine Renaud, etc..
Nous conseillons vivement à toutes les
personnes oui ont intérêt à participer à
cette grande manifestation de bien vouloir
s'adresser au Secrétariat général, 3. place
de la Madeleine, Paris (8e).
-+.
Chronique T. S. F.
Radio-Paris nous comble retransmission,
ce soir, du concert donné par les premiers
prix du Conseruatoire, promotion 1932. Un
bouquet d'espoirs Mais, attention Esca-
millo, noble toréador, joli cœur de Carmen.
un œil noir te guettait déjà. ce soir, une
oreille, invisible et multiple, entendra tes
fureurs, Alceste, tes imprécations, Athalie.
Et le microphone ne pardonne pas de la
nuance, de la nuance auant toute chose et de
la netteté de la simplicité. P.-D. TEM-
PLIER.
Lundi 11 juillet °
MUSIQUE. Radio-Parts, 16 h. 45 du
Conservatoire américain de Fontainebleau,
musique espagnole ancienne et moderne.
Radio-Toulouse, 18 h. 15 Œuvres de Bach,
Schubert. Vienne, 20 h. Musique in-
connue de Wagner. Radio-Paris, 20 h. 45
Concert donné par les premiers prix du
Conservatoire 1932. Lyon-La Doua, 21 h.:
Œuvres de Duparc, Debussy, Chausson, avec
le concours de M. Yves Tinayre et d'artistes
du Trigintuor lyonnais.
MUSIQUE LEGERE. National anglais,
20 h. Radio revue. Poste Parisien,
20 h. 45 Variétés.
DANCING. Poste Parisien, 22 h.
Londres régional, 22 h 35.
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à la façon de ces jouets représentant un perroquet
ou une danseuse et qu'on pose sur le bord d'une
table.
Au total, il n'en restait pas lourd des pauvres
bougres. Les douze corps purent tenir dans le fond
d'un petit sac de matelot qu'un seul homme em-
porta sur son épaule.
Dans le petit carré du Pingouin, où le punch
jetait ses dernières flammes, un moment de silence
suivit.
Pas mal, ton histoire. si elle est vraie.
Rigoureusement authentique, je vous l'affirme.
Moi, j'en suis malade.
Mais, tout, en somme, fit remarquer Walter,
peut s'expliquer de façon naturelle. Le bateau avait
dû sauter sur une mine ou faire explosion; une par-
tie de l'équipage avait péri sur le coup; les autres
hommes s'étaient enfuis dans une embarcation; ce-
pendant que le navire continuait à brûler, grâce
a l'aliment fourni à l'incendie par l'essence suintànt
des réservoirs.
Evidemment.
L'histoire du chat s'explique facilement,
ajouta Bob, la pauvre bête, protégée miraculeuse-
ment au moment de l'accident, s'est trouvée isolée
dans un endroit d'où elle ne pouvait s'échapper.
Elle mourait de faim. En entendant venir des hom-
mes, elle a désespérément fait entendre son appel
de secours.
C'est bien ce que j'ai pensé.
Qu'avez-vous fait du pétrolier?
Lorsque des remorqueurs sont venus le len-
demain pour le prendre, il avait disparu.
Coulé, sans doute; par suite d'une voie d'eau.
Et les rescapés?
Jamais vus.
Et Korcuff? s'informa Béatrice. `
Quelques jours après cette aventure, il était
de quart, la nuit, à l'arrière, auprès des bouées de
sauvetage. Au moment de la relève, son rempla-
çant n'a trouvé personne. Il faisait calme et beau.
De la passerelle on n'avait entendu ni appel, ni
LA PABOLE. Radio-Paris, 19 h.
Chronique cinématographique par Fred
Cornelier 19 h. 10 Chronique des
Livres par R.Lalou.
MOTS CROISES
K° 034
Horizontalement. I. Remettre en état
par des moyens de fortune. II. Appât
pour prendre les animaux; Femme de Ja-
cob. III. Numéro d'une page Aéronef.
IV. Cours d'eau Ils peuplent la partie
orientale de l'Europe. V. Méthode pour
faire un ouvrage Qui réunit toutes les
perfections. VI. Trahisse par raison d'in-
térêt Négation. VII. Cuisinier à bord
d'un navire; Possède (subjonctif); Prépo-
sition. VIII. Répété, évoque le rire Cuis-
T U ~Ll
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son de la matière du verre. IX. Fin de
participe Manquée. X. Qui fait des
vers; Du verbe avoir. XI. Exécuta Gran-
de peur.
Verticalement. 1. Rendre moins chaud.
2. Affection passionnée Inoccupé.
3. Excentrique; Note. 4. Fleur; Louage
total ou partiel d'un navire. 5. Elle sert
à expliquer un auteur classique Orienta-
liste allemand (1606-1677). 6. Règle Ve-
nir au monde. 7. Désir immodéré.
8. Sentinelle de cavalerie. 9. Prénom fé-
minin Initiales d'un littérateur et histo-
rien français du dix-neuvième siècle né à
Tréguier. 10. Partie du nom d'une grande
ville de l'Amérique du Sud Solipède Il
ne peut être exécuté seul. 11. Substance
colorante Initiale et finale du nom d'un
évêque de Noyon.
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bruit de chute à l'eau. Jamais on n'a su ce qu'il
était advenu de lui.
Il avait dû perdre l'équilibre en somnolant.
Simple coïncidence.
C'est probable, consentit Guy. Il reste cepen-
dant un mystère le nom et la nationalité du ba-
teau.
Tu nous as dit toi-même, au début, que les
capitaines effaçaient.
Oui, mais vous savez que chaque navire, aus-
sitôt achevé, est déclaré, inscrit officiellement sur
un registre spécial. Il est matériellement impossi-
ble qu'un important cargo soit construit et mis en
service clandestinement. Or, dans les années qui
suivirent et même après l'Armistice, aucun arma-
teur, ni aucune nation n'ont signalé la disparition
d'un pétrolier correspondant à celui que j'avais
rencontré.
Et pourtant nous étions cinq à l'avoir vu et nous
avons porté en terre bénie le contenu du petit sac.
Tout l'équipage du Lamantin assistait à la céré-
monie.
C'est vrai. L'aventure est étrange.
Ah! tu nous a bien possédés, vieux Guy.
Bob, mon petit Bob, pleurnicha Brigitte, tu
serais un amour d'aller à terre voir s'il n'y a pas
un hôtel convenable où passer la nuit. Je me sens
incapable de coucher à bord ce soir. N'est-ce pas,
Béatrice?
Eh bien! voyons, vous n'allez pas tous rester
à faire des têtes de vent debout. Venez avec moi
sur le Vercingétorix. Je vous ferais un petit cocktail
avant de dîner. La belle lumière de l'électricité dis-
sipera vos idées lugubres.
Pierre Dag.
FIN
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