Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1928-09-16
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 septembre 1928 16 septembre 1928
Description : 1928/09/16 (Numéro 260). 1928/09/16 (Numéro 260).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO DIMANCHE 16 SEPTEMBRE 1928
plier, les moujiks vont avoir le des- ]
sus, ils commencent à dételer leurs!
chevaux quand arrive un jeune officier
qui, d'un coup de cravache au staroste,
par son accent d'autorité, son maintien
résolu, fait-tout rentrer dans l'ordre,
en un instant.
Voilà un chef, un vrai chef, dessiné
en quelques traits, de main de maître,
parce qu'il est vu et pris dans la réalité.
Mais, s'il suffit d'un chef pour apaiser
une révolte, pourquoi n'en sera-t-il pas
de même dans une bataille ou une ré-
volution ? '?
Au dire, de Tolstoï,' 'guerre' et'; l'ë^OÏu-
tion sont uniquement menées par des
forces obscures, anonymes. C'est le
moujik, la « sainte brute grise » qui
les dirige et non- point lesliommes d'E-
tat, les généraux. Ceux-ci, pour peu
qu'ils en aient conscience, n'ont, (jii'à
tout abandonner, La doctrine aboutit
et, le plus naturellement du monde,
à la pure et simple anarchie.
Tout de suite après l'écroulement du
tsarisme, au printemps 1917, les Lvof,
les Kerensky, qui essayèrent, si l'on
peut dire, de gouverner à sa place, se
soumirent, à l'esprit et à la lettre, à
ces idées de Tolstoï, dont ils étaient
imprégnés, infectés. Aucune autorité,
aucune direction. La « sainte brute
grise » put s'en donner à cœur joie.
Elle eut pendant quelque temps la bri-
de sur le cou.
Le fameux « prikase », numéro un,
détruisit, dès la première heure, en un
tournemain, toute discipline militaire.
Les soldats, par centaines de mille,
quittèrent les tranchées et refluèrent,
telle une gigantesque marée, vers leurs
villages.
Après six mois de cette satlirnale,
Lénine, d'un coup de botte, chassa tous
ces politiciens défaillants et l'on put
voir alors si vraiment, comme le pré-
tend Tolstoï, le chef n^xerce a.ucune,
action. Il eut d'autant moins de peine'
à vaincre que les doctrines ̃tols.toïennesu
lui avaient fait, pour ain^i' (l*ifè;; son
lit.
Une des plus célèbres parmi ces doc-
trines, une des plus funestes, la non
résistance au mal, inspira constam-
ment l'esprit, la politique de Kerensky
et ses collaborateurs. Il n'est pas de
meilleure préparation au bolchevisme.
« Notre révolution, disaient, en se
rengorgeant, beaucoup de Russes,
quand "jl leur arrivait, les tout premiers
temps, de parler à des Français, notre
révolution n'est pas comme la vôtre.
Elle a commencé par abolir la peine
de mort et n'a pas versé une goutte de
sang »
Elle s'est copieusement rattrapée
depuis.
Je me souviens, en mai 1917, d'une
grande réunion, présidée par Rodzian-
ko, à laquelle Kerensky prit la parole.
Il dit à peu près textuellement ceci
si j'étais obligé d'employer la violence,
a plus forte raison la terreur, contre
nos adversaires, jranii6rai's'iriïè'îik rfe-,
noncër à la lutte.?; ,`
Le malheureux MMë fit conune-sil'
l'avait dit et l'on sait ce qu'il en ré-
sulta ̃•̃
Raymond Reeouly
Les oeufs
de provenance étrangère
La préfecture de police communique la
note suivante
II arrive à Paris, surtout pendant les
mois d'automne et d'hiver, des quantités
importantes d'œuls étrangers qui étaient
mis en vente jusqu'ici dans le commerce
de détail sans mention spéciale de leur ori-
gine. Comme il s'agit d'une marchandise
qui se vend toujours, en gros, à un prix
légèrement inférieur à celui des œufs fran-
çais de mêmes grosseur et qualité, il pou-
vait y avoir une source d'abus ou de trom-
perie. Aussi, le préfet de police, d'accord
avec le ministre de l'agriculture, vient-il
(l'imposer aux vendeurs en gros et au dé-
lail. dans l'intérêt de la loyauté des tran-
sactions, l'obligation de vendre les oeufs
d'importation sous la dénomination « œufs
étrangers » ou « œufs importés de. ».
L'ordonnance de police prise à ce sujet
pour modifier celle du 22 septembre 1919,.
entre immédiatement en vigueur. • V;-1
La situation ̃
de la presse allemande
C'est des journaux que nous tirons le
plus clair de nos informations sur les pays
étrangers. Les diplomates eux-mêmes
n'ont guère d'autre source. L'art de tourner
une noble dépêche, n'est le plus souvent,
que celui de résumer solennellement un.
article de journal. Cette source, à vrai
dire est loin d'être pure. Nous commen-
çons à peine, en France, à nous inquiéter
d'un fait, qui prend une importance crois-
sante en Angleterre et en Allemagne, et
dont les dangers valent, pour la pensée
libre, ceux de la dictature. Les nécessités
financières de notre temps ont favorisé,
dans ces deux pays, ries « concentrations »
de journaux, dont l'objet est de servir, non
la vérité ou ta patrie, mais de simples in-
térêts matériels. L'idée devient une mar-
chandise, comme le sucre ou le caoutchouc.
Le journaliste cesse d'exercer une manière
de sacerdoce. C'est un négociant, un cour-
tier ou. plus générali'iuent, l'employé in-
différent de personnages obscurs et puis-
sants, dont l'uniquc but est de faire de
l'argent, par tous les moyens. -_ra
.̃̃••' -v*
•Mu Allemagne, le régime de la con-
centration », qui s'est appliqué à presque
toutes les industries, rie- pouvait manquer
de s'étendre au journal. Les premiers es-
sais, -antérieurs à la guerre, ont été faits
vers 1905, par trois éditeurs différents
August Scherl, Rudolf Mosse et les frères
Uilstein; Ces novateurs ne faisaient, eux-
mêmes, que suivre l'exemple donné en An-
gleterre, dès 1901, par les frères Berry. La
crise déterminée par la guerre, puis par
l'inflation, et qui a fait disparaître, en
quelques années près de mille journaux
ou périodiques allemands, leur a permis
d'étendre, avec une rapidité prodigieuse,
Un article
du «^tournai des mutilés
La rosette de Maurice d'Hartoy
Dans son numéro d'hier, le Journal des
Mutilés et Réformés public l'article' sui-
vant; sigiïé du général Haguenot
Airisi-que-le-i/ourncrf des Mutilés et Ré-
formés Ta .annoncé, notre camarade Mau-
rice Hanot d'Hartoy, combattant valeu-
reux et écrivain de talent, a été promu
recemmeut officiep de la' Légion -dïlionneiwi
au titre du ministère des pensions.
Voici les termes exacts de sa citation
(Journal Officiel du 32. août)
«Hanot,' dit d'Hartoy-, publlcisté "1
» Meinbrc du 'Comité directeur de l'As-
sociation: des écrivains combattants vice-
président 4c la .Société mutuelle- de re?
trace des ^écrivains' combattants •; londa-5-
tour'itltt^PAs&OBfetioiv'des'imejnbr.es ^lo, 1^
Légion d'honneur décorés au péril de leur
!vie-j-i y ̃> ̃̃̃•! '̃̃• ̃ •̃̃ '̃̃ ̃ •̃- ̃̃
» Auteuivde 'nombreux, ouvrages et ar-
ticles sur la guerre et les anciens combat-
tants. • /̃•
» S'est coHsflcré avec une belle ardeur
et un grand talent à la cause de ses cama-
rades anciens combattants.
» Multlf': d'e guerre, chevalier de la Lé-
gion d'honneur du 2 mai 1915. s-
Par la suite, nos camarades ont pu lire
dans la presse quotidienne que Maurice
d'Hartoy avait pris la décision de refuser
cette distinction, considérant qu'elle était
incompatible avec les engagements qu'il a
pris comme- fondateur de l'Association
des membres' de la Légion d'honneur dé-
corés au péril de leur vie.
L'article 6 des statuts de cette associa-
tion (article dont d'Hartoy fut l'inspira-
teur) est en effet ainsi rédigé
« Art. (i. "–̃ Les membres du Comité di-
recteur s'engagent à n'accepter aucune
décoration' au titre des fonctions qu'ils
exercent dans l'Association.» »
Dans une lettre qu'il a .adressée au
Journal des Mutilés et Réformés, à la date
du 'i septembre; Maurice d'Hartoy tint
à spécifier qu'il refusait la rosette parce
que, d,ansje libellé d§Ja citation, était
knschit'un titre pour lequel il ne pouvait-
aççfipt^r, ^'apajj^eenie^t^ans manquer à
sViiW''9ÏRt .siaitW'Vs. '«•!•̃: ̃-̃̃̃
Un tel scrupule honore: notre camarade,
mais nous estimons: que, il'interprétation
qu'il a faite du motif de sa promotion est
absolument erronée. Il est regrettable,
d'autre part, que Maurice d'Hartoy se soit
évidemment laissé influencer par les at-
taques dont U1 a été l'objet à ce sujet et
que les passions politiques soient mêlées
a cette affaire- Ceux qui répudient tout
sectarisme, qu'il soit de droite, de gau-
che ou Hypocritement panaché, n'ont pas
à connaître en l'occurrence quelles peu-
vent être les tendances de d'Hartoy. Mais
nous savoiis ,qu!il fut un beau combattant,
volontaire d'infanterie, trois fois cité, mu-
tilé de guerre â 50 0/0 d'invalidité, che-
valier de la Légion d'honneur au titre
militaire,. depuis 1915, avec une citation.
splendide. Ecrivain d'un talent incontes-
table, titulaire, à l'unanimité- des membres
du jury, d'un des plus grands prix litté-
raires de la Société des gens de lettres,
il mit une plume généreuse au service de
ses camarades. Qui pourrait contester ses
titres à la rosette?
Nous estimons, avons-nous dit, que l'in-.
terprétatiori faite par d'Hartoy du motif
de sa promotion est erronée. Il .est, ,bien
évident, en effet, que ce motif est résumé
«dans cette phrase parue à l'Officiel
̃a S'est consacre avec une belle ardeur et
un r/rand, talent ta cause -de ses canï$ra-ç
d»S5iit)LrieÙ!f.via
La qualification de « Fondateur de'l'As-
sociation des Membres de la Légion d'hon-
neur décodés, au péril de leur vie » a été
portée à la suite du nom de notre cama-
rade au Journal officiel, de même que
« Mutilé de Guerre »• afin de donner sur la
personne du légionnaire et sur son activité
des indications de nature à le présenter
au public. Mais ces qualifications, dont
l'appréciation .'en tant que titres ne relève
pas du département des pensions, n'ont pu
ni constituer ni contribuer à constituer le
motif de sa promotion. Un ministère ne
décore en effet que pour les services ren-
dus à l'activité dont ilsa la charge.
Ayant eu l'occasion d'approcher M.
Louis Marin, au cours d'une récente céré-
monie, un de nos amis lui a soumis cette
manière de voir. Le ministre des pensions
a bien voulu Confirmer l'exactitude de
celle-ci.
La chose n'était guère douteuse notre-
camarade d'Hartoy ne pouvait évidem-
ment être décoré comme président d'une
association ton-dée il y a quelques mois
seulement, et quels que soient les mérites
de cette association, l'esprit qui l'anime
et les services qu'elle a pu rendre déjà.
Camarade d'Hartoy, vous avez donc en-
core une fais été emporté par votre ar-
^P^V^PM^P^ sans doute eu le
~ljAf~ "rAi Siv~,r
le ,champ des leurs opérations. Actuelle-
ment, sur environ 4.000 journaux ou re-
vues, plus des deux tiers appartiennent à
l'un -Ou l'autre des trois grands consor-
tiums, qui sp partagent la presse allemande.
Ullstein, Mosse, Scherl-Hugenberg.
Le détail des procédés qui ont permis
ces concentrations massives, est mal connu
pour les deux premiers groupes, qui de-
meurent encore "des affaires privées aux
mains de deux familles juives rivales. Les
polémiques relatives au Konzern Hugen-
berg, ont jeté quelque lumière sur les mé-
canismes financiers,, qui en ont facilité la
formation. Au début, on trouve la main-
mise, à bas prix, à la faveur de l'inflation,
sur l'ancienne maison d'édition August
Seherl, de Bei-lin (qui publiait, entre au-
tres, le Berliner Lokalanzeiger) par un pe-
tit groupe, d'hommes d'iffaires, dont le plus
notable est Alfred Hugenberg, ancien di-
recteur général des usines Krupp.
Dans sa forme actuelle, le consortium
Hugenberg comprend une banque (La
Ostdeutsche Privatbank), chargée de fi-
nancer lés affaires principales du groupe;
une société holding (la Wirtschaftsve-
.reinignmjSi qui gère le portefeuille des di-
verses entreprises du consortium deux
sccïétés aiïohj'mes à responsabilité limitée,
l'une pour la presse do. Berlin (ancienne
société A. -Schefl), -l'autre pour la presse
de province (la société Vif a) une
agence spéciale de publicité et d'annonces
(appelée en abrégé Ala) une ^gence
télégraphique inU'rnï«tipnale (La Telegra-
pheîiunion) enfin une. société d'entre-
prises cinématographiques (l'Vnïvèrsal-
aktienfilmtjësellschaf;' en agrégé Ufa),
L'emprise du groupe Hugenberg s'est éten-
due proaressiveinent dans des directions
très diverses, tantôt par l'absorption et la
réorganisation d'affaires préexistantes,
tantôt par là fondation de sociétés nouvel-
les, montées mise de la société holding le groupe dé-
tient de' -93. -p. 100 it 75 p. 100 des actions
ordinaires des différentes eut) éprises af-
filiées, et il possède la totalité des actions
temps de réfléchir et vous reconnaitrez
que nous avons raison. P'oflez vQir.e, jroir
sette, vous l'avez bien gagnée; '̃
Général Haguenot,
Mutilé de çiuerrç,
Grand officier de la Légion d'honneur.
i m ^F ̃& ̃ r' IJ'
A L'INSTITUT
L'Académie des Beaux-Arts a reçu, hier,
ampliation d'mi décret qui l'autorise à ac-
cepter deux donations pour la Villa Médi-
cis, l'une de cent nille francs, par M. Fran-
çois Coty, l'autre de vingt mille francs par
M. Iç barpn Edmond, dç .Rothschild, iirifim,-
b'j'ftiW îii»Oompa,flnie.r -,«̃:•, w;,»rK--> u».y
D'autre part, M. Barnard, correspondant
américain, a offert à l'Académie 25.000
francs pour trois pensionnaires sculpteurs
de la Villa, Médicis.
En 'ouvrant la séance de l'Académie des
sciences morales et politiques, M. le ba-
ron Ernest Seillière, qui pi'ésidait.'a salué
d'mr dernier hpmm.tee la vûémpirë du re-
gréïté Jean ]36ùïtfè:iu!
]\L Funck-Brentano a lu une' -notice sur
lés principaux dictateurs français ,'dii'
moyen âge, époque où la Flandre relcyaii
de la couronne de France le jeune a'rc'He-
vêqûe de Cologne, Guillaume de Juliers,
dictateur à Bourges, dont il fit triompher
les milices sur les chevaliers de Philippe
le Bel Jean Colomb, de Bordeaux, chef du
parti populaire bordelais au début du qua-
torzième siècle le célèbre Jaspar van
Artevelde, qui souleva les Gantois contre
le comte de Flandre, vassal du roi de-
France enfin Etienne Marcel.
Le trait commun à ces dictateurs fut que
tous quatre commandaient lc parti popu-
laire, ce qui est; a ajouté M. Funck-Bren-
tano, la caractéristique de presque toutes
les dictatures dont'l'histoire a gardé le sou-
venir.
MM. Lyon-Caen et d'Eichthal ont présen-
té divers ouvrages,
̃ • ̃ ̃ Ch. Dauzats.
LA SAISON
Ja
•-̃ DE BIARRpZ
Ainsi que nous l'avions annoncé, le marquis
et la marquise d'Arcangues ont donné, le 12 sep-.
tembre,junj.geandb»l eiv- rhonneuynle/S.'M. 'la-
;reine 'd'Espagne -et' des' ihfârite'sl ,-̃
Parmi les iriVitês, i'brt- remarquait'^
S. A. I. le grand-duc Dimitri, S. A. I. le"duc!'
de Leuchtenberg, prince Romanowsky, prin-
cesse Pàley, princesse Ilyinsky, duchesse de
Leuchtenberg,. princesse Théodore, S.- Ex. le
marquis Medici del Vascellos, ambassadeur
d'Italie S. Exe. l'ambassadeur d'Espagne et
la marquise Merry del Val .S. Exc. l'ambas-
sadeur des Etats-Unis et Mrs et Mlles Ham-
mond S. Exe. le ministre de Bolivie et Mme
C. V. de Aramayo marquise d'Araangues,
douairière, comte et comtesse J. d'Arcangues,
Mme de Aramayo, M. et Mme E. Aramayo,
Hon. A. et Mrs Anson, M. et Mme A. de
Aguilar, lady Adby, Mlles de Amezaga, S. Exc.
M. de Aguerra, ambassadeur d'Espagne Mme
et Mlles de Anchorena, comte et comtesse
d'Arge, baronne d'Arnouville, Mme et MM. de
Beistegui, Mme et Mlles de Botella, co-
lonel et Mme Buzzard, M. et Mme P. de Can-
damo, M. et Mme G. de Candamo, MM. F. et
C. de Candamo, comte et comtesse de Cuevas
de Vera, Mme et Mlle Ceballos, marquis et
marquise de Casa Montalvo, M. et Mme P.
de Corcuera, M. et Mme E. de Corcuera, com-
tesse de Castries, docteur et Mme Charpentier,
Mme et Mlles de Casa Eguia, M. Alex de-
Coulommè, La Barthe, M,, -et Mme • .J, -del;
Carril, M. Mario Casassus; cemtossw^t Mlle
de Castilleja^, comtesse de Castilleja, comte
Alec et Mlle de Casteja, Mme, Mlle et MM.
Canas, vicomte E: Glëm'ëirsih du Maine, M.,
Mme et Mlles de Eiseley, M, J.' de, L'E^pée,
marquis -et marquise d'EÎbée, Mme et Mile
P. de Fouquières, M. André de Fouquières,
colonel Foster, marquis et marquise de Fuente
Hermosa, baron et baronne de Forest, Mme et
Mlles Forbes, Mme et Mlle de Gainza, M. et
Mme L. de Goyeneche, marquis et marquise
de La Gandara, M. Fernando de La Gandara,
commandant et Mme Giret, marquis et mar-
quise de Guadalmina, miss Huepfel, major et
Mme Halliday, M. René Halphen.
Duc et duchesse de Penaranda, Mme J. Lé?
glise, M. J. Larivière, M. et Mme C. de Ola-
zabal, M., Mme et Mlle Labrouche, M. et Mme
R. de German Ribon, duchesse de Medinaceli,
M. et Mme Patino, marquis et marquise de
Paris, M. et Mme Parada, M. et Mme Santiago
Pidal,.M. et' Mme Roberto Ribon, MM. Ribon,
M. et Mme Santos Suarez, M. et Mme da Silva
Ramos, marquis et marquise de Salamanca,
M. Manolo de Salamanca, M. C. de Salaman-
ca, marquis de Somo Sancho, duc et duchesse
de San Lucar, marquise de Saint-Sauveur, comte
de San Luis, M. et Mme Sheldon Whitehouse,
prince de Hohenloe, prince N. Sangro, marquis
et marquise de Selves, baron et baronne de
Sègur, duc-d^^r^q^a^e^
à vote plural. Chaque société, à son tour,
comporte différentes filiales, organisées
suivant les mêmes principes. Le mécanis-
me financier des groupes Llistcin et Mosse
est assez différent dans le détail. Mais le
résultat visé est identique mettre aux
mains de quelques individus lyie grande
partie des journaux allemands,.
̃• • •• r**i ̃̃-•.•
L'organisation du plus puissant des trois
groupes, le groupe israélite Ullstein est la
plus perfectionnée. On y a réalisé depuis
1919, une double « concentration » « ho-
rizontale et verticale », qui mérite l'admi-
ration. Dans le sens horizontal, les frères
Lllstein ont mis la main sur une foule de
journaux et de périodiques de toute na-
ture, dispersés dans toute l'Allemagne. Sur
4.000 journaux, ils en contrôlent plus de
800. D'autre part, l'entreprise concentre
tout ce qui touche de près ou de loin à la
fabrication des journaux. Elle a des pape-
teries, des imprimeries, des ateliers de cli-
chagc et de photographie, ses bureaux de
rédactipn, ses services propres de publicité
et d'annonces, son agence .d'informations,
ses centraux téléphoniques, ses salles de
cinéma, ses studios. Elle a édifié, dans là
banlieue de Berlin une véritable ville, où.
l'ou trouve à côté de toutes les installa-
tions matérielles, nécessaires à la vie de ses
800 journaux, des restaurants, des hôtels,
des salons de réception. Elle tient la pensée
sous toutes ses formes, à l'état naissant
.dans, l'esprit dt»$ journalistes, ej. dans
toutes ses expressions, ^»ar. le journal, la.
revue, le livre, l'image et le cinéma. Elle
dispose de tous les moyens possibles pour
la répandre, la vulgariser, et l'altérer au
besoin.
r*'
••• w.-
Ce mécanisme a des avantages pratiques
certains les dépenses de fabrication, de
messageries et de rédaction sont réduites
au minimum. Le mêjnc article est expé-
dié le plus souvent sous forme de matri-
ces permettant un eUchagj immédiat, à-
Billet du matin
)|l i
Nous avons reçu, hier, la lettre que
voici. Elle est. datée du 14 septembre. J'en
traduis les premières lignes car elle fut
écrite ̃par un architecte anglais « Mon-
sieur, l'horloge de l'église Saint-Germain-
desrPr^s ne sonne plus depuis deux jours.
La<*rès vieille et très sage litanie des heures
est peut-être la parure la plus émouvante
de cç quartier pieux et calme où l'on mé-
dite et où l'on rêve avec tant de plaisir
à Paris. Monsieur, faîtes sonner l'hor-"
lcge.».'
Notre correspondant a raison, absolu-
ment raison. J'ai vérifié. Le fait est que
l'horlo'ge s'est tue soudain. Ce petit coin
dës' P4ris qui va de la tué de l'Abbàye à
Slîntriëulpiçe et à la rue des Saints- Pères,
reste» encore .-tout interdit ide ce. silence. Que
se<'passe-t-il derrière -les abat-son muets ?
On ne. sait. Le certain est que tout le
monde en parle. Les concierges, sur le, pas
des. portes, s'étonnent et imaginent. Mais
derrière la façade sévère des immeubles,
dans les jardins intérieurs où ce-mois de
septembre merveilleux laisse tomber des
feuilles de toutes les couleurs, dans ces
jardins où l'on peut encore dîner sous les
arbres parmi les douces petites lampes, les
,convives; regrettent, vers les dix heures, la
belle voix grave qui tombait du clocher
et s'harmonisait si bien avec les grands
abat-jour de nuit sur les petits abat-jour
roses ou bleus, avec leur conversation riche
de souvenirs. Dans les restaurants voisins,
si haut de plafond que Ton croit être un
dimanche, en province, de vieilles dames,
des prêtres, regardent leurs montres d'or,
un peu effarés. Dans les cafés qui virent
chaque après-midi Remy de Gourmont,
dés jeunes gens critiquent. Et ils critiquent
très bien, comme moi-même, il y a long-
temps.
,«Monsieur, faîtes sonner « l'horloge. ».
Seigneur. tt^J^^à-É-Ar.
.i,.7.h~Afti)ïtty.
JIt,J-J--
s Les fumées de Paris
^ps. fumées qui étaient une gêne et un
danger pour Paris et les communes de la
baiiijeue, ces fumées et ces suies qui, pro-
duites par des établissements industriels
ou 'des immeubles pourvus du chauffage
central, pénètrent dans les habitations,
vont enfin disparaître à la suite d'une
campagne de L'Ami du Peuple et grâce
:'i une énergique intervention de M. ,lean
Chiappe, préfet, de police.
L'arrêté que M. Chiappe a pris et qu'a
publié hier le Bulletin municipal officiel,
constate, que le nombre des foyers brû-
lant de grandes quantités de combustibles
minéraux s'est accru et que beaucoup de
ces foyers donnent lieu à la production,
sait de fumées, soit de suies, soit de gaz
toiiques qui polluent l'atmosphère.
Il ajoute que les études faites par les
chimistes permettent d'affirmer qu'il exis-
te des moyens pratiques d'éviter ou d'atté-
nuer dans une large mesure; ces divers in-
cQBvëjiienls qui compromettent gravement
l'hygiène, et la santé publiques.
En conséquence, la production de fu-
mées, de suies ou de eoussières, de gaz toxi-
ques,, ou ÇjûjjyosJfÊ, ^u^pep,tiblles,1,}Mii%. dé%
'émissions répétées ou prolongées e nuire,
est 'interdite dans les établissements indus-
triels, conuiïerciaiix ou, adminiiifratifs du
département de la Seine ainsi que dans les
iinnietjbïes pourvus du chauffage central.
Lfcis contraventions à cette ordonnance,
qiji sera affichée et aussitôt exécutoire, se.
ront .constatées par des procès-verbaux ou
des rapports, lesquels seront déférés aux
trjbunaux compétents.
C'est la fin des fumées de Paris,
Surville de Balzac.
CE QUI SE PORTE
'.Xà ode a des fantaisies charmantes
ainsi toutes nos élégantes portent mainte-
nant, sur leur col de fourrure, une grosse
fleur artificielle, délicatement nuancée.
Mais pour que le charme soit complet, il
faut embaumer les pétales de satin avec
uije essence à la fois tenace et discrète
comme le parfum « Fleur ardente ». Créa-
tion Luyna-Paris.
Toute demande de changement
d'adresse doit être accompagnée de la
sfimme de un franc cinquante en tim-
bres-poste, pour couvrir une partie des
frais de reppURMmmt ji& la blinde.
quantité de journaux différents. Les mêmes
dépêchés servent à tous les journaux du
Kànzern.: La valeur de la publicité est con-
sidérablement accrue. Enfin, l'on devine
l'action qu'une organisation de ce genre
pourrait exercer sur l'opinion. Mais le
système a des inconvénients et des dan-
gers graves. La profession de journaliste
en est terriblement rabaissée. Dans un en-
semble de cet ordre, le rédacteur politique
ou littéraire a beaucoup moins d'impor-
tance que le metteur en pages ou l'agent
de publicité. Le rédacteur perd toute in-
fluence sur la direction du journal, où, le
plus souvent, il ne met jamais les pieds. Il
envoie son article, touche, un chèque, et se
desintéresse entièrement de la politique du
journal, tout entière menée par des hom-
mes d'affaires anonymes. Sa situation mu-
térielle est loin d'être aussi brillante qu'on
pourrait le croire. Un journaliste connu
touche bien de mille. à deux mille marks
pour un article mais il ne lui reste en fin
de? compte que 30 0/0 de cette somme, dont
« l'agence de. rédaction » et les journaux
qui insèrent l'article retiennent tout le
rcttjfc, ,pn commissions .variées.
Quant au public, on lui fournit justement
ce qu'il demande des nouvelles h sensa-
tfô'nY des histoires scabreuses, et surtout
dis,. renseignements pratiques. Il est. indif-
férent à la politique internationale et se
moque de plus en plus des intérêts géné-
raux 'du pays. On ne l'encourage pas à s'en
occuper, mais on lui apporte, en abon-
dance, les récits scandaleux ou simpk--
rnent strçpides, dont il est friand. On le
comble de recettes sur l'élevage des la-
pins, sur les moyens de détacher les ha-
bits, etc., et d'anecdotes à sa poïtée.
Dans l'ensemble des publications de
chacun des trois groupes, les journaux po-
litiques sérieux ont fini par ne plus jouer
qu'un rôle tout à fait secondaire. Ullstein
conserve la Galette de Voss mais il la
tire à 20,000 exemplaires seulement, alors
que le journal d'annonces et d'informa-
tions pratiques, Berliner Morgenblatt dé-
passe le demi-million. L'affaire impor-
LE MONDE ET LA VILLE
II. ̃ II- JllLU, ̃Ml 1 .-̃
S. M- Jîtphonse XlUjati Suède
Le croiseur espagnol ayant à bord S. M. 3e
roi d'Espagne est arrivé vendredi à Stockholm,
De nombreux contre-torpilleurs §uédpis .s'çtaient
portés à la rencontre du Principe- Ali anso. Le
contre-amiral Riben. désigné .pour être attaché
à la personne du Roi pendant son séjour en
Suède, est monté à bord du croiseur espagnol
pour le saluer.
Au débarcadère, S. M. le 'roi de Suède,
qu'accompagnaient LL. AA. RR. le prince hé-
ritier, le -prince. Gustave-Adolphe, le ministre
des affaires étrangères et les hauts -dignitaires
de la Cour, a reçu son hôte royal.
Un détachement de soldats avec drapeau et
musique rendait les honneurs. 'La musique a
joué l'hymne national espagnol. ̃
Après Jes- présentations, te ^cortège, *'est di-
rigé vers le palais royal. Les deux souverains
ont < pris place ̃ dans une voiture- attelée la.
daumont et précédée d'un- escadronMel la Gaide-
royale:. • ̃̃• .̃. ̃ •). .'̃ :̃ ̃ ̃, >
A leur arrivée au palais royal, les souverains.
ont été .reçus par le grand maréchal de la
Cour et les membres de la Cour royale;
Dans le salon du grand appartement, le
Roi d'Espagne a été salué par LL. AA. RR.
les princesses Ingeborg, Ingrid et Martha.
Un déjeuner a été servi ensuite dans le grand
salon du palais.
La ville est richement pavoisée aux- couleurs
suédoises et espagnoles.
Vendredi soir, un diner de gala a été offert
en l'honneur du roi d'Espagne par les souve-
rains suédois. La reine était absente, pour rai-
sons de santé. Plus de deux cents personnes
y participaient, parmi lesquelles on remarquait
les membres de la famille royale, la princesse
Alice de Grèce, les membres du gouvernement,
sauf le président du Conseil, excusé pour rai-
sons de santé, le corps diplomatique, etc.
Le roi Gustave V, saluant le roi Alphonse
XIII, a souligné ce fait remarquable que c'est
la première fois dans l'histoire qu'un souve-
rain espagnol visite la Suède.
Le roi Alphonse XIII a exprimé des voeux
pour la santé de la reine et l'admiration pro-
fonde que le peuple espagnol a toujours éprou-
vée pour la Suède. • •̃•
rrr^ pnjVnyl·(r~ v,! v ·rlln,(In;
». •̃>̃ ̃•̃̃̃*̃̃ ,t -i
j~NS_~ES~MB.4S~~B~ t': e'
S. Exe. M. Alvarez de Tôledô, ambàssa1
deur d'Argentine à Paris, venant dé sa pro-
priété de la Corrèze, accompagné de ses filles,
Mlles Elisa-Maria, Maria-Elena et Maria-Mag-
dalena, de ses fils Alberto et Federico, et de
son secrétaire particulier, s'est embarqué hier
à Bordeaux, à destination de Buenos-Aires.
L'absence de l'ambassadeur durera jusqu'au
mois de novembre.
M. Alvarez de Toledo va prendre contact
avec le nouveau président de la République,
le docteur Hipolito Irigoyen, qui succède à
M. de Alvear depuis les dernières élections
présidentielles.
S. Exe. l'ambassadeur de France'auprès
du Saint-Siège et la vicomtesse de Fontenay
ont donné, en leur résidence de Versailles, une
réception restreinte en l'honneur de S. A. R.
l'infante Eulalie d'Espagne. L'infante Eulalie
partira demain pour Saint-Sébastien.
A l'occasion de la fête nationale de son
pays, S. Exc. le ministre du Chili et Mme
Alemparte recevront le mardi 18 septembre, de
cinq à sept heures, en leur appartement, 23,
avenue du .^Bois-de-Bourognë,, les membres de
la colonie chih§nn;e fa Jesx amis du Chili. Le
présent avis tient '.lieu .invitation*
smi'b ru:- ,̃ ;̃
IiEN5Ei1;7VEMENTS MpNDAINS
S. M. le roi des Belges, voyageant dans
le plus strict.incognito, est arrivé hier à Paris.
L'état de santé de S. M. l'impératrice.
douairière de Russie demeure stationnaire. Les
médecins déclarent qu'elle est atteinte seule-
ment d'une grande faiblesse due à son grand
âge. ,•̃'̃••
L'impératrice est entourée de ses plus pro-
ches parents résidant au Danemark ou à
l'étranger.
On annonce que S. M. le schah dé Perse
viendra cet hiver en France. Le schah doit
d'abord visiter l'Egypte, puis il ira à Paris
avant de visiter les autres capitales de l'Europe.
LL. AA. RR. le prince de Galles et le
duc de Gloucester sont arrivés à Ismailia, où
ils se sont embarqués à destination de l'Afrique
orientale.
La comtesse de Forceville a donné, lundi
dernier, une élégante réunion au château de
Clarières-Ayrens, dans le Cantal.
Un très joli bal costumé vient -d'être
donné au château de Noeux, chez là baronne
de Tinseau, où furent remarqués beaucoup de
costumes authentiques. La maîtresse de maison
tante ce sont les journaux spémuV; *dontA
la rédaction est peu coûteuse, la publicité
productive et dont les tirages sont parfois,
formidables. Le groupe Ullstein édite, des
journaux, d'agriculture, de pêche, de
chasse, de sports variés, de théâtre, de
modes, d'ouvrages de dames, de vie mé-
nagère, de T. S. F., de photographie, de
cinéma, des journaux et des revues pour
enfants ou pour jeunes filles. Le journal
politique vit ainsi en parasite, sur un en-
semble de feuilles populaires qui n'exigent
ni la même compétence, ni les mêmes
soins.
D'une manière générale, la tendance po-
litique des deux groupes Israélites: est li-
bérale et républicaine, tandis que le grou-
pe Hugenberg est teinté de nationalisme.
Libéralisme, en allemand, cela signifie
hostilité plus ou moins sournoise contre
la religion et les Eglises, critique destruc-
tive de toutes les valeurs traditionnelles,
indulgence nuancée de crainte pour tou-
tes les aberrations morales du bolchevis-
me. Cet esprit très particulier et assez dé-
plaisant se glisse partout, notamment dans
la, rédaction des nouvelles., L'Agence Wolf
qui est demeurée indépendante des or.
ganisations de presse donne, en général,
des nouvelles à peu près impartiales. Les
dépêches de la presse juive ou de la presse
Hugenberg ont presque toujours un carac-
tère tendancieux et la vérité y est systé-
matiquement déformée, en vue de servir
d'obscurs intérêts poétiques ou finan-
ciers.
Les nationalistes allemands ajoutent que
la presse juive d'Ullstein et de Mosse con-
tribue plus que tout le reste à démorali-
ser le peuple allemand et à détruire les
vertus familiales. Elle publie en grande
quantité des histoires d'amour, dont le pi-
ment, un peu spécial, semble séduire tou-
jours davantage le public allemand. Les
bizarreries et les perversités passionnelles l,
paraissent exercer un attrait singulier sur
les Orientaux venus des ghettos de Polo-
gne ou de Salonique, pour coloniser Ber-
recevait ses invités dans une toilette Ltuis XVI
de l'époque Mme Ch. de Beauvillé quis et Mlle J. de Beauvillé en marquis?, dan;
sèrent un gracieux menuet.
Mlle d'Achon était en Espagnole-; MM. de
La Serre et de La Falaise en officiers des guides
français et belge Mlle M. de Rainvillers ?n
petite fille modèle marquise de Loos en toiletta
1830 Mme et Mlle Chapuis en Incroyables
Mlle d'Anchald robe de style et coiffure pou-
drée Mlle de Bonnault en Hollandaise Mlla
A, de Beauvillé en gitane, etc.
La soirée se termina par un cotillon conduit
par Aille d'Anchald et le comte E. de Pas..i
Reconnu ̃'
Mme et Mlle de La Cliarrle, vicomtesse dà
Bonnault, Mme et Mlle Deflessclle, Mme de
La Serre, vicomtesse et Miles de Prêinont,
Mme de Beau ville, comtesse (lU'-PnssHge, coni-
tesse de Tbu'ulloy, comte' (et 'coin tusse do
Pibrac. baron et baronne, des Lyons.dc Feu-
ehïn, M., Mme et Mlle de Jçnlis, M. et Minu"
Vé>y (le Reaufort, Mlle d'Hespel, Mme de Jla.-
mecourt, MUes du Bos, MM. dje .Hoffifînac, do
Pissy.^de Santeuil, de Prémoijt, du Passage,
etc., etc.' "'̃' ''̃"
*• La comtesse Alexandre de Saint-Phalle.,
qui vient de s'embarquer avec ses enfants pour
New-York, pour rejoindre le comte Alexandre
de Sairit-Phalle, ne sera de retour qu'au prin-
temps prochain.
IM1S1ANÇRS ̃̃̃'••;•
Mme C. Rosenblith, née Saltiel, a lieu-"
reusement mis'au monde une fille," Micheline.
M. Robert Lefébure et madame, née
Colette Jacob, nous prient de faire part de
la naissance de leur fille, Monique.
Le baron et la baronne Robert Pinoteau
nous prient de faire part de la naissance de leur
fille, Roselyne.
bURIJGES
& Nous vous rappelons que le mariage de
Mlle Christiane Bouilloux-Laf f ont avec le
comte de Deservilliers aura lieu à Etampes de-
main lundi 17 septembre, à onze heures et
(demië, en l'église de Notre-Dame.
"W.'ceMinl'rîb'mbrè' de faire-part n'étant, pas
•parvenus à destination, le présent avis- •"tient;;
5ieïï~a'invîtafîôri.'
Le 8 septembre a été célébré, dans l'in-
timité, en l'église de Blevio (lac de Côme), le
mariage de M. Tony Bouilhet avec Mlle Caria
Borletti.
Les témoins étaient, pour le marié M. Henri
Danet, son oncle M. Gio Ponti et M. Jean de
Ribes Christofle, son cousin pour la mariée
le comte Vimercati, son grand-père le séna-
teur Borletti, son oncle, et M. S. Borletti, son
frère.
S. Em. le cardinal Gasparrî a adressé aux
jeunes époux la bénédiction du Saint-Père,
DEUIL
& Un service solennel vient d'être célébré,
en l'église de Pléhédel (Côtes-du-Nord), pour
le repos de l'âme du comte Adrien de Rougé,
qui fut victime, il y a un an, d'un accident
d'automobile.
On annonce de Rome la mort, à la suite
d'un accident d'automobile, de M. Hector
Sceink, plus connu en littérature sous le nom
d7talo Svevo. Il était né à Trieste en 1860»
M. et Mme Albert ..Batalla et Jean Ba-
talla ont la douleur de faire part du décçs de
Mme véuv'è''BataIla, liée Goy,' leur mère.* On se
•réunfrâ'&'l'égïïîfe Saint-Laurent demain lundi 17,
à neuf heures. L'inhumation.aura lieu au cime-
tière de Saint-Ouen.
Nous apprenons la mort du marquis de
Reverseaux de Rouvray, chevalier de la Légion
d'honneur, croix de guerre, fils de la comtesse
Ferdinand de Reverseaux, beau-frère et frè'rô;
du comte et de la comtesse de Bar.
Le présent avis tiendra lieu de faire-part.' .]
Nous apprenons le décès de Mme veuve
Léon Rouff, pieusement décédée en son domi-
cile, 56, rue Nicolo, dans sa quatre-vingt-
deuxième année, munie des sacrements de
l'Eglise. Elle était la mère de M. Jean Rouff
et de Mme Charles Cicile. Selon la volonté de
la défunte, ses obsèques ont eu lieu dans la
plus stricte intimité. Le service religieux a été-
célébré en l'église Notre-Dame-de-Grâce -de'
Passy, sa paroisse, et l'inhumation a eu lieu
au cimetière Montmartre, dans la sépulture de
famille. Le présent avis tient lieu de faire-part.
Nous apprenons la mort de Mme MèU
vill van Carnbee, décédée La Haye. Elle était,
ila.sœur et la belle-sœur de S. Exe, le ministre,
des Pays-Bas et de Mme ïSerigny.
'lin. Et la jeunesse allemande y prend, de
plus en plus, un goût dépravé..
Au début, les créateurs de là presse Hu-
genberg avaient voulu réagir contre ces,
tendances démoralisantes. L'expérience
montre' qu'ils y ont eux-mêmes cédé peu a
peu, poussés par les mêmes ambitions uni-
quement commerciales que leurs concur-
rents juifs.
r*n
̃̃̃̃
D'immenses ressources financières, un
outillage puissant, une organisation re-
marquable, voilà ce que nous constatons
dans les grands konzerns du journalisme
allemand. Mais cette organisation n'est au
service, ni de la Vérité, ni de la morale,
ni de la patrie. Elle a un caractère pure-
ment commercial. Il n'est pas certain que
l'idée et le sentiment puissent ainsi se ven-
dre.comme d'autres marchandises. Un lent.
abaissement du niveau de l'esprit public
est le résultat inévitable de ce mercanti-
lisme sans mesure. L'opinion allemande
ignore une partie des faits qvi'elje devrait
connaître, si on la renseignait mieux. Et'
ceux qu'on lui présente sont constamment
déformés à plaisir., De' plus en plus, on lui
apporte, en série, des amusements de ba-
zar. Elle risque de ne connaître ainsi
qu'un libéralisme frelaté et un patriotisme
de pacotille. La perfection 'de la technique
du journal dissimule mal l'extrême pau-
vreté intellectuelle et morale de cette:
presse nouvelle, oit tout est sacrifié à l'ap-
pât d'un gain précipité. Il reste bien, dans
la province allemande, quelques journaux
indépendants qui ont échappé jusqu'ici
aux' prises de ces organisations tentacu-
laires. Mais il est probable que lut vie leur
deviendra de plus en plus difficile. Sou-
haitons que des conditions matérielles
analogues ne déterminent pas un jour, en
France, une crise de même nature, et que
notre presse conserve, le plus longtemps
possible, ses caractères, traditionnels.
Albert Uivand..•
plier, les moujiks vont avoir le des- ]
sus, ils commencent à dételer leurs!
chevaux quand arrive un jeune officier
qui, d'un coup de cravache au staroste,
par son accent d'autorité, son maintien
résolu, fait-tout rentrer dans l'ordre,
en un instant.
Voilà un chef, un vrai chef, dessiné
en quelques traits, de main de maître,
parce qu'il est vu et pris dans la réalité.
Mais, s'il suffit d'un chef pour apaiser
une révolte, pourquoi n'en sera-t-il pas
de même dans une bataille ou une ré-
volution ? '?
Au dire, de Tolstoï,' 'guerre' et'; l'ë^OÏu-
tion sont uniquement menées par des
forces obscures, anonymes. C'est le
moujik, la « sainte brute grise » qui
les dirige et non- point lesliommes d'E-
tat, les généraux. Ceux-ci, pour peu
qu'ils en aient conscience, n'ont, (jii'à
tout abandonner, La doctrine aboutit
et, le plus naturellement du monde,
à la pure et simple anarchie.
Tout de suite après l'écroulement du
tsarisme, au printemps 1917, les Lvof,
les Kerensky, qui essayèrent, si l'on
peut dire, de gouverner à sa place, se
soumirent, à l'esprit et à la lettre, à
ces idées de Tolstoï, dont ils étaient
imprégnés, infectés. Aucune autorité,
aucune direction. La « sainte brute
grise » put s'en donner à cœur joie.
Elle eut pendant quelque temps la bri-
de sur le cou.
Le fameux « prikase », numéro un,
détruisit, dès la première heure, en un
tournemain, toute discipline militaire.
Les soldats, par centaines de mille,
quittèrent les tranchées et refluèrent,
telle une gigantesque marée, vers leurs
villages.
Après six mois de cette satlirnale,
Lénine, d'un coup de botte, chassa tous
ces politiciens défaillants et l'on put
voir alors si vraiment, comme le pré-
tend Tolstoï, le chef n^xerce a.ucune,
action. Il eut d'autant moins de peine'
à vaincre que les doctrines ̃tols.toïennesu
lui avaient fait, pour ain^i' (l*ifè;; son
lit.
Une des plus célèbres parmi ces doc-
trines, une des plus funestes, la non
résistance au mal, inspira constam-
ment l'esprit, la politique de Kerensky
et ses collaborateurs. Il n'est pas de
meilleure préparation au bolchevisme.
« Notre révolution, disaient, en se
rengorgeant, beaucoup de Russes,
quand "jl leur arrivait, les tout premiers
temps, de parler à des Français, notre
révolution n'est pas comme la vôtre.
Elle a commencé par abolir la peine
de mort et n'a pas versé une goutte de
sang »
Elle s'est copieusement rattrapée
depuis.
Je me souviens, en mai 1917, d'une
grande réunion, présidée par Rodzian-
ko, à laquelle Kerensky prit la parole.
Il dit à peu près textuellement ceci
si j'étais obligé d'employer la violence,
a plus forte raison la terreur, contre
nos adversaires, jranii6rai's'iriïè'îik rfe-,
noncër à la lutte.?; ,`
Le malheureux MMë fit conune-sil'
l'avait dit et l'on sait ce qu'il en ré-
sulta ̃•̃
Raymond Reeouly
Les oeufs
de provenance étrangère
La préfecture de police communique la
note suivante
II arrive à Paris, surtout pendant les
mois d'automne et d'hiver, des quantités
importantes d'œuls étrangers qui étaient
mis en vente jusqu'ici dans le commerce
de détail sans mention spéciale de leur ori-
gine. Comme il s'agit d'une marchandise
qui se vend toujours, en gros, à un prix
légèrement inférieur à celui des œufs fran-
çais de mêmes grosseur et qualité, il pou-
vait y avoir une source d'abus ou de trom-
perie. Aussi, le préfet de police, d'accord
avec le ministre de l'agriculture, vient-il
(l'imposer aux vendeurs en gros et au dé-
lail. dans l'intérêt de la loyauté des tran-
sactions, l'obligation de vendre les oeufs
d'importation sous la dénomination « œufs
étrangers » ou « œufs importés de. ».
L'ordonnance de police prise à ce sujet
pour modifier celle du 22 septembre 1919,.
entre immédiatement en vigueur. • V;-1
La situation ̃
de la presse allemande
C'est des journaux que nous tirons le
plus clair de nos informations sur les pays
étrangers. Les diplomates eux-mêmes
n'ont guère d'autre source. L'art de tourner
une noble dépêche, n'est le plus souvent,
que celui de résumer solennellement un.
article de journal. Cette source, à vrai
dire est loin d'être pure. Nous commen-
çons à peine, en France, à nous inquiéter
d'un fait, qui prend une importance crois-
sante en Angleterre et en Allemagne, et
dont les dangers valent, pour la pensée
libre, ceux de la dictature. Les nécessités
financières de notre temps ont favorisé,
dans ces deux pays, ries « concentrations »
de journaux, dont l'objet est de servir, non
la vérité ou ta patrie, mais de simples in-
térêts matériels. L'idée devient une mar-
chandise, comme le sucre ou le caoutchouc.
Le journaliste cesse d'exercer une manière
de sacerdoce. C'est un négociant, un cour-
tier ou. plus générali'iuent, l'employé in-
différent de personnages obscurs et puis-
sants, dont l'uniquc but est de faire de
l'argent, par tous les moyens. -_ra
.̃̃••' -v*
•Mu Allemagne, le régime de la con-
centration », qui s'est appliqué à presque
toutes les industries, rie- pouvait manquer
de s'étendre au journal. Les premiers es-
sais, -antérieurs à la guerre, ont été faits
vers 1905, par trois éditeurs différents
August Scherl, Rudolf Mosse et les frères
Uilstein; Ces novateurs ne faisaient, eux-
mêmes, que suivre l'exemple donné en An-
gleterre, dès 1901, par les frères Berry. La
crise déterminée par la guerre, puis par
l'inflation, et qui a fait disparaître, en
quelques années près de mille journaux
ou périodiques allemands, leur a permis
d'étendre, avec une rapidité prodigieuse,
Un article
du «^tournai des mutilés
La rosette de Maurice d'Hartoy
Dans son numéro d'hier, le Journal des
Mutilés et Réformés public l'article' sui-
vant; sigiïé du général Haguenot
Airisi-que-le-i/ourncrf des Mutilés et Ré-
formés Ta .annoncé, notre camarade Mau-
rice Hanot d'Hartoy, combattant valeu-
reux et écrivain de talent, a été promu
recemmeut officiep de la' Légion -dïlionneiwi
au titre du ministère des pensions.
Voici les termes exacts de sa citation
(Journal Officiel du 32. août)
«Hanot,' dit d'Hartoy-, publlcisté "1
» Meinbrc du 'Comité directeur de l'As-
sociation: des écrivains combattants vice-
président 4c la .Société mutuelle- de re?
trace des ^écrivains' combattants •; londa-5-
tour'itltt^PAs&OBfetioiv'des'imejnbr.es ^lo, 1^
Légion d'honneur décorés au péril de leur
!vie-j-i y ̃> ̃̃̃•! '̃̃• ̃ •̃̃ '̃̃ ̃ •̃- ̃̃
» Auteuivde 'nombreux, ouvrages et ar-
ticles sur la guerre et les anciens combat-
tants. • /̃•
» S'est coHsflcré avec une belle ardeur
et un grand talent à la cause de ses cama-
rades anciens combattants.
» Multlf': d'e guerre, chevalier de la Lé-
gion d'honneur du 2 mai 1915. s-
Par la suite, nos camarades ont pu lire
dans la presse quotidienne que Maurice
d'Hartoy avait pris la décision de refuser
cette distinction, considérant qu'elle était
incompatible avec les engagements qu'il a
pris comme- fondateur de l'Association
des membres' de la Légion d'honneur dé-
corés au péril de leur vie.
L'article 6 des statuts de cette associa-
tion (article dont d'Hartoy fut l'inspira-
teur) est en effet ainsi rédigé
« Art. (i. "–̃ Les membres du Comité di-
recteur s'engagent à n'accepter aucune
décoration' au titre des fonctions qu'ils
exercent dans l'Association.» »
Dans une lettre qu'il a .adressée au
Journal des Mutilés et Réformés, à la date
du 'i septembre; Maurice d'Hartoy tint
à spécifier qu'il refusait la rosette parce
que, d,ansje libellé d§Ja citation, était
knschit'un titre pour lequel il ne pouvait-
aççfipt^r, ^'apajj^eenie^t^ans manquer à
sViiW''9ÏRt .siaitW'Vs. '«•!•̃: ̃-̃̃̃
Un tel scrupule honore: notre camarade,
mais nous estimons: que, il'interprétation
qu'il a faite du motif de sa promotion est
absolument erronée. Il est regrettable,
d'autre part, que Maurice d'Hartoy se soit
évidemment laissé influencer par les at-
taques dont U1 a été l'objet à ce sujet et
que les passions politiques soient mêlées
a cette affaire- Ceux qui répudient tout
sectarisme, qu'il soit de droite, de gau-
che ou Hypocritement panaché, n'ont pas
à connaître en l'occurrence quelles peu-
vent être les tendances de d'Hartoy. Mais
nous savoiis ,qu!il fut un beau combattant,
volontaire d'infanterie, trois fois cité, mu-
tilé de guerre â 50 0/0 d'invalidité, che-
valier de la Légion d'honneur au titre
militaire,. depuis 1915, avec une citation.
splendide. Ecrivain d'un talent incontes-
table, titulaire, à l'unanimité- des membres
du jury, d'un des plus grands prix litté-
raires de la Société des gens de lettres,
il mit une plume généreuse au service de
ses camarades. Qui pourrait contester ses
titres à la rosette?
Nous estimons, avons-nous dit, que l'in-.
terprétatiori faite par d'Hartoy du motif
de sa promotion est erronée. Il .est, ,bien
évident, en effet, que ce motif est résumé
«dans cette phrase parue à l'Officiel
̃a S'est consacre avec une belle ardeur et
un r/rand, talent ta cause -de ses canï$ra-ç
d»S5iit)LrieÙ!f.via
La qualification de « Fondateur de'l'As-
sociation des Membres de la Légion d'hon-
neur décodés, au péril de leur vie » a été
portée à la suite du nom de notre cama-
rade au Journal officiel, de même que
« Mutilé de Guerre »• afin de donner sur la
personne du légionnaire et sur son activité
des indications de nature à le présenter
au public. Mais ces qualifications, dont
l'appréciation .'en tant que titres ne relève
pas du département des pensions, n'ont pu
ni constituer ni contribuer à constituer le
motif de sa promotion. Un ministère ne
décore en effet que pour les services ren-
dus à l'activité dont ilsa la charge.
Ayant eu l'occasion d'approcher M.
Louis Marin, au cours d'une récente céré-
monie, un de nos amis lui a soumis cette
manière de voir. Le ministre des pensions
a bien voulu Confirmer l'exactitude de
celle-ci.
La chose n'était guère douteuse notre-
camarade d'Hartoy ne pouvait évidem-
ment être décoré comme président d'une
association ton-dée il y a quelques mois
seulement, et quels que soient les mérites
de cette association, l'esprit qui l'anime
et les services qu'elle a pu rendre déjà.
Camarade d'Hartoy, vous avez donc en-
core une fais été emporté par votre ar-
^P^V^PM^P^ sans doute eu le
~ljAf~ "rAi Siv~,r
le ,champ des leurs opérations. Actuelle-
ment, sur environ 4.000 journaux ou re-
vues, plus des deux tiers appartiennent à
l'un -Ou l'autre des trois grands consor-
tiums, qui sp partagent la presse allemande.
Ullstein, Mosse, Scherl-Hugenberg.
Le détail des procédés qui ont permis
ces concentrations massives, est mal connu
pour les deux premiers groupes, qui de-
meurent encore "des affaires privées aux
mains de deux familles juives rivales. Les
polémiques relatives au Konzern Hugen-
berg, ont jeté quelque lumière sur les mé-
canismes financiers,, qui en ont facilité la
formation. Au début, on trouve la main-
mise, à bas prix, à la faveur de l'inflation,
sur l'ancienne maison d'édition August
Seherl, de Bei-lin (qui publiait, entre au-
tres, le Berliner Lokalanzeiger) par un pe-
tit groupe, d'hommes d'iffaires, dont le plus
notable est Alfred Hugenberg, ancien di-
recteur général des usines Krupp.
Dans sa forme actuelle, le consortium
Hugenberg comprend une banque (La
Ostdeutsche Privatbank), chargée de fi-
nancer lés affaires principales du groupe;
une société holding (la Wirtschaftsve-
.reinignmjSi qui gère le portefeuille des di-
verses entreprises du consortium deux
sccïétés aiïohj'mes à responsabilité limitée,
l'une pour la presse do. Berlin (ancienne
société A. -Schefl), -l'autre pour la presse
de province (la société Vif a) une
agence spéciale de publicité et d'annonces
(appelée en abrégé Ala) une ^gence
télégraphique inU'rnï«tipnale (La Telegra-
pheîiunion) enfin une. société d'entre-
prises cinématographiques (l'Vnïvèrsal-
aktienfilmtjësellschaf;' en agrégé Ufa),
L'emprise du groupe Hugenberg s'est éten-
due proaressiveinent dans des directions
très diverses, tantôt par l'absorption et la
réorganisation d'affaires préexistantes,
tantôt par là fondation de sociétés nouvel-
les, montées
tient de' -93. -p. 100 it 75 p. 100 des actions
ordinaires des différentes eut) éprises af-
filiées, et il possède la totalité des actions
temps de réfléchir et vous reconnaitrez
que nous avons raison. P'oflez vQir.e, jroir
sette, vous l'avez bien gagnée; '̃
Général Haguenot,
Mutilé de çiuerrç,
Grand officier de la Légion d'honneur.
i m ^F ̃& ̃ r' IJ'
A L'INSTITUT
L'Académie des Beaux-Arts a reçu, hier,
ampliation d'mi décret qui l'autorise à ac-
cepter deux donations pour la Villa Médi-
cis, l'une de cent nille francs, par M. Fran-
çois Coty, l'autre de vingt mille francs par
M. Iç barpn Edmond, dç .Rothschild, iirifim,-
b'j'ftiW îii»Oompa,flnie.r -,«̃:•, w;,»rK--> u».y
D'autre part, M. Barnard, correspondant
américain, a offert à l'Académie 25.000
francs pour trois pensionnaires sculpteurs
de la Villa, Médicis.
En 'ouvrant la séance de l'Académie des
sciences morales et politiques, M. le ba-
ron Ernest Seillière, qui pi'ésidait.'a salué
d'mr dernier hpmm.tee la vûémpirë du re-
gréïté Jean ]36ùïtfè:iu!
]\L Funck-Brentano a lu une' -notice sur
lés principaux dictateurs français ,'dii'
moyen âge, époque où la Flandre relcyaii
de la couronne de France le jeune a'rc'He-
vêqûe de Cologne, Guillaume de Juliers,
dictateur à Bourges, dont il fit triompher
les milices sur les chevaliers de Philippe
le Bel Jean Colomb, de Bordeaux, chef du
parti populaire bordelais au début du qua-
torzième siècle le célèbre Jaspar van
Artevelde, qui souleva les Gantois contre
le comte de Flandre, vassal du roi de-
France enfin Etienne Marcel.
Le trait commun à ces dictateurs fut que
tous quatre commandaient lc parti popu-
laire, ce qui est; a ajouté M. Funck-Bren-
tano, la caractéristique de presque toutes
les dictatures dont'l'histoire a gardé le sou-
venir.
MM. Lyon-Caen et d'Eichthal ont présen-
té divers ouvrages,
̃ • ̃ ̃ Ch. Dauzats.
LA SAISON
Ja
•-̃ DE BIARRpZ
Ainsi que nous l'avions annoncé, le marquis
et la marquise d'Arcangues ont donné, le 12 sep-.
tembre,junj.geandb»l eiv- rhonneuynle/S.'M. 'la-
;reine 'd'Espagne -et' des' ihfârite'sl ,-̃
Parmi les iriVitês, i'brt- remarquait'^
S. A. I. le grand-duc Dimitri, S. A. I. le"duc!'
de Leuchtenberg, prince Romanowsky, prin-
cesse Pàley, princesse Ilyinsky, duchesse de
Leuchtenberg,. princesse Théodore, S.- Ex. le
marquis Medici del Vascellos, ambassadeur
d'Italie S. Exe. l'ambassadeur d'Espagne et
la marquise Merry del Val .S. Exc. l'ambas-
sadeur des Etats-Unis et Mrs et Mlles Ham-
mond S. Exe. le ministre de Bolivie et Mme
C. V. de Aramayo marquise d'Araangues,
douairière, comte et comtesse J. d'Arcangues,
Mme de Aramayo, M. et Mme E. Aramayo,
Hon. A. et Mrs Anson, M. et Mme A. de
Aguilar, lady Adby, Mlles de Amezaga, S. Exc.
M. de Aguerra, ambassadeur d'Espagne Mme
et Mlles de Anchorena, comte et comtesse
d'Arge, baronne d'Arnouville, Mme et MM. de
Beistegui, Mme et Mlles de Botella, co-
lonel et Mme Buzzard, M. et Mme P. de Can-
damo, M. et Mme G. de Candamo, MM. F. et
C. de Candamo, comte et comtesse de Cuevas
de Vera, Mme et Mlle Ceballos, marquis et
marquise de Casa Montalvo, M. et Mme P.
de Corcuera, M. et Mme E. de Corcuera, com-
tesse de Castries, docteur et Mme Charpentier,
Mme et Mlles de Casa Eguia, M. Alex de-
Coulommè, La Barthe, M,, -et Mme • .J, -del;
Carril, M. Mario Casassus; cemtossw^t Mlle
de Castilleja^, comtesse de Castilleja, comte
Alec et Mlle de Casteja, Mme, Mlle et MM.
Canas, vicomte E: Glëm'ëirsih du Maine, M.,
Mme et Mlles de Eiseley, M, J.' de, L'E^pée,
marquis -et marquise d'EÎbée, Mme et Mile
P. de Fouquières, M. André de Fouquières,
colonel Foster, marquis et marquise de Fuente
Hermosa, baron et baronne de Forest, Mme et
Mlles Forbes, Mme et Mlle de Gainza, M. et
Mme L. de Goyeneche, marquis et marquise
de La Gandara, M. Fernando de La Gandara,
commandant et Mme Giret, marquis et mar-
quise de Guadalmina, miss Huepfel, major et
Mme Halliday, M. René Halphen.
Duc et duchesse de Penaranda, Mme J. Lé?
glise, M. J. Larivière, M. et Mme C. de Ola-
zabal, M., Mme et Mlle Labrouche, M. et Mme
R. de German Ribon, duchesse de Medinaceli,
M. et Mme Patino, marquis et marquise de
Paris, M. et Mme Parada, M. et Mme Santiago
Pidal,.M. et' Mme Roberto Ribon, MM. Ribon,
M. et Mme Santos Suarez, M. et Mme da Silva
Ramos, marquis et marquise de Salamanca,
M. Manolo de Salamanca, M. C. de Salaman-
ca, marquis de Somo Sancho, duc et duchesse
de San Lucar, marquise de Saint-Sauveur, comte
de San Luis, M. et Mme Sheldon Whitehouse,
prince de Hohenloe, prince N. Sangro, marquis
et marquise de Selves, baron et baronne de
Sègur, duc-d^^r^q^a^e^
à vote plural. Chaque société, à son tour,
comporte différentes filiales, organisées
suivant les mêmes principes. Le mécanis-
me financier des groupes Llistcin et Mosse
est assez différent dans le détail. Mais le
résultat visé est identique mettre aux
mains de quelques individus lyie grande
partie des journaux allemands,.
̃• • •• r**i ̃̃-•.•
L'organisation du plus puissant des trois
groupes, le groupe israélite Ullstein est la
plus perfectionnée. On y a réalisé depuis
1919, une double « concentration » « ho-
rizontale et verticale », qui mérite l'admi-
ration. Dans le sens horizontal, les frères
Lllstein ont mis la main sur une foule de
journaux et de périodiques de toute na-
ture, dispersés dans toute l'Allemagne. Sur
4.000 journaux, ils en contrôlent plus de
800. D'autre part, l'entreprise concentre
tout ce qui touche de près ou de loin à la
fabrication des journaux. Elle a des pape-
teries, des imprimeries, des ateliers de cli-
chagc et de photographie, ses bureaux de
rédactipn, ses services propres de publicité
et d'annonces, son agence .d'informations,
ses centraux téléphoniques, ses salles de
cinéma, ses studios. Elle a édifié, dans là
banlieue de Berlin une véritable ville, où.
l'ou trouve à côté de toutes les installa-
tions matérielles, nécessaires à la vie de ses
800 journaux, des restaurants, des hôtels,
des salons de réception. Elle tient la pensée
sous toutes ses formes, à l'état naissant
.dans, l'esprit dt»$ journalistes, ej. dans
toutes ses expressions, ^»ar. le journal, la.
revue, le livre, l'image et le cinéma. Elle
dispose de tous les moyens possibles pour
la répandre, la vulgariser, et l'altérer au
besoin.
r*'
••• w.-
Ce mécanisme a des avantages pratiques
certains les dépenses de fabrication, de
messageries et de rédaction sont réduites
au minimum. Le mêjnc article est expé-
dié le plus souvent sous forme de matri-
ces permettant un eUchagj immédiat, à-
Billet du matin
)|l i
Nous avons reçu, hier, la lettre que
voici. Elle est. datée du 14 septembre. J'en
traduis les premières lignes car elle fut
écrite ̃par un architecte anglais « Mon-
sieur, l'horloge de l'église Saint-Germain-
desrPr^s ne sonne plus depuis deux jours.
La<*rès vieille et très sage litanie des heures
est peut-être la parure la plus émouvante
de cç quartier pieux et calme où l'on mé-
dite et où l'on rêve avec tant de plaisir
à Paris. Monsieur, faîtes sonner l'hor-"
lcge.».'
Notre correspondant a raison, absolu-
ment raison. J'ai vérifié. Le fait est que
l'horlo'ge s'est tue soudain. Ce petit coin
dës' P4ris qui va de la tué de l'Abbàye à
Slîntriëulpiçe et à la rue des Saints- Pères,
reste» encore .-tout interdit ide ce. silence. Que
se<'passe-t-il derrière -les abat-son muets ?
On ne. sait. Le certain est que tout le
monde en parle. Les concierges, sur le, pas
des. portes, s'étonnent et imaginent. Mais
derrière la façade sévère des immeubles,
dans les jardins intérieurs où ce-mois de
septembre merveilleux laisse tomber des
feuilles de toutes les couleurs, dans ces
jardins où l'on peut encore dîner sous les
arbres parmi les douces petites lampes, les
,convives; regrettent, vers les dix heures, la
belle voix grave qui tombait du clocher
et s'harmonisait si bien avec les grands
abat-jour de nuit sur les petits abat-jour
roses ou bleus, avec leur conversation riche
de souvenirs. Dans les restaurants voisins,
si haut de plafond que Ton croit être un
dimanche, en province, de vieilles dames,
des prêtres, regardent leurs montres d'or,
un peu effarés. Dans les cafés qui virent
chaque après-midi Remy de Gourmont,
dés jeunes gens critiquent. Et ils critiquent
très bien, comme moi-même, il y a long-
temps.
,«Monsieur, faîtes sonner « l'horloge. ».
Seigneur. tt^J^^à-É-Ar.
.i,.7.h~Afti)ïtty.
JIt,J-J--
s Les fumées de Paris
^ps. fumées qui étaient une gêne et un
danger pour Paris et les communes de la
baiiijeue, ces fumées et ces suies qui, pro-
duites par des établissements industriels
ou 'des immeubles pourvus du chauffage
central, pénètrent dans les habitations,
vont enfin disparaître à la suite d'une
campagne de L'Ami du Peuple et grâce
:'i une énergique intervention de M. ,lean
Chiappe, préfet, de police.
L'arrêté que M. Chiappe a pris et qu'a
publié hier le Bulletin municipal officiel,
constate, que le nombre des foyers brû-
lant de grandes quantités de combustibles
minéraux s'est accru et que beaucoup de
ces foyers donnent lieu à la production,
sait de fumées, soit de suies, soit de gaz
toiiques qui polluent l'atmosphère.
Il ajoute que les études faites par les
chimistes permettent d'affirmer qu'il exis-
te des moyens pratiques d'éviter ou d'atté-
nuer dans une large mesure; ces divers in-
cQBvëjiienls qui compromettent gravement
l'hygiène, et la santé publiques.
En conséquence, la production de fu-
mées, de suies ou de eoussières, de gaz toxi-
ques,, ou ÇjûjjyosJfÊ, ^u^pep,tiblles,1,}Mii%. dé%
'émissions répétées ou prolongées e nuire,
est 'interdite dans les établissements indus-
triels, conuiïerciaiix ou, adminiiifratifs du
département de la Seine ainsi que dans les
iinnietjbïes pourvus du chauffage central.
Lfcis contraventions à cette ordonnance,
qiji sera affichée et aussitôt exécutoire, se.
ront .constatées par des procès-verbaux ou
des rapports, lesquels seront déférés aux
trjbunaux compétents.
C'est la fin des fumées de Paris,
Surville de Balzac.
CE QUI SE PORTE
'.Xà ode a des fantaisies charmantes
ainsi toutes nos élégantes portent mainte-
nant, sur leur col de fourrure, une grosse
fleur artificielle, délicatement nuancée.
Mais pour que le charme soit complet, il
faut embaumer les pétales de satin avec
uije essence à la fois tenace et discrète
comme le parfum « Fleur ardente ». Créa-
tion Luyna-Paris.
Toute demande de changement
d'adresse doit être accompagnée de la
sfimme de un franc cinquante en tim-
bres-poste, pour couvrir une partie des
frais de reppURMmmt ji& la blinde.
quantité de journaux différents. Les mêmes
dépêchés servent à tous les journaux du
Kànzern.: La valeur de la publicité est con-
sidérablement accrue. Enfin, l'on devine
l'action qu'une organisation de ce genre
pourrait exercer sur l'opinion. Mais le
système a des inconvénients et des dan-
gers graves. La profession de journaliste
en est terriblement rabaissée. Dans un en-
semble de cet ordre, le rédacteur politique
ou littéraire a beaucoup moins d'impor-
tance que le metteur en pages ou l'agent
de publicité. Le rédacteur perd toute in-
fluence sur la direction du journal, où, le
plus souvent, il ne met jamais les pieds. Il
envoie son article, touche, un chèque, et se
desintéresse entièrement de la politique du
journal, tout entière menée par des hom-
mes d'affaires anonymes. Sa situation mu-
térielle est loin d'être aussi brillante qu'on
pourrait le croire. Un journaliste connu
touche bien de mille. à deux mille marks
pour un article mais il ne lui reste en fin
de? compte que 30 0/0 de cette somme, dont
« l'agence de. rédaction » et les journaux
qui insèrent l'article retiennent tout le
rcttjfc, ,pn commissions .variées.
Quant au public, on lui fournit justement
ce qu'il demande des nouvelles h sensa-
tfô'nY des histoires scabreuses, et surtout
dis,. renseignements pratiques. Il est. indif-
férent à la politique internationale et se
moque de plus en plus des intérêts géné-
raux 'du pays. On ne l'encourage pas à s'en
occuper, mais on lui apporte, en abon-
dance, les récits scandaleux ou simpk--
rnent strçpides, dont il est friand. On le
comble de recettes sur l'élevage des la-
pins, sur les moyens de détacher les ha-
bits, etc., et d'anecdotes à sa poïtée.
Dans l'ensemble des publications de
chacun des trois groupes, les journaux po-
litiques sérieux ont fini par ne plus jouer
qu'un rôle tout à fait secondaire. Ullstein
conserve la Galette de Voss mais il la
tire à 20,000 exemplaires seulement, alors
que le journal d'annonces et d'informa-
tions pratiques, Berliner Morgenblatt dé-
passe le demi-million. L'affaire impor-
LE MONDE ET LA VILLE
II. ̃ II- JllLU, ̃
S. M- Jîtphonse XlUjati Suède
Le croiseur espagnol ayant à bord S. M. 3e
roi d'Espagne est arrivé vendredi à Stockholm,
De nombreux contre-torpilleurs §uédpis .s'çtaient
portés à la rencontre du Principe- Ali anso. Le
contre-amiral Riben. désigné .pour être attaché
à la personne du Roi pendant son séjour en
Suède, est monté à bord du croiseur espagnol
pour le saluer.
Au débarcadère, S. M. le 'roi de Suède,
qu'accompagnaient LL. AA. RR. le prince hé-
ritier, le -prince. Gustave-Adolphe, le ministre
des affaires étrangères et les hauts -dignitaires
de la Cour, a reçu son hôte royal.
Un détachement de soldats avec drapeau et
musique rendait les honneurs. 'La musique a
joué l'hymne national espagnol. ̃
Après Jes- présentations, te ^cortège, *'est di-
rigé vers le palais royal. Les deux souverains
ont < pris place ̃ dans une voiture- attelée la.
daumont et précédée d'un- escadronMel la Gaide-
royale:. • ̃̃• .̃. ̃ •). .'̃ :̃ ̃ ̃, >
A leur arrivée au palais royal, les souverains.
ont été .reçus par le grand maréchal de la
Cour et les membres de la Cour royale;
Dans le salon du grand appartement, le
Roi d'Espagne a été salué par LL. AA. RR.
les princesses Ingeborg, Ingrid et Martha.
Un déjeuner a été servi ensuite dans le grand
salon du palais.
La ville est richement pavoisée aux- couleurs
suédoises et espagnoles.
Vendredi soir, un diner de gala a été offert
en l'honneur du roi d'Espagne par les souve-
rains suédois. La reine était absente, pour rai-
sons de santé. Plus de deux cents personnes
y participaient, parmi lesquelles on remarquait
les membres de la famille royale, la princesse
Alice de Grèce, les membres du gouvernement,
sauf le président du Conseil, excusé pour rai-
sons de santé, le corps diplomatique, etc.
Le roi Gustave V, saluant le roi Alphonse
XIII, a souligné ce fait remarquable que c'est
la première fois dans l'histoire qu'un souve-
rain espagnol visite la Suède.
Le roi Alphonse XIII a exprimé des voeux
pour la santé de la reine et l'admiration pro-
fonde que le peuple espagnol a toujours éprou-
vée pour la Suède. • •̃•
rrr^ pnjVnyl·(r~ v,! v ·rlln,(In;
». •̃>̃ ̃•̃̃̃*̃̃ ,t -i
j~NS_~ES~MB.4S~~B~ t': e'
S. Exe. M. Alvarez de Tôledô, ambàssa1
deur d'Argentine à Paris, venant dé sa pro-
priété de la Corrèze, accompagné de ses filles,
Mlles Elisa-Maria, Maria-Elena et Maria-Mag-
dalena, de ses fils Alberto et Federico, et de
son secrétaire particulier, s'est embarqué hier
à Bordeaux, à destination de Buenos-Aires.
L'absence de l'ambassadeur durera jusqu'au
mois de novembre.
M. Alvarez de Toledo va prendre contact
avec le nouveau président de la République,
le docteur Hipolito Irigoyen, qui succède à
M. de Alvear depuis les dernières élections
présidentielles.
S. Exe. l'ambassadeur de France'auprès
du Saint-Siège et la vicomtesse de Fontenay
ont donné, en leur résidence de Versailles, une
réception restreinte en l'honneur de S. A. R.
l'infante Eulalie d'Espagne. L'infante Eulalie
partira demain pour Saint-Sébastien.
A l'occasion de la fête nationale de son
pays, S. Exc. le ministre du Chili et Mme
Alemparte recevront le mardi 18 septembre, de
cinq à sept heures, en leur appartement, 23,
avenue du .^Bois-de-Bourognë,, les membres de
la colonie chih§nn;e fa Jesx amis du Chili. Le
présent avis tient '.lieu .invitation*
smi'b ru:- ,̃ ;̃
IiEN5Ei1;7VEMENTS MpNDAINS
S. M. le roi des Belges, voyageant dans
le plus strict.incognito, est arrivé hier à Paris.
L'état de santé de S. M. l'impératrice.
douairière de Russie demeure stationnaire. Les
médecins déclarent qu'elle est atteinte seule-
ment d'une grande faiblesse due à son grand
âge. ,•̃'̃••
L'impératrice est entourée de ses plus pro-
ches parents résidant au Danemark ou à
l'étranger.
On annonce que S. M. le schah dé Perse
viendra cet hiver en France. Le schah doit
d'abord visiter l'Egypte, puis il ira à Paris
avant de visiter les autres capitales de l'Europe.
LL. AA. RR. le prince de Galles et le
duc de Gloucester sont arrivés à Ismailia, où
ils se sont embarqués à destination de l'Afrique
orientale.
La comtesse de Forceville a donné, lundi
dernier, une élégante réunion au château de
Clarières-Ayrens, dans le Cantal.
Un très joli bal costumé vient -d'être
donné au château de Noeux, chez là baronne
de Tinseau, où furent remarqués beaucoup de
costumes authentiques. La maîtresse de maison
tante ce sont les journaux spémuV; *dontA
la rédaction est peu coûteuse, la publicité
productive et dont les tirages sont parfois,
formidables. Le groupe Ullstein édite, des
journaux, d'agriculture, de pêche, de
chasse, de sports variés, de théâtre, de
modes, d'ouvrages de dames, de vie mé-
nagère, de T. S. F., de photographie, de
cinéma, des journaux et des revues pour
enfants ou pour jeunes filles. Le journal
politique vit ainsi en parasite, sur un en-
semble de feuilles populaires qui n'exigent
ni la même compétence, ni les mêmes
soins.
D'une manière générale, la tendance po-
litique des deux groupes Israélites: est li-
bérale et républicaine, tandis que le grou-
pe Hugenberg est teinté de nationalisme.
Libéralisme, en allemand, cela signifie
hostilité plus ou moins sournoise contre
la religion et les Eglises, critique destruc-
tive de toutes les valeurs traditionnelles,
indulgence nuancée de crainte pour tou-
tes les aberrations morales du bolchevis-
me. Cet esprit très particulier et assez dé-
plaisant se glisse partout, notamment dans
la, rédaction des nouvelles., L'Agence Wolf
qui est demeurée indépendante des or.
ganisations de presse donne, en général,
des nouvelles à peu près impartiales. Les
dépêches de la presse juive ou de la presse
Hugenberg ont presque toujours un carac-
tère tendancieux et la vérité y est systé-
matiquement déformée, en vue de servir
d'obscurs intérêts poétiques ou finan-
ciers.
Les nationalistes allemands ajoutent que
la presse juive d'Ullstein et de Mosse con-
tribue plus que tout le reste à démorali-
ser le peuple allemand et à détruire les
vertus familiales. Elle publie en grande
quantité des histoires d'amour, dont le pi-
ment, un peu spécial, semble séduire tou-
jours davantage le public allemand. Les
bizarreries et les perversités passionnelles l,
paraissent exercer un attrait singulier sur
les Orientaux venus des ghettos de Polo-
gne ou de Salonique, pour coloniser Ber-
recevait ses invités dans une toilette Ltuis XVI
de l'époque Mme Ch. de Beauvillé
sèrent un gracieux menuet.
Mlle d'Achon était en Espagnole-; MM. de
La Serre et de La Falaise en officiers des guides
français et belge Mlle M. de Rainvillers ?n
petite fille modèle marquise de Loos en toiletta
1830 Mme et Mlle Chapuis en Incroyables
Mlle d'Anchald robe de style et coiffure pou-
drée Mlle de Bonnault en Hollandaise Mlla
A, de Beauvillé en gitane, etc.
La soirée se termina par un cotillon conduit
par Aille d'Anchald et le comte E. de Pas..i
Reconnu ̃'
Mme et Mlle de La Cliarrle, vicomtesse dà
Bonnault, Mme et Mlle Deflessclle, Mme de
La Serre, vicomtesse et Miles de Prêinont,
Mme de Beau ville, comtesse (lU'-PnssHge, coni-
tesse de Tbu'ulloy, comte' (et 'coin tusse do
Pibrac. baron et baronne, des Lyons.dc Feu-
ehïn, M., Mme et Mlle de Jçnlis, M. et Minu"
Vé>y (le Reaufort, Mlle d'Hespel, Mme de Jla.-
mecourt, MUes du Bos, MM. dje .Hoffifînac, do
Pissy.^de Santeuil, de Prémoijt, du Passage,
etc., etc.' "'̃' ''̃"
*• La comtesse Alexandre de Saint-Phalle.,
qui vient de s'embarquer avec ses enfants pour
New-York, pour rejoindre le comte Alexandre
de Sairit-Phalle, ne sera de retour qu'au prin-
temps prochain.
IM1S1ANÇRS ̃̃̃'••;•
Mme C. Rosenblith, née Saltiel, a lieu-"
reusement mis'au monde une fille," Micheline.
M. Robert Lefébure et madame, née
Colette Jacob, nous prient de faire part de
la naissance de leur fille, Monique.
Le baron et la baronne Robert Pinoteau
nous prient de faire part de la naissance de leur
fille, Roselyne.
bURIJGES
& Nous vous rappelons que le mariage de
Mlle Christiane Bouilloux-Laf f ont avec le
comte de Deservilliers aura lieu à Etampes de-
main lundi 17 septembre, à onze heures et
(demië, en l'église de Notre-Dame.
"W.'ceMinl'rîb'mbrè' de faire-part n'étant, pas
•parvenus à destination, le présent avis- •"tient;;
5ieïï~a'invîtafîôri.'
Le 8 septembre a été célébré, dans l'in-
timité, en l'église de Blevio (lac de Côme), le
mariage de M. Tony Bouilhet avec Mlle Caria
Borletti.
Les témoins étaient, pour le marié M. Henri
Danet, son oncle M. Gio Ponti et M. Jean de
Ribes Christofle, son cousin pour la mariée
le comte Vimercati, son grand-père le séna-
teur Borletti, son oncle, et M. S. Borletti, son
frère.
S. Em. le cardinal Gasparrî a adressé aux
jeunes époux la bénédiction du Saint-Père,
DEUIL
& Un service solennel vient d'être célébré,
en l'église de Pléhédel (Côtes-du-Nord), pour
le repos de l'âme du comte Adrien de Rougé,
qui fut victime, il y a un an, d'un accident
d'automobile.
On annonce de Rome la mort, à la suite
d'un accident d'automobile, de M. Hector
Sceink, plus connu en littérature sous le nom
d7talo Svevo. Il était né à Trieste en 1860»
M. et Mme Albert ..Batalla et Jean Ba-
talla ont la douleur de faire part du décçs de
Mme véuv'è''BataIla, liée Goy,' leur mère.* On se
•réunfrâ'&'l'égïïîfe Saint-Laurent demain lundi 17,
à neuf heures. L'inhumation.aura lieu au cime-
tière de Saint-Ouen.
Nous apprenons la mort du marquis de
Reverseaux de Rouvray, chevalier de la Légion
d'honneur, croix de guerre, fils de la comtesse
Ferdinand de Reverseaux, beau-frère et frè'rô;
du comte et de la comtesse de Bar.
Le présent avis tiendra lieu de faire-part.' .]
Nous apprenons le décès de Mme veuve
Léon Rouff, pieusement décédée en son domi-
cile, 56, rue Nicolo, dans sa quatre-vingt-
deuxième année, munie des sacrements de
l'Eglise. Elle était la mère de M. Jean Rouff
et de Mme Charles Cicile. Selon la volonté de
la défunte, ses obsèques ont eu lieu dans la
plus stricte intimité. Le service religieux a été-
célébré en l'église Notre-Dame-de-Grâce -de'
Passy, sa paroisse, et l'inhumation a eu lieu
au cimetière Montmartre, dans la sépulture de
famille. Le présent avis tient lieu de faire-part.
Nous apprenons la mort de Mme MèU
vill van Carnbee, décédée La Haye. Elle était,
ila.sœur et la belle-sœur de S. Exe, le ministre,
des Pays-Bas et de Mme ï
'lin. Et la jeunesse allemande y prend, de
plus en plus, un goût dépravé..
Au début, les créateurs de là presse Hu-
genberg avaient voulu réagir contre ces,
tendances démoralisantes. L'expérience
montre' qu'ils y ont eux-mêmes cédé peu a
peu, poussés par les mêmes ambitions uni-
quement commerciales que leurs concur-
rents juifs.
r*n
̃̃̃̃
D'immenses ressources financières, un
outillage puissant, une organisation re-
marquable, voilà ce que nous constatons
dans les grands konzerns du journalisme
allemand. Mais cette organisation n'est au
service, ni de la Vérité, ni de la morale,
ni de la patrie. Elle a un caractère pure-
ment commercial. Il n'est pas certain que
l'idée et le sentiment puissent ainsi se ven-
dre.comme d'autres marchandises. Un lent.
abaissement du niveau de l'esprit public
est le résultat inévitable de ce mercanti-
lisme sans mesure. L'opinion allemande
ignore une partie des faits qvi'elje devrait
connaître, si on la renseignait mieux. Et'
ceux qu'on lui présente sont constamment
déformés à plaisir., De' plus en plus, on lui
apporte, en série, des amusements de ba-
zar. Elle risque de ne connaître ainsi
qu'un libéralisme frelaté et un patriotisme
de pacotille. La perfection 'de la technique
du journal dissimule mal l'extrême pau-
vreté intellectuelle et morale de cette:
presse nouvelle, oit tout est sacrifié à l'ap-
pât d'un gain précipité. Il reste bien, dans
la province allemande, quelques journaux
indépendants qui ont échappé jusqu'ici
aux' prises de ces organisations tentacu-
laires. Mais il est probable que lut vie leur
deviendra de plus en plus difficile. Sou-
haitons que des conditions matérielles
analogues ne déterminent pas un jour, en
France, une crise de même nature, et que
notre presse conserve, le plus longtemps
possible, ses caractères, traditionnels.
Albert Uivand..•
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