Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1926-10-09
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 09 octobre 1926 09 octobre 1926
Description : 1926/10/09 (Numéro 282). 1926/10/09 (Numéro 282).
Description : Note : supplément littéraire pages 5 et 6. Note : supplément littéraire pages 5 et 6.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
jÊË EIÔARO '^ài^Ëfe OCtOBRE 192&,
LA VICTIME DES ESSARTS
fât IDENTIFIEE
C'est une jeupe femme, Camille Pégouri,
qu'une amie a formellement désignée.
Le témoignage d'une jeune femme, Mme
Georgette Lelong, que l'inspecteur Ker-
brat à été relaheer chez elle, rue Becque-
jel, -vient de permettre d'identifier pres-
que certainement la victime du crime: des
Êssàrts.
II est; à peu près assuré que les restés
macabres trouvés dans un fourré apparu,
tiennent à CamillB/Pegéuri;une'iûiHie;ihs!
•Mine.Lelpng;!i' ̃̃;> '̃̃ ,̃̃:•; .•«̃* .
"GelIe-'eiTa: forriielleirient reconnujloiHjan-
teau-gae portait la victime.. Elle ̃&. indiqué* >
d'siûtre pàrt,vquè .CamiliB'PôgauFiKiayjâitj
été chei'chei'fdans unbar,1 le jbur'Tlo'sii'
disparition, un paquet contenant des ser-
viettes et des torchons. Or, on sait qu'une
serviette a été 'retrouvée près des mor-
ceaux épars du cadavre.
Le bar en question se trouve rue des
Mathurins. Camille Pégouri en était l'ha-
bitùée elle tentait fortune dans ce quar-
tier mouvementé et ahimé par la présence
des grands magasins. Quand elle quitta
le bar. ce jour-là, CamiMe Pégouri déclara
qu'elle rentrait chez elle. Plus tard, on
devait faire dans le bois des Essarts la
funèbre trouvaille que l'on sait.
La police judiciaire estime que les coin-
cidences représentées par le manteau et
la serviette sont des éléments très suffl-
sants pour servir de base à une certitude.
Mme "'Lelong, qui est revenue hier 'après-
midi" à la Svireté générale, a déclaré à M;
Bayard, commissaire de police, que le
raanteau-avait été acheté à Lyon, pendant
un séjour que firent les deux amies dans
cette ville: « C'est parce que nous redou-
tions là venue des journalistes que mon
ami, M. Sage, et moi, avons quitté notre
domicile. »
D'autre part; l'ami- de Camille Pégoury,
M. Somière, que la jeune femme avait
connu alors qu'il faisait son service mili-
taire Nancy, sera interrogé- Après avoir
prévenu, en mtù, la 'jqlice de la «disparit
tUto de. so])|ai|i^ilr^itfS:në^(i|énîfnï
qù ns ofrcupaienVrCo/rite de Crimée, "pour
retourner che,?; ses parents, à Carcassonne.
ÏL-restè A Savoir înalntêïià'nt'qui entraîna
la jeune, femme vers* cette randonnée tr'a-
flque et rdans quelles circonstances se
déroula le drame.
Ajoutons que Camille Pégoitri fut ma-
riée et a divorcé. Elle eut deux enfants,
dont l'un est gardé par son ancien niari.
Elle était de petite taille, frêle et, malgré
ses vingt-trois ans, en paraissait à peine
dix-sept. Ceci explique que les médecins
légistes aient d'abord cru que la victime
était une fillette.
L'exportation des pommes de terre
est formellement interdite
>|<
Eri cette période de vie progressive-
ment chère, l'opinion publique s'émeut
vite de tout ce qui peut contribuer à aug-
menter ? encore le prix 'de la nourriture.
Ces jours • derniers couraient des bruits
sensationnels sur l'exportation en masse
de nos pommes de terre vers l'étranger,
en particulier l'Allemagne. Le ministère
de l'agriculture a jugé utile de procéder
à une mise au point de la question par le
communiqué suivant
Des informations ayant- pàrn dans 'lartirb^é
au sujet des*! jrt-éttinaiie«J èxiibrlâ'tJions 1 \jié i pêW'4
mes <îe 'teprfe'! il- conyjent.puis le 15 seifi^iphre, J'exportatien de ces! 4u,
hercules est "i§«iicç.useinent prohibée.. La ^pro-
hibition fi^t aj>pliyil;ée ëgalèîheijt aux'poliwçs
de'terre d'Algérie et ce, quelles que soitiit'^cs
clauses des accords, anciens ou récents, que la
France a passés avec les pays étrangers. Au-
trement dit, même si la France a obtenu des
réductions de droits dé douane à l'importation
des pommes de terre ou d'antres produits dans
certains pays, tels que l'Allemagne, l'exporta-
tion de France n'en est pas moins interdite
pour les pommes de terre, ainsi d'ailleurs que
pour d'«ut4-es dentées visées dans lés accords.
p autre part, depuis le 15 septembre, il" n'a
été donne absolument aucune licence pour l'ox-
por.tation des pommes de terre, sauf en he qui
concerné les conditions précisées au.« Journal
officiel » du 29 septembre l'exportation n'est
autorisée que pour les tubercules de semence
en caissettes de 34 kilos brut, sous résrve de
l'importation, dans un délai de deux mois,
d'une, quantité de pommes de terre double de
celle qui, aura été exportée. Ainsi, cette opéra-
tion, loin de diminuer la quantité de pommes
de -terre disponible pour la consommation,
aura au contraire comme conséquencc'd'acerol-
tre les stocks disponibles pour le ravitaille-
ment national. J
LA POSTE AERIENNE
De nouvelles facilités de communier
tion vont ̃ être accordées au public. Dé^
sonnais;' les correspondances-avion sont
acceptées pour les destinations de Dant-
zig, Kœnigsberg, Ko\yno, Smolénsk et
MOSCOU. Si al> a ̃̃><̃̃ ̃-̃̃̃̃>> yfnr-î'-t'lî-fc
Ces objejfr-(^mfffwtif^](}t-:la --mif ^PTiPTinp
à partir de Paris (départ du Bourget à
9. heures 30, tous les jours,' sauf lë 'dU
taanche). ̃'̃'
Les surtaxes, correspondantes, qui s'a- 1
ioutent à la taxe normale d'affranchisse-
ment, sont fixées comme suit
Pour Dantzig et Kœnigsberg 1 fr. par
20 grammes ou fraction de 20 grammes
Pour KoSviio, Smolensk et Moscou
4"fr. par 20 grammes ou fraction de 20
grammes. '•
Feiullcton du Figaro » du 9 pet., 1926
c- ̃ (20)
La couronne
die Chârl^tna|fiie
• V ̃̃'••: ̃- '̃&'̃ ̃̃̃'• • V; v.-
̃v-j-ï- -̃' ̃̃ ̃ (.Suite) ̃ _̃̃̃ •; /• ••; ̃̃
,Oh beaucoup de., ^ç^oses.t, rinon^lf
Êûlbért. M àinié le pain et la brioenerie
hôeuf et Je.chevaiii. » i •> i< ̃<:̃
Et Taciteau '? J
Ça, je-1'iinore^' ^t' ,-•' J"f'? 3UJ>
• Et il doit l'ignorer lui-même, ajouta
Didon.
V– Eh bien, je vais lui offrir un agneau.
• Ètës-vous fou ?
Fulbert et Didon voulurent le ,retenir
chacun par un bras. Mais il se dégagea et
fit On bond vers la rôtisserie.
Il en revint. bientôt, accompagné d'une
servante qui portait la moitié d'un agneau
ienveloppé de papier jaunâtre.
Un quart d'heure après, dans la ruelle
montante, une grosse voix retentit Sur-
homme aboyait vers les passants.
Attends, vieux! je vais t'offrlr par
avance un souper de centième.
Ils entrèrent. Surhomme se tut, lécha la
main de sçs maîtres, flaira celle de
l'étranger, qu'il reconnut, puis se troubla
tforS, devant ce paquet jaunâtre gui le
faisait baver de convoitise.
Tons droits de reproduction, de traduction
|t d'àâap.tatios cinematpgriiph.igu.e ré^erlfi|s
GAZETTE DES TRIBUNAUX
~C N
Le Cosaque et la morphine
Paris est devenu l'auberge du monde,
tous les peuples, toutes les races s'y don-
nent rendez-vous • voyageurs étrangers
qui viennent simplement visiter la capi-
tale, Italiens anarchistes, fuyant le régime
fasciste RAisises ayant quitté la Russie bol-
chevique Espagnols redoutant l'autorité
de Primo de Riveta la France accueil-
lante, liéberge tout. `
Mais, dans ce monde hétéroclite, il y à
parfois' aussi d;es déchus, des pauyres. êtres
venant péniblenierit gagner leur vie, et
qui jadis ont été .;des;açras d'ans,'Ieùi* pa-
frie. é'e^'msï^dFid "drMïénfe" eftâm^re
cpErepttQnndie jugeait» hiec u* anoien .ca-
pitaine; de. cosaques, A^Mimii\ Ogsip^v;
|saé5g5f«jft da
là poitrirte, monte sur son petit; cheval de
l'UKraine, ,'jl ,-j chargeait les Allemands
dans la Prufi^p; Orientale. Dix-sept fois il
fut; blessé,
La révolution russe éclata,, et comme
tant d'autres, il, quitta sa patrie et. vint en
France. Il ne monta pas de: daneing il
ne chanta point de chansons tristes, dans
des restaurants- .de nuit il fabriqua des
abat-jour et yécut bien modestement, et
tristement aussi. Pour oublier, il devint
morphinomane ;.le brillant officier de ja-
dis ne songeait.iplus qu'à la seringue de
Prayaz. Et pour se procurer la drogue,
Ossipov fabriqua des fausses ordonnances
qu'il présentait aux pharmaciens. On l'ar-
rêta.' ̃ ̃
Devant le tribunal, deux de ses anciens
camarades de l'armée viennent faire son
éloge; ainsi que M. Levitski, sénateur à là
Douma, ef le tribunal, pour infraction à la
loi sur les stupéfiants, après plaidoirie de
M* Itzkowski, le condamne a. trois cents
francs d'amende,
;̃iv*v- >r, r..
Italiens indésirables
.Plus redoutables étaient les sept Italiens
qui comparaissaient devant le tribtinal, Ce
sont des anarchistes, et cf'aigftant des
,poursuites dans leur pays, iîâ»>sctflt venus
s>i>it!iMiër>mèz •'ntouif.'ïflEt-'ia ils:^lertt, ïla
cambriolent. 31«- se- sdnt ôl-ganiSÊs' ëri bâii-
d«->fe toalfaiteafS, "H^ d'évâlisénti'dàns lès
tfavïrelra» d*« Paris ̃ M villas^iiihabitéesj
mettent dans une malle les objet-écoles «t
les expédient par, le chemin de fer chez
une recéleuse, Italienne aussi, Mme Casta-
gnetti. On finit, parles arrêter, çt le tri-
bunal a condamné hier ces Italiens, qui
se nomment Giovanni, Mariani, Pelucejli,
Maniglio, à trois ans de prison Rospi à
quatre ans, tous avec cinq aps d'interdic-
tion de séjour, et les recéleurs Lebastardi
et Mme Castagnetti à-dix mois de prison.
Espérons, qu'une fois leur peine termi-
née, on les rendra à l'Italie.
•̃̃ ̃•̃•'̃̃̃̃•̃i;v •
Le propriétaire et la locataire
sans toiture
Mlle Hulda Arinius est une artiste sué-
doise qui deçuis 1914 occupe, rue du Dé-
part, un atelier où elle donne des leçons
de peinture. C'est l'Académie de Montpar-
liasse. Mais le bail de Mlle Arinius est ex-
piré (^uédqise, .elle ne peut obtenir, de
prorogation, .et. son propriétaire, M.; Ar-
mand luï'à" donné congé et l'a assignée en
expulsion procès qui n'est point encore
jugé. Mais Mue Arinius n'a pas obéi au
congé elle èsf i^stee?âans-son atelier. Or,
M. ArmandveuH transformer sa maison en
garage d'automobiles c'est la mode à pré-
'1- ~I¡!!M': ,iJ,);:dq(i;¡i.w ~J~nt~'r't j~
"('~Jnttfm,¡(ol¡~~f.1. 'J1,H~~UStlHJ?¡!lf¥t~ ,1
Il:n'a;«i|n.:tr<)uv^de(mieux qijôMje côm.-
i mencef a démolir, l'immeuble^X&i^iciui",
r t. e., ije ~r 1 .f'o v la
~fi!n~J\1 ,f¡, ~~f Il,Í.t'J,t,m,' Î u~e )'b\l1.h
< n^ojfle de;SQn ateJ,ier>bciiouleeJ une brèche e
était faite dans le nxur de l'étage inférieur,
des ouvriers piochaient. Alors, elle saisit
un revolver et. tira deux coups en l'air,
pour faire dû, bruit, dit-elle, et attirer
l'attention du piibjic.
Poursuivie en police correctionnelle
sous l'inculpation de violences, et défen-
due par Me Léon Nfcttér, elle a été con-
damnée a seize francs d'amende.
̃ Georges Claretie.
^T^tl^QimiD'ORSAY
"«•-
M. Aristide .Brian4> ministre des affaires
étrangères, a reçu, hier après-midi, M.
Perètfi della Rocca, ambassadeur de
France à Madrid, M. Daeschner, ambassa-
deur de France à'Angorar et M. Morise,
commissaire français auprès de la Com-
mission du territoire de la Sacre.
M. Per'etti delja Rocca et M, Daeschner
quitterpnt incessamment Paris pour re*
joindre leurs postes.
Le cinéma dans. l'autobus
Nausavions déjàla T. S. -Fi sur les voi-
tures .•paTîticulièresi;» .voilà iiqulaujonFd'hui
on noui' annoncé • le^ciriétnfl' idasSikS' au-
tobuK*'Ii^ nûHvélle^esft sérieuse £t nous
xicnt ^e-J'HôteJLdeJtille, .où Ja. CQlBinis-
""slônTes Trâli¥poWs~â~ddnné' u"n~avis îa-
vorable à ce « nouveau sysdèaœjide. pu?
blicité^pHr le cinéma ».
L'appareil, nous dit-on, sera !placé dans
l'intérieur de chaque voiture et projéttera,
en même temps 'que de la publicité par
images, dés vues panoramiques. Il n'est
pas question, pour le moment, de films
à épisodes.
Combien de voyageurs amateurs de ci.
néma oublieront" de descendre à la sta-
tion •
Voilà; Surhomme C'est pour toi,
dit Albéric, en déchirant le papier. Et
il lui présenta l'agneau.
Mais le chien détourna la tête.' Il n'osait
pas. Il ne pouvait pas croire à tant de
bonheur. Un si gros morceau de viande î
Pour lui ?. Non, non. Cet homme voulait
se moquer. Et Surhomme s'éloignait,
avec la tristesse d'un mendiant qu'on
raille. Sa queue signifiait, en tournant len-
tement « Vous êtes bien aimable, mais.» »
̃ Puisque je te dis que c'est pour
toi! insistait Albéric. Vas-tu faire des
façons ?
• –II faudrait peut-être le lui jeter, `
conseilla Fylbërt. Pour lés chiens, c'est
plus poli de jeter.. » ,St
e:,j+^ Eh bien J-ietong'î-^i-ïî'o.n/c-; siy ..•
L'agneau fut lancé aux pieds'd*1 Sttr-!
homme, qui s'écarta' vivement^ et!ayec-;up
gémisspment b^ef, cpmmç,5i,pn lui avait
]#fléi4i'BR.p«irr.éii.-i-î1'è9-i5,î.'f î^.Wuï:
•–Donnez-moi ça intervint Didon. Il'
ne faut pas "éblouir les humbles.
Elle alla prendre tin couteau de cuisine,
coupa un bout de viande et le jeta au
cliien.il happa la chose et renglontit d'un
seul coup, comme une pilule. Et ses yeux
émerveillés en demandaient encore.
En voilà, mon vieux En voilà
Elle coupa d'autres morceaux, les lança
vers Surhomme, qui les happa de même.
Que c'était bon Il en aurait mangé jus-
qu'à la fin du monde. II avait tellement
souffert de la faim, depuis qu'il y était,
dans ce sacré inonde Ah! bâfrer pour
hier et pour demain Réparer et prévoir
Voici iili morceau qui console de la se-
maine dernière, et en voilà un autre qui
fera supporter la semaine prochaine.
Manger. manger non seulement pour sa
faim. à* soi, mais pour 'la faim de tous
les aïeux qui réclament dans ses boyaux,
pour 1? faim de tous les descendants qui
réclanj^it .4aû5 ses moelles, Manger
LE CONSEIL DES MINISTRES i
;T~ ,y
Les membres du $Quvememçnt, çéunis
hier matin 'en Conseil des ministres, ont
entendu un exposé de M. Briand sur la :F
situation extérieure et désigné M. Louis f
Barthou pour prendre la parole au nom
du gouvernement, le 24 octobre, à l'inau- jr
guration du monument élevé par la ville 'b
dé Nogent-le-Rotrtiu à' la mémoire dô .v
M. Paul Deschanel. v
Décentralisation et déconcentration s
administrative r/ |a
M: Albert Sarràut, ministre de'" -l'intiî-
rieurva exjposé;-aui'ConseHy qui les â^ap-j. •( (
ïprouvées, les dispositions générales; !ttù t
'décret qui sera~T)rcrchafireïncnt publié et j
qui prévoit H9?ea§0iï!j^p7éeLlJnesures de i
décentralisation et de déconcentration ad*- •
• niîrifetr»»eïf-«»3nn--3TiiM3iraa*«' > (ir«- c
Là réforme militaire it t
M, Painlevé, ministre ^de" lai j guerre,' a j
exposé les grandes lignes des' '^projets de
loi sur les cadres et efferctifs 'et' sur le re-
crutemènt qui doivent, être1 'soumis au
préalable à l'avis du conseil supérieur de |
la guerre et qui ont pour objet de pré-
parer le service militaire d'un an.
La Croix de guerre aux Ecoles j
de Saint-CleutNt dfesArts*et-Métiers
Le Conseil a décidé de décerner la ]
Croix de guerre à l'Ecole normale supé-
rieure d'enseignement primaire de 'Saint-
Cloud, ainsi qu'aux Ecoles d'arts et mé-
tiers. C'est le plus ancien de ces établis-
sements^ celui de' Châlonsj qui recevra
cette, décoration.
Les économies dans la Marine marchande
M; .André Tardieu, ministre des tra-
vaux publies» a fait connaître, les réformes
et économies qu'il a décidé de réaliser
i dans les services de la marine marchande.
Les services de la flotte^ commerciale
seront fusionnés avec ceux des construc-
tions cavales. Les bureaux seront, réduits
de J.8 à 13 Plusieurs emplois seront sup-
primés, jjà ';râdinïùîstratiôii,' Tcèii traie., TjJne,
dir^c^au"^ .plusieurs! quartiers d'inscrip-
ion màritiink"dJsparai}ro|it>. •' (
i 'Les.' lïijiijés' !,di?: .r^nsçViptipjr .marltimfij
qui sont actuellement' fixées aux points
des xïyièrés ou la marée se fait s.e,nji£
c'est-à-dire, eri ce qui concerne 'la Sèin'é
et la Garonne, à plus et 120 kilomètres
de l'embouchure, seront révisées. Les
charges de la caisse des invalides et de
la caisse de prévoyance seront sensible-
ment allégées par cette réf ormej qui. perr
mettra une économie de, 5 millions de
francs.
M. André Tardieu a proposé en outre
un certain nombre de recettes nouvelles
et annoncé une réorganisation d'ensemble
du corps de l'inscription maritime..
Ce .prochain Conseil
Le prochain Conseil
Le prochain Conseil des ministres a à
été fixé au dimanche 17 octobre, plusieurs
ministres assistant au congrès' radical.
En outre, à la suite d'une entente entrç
les ministres de la niarine et ;de la guerre,
elle ne diminue en rien le contingent de
la marine de guerre, puisque, par coniL
pensation, 12.000 spécialistes des armées j
de terre (mécaniciens* électriciens) se-
raient mis à la disposition de la marine
de guerre en cas de besoin, en *étt»place-
ment des 5.000 inscrits Ou>,lui spnt sous-
traits par la présente mesure.
,>> ^2
.~il<'<')f'i,"tf't-~tt"<'t.').! i ~`I= '"h:
Pans mm te telepmnie nutomatiquef
-rk' ?̃̃ r-.T- -.i.t-v.s.t. ̃ ::i,: s; -lyr
''̃Lei Conseil des ministres Trient ne déefc-
der la •tr*nsfonJnation «»';âutbta:\tiqu.ej?du
réseau téîéphoinique parisien. r A
Donc, ainsi que dans les grandes- villes j
étrangères aux Etats-Unis notamment
et dans toute la péninsuïe;scandina,v« j
ainsi, chez nous mêmes, iqu'à Nice, Paris
va • connaître les bienfaits de l'appel sans
attente et de la réplique immédiate. 1
En fait, le communiqué officiel, com-
porte le mot « immédiat ». ;S,ans doute;
faut-il supposer qu'e c'est là i un euphé-
misme administratif. Il esfï'déjà beau
qu'on nous promette cet automatisme, de-
puis si longtemps souhaité. D'ailleurs, en
matière de téléphone, nous sbmmes'habt-
tués à la patience. ̃
.t,
UNE CONFERENCE D'INDUSTRIELS
GERMANO-BRITANNIQUES
VA SE TEHIR H~~GLETERRE
̃Londres, 8 octobre. Les industriels
allemands qui sont arrivés -ce matin ïà
Londres pour prendre part à des réunions
avec douze des principaux industriels i an-
glals, sont eux-mêmes au nombre de on'zé.
Du côté britannique on cite, parmi -les
principaux membres de cette conférence,
qui aura une importance considérable,
sir Robert Horne, qui présidera sans doute
les réunions ;̃ sir' Map Muspra'tt, président!
de .la. -Eédératioa _des-inxLustries .britanni-
ques TVIfEvàn Williams, ̃̃"président de"
1 association des mines; sir Hugo Hir&t,!
président de la compagnie électrique ;sir
Thomas Roydon, de la chambre de cent-;
merce navale sir Edward Manyille, vice-
président de la Fédération des; industriels
britanniques le colonel Vernon \ijley)î
qui a de gros intérêts dans ^industrie lai-
nière M. Goodenough, président d-e lai
Barclay's Bank M. Hannon, secrétaire* du'
groupe industriel de la Chambre dey CQtn-
munes.
:C'ét^iitUn'rtidCfCavalieri!jorspi1à.la(tète;de;
Il en .devenait sublinie, Jq vieux. Sur-!
homme, avec ses expréssions'.dç chien mH
sérablë et satisfait.
Ah brave bête, dit Albéric, tandis!
que Didon continuait à dépecer devant
l'ilisatiablé, des gens ont été heureux par;
moi, ce soir des femmes élégantes et des!
hommes prononcent mon noni, mainte-;
nant, avec une certaine sympathie: dans; il
leur langage mondain. Mais toi, dans ton i,
langage d'animal, tu ..feras de moi uns
éloge plus sincère, n'est-ce pas, S.,urhom-
Hoge 'plus tu sens bien Que je 'url,1, aussie
me? %X tu sens bien que je spist aussi;
fier de t'avoir fait jplaisir,' &,tai, q),ie de les
avoir enthousiasmés, eux 2 Allons, mes
vers n'auront pas été complètement inu-j
tiles. ̃'̃-̃ .<̃:>̃. »-̃, ̃
Mais, 'conime;|l' cl.iscotiiîait'êti'Ç^i.aVe^n'
Wç|i trop de ^çdmplaîsàiicé' peut-ètte, l4|-
t¡'~n~rqp',de ,p;\Il1PI.alsan:ce pcut-:ctre,l-I¡
,t,cH-ic,l'rémàrg^à un geste furtif dë"PÏa.à}ft.
Oh la ^pauvre Cidon, t. .< v.1
Ëlteïaifcaàt-'tdisparaîïi'e'dera'ière sa- jupe,
dans un tiroir entr'ouvert du bureau, quel-
ques morceaux de cette «viande adnn-
rable. 1V
Elle aussi, sans doute, avait faim. Et
son père?. Mais il n'y a que tes bêtes1
qui puissent avouer cela.
Albéric fut tellement saisi qu'il se re-'
dressa vivement, comme pris à la gorge
par une émotion inattendue.
Ah mes amis balbutia-t-il, d'une1
voix qui tremblait, qui avait honte Je suis
vraiment. Il doit être si tard. Pardon!
Je reviendrai. Pardon!
Et il s'en alla, fort mécontent de; lui, en
baissant la tête, amèrement, dans cette]
nuit de sacre où sa jeune gloire était née,
comme un soleil de minuit. ï-
XYI ̃
Le lendemain, la première des -Ailes du
Moulin' fût aussi triomphale. Et le surlen-r
demain, lès journaux furent lyriques. Cer-
les, il n'y eut pas un unisson de louanges!
LE MONDE ET1 1 LA -y ILDE
i-" tf •Illillliri mni..f..illi«W>– ̃–̃»– '*̃̃' i i |MI»I– ^^M
RENSEIGNEMENTS MONDAINS d
̃ cl
| ^Amsi que nous l'avons annoncé, S. M. la
Jreine. de Roumanie s'embarquera le 12 octo- c
'bre à Cherbourg pour les Etats-Unis. La sou- p
•v.eraine poursuit ses préparatifs de voyage en
visitant les magasins de la rue de la Paix. Elle l
s'est rendue, dans l'après-midi, chez Cartier, 1
j sôîï joaillier 'Habituel, dont elle a beaucoup J
jadmirç Jes^ collections. j
'^jié .soir, le comte Jean de Castellane a donné, >
•;cî|n.s. uni'rfflaptaat.^u.bjQuj^ïçU'sjjnj.^îner in- ;J
jtime .ei'j'l'ihonnauT- dei1 Sa; MaJeste;, Les¡, al,ltres (
jcojïvîves étaienti-S.Av R; rinfaute.'Eèatiice(--lê :<
marejuis "et1 fo1 marq'uîse de- -Polignac;. M:; VÊsto 1
éV;Mr^e1L'afevafyv-aâmfc;û'h'onneu'r. ''̃-
La. Reine' a 'assisté ensuite"a la représenta-
îtiôn 'de làlfrisoitmcrc, au théâtre Femina.
̃ !Î^ ;il!i! >'•
[VENERIE, v.U- >̃"
r-
L'équipage, de Bonnelles a eu un vrai
'succès1 pour sa première sortie le jeudi 7 Oc-
i tobre. Rendez-vous à la Verrerie, attaqué sur
un cerf dix cors' près' du poteau' de l'attaque,
qui après une chasse tournante et bien menée,
tient lès abois "près du' carrefour d.e la Celle
après une heure et. demie de chasse. 40 décou-
plés, 40, chiens. à; l'hallali.
Etaient présents.:
Là duchesse d'Uzès, née Mortemart, chef
d'équipage; le duc d'Uzès, la duchesse de
Luynes,"eb Mlle de Luynes, Je duc et la du-
cHesse de Noailles, la, vicomtesse de Broissia,
M. et MUes Rivière, Mlle Fould, Mlle Weill,
M. "V^eill, Mme Pierre Vernes, M. Duplan, M.
et Mme Letulle, M." Louis Périer, M. Putz, M.
Michaut, Mme Hubert Lehideux, Mme Mjlls,
etc. '̃'
,ies honneurs du pied à Mme P. Vernes.
v ̃
.'̃̃- ̃•>.J –̃ ~1 ̃̃̃. "t ̃. -̃
NAISSANCES y •
TtTTï •̃ ̃"
:)'. 'M. René Giscard d'Estaing et madame
nétf Garn*o,6:f9nt-îpart''de, lâ: •naissance1 de leur
fils, .François, ïj!,rt'"lr "f ̃'̃
-•̃>• -1 :!Ï-> r- j ..iii-; ̃!̃ "ïiOïr ̃]: 1.
MARIAGES t
£>'& 'On annonce les fiançailles de M. Léon
Berard, "'ancien ministre de ̃ l'instruction publi-
que, député dés Basse's-Pyfénees, avec Mme
veuve Honoré, née • de Souhy,' fille de M. de
^Duhy, conseiller général du canton de Mau-
léon, et cousine de M- Jean Ybarnégaray, dé-
puté des Basses-Pyrénées.
̃̃ Lé. mariage de S. A. R. le prince Léopold
à,è Belgique, héritier du trône, avec la prin-
cesse Astrid de Suède, aurait lieu à la mi-
.novembre. La cérémonie du mariage civil se
ferait à Stockholm en revanche, le mariage
religieux serait célébré en grande solennité à
Bruxelles.
'] Rappelons que là princesse Astrid de Suède
est de religion luthérienne, et que le prince
Léopold est catholique, mais, on sait aussi que
I l'Eglise catholique n'interdit pas, sous certaines
conditions, les mariages mixtes.
̃n On nous .-prie d'annoncer les fiançailles
.de Mlle Magdeleine NouveUet, fille du capi-
laine NouveJjèt,' njort, pour la France, et de
riïadame née.'Bonnier, avec le lieutenant Mar-
ce) de Valence de Minardière, du. S" régiment
,de- tirailleuts tunisiens (Croix de guerre de
Sra.nce et .-T* Ot'.B.1}, ffls du comte Guy de
â'aîènœr-.dè'iiilînaraîèHe'm Si- la' -comtesse née
Valence de La Minardière..=- -j?
$l~Ùè'Ï4 octobre, sera célébré, en l'église ï
Saiht-THomas 3rAquTn;*Ie'mariage de M. Ë.
|Jem.o.ussegju(x,: avocat h. h Çpur, fils de M. De-
moûssèaux "E. O., décédé, et de madame née
Dossin, ave&.Mlle Maugue, .fille de M. Jean
Maugue et de madame née. Provost. Le pré-
i ^ent avis tient Jie^ d'invitation.
deuil '̃ ̃̃
•̃ Hier ont. été célébrées, en l'église Saint-
"Pferre de Chaiilot, .les obsèques du colonel
comte Daru, commandeur de la Légion d'hon-
neur.
L'absoute a été donnée par le chanoine Si-
card, curé de la paroisse.
Le deuil était représenté par M. Pierre de
La. Verteyille, M. -^tienne", de Felcourt, le capi-
taine Pierre de Valence de Minardière, le ca-
pitaine Dadvisard et le capitaine du Jeu, gen-
dres du défunt MM. Guy de Felcourt et
Bruno de Valence, ses petits-fils le capitaine
Daru, le lieutenant Bruno Daru, le lieutenant
Emmanuel Daru, le lieutenant Pierre Daru, le
lieutenant Jacques Daru, et le vicomte de Ri-
çhemont, ses neveux.
Du: côté des dames, par Mme Pierre de La
-Verteville, Mme de Felcourt, Mme de Valence,
ia. comtesse Dadvisard, la vicomtesse du Jeu,
"ses filles- -'Mme Cbusï^deEa -Rivière, sa soeur;
la vicomtesse Daru, née d'Auestaëdt^sa'beHe-
rsœur la~vicomtessr'I>ara~et la"vicomtesse de
Richeniont, ses nièces.
Dans l'assistance: ̃/
M. Jç maréchal Foch, général Gouraud, du-
ChessC' d'Albuféra, marquis et marquise de
,Chaponay, général baron de l'Espée, amiral
de Lostende, comte et comtesse Fernand de
Vibrayé, duc et duchesse d'Auestaëdt, marquis
et marquise de Ségonzac, M. et' Mme Vieugué,
baron Adalbert de Boulémont, M. 0. de Lau-
ïiston Boubws, lieutenant-colonel du Jon-
chay, marquis et marquise de Rocben-iontaix,
comte Pierre des Nctumièrcs, comte Benoist
,'Quel chef-d'œuvre l'obtint jamais ? Il y
a 'des hommes .qui croiraient déroger de-
vant les plus belles manifestations de
Part, s'ils ne faisaient pas des réserves.
On prend une attitude avantageuse en fai-
sant des réserves. On signifie au prochain:
«,Je m'y connais un peu plus que vous,
braves gens! » «Et d'ailleurs, il ne faut
pas gâter lés artistes, ceux qui ont trop
de talent surtout. Il suffit d'encenser lar-
gement ceux qui n'en ont aucun, ne fût-
ce que pour embêter les autres.
Quelques journaux donnèrent des comp-
tes rendus enthousiastes, sans diriger une
s.èùle. pointe, vers la poitrine de l'auteur.
îfais.la plupart, tout en constatant le sïxc-
vçM,: firent allusion,; aux, procédés extra-
*littérairé$;;pflr desquels il 'avait été obtenu.
-Pfa&ipttrs critiques -parlèrent autant ^GWù'brtntJ" de CMrlemagne qua des:4i7es'
sffi MiMiiU.F.m:oxL quatre, parmi ceux
quéiome bOTe '%Vre eXaât5èl-6, pdblierent
des articles ainsi intitulés la Mystifica-
'uùhcoiïtïtwe. ou Place aux cambrio-
leurs Mais il faut bien qu'un ou deux
frelons bourdonnent parmi les abeilles.
Cela fait mieux/ apprécier la douceur du
niiel.
Miropolis ne s'y trompa point. Un bon
poète lui était révélé. Il le couvrit de
Jlèurs. Albéric reçut les hommages les
plus touchants, les propositions les plus
magnifiques. On lui demandait d'autres
pièces, on lui proposait des collabora-
tions. Livrets d'opéra, scénarios de ciné-
ma, exhibitions plus ou moins poétiques,
affaires plus ou moins honorables, quel-
ques-unes même d'odeur assez louche. « Le
parfum du laurier fait tout passer s, lui
soufflait-on. Mais il n'était point de cet
avis-là. Il renvoya tous les tripoteurs du
Parnasse, ef il n'écouta que les proposi.
tions honnêtes. Parmi celles-ci, une lu;
fut particulièrement agréable elle éma-
nait du frhéâtre-SéquanaLsj la scène, !&
d'Azv, ladv Talbot, cpininajid#iit. et niarquise I
de I?abry-ï?ahi-ègues, colonel Gabriel de "Miri-' I
bel, colonel Fernand de Mirjbel, M. Gepjges
Heine, comte et comtesse Bertrand de Vogtié, I
comte et comtesse Josselyn Costa de Beaure- f
gard, baronne Jean de Çouixj% comte et com- c
tesse A. de Nadaillâc, Mme de Chatelperron, >
née de Barante comté Boselli. I
Général de Lama2e, général Herriiite, géné- c
ral Potier, géuéral Duport, général comte du 1
Pontavice, général Feldmann, marquis et î
marquise du Paty de Clam, M. et Mme Vau- c
bert de Genlis, comte et comtesse de Bonne- 1
val, comte Philippe d'Harcourt, M. Pierre 1
tK^tCj&rti^jîpl ^/i^uej^dftiAIojjdésir^fig^ (
tesse de l-'elcdurf, cpmtfesse ,de Qù^çev, 'M. w 1
de La Vértevine, comtesse des JlJchWSi.'JC'oilîtç <
et comtesse "̃Âymaïid "de1 Kcrfeorlay; colonel- de i
La Motte, Sï. et Mme L:>et vicomtesse HaingUGiiûtysSonitHïïsaiii.: 4îHiw
mièresv comte Charles Mme Guy de La Motte Saint-Pierre, comtesse <
de Guichen, comte et comtesse Benoist d'Azy,
vicomtesse 0. de Reviers de Maiiny, comtesse
de Salverte, vicomte de Hiançey,. vicomte et
vicomtesse' d'Estaintot, général baron Berge.
colonel Beugnot, général Lelong, comte et
comtesse René de Martimprey, commandant
et baronne Il. Petiet, vicomte et vicomtesse de
Fraguicr, M. et Mme Jacques Firino, comte et
comtesse B. de Biocour, vicomtesse de Brille
d'Estoublon, baron de Bray, etc.
Après la cérémonie religieuse, le cprps, a été
déposé dans les caveaux de l'Eglise, l'inhuma-
tion devant avoir lieu Périgueux ultérieure-
ment, dans la sépulture de famille.
Le docteur H. Régnier,- député de la
Nièvre, est décédé à Paris. Maire de Decize,
M. Regnier fut élu pour la première fois aux
élections générales de 191 et réélu le 11 mai
1924. Il appartenait au groupe, de l'Union ré-
publicaine. Les obsèques auront lieu dans la
Nièvre où le corps sera transporté demain.
Le colonel du Paty ic Clam n'a pas
appartenu au 2* bureau de l'état-major de
l'armée, ainsi qu'il a été dit par erreur dans
la notice nécrologique du général D'alt'on;
Les obsèques de M. Xavier Jankqt, in-
génieur ^civik- des mines, président del'Omnium
lyonnais, président- dU'V>aheBidn-de>ier .i^îerd-
Sud de Paris, .officier de la Légion d'honneuf,
ont ë'tpcélcb'réês hier'^eri- la bâsiljqtfe-de' Sainte-
ciotiidé. i:r.i.t:i:TH;~ ̃̃ ''ri\
L'absoute, a été donnée par' ràpbé Gèôrge's
Nicolas,. ami de la famille.
Le deuil était conduit par MM. Stéphane.
Michel et François Janicot, ses,fils MM.
briel et Raphaël Marchand, ses beaux-f n
M. Patrice Marchand, le comte Joseph' uc
Maistre, 'M. Roger Bigle, ses neveux, et par
MM. Joseph et Casimir Petit et. M. Maurice
I,ewandowski.
Au premier rang de l'assistance se trou-
vaient M. Bouju, préfet de la Seine, et M.
Bienvenüe, inspecteur général des ponts et
chaussées et du Métropolitain, et une .déléga-
tion des officiers de la place de Paris.' «
Le corps a été déposé dans les caveaux de
la basilique en attendant l'inhumation dans la
sépulture de famille.
Nous apprenons la mort der Mme Char-
les Canivet, veuve de notre regretté confrère,
décédée chez les sœurs franciscaines de Bou-
logne. On se réunira à1 onze heures et demie à
l'entrée du cimetière Montmartre.
Le général de brigade de Combarieu, .du
cadre de réserve, ancien commandant des grou-
pes' de subdivision de Grenoble, Vienne et
Bourgoin, est décédé à, l'hôpital militaire de La
Tronche,; à.lâge.^e.isQîxante-tro^ ass.4.H ;d:
,Jli* 'BA1' service1'' religieW'X-'fwtei le^^apiàS/î'efe 1
I i-àmç*-dù';copité 'dê''Tîeriiéf!'de':SaitvïgHy, sénar-
I ^iâr 'aé/.ia ^Wselfe, deçédë àërViër^rtfétttf a^éU
lieù!fiïerfeh'rëglisë;'Saint-PjeYféidè:'ChaiIlot;
L'absoute a été -donnée, par le chanoine Si-
card. ̃̃'̃ ̃'
̃Le deuil était représenté par M. Arnaud de
Bertier de Sauvigny, son fils le colonel vi-
comte de, Kergariou, son oncle M. Chalmeton
de Croy, son beau-frère le comte de Kerga-
riou, et le comte Albert de'Bertier de Sauvi-'
gny, ses cousins du côté 'des dames, par la
comtesse de Bertier de Sauvigny, sa veuve
Mme Chalmeton de Croy, sa belle-sœur'; h
comtesse Albert de Bertier de Sauvigny Mlle,
de Kergariou, et la marquise de Guerre, ses
cousines.
Au premier rang de l'assistance avait pris:
place S. A. R.'la princesse Elisabeth de Grèce.:
M. de Selves, président du Sénat, était repré-
senté officiellement par M. Sicard, chef adjoint
de.son cabinet.
Dans l'assistance: ̃
M..Raoul Péret, M.. Fd-auçois-Jf arsal, M.
Loucheur, colonel et Mme Bentley Mott, prin-
cesse d'Arenberg, comte et comtesse Gaston
de La Rochefoucauld, prince Philippe de
Caraman-Chimay, M. et Mme P. de Margerie,
duchesse de Cadaval, marquis Le Goueslier
d'Argence, baron et baronne R. de Rothschild,
M. et Mme Georges Saint-Paul; marquise de'
LabordB-jfidauairière, comtesse de, Sainte-
Aldegonde, marquis et marquise de Noaxlles,1
prince et, princesse d.o. Faiicigny-J^ucinge, mar-
quis et marquise de Lur-Salûceii, M. Pierre'
Schweisguth, directeur du Crédit National
marquis^ Je^Lestrange, comtesse C, de Bertier
de Sauvigny, M. Jacques Ràindré,*M. et Mme
Schneider, comte, et cojntessp de Cossé-Brissac,
marquise de Saint-Sauveur, marquis, et mar-;
quise de Jaucourt, princesse Bielosselskjj, M,
et Mme Groaclaude, comtesse de La Bérau-
dière, comte et comtessse R. du Temple de
Rougemont, comte et comtesse Pierre de Cha-
vagnac, baronne C. Le Vavasseur, le provin-
cial des Pères Maristes. comte et comtesse 'de
Saint-Sauveur, comte Félix de Vogüé, 'comte
et comtesse Josselyn Costa de Beauregard,
marquis et marquise de Laborde, comte et
comtesse Humbert Costa de Beauregard, Mme
plus importante de Miropolis, celle qui
donnait la consécration aux poètes.
L'administrateur, personnage très offi-
ciel, lui demandait une pièce pour la sai-
son prochaine. Dans ses tiroirs, Albéric
en avait cinq complètement terminées. II.
prit néanmoins une valeureuse décision:
ne rien donner de lui au Théâtre-:Séqna-
nais mais, au lieu d'une pièce d'Albéric
Mayrac, en donner une de Fulbert San-
gloz à l'insu de tous, et de Sangloz lui-
même donner cette pièce le Laurier
du cœur, quatre actes extraordinaires qui
avaient été refusés, partout, depuis vingt
ans. Voilà donc enfin une occasion de les
faire jouer. Il suffirait d'en changer le
titre èt la signature. Si c'était un- succès,;
Albéric' révélerait.1 l|ii-inOirie .aii' -pu^'Hc, le
soir 'de la ^rémier.ç^ que, laiJîiÊfie éj^it je-
Fulbert Sangîoz. Si, c'était un écliec, "Àl-i
béric:Jais^eïiiit:. croire qu'elle, étaifciide lui;
seuil 'Mais, pour 'ne pas froisser les dé-
licatesses du Maître, on prendrait bien
soin de lui cacher tout cela. Et on ne
l'inviterait pas aijx répétitions ileroirait,
lui aussi, que la pièce était d'Albéric
Mayrac. Le soir de la répétition générale
seulement, il apprendrait la vérité, en
coup de foudre, dans un éblouissement,
comme il sied à un poète. Ah pourvu
qu'il n'en mourût pas de plaisir Cela
serait si impressionnant ? 7
Mais bah il fallait tenter l'aventure 1
Ce soir même, avant d'aller au théâtre^
Albéric passa rue de la Vache-Ecprnée.
Et, sous prétexte de relire le liàurier du
cceur, il demanda le manuscrit à son vieux
maître.
Didon le lui remit aussitôt. C'était elle
qui avait la garde et la conservation des
textes, tous copiés, d'ailleurs, de sa pro-
pré main. Les feuillets du manuscrit sen-
taient l'ombre et la vétusté. Ils avaient
des bords jaunâtres comme des lèvres de
vieilles, fermes qui ne se souviennent pas
Legraud, née de Fournis; général et Mme
Détroyat, comte Jacques de La Béraudière.
Prince et princesse R. de Faucigny-Lucingc,
M. et Mme Flùry-Erard, comtesse de Puysé-
gur, comte et comtesse de Pérïgny, comte Th.
d'Orsetti, comte et comtesse Th. d'Oilliamson,
vicomte et vicomtesse .dé Jessaint, capitaine
Esnaùlt-Pelterie, \icpmtesse. de Jumilhac,
conite=L. d'ôrsetti, comte Clàuzél, Jsmet-Bey,
M. Pierre Sardbu, comtesse Ludovic de
Mieulle, Mme Ei'razuriz; marquis et marquise
de La Fressange, M. et Mme Alexandre Singer,
Mme Watel-Dehaynin, M. et Mme Hérelle,
baron Alexandre de Neufyille. Mme Van de
WY%kç~e".t~h J: CPJlÏ\ç)ls"îe F ~1. et
M~m'~i~mu~ea~al Fe'!dmaM..
mé- Fi
comte Ko,st{i!fUè *!LbûVene'duïf,«lè présid'énit èî
i Ris;'ïmèSBbrèa;J(}ù"Comité"deBiAncieils •iComyat-
tanlé. des .Dardanelles, etc.: ̃ ;,̃
'Ttîtihumâtion 'avait -déjà èù'^ièu-eft Moselle^
dans la, sépulture de famiflé. ̃̃
'̃ '̃ Serîgny,,
1. ̃̃;
PETIT CARNET
A dîner, le tête-à-tête est silencieux.
Monsieur songe à cette « Hispano », à cette"
« Voisin », à cette « Buick » dont tout le
monde parle et qu'il a admirées tantôt.
Madame sourit dans son rêve. Elle revoit
le manteau d'hermine qu'on lui a montré cet
après-midi chez Poiret.
Et, avant de s'endormir, Monsieur qui à
très envie de cette voiture, offre à Madame,
le manteau de fourrure qu'elle convoitait.™
& Il faut souvent peu de chose pour rendre
un appartement intime' et gai de jolis rideaux
changeront vite l'aspect d'une pièce un peu
austère. Mme Dentaud, 8, rue Cortambert
(Auteuil 42-06), vous montrera un choix ravis-
sant d'étoffes pour tentures.
La reine Wilheîmine visite
l'Exposition franche d'Amsterdam
,t'P!?'f;
• AsfSTERDÀBtfjï&t octobre. La reine Wil'«
helmineet te 'pr-incôsse>Jaliààa.iso»t«arcii
Vées i tn^di ït sÂmsteiidam' '.pour • vis-iter lés
E'xposifions ̃>fëttospcctîV6 :et moderne
françaises. '̃ ;>h ii-sq 0 ̃ .;̃ :i
La Reine et la princesâeiïftnt été reçueSi
à l'entrée du Musée de l'Etat, par le di-
recteur du musée M. de Marcilly, minis-
tre de France à La. Haye M. Jean Gui--
frey, conservateur du Musée du Louvre,
et M. Salverda-Degrave, président de l'As-
sociation Neerlanrle-France. Les conser-
vatrices du musée ont offert, des fleurs n
la Reine.
La 'Reine a été conduite par M. Guif-
frêy, qui lui a fourni toutes les explica-
tions désirées la princesse et M. de Mar-
cilly ont été guidés par le directeur du
musée.
La visite de l'Exposition rétrospective
a duré une heure. Elle a été suivie par la
visite de l'Exposition contemporaine,
installée dans le Musée communal, et qui
a duré également une heure.
Pendant les deux visites, la reine WiJ,-
helmine a exprimé à plusieurs reprises sa
vive admiration pour les magnifiques col.
Jections d'art français.
-^s^^s^
LA COMMISSION,
de surveillance des prix
y.est,, réunie hier
I i ',< S` r i
Sous ia lues.id'ence de 5L ^forStn.'pfêtel
de police, la Coujmiçsjpn de sar\eillaTïce
des pri\ s'isl rcunu Mer tin la Pré-
fecture, Plusieurs commer< auls ajant
pratiqué d*s prix exagères sur certaines
denrées ont comparu devant la commis-
sion qui a entendu leurs explications.
Plusieurs questions à l'ordre du jour
furent discutees le trafic illicite des pla-
ces sur le marché des Halles la répres-
sion des fraudes l'affichage obligatoire
de la viande le régime des deux
plats, etc. •'̃̃ ̃ .,i-
On apprit ainsi que depuis le début dé
l'année trois cent douze contraventions
avaient été dressées pour défaut d'affi-
chage de la viande quatrervingt7dix pour
•des produits de première nécessité tren-
te-sept pour l'essence, et cent quatre pour
produits divers quatre cent cinquante-
sept avertissements, et trois cent soixante-
'sept peines disciplinaires ont été, en ou-
tre, distribuées.
Deux cent vingt-trois restaurateurs ont
«été priés d'observer le régime- des deux
plats, et quatre seulement se sont vus dres-
ser procès-verbal.
Enfin, quinze affaires de spéculation
sur les farines et les beurres ont été trans-
mises au Parquet. '̃
Ce bel -empressement des pouvoirs pu-
blics à surveiller les prix ej ;à réprimer les
fraudes .durera-t-il..? Cîç§tj\k>, vœu de, tous
les consommateurs. & ijV- ,•
~f. f;
Mort: d'une tiràgéâiëhnë hongrois
ilL.
Budapest, 8 octobre. -On annonce la
mort, survenue -à l'âge .de- 7S ans,, d'ijjie
des artistes hongroise^ les plus connues À
Mme Mari Jaszai. .-v -•_>-
Mme Jaszai débuta à l'âge de 17 ans
au Théâtre national de Budapest.
Depuis 1872, et sans aucune interrup-
tion, elle appartint à ce. théâtre où elle
fut une des meilleures interprètes des œu-
vres de Shakespeare, des classiques fran-
çais et des auteurs hongrois.
d'avoir souri. Didon en avait fait quatre
copies successives, ,car il était revenu si
frippé de tant de courses vaines à travers
lés théâtres. Il fallait bien laisser croire
à chaque nouveau directeur que la pièce
était toute neuve et n'avait été refusée par
personne.
Albéric emporta ce rouleau de papier.
Il relut ces quatre actes. Et il les trouva
beaux, plus beaux encore peut-être. Le
temps effriterait difficilement les œuvres
d'un tel granit. Albéric biffa le titre et
le remplaça par celui-ci le Génie et
l'Amour, qui convenait parfaitement au
drame. Ensuite il envoya le manuscrit à
la dactylographie.^ Quelques jours âpres,
'il. le déposait entre les. mains de M. --Tour-
-nem'ine, directeur' du Wbéâtre» National
Séquanaisi :i''aï fi:r'
!M.6ùfneâiiMiV,céVt^'ï'ïî'étài;r'pas/1un
imbécile, puisqiî il dM'geàif l'un des théâ-
tres nationaux de. Miropolis, qu'il était
membre de l'Institut séquanais et eom-
mandeur de l'Ordre séquanais, et auteur
dramatique lui-même, et poète honorable,
et romancier- notoire, et chroniqueur queli
cpnque, bref, tout ce qu'on peut être lors-
qu'on n'a pas de génie et qu'on a de l'in-
trigue. Il professait probablement, sur 'les
mérites d'Albéric Mayrac, la même opi-
nion que son confrère Solarian, de l'Arche
Nouvelle, mais ses fonctions officielles lui
conseillaient de l'exprimer en termes plus
choisis. Il voulut donc savoir ce qu'il, y
avait dans ce rouleau de papier. II le lut
sans trop de distractions et parut content.
« C'est très bien, déclara-t-il au jeune
auteur, tout en cherchant le sujet de sa
Erochaine chronique. C'est vraiment très
bien et je vous adresse mes plus sincères
félicitations. A bientôt, mon cher confrère.
Je vais m'occuper de vous. Allez travailler]
Le travail est le suc de la vie. »
Jean Rameaux
(4 '̃ suivre.} ïf?n T Raroeauy
LA VICTIME DES ESSARTS
fât IDENTIFIEE
C'est une jeupe femme, Camille Pégouri,
qu'une amie a formellement désignée.
Le témoignage d'une jeune femme, Mme
Georgette Lelong, que l'inspecteur Ker-
brat à été relaheer chez elle, rue Becque-
jel, -vient de permettre d'identifier pres-
que certainement la victime du crime: des
Êssàrts.
II est; à peu près assuré que les restés
macabres trouvés dans un fourré apparu,
tiennent à CamillB/Pegéuri;une'iûiHie;ihs!
•Mine.Lelpng;!i' ̃̃;> '̃̃ ,̃̃:•; .•«̃* .
"GelIe-'eiTa: forriielleirient reconnujloiHjan-
teau-gae portait la victime.. Elle ̃&. indiqué* >
d'siûtre pàrt,vquè .CamiliB'PôgauFiKiayjâitj
été chei'chei'fdans unbar,1 le jbur'Tlo'sii'
disparition, un paquet contenant des ser-
viettes et des torchons. Or, on sait qu'une
serviette a été 'retrouvée près des mor-
ceaux épars du cadavre.
Le bar en question se trouve rue des
Mathurins. Camille Pégouri en était l'ha-
bitùée elle tentait fortune dans ce quar-
tier mouvementé et ahimé par la présence
des grands magasins. Quand elle quitta
le bar. ce jour-là, CamiMe Pégouri déclara
qu'elle rentrait chez elle. Plus tard, on
devait faire dans le bois des Essarts la
funèbre trouvaille que l'on sait.
La police judiciaire estime que les coin-
cidences représentées par le manteau et
la serviette sont des éléments très suffl-
sants pour servir de base à une certitude.
Mme "'Lelong, qui est revenue hier 'après-
midi" à la Svireté générale, a déclaré à M;
Bayard, commissaire de police, que le
raanteau-avait été acheté à Lyon, pendant
un séjour que firent les deux amies dans
cette ville: « C'est parce que nous redou-
tions là venue des journalistes que mon
ami, M. Sage, et moi, avons quitté notre
domicile. »
D'autre part; l'ami- de Camille Pégoury,
M. Somière, que la jeune femme avait
connu alors qu'il faisait son service mili-
taire Nancy, sera interrogé- Après avoir
prévenu, en mtù, la 'jqlice de la «disparit
tUto de. so])|ai|i^ilr^itfS:në^(i|énîfnï
qù ns ofrcupaienVrCo/rite de Crimée, "pour
retourner che,?; ses parents, à Carcassonne.
ÏL-restè A Savoir înalntêïià'nt'qui entraîna
la jeune, femme vers* cette randonnée tr'a-
flque et rdans quelles circonstances se
déroula le drame.
Ajoutons que Camille Pégoitri fut ma-
riée et a divorcé. Elle eut deux enfants,
dont l'un est gardé par son ancien niari.
Elle était de petite taille, frêle et, malgré
ses vingt-trois ans, en paraissait à peine
dix-sept. Ceci explique que les médecins
légistes aient d'abord cru que la victime
était une fillette.
L'exportation des pommes de terre
est formellement interdite
>|<
Eri cette période de vie progressive-
ment chère, l'opinion publique s'émeut
vite de tout ce qui peut contribuer à aug-
menter ? encore le prix 'de la nourriture.
Ces jours • derniers couraient des bruits
sensationnels sur l'exportation en masse
de nos pommes de terre vers l'étranger,
en particulier l'Allemagne. Le ministère
de l'agriculture a jugé utile de procéder
à une mise au point de la question par le
communiqué suivant
Des informations ayant- pàrn dans 'lartirb^é
au sujet des*! jrt-éttinaiie«J èxiibrlâ'tJions 1 \jié i pêW'4
mes <îe 'teprfe'! il- conyjent.
hercules est "i§«iicç.useinent prohibée.. La ^pro-
hibition fi^t aj>pliyil;ée ëgalèîheijt aux'poliwçs
de'terre d'Algérie et ce, quelles que soitiit'^cs
clauses des accords, anciens ou récents, que la
France a passés avec les pays étrangers. Au-
trement dit, même si la France a obtenu des
réductions de droits dé douane à l'importation
des pommes de terre ou d'antres produits dans
certains pays, tels que l'Allemagne, l'exporta-
tion de France n'en est pas moins interdite
pour les pommes de terre, ainsi d'ailleurs que
pour d'«ut4-es dentées visées dans lés accords.
p autre part, depuis le 15 septembre, il" n'a
été donne absolument aucune licence pour l'ox-
por.tation des pommes de terre, sauf en he qui
concerné les conditions précisées au.« Journal
officiel » du 29 septembre l'exportation n'est
autorisée que pour les tubercules de semence
en caissettes de 34 kilos brut, sous résrve de
l'importation, dans un délai de deux mois,
d'une, quantité de pommes de terre double de
celle qui, aura été exportée. Ainsi, cette opéra-
tion, loin de diminuer la quantité de pommes
de -terre disponible pour la consommation,
aura au contraire comme conséquencc'd'acerol-
tre les stocks disponibles pour le ravitaille-
ment national. J
LA POSTE AERIENNE
De nouvelles facilités de communier
tion vont ̃ être accordées au public. Dé^
sonnais;' les correspondances-avion sont
acceptées pour les destinations de Dant-
zig, Kœnigsberg, Ko\yno, Smolénsk et
MOSCOU. Si al> a ̃̃><̃̃ ̃-̃̃̃̃>> yfnr-î'-t'lî-fc
Ces objejfr-(^mfffwtif^](}t-:la --mif ^PTiPTinp
à partir de Paris (départ du Bourget à
9. heures 30, tous les jours,' sauf lë 'dU
taanche). ̃'̃'
Les surtaxes, correspondantes, qui s'a- 1
ioutent à la taxe normale d'affranchisse-
ment, sont fixées comme suit
Pour Dantzig et Kœnigsberg 1 fr. par
20 grammes ou fraction de 20 grammes
Pour KoSviio, Smolensk et Moscou
4"fr. par 20 grammes ou fraction de 20
grammes. '•
Feiullcton du Figaro » du 9 pet., 1926
c- ̃ (20)
La couronne
die Chârl^tna|fiie
• V ̃̃'••: ̃- '̃&'̃ ̃̃̃'• • V; v.-
̃v-j-ï- -̃' ̃̃ ̃ (.Suite) ̃ _̃̃̃ •; /• ••; ̃̃
,Oh beaucoup de., ^ç^oses.t, rinon^lf
Êûlbért. M àinié le pain et la brioenerie
hôeuf et Je.chevaiii. » i •> i< ̃<:̃
Et Taciteau '? J
Ça, je-1'iinore^' ^t' ,-•' J"f'? 3UJ>
• Et il doit l'ignorer lui-même, ajouta
Didon.
V– Eh bien, je vais lui offrir un agneau.
• Ètës-vous fou ?
Fulbert et Didon voulurent le ,retenir
chacun par un bras. Mais il se dégagea et
fit On bond vers la rôtisserie.
Il en revint. bientôt, accompagné d'une
servante qui portait la moitié d'un agneau
ienveloppé de papier jaunâtre.
Un quart d'heure après, dans la ruelle
montante, une grosse voix retentit Sur-
homme aboyait vers les passants.
Attends, vieux! je vais t'offrlr par
avance un souper de centième.
Ils entrèrent. Surhomme se tut, lécha la
main de sçs maîtres, flaira celle de
l'étranger, qu'il reconnut, puis se troubla
tforS, devant ce paquet jaunâtre gui le
faisait baver de convoitise.
Tons droits de reproduction, de traduction
|t d'àâap.tatios cinematpgriiph.igu.e ré^erlfi|s
GAZETTE DES TRIBUNAUX
~C N
Le Cosaque et la morphine
Paris est devenu l'auberge du monde,
tous les peuples, toutes les races s'y don-
nent rendez-vous • voyageurs étrangers
qui viennent simplement visiter la capi-
tale, Italiens anarchistes, fuyant le régime
fasciste RAisises ayant quitté la Russie bol-
chevique Espagnols redoutant l'autorité
de Primo de Riveta la France accueil-
lante, liéberge tout. `
Mais, dans ce monde hétéroclite, il y à
parfois' aussi d;es déchus, des pauyres. êtres
venant péniblenierit gagner leur vie, et
qui jadis ont été .;des;açras d'ans,'Ieùi* pa-
frie. é'e^'msï^dFid "drMïénfe" eftâm^re
cpErepttQnndie jugeait» hiec u* anoien .ca-
pitaine; de. cosaques, A^Mimii\ Ogsip^v;
|saé5g5f«jft da
là poitrirte, monte sur son petit; cheval de
l'UKraine, ,'jl ,-j chargeait les Allemands
dans la Prufi^p; Orientale. Dix-sept fois il
fut; blessé,
La révolution russe éclata,, et comme
tant d'autres, il, quitta sa patrie et. vint en
France. Il ne monta pas de: daneing il
ne chanta point de chansons tristes, dans
des restaurants- .de nuit il fabriqua des
abat-jour et yécut bien modestement, et
tristement aussi. Pour oublier, il devint
morphinomane ;.le brillant officier de ja-
dis ne songeait.iplus qu'à la seringue de
Prayaz. Et pour se procurer la drogue,
Ossipov fabriqua des fausses ordonnances
qu'il présentait aux pharmaciens. On l'ar-
rêta.' ̃ ̃
Devant le tribunal, deux de ses anciens
camarades de l'armée viennent faire son
éloge; ainsi que M. Levitski, sénateur à là
Douma, ef le tribunal, pour infraction à la
loi sur les stupéfiants, après plaidoirie de
M* Itzkowski, le condamne a. trois cents
francs d'amende,
;̃iv*v- >r, r..
Italiens indésirables
.Plus redoutables étaient les sept Italiens
qui comparaissaient devant le tribtinal, Ce
sont des anarchistes, et cf'aigftant des
,poursuites dans leur pays, iîâ»>sctflt venus
s>i>it!iMiër>mèz •'ntouif.'ïflEt-'ia ils:^lertt, ïla
cambriolent. 31«- se- sdnt ôl-ganiSÊs' ëri bâii-
d«->fe toalfaiteafS, "H^ d'évâlisénti'dàns lès
tfavïrelra» d*« Paris ̃ M villas^iiihabitéesj
mettent dans une malle les objet-écoles «t
les expédient par, le chemin de fer chez
une recéleuse, Italienne aussi, Mme Casta-
gnetti. On finit, parles arrêter, çt le tri-
bunal a condamné hier ces Italiens, qui
se nomment Giovanni, Mariani, Pelucejli,
Maniglio, à trois ans de prison Rospi à
quatre ans, tous avec cinq aps d'interdic-
tion de séjour, et les recéleurs Lebastardi
et Mme Castagnetti à-dix mois de prison.
Espérons, qu'une fois leur peine termi-
née, on les rendra à l'Italie.
•̃̃ ̃•̃•'̃̃̃̃•̃i;v •
Le propriétaire et la locataire
sans toiture
Mlle Hulda Arinius est une artiste sué-
doise qui deçuis 1914 occupe, rue du Dé-
part, un atelier où elle donne des leçons
de peinture. C'est l'Académie de Montpar-
liasse. Mais le bail de Mlle Arinius est ex-
piré (^uédqise, .elle ne peut obtenir, de
prorogation, .et. son propriétaire, M.; Ar-
mand luï'à" donné congé et l'a assignée en
expulsion procès qui n'est point encore
jugé. Mais Mue Arinius n'a pas obéi au
congé elle èsf i^stee?âans-son atelier. Or,
M. ArmandveuH transformer sa maison en
garage d'automobiles c'est la mode à pré-
'1- ~I¡!!M': ,iJ,);:dq(i;¡i.w ~J~nt~'r't j~
"('~Jnttfm,¡(ol¡~~f.1. 'J1,H~~UStlHJ?¡!lf¥t~ ,1
Il:n'a;«i|n.:tr<)uv^de(mieux qijôMje côm.-
i mencef a démolir, l'immeuble^X&i^iciui",
r t. e., ije ~r 1 .f'o v la
~fi!n~J\1 ,f¡, ~~f Il,Í.t'J,t,m,' Î u~e )'b\l1.h
< n^ojfle de;SQn ateJ,ier>bciiouleeJ une brèche e
était faite dans le nxur de l'étage inférieur,
des ouvriers piochaient. Alors, elle saisit
un revolver et. tira deux coups en l'air,
pour faire dû, bruit, dit-elle, et attirer
l'attention du piibjic.
Poursuivie en police correctionnelle
sous l'inculpation de violences, et défen-
due par Me Léon Nfcttér, elle a été con-
damnée a seize francs d'amende.
̃ Georges Claretie.
^T^tl^QimiD'ORSAY
"«•-
M. Aristide .Brian4> ministre des affaires
étrangères, a reçu, hier après-midi, M.
Perètfi della Rocca, ambassadeur de
France à Madrid, M. Daeschner, ambassa-
deur de France à'Angorar et M. Morise,
commissaire français auprès de la Com-
mission du territoire de la Sacre.
M. Per'etti delja Rocca et M, Daeschner
quitterpnt incessamment Paris pour re*
joindre leurs postes.
Le cinéma dans. l'autobus
Nausavions déjàla T. S. -Fi sur les voi-
tures .•paTîticulièresi;» .voilà iiqulaujonFd'hui
on noui' annoncé • le^ciriétnfl' idasSikS' au-
tobuK*'Ii^ nûHvélle^esft sérieuse £t nous
xicnt ^e-J'HôteJLdeJtille, .où Ja. CQlBinis-
""slônTes Trâli¥poWs~â~ddnné' u"n~avis îa-
vorable à ce « nouveau sysdèaœjide. pu?
blicité^pHr le cinéma ».
L'appareil, nous dit-on, sera !placé dans
l'intérieur de chaque voiture et projéttera,
en même temps 'que de la publicité par
images, dés vues panoramiques. Il n'est
pas question, pour le moment, de films
à épisodes.
Combien de voyageurs amateurs de ci.
néma oublieront" de descendre à la sta-
tion •
Voilà; Surhomme C'est pour toi,
dit Albéric, en déchirant le papier. Et
il lui présenta l'agneau.
Mais le chien détourna la tête.' Il n'osait
pas. Il ne pouvait pas croire à tant de
bonheur. Un si gros morceau de viande î
Pour lui ?. Non, non. Cet homme voulait
se moquer. Et Surhomme s'éloignait,
avec la tristesse d'un mendiant qu'on
raille. Sa queue signifiait, en tournant len-
tement « Vous êtes bien aimable, mais.» »
̃ Puisque je te dis que c'est pour
toi! insistait Albéric. Vas-tu faire des
façons ?
• –II faudrait peut-être le lui jeter, `
conseilla Fylbërt. Pour lés chiens, c'est
plus poli de jeter.. » ,St
e:,j+^ Eh bien J-ietong'î-^i-ïî'o.n/c-; siy ..•
L'agneau fut lancé aux pieds'd*1 Sttr-!
homme, qui s'écarta' vivement^ et!ayec-;up
gémisspment b^ef, cpmmç,5i,pn lui avait
]#fléi4i'BR.p«irr.éii.-i-î1'è9-i5,î.'f î^.Wuï:
•–Donnez-moi ça intervint Didon. Il'
ne faut pas "éblouir les humbles.
Elle alla prendre tin couteau de cuisine,
coupa un bout de viande et le jeta au
cliien.il happa la chose et renglontit d'un
seul coup, comme une pilule. Et ses yeux
émerveillés en demandaient encore.
En voilà, mon vieux En voilà
Elle coupa d'autres morceaux, les lança
vers Surhomme, qui les happa de même.
Que c'était bon Il en aurait mangé jus-
qu'à la fin du monde. II avait tellement
souffert de la faim, depuis qu'il y était,
dans ce sacré inonde Ah! bâfrer pour
hier et pour demain Réparer et prévoir
Voici iili morceau qui console de la se-
maine dernière, et en voilà un autre qui
fera supporter la semaine prochaine.
Manger. manger non seulement pour sa
faim. à* soi, mais pour 'la faim de tous
les aïeux qui réclament dans ses boyaux,
pour 1? faim de tous les descendants qui
réclanj^it .4aû5 ses moelles, Manger
LE CONSEIL DES MINISTRES i
;T~ ,y
Les membres du $Quvememçnt, çéunis
hier matin 'en Conseil des ministres, ont
entendu un exposé de M. Briand sur la :F
situation extérieure et désigné M. Louis f
Barthou pour prendre la parole au nom
du gouvernement, le 24 octobre, à l'inau- jr
guration du monument élevé par la ville 'b
dé Nogent-le-Rotrtiu à' la mémoire dô .v
M. Paul Deschanel. v
Décentralisation et déconcentration s
administrative r/ |a
M: Albert Sarràut, ministre de'" -l'intiî-
rieurva exjposé;-aui'ConseHy qui les â^ap-j. •( (
ïprouvées, les dispositions générales; !ttù t
'décret qui sera~T)rcrchafireïncnt publié et j
qui prévoit H9?ea§0iï!j^p7éeLlJnesures de i
décentralisation et de déconcentration ad*- •
• niîrifetr»»eïf-«»3nn--3TiiM3iraa*«' > (ir«- c
Là réforme militaire it t
M, Painlevé, ministre ^de" lai j guerre,' a j
exposé les grandes lignes des' '^projets de
loi sur les cadres et efferctifs 'et' sur le re-
crutemènt qui doivent, être1 'soumis au
préalable à l'avis du conseil supérieur de |
la guerre et qui ont pour objet de pré-
parer le service militaire d'un an.
La Croix de guerre aux Ecoles j
de Saint-CleutNt dfesArts*et-Métiers
Le Conseil a décidé de décerner la ]
Croix de guerre à l'Ecole normale supé-
rieure d'enseignement primaire de 'Saint-
Cloud, ainsi qu'aux Ecoles d'arts et mé-
tiers. C'est le plus ancien de ces établis-
sements^ celui de' Châlonsj qui recevra
cette, décoration.
Les économies dans la Marine marchande
M; .André Tardieu, ministre des tra-
vaux publies» a fait connaître, les réformes
et économies qu'il a décidé de réaliser
i dans les services de la marine marchande.
Les services de la flotte^ commerciale
seront fusionnés avec ceux des construc-
tions cavales. Les bureaux seront, réduits
de J.8 à 13 Plusieurs emplois seront sup-
primés, jjà ';râdinïùîstratiôii,' Tcèii traie., TjJne,
dir^c^au"^ .plusieurs! quartiers d'inscrip-
ion màritiink"dJsparai}ro|it>. •' (
i 'Les.' lïijiijés' !,di?: .r^nsçViptipjr .marltimfij
qui sont actuellement' fixées aux points
des xïyièrés ou la marée se fait s.e,nji£
c'est-à-dire, eri ce qui concerne 'la Sèin'é
et la Garonne, à plus et 120 kilomètres
de l'embouchure, seront révisées. Les
charges de la caisse des invalides et de
la caisse de prévoyance seront sensible-
ment allégées par cette réf ormej qui. perr
mettra une économie de, 5 millions de
francs.
M. André Tardieu a proposé en outre
un certain nombre de recettes nouvelles
et annoncé une réorganisation d'ensemble
du corps de l'inscription maritime..
Ce .prochain Conseil
Le prochain Conseil
Le prochain Conseil des ministres a à
été fixé au dimanche 17 octobre, plusieurs
ministres assistant au congrès' radical.
En outre, à la suite d'une entente entrç
les ministres de la niarine et ;de la guerre,
elle ne diminue en rien le contingent de
la marine de guerre, puisque, par coniL
pensation, 12.000 spécialistes des armées j
de terre (mécaniciens* électriciens) se-
raient mis à la disposition de la marine
de guerre en cas de besoin, en *étt»place-
ment des 5.000 inscrits Ou>,lui spnt sous-
traits par la présente mesure.
,>> ^2
.~il<'<')f'i,"tf't-~tt"<'t.').! i ~`I= '"h:
Pans mm te telepmnie nutomatiquef
-rk' ?̃̃ r-.T- -.i.t-v.s.t. ̃ ::i,: s; -lyr
''̃Lei Conseil des ministres Trient ne déefc-
der la •tr*nsfonJnation «»';âutbta:\tiqu.ej?du
réseau téîéphoinique parisien. r A
Donc, ainsi que dans les grandes- villes j
étrangères aux Etats-Unis notamment
et dans toute la péninsuïe;scandina,v« j
ainsi, chez nous mêmes, iqu'à Nice, Paris
va • connaître les bienfaits de l'appel sans
attente et de la réplique immédiate. 1
En fait, le communiqué officiel, com-
porte le mot « immédiat ». ;S,ans doute;
faut-il supposer qu'e c'est là i un euphé-
misme administratif. Il esfï'déjà beau
qu'on nous promette cet automatisme, de-
puis si longtemps souhaité. D'ailleurs, en
matière de téléphone, nous sbmmes'habt-
tués à la patience. ̃
.t,
UNE CONFERENCE D'INDUSTRIELS
GERMANO-BRITANNIQUES
VA SE TEHIR H~~GLETERRE
̃Londres, 8 octobre. Les industriels
allemands qui sont arrivés -ce matin ïà
Londres pour prendre part à des réunions
avec douze des principaux industriels i an-
glals, sont eux-mêmes au nombre de on'zé.
Du côté britannique on cite, parmi -les
principaux membres de cette conférence,
qui aura une importance considérable,
sir Robert Horne, qui présidera sans doute
les réunions ;̃ sir' Map Muspra'tt, président!
de .la. -Eédératioa _des-inxLustries .britanni-
ques TVIfEvàn Williams, ̃̃"président de"
1 association des mines; sir Hugo Hir&t,!
président de la compagnie électrique ;sir
Thomas Roydon, de la chambre de cent-;
merce navale sir Edward Manyille, vice-
président de la Fédération des; industriels
britanniques le colonel Vernon \ijley)î
qui a de gros intérêts dans ^industrie lai-
nière M. Goodenough, président d-e lai
Barclay's Bank M. Hannon, secrétaire* du'
groupe industriel de la Chambre dey CQtn-
munes.
:C'ét^iitUn'rtidCfCavalieri!jorspi1à.la(tète;de;
Il en .devenait sublinie, Jq vieux. Sur-!
homme, avec ses expréssions'.dç chien mH
sérablë et satisfait.
Ah brave bête, dit Albéric, tandis!
que Didon continuait à dépecer devant
l'ilisatiablé, des gens ont été heureux par;
moi, ce soir des femmes élégantes et des!
hommes prononcent mon noni, mainte-;
nant, avec une certaine sympathie: dans; il
leur langage mondain. Mais toi, dans ton i,
langage d'animal, tu ..feras de moi uns
éloge plus sincère, n'est-ce pas, S.,urhom-
Hoge 'plus tu sens bien Que je 'url,1, aussie
me? %X tu sens bien que je spist aussi;
fier de t'avoir fait jplaisir,' &,tai, q),ie de les
avoir enthousiasmés, eux 2 Allons, mes
vers n'auront pas été complètement inu-j
tiles. ̃'̃-̃ .<̃:>̃. »-̃, ̃
Mais, 'conime;|l' cl.iscotiiîait'êti'Ç^i.aVe^n'
Wç|i trop de ^çdmplaîsàiicé' peut-ètte, l4|-
t¡'~n~rqp',de ,p;\Il1PI.alsan:ce pcut-:ctre,l-I¡
,t,cH-ic,l'rémàrg^à un geste furtif dë"PÏa.à}ft.
Oh la ^pauvre Cidon, t. .< v.1
Ëlteïaifcaàt-'tdisparaîïi'e'dera'ière sa- jupe,
dans un tiroir entr'ouvert du bureau, quel-
ques morceaux de cette «viande adnn-
rable. 1V
Elle aussi, sans doute, avait faim. Et
son père?. Mais il n'y a que tes bêtes1
qui puissent avouer cela.
Albéric fut tellement saisi qu'il se re-'
dressa vivement, comme pris à la gorge
par une émotion inattendue.
Ah mes amis balbutia-t-il, d'une1
voix qui tremblait, qui avait honte Je suis
vraiment. Il doit être si tard. Pardon!
Je reviendrai. Pardon!
Et il s'en alla, fort mécontent de; lui, en
baissant la tête, amèrement, dans cette]
nuit de sacre où sa jeune gloire était née,
comme un soleil de minuit. ï-
XYI ̃
Le lendemain, la première des -Ailes du
Moulin' fût aussi triomphale. Et le surlen-r
demain, lès journaux furent lyriques. Cer-
les, il n'y eut pas un unisson de louanges!
LE MONDE ET1 1 LA -y ILDE
i-" tf •Illillliri mni..f..illi«W>– ̃–̃»– '*̃̃' i i |MI»I– ^^M
RENSEIGNEMENTS MONDAINS d
̃ cl
| ^Amsi que nous l'avons annoncé, S. M. la
Jreine. de Roumanie s'embarquera le 12 octo- c
'bre à Cherbourg pour les Etats-Unis. La sou- p
•v.eraine poursuit ses préparatifs de voyage en
visitant les magasins de la rue de la Paix. Elle l
s'est rendue, dans l'après-midi, chez Cartier, 1
j sôîï joaillier 'Habituel, dont elle a beaucoup J
jadmirç Jes^ collections. j
'^jié .soir, le comte Jean de Castellane a donné, >
•;cî|n.s. uni'rfflaptaat.^u.bjQuj^ïçU'sjjnj.^îner in- ;J
jtime .ei'j'l'ihonnauT- dei1 Sa; MaJeste;, Les¡, al,ltres (
jcojïvîves étaienti-S.Av R; rinfaute.'Eèatiice(--lê :<
marejuis "et1 fo1 marq'uîse de- -Polignac;. M:; VÊsto 1
éV;Mr^e1L'afevafyv-aâmfc;û'h'onneu'r. ''̃-
La. Reine' a 'assisté ensuite"a la représenta-
îtiôn 'de làlfrisoitmcrc, au théâtre Femina.
̃ !Î^ ;il!i! >'•
[VENERIE, v.U- >̃"
r-
L'équipage, de Bonnelles a eu un vrai
'succès1 pour sa première sortie le jeudi 7 Oc-
i tobre. Rendez-vous à la Verrerie, attaqué sur
un cerf dix cors' près' du poteau' de l'attaque,
qui après une chasse tournante et bien menée,
tient lès abois "près du' carrefour d.e la Celle
après une heure et. demie de chasse. 40 décou-
plés, 40, chiens. à; l'hallali.
Etaient présents.:
Là duchesse d'Uzès, née Mortemart, chef
d'équipage; le duc d'Uzès, la duchesse de
Luynes,"eb Mlle de Luynes, Je duc et la du-
cHesse de Noailles, la, vicomtesse de Broissia,
M. et MUes Rivière, Mlle Fould, Mlle Weill,
M. "V^eill, Mme Pierre Vernes, M. Duplan, M.
et Mme Letulle, M." Louis Périer, M. Putz, M.
Michaut, Mme Hubert Lehideux, Mme Mjlls,
etc. '̃'
,ies honneurs du pied à Mme P. Vernes.
v ̃
.'̃̃- ̃•>.J –̃ ~1 ̃̃̃. "t ̃. -̃
NAISSANCES y •
TtTTï •̃ ̃"
:)'. 'M. René Giscard d'Estaing et madame
nétf Garn*o,6:f9nt-îpart''de, lâ: •naissance1 de leur
fils, .François, ïj!,rt'"lr "f ̃'̃
-•̃>• -1 :!Ï-> r- j ..iii-; ̃!̃ "ïiOïr ̃]: 1.
MARIAGES t
£>'& 'On annonce les fiançailles de M. Léon
Berard, "'ancien ministre de ̃ l'instruction publi-
que, député dés Basse's-Pyfénees, avec Mme
veuve Honoré, née • de Souhy,' fille de M. de
^Duhy, conseiller général du canton de Mau-
léon, et cousine de M- Jean Ybarnégaray, dé-
puté des Basses-Pyrénées.
̃̃ Lé. mariage de S. A. R. le prince Léopold
à,è Belgique, héritier du trône, avec la prin-
cesse Astrid de Suède, aurait lieu à la mi-
.novembre. La cérémonie du mariage civil se
ferait à Stockholm en revanche, le mariage
religieux serait célébré en grande solennité à
Bruxelles.
'] Rappelons que là princesse Astrid de Suède
est de religion luthérienne, et que le prince
Léopold est catholique, mais, on sait aussi que
I l'Eglise catholique n'interdit pas, sous certaines
conditions, les mariages mixtes.
̃n On nous .-prie d'annoncer les fiançailles
.de Mlle Magdeleine NouveUet, fille du capi-
laine NouveJjèt,' njort, pour la France, et de
riïadame née.'Bonnier, avec le lieutenant Mar-
ce) de Valence de Minardière, du. S" régiment
,de- tirailleuts tunisiens (Croix de guerre de
Sra.nce et .-T* Ot'.B.1}, ffls du comte Guy de
â'aîènœr-.dè'iiilînaraîèHe'm Si- la' -comtesse née
Valence de La Minardière..=- -j?
$l~Ùè'Ï4 octobre, sera célébré, en l'église ï
Saiht-THomas 3rAquTn;*Ie'mariage de M. Ë.
|Jem.o.ussegju(x,: avocat h. h Çpur, fils de M. De-
moûssèaux "E. O., décédé, et de madame née
Dossin, ave&.Mlle Maugue, .fille de M. Jean
Maugue et de madame née. Provost. Le pré-
i ^ent avis tient Jie^ d'invitation.
deuil '̃ ̃̃
•̃ Hier ont. été célébrées, en l'église Saint-
"Pferre de Chaiilot, .les obsèques du colonel
comte Daru, commandeur de la Légion d'hon-
neur.
L'absoute a été donnée par le chanoine Si-
card, curé de la paroisse.
Le deuil était représenté par M. Pierre de
La. Verteyille, M. -^tienne", de Felcourt, le capi-
taine Pierre de Valence de Minardière, le ca-
pitaine Dadvisard et le capitaine du Jeu, gen-
dres du défunt MM. Guy de Felcourt et
Bruno de Valence, ses petits-fils le capitaine
Daru, le lieutenant Bruno Daru, le lieutenant
Emmanuel Daru, le lieutenant Pierre Daru, le
lieutenant Jacques Daru, et le vicomte de Ri-
çhemont, ses neveux.
Du: côté des dames, par Mme Pierre de La
-Verteville, Mme de Felcourt, Mme de Valence,
ia. comtesse Dadvisard, la vicomtesse du Jeu,
"ses filles- -'Mme Cbusï^deEa -Rivière, sa soeur;
la vicomtesse Daru, née d'Auestaëdt^sa'beHe-
rsœur la~vicomtessr'I>ara~et la"vicomtesse de
Richeniont, ses nièces.
Dans l'assistance: ̃/
M. Jç maréchal Foch, général Gouraud, du-
ChessC' d'Albuféra, marquis et marquise de
,Chaponay, général baron de l'Espée, amiral
de Lostende, comte et comtesse Fernand de
Vibrayé, duc et duchesse d'Auestaëdt, marquis
et marquise de Ségonzac, M. et' Mme Vieugué,
baron Adalbert de Boulémont, M. 0. de Lau-
ïiston Boubws, lieutenant-colonel du Jon-
chay, marquis et marquise de Rocben-iontaix,
comte Pierre des Nctumièrcs, comte Benoist
,'Quel chef-d'œuvre l'obtint jamais ? Il y
a 'des hommes .qui croiraient déroger de-
vant les plus belles manifestations de
Part, s'ils ne faisaient pas des réserves.
On prend une attitude avantageuse en fai-
sant des réserves. On signifie au prochain:
«,Je m'y connais un peu plus que vous,
braves gens! » «Et d'ailleurs, il ne faut
pas gâter lés artistes, ceux qui ont trop
de talent surtout. Il suffit d'encenser lar-
gement ceux qui n'en ont aucun, ne fût-
ce que pour embêter les autres.
Quelques journaux donnèrent des comp-
tes rendus enthousiastes, sans diriger une
s.èùle. pointe, vers la poitrine de l'auteur.
îfais.la plupart, tout en constatant le sïxc-
vçM,: firent allusion,; aux, procédés extra-
*littérairé$;;pflr desquels il 'avait été obtenu.
-Pfa&ipttrs critiques -parlèrent autant
sffi MiMiiU.F.m:oxL quatre, parmi ceux
quéiome bOTe '%Vre eXaât5èl-6, pdblierent
des articles ainsi intitulés la Mystifica-
'uùhcoiïtïtwe. ou Place aux cambrio-
leurs Mais il faut bien qu'un ou deux
frelons bourdonnent parmi les abeilles.
Cela fait mieux/ apprécier la douceur du
niiel.
Miropolis ne s'y trompa point. Un bon
poète lui était révélé. Il le couvrit de
Jlèurs. Albéric reçut les hommages les
plus touchants, les propositions les plus
magnifiques. On lui demandait d'autres
pièces, on lui proposait des collabora-
tions. Livrets d'opéra, scénarios de ciné-
ma, exhibitions plus ou moins poétiques,
affaires plus ou moins honorables, quel-
ques-unes même d'odeur assez louche. « Le
parfum du laurier fait tout passer s, lui
soufflait-on. Mais il n'était point de cet
avis-là. Il renvoya tous les tripoteurs du
Parnasse, ef il n'écouta que les proposi.
tions honnêtes. Parmi celles-ci, une lu;
fut particulièrement agréable elle éma-
nait du frhéâtre-SéquanaLsj la scène, !&
d'Azv, ladv Talbot, cpininajid#iit. et niarquise I
de I?abry-ï?ahi-ègues, colonel Gabriel de "Miri-' I
bel, colonel Fernand de Mirjbel, M. Gepjges
Heine, comte et comtesse Bertrand de Vogtié, I
comte et comtesse Josselyn Costa de Beaure- f
gard, baronne Jean de Çouixj% comte et com- c
tesse A. de Nadaillâc, Mme de Chatelperron, >
née de Barante comté Boselli. I
Général de Lama2e, général Herriiite, géné- c
ral Potier, géuéral Duport, général comte du 1
Pontavice, général Feldmann, marquis et î
marquise du Paty de Clam, M. et Mme Vau- c
bert de Genlis, comte et comtesse de Bonne- 1
val, comte Philippe d'Harcourt, M. Pierre 1
tK^tCj&rti^jîpl ^/i^uej^dftiAIojjdésir^fig^ (
tesse de l-'elcdurf, cpmtfesse ,de Qù^çev, 'M. w 1
de La Vértevine, comtesse des JlJchWSi.'JC'oilîtç <
et comtesse "̃Âymaïid "de1 Kcrfeorlay; colonel- de i
La Motte, Sï. et Mme L:>
mièresv comte Charles
de Guichen, comte et comtesse Benoist d'Azy,
vicomtesse 0. de Reviers de Maiiny, comtesse
de Salverte, vicomte de Hiançey,. vicomte et
vicomtesse' d'Estaintot, général baron Berge.
colonel Beugnot, général Lelong, comte et
comtesse René de Martimprey, commandant
et baronne Il. Petiet, vicomte et vicomtesse de
Fraguicr, M. et Mme Jacques Firino, comte et
comtesse B. de Biocour, vicomtesse de Brille
d'Estoublon, baron de Bray, etc.
Après la cérémonie religieuse, le cprps, a été
déposé dans les caveaux de l'Eglise, l'inhuma-
tion devant avoir lieu Périgueux ultérieure-
ment, dans la sépulture de famille.
Le docteur H. Régnier,- député de la
Nièvre, est décédé à Paris. Maire de Decize,
M. Regnier fut élu pour la première fois aux
élections générales de 191 et réélu le 11 mai
1924. Il appartenait au groupe, de l'Union ré-
publicaine. Les obsèques auront lieu dans la
Nièvre où le corps sera transporté demain.
Le colonel du Paty ic Clam n'a pas
appartenu au 2* bureau de l'état-major de
l'armée, ainsi qu'il a été dit par erreur dans
la notice nécrologique du général D'alt'on;
Les obsèques de M. Xavier Jankqt, in-
génieur ^civik- des mines, président del'Omnium
lyonnais, président- dU'V>aheBidn-de>ier .i^îerd-
Sud de Paris, .officier de la Légion d'honneuf,
ont ë'tpcélcb'réês hier'^eri- la bâsiljqtfe-de' Sainte-
ciotiidé. i:r.i.t:i:TH;~ ̃̃ ''ri\
L'absoute, a été donnée par' ràpbé Gèôrge's
Nicolas,. ami de la famille.
Le deuil était conduit par MM. Stéphane.
Michel et François Janicot, ses,fils MM.
briel et Raphaël Marchand, ses beaux-f n
M. Patrice Marchand, le comte Joseph' uc
Maistre, 'M. Roger Bigle, ses neveux, et par
MM. Joseph et Casimir Petit et. M. Maurice
I,ewandowski.
Au premier rang de l'assistance se trou-
vaient M. Bouju, préfet de la Seine, et M.
Bienvenüe, inspecteur général des ponts et
chaussées et du Métropolitain, et une .déléga-
tion des officiers de la place de Paris.' «
Le corps a été déposé dans les caveaux de
la basilique en attendant l'inhumation dans la
sépulture de famille.
Nous apprenons la mort der Mme Char-
les Canivet, veuve de notre regretté confrère,
décédée chez les sœurs franciscaines de Bou-
logne. On se réunira à1 onze heures et demie à
l'entrée du cimetière Montmartre.
Le général de brigade de Combarieu, .du
cadre de réserve, ancien commandant des grou-
pes' de subdivision de Grenoble, Vienne et
Bourgoin, est décédé à, l'hôpital militaire de La
Tronche,; à.lâge.^e.isQîxante-tro^ ass.4.H ;d:
,Jli* 'BA1' service1'' religieW'X-'fwtei le^^apiàS/î'efe 1
I i-àmç*-dù';copité 'dê''Tîeriiéf!'de':SaitvïgHy, sénar-
I ^iâr 'aé/.ia ^Wselfe, deçédë àërViër^rtfétttf a^éU
lieù!fiïerfeh'rëglisë;'Saint-PjeYféidè:'ChaiIlot;
L'absoute a été -donnée, par le chanoine Si-
card. ̃̃'̃ ̃'
̃Le deuil était représenté par M. Arnaud de
Bertier de Sauvigny, son fils le colonel vi-
comte de, Kergariou, son oncle M. Chalmeton
de Croy, son beau-frère le comte de Kerga-
riou, et le comte Albert de'Bertier de Sauvi-'
gny, ses cousins du côté 'des dames, par la
comtesse de Bertier de Sauvigny, sa veuve
Mme Chalmeton de Croy, sa belle-sœur'; h
comtesse Albert de Bertier de Sauvigny Mlle,
de Kergariou, et la marquise de Guerre, ses
cousines.
Au premier rang de l'assistance avait pris:
place S. A. R.'la princesse Elisabeth de Grèce.:
M. de Selves, président du Sénat, était repré-
senté officiellement par M. Sicard, chef adjoint
de.son cabinet.
Dans l'assistance: ̃
M..Raoul Péret, M.. Fd-auçois-Jf arsal, M.
Loucheur, colonel et Mme Bentley Mott, prin-
cesse d'Arenberg, comte et comtesse Gaston
de La Rochefoucauld, prince Philippe de
Caraman-Chimay, M. et Mme P. de Margerie,
duchesse de Cadaval, marquis Le Goueslier
d'Argence, baron et baronne R. de Rothschild,
M. et Mme Georges Saint-Paul; marquise de'
LabordB-jfidauairière, comtesse de, Sainte-
Aldegonde, marquis et marquise de Noaxlles,1
prince et, princesse d.o. Faiicigny-J^ucinge, mar-
quis et marquise de Lur-Salûceii, M. Pierre'
Schweisguth, directeur du Crédit National
marquis^ Je^Lestrange, comtesse C, de Bertier
de Sauvigny, M. Jacques Ràindré,*M. et Mme
Schneider, comte, et cojntessp de Cossé-Brissac,
marquise de Saint-Sauveur, marquis, et mar-;
quise de Jaucourt, princesse Bielosselskjj, M,
et Mme Groaclaude, comtesse de La Bérau-
dière, comte et comtessse R. du Temple de
Rougemont, comte et comtesse Pierre de Cha-
vagnac, baronne C. Le Vavasseur, le provin-
cial des Pères Maristes. comte et comtesse 'de
Saint-Sauveur, comte Félix de Vogüé, 'comte
et comtesse Josselyn Costa de Beauregard,
marquis et marquise de Laborde, comte et
comtesse Humbert Costa de Beauregard, Mme
plus importante de Miropolis, celle qui
donnait la consécration aux poètes.
L'administrateur, personnage très offi-
ciel, lui demandait une pièce pour la sai-
son prochaine. Dans ses tiroirs, Albéric
en avait cinq complètement terminées. II.
prit néanmoins une valeureuse décision:
ne rien donner de lui au Théâtre-:Séqna-
nais mais, au lieu d'une pièce d'Albéric
Mayrac, en donner une de Fulbert San-
gloz à l'insu de tous, et de Sangloz lui-
même donner cette pièce le Laurier
du cœur, quatre actes extraordinaires qui
avaient été refusés, partout, depuis vingt
ans. Voilà donc enfin une occasion de les
faire jouer. Il suffirait d'en changer le
titre èt la signature. Si c'était un- succès,;
Albéric' révélerait.1 l|ii-inOirie .aii' -pu^'Hc, le
soir 'de la ^rémier.ç^ que, laiJîiÊfie éj^it je-
Fulbert Sangîoz. Si, c'était un écliec, "Àl-i
béric:Jais^eïiiit:. croire qu'elle, étaifciide lui;
seuil 'Mais, pour 'ne pas froisser les dé-
licatesses du Maître, on prendrait bien
soin de lui cacher tout cela. Et on ne
l'inviterait pas aijx répétitions ileroirait,
lui aussi, que la pièce était d'Albéric
Mayrac. Le soir de la répétition générale
seulement, il apprendrait la vérité, en
coup de foudre, dans un éblouissement,
comme il sied à un poète. Ah pourvu
qu'il n'en mourût pas de plaisir Cela
serait si impressionnant ? 7
Mais bah il fallait tenter l'aventure 1
Ce soir même, avant d'aller au théâtre^
Albéric passa rue de la Vache-Ecprnée.
Et, sous prétexte de relire le liàurier du
cceur, il demanda le manuscrit à son vieux
maître.
Didon le lui remit aussitôt. C'était elle
qui avait la garde et la conservation des
textes, tous copiés, d'ailleurs, de sa pro-
pré main. Les feuillets du manuscrit sen-
taient l'ombre et la vétusté. Ils avaient
des bords jaunâtres comme des lèvres de
vieilles, fermes qui ne se souviennent pas
Legraud, née de Fournis; général et Mme
Détroyat, comte Jacques de La Béraudière.
Prince et princesse R. de Faucigny-Lucingc,
M. et Mme Flùry-Erard, comtesse de Puysé-
gur, comte et comtesse de Pérïgny, comte Th.
d'Orsetti, comte et comtesse Th. d'Oilliamson,
vicomte et vicomtesse .dé Jessaint, capitaine
Esnaùlt-Pelterie, \icpmtesse. de Jumilhac,
conite=L. d'ôrsetti, comte Clàuzél, Jsmet-Bey,
M. Pierre Sardbu, comtesse Ludovic de
Mieulle, Mme Ei'razuriz; marquis et marquise
de La Fressange, M. et Mme Alexandre Singer,
Mme Watel-Dehaynin, M. et Mme Hérelle,
baron Alexandre de Neufyille. Mme Van de
WY%kç~e".t~h J: CPJlÏ\ç)ls"îe F ~1. et
M~m'~i~mu~ea~al Fe'!dmaM..
mé- Fi
comte Ko,st{i!fUè *!LbûVene'duïf,«lè présid'énit èî
i Ris;'ïmèSBbrèa;J(}ù"Comité"deBiAncieils •iComyat-
tanlé. des .Dardanelles, etc.: ̃ ;,̃
'Ttîtihumâtion 'avait -déjà èù'^ièu-eft Moselle^
dans la, sépulture de famiflé. ̃̃
'̃ '̃ Serîgny,,
1. ̃̃;
PETIT CARNET
A dîner, le tête-à-tête est silencieux.
Monsieur songe à cette « Hispano », à cette"
« Voisin », à cette « Buick » dont tout le
monde parle et qu'il a admirées tantôt.
Madame sourit dans son rêve. Elle revoit
le manteau d'hermine qu'on lui a montré cet
après-midi chez Poiret.
Et, avant de s'endormir, Monsieur qui à
très envie de cette voiture, offre à Madame,
le manteau de fourrure qu'elle convoitait.™
& Il faut souvent peu de chose pour rendre
un appartement intime' et gai de jolis rideaux
changeront vite l'aspect d'une pièce un peu
austère. Mme Dentaud, 8, rue Cortambert
(Auteuil 42-06), vous montrera un choix ravis-
sant d'étoffes pour tentures.
La reine Wilheîmine visite
l'Exposition franche d'Amsterdam
,t'P!?'f;
• AsfSTERDÀBtfjï&t octobre. La reine Wil'«
helmineet te 'pr-incôsse>Jaliààa.iso»t«arcii
Vées i tn^di ït sÂmsteiidam' '.pour • vis-iter lés
E'xposifions ̃>fëttospcctîV6 :et moderne
françaises. '̃ ;>h ii-sq 0 ̃ .;̃ :i
La Reine et la princesâeiïftnt été reçueSi
à l'entrée du Musée de l'Etat, par le di-
recteur du musée M. de Marcilly, minis-
tre de France à La. Haye M. Jean Gui--
frey, conservateur du Musée du Louvre,
et M. Salverda-Degrave, président de l'As-
sociation Neerlanrle-France. Les conser-
vatrices du musée ont offert, des fleurs n
la Reine.
La 'Reine a été conduite par M. Guif-
frêy, qui lui a fourni toutes les explica-
tions désirées la princesse et M. de Mar-
cilly ont été guidés par le directeur du
musée.
La visite de l'Exposition rétrospective
a duré une heure. Elle a été suivie par la
visite de l'Exposition contemporaine,
installée dans le Musée communal, et qui
a duré également une heure.
Pendant les deux visites, la reine WiJ,-
helmine a exprimé à plusieurs reprises sa
vive admiration pour les magnifiques col.
Jections d'art français.
-^s^^s^
LA COMMISSION,
de surveillance des prix
y.est,, réunie hier
I i ',< S` r i
Sous ia lues.id'ence de 5L ^forStn.'pfêtel
de police, la Coujmiçsjpn de sar\eillaTïce
des pri\ s'isl rcunu Mer tin la Pré-
fecture, Plusieurs commer< auls ajant
pratiqué d*s prix exagères sur certaines
denrées ont comparu devant la commis-
sion qui a entendu leurs explications.
Plusieurs questions à l'ordre du jour
furent discutees le trafic illicite des pla-
ces sur le marché des Halles la répres-
sion des fraudes l'affichage obligatoire
de la viande le régime des deux
plats, etc. •'̃̃ ̃ .,i-
On apprit ainsi que depuis le début dé
l'année trois cent douze contraventions
avaient été dressées pour défaut d'affi-
chage de la viande quatrervingt7dix pour
•des produits de première nécessité tren-
te-sept pour l'essence, et cent quatre pour
produits divers quatre cent cinquante-
sept avertissements, et trois cent soixante-
'sept peines disciplinaires ont été, en ou-
tre, distribuées.
Deux cent vingt-trois restaurateurs ont
«été priés d'observer le régime- des deux
plats, et quatre seulement se sont vus dres-
ser procès-verbal.
Enfin, quinze affaires de spéculation
sur les farines et les beurres ont été trans-
mises au Parquet. '̃
Ce bel -empressement des pouvoirs pu-
blics à surveiller les prix ej ;à réprimer les
fraudes .durera-t-il..? Cîç§tj\k>, vœu de, tous
les consommateurs. & ijV- ,•
~f. f;
Mort: d'une tiràgéâiëhnë hongrois
ilL.
Budapest, 8 octobre. -On annonce la
mort, survenue -à l'âge .de- 7S ans,, d'ijjie
des artistes hongroise^ les plus connues À
Mme Mari Jaszai. .-v -•_>-
Mme Jaszai débuta à l'âge de 17 ans
au Théâtre national de Budapest.
Depuis 1872, et sans aucune interrup-
tion, elle appartint à ce. théâtre où elle
fut une des meilleures interprètes des œu-
vres de Shakespeare, des classiques fran-
çais et des auteurs hongrois.
d'avoir souri. Didon en avait fait quatre
copies successives, ,car il était revenu si
frippé de tant de courses vaines à travers
lés théâtres. Il fallait bien laisser croire
à chaque nouveau directeur que la pièce
était toute neuve et n'avait été refusée par
personne.
Albéric emporta ce rouleau de papier.
Il relut ces quatre actes. Et il les trouva
beaux, plus beaux encore peut-être. Le
temps effriterait difficilement les œuvres
d'un tel granit. Albéric biffa le titre et
le remplaça par celui-ci le Génie et
l'Amour, qui convenait parfaitement au
drame. Ensuite il envoya le manuscrit à
la dactylographie.^ Quelques jours âpres,
'il. le déposait entre les. mains de M. --Tour-
-nem'ine, directeur' du Wbéâtre» National
Séquanaisi :i''aï fi:r'
!M.6ùfneâiiMiV,céVt^'ï'ïî'étài;r'pas/1un
imbécile, puisqiî il dM'geàif l'un des théâ-
tres nationaux de. Miropolis, qu'il était
membre de l'Institut séquanais et eom-
mandeur de l'Ordre séquanais, et auteur
dramatique lui-même, et poète honorable,
et romancier- notoire, et chroniqueur queli
cpnque, bref, tout ce qu'on peut être lors-
qu'on n'a pas de génie et qu'on a de l'in-
trigue. Il professait probablement, sur 'les
mérites d'Albéric Mayrac, la même opi-
nion que son confrère Solarian, de l'Arche
Nouvelle, mais ses fonctions officielles lui
conseillaient de l'exprimer en termes plus
choisis. Il voulut donc savoir ce qu'il, y
avait dans ce rouleau de papier. II le lut
sans trop de distractions et parut content.
« C'est très bien, déclara-t-il au jeune
auteur, tout en cherchant le sujet de sa
Erochaine chronique. C'est vraiment très
bien et je vous adresse mes plus sincères
félicitations. A bientôt, mon cher confrère.
Je vais m'occuper de vous. Allez travailler]
Le travail est le suc de la vie. »
Jean Rameaux
(4 '̃ suivre.} ïf?n T Raroeauy
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