Presse et revues
6 pages
Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1922-04-07
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 avril 1922 07 avril 1922
Description : 1922/04/07 (Numéro 97). 1922/04/07 (Numéro 97).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO V£NOR€fi 17 AVRIL 1922
̃ • <0 .̃ •
Opéra de Jïonte-Garlo
Premiers représentation AMADIS, Opéra en
quatre actes, poème de Jules Claretie
'.•'̃" Musique de Massenet
-Amadis, disait Massenet, sera mon
testament musical. Mais il n'y a pas de
'théâtre au monde qui puisse réaliser plei.
nement mon a'ôv.0. De inon vivant, on ne le
jouera pus. jeèduffrirnis trop à en voir une
réalisation qu'aucun moyen' scénique ne me
donnerait. Ce sera donc mon œuvre" pos-
thume, -̃-•î'.rivj <•̃' "••̃̃: '•
Aujourd'hui qu' Arjiadis, «.testament mu-
sical » de Massenet, est un magnifique héri-
tage pour la musique française, ce nous
est une joie de proclamer la pureté, l'élan,
la jeunesse de celte œuvre posthume.
La princesse bretonne Elisène, pour avoir
ainié un prince français qui mourut en Jui.
laissant deux fils jumeaux, Gulaor et Ama-
dis, est traquée, dans la forêt des Fées, par
;le roi de Bretagne, qui ne veut pas que ces
enfants vivent. Elisène meurt, sous l'arbre
des Fées, après avoir ramassé deux cail-
loux magiques où, jadis, l'enchanteur Mer-
lin incrusta des étoiles elle les attache au
cou de deux enfants et elle expire dans
l'ouragan d'hiver, au moment où les fées
prennent pour filleuls les deux orphelins
que menacent de terribles destins. Bien des
années plus tard, lorsque les deux enfants.
̃séparés par les hasards de la vie, ont gran-
di, l'un d'eux, Galaor, se présente à la cour
du vieux roi breton Raimbert, pour conqué-
rir, en tournoi, la main de la princesse Flo-
riane, fille du vieux roi. Mais Floriane, qui
a lu, en un beau livre d'images, les exploits
fabuleux d'Amadis, chevalier de France et
du lys, et beau damoisel de la mer, aime
en secret ce héros, inconnu, le Preux
de Gaule et elle l'appelle de sa prière fer-
vente. Mais Amadis, chevalier vierge, dont
-la force victorieuse sur mer lui est accor-
dée pour sa pureté, est trop loin de la prin-
cesse Floriane qui ne l'aime qu'en rêve.
Lui-même, parce qu'il a, vu Florfa)ie..en xé-
ye, aime la princesse lointaine: Les .Jôes
s'efforcent vainement de le détourner de la
yie humaine où une fatalité de 'meurtre l'at-
tend. Vainement, elles cherchent à le rete-
nir en le séduisant et en lui opposant de
terribles obstacles. Son lys, symbole de son
âme, est un talisman qui triomphe des sor-
tilèges. Et' il court vers l'amoureuse incon-
nue de son rêve. Il arrive au château du roi
Raimbert à l'instant où vont être consa-
crées, parmj les chants de Noël, les noces
de Galaor et de Floriane. Floriane recon-
naît en lui le Sauveur d'Amour. Amadis,
après avoir chevaleresquement «efié son ri-
val inconnu, brandit son lys qui se change
en épée invincible. Il tue Galaor. Il recon-
naît, au cou de son adversaire expirant, la
pierre magique de Merlin. Il a donc tué son
frère. La fatalité s'est accomplie. Mais
Courrier des Théâtres
A LA RENAISSANCE
LA FEMME MASQUÉE
C'est du théâtre d'amour. De longs soirs,
le public se laissera captiver par l'atmos-
x phère ardente et passionnée de cette pièce
̃ dont l'intérêt dramatique est, par surcroît,
de nature à émouvoir violemment la sensi-
bilité1 flti. pùb'liè'. V Est-ce' là' ̃meilleure pièce
de' M. Charles Méré, ainsi qu'on l'affirmait
hier, dans les couloirs de'la générale qui
fut un éclatant triomphe? Il est exact
qu'ici la psychologie des personnages do-
mine le drame hautement. Autant par sa
mise en scène d'une élégance et d'un mo-
dernisme aigus que par son interprétation
simple et frémissante, Mme Cora. Laparce-
rie, s 'es,t appliquée précisément à dégager le
côté humain de la pièce. La création qu'elle
en fait l'égale aux plus belles. Plein d'au-
torité et de feu concentré, M. Georges Co-
lin peut s'enorgueillir, justement, de la soi-
rée d'hier c'est un des plus grands suc-
cès de sa carrière. Avec une sobriété de
gestes et d'attitudes remarquable, M. Mau-
Joy a montré une compréhension exacte de
son rple. Mlle Sylviac, spirituelle; Mlle
Germaine Sombray, piquante; M. Labry,
maître de son jeu; Mlle Bertrande, si ori-
ginale, tous prêtèrent à Mme Cora Lapar-
cei-ie le concours de leur intelligence et de
leur talent.
Ce soir
-r- Au Théâtre Femina, h 8 h. 45, répétition
'générale du spectacle d'art russe de Mme
Maria Kousnezoff et s'a compagnie les Co-
médiens; Koulorok; Sobalclri Valse; Danse;
l'Adoration Groung[ia le Cauchemar
Danse Ohana'San la Lâcheté; le Bel
Amour et. l'Amour terrible; danse la Ba-
lançoire la Foire Russe.
N.:B. La direction ayant disposé de tou-
tes les places il est absolument inutile de se
présenter au contrôle sans invitation.
Au Théâtre des Arts, à 8 h. 45, répéti-
tiongénéralede M.aichako, -œuvre inédite de
1 MM. André Salmon et René Saunier.
4 la Renaissance' à 8 h. 30, très exacte-
ment, première de la Femme masquée, piè-
ce nouvelle en quatre actes de M. Charles
Méré
Distribution
Mmes Cora I.aparcerie, Diune Lambert Syl-
viae," Maie de .ïainMïeprêC'S Bertmnde, Suzy.
Brugettc, Gaby de Beuunïonl, Mme de Pierre-
fonds Hélène Charles, Mme de Libeyrae Ca-
pryne. Arlctto Usj'or, Premier masque Au-
gris, I>èus-iènlc musque; Mnhé, Troisième mas-
que Delin, Quatrième musqué
et Mlle Germaine Sombray dans
Pomme d'Api
MM. Georges Colin, Claude Lambert Pierre
Labry, Bompard Mercier, Vidalon Favières,
Le Notaire Roquevert, Marnais Nader, Cal-
vat Pptitbon, Germain Jalobert-, de Marcey
Ceretto, Ua Infirmier Etieve, Jean Manel, Ca-
poul et M. Mauloy. dans Sivas.
-Au Théâtre Cluny à 8 h. 45 1™ de: Moscou,
pas trop, revue en 2 actes et 18 tableaux, de
MM. André Dahl et ""Alfred Moyne, musique
de Labusquière,, avec MM. Fontenaille, Gri-
mat, Durnax, Wilbems, Pollet Mmes Su-
zy'Yana, Marcelle, Malherbe, Rachel Beau-
mont, Mili Clairon,. Georgelte Leliaiie, Ylet-
te,' Miarka, etc., comme principaux inter-
prètes. '̃̃ 1
Les -critiqués, courriéristes, sô.iristes et
'ayants droit seront reçus au contrôle sur
présentation de leur carte.
A l'Opéra, à 8 h. 30, Falst&f{ (MM. Hu-
herty, Teissié, Rambaud, G. Dubois, Fa-
berl, Narçon Mlles Allix, Lapeyretle, Jane
Laval, Arné). Orch. M. Arturo Vigna.
-Ala Comédie-Française, à 8 h. 30, la Mar-
che nuptiale. (MU. Alexandre, Dorival, Es-
cande, Roger Monteaux Mmes Piérat, Ga-
brielle Robinne, Jane Fabe'r, Yvonne Du-
cos).
Al' Opéra-Comique, à 8 heures, Madame
Butterfly (Mmes Saiman, Baye ;,MM. Louis
Cazette, Al lard) Ca.valleria Rusticana
(Mmes Sibille, Nette Ferrari MM. Vezza-
̃ ni, Sauvageot)..Oteh. M. Archainbaud.
̃ Al'Odéon, à 8 h.. 30, le Grillon du Foyer
(MM. Gosto, Desmoulins, Maurice Lamy,
Saiilard" Mmes André, Barsange, Talour,
Martai). Orch. M. Michel Grau.
̃ Aux Variétés, à 8 h. 45, la Belle Ange-
vine (Mlle Jane Marnac MM. Raimij, Pau-
ley, Mlle Thérèse Dorny, M. A. Luguet, etc.,
et Mlle Diéterle).-
–Au Gymnase,!). 9 heures, le Voïeur (Mmes
il fut le plus fort c'est lui qui, seul, pourra
sauver la Bretagne contre les pirates. Et
le voeu suprême de Galaor consacre les fian-
çailles de Floriane et d'Amadis.
Le génie souple, ardent, puissant, de
Massenet donne à cette vieille légende fran-
çaise une extraordinaire ampleur. Amadis,
son « testament musical », depuis dix ans
qu'il dort le sommeil de l'immortalité, nous
renaît, comme un sublime « chant de cy-
gne » d'outre-tombe. On retrouve là tout le
charme, toute la grâce pittoresque, toute
l'ardeur voluptueuse, toute la richesse mé-
lodique intarissable et toujours nouvelle,
toutes' les audaces harmoniques d'un pré-
curseur, toute la souplesse d'une instru-
mentation qui, souvent caressante, toujours
variée et de riche coloris, parfois grandiose
avec des- de souveraine puissance,
est de la plume légère, de la main féline et
de la griffe robuste du plus délicat et du
plus véhément musicien de théâtre dont
s'enorgueillisse à bon droit l'école fran-
çaise.
L'accueil triomphal, que toute une salle,
vibrante d'enthousiasme, fit à Amadis,
prouve que, rejetant toute crainte quiji'eût
été qu'une erreur, Massenet ambitionnait
une œuvre, de survie son ambition, noble
et sacrée, est couronnée par un triomphe
qui l'eût glorieusement récompensé.
Massenet eût été, certes, émerveillé par
la mise en scène de M. Raoul Gunsbourg
grâce aux « décors lumineux » de M. Eu-
gène Frey, les choses s'animèrent, et agi-
rent fort utilement, dans un prestige fabu-
leux de mouvement et de coloris. M. Vis-
conti, de son côté, nous reconstitua, très fi-
dèlement, tout un monde de féodalité, exact,
rutilant, et de rare beauté.
Mlle Vécla, cantatrice de voix magnifi-
que, a mieux fait que chanter avec un art
inégalable le rôle d'Amadis elle a joué en
vraie et grande artiste, d'une magistrale
simplicité, et avec une autorité qui lui valut
le plus beau triomphe. Mlle Nelly Martyl,
qui incarnait le rôle, si, tendre, parfois fort
dramatique, de la princesse Floriane, y fit
admirer sa voix pure, son art impeccable du
chant, sa toute naturelle souplesse de com-
position, avec tant de grâce que 'l'on n'y de-
vine ni l'effort, ni la transition 'de nuances.
M. Goffin, dans le rôle de Galaor, fut, com-
me toujours, Je ténor à l'organe de généreux
éclat, il s'y montra, chevalier de noble bra-
voure et de chaleureuse passion. M. ,Huber-
deau, de sa grande et émouvante voix de
basse, avec une science parfaite du chant
et de la composition sobre et.vraie, fut un
roi Raimbert d'impressionnante majesté.
Les rôles récités d'un vieux chasseur et
d'une fée furent excellemment tenus par
M. Stéphan et Mlle Orsoni.
L'orchestre et les chœurs, sous la magis-
trale direction de M. Léon Jehin, que Mas-
senet honorait d'une profonde et juste es-
time, se distinguèrent mieux que jamais et
participèrent efficacement au splendide suc-
cès musical d' Amadis.
Jules Méry,
DARDAMELLE OU LE COCU
A LA MAISON DE L' « ŒUVRE >
Le Dardamelle que la Maison de l' « Œu-
vre » interprète actuellement presque cha-
que soir, a été très justement qualifié de
chef-d'œuvre comique. Son véritable titre
eût dû être le- Cocu triomphant. Son spus^
titre sera dé^oriiia.iS1' Cocu, C'est une 'pfe-1
ce fort belle et très gaie. Ni, Fernand
Gregh a pu dire avec quelque raison « Le
véritable hommage à Molière, je me de-
mande si ce n'aura pas été la pièce d'Emile
Mazaud ». Originalité de conception; élé-
gance railleuse d'un dialogue spirituel; im-
prévu du dénouement, tout s'y trouve.
C'est vraiment un chef-d'œuvre gai, magis-
tralement'interprété par Mlle Jane Çhevrel
et M. Jacques Baumer.
La Maison de l' « CEuvre », 55, rue de
Clichy (Gut. 67-31), n'en restera pas là.
Avant la fin de la saison, elle donnera en-
core le Dilemnc du docteur, de Bernard
Shaw; le Lasso, de Batty Weber, et une
pièce allemande du plus haut intérêt.
Simone, Albany MM. Jean Worms, AI-
cover, Numès, Noyelle).
4 la Porte-Saint-Martin, relâche en signe
de deuil.
Au Théâtre Sarah-Bernhardt. à 8 h. 30, les
Aigles dans la tempête (Vera Sergine), J.
Grétillat, Pizani, Decœur et M. J. Yonnel).
Dimanches et fêtes, matinée.
4 la Gqîte-Lyrique,h 8 h. 30, les Cloches
de Corneuille (MM. Gerbert, Jullien, Foix
Mmes Jenny Syril, Clières et M. Girier).
-Au Théâtre Antoine.h 8 h. 45, l'Heure du
Berger (Mme Marthe Régnier MM. Lagre-
née, Cazaux Mmes Marie Laure, Jane Sa-
brier et M. Giidès).
Au Nouvel-Ambigu, relâche en signe de
deuil.
–/)t/Pa/a/s.~o/a/,& 8h. 45, la Seconde Nuit
de Noces (MM. Le Gallo, Louvigny, Duval.
lès Mmes Marguerite Templey, Marise
-Massare, Maud- Loty et Ellen Andrée).
–Aux Bouffes-Parisiens.k 8 h. 30, Dédé (MM.
Chevalier, Baron fils, Hemdey et Urban
Mlles Marguerite Moussy, Maguy Varna).
A l'Athénée, à 8 h. 45", Atout. cœur
A l'Afhénée, à. 8 h. 45, iltout, ccu2tr
(Mmes Augustine Leriche, Madeleine So-
ria, Denise Grey MM. Lucien Rozen-
berg, Pierre Stephen, Armand Morins, Ch.
Mosnier, G. Gallet et Arnaudy).
–Au Théâtre de Paris (15, rue Blanche
Trudaine 20-44), à 8 h. 30, Miquette et sa
Mère (Albert Brasseur, Marcelle Yrven,
Gaby Morlay, Pierre Etchepare et Max
Dearly). Jeudis et dimanches, matinées-
Au Théâtre Michel,' (Tél. Gut 63-30), à S h.
45, la~Chance du mari (A. Rheims, Yol.
Laffon et L. Baroux) à a h. 45, Pdris ou le
Bon iuge (Edmée Favart, Charles Lamy, R.
Ciermoat. George et Germaine Huber).
Au Théâtre Edouard- VII, (Louvre 32-60),
l'Illusionniste (MM.Sacha Guitry et Alerme;
Mmes Yvonne Printemps, Fabiole et Bet-
ty Daussmond). Au prologue, sensationnels
numéros de music-hall.
Au Théâtre Marigny, ix 8 h. 30, My Love,
Mon Amour (Mmes Germaine Risse, Denise
Hébert, Alice Granville MM. Palau, Puy.
lagarde, Cazàlis, Villa, Lucien Dayle).
A la Potinièra (Central 86-21), à 9 h.,
Banco avec Mme Charlotte Lysès, MM.
André Lefaur et Jules Berry).
--Aux Capucines, (Tél. Gut. 5G-40\ h 9 heu-
res, Non net le, opérette (Mlles Jeanne Per-
riat, Mérindol, L: Baron, G. Béry, Arletty,
Josyane et Sonia Alny MM. Berthcz, Cou-
sin, Castelli, Saulieu, etc.).
-Au Théâtre Mogador, à 8 h. 30, Monsieur
l'Amour (Mmes Br. Régent, A. Alvar, Vin-
«ker MM José Delaquerriere fils, Massart,
Rollin).
-Au Théâtre des Nouveautés, (Berg. 52-76), à
9 heures, la Diane au bain, avec Mmes Mar-
guerite Deval, Régiiia-Camier, M. Tarride,
Mmes Janine Ronceray, Lucile Nobert, An-
drée,Barelly, M. Hiéronymus.
Au Théâtre Daujiou,h8 8 h. 45, Ta bouchel
avec MM. Victor Boucher, Guyon fils et Ga-
bin Mmes Jeanne Cheirel, Jeanne Saint-
Bonnet et Mary Hett.
Au Grand-Guignol, à 8 h. 45, A l'ombre
d'une {leur, le Kama Souim, la Maison des
Hommes vivants, Madame de Rhodes.
voyante.
Au Trianon-Lyrique, à. 8 h. 30, .le Jour et
la nuit (Mmes V. Rauly, Bergez, Laurière
MAL. José Théry, Joubert, Jouvin, A'rbeau,
Arboni).
-'A la S cala (Nord 35-8fi), à 8 h. 30, le
Chasseur de chez Maxim's (Marcel Simon,
Parisys, Pierre Bressol, avec Gorby et Pau-
le Morly et Sinoël MM. Despeaux, Sulbac
Mmes Arioli, Pauline Carton).
-Ala Pie qui chante, à 8 h. 45, Tulle.. l'as
dit, revue (Charles Fallo't, Mmes Davia, Pé-
pée, G. Leclaire et P. Dartois, MM. Dalio,
Noël-Noël, Jean-Jam. Goupil et les chan
sonnie,rs).
-Au Théâtre Albert /er, 64, rue du Rocher
(Wagr. 81-54). à 8 h. 30. Un million dans une
main d'enfant.
Mort de M. Hertz.
M. Hertz, directeur de la Porté-Saint-Mar-
tin, est mort hier, à Nice, dans l'après-mi-
di, d'une embolie. ̃ -̃(
Un coup de téléphone en avertit M. Jean
Coquelin, son. ami, qui assumait, avec lui
;là ̃̃•direction du théâtre. s
Nous avons pu voir M. Jean Goquelin
Cette nouvelle, nous a-t-il dit, m'a cau-
sé un profond chagrin. Je l'avais connu à
ses débuts. Vous savez qu'après avoir pas-
sé par le Conservatoire, il avait beaucoup
joué en tournée. C'est au cours d'une de
ces tournées que nous nous étions connus
en 1887.
» Très jeune, il s'était appliqué à la di-
rection d'un théâtre. En 1896, il dirigeait
celui de Caen en 1897, celui de Cherbourg.
En 1900, mon père, séduit par son intelli-
gence, l'appelait à la Porte-Saint-Martin.
A la mort de mon père, il m'aida à sup-
porter le poids de cet héritage.
» En 1909, nous avons étendu notre di-
rection à l'Ambigu, dont nous avons fait,
en 1913, le Nouvel-Ambigu.
» Hertz allait avoir soixante ans au mois
d'août.. Que vous dirais-je de plus ? 7
» Les deux théâtres feront relâche ven-
dredi soir et le jour des obsèques, qui au-
̃ront lieu à Paris.
» J'ai beaucoup de peine! »
Avant Connaître et Papassier s'en va-t-en
guerre.
Le Nouveau-Théâtre donne lundi, en ma-
tinée, la répétition générale de ces deux ou-
vrages.
M. Gaston1 Arthuis nous écrit- à ce propos
Connaître est ma première pièce représentée
sur un théâtre régulier. Un acte de débu,t la
Délivrance a été présente il y a deux mois, à
la Flamme- », en séance privée.
̃ Connaître -tut écrit en 1921. Je le lus à M.'Ed-,
mpnd Sée, dont, on ne dira jamais assez la bien-
veillance ti- l'égard des, jeunes écrivains^ jl;
s Intéressa à ma pièce, qu'il trouva' courageuse,
et en porta le manuscrit à Irénée Mauget. Ce
dernier en prit connaissance le jour même et le
reçut avec une spontanéité dont je lui sais vi-
vement gré. ̃ ̃ ̃
C'est une pièce psychologique qui met en scène
un intellectuel possédé de la passion de s'ac-
croître, de connaître l'intimité des cœurs et des
esprits, et cause de ce fait le malheur de plu-
sieurs êtres autour de lui.
M. Henry' Burguet a liien voulu se charger de
ce rôle, ainsi que de la mise en scène de la
pièce. Je me réjouis de son éminente collabora-
tion et j'admire chaque jour davantage. la puis-
sance et la variété de son jeu.
A ses côtés, Mmes Ninon Gilles et Géronne
prêteront aux deux personnages féminins la
grâce la plus vivante au premier acte l'émo-
tion douloureuse la plus profonde au second.
M. Georges Cusin réalisera une silhouette très,
vivante de jeune secrétaire.
M. Fernand Doillet, l'auteur de Papassier
s'en va-t-en guerre, nous écrit à son tour
Je suis presque un débutant au théâtre je
dis presque, car la Potinière me joua il y a
deux mois un petit acte Julie ne le sait même
pas, pour lequel l'on eut quelque bienveillance.
Les trois actes que M. Irénée Mauget voulut
bien me recevoir et qu'il monte avec beaucoup
de soin furent composés avec mes observations
quotidiennes des années de guerre tous mes
personnages furent pris dans la vie. Que vous
dirai-je de ma pièce ? Je préfère vous parler de
Polin, qui accepta de la créer, il sera prodigieux
dans le rôle d'un capitaine tour à tour héroïque
et pusillanime. C'est un de nos. plus grands, co-,
médiens. M. Finaly, qui s'est distingué au No'u-
veau-Théâtre en des rôles de poivrot, tiendra'
magistralement le rôle d'un officier de territo-
riale qui fait tout son devoir avec une belle sim-
plicité. M. Billard, médaillé militaire de la
Grande Guerre, sera un embusqué. M-M. Boquil-
ion, Busin, Vermézi, Mmes Anita Soler, Djem-
Dax et Desly formeront un ensemble excellent.
Je suis très content. Je souhaite do l'être au-
tant le lendemain de la générale. t
A l'Opéra.
M. de Diaghilev a proposé hier à M. Rou1-
ché le programme de la saison de ballets
russes qui doit avoir lieu à l'Opéra au mois
de mai. Deux ballets célèbres, qui comptent
au nombre des plus merveilleuses créations
des balletsxusses l'Après-midi d'un faune
et le Spectre de la Rose ont été ajoutés à ce
programme et reparaîtront ainsi devant le
public parisien, qui n'avait pas eu depuis
longtemps l'occasion de les applaudir.,
C'è*st vers le 20 avril que passera à la
Comédie-Française Vautrin, de M. Edmond
Guiraud.
A l'Opéra-Comique.
Don Juan reparaîtra sur l'affiche diman-
che prochain, en matinée. Le cnçf-d'œuvre
de Mozart aura pour principaux interprè-
tes Mmes Balguerie, Vallandri, Famin
MM. Baugé, Dupré, Cazette, Audoin, Azé-
ma. C'est M. A. Catherine qui dirigera l'or-
chestre.
A la Comédie des Champs-Elysées.-
Oncle Vania poursuit sur la scène clés'
Champs-Elysées sa bril;ante carrière. Le
chef-d'œuvre de Tcherkhoff obtient à cha-
que représentation un succès triomphal. Le
public se montre aussi ému qu'intéressé
par l'étude si curieuse que l'auteur nous
présente de la vie campagnarde. Les admi-
rables artistes qui l'interprètent Georges
Piloëiï, Mme Ludrnillia Pitoëff, ainsi que les
artistes de leur compagnie et Mme Paulette
Pnx, sont chaque soir l'objet d'applaudisse-
ments enthousiastes. Demain et dimanche,
en matinée et en soirée, Oncle Vania. t
A la Renaissance. "-11
Le service de première de ta Femme mas-
quée sera reçu ce soir.
Aux Capucines.
Tout Paris va applaudir, aux Capucines,
Nonnelte, l'un des grands succès du jour.
Dimanche, m'atinéeT
A, la Maison de l'« Œuvre n.
Ce soir, à 8 h. 45, Dardamelle, de M. Emile
Mazaud, avec Mmes Jane Chevrel, Suzy
Prim, Delbo MM. Jacques Baumer, Roger
Weber, Coda, H. Allain-Dhurtal, Nohel,
Pluute, Raoul et Guy, et- les Derniers Mas-
ques, de' M. Arthur Schnitzler, avec Mlle
Bianchini MM. H. Allain-Dhurtal, Weber
et Nohel.
Demain, en matinée et en. soirée, Darda-
melfe et les Derniers Masques.
Ainsi que nous l'avons- annoncé, le Théâ-
tre Municipal de Tunis montera le 15 avril
une pièce nouvelle de M. Louis Payen, les
Amants de Ferrare. C'est une comédie dra-
matique en trois actes, en vers, qui ne com-
porte que six personnages et dont l'action
se passe en Italie, au xvie siècle, le premier
acte à Venise, les deux autres à Ferrare.
En écrivant cette pièce, M. Louis Payen
a pris comme point de départ un épisode de
la vie d'une célèbre aventurière italienne,
Bianca Capello, mais son œuvre n'a rien
d'une reconstitution historique. Etude de
mœurs plutôt, et de caractères, dans un
drame tour it tour plaisant et véhément, où
la passion et l'intérêt tiennent une grande
place.
Mlle Madeleine Roch et M. Escande, de
la Comédie-Française Mlle Lili Rito MM.
Rolla, Charpin et Jean Garat seront les in-
terprètes de cette œuvre, dont la création
à Tunis, venant après les fêtes données l'an
dernier à Carthage, continue un intéressant
mouvement de décentralisation et montre la
force de l'expansion française dans le pays
de protectorat.
Maxime Girard.
Spectacles & Concerts
Aujourd'hui
Chez Shéhérazade, 16, Faub.-Montmartre
(Tél. Louvre 09-14). Les-.Batutas, orchestre
brésilien, original. extraordinaire et d'une
gaieté endiablée, unique au monde.
Thés, dîners, soupers. Direction Dùque.
A l'Olympia (2 h. 30), à la Salle Mari-
vaux (2 ii. 30), matinée avec le même spec-
tacle que le soir.
Ce soir
Aux Folies-Bergère (Gut. 02-59), à h. 30,
Folies sur jolies, nouvelle revue à grand
spectacle en 2 actes et 40 tableaux, de Louis
Lemarchand.
A l'Olympia (Central 44-68), à 8 h. 30,
le comique Georgius, la divette Janette De-
narber, l'écuyère Baptista Schreiber, l'Hom-
me-gorille, Gaston Palmer, les sœurs Zélia
et 10 attractions. De 5 à 7 h. danses. (En-
trée 2 francs.)
Au Casino de Paris (Cent. 86-35), à 8 h. 30,
la revue Paris en l'air (Mistinguett, Bou-
cot, Earl Leslie, Oy-Ra, Randall; Louvain,
Dubas, Rahna et Dutard.
Au Concert Mayol (Gut. 68-07), à 8 h. 30,
la grande revue Paris Scandales. 25 ta-
bleaux, 150 artistes, 600 costumes le Pa-
lais des Visions (Trouhanova).
A la Cigale (Nord 07-60), à 8 li. 30, Va
l'dire à Gênes, revue à grand spectacle en
2 actes et 30 tableaux, de Max Eddy. (Miss
Campton et Jane Mont-ange.)
A la Gaîté-Rochechouart (Trud.06-23), Sans
Chars, revue (H.Defreyn, Nina Myral et Ser-
jius.Suzanne Mirat,Ch.Martens,Meret,Harry
Wills,Marc Derris, la danseuse Baldini),etc.
–AtaSa/leMarivaux(Louv. 06-99), à 8 h. 30,
en exclusivité à Paris le Petit Lord Faun-
tleroy, avec Mary Pickford. Attraction Jac-
ques Inaudi, le célèbre calculateur.
–Al'Alhambra (Roq. 0-10), à 8 h. 30, Signo-
ret dans Ciroco, sketch de M. Rip. Les Cy-
ejïng Brunettes. La Ventura. Gregory Ru-
toff, et Fortugé, et huit attractions.
A la Chaumière (Marcadet 07-48), à 9 h.,
Ombres de Pierre Veber Et pour quoa ?
Martini, Chepfer, Ferny, Weil, Marc Hely
et Sivry.
-Aux Noctambules, r.Champollion (Q"or La-
tin) (Gob. 42-34), à 9 h,. Privas, Hyspa,
Jack Cazol, de Buxeuil, Devilliefs, Và'ner,
ïfors Goncourt (Viette, Tessy-et janny
•Raxon).
AfaLuneRot/sseÇïlM. Gl-92), a 9 h., Bon»
naùd. Hyspa, Michel, Secrétan, Clérouc,
Spark, H. Cor Vitrigolons revue (Denise
Cam, Y. Drawys, Marg. de Barbieux, etc.
–Alâ Boîte à Fursy (Cent.57-44,27.Bd des
Italiens), à 9 h. Paris sans Gênes, revue
de C.-A. Carpentier et R. Dieudonné (Mite
Missia, P. ViJlé, Fursy, Marinier, Mauri-
cet).
Au Perchoir (Berg. 37-82), à 9 heures.
le Perchoir chez T lierais (Musidora, Geo
Lastry, Jean Lemarguy, etc., et les chan-
sonniers J. Bastia, J. Deyrmon, R. Casa).
Au Moulin de la Chanson (Trudaine 69-67),
Balder, Cluny, Vorcet, Noël-Laut, H Cor.-
Mon p'tit Tom Vive ta Rép. de Mont-
martre (G.Benda,Y.Guillet, S.Melvillë.etc.
-Au Cirque de Paris ISegui' 31-90, Ecole
Militaire), à 8 h. 30 matinée jeudi, diman-
che, 2 h. 30. Programme entièrement renou-
velé, 15 attractions (1 fr. 50 à 12 francs).
-Au Cinéma Oemours, rue Dcmours (\Va«
gram 77-66), à 8 h. 30, Mireille, avec adap-
tation musicale spéciale, soli et chœurs.
--AuPathé-Palace, 3,.b.des Italiens,de 2 h.
à 11 heures, Geneviève Félix dans Hantise,
Pallié-Journal, Palhê-Reyne, Beaucitron
fait un tour au Bois (comique).
A l'Olympia.
Aujourd'hui, en matinée, il 2 h. 15, et en
Soirée,' à 8 h. 15, débuts de la sublime can-
tatrice russe Vera Eifjhônu, de Ru'ddy, le
champion nègre du jazz de Walter et
Briant, la plus comique attraction funam-
bulesque de l'époque l'Homme qui se dé-
gonflle, et douze numéros fabuleux incon-
nus à Paris. De 5 à 7, au thé-tango, danses
et surprises. (Entrée 2 francs.)
A TAlhambra. iji
C'est ce soir vendredi que débutera M.
Signoret dans une fantaisie de M. Rip, inti-
tulée Ciroco. Le fameux artiste s'y montrera
dans un genre tout à fait nouveau qui sera
une révélation. II aura comme partenaire
Jean Signoret et Mme Louisa do Mornand.
Ce sketch paraîtra au 'milieu du program-
me d'attractions sensationnelles, dont le
comique Fortugé.
Au Gaumonl-Palace.
2° semaine du grand succès, la Grande re-
vue, en 2 actes et 20 tableaux. La première
revue à. grand spectacle pouvant être vue
par tous et pour le prix modéré de 1 fr. 50
à, 8 francs. ̃
Pourquoi la Grande revue du Gaumont-
Palace est-elle un succès ?
> Parce qu'en une succession de tableaux
charmants elle permet au public d'appré-
cier
'Les vocalises do Germaine Rêve], le réa-
lisme d'Yvonne Georges, la fantaisie de
Germaine Denixo, le joyeux' humour
de Carol et la voix chaude et vibrante de
Burnier, dans ses créations de Julien et de.
Pierrot.
Au Gaumont-Palace, dans la Grande re-
vue, la légère, l'étourdissante Jasmine, dans
ses créations de la Houpette, du Joueur de
tennis et de la Fée des nuages.
Madeleine-Cinéma donne toujours Chris-
tus, le film qui retrace l'épopée fantastique
de Jésus, de Bethléem au Golgotha. C'est le
filin passionnant, émouvant, douloureux
mais, par-dessus tout, c'est un film de grand
art, de toute beauté, c'est le film éternel à
la fantastique mise en scène, qui encadre
et souligne une adaptation musicale de tout
premier ordre composé de chants, des
grandes orgues et de l'orchestre réputé
d'Aimé Lachaume.
Courrier musical
Aujourd'hui
A la salle Gayeau, à 5 heures, 6° séance
du quatuor Pascal avec le concours de Mme
Marcelle Meyer.
Ce soir
A la salle des Agricueteurs, à 9 heu-
res, concert de la célèbre petite violoncel-
liste de onze ans, Mildred Wellerson.
< A la salle Gaveau, soirée de gala à l'oc-
casion du centenaire de Victor Massé.
Nous rappelons que le second récital du
réputé pianiste Victor Staub, professeur au
Conservatoire, aura lieu demain soir, à 9 h.,
salle Erard. Au programme, œuvres de
Chopin, Schumann, Liszt, Saint-Saëns, Ba-
lakirew, Louis Vuillemin, A. Mariotte et
Rhené-Baton.
Au Théâtre Mogador Monsieur l'Amour.
Prochainement, 100° représentation avec
toute sa brillante distribution Mmes Bri-
gitte Régent, Alvar, Vinker MM. Dela-
querriere, Rollin et Massart.
Partition éditée chez Max Eschig, 48, rue
de Rome, Paris.
Trocadéro. Dimanche soir, -,à 8 h". 30, so-
lennité à la mémoire de Saint-Saëns. Le cé-
lèbre violoniste G. Enesco. La Terre pro-
mise, soli, grand, orgue, chœurs et orches-
tre, 500 exécutants sotfs la direction de Vic-
tor Charpentier. Places de 2 à 10 francs.
L. de Crémone.
lia Vie Sportive
COURSES A MAISONS-LAFFITTE
Aujourd'hui, à 2 heures, Courses à Maisons-
Laffme. Gagnants du Figaro
Prix d'Orr/cval Imaginaire, Corcoran II.
Prix de Powjerelle L'Escurial, Triomphal.
Prix de Moritesson Ecurie Thibault, Corco-
ran II.
Prix Lagrange Tamcrlan, Prince Coquerico.
Pria; Saris Souci, II Mascaron, Sout.
Prix Palmiste La Fontaine, Bemeuil.
COURSES A AUTEUtL
Giboulées, rayons de soleil, les deux', de
courte durée, c'est toujours le même ré-
gime il y avait cependant une bonne assis-
tance, comprenant même des personnages
de marque, le chah de Perse, le gendre de
S. M. George V, le vicomte de Lascelles,
prenant, parait-il, ,des gagnants. Ils étaient
très -bien « tuyautés » par les membres du
comité de la Société des Steeple-Chases
ils ont même pu demander des renseigne-
ments à un ancien ministre français, qui
souvent s'est trouvé entre eux dans la tri-
bune réservée. Au point de vue sportif,
quelques remarques
Si Silistria n'eût pas fait autant de fautes,
et si Claudie était venue plus tôt, Phocéen
n'aurait peut-être pas gagné.
Antin n'avait rien à battre.
Fou du Roi a des descentes de main un
peu vigoureuses, son jockey a été désar-
çonné. Ibis a. profité pour battre Fauche le
Pré. Les commissaires n'ont pas admis la
réclamation du second contre le premier.
l'incident s'étant produit sur le saut, mais
ils ont donné un avertissement à Barré,
qui a voulu imiter son collègue W. Head,
prenant en biais les obstacles où il peut gê-
ner un adversaire dangereux.
Saint Hélier saute encore mal, tandis que
Grapiné est un steeple-chaser très sûr.
Le Morier n'était pas mal placé au poids,
dais le handicap, mais il ne faut pas oublier
Guingamp, qui, avec 74 kilos, s'est très
bien comporté.
Le numéro 6 porté par le demi-sang Qua-
lity a gagné l'épreuve do la, spécialité.
Prix de Passy (steeple-chase, handicap, à ré-
clamer, 4;000 francs, 3,500 mètres). 1, Pho-
céen à M. François Monnier (J. Bedeloup) 2,
Claudie, à M. Maurice Porte (C. Hawkins) ;• 3,
Silistria, à M. Henri Coulon (G. Mitchell) (1 lon-
gueur 1/2, 2 longueurs).
Non placés Mon Cliff, Nono, Orchaise, Er-
douz, Pré Catelan, Ortie, Lotion (tombée), Ja-
pon (tombé), Red Ileather (tombé), Inespéré
(tombé).
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 380 francs.
Pinces Phocéen, 09 francs Claudie, -42 fr.
Silistria, 36 fr. 50.
Prix Beaumanoir (course de haies, 5,600 fr.,
3,100 mètres). 1, Antin, au duc Decazes (W.
Head) 2, Dictateur VII, à M. Jean Mangema-
tin (R. Tondu) 3, La Trinité,. à la princesse Ch.
de La Tour d'Auvergne (F. Williams) (4 lon-
gueurs, 6 .longueurs).
Non placés Pergola, Ispahan, L'Orphelin,
Blue Boy, Ça Mord II, Saint Marc, Silvester,
Chella (tombé).
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 17 fr. 50.
Placés Anlin, 13 francs Dictateur VII,
58 fr. 50 La Trinité, 72 francs.
Prix du Viaduc (course de haies, 8,000 fr.,
3,500 mètres). 1, Ibis, au duc Decazes (L.
Barré) 2, Fauche le Pré, à M. Jean Arditi (R.
'Ferré) (courte tête).
Non placé Fou du Roi (tombé).
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 47 fr. 50.
Prix Castiglionc (steeple-chase, 5,600 francs,
3,800 mètres). 1, Crapiné, au comte R. de
Beauregard (C. Hawkins) 2, Saint Hélier, à M.
E. Morgon (R. Head) 3, Fonraud, à M. Jean
Cerf (A. Petit) (5 longueurs, 8' longueurs).
Non placés Le Bouvier, Héliogabalus, Favo-
1 rite' "Article (arrêté), Stigar Loaf" II (tombé).
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 2,4 francs.
Places Crapiné, 18 francs Sàilit Hélier,
24 fr. 50.
Prix de la Faisanderie (course de haies, han-
dicap, 5,600 francs, 3,100 mètres). 1, Le Mo-
rier, il M. Tranquille Tabard (H. Semblât) 2,
Indiscrète, à M. J. D. Cohn (W. Head) 3, Kings-
hridge, à M. Claude Halsey (C. Hawkins) (2 lon-
gueurs 1/2, 1/2 longueur).
Non placés A l'Ordre, Guingamp, Quinaire,
Spring Song, Le Docteur.
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 36 fr. 50.
Placés Le'Morirr, 15 francs Indiscrète, 20 fr.
Kingsbridge, 19 fr. 50.
Prix de la Belle Etoile (steeple-chase, 4,500 fr.,
3,500 mètres). 1, Quality, à M.. L. Leparquois
(M. Ory) 2, Kpernay, au vicomte de Montfort
(A. Tinel) 3, Quart Gecko, à M. Pierre Gassédat
(M. du Breil) (8 longueurs, 10 longueurs).
Non placés Souville II (tombé et remonté),
Qualité V, Reine des Prés (tombée), Rapide III
(dérobée).
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 32 francs.
Placés Quality, 23 francs Epernay, 27 francs.
Lebasi.
Le meeting de Monaco
(De notre correspondant particulier)
Monte-Carlo, 6 avril. Le premier han-
dicap du meeting de canots automobiles de
Monaco, disputé aujourd'hui sur 50 kilomè-
tres et réservé aux cruisers. a véritable-
ment fait honneur aux handicapeurs, car
les deux premiers canots classés, respecti-
vement, partis limlitmnn et scratch, termi-
nèrent à moins de 100 mètres, après une
lutte restée incertaine jusqu'au poteau.
Cinq canots avaient pris le départ de cet-
te épreuve, dont les rendements s'échelon-
naient sur 28 minutes.
Longtemps, nqturellement, VExcelsior
Janvier et le Çhrysis, qui partaient limit-
men, conservaient le commandement, mais
le canot italien Cantieri Baglietto, marchant
à plus de 50 kilomètres de moyenne, rat-
trapait progressivement, son retard et par-
venait, dans les tout derniers mètres de la
course, à rejoindre le petit bateau de M.
Clarke, VExcelsior Janvier, qui devait s'in-
cliner dans le dernier kilomètre.
Le classement de cette épreuve, dotée de
11,000 francs de prix, s'établissait finale-
ment comme suit 1. Cantierf-Baglietto, aux
Chantiers Baglietto (scratch). en 1 heure
1' 2" '2/5 2. Excelsior-Janvier (28 minutes),
M. Clarke, à 1' 38" 3. Chrusis (17 minutes),
à Mlle M. Chenal, à 3' 22Y' 4. Ysmona-H
(1 minute), à M. Jalla. r
Demain vendredi, deuxième épreuve de la
Coupe de Monaco, 100 kilomètres, racers
probablement, la plus belle épreuve du mee-
ting et qui nous promet, sans grosse mer,
de fort belles performances. On escompte
sept racers au départ, de cette course qui
est,, dotée de 40,000 francs de prix.
Après-demain, prix Léon-Demanest, han-
dicap corrigé, 50 kilomètres, cruisers,
13,000 francs de prix.
E.-G. Drigny.
LES GRANDS MATCHES DE RUGBY
France contre Irlande
éi«
C'est demain, sur le terrain du Lands-
downe Road, à Dublin, que se joura. le der-
nier match international de la saison. Il
mettra en présence les équipes de France et
d'Irlande respectivement formées par la Fé-
dération Française dé Rugby et par l'Irish
Rugby Union;
Nous ne mettrons pas en ligne l'équipe
choisie par la commission de sélection, car
Borde et Jaurréguy, du Stade Toulousain,
se sont excusés de ne pouvoir faire le dé-
placement. Les raisons de leur abstention
ne sont pas indiquées, mais on peut évi-
demment les attribuer au surmenage occa-
sionné par les nombreux matches joués par
leur club pour le Championnat de France
et au désir bien légitimé de ces deux
hommes de se présenter en possession de
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siècle et les élégances sportives. de 1830 visi-
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tous leurs moyens pour jouer Ja. finale con-
tre l'Aviron Bayonnais, à Bordeaux, le 23
avril prochain.
Au surplus, je ne crois pas que l'absence
de Borde et de Jaurréguy soit un handicap
pour nos couleurs. Tous deux jouèrent con-
tre Galles à Colombes bien au-dessous de
leur maitrise habituelle, et ce n'est que tout
à la fin du match que nous pûmes applau-
dir à un exploit digne de leur 'réputation.
Notre ligne de trois-quarts sera donc mo-
difiée, elle se présentera vraisemblablement
sous cette forme Got, Crabos, de Labor-
derie, Ramis. Ce dernier, comme suppléant
de Borde, devrait .jouer- au- centrer -mais de-
Laborderie y sera mieux indiqué, d'autant
plus que le Perpignanais peut très bien
jouer ailier.
A l'arrière, Clément jouera. On avait dit
qu'il ne ferait pas le déplacement par suite
d'un « pain ».reçu dimanche dernier. Il n'en
est heureusement rien, Si Ch. Magnanou
avait été appelé à le remplacer, le désavan-
tage n'eût pas été grand, car le racingman
est presque de .la classe de son rival.
Dans l'équipe d'Irlande, C. F. Halloran,
touché dans le match contre Galles, est rem-
placé par J. Thomson. Il a joué contre
l'Ecosse et l'Angleterre.
Les équipes seront donc les suivantes
Mande. Arrière W. Crawford (Lands-
downe) trois-quarts S. G. Wallis (Wanderers),
D. Sullivan (University Collège Dublin), G. B.
Stephenson (Queen's Belfast), H. W. Stephen-
son (United Services) demis G. Clarke (Bec-
tive Rangers), J. R. Wheeler (Queen's Belfast)
avants M. "Bradley (Dolphin Cork), W. P. Col-
lopy (Bective Rangers), cap.j J. C. Gillespie (Du-
blin University), J. K. Thompson (Dublin Uni-
versity), T. Me Clellaud (Queen's Belfast), I Po-
pyham (Cork Constitution), P. J. Stokes (Black-
rock Collège).
France. Clément (Valence Sportif) trois-
quarts Got (Perpignan), Crabos (Saint-Sever),
de La Borderie (Racing-CIub de France). Ramis
(Perpignan) demis Piteu (Section Paloise).
Pascot (U. S. Perpignanaise) avants premiè-
re ligne Soulié, (C. A. S), Béguet (R. C. F.), Ba-
raben (U. S. Dacquoise) deuxième ligne Mem-
reu (A. S. Biterroise), Cassayet (Saint-Gaudens)
troisième ligne Lasserre (U. S. Cognaçaise),
Sicard (U. S. Perpignanaise), Etchepare (Aviron
Bayonnais).
C'est M. J. M. Tennant, de la Scottish
Rugby Union qui tiendra le sifflet il fut
six fois international, joua contre la France
en 1910 et arbitrale derniei^match France-
Angleterre à Ttvjckenham,. lé 2.7 février der-
nier il arbitra également, il y a deux ans,
la rencontre France-Irlande, à Dublin. Lors
de ce dernier match, Struxiano se fit sévè-
rement pénaliser pour hors-jeu à la mêlée
et l'Irlande bénéficia de trois coups francs
̃ • <0 .̃ •
Opéra de Jïonte-Garlo
Premiers représentation AMADIS, Opéra en
quatre actes, poème de Jules Claretie
'.•'̃" Musique de Massenet
-Amadis, disait Massenet, sera mon
testament musical. Mais il n'y a pas de
'théâtre au monde qui puisse réaliser plei.
nement mon a'ôv.0. De inon vivant, on ne le
jouera pus. jeèduffrirnis trop à en voir une
réalisation qu'aucun moyen' scénique ne me
donnerait. Ce sera donc mon œuvre" pos-
thume, -̃-•î'.rivj <•̃' "••̃̃: '•
Aujourd'hui qu' Arjiadis, «.testament mu-
sical » de Massenet, est un magnifique héri-
tage pour la musique française, ce nous
est une joie de proclamer la pureté, l'élan,
la jeunesse de celte œuvre posthume.
La princesse bretonne Elisène, pour avoir
ainié un prince français qui mourut en Jui.
laissant deux fils jumeaux, Gulaor et Ama-
dis, est traquée, dans la forêt des Fées, par
;le roi de Bretagne, qui ne veut pas que ces
enfants vivent. Elisène meurt, sous l'arbre
des Fées, après avoir ramassé deux cail-
loux magiques où, jadis, l'enchanteur Mer-
lin incrusta des étoiles elle les attache au
cou de deux enfants et elle expire dans
l'ouragan d'hiver, au moment où les fées
prennent pour filleuls les deux orphelins
que menacent de terribles destins. Bien des
années plus tard, lorsque les deux enfants.
̃séparés par les hasards de la vie, ont gran-
di, l'un d'eux, Galaor, se présente à la cour
du vieux roi breton Raimbert, pour conqué-
rir, en tournoi, la main de la princesse Flo-
riane, fille du vieux roi. Mais Floriane, qui
a lu, en un beau livre d'images, les exploits
fabuleux d'Amadis, chevalier de France et
du lys, et beau damoisel de la mer, aime
en secret ce héros, inconnu, le Preux
de Gaule et elle l'appelle de sa prière fer-
vente. Mais Amadis, chevalier vierge, dont
-la force victorieuse sur mer lui est accor-
dée pour sa pureté, est trop loin de la prin-
cesse Floriane qui ne l'aime qu'en rêve.
Lui-même, parce qu'il a, vu Florfa)ie..en xé-
ye, aime la princesse lointaine: Les .Jôes
s'efforcent vainement de le détourner de la
yie humaine où une fatalité de 'meurtre l'at-
tend. Vainement, elles cherchent à le rete-
nir en le séduisant et en lui opposant de
terribles obstacles. Son lys, symbole de son
âme, est un talisman qui triomphe des sor-
tilèges. Et' il court vers l'amoureuse incon-
nue de son rêve. Il arrive au château du roi
Raimbert à l'instant où vont être consa-
crées, parmj les chants de Noël, les noces
de Galaor et de Floriane. Floriane recon-
naît en lui le Sauveur d'Amour. Amadis,
après avoir chevaleresquement «efié son ri-
val inconnu, brandit son lys qui se change
en épée invincible. Il tue Galaor. Il recon-
naît, au cou de son adversaire expirant, la
pierre magique de Merlin. Il a donc tué son
frère. La fatalité s'est accomplie. Mais
Courrier des Théâtres
A LA RENAISSANCE
LA FEMME MASQUÉE
C'est du théâtre d'amour. De longs soirs,
le public se laissera captiver par l'atmos-
x phère ardente et passionnée de cette pièce
̃ dont l'intérêt dramatique est, par surcroît,
de nature à émouvoir violemment la sensi-
bilité1 flti. pùb'liè'. V Est-ce' là' ̃meilleure pièce
de' M. Charles Méré, ainsi qu'on l'affirmait
hier, dans les couloirs de'la générale qui
fut un éclatant triomphe? Il est exact
qu'ici la psychologie des personnages do-
mine le drame hautement. Autant par sa
mise en scène d'une élégance et d'un mo-
dernisme aigus que par son interprétation
simple et frémissante, Mme Cora. Laparce-
rie, s 'es,t appliquée précisément à dégager le
côté humain de la pièce. La création qu'elle
en fait l'égale aux plus belles. Plein d'au-
torité et de feu concentré, M. Georges Co-
lin peut s'enorgueillir, justement, de la soi-
rée d'hier c'est un des plus grands suc-
cès de sa carrière. Avec une sobriété de
gestes et d'attitudes remarquable, M. Mau-
Joy a montré une compréhension exacte de
son rple. Mlle Sylviac, spirituelle; Mlle
Germaine Sombray, piquante; M. Labry,
maître de son jeu; Mlle Bertrande, si ori-
ginale, tous prêtèrent à Mme Cora Lapar-
cei-ie le concours de leur intelligence et de
leur talent.
Ce soir
-r- Au Théâtre Femina, h 8 h. 45, répétition
'générale du spectacle d'art russe de Mme
Maria Kousnezoff et s'a compagnie les Co-
médiens; Koulorok; Sobalclri Valse; Danse;
l'Adoration Groung[ia le Cauchemar
Danse Ohana'San la Lâcheté; le Bel
Amour et. l'Amour terrible; danse la Ba-
lançoire la Foire Russe.
N.:B. La direction ayant disposé de tou-
tes les places il est absolument inutile de se
présenter au contrôle sans invitation.
Au Théâtre des Arts, à 8 h. 45, répéti-
tiongénéralede M.aichako, -œuvre inédite de
1 MM. André Salmon et René Saunier.
4 la Renaissance' à 8 h. 30, très exacte-
ment, première de la Femme masquée, piè-
ce nouvelle en quatre actes de M. Charles
Méré
Distribution
Mmes Cora I.aparcerie, Diune Lambert Syl-
viae," Maie de .ïainMïeprêC'S Bertmnde, Suzy.
Brugettc, Gaby de Beuunïonl, Mme de Pierre-
fonds Hélène Charles, Mme de Libeyrae Ca-
pryne. Arlctto Usj'or, Premier masque Au-
gris, I>èus-iènlc musque; Mnhé, Troisième mas-
que Delin, Quatrième musqué
et Mlle Germaine Sombray dans
Pomme d'Api
MM. Georges Colin, Claude Lambert Pierre
Labry, Bompard Mercier, Vidalon Favières,
Le Notaire Roquevert, Marnais Nader, Cal-
vat Pptitbon, Germain Jalobert-, de Marcey
Ceretto, Ua Infirmier Etieve, Jean Manel, Ca-
poul et M. Mauloy. dans Sivas.
-Au Théâtre Cluny à 8 h. 45 1™ de: Moscou,
pas trop, revue en 2 actes et 18 tableaux, de
MM. André Dahl et ""Alfred Moyne, musique
de Labusquière,, avec MM. Fontenaille, Gri-
mat, Durnax, Wilbems, Pollet Mmes Su-
zy'Yana, Marcelle, Malherbe, Rachel Beau-
mont, Mili Clairon,. Georgelte Leliaiie, Ylet-
te,' Miarka, etc., comme principaux inter-
prètes. '̃̃ 1
Les -critiqués, courriéristes, sô.iristes et
'ayants droit seront reçus au contrôle sur
présentation de leur carte.
A l'Opéra, à 8 h. 30, Falst&f{ (MM. Hu-
herty, Teissié, Rambaud, G. Dubois, Fa-
berl, Narçon Mlles Allix, Lapeyretle, Jane
Laval, Arné). Orch. M. Arturo Vigna.
-Ala Comédie-Française, à 8 h. 30, la Mar-
che nuptiale. (MU. Alexandre, Dorival, Es-
cande, Roger Monteaux Mmes Piérat, Ga-
brielle Robinne, Jane Fabe'r, Yvonne Du-
cos).
Al' Opéra-Comique, à 8 heures, Madame
Butterfly (Mmes Saiman, Baye ;,MM. Louis
Cazette, Al lard) Ca.valleria Rusticana
(Mmes Sibille, Nette Ferrari MM. Vezza-
̃ ni, Sauvageot)..Oteh. M. Archainbaud.
̃ Al'Odéon, à 8 h.. 30, le Grillon du Foyer
(MM. Gosto, Desmoulins, Maurice Lamy,
Saiilard" Mmes André, Barsange, Talour,
Martai). Orch. M. Michel Grau.
̃ Aux Variétés, à 8 h. 45, la Belle Ange-
vine (Mlle Jane Marnac MM. Raimij, Pau-
ley, Mlle Thérèse Dorny, M. A. Luguet, etc.,
et Mlle Diéterle).-
–Au Gymnase,!). 9 heures, le Voïeur (Mmes
il fut le plus fort c'est lui qui, seul, pourra
sauver la Bretagne contre les pirates. Et
le voeu suprême de Galaor consacre les fian-
çailles de Floriane et d'Amadis.
Le génie souple, ardent, puissant, de
Massenet donne à cette vieille légende fran-
çaise une extraordinaire ampleur. Amadis,
son « testament musical », depuis dix ans
qu'il dort le sommeil de l'immortalité, nous
renaît, comme un sublime « chant de cy-
gne » d'outre-tombe. On retrouve là tout le
charme, toute la grâce pittoresque, toute
l'ardeur voluptueuse, toute la richesse mé-
lodique intarissable et toujours nouvelle,
toutes' les audaces harmoniques d'un pré-
curseur, toute la souplesse d'une instru-
mentation qui, souvent caressante, toujours
variée et de riche coloris, parfois grandiose
avec des- de souveraine puissance,
est de la plume légère, de la main féline et
de la griffe robuste du plus délicat et du
plus véhément musicien de théâtre dont
s'enorgueillisse à bon droit l'école fran-
çaise.
L'accueil triomphal, que toute une salle,
vibrante d'enthousiasme, fit à Amadis,
prouve que, rejetant toute crainte quiji'eût
été qu'une erreur, Massenet ambitionnait
une œuvre, de survie son ambition, noble
et sacrée, est couronnée par un triomphe
qui l'eût glorieusement récompensé.
Massenet eût été, certes, émerveillé par
la mise en scène de M. Raoul Gunsbourg
grâce aux « décors lumineux » de M. Eu-
gène Frey, les choses s'animèrent, et agi-
rent fort utilement, dans un prestige fabu-
leux de mouvement et de coloris. M. Vis-
conti, de son côté, nous reconstitua, très fi-
dèlement, tout un monde de féodalité, exact,
rutilant, et de rare beauté.
Mlle Vécla, cantatrice de voix magnifi-
que, a mieux fait que chanter avec un art
inégalable le rôle d'Amadis elle a joué en
vraie et grande artiste, d'une magistrale
simplicité, et avec une autorité qui lui valut
le plus beau triomphe. Mlle Nelly Martyl,
qui incarnait le rôle, si, tendre, parfois fort
dramatique, de la princesse Floriane, y fit
admirer sa voix pure, son art impeccable du
chant, sa toute naturelle souplesse de com-
position, avec tant de grâce que 'l'on n'y de-
vine ni l'effort, ni la transition 'de nuances.
M. Goffin, dans le rôle de Galaor, fut, com-
me toujours, Je ténor à l'organe de généreux
éclat, il s'y montra, chevalier de noble bra-
voure et de chaleureuse passion. M. ,Huber-
deau, de sa grande et émouvante voix de
basse, avec une science parfaite du chant
et de la composition sobre et.vraie, fut un
roi Raimbert d'impressionnante majesté.
Les rôles récités d'un vieux chasseur et
d'une fée furent excellemment tenus par
M. Stéphan et Mlle Orsoni.
L'orchestre et les chœurs, sous la magis-
trale direction de M. Léon Jehin, que Mas-
senet honorait d'une profonde et juste es-
time, se distinguèrent mieux que jamais et
participèrent efficacement au splendide suc-
cès musical d' Amadis.
Jules Méry,
DARDAMELLE OU LE COCU
A LA MAISON DE L' « ŒUVRE >
Le Dardamelle que la Maison de l' « Œu-
vre » interprète actuellement presque cha-
que soir, a été très justement qualifié de
chef-d'œuvre comique. Son véritable titre
eût dû être le- Cocu triomphant. Son spus^
titre sera dé^oriiia.iS1' Cocu, C'est une 'pfe-1
ce fort belle et très gaie. Ni, Fernand
Gregh a pu dire avec quelque raison « Le
véritable hommage à Molière, je me de-
mande si ce n'aura pas été la pièce d'Emile
Mazaud ». Originalité de conception; élé-
gance railleuse d'un dialogue spirituel; im-
prévu du dénouement, tout s'y trouve.
C'est vraiment un chef-d'œuvre gai, magis-
tralement'interprété par Mlle Jane Çhevrel
et M. Jacques Baumer.
La Maison de l' « CEuvre », 55, rue de
Clichy (Gut. 67-31), n'en restera pas là.
Avant la fin de la saison, elle donnera en-
core le Dilemnc du docteur, de Bernard
Shaw; le Lasso, de Batty Weber, et une
pièce allemande du plus haut intérêt.
Simone, Albany MM. Jean Worms, AI-
cover, Numès, Noyelle).
4 la Porte-Saint-Martin, relâche en signe
de deuil.
Au Théâtre Sarah-Bernhardt. à 8 h. 30, les
Aigles dans la tempête (Vera Sergine), J.
Grétillat, Pizani, Decœur et M. J. Yonnel).
Dimanches et fêtes, matinée.
4 la Gqîte-Lyrique,h 8 h. 30, les Cloches
de Corneuille (MM. Gerbert, Jullien, Foix
Mmes Jenny Syril, Clières et M. Girier).
-Au Théâtre Antoine.h 8 h. 45, l'Heure du
Berger (Mme Marthe Régnier MM. Lagre-
née, Cazaux Mmes Marie Laure, Jane Sa-
brier et M. Giidès).
Au Nouvel-Ambigu, relâche en signe de
deuil.
–/)t/Pa/a/s.~o/a/,& 8h. 45, la Seconde Nuit
de Noces (MM. Le Gallo, Louvigny, Duval.
lès Mmes Marguerite Templey, Marise
-Massare, Maud- Loty et Ellen Andrée).
–Aux Bouffes-Parisiens.k 8 h. 30, Dédé (MM.
Chevalier, Baron fils, Hemdey et Urban
Mlles Marguerite Moussy, Maguy Varna).
A l'Athénée, à 8 h. 45", Atout. cœur
A l'Afhénée, à. 8 h. 45, iltout, ccu2tr
(Mmes Augustine Leriche, Madeleine So-
ria, Denise Grey MM. Lucien Rozen-
berg, Pierre Stephen, Armand Morins, Ch.
Mosnier, G. Gallet et Arnaudy).
–Au Théâtre de Paris (15, rue Blanche
Trudaine 20-44), à 8 h. 30, Miquette et sa
Mère (Albert Brasseur, Marcelle Yrven,
Gaby Morlay, Pierre Etchepare et Max
Dearly). Jeudis et dimanches, matinées-
Au Théâtre Michel,' (Tél. Gut 63-30), à S h.
45, la~Chance du mari (A. Rheims, Yol.
Laffon et L. Baroux) à a h. 45, Pdris ou le
Bon iuge (Edmée Favart, Charles Lamy, R.
Ciermoat. George et Germaine Huber).
Au Théâtre Edouard- VII, (Louvre 32-60),
l'Illusionniste (MM.Sacha Guitry et Alerme;
Mmes Yvonne Printemps, Fabiole et Bet-
ty Daussmond). Au prologue, sensationnels
numéros de music-hall.
Au Théâtre Marigny, ix 8 h. 30, My Love,
Mon Amour (Mmes Germaine Risse, Denise
Hébert, Alice Granville MM. Palau, Puy.
lagarde, Cazàlis, Villa, Lucien Dayle).
A la Potinièra (Central 86-21), à 9 h.,
Banco avec Mme Charlotte Lysès, MM.
André Lefaur et Jules Berry).
--Aux Capucines, (Tél. Gut. 5G-40\ h 9 heu-
res, Non net le, opérette (Mlles Jeanne Per-
riat, Mérindol, L: Baron, G. Béry, Arletty,
Josyane et Sonia Alny MM. Berthcz, Cou-
sin, Castelli, Saulieu, etc.).
-Au Théâtre Mogador, à 8 h. 30, Monsieur
l'Amour (Mmes Br. Régent, A. Alvar, Vin-
«ker MM José Delaquerriere fils, Massart,
Rollin).
-Au Théâtre des Nouveautés, (Berg. 52-76), à
9 heures, la Diane au bain, avec Mmes Mar-
guerite Deval, Régiiia-Camier, M. Tarride,
Mmes Janine Ronceray, Lucile Nobert, An-
drée,Barelly, M. Hiéronymus.
Au Théâtre Daujiou,h8 8 h. 45, Ta bouchel
avec MM. Victor Boucher, Guyon fils et Ga-
bin Mmes Jeanne Cheirel, Jeanne Saint-
Bonnet et Mary Hett.
Au Grand-Guignol, à 8 h. 45, A l'ombre
d'une {leur, le Kama Souim, la Maison des
Hommes vivants, Madame de Rhodes.
voyante.
Au Trianon-Lyrique, à. 8 h. 30, .le Jour et
la nuit (Mmes V. Rauly, Bergez, Laurière
MAL. José Théry, Joubert, Jouvin, A'rbeau,
Arboni).
-'A la S cala (Nord 35-8fi), à 8 h. 30, le
Chasseur de chez Maxim's (Marcel Simon,
Parisys, Pierre Bressol, avec Gorby et Pau-
le Morly et Sinoël MM. Despeaux, Sulbac
Mmes Arioli, Pauline Carton).
-Ala Pie qui chante, à 8 h. 45, Tulle.. l'as
dit, revue (Charles Fallo't, Mmes Davia, Pé-
pée, G. Leclaire et P. Dartois, MM. Dalio,
Noël-Noël, Jean-Jam. Goupil et les chan
sonnie,rs).
-Au Théâtre Albert /er, 64, rue du Rocher
(Wagr. 81-54). à 8 h. 30. Un million dans une
main d'enfant.
Mort de M. Hertz.
M. Hertz, directeur de la Porté-Saint-Mar-
tin, est mort hier, à Nice, dans l'après-mi-
di, d'une embolie. ̃ -̃(
Un coup de téléphone en avertit M. Jean
Coquelin, son. ami, qui assumait, avec lui
;là ̃̃•direction du théâtre. s
Nous avons pu voir M. Jean Goquelin
Cette nouvelle, nous a-t-il dit, m'a cau-
sé un profond chagrin. Je l'avais connu à
ses débuts. Vous savez qu'après avoir pas-
sé par le Conservatoire, il avait beaucoup
joué en tournée. C'est au cours d'une de
ces tournées que nous nous étions connus
en 1887.
» Très jeune, il s'était appliqué à la di-
rection d'un théâtre. En 1896, il dirigeait
celui de Caen en 1897, celui de Cherbourg.
En 1900, mon père, séduit par son intelli-
gence, l'appelait à la Porte-Saint-Martin.
A la mort de mon père, il m'aida à sup-
porter le poids de cet héritage.
» En 1909, nous avons étendu notre di-
rection à l'Ambigu, dont nous avons fait,
en 1913, le Nouvel-Ambigu.
» Hertz allait avoir soixante ans au mois
d'août.. Que vous dirais-je de plus ? 7
» Les deux théâtres feront relâche ven-
dredi soir et le jour des obsèques, qui au-
̃ront lieu à Paris.
» J'ai beaucoup de peine! »
Avant Connaître et Papassier s'en va-t-en
guerre.
Le Nouveau-Théâtre donne lundi, en ma-
tinée, la répétition générale de ces deux ou-
vrages.
M. Gaston1 Arthuis nous écrit- à ce propos
Connaître est ma première pièce représentée
sur un théâtre régulier. Un acte de débu,t la
Délivrance a été présente il y a deux mois, à
la Flamme- », en séance privée.
̃ Connaître -tut écrit en 1921. Je le lus à M.'Ed-,
mpnd Sée, dont, on ne dira jamais assez la bien-
veillance ti- l'égard des, jeunes écrivains^ jl;
s Intéressa à ma pièce, qu'il trouva' courageuse,
et en porta le manuscrit à Irénée Mauget. Ce
dernier en prit connaissance le jour même et le
reçut avec une spontanéité dont je lui sais vi-
vement gré. ̃ ̃ ̃
C'est une pièce psychologique qui met en scène
un intellectuel possédé de la passion de s'ac-
croître, de connaître l'intimité des cœurs et des
esprits, et cause de ce fait le malheur de plu-
sieurs êtres autour de lui.
M. Henry' Burguet a liien voulu se charger de
ce rôle, ainsi que de la mise en scène de la
pièce. Je me réjouis de son éminente collabora-
tion et j'admire chaque jour davantage. la puis-
sance et la variété de son jeu.
A ses côtés, Mmes Ninon Gilles et Géronne
prêteront aux deux personnages féminins la
grâce la plus vivante au premier acte l'émo-
tion douloureuse la plus profonde au second.
M. Georges Cusin réalisera une silhouette très,
vivante de jeune secrétaire.
M. Fernand Doillet, l'auteur de Papassier
s'en va-t-en guerre, nous écrit à son tour
Je suis presque un débutant au théâtre je
dis presque, car la Potinière me joua il y a
deux mois un petit acte Julie ne le sait même
pas, pour lequel l'on eut quelque bienveillance.
Les trois actes que M. Irénée Mauget voulut
bien me recevoir et qu'il monte avec beaucoup
de soin furent composés avec mes observations
quotidiennes des années de guerre tous mes
personnages furent pris dans la vie. Que vous
dirai-je de ma pièce ? Je préfère vous parler de
Polin, qui accepta de la créer, il sera prodigieux
dans le rôle d'un capitaine tour à tour héroïque
et pusillanime. C'est un de nos. plus grands, co-,
médiens. M. Finaly, qui s'est distingué au No'u-
veau-Théâtre en des rôles de poivrot, tiendra'
magistralement le rôle d'un officier de territo-
riale qui fait tout son devoir avec une belle sim-
plicité. M. Billard, médaillé militaire de la
Grande Guerre, sera un embusqué. M-M. Boquil-
ion, Busin, Vermézi, Mmes Anita Soler, Djem-
Dax et Desly formeront un ensemble excellent.
Je suis très content. Je souhaite do l'être au-
tant le lendemain de la générale. t
A l'Opéra.
M. de Diaghilev a proposé hier à M. Rou1-
ché le programme de la saison de ballets
russes qui doit avoir lieu à l'Opéra au mois
de mai. Deux ballets célèbres, qui comptent
au nombre des plus merveilleuses créations
des balletsxusses l'Après-midi d'un faune
et le Spectre de la Rose ont été ajoutés à ce
programme et reparaîtront ainsi devant le
public parisien, qui n'avait pas eu depuis
longtemps l'occasion de les applaudir.,
C'è*st vers le 20 avril que passera à la
Comédie-Française Vautrin, de M. Edmond
Guiraud.
A l'Opéra-Comique.
Don Juan reparaîtra sur l'affiche diman-
che prochain, en matinée. Le cnçf-d'œuvre
de Mozart aura pour principaux interprè-
tes Mmes Balguerie, Vallandri, Famin
MM. Baugé, Dupré, Cazette, Audoin, Azé-
ma. C'est M. A. Catherine qui dirigera l'or-
chestre.
A la Comédie des Champs-Elysées.-
Oncle Vania poursuit sur la scène clés'
Champs-Elysées sa bril;ante carrière. Le
chef-d'œuvre de Tcherkhoff obtient à cha-
que représentation un succès triomphal. Le
public se montre aussi ému qu'intéressé
par l'étude si curieuse que l'auteur nous
présente de la vie campagnarde. Les admi-
rables artistes qui l'interprètent Georges
Piloëiï, Mme Ludrnillia Pitoëff, ainsi que les
artistes de leur compagnie et Mme Paulette
Pnx, sont chaque soir l'objet d'applaudisse-
ments enthousiastes. Demain et dimanche,
en matinée et en soirée, Oncle Vania. t
A la Renaissance. "-11
Le service de première de ta Femme mas-
quée sera reçu ce soir.
Aux Capucines.
Tout Paris va applaudir, aux Capucines,
Nonnelte, l'un des grands succès du jour.
Dimanche, m'atinéeT
A, la Maison de l'« Œuvre n.
Ce soir, à 8 h. 45, Dardamelle, de M. Emile
Mazaud, avec Mmes Jane Chevrel, Suzy
Prim, Delbo MM. Jacques Baumer, Roger
Weber, Coda, H. Allain-Dhurtal, Nohel,
Pluute, Raoul et Guy, et- les Derniers Mas-
ques, de' M. Arthur Schnitzler, avec Mlle
Bianchini MM. H. Allain-Dhurtal, Weber
et Nohel.
Demain, en matinée et en. soirée, Darda-
melfe et les Derniers Masques.
Ainsi que nous l'avons- annoncé, le Théâ-
tre Municipal de Tunis montera le 15 avril
une pièce nouvelle de M. Louis Payen, les
Amants de Ferrare. C'est une comédie dra-
matique en trois actes, en vers, qui ne com-
porte que six personnages et dont l'action
se passe en Italie, au xvie siècle, le premier
acte à Venise, les deux autres à Ferrare.
En écrivant cette pièce, M. Louis Payen
a pris comme point de départ un épisode de
la vie d'une célèbre aventurière italienne,
Bianca Capello, mais son œuvre n'a rien
d'une reconstitution historique. Etude de
mœurs plutôt, et de caractères, dans un
drame tour it tour plaisant et véhément, où
la passion et l'intérêt tiennent une grande
place.
Mlle Madeleine Roch et M. Escande, de
la Comédie-Française Mlle Lili Rito MM.
Rolla, Charpin et Jean Garat seront les in-
terprètes de cette œuvre, dont la création
à Tunis, venant après les fêtes données l'an
dernier à Carthage, continue un intéressant
mouvement de décentralisation et montre la
force de l'expansion française dans le pays
de protectorat.
Maxime Girard.
Spectacles & Concerts
Aujourd'hui
Chez Shéhérazade, 16, Faub.-Montmartre
(Tél. Louvre 09-14). Les-.Batutas, orchestre
brésilien, original. extraordinaire et d'une
gaieté endiablée, unique au monde.
Thés, dîners, soupers. Direction Dùque.
A l'Olympia (2 h. 30), à la Salle Mari-
vaux (2 ii. 30), matinée avec le même spec-
tacle que le soir.
Ce soir
Aux Folies-Bergère (Gut. 02-59), à h. 30,
Folies sur jolies, nouvelle revue à grand
spectacle en 2 actes et 40 tableaux, de Louis
Lemarchand.
A l'Olympia (Central 44-68), à 8 h. 30,
le comique Georgius, la divette Janette De-
narber, l'écuyère Baptista Schreiber, l'Hom-
me-gorille, Gaston Palmer, les sœurs Zélia
et 10 attractions. De 5 à 7 h. danses. (En-
trée 2 francs.)
Au Casino de Paris (Cent. 86-35), à 8 h. 30,
la revue Paris en l'air (Mistinguett, Bou-
cot, Earl Leslie, Oy-Ra, Randall; Louvain,
Dubas, Rahna et Dutard.
Au Concert Mayol (Gut. 68-07), à 8 h. 30,
la grande revue Paris Scandales. 25 ta-
bleaux, 150 artistes, 600 costumes le Pa-
lais des Visions (Trouhanova).
A la Cigale (Nord 07-60), à 8 li. 30, Va
l'dire à Gênes, revue à grand spectacle en
2 actes et 30 tableaux, de Max Eddy. (Miss
Campton et Jane Mont-ange.)
A la Gaîté-Rochechouart (Trud.06-23), Sans
Chars, revue (H.Defreyn, Nina Myral et Ser-
jius.Suzanne Mirat,Ch.Martens,Meret,Harry
Wills,Marc Derris, la danseuse Baldini),etc.
–AtaSa/leMarivaux(Louv. 06-99), à 8 h. 30,
en exclusivité à Paris le Petit Lord Faun-
tleroy, avec Mary Pickford. Attraction Jac-
ques Inaudi, le célèbre calculateur.
–Al'Alhambra (Roq. 0-10), à 8 h. 30, Signo-
ret dans Ciroco, sketch de M. Rip. Les Cy-
ejïng Brunettes. La Ventura. Gregory Ru-
toff, et Fortugé, et huit attractions.
A la Chaumière (Marcadet 07-48), à 9 h.,
Ombres de Pierre Veber Et pour quoa ?
Martini, Chepfer, Ferny, Weil, Marc Hely
et Sivry.
-Aux Noctambules, r.Champollion (Q"or La-
tin) (Gob. 42-34), à 9 h,. Privas, Hyspa,
Jack Cazol, de Buxeuil, Devilliefs, Và'ner,
ïfors Goncourt (Viette, Tessy-et janny
•Raxon).
AfaLuneRot/sseÇïlM. Gl-92), a 9 h., Bon»
naùd. Hyspa, Michel, Secrétan, Clérouc,
Spark, H. Cor Vitrigolons revue (Denise
Cam, Y. Drawys, Marg. de Barbieux, etc.
–Alâ Boîte à Fursy (Cent.57-44,27.Bd des
Italiens), à 9 h. Paris sans Gênes, revue
de C.-A. Carpentier et R. Dieudonné (Mite
Missia, P. ViJlé, Fursy, Marinier, Mauri-
cet).
Au Perchoir (Berg. 37-82), à 9 heures.
le Perchoir chez T lierais (Musidora, Geo
Lastry, Jean Lemarguy, etc., et les chan-
sonniers J. Bastia, J. Deyrmon, R. Casa).
Au Moulin de la Chanson (Trudaine 69-67),
Balder, Cluny, Vorcet, Noël-Laut, H Cor.-
Mon p'tit Tom Vive ta Rép. de Mont-
martre (G.Benda,Y.Guillet, S.Melvillë.etc.
-Au Cirque de Paris ISegui' 31-90, Ecole
Militaire), à 8 h. 30 matinée jeudi, diman-
che, 2 h. 30. Programme entièrement renou-
velé, 15 attractions (1 fr. 50 à 12 francs).
-Au Cinéma Oemours, rue Dcmours (\Va«
gram 77-66), à 8 h. 30, Mireille, avec adap-
tation musicale spéciale, soli et chœurs.
--AuPathé-Palace, 3,.b.des Italiens,de 2 h.
à 11 heures, Geneviève Félix dans Hantise,
Pallié-Journal, Palhê-Reyne, Beaucitron
fait un tour au Bois (comique).
A l'Olympia.
Aujourd'hui, en matinée, il 2 h. 15, et en
Soirée,' à 8 h. 15, débuts de la sublime can-
tatrice russe Vera Eifjhônu, de Ru'ddy, le
champion nègre du jazz de Walter et
Briant, la plus comique attraction funam-
bulesque de l'époque l'Homme qui se dé-
gonflle, et douze numéros fabuleux incon-
nus à Paris. De 5 à 7, au thé-tango, danses
et surprises. (Entrée 2 francs.)
A TAlhambra. iji
C'est ce soir vendredi que débutera M.
Signoret dans une fantaisie de M. Rip, inti-
tulée Ciroco. Le fameux artiste s'y montrera
dans un genre tout à fait nouveau qui sera
une révélation. II aura comme partenaire
Jean Signoret et Mme Louisa do Mornand.
Ce sketch paraîtra au 'milieu du program-
me d'attractions sensationnelles, dont le
comique Fortugé.
Au Gaumonl-Palace.
2° semaine du grand succès, la Grande re-
vue, en 2 actes et 20 tableaux. La première
revue à. grand spectacle pouvant être vue
par tous et pour le prix modéré de 1 fr. 50
à, 8 francs. ̃
Pourquoi la Grande revue du Gaumont-
Palace est-elle un succès ?
> Parce qu'en une succession de tableaux
charmants elle permet au public d'appré-
cier
'Les vocalises do Germaine Rêve], le réa-
lisme d'Yvonne Georges, la fantaisie de
Germaine Denixo, le joyeux' humour
de Carol et la voix chaude et vibrante de
Burnier, dans ses créations de Julien et de.
Pierrot.
Au Gaumont-Palace, dans la Grande re-
vue, la légère, l'étourdissante Jasmine, dans
ses créations de la Houpette, du Joueur de
tennis et de la Fée des nuages.
Madeleine-Cinéma donne toujours Chris-
tus, le film qui retrace l'épopée fantastique
de Jésus, de Bethléem au Golgotha. C'est le
filin passionnant, émouvant, douloureux
mais, par-dessus tout, c'est un film de grand
art, de toute beauté, c'est le film éternel à
la fantastique mise en scène, qui encadre
et souligne une adaptation musicale de tout
premier ordre composé de chants, des
grandes orgues et de l'orchestre réputé
d'Aimé Lachaume.
Courrier musical
Aujourd'hui
A la salle Gayeau, à 5 heures, 6° séance
du quatuor Pascal avec le concours de Mme
Marcelle Meyer.
Ce soir
A la salle des Agricueteurs, à 9 heu-
res, concert de la célèbre petite violoncel-
liste de onze ans, Mildred Wellerson.
< A la salle Gaveau, soirée de gala à l'oc-
casion du centenaire de Victor Massé.
Nous rappelons que le second récital du
réputé pianiste Victor Staub, professeur au
Conservatoire, aura lieu demain soir, à 9 h.,
salle Erard. Au programme, œuvres de
Chopin, Schumann, Liszt, Saint-Saëns, Ba-
lakirew, Louis Vuillemin, A. Mariotte et
Rhené-Baton.
Au Théâtre Mogador Monsieur l'Amour.
Prochainement, 100° représentation avec
toute sa brillante distribution Mmes Bri-
gitte Régent, Alvar, Vinker MM. Dela-
querriere, Rollin et Massart.
Partition éditée chez Max Eschig, 48, rue
de Rome, Paris.
Trocadéro. Dimanche soir, -,à 8 h". 30, so-
lennité à la mémoire de Saint-Saëns. Le cé-
lèbre violoniste G. Enesco. La Terre pro-
mise, soli, grand, orgue, chœurs et orches-
tre, 500 exécutants sotfs la direction de Vic-
tor Charpentier. Places de 2 à 10 francs.
L. de Crémone.
lia Vie Sportive
COURSES A MAISONS-LAFFITTE
Aujourd'hui, à 2 heures, Courses à Maisons-
Laffme. Gagnants du Figaro
Prix d'Orr/cval Imaginaire, Corcoran II.
Prix de Powjerelle L'Escurial, Triomphal.
Prix de Moritesson Ecurie Thibault, Corco-
ran II.
Prix Lagrange Tamcrlan, Prince Coquerico.
Pria; Saris Souci, II Mascaron, Sout.
Prix Palmiste La Fontaine, Bemeuil.
COURSES A AUTEUtL
Giboulées, rayons de soleil, les deux', de
courte durée, c'est toujours le même ré-
gime il y avait cependant une bonne assis-
tance, comprenant même des personnages
de marque, le chah de Perse, le gendre de
S. M. George V, le vicomte de Lascelles,
prenant, parait-il, ,des gagnants. Ils étaient
très -bien « tuyautés » par les membres du
comité de la Société des Steeple-Chases
ils ont même pu demander des renseigne-
ments à un ancien ministre français, qui
souvent s'est trouvé entre eux dans la tri-
bune réservée. Au point de vue sportif,
quelques remarques
Si Silistria n'eût pas fait autant de fautes,
et si Claudie était venue plus tôt, Phocéen
n'aurait peut-être pas gagné.
Antin n'avait rien à battre.
Fou du Roi a des descentes de main un
peu vigoureuses, son jockey a été désar-
çonné. Ibis a. profité pour battre Fauche le
Pré. Les commissaires n'ont pas admis la
réclamation du second contre le premier.
l'incident s'étant produit sur le saut, mais
ils ont donné un avertissement à Barré,
qui a voulu imiter son collègue W. Head,
prenant en biais les obstacles où il peut gê-
ner un adversaire dangereux.
Saint Hélier saute encore mal, tandis que
Grapiné est un steeple-chaser très sûr.
Le Morier n'était pas mal placé au poids,
dais le handicap, mais il ne faut pas oublier
Guingamp, qui, avec 74 kilos, s'est très
bien comporté.
Le numéro 6 porté par le demi-sang Qua-
lity a gagné l'épreuve do la, spécialité.
Prix de Passy (steeple-chase, handicap, à ré-
clamer, 4;000 francs, 3,500 mètres). 1, Pho-
céen à M. François Monnier (J. Bedeloup) 2,
Claudie, à M. Maurice Porte (C. Hawkins) ;• 3,
Silistria, à M. Henri Coulon (G. Mitchell) (1 lon-
gueur 1/2, 2 longueurs).
Non placés Mon Cliff, Nono, Orchaise, Er-
douz, Pré Catelan, Ortie, Lotion (tombée), Ja-
pon (tombé), Red Ileather (tombé), Inespéré
(tombé).
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 380 francs.
Pinces Phocéen, 09 francs Claudie, -42 fr.
Silistria, 36 fr. 50.
Prix Beaumanoir (course de haies, 5,600 fr.,
3,100 mètres). 1, Antin, au duc Decazes (W.
Head) 2, Dictateur VII, à M. Jean Mangema-
tin (R. Tondu) 3, La Trinité,. à la princesse Ch.
de La Tour d'Auvergne (F. Williams) (4 lon-
gueurs, 6 .longueurs).
Non placés Pergola, Ispahan, L'Orphelin,
Blue Boy, Ça Mord II, Saint Marc, Silvester,
Chella (tombé).
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 17 fr. 50.
Placés Anlin, 13 francs Dictateur VII,
58 fr. 50 La Trinité, 72 francs.
Prix du Viaduc (course de haies, 8,000 fr.,
3,500 mètres). 1, Ibis, au duc Decazes (L.
Barré) 2, Fauche le Pré, à M. Jean Arditi (R.
'Ferré) (courte tête).
Non placé Fou du Roi (tombé).
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 47 fr. 50.
Prix Castiglionc (steeple-chase, 5,600 francs,
3,800 mètres). 1, Crapiné, au comte R. de
Beauregard (C. Hawkins) 2, Saint Hélier, à M.
E. Morgon (R. Head) 3, Fonraud, à M. Jean
Cerf (A. Petit) (5 longueurs, 8' longueurs).
Non placés Le Bouvier, Héliogabalus, Favo-
1 rite' "Article (arrêté), Stigar Loaf" II (tombé).
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 2,4 francs.
Places Crapiné, 18 francs Sàilit Hélier,
24 fr. 50.
Prix de la Faisanderie (course de haies, han-
dicap, 5,600 francs, 3,100 mètres). 1, Le Mo-
rier, il M. Tranquille Tabard (H. Semblât) 2,
Indiscrète, à M. J. D. Cohn (W. Head) 3, Kings-
hridge, à M. Claude Halsey (C. Hawkins) (2 lon-
gueurs 1/2, 1/2 longueur).
Non placés A l'Ordre, Guingamp, Quinaire,
Spring Song, Le Docteur.
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 36 fr. 50.
Placés Le'Morirr, 15 francs Indiscrète, 20 fr.
Kingsbridge, 19 fr. 50.
Prix de la Belle Etoile (steeple-chase, 4,500 fr.,
3,500 mètres). 1, Quality, à M.. L. Leparquois
(M. Ory) 2, Kpernay, au vicomte de Montfort
(A. Tinel) 3, Quart Gecko, à M. Pierre Gassédat
(M. du Breil) (8 longueurs, 10 longueurs).
Non placés Souville II (tombé et remonté),
Qualité V, Reine des Prés (tombée), Rapide III
(dérobée).
Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 32 francs.
Placés Quality, 23 francs Epernay, 27 francs.
Lebasi.
Le meeting de Monaco
(De notre correspondant particulier)
Monte-Carlo, 6 avril. Le premier han-
dicap du meeting de canots automobiles de
Monaco, disputé aujourd'hui sur 50 kilomè-
tres et réservé aux cruisers. a véritable-
ment fait honneur aux handicapeurs, car
les deux premiers canots classés, respecti-
vement, partis limlitmnn et scratch, termi-
nèrent à moins de 100 mètres, après une
lutte restée incertaine jusqu'au poteau.
Cinq canots avaient pris le départ de cet-
te épreuve, dont les rendements s'échelon-
naient sur 28 minutes.
Longtemps, nqturellement, VExcelsior
Janvier et le Çhrysis, qui partaient limit-
men, conservaient le commandement, mais
le canot italien Cantieri Baglietto, marchant
à plus de 50 kilomètres de moyenne, rat-
trapait progressivement, son retard et par-
venait, dans les tout derniers mètres de la
course, à rejoindre le petit bateau de M.
Clarke, VExcelsior Janvier, qui devait s'in-
cliner dans le dernier kilomètre.
Le classement de cette épreuve, dotée de
11,000 francs de prix, s'établissait finale-
ment comme suit 1. Cantierf-Baglietto, aux
Chantiers Baglietto (scratch). en 1 heure
1' 2" '2/5 2. Excelsior-Janvier (28 minutes),
M. Clarke, à 1' 38" 3. Chrusis (17 minutes),
à Mlle M. Chenal, à 3' 22Y' 4. Ysmona-H
(1 minute), à M. Jalla. r
Demain vendredi, deuxième épreuve de la
Coupe de Monaco, 100 kilomètres, racers
probablement, la plus belle épreuve du mee-
ting et qui nous promet, sans grosse mer,
de fort belles performances. On escompte
sept racers au départ, de cette course qui
est,, dotée de 40,000 francs de prix.
Après-demain, prix Léon-Demanest, han-
dicap corrigé, 50 kilomètres, cruisers,
13,000 francs de prix.
E.-G. Drigny.
LES GRANDS MATCHES DE RUGBY
France contre Irlande
éi«
C'est demain, sur le terrain du Lands-
downe Road, à Dublin, que se joura. le der-
nier match international de la saison. Il
mettra en présence les équipes de France et
d'Irlande respectivement formées par la Fé-
dération Française dé Rugby et par l'Irish
Rugby Union;
Nous ne mettrons pas en ligne l'équipe
choisie par la commission de sélection, car
Borde et Jaurréguy, du Stade Toulousain,
se sont excusés de ne pouvoir faire le dé-
placement. Les raisons de leur abstention
ne sont pas indiquées, mais on peut évi-
demment les attribuer au surmenage occa-
sionné par les nombreux matches joués par
leur club pour le Championnat de France
et au désir bien légitimé de ces deux
hommes de se présenter en possession de
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tre l'Aviron Bayonnais, à Bordeaux, le 23
avril prochain.
Au surplus, je ne crois pas que l'absence
de Borde et de Jaurréguy soit un handicap
pour nos couleurs. Tous deux jouèrent con-
tre Galles à Colombes bien au-dessous de
leur maitrise habituelle, et ce n'est que tout
à la fin du match que nous pûmes applau-
dir à un exploit digne de leur 'réputation.
Notre ligne de trois-quarts sera donc mo-
difiée, elle se présentera vraisemblablement
sous cette forme Got, Crabos, de Labor-
derie, Ramis. Ce dernier, comme suppléant
de Borde, devrait .jouer- au- centrer -mais de-
Laborderie y sera mieux indiqué, d'autant
plus que le Perpignanais peut très bien
jouer ailier.
A l'arrière, Clément jouera. On avait dit
qu'il ne ferait pas le déplacement par suite
d'un « pain ».reçu dimanche dernier. Il n'en
est heureusement rien, Si Ch. Magnanou
avait été appelé à le remplacer, le désavan-
tage n'eût pas été grand, car le racingman
est presque de .la classe de son rival.
Dans l'équipe d'Irlande, C. F. Halloran,
touché dans le match contre Galles, est rem-
placé par J. Thomson. Il a joué contre
l'Ecosse et l'Angleterre.
Les équipes seront donc les suivantes
Mande. Arrière W. Crawford (Lands-
downe) trois-quarts S. G. Wallis (Wanderers),
D. Sullivan (University Collège Dublin), G. B.
Stephenson (Queen's Belfast), H. W. Stephen-
son (United Services) demis G. Clarke (Bec-
tive Rangers), J. R. Wheeler (Queen's Belfast)
avants M. "Bradley (Dolphin Cork), W. P. Col-
lopy (Bective Rangers), cap.j J. C. Gillespie (Du-
blin University), J. K. Thompson (Dublin Uni-
versity), T. Me Clellaud (Queen's Belfast), I Po-
pyham (Cork Constitution), P. J. Stokes (Black-
rock Collège).
France. Clément (Valence Sportif) trois-
quarts Got (Perpignan), Crabos (Saint-Sever),
de La Borderie (Racing-CIub de France). Ramis
(Perpignan) demis Piteu (Section Paloise).
Pascot (U. S. Perpignanaise) avants premiè-
re ligne Soulié, (C. A. S), Béguet (R. C. F.), Ba-
raben (U. S. Dacquoise) deuxième ligne Mem-
reu (A. S. Biterroise), Cassayet (Saint-Gaudens)
troisième ligne Lasserre (U. S. Cognaçaise),
Sicard (U. S. Perpignanaise), Etchepare (Aviron
Bayonnais).
C'est M. J. M. Tennant, de la Scottish
Rugby Union qui tiendra le sifflet il fut
six fois international, joua contre la France
en 1910 et arbitrale derniei^match France-
Angleterre à Ttvjckenham,. lé 2.7 février der-
nier il arbitra également, il y a deux ans,
la rencontre France-Irlande, à Dublin. Lors
de ce dernier match, Struxiano se fit sévè-
rement pénaliser pour hors-jeu à la mêlée
et l'Irlande bénéficia de trois coups francs
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