Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1916-07-06
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 juillet 1916 06 juillet 1916
Description : 1916/07/06 (Numéro 188). 1916/07/06 (Numéro 188).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO - JEUDI 6 JUILLET t916
?
Le Monde la Wle
RENSEIGNEMENTS MONDAINS
- De Rome :
S. M. la reine Hélène, LL. AA. RR. le
prince Umberto et les princesses sont arrivés
à Santa Anna di Valdieri où la famille royale
passera l'été.
- De Saint-Sébastien :
Le duc d'Albe, dont nous avons annoncé
hier le départ de Madrid pour Paris et la
Suisse, s'est arrêté à Saint-Sébastien, où il. a
donné un dîner en l'honneur de S. M. le roi
d'Espagne. Ses convives étaient le marquis
de Viana, M. Carreaga, le duc de Montel-
lano, M. Quinonès de Léon, le marquis de
Castel Rodrigo, le marquis de Narros, le
comte de la Torre-Arias, M. J. San Miguel.
- Invité par le grand quartier général ita-
lien, M. Paul Adam est parti hier soir pour
le front des Alpes, où il va suivre les opéra-
tions militaires dans le Trentin et sur 1 Isonzo.
L'auteur de la Force et de l'Air qui tremble
ajoutera de belles pages à son oeuvre.
- On écrit de Venise que le baron Giorgio
Franchetti, le collectionneur connu, vient de
faire don à l'Etat italien de la fameuse
Cà d'Oro, l'un des plus beaux bijoux de l'ar-
chitecture vénitienne et un des ornements
insignes du Grand Candi.
Le baron Franchetti avait acheté la Ca
d'Oro il y a une vingtaine d'années. La déli-
cieuse maison vénitienne a été 1 objet d une
restauration très soignée.
Par ce don princier, l'Etat italien acquiert
un nouveau trésor.
CERCLES
- On écrit de Londres qu'un dîner a été
offert avant-hier par le National Libéral Club
en l'honneur de M. Herriot, sénateur, maire
de Lyon et l'organisateur de la foire de Lyon.
S. Exc. l'ambassadeur de France et sir
Maurice de Bunsen, ancien ambassadeur de
la Grande-Bretagne à Vienne, y assistaient.
BIENFAISANCE
- Le Président de la République a visité,
hier matin, l'école spéciale de mutilés créée,
place du Puits-de-l'Ermite, par l'Office dé-
partemental de la Seine.
Au cours de sa visite, il a remis au prési-
dent du Conseil municipal une somme de
10,000 francs pour'la « Journée de Paris ».
- Dimanche, à 1' < Aide aux aveugles ».
2, rue Balzac, a été donné le neuvième con-
cert de la Société de 1 art pour les blessés.
On a entendu et applaudi la comtesse
d' 1 zoard-Vauvenargues, Mme de Villeneuve,
Mme Vaucaire, }«; baron de Beaulieu, MM.
Vidal, Balsdi, Villeroy.
MARIAGES
- Le mariage religieux du marquis de la
Ensenada avec Mlle Marie Barrios a eu lieu
hier mercredi, en. l'église Saint-Pierre de
Chaillot. .
Le nom historique du marquis de la Ense-
nada a été illustré par le célèbre, ministre de
Ferdinand VI et de Charles III, rois d'Es-
pagne, do» Zenon de Somodevilla. Pour per^
pétuer le souvenir des services qu il a rendus
à la marine espagnole, celle-ci compte tou-
jours parmi ses vaisseaux de guerre un bati-
ment qui porte le nom de Marquis de la En-
senada.
Mlle Barrios est la fille de feu le président
de la République de Guatemala, général
1 R. Barrios, réformateur et homme d'Etat
éminent, et de Mme la marquise de Vis-
tabella.
Le curé de Saint-Pierre de Chaillot a pro-
cédé à la cérémonie.
Les témoins des mariés étaient : M. Manuel
M. de Peralta, ministre de Costa-Rica; M.
Candamo, ministre du Pérou;.M. V. M. Ren-
don, ancien ministre de l'Equateur; M. Feli-
ciano Garcia, ancien ministre ; M. Lardizabal,
chargé d'affaires de Guatemala; M. le colonel
Echague et M. Ramon de Florez..
Parmi la nombreuse assistance, nous avons
remarqué :
S. A. R. l'infante Eulalie d'Espagne, l'infant
D. Luis d'Orléans et Borbon, S. Exc. l'ambassa-
deur d'Espagne et la marquise del Muni, Mme
la duchesse de Caumont La Force, Mme la ^ gé-
nérale Zurlinden, Mme Le Ghait, baronne n'ita-
juba, prince et princesse de Scey-Montbéliard,
vicomtesse do Montreuil, marquise do Casa-
Valdés, M., Mme et Mlle Botella, Mme Henri
Say, vicomtesse de Dampierre, Mlle Molinos, M.,
Mme et Mlles de Florez, le sénateur et Mme
Paul Leroux, M. et Mme Delgado, baron de
Noirmont, M. et Mme Ernesto Martin, M. et
Mme do Pereyra, vicomtesse de Courson, Mlle
de Gasquet, Mme et Mlle Allard, Mme Sic-
kles, Mlle de Grandmaison, Mme Machaïn, vi-
comtesse de Kermadec, Mlle d'Houdemar, comte
de Reilhac, M. Manzano Torres, le commandant
et Mme Chenier, M. de Vasconcellos, comtesse
.de Lapeyrouse-Vaucresson, comtesse do Moy,
comtesse Duperrier de Larsan, comtesse de
Lestrange, M. et Mme Gebhardt, comte Bru-
netta d'Usseaux, M. Sanford, vicomte de Jes-
saint, Mme Stanard Wood, miss Gordon.
- Hier, a été célébré dans la stricte inti-
mité, à onze heures et demie, en l'église No-
tre-Dame-des-Champs, le mariage de M. An-
dré Dupuy; attaché au ministère des affaires
étrangères, avec Mlle Yvonne d'Humières,
fille du comte Roger d'Humières et de la
comtesse d'Humières, née de Saulces de
Freycinet.
Au mariage civil qui avait eu lieu la veille,
le marié avait pour témoins le docteur Fran-
çois Simon et M. Allard de Chateauneuf, pre-
mier secrétaire d'ambassade ; la mariée :
le baron de Freycinet, son oncle maternel, et
M. Eugène d'Humières.
A l'église, ceux du marié étaient : M. Fran-
çois de Carbonnel, conseiller d'ambassade,
et M. Allard de Chateauneuf, premier secré-
taire d'ambassade; ceux de la mariée : le
chef d'escadrons de Saulces de Freycinet, son
oncle maternel, et la baronne de Stabenrathe,
sa soeur.
-. "Ces jours derniers a été célébré dans la
stricte intimité, en l'église Saint-Sulpice, le
mariage du docteur Jean Pégnot, ancien in-
terne des hôpitaux, aide major à la 30 armée,
avec Mlle Germaine Meillère, fille du docteur
Meillère, membre de l'Académie de médecine,
et de Mme Meillère.
-? Les journaux de Rome annoncent les
fiançailles de Mlle Reneta d'Annunzio, là fille
du grand poète, avec un lieutenant de vais-
seau de la marine royale. Mile d'Annunzid fest
née à Naples en 1892. Elle a longtemps sé-
journé à Florence, qu'elle quitta pour venir
soigner son père blessé.
DEUIL
- Le capitaine Jean Duchene, commandant
une compagnie de mitrailleuses d'un régi-
ment d'infanterie, a été tué le 28 juin, à l'âge
de vingt-sept ans.
Fils du général commandant un corps
d'armée, il avait reçu antérieurement deux
blessures. Sorti de Saint-Cyr en 1910, il était
décoré de la médaille du Maroc, de la croix de
guerre, et était chevalier de la Légion
d'honneur.
M. Pierre-Allaiguillaume, le grand
négociant de Caen, président de la Chambre
de commerce de cette ville, chevalier de la
Légion d'honneur, a succombé à l'âge de
soixante-dix ans.
Candidat républicain progressiste aux élec-
tions législatives de 1910, il échoua contre
M. Henry Chéron, à la politique duquel il se
rallia depuis.
- M. Georges Lacombe à succombé à une
longue maladie contractée au chevet des
blessés qu'il soignait avec le plus grand dé-
vouement. C'était un peintre de talent devant
lequel s'ouvrait le plus bel avenir.
- La mort de M. Vicente Dominguez, mi-
nistre de la République Argentine à Londres,
dont nous avons mentionné le décès et les
funérailles, a causé une douloureuse émotion
à Madrid, où M. Vicente Dominguez avait
été, il y a quelques années, secrétaire de la
légation de la République Argentine.
- On nous annonce le décès de Mme
Harleux, 30, rue Mogador. Les obsèques au-
ront lieu demain vendredi 7 courant, à dix
heures précises, en l'église de la Sainte-Tri-
nité, où l'on se réunira. Le présent avis tien-
dra lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes.
Cette mort met en deuil les familles Harleux,
Fray et Darche.
- On annonce la mort de Mme Georges
Sonnery, née Marie-Amélie Chaverondier, dé-
cédée au château des Cresses, par Perreux
(Loire).
- On annonce la mort de M. Gaston
Hervé, chef d'escadron au icr régiment d'ar-
tillerie coloniale, tombé glorieusement dans
un récent combat. Il était le frère de M. Gus-
tave Hervé, directeur de la Victoire.
- Nous apprenons ha mort : - De M. Emile
Ritleng, décédé à l'âge de quatre-vingt-trois
ans. Personnalité des plus marquantes du
vieux Strasbourg français; - De Mme Marie
Marotel, soeur de M. Charles Causeret, rec-
teur de l'Académie de Clermont, décédée dans
sa soixantième année.; - De M. Léon Dou-
preleur, inspecteur des contributions directes
à Constantine, gendre du colonel Wirbel, dé-
cédé à Clermont-Ferrand, à l'âge de cinquante
ans.
Sèrigny.
Académie d'Agriculture
La famine imminente en Allemagne
Le lieutenant-colonel Edmond Théry,
que ses hautes fonctions au ministère
de la guerre placent, on le àait, à la
source même des renseignements les
plus sévèrement contrôlés et les plus
rigoureusement officiels concernant nos
ennemis, fait devant l'Académie un ex-
posé très net de la situation actuelle de
l'Allemagne au point de vue alimen-
taire.
Sous la double influence des mau-
vaises récoltes et du resserrement du
blocus, cette situation, dès le commen-
cement de 1916, s'annonçait grave ; il est
parfaitement établi, à la date de fin
juin, qu'elle est pire qu'on l'aurait pu
croire.
Quelques chiffres officiels allemands :
la production des céréales à pain était,
en 1913, de 205,517,000 quintaux; en
1914, de 180,136,000 quintaux, et en 1915,
de 156,682,000 quintaux seulement;
d'autre part, la production des pommes
de terre tombait de 541,211,000 quintaux
en 1913, à 520,000,000 de quintaux en
1915.
La nouvelle récolte, que sera-t-elle ?
Les indications que M. Edmond Théry
a recueillies lui font supposer qu'elle
sera médiocre et peut-être inférieure en-
core à celle de l'année dernière.
Des intempéries, en effet, ont com-
promis les céréales et les pommes de
terre dans la Westphalie, dans la Saxe,
dans certaines parties de la Bavière...
Or, remarque le lieutenant-colonel Théry,
même avec une récolte semblable à la
moyenne de 1914-1915, C'EST LE DÉSASTRE
POUR L'ALLEMAGNE, si le blocus, qui n'a
joué que très faiblement pendant l'année
1915, reste ce qu'il est depuis huit mois, et,
à plus forte, raison, s'il devient encore plus
sévère dans l'avenir... ainsi que cela peut
parfaitement arriver:-
De vifs applaudissements répondent
à ce.tte communication si intéressante
par ses constatations et ses sous-en-
tendus.
Ch. Dauzats.
TJT ;
Les Prêts à l'Etat
des Titres des Pays neutres
Leur montant dépasse un milliard de francs !
En quelques semaines, le montant des titres
des pays neutres remis à l'Etat a dépassé un
milliard de francs !
Les porteurs de ces valeurs, comprenant
tout l'intérêt de l'opération de prêt, conti-
nuent à en apporter un grand nombre au
Trésor.
Rappelons qu'en échange de leurs titres,
timbrés français ou non timbrés, ils reçoivent
un certificat négociable en Bourse.
Avec ce certificat, ils encaissent régulière-
ment leurs coupons avec bénéfice de change,
s'il y a lieu, et le montant de l'amortissement
éventuel de leurs valeurs si elles sont appe-
lées au remboursement.
Enfin le porteur reçoit immédiatement une
bonification d'un quart de revenu brut annuel
des valeurs déposées.
Dans ces conditions, les détenteurs des
titres des pays neutres ne doivent pas hési-
ter à venir renforcer le crédit public en bé-
néficiant eux-mêmes d'avantages très inté-
ressants !
Sazette des Tribunaux
TRIBUNAL DE POLICE CORRECTIONNELLE :
« Défense de cracher ». .
La « Défense de cracher », qui s'étale
dans tous les tramways parisiens, est-
elle, en cas d'infraction, juridiquement
susceptible d'une sanction pénale?
Le Parquet répondait, hier, à la ques-
tion en poursuivant, dé façon extraor-
dinaire, devant la 10e-lle Chambre cor-
rectionnelle, pour infraction tout à la
fois à la loi du 15 juillet 1845, à l'ordon-
nance du 15 novembre'1848 et au décret
du 1er mars 1901, M. François Bon, gar-
çon charbonnier, qui, le 8 février der-
nier, vers huit heures du matin, se trou-
vait sur la plate-forme du tramway Jar-
din dés Plantes-LaChapelle, fumait et...
crachait.
Puisque, a dit M. François Bon dans son
interrogatoire, on permet de fumer sur la
plate-forme des tramways, j'en concluais,
comme conséquence, qu'on permettait de
cracher. Je ne savais pas que c'était dé-
fendu et il y en a beaucoup qui sont dans
mon cas.
Inaugurant une jurisprudence sujette
à discussions théoriques, le Tribunal,
présidé par M. Hubert du Puy, a con-
damné le prévenu à cinquante francs
d'amende.
***
TRIBUNAL DE POLICE CORRECTIONNELLE :
La domestique du bon vieux temps.
- Marie-Louise Boisdron est une do-
mestique du bon vieux temps, pleine de
coeur et de dévouement, d'une honnêteté
à toute épreuve. Je la connais depuis le
jour de sa naissance.
C'est en ces termes chaleureux qu'une
vieille dame, fort honorable, entendue
comme témoin, présentait, hier, aux ju-
ges de la 10e-lle Chambre correction-
nelle, Mlle Boisdron, âgée de trente-cinq
ans, inculpée de vols au préjudice de sa
patronne, Mme Masson, épicière, 50, rue
de la Chaussée-d'Antin.
Mme Masson avait, depuis dix ans,
Marie-Louise Boisdron comme domes-
tique, quand elle prit, ces temps der-
niers, la bonne en flagrant délit de'vol :
celle-ci avait la main dans le tiroir de
son comptoir.
Une perquisition opérée faisait bientôt
découvrir que la domestique avait 7,870
francs de valeurs de bourse et envoyait
fréquemment des colis à son frère et à
ses six beaux-frères sur le front.
Sur réquisitoire de M. le substitut
Roux et plaidoirie de M0 Lagrosillière, le
Tribunal a condamné la prévenue à un
an de prison et à 1,500 francs de resti-
tution envers Mme Masson, qu'assistait
M" Raphaël Penthès,
Informations
A l'Institut " m'a
L'Institut, toutes académies réunies,
a siégé hier sous la présidence de
M, Henri Joly. Lecture lui a été donnée
d'un décret l'autorisant à accepter le
legs veuve Grosjean de 50,000 francs,
dont les arrérages iront chaque année
aux marins français qui se sont dévoués
pour sauver leurs compagnons sinistrés
ou naufragés ; répartition a été faite
entre des personnes nécessiteuses des
arrérages du legs Barbier-Muret.
Pour les régions envahies
Lé Comité interministériel, récem-
ment constitué pour aider à la reconsti-
tution des régions envahies ou atteintes
par les faits de guerre, vient de commen-
cer ses travaux.
Il s'est divisé en neuf sections qui au-
ront respectivement pour objet ; La
réorganisation des administrations et
services; - la reconstitution du sol et le
ravitaillement; -- les organisations du
retour des réfugiés; - la reconstruction
des villes et villages; - la reconstruc-
tion des immeubles détruits; - la res-
tauration économique agricole; - la
restauration économique industrielle; -
les voies et moyens financiers; - les
questions juridiques et législatives.
Les sections seront présidées par
MM. Léon Bourgeois, Sembat, Malvy,
Jules Guesde, Métin, Méline, Clémentel,
Ribot, Viviani.
« Les Principes de la guerre »
L'avant-propos de ce livre déjà fameux
etque réédite la librairie Berger-Levrault
est signé : Le colonel d'artillerie breveté
F. Foch. Il est daté du 25 novembre 1905.
Avec quelle émotion on rouvre cette
3° édition du volume où le professeur à
l'Ecole supérieure de guerre a réuni les
leçons faites aux jeunes officiers de 1900,
généraux aujourd'hui, et dont il est l'un
des grands chefs, auxquels il enseigne
par l'exemple cet art qu'il professait
jadis en chaire.
Le volume, qui contient 25 croquis,
dont 11 hors texte, est passionnant même
pour la foule des civils, car la science
dont il leur donne des clartés est celle
d'où dépend notre vie nationale, l'exis-
tence et la gloire du pays.
Au Conseil général
Affaires diverses : une subvention de
100,000 francs est accordée pour organi-
sation de la vente de viande frigorifiée
par les coopératives; questions au préfet
relativement au tramway de Saint-Denis;
voeu de livraison à des maisons fran-
çaises de légumes secs achetés en Italie
et en Espagne, etc.
Jean de Paris.
AVIS DIVERS
ANNECY ET SON LAC. - Site merveilleux.
L'IMPERIAL-PALACE Parc séculaire
immense au bord du lac. - Arrgls pr séjours.
ï ïirHHM Thermes Sulfurés. Plaies
LU wlluli de Guerre. Maladies de la
Peau. Voies respiratoires. OUVERT TOUTE L'ANNÉE
Nouvelles
La Température
Le Bureau central météorologique signale
des pluies orageuses sur divers points, à
Perpignan, au puy de Dôme, à Biarritz, à
Clermont-Ferrand, à Besançon. Le temps
continue à être nuageux ou pluvieux, et va
rester nuageux et frais. Quelques averses
sont probables, principalement dans le Nord
et l'Est.
A Paris, hier matin, 13° et, à cinq heures,
22°5. Journée fraîche le matin, assez chaude
l'après-midi.
(La température du 5 juillet 1915 était, à
Paris : le matin, 18° ; le soir, 27°. Chaleur
lourde.)
La charité
Nous avons reçu pour la caisse de secours
du Figaro :
De M. F. R., 34 francs.
L'épuration de Paris
Depuis quelques mois, dans ce Paris que
la guerre semblait avoir purifié, reparait
toute une tourbe d'individus qui ne deman-
dent leur existence qu'au vol ou à d'autres
moyens inavouables que nous n'avons pas à
préciser. Il y a de tout jeunes gens, précoces
dans le vice ; il y a des hommes qui, on ne
sait pour quelle cause, sont exempts du ser-
vice militaire, incapables de porter, parait-
il, un fusil, mais très valides pour donner un
coup de couteau...
M. Laurent, préfet de police, s'est ému de
cet état de choses. Ces gens-là constituent
un danger permanent. Aussi, d'accord avec
le ministre de l'intérieur, se propose-t-il de
considérer ces individus comme de véritables
« indésirables » et de prendre contre eux des
mesures de répression exceptionnelles. L'avis
de tous les fonctionnaires de la préfecture de
police, consultés à cet effet, est que leur
envoi dans des camps de concentration se-
rait ce qu'il y aurait de mieux.
En tout cas, 011 va s'occuper d'en purger
au plus vite Paris.
Suicide
/'Le docteur Jacobs, demeurant 89, avenue
Félix-Faure, avait épousé une femme plus
âgée que lui et avec laquelle, du moins à ce
que prétendent les voisins, il ne vivait pas
toujours en très bonne intelligence. Quoi
qu'il en soit, le docteur, qui a été mobilisé,
était venu ces jours-ci en permission et
était allé avec sa femme à Marines (Seine-
et-Oise) rendre visite aux parents de celle-ci.
Au retour, une querelle éclata on ne sait à
quel sujet et hier matin, à quatre heures,
Mme Jacobs, s'emparant du revolver d'or-
donnance de son mari, s'est logé une balle
dans la tempe.
La mort a été instantanée.
DÉPARTEMENTS
L'affaire de l'agent de change de Versailler
Versailles. - Le Tribunal de commer-
prononcé, hier mercredi, à quatre heures
mise en faillite de l'agent de change Colin.
Celui-ci sera poursuivi, en vertu de l'article
404 du Code pénal, pour faillite frauduleuse.
Il y a déjà longtemps que. Colin aurait dû
être poursuivi, car des plaintes arrivaient
contre lui au parquet. Mais le procureur de
la République, n'ayant pas de pouvoir disci-
plinaire sur les agents do ..change, devait
se contenter de le faire appeler à son par-
quet. Colin payait. La plainte était retirée
et on ne pouvait rien contre lui.
Un prêtre brulé vif
Rodez. - En l'emplissant une lampe à es-
sence, le curé de Saint-Pierre d'Issie, com-
mune de Camarès, a mis le feu à ses vête-
ments. 11 a été brûlé grièvement et a suc-
combé bientôt.
Argus.
Le Sport Hippique en Espagne
Les courses de Saint-Sébastien
L'inauguration des courses de Saint-
Sébastien marque une date dans l'évolu-
tion sportive et nationale de l'Espagne.
La nation amie, si attachée jusqu'ici au
pittoresque des combats de taureaux,
adopte définitivement les manifestations
hippiques du reste de l'Europe. Aussi
S. M. le roi Alphonse XIII a-t-il tenu
à consacrer de sa présence cette impor-
tante innovation. Ce fut un spectacle à
la fois ,aimable et impressionnant que
celui du jeune souverain, en uniforme
kaki de général espagnol, descendant de
sa « calesera » attelée de sept mules aux
harnais tintinnabulants, et, au milieu de
l'escorte royale, sabre au clair, saluant
et félicitant, avec la grâce qu'on lui
connaît, M. Georges Marquet, le créa-
teur de l'hippodrome, à qui Saint-Sébas-
tien devra un renouveau de prospérité,
et M. de Neuter, le sympathique et bien
connu sportsman belge, l'habile organi-
sateur de la partie technique, qui a su
réaliser ce véritable tour de force en
moins de six mois.
Désormais Saint-Sébastien est classée
comme une ville sportive et mondaine
de premier ordre, pouvant rivaliser avec
les plus célèbres de France et d'Angle-
terre, et destinée à effacer la renommée
de Baden-Baden. Elle a de plus pour
elle l'attrait d'un site merveilleux, en-
touré d'un cercle imposant de monta-
gnes bleutées par la lumière, et l'avan-
tage d'un climat exceptionnellement
doux. Les charmes de la nature s'ajou-
tent à ceux de l'élégance pour en faire
un centre d'aristocratiques réunions,
aussi courues que celles où se complai-
sait jusqu'ici toute la haute société fran-
çaise et cosmopolite.
Le Grand Prix de Saint-Sébastien, qui
se courait, comme on sait, dans la pre-
mière journée, était de cent mille francs :
chiffre appréciable et digne de nos hip-
podromes parisiens. La saison durera
trois mois et comporte une série d'épreu-
ves auxquelles est réservé un million de
prix. Elle a produit chez nous une ré-
percussion d'autant plus grande, que la
première victoire a été remportée par
un représentant de l'élevage français,
Teddy, par Ajax et Rondeau, portant
les couleurs dé M. Gohn et entraîné par
Denman, que le Roi a fait complimen-
ter. Du coup, l'effervescence de nos mi-
lieux sportifs s'est réveillée, et les boule-
vards ont retrouvé l,e fameux « complet
des courses ! » ancien baromètre de la
vie sociale, dont nous étions déshabitués
depuis la guerre.
h. V.
Courrier des Théâtres
LES CONCOURS DU CONSERVATOIRE
L'admirable tenue des classes de violon du
Conservatoire s'est affirmée hier une fois de
plus. Seize élèves se sont fait entendre : qua-
torze ont été jugés dignes de récompenses.
Et, certes, il ne viendra à l'esprit de per-
sonne d'accuser le jury d'avoir marqué à ces
jeunes artistes, déjà maîtres, une excessive
complaisance.
Deux morceaux étaient imposés pour le
concours : la Sicilienne do la Sonate en sol
mineur pour violon seul de Bach et le finale
du Concerto russe d'Ed. Lalo. Deux pièces de
sentiments très différents, ainsi qu'on le voit,
car il y a loin de l'austère et sobre grandeur
de la Sonate de Bach à la fougue héroïque et
joyeuse du Concerto.
Trois premiers prix - deux prix d'excel-
lence plutôt, plus un premier prix - ont été
attribués à MM. Cl. Lévy, Stenger et Bouil-
lon. Tous les trois sont assurément des ar-
tistes accomplis ; je 11e sais pourtant si M.
Bouillon n'est pas encore le mieux doué. La
belle et ample sonorité qu'il tire de son ins-
trument, la vigueur et la noble simplicité
de son jeu, sa maîtrise et sa verve sont vrai-
ment hors de pair.
Deux seconds prix ont été attribués à MM.
Sucherr et Benedetti ; six premiers accessits
à MM. Elson, Grozel, Capoulade, Schwartz,
Guérin et Ghilevitch ; trois seconds à MM.
Reitlinger, Calvet et Mignot.
v H. Q.
Les matinées d'aujourd'hui
A la Comédie-Française, àl h. 1/3, Electre-,
les Femmes savantes.
**#
Même spectacle que le soir :
Variétés (2 h. 30), Porte - Saint - Martin
(2 h. 1/4), Vaudeville (2 h. 30), Palais-Royal
12 h. 30), Bouffes-Parisiens (2 h. 1/4), Renais-
sance (2 h. 1/2), Déjazet (2 h. 1/2).
Aujourd'hui
Aujourd'hui, à 2 h. 1/2, les portes d®
l'Hôtel Biron s'ouvriront toutes grandes au
public. Le Tout-Paris de la charité,' à qui
Mme René Viviani a donné rendez-vous sous
les beaux ombrages du parc de l'hôtel aban-
donné depuis quelques années, revivra dans
ce cadre unique de beauté et de calme les
heures charmantes d'autrefois avec en plus
la satisfaction que donne l'assurance de faire
le bien.
Au programme, prévu tous nos meilleurs
artistes, et au goûter musical organisé par
l'Union des Arts :
Mmes B. Pierson, C. Sorel, Marie Leconte,
Silvain, Roch, Devoyod, Robinne, Géniat, Li-
i'raud, Faber„£henal, Y. Gall, Lapeyrette, Hen-
riquez, Zambelli, Barbier, Meunier, Chasles, Bos,
Delsaux, G. Brana, Ganevai'd, Rolla, Gisèle de
Charmoy, Lyse Berty, G. Boissy, A. Clàirville,
M.-L. Derval, Odette Carlylë, J. Saùlier, Marcelle
Lender, G. Barthy. Véra Sergine, Mad. Mathieu,
Zeppilli, Davelli, Charlotte Lysès, Marcel Casa-
dessùs, Mary. Deval.Veccart, A. Vally, Dix, Thé-
rèse Dorny, G. Lormont, Nebya, Vàfrène, Car-
rèze, Marie Marquet, Caro-Lucas,
MM, Silvain, de Max, Albers, Sacha Guitry, Flo-
rian,Grovlëz, Fr.Gasadessus, Raveàu, Max Deariy,
Biisser, Guyon fils, Allard, Dumény, Charles
Laini, Francell, Aveline, Fenoux, Félix Gandéra,
Le Roy.
Ce soir
A la Comédie-Française, à S h. 1/2, le Père
Lebonnard (MM. Silvain, Leitner, Paul Numa,
il. Rocher ; Mmes Th. Kolb, Louise Silvain,
'Maille, Guintini).
- A l'Opéra-Comique, à 7 h. 1/2, Manon (Mme
Maria Kousnezofï; MM. Léon David, Jean
Périer, Ghasne).
- Aux Variétés, à S heures, Mam'zellc Boy-
Scout (Mmes Gina Féraud, Paule Aga, Mary
Théry; MM. Tarquini d'Or, Robert Pas-
quier, Fertinel, Kerny, etc.).
- A la Porte-Saint-Martin, mardi, mercredi,
jeudi (mat. et soir) ; v^:idredi, samedi, di-
manche (mat. et soir), à 8 h. 1/4, la Flambée
(Mmes Véra Sergine, Denège ; MM. Jean
Kemin, André Calmettes, Çazalis).'
-r- Au Gymnase, tous les soirs, à 8 h. 45, la
Charrette anglaise (Mmes J. Danjou, L. Mar-
quet, R. Rysor; MM. G. Dubosc, H. Defreyn,
L. Maurel et Harry Baur}. Dimanche, ma-
tinée à 2 h. 45.
- Au Vaudeville, matinée à 2 h. 30, soirée
à 8 h. 30, la Défense de Verdun ; Jules César,
reconstitution historique en 144 tableaux.
(Dimanche, 2 matinées, à 2 h. 15 et 4 h. 15.)
- Au Palais-Royal, à 8 h. 1/2, le Veilleur de
nuit (Sacha Guitry, Charlotte Lysès, Jàne
Renouardt, et Duquesne) ; Où allons-nous ce
soir ? (Jeanne Fusier). Matinées jeudi et di-
manche, à 2 h. 30.
- A l'Athénée, à 8 li. 30, Loute, comédie
gaie en 4 actes de M. Pierre Veber (Cassive,
Rozenberg).
- Aux Bouffes-Parisiens; à 8 h. 20, Mon Bébé
(M. .Max Deariy; Mlle Madeleine Carlier).
Jeudis et dimanches, à 2 h. 15, matinées.
- Au Nouvel-Ambigu, à 8 h. 1/4, le Chemi-
neau. Jeudi, samedi, dimanche, mat., soirée.
(MmeMoréno; MM. Daragon, Monteux, Ça-
zalis, Robey).
- A la Renaissance, à S h. 10, l'Hôtel du
Libre-Echange (MM. Marcel Simon, Lurville,
Etcheparo, de Canonge, Rouvière et Gildès ;
Mmes Germaine Charley, Jane Meryom et
Jeanne Loury).
- Au Trianon-Lyriquc, à 8 h. 1/4, Les Mous-
quetaires au couvent (MM. Bouteloup, Cardy,
José Théry ; Mmes Grégoire, Renée Farnal,
Léoné, Ferny, Labartlie).
- Au Grand-Guignol, à 8 h. 3/4, le Bout du
nez ; Bon souper, bon gîte, et...-, le Château
de la Mort lente; l'Anniversaire. Mercredi et
dimanche, matinées à 2 h. 3/4.
Ce soir, l'Opéra-Comique inaugure ses soi-
rées du jeudi avec Manon : Mme Maria
Kousnezoff chantera le rôle, entourée de
MM. Léon David, Jean Périer, Ghasne, etc.
M. Paul Vidal dirigera l'orchestre.
La grande cantatrice russe, devenue Fran-
çaise par son mariage avec le chef d'or-
chestre Lassalle, mobilisé au 18° de ligne,
est venue jouer exceptionnellement devant
le public de la salle Favart et faire, une fois
encore, acclamer la virtuosité rare et l'éclat
incomparable de sa voix, son jeu sensible et
délicat, tout le charme exquis qu'elle sait
donner à son art lyrique, célébré sur toutes
les grandes scènes de l'Amérique et de l'Eu-
rope.
Avant de regagner l'Espagne, où la ré-
clament ses engagements, Mme Maria Kous-
nezofï donnera encore à l'Opéra-Comique,
mardi soir, la Tosca et des « danses espa-
gnoles » inédites d'Albenitz, avec le ténor
espagnol Inchausti, au bénéfice des familles
des mobilisés de l'Opéra-Comique ; puis, à
la matinée du vendredi 14 juillet, Manon, où
M. Léon Beyle lui donnera la réplique, et
qui précédera les Soldats de France (Mlle
Chenal).
Samedi, soirée à 8 h. 1/4, Madame Sans
Gêne (Mlles Davelli, Marydorska, MM. Fon-
taine, Jean Périer, Fabert, etc.)
Dimanche, en matinée, Dourga, l'Hindoue,
dansera pour la première fois . les danses
sacrées, réglées par Mme Mariquita, au
deuxième acte do Lakmé ; le spectacle com-
mencera par Paillasse.
Soirée à 8 heures, Werther (Mlle Berthe
Lamare; MM. Léon David, Vaurs).
Hier, la matinée de l'Union des Arts (fon-
dation Rachel Boyer) fut particulièrement
brillante. La nouvelle que Mme la duchesse
d'Uzès, née Mortemart, devait prononcer une
allocution avait attiré un public nombreux
des plus élégants. Tout à fait qualifiée en
qualité de sculpteur délicat, Mme la du-
chesse d'Uzès a parlé des Muses avec une
érudition spirituelle qui lui a valu le plus
vif succès.
Incarnant une de ces Muses, Mme Bartet,
de la Comédie-Française, a interprété avec
son incomparable maîtrise des vers de la
charmante conférencière, et Mlle Robinne qui
lura succédé a été avec tout le charme pos-
sible la Musique do Mme Jehin-Deschamps.
Mlle Zambelli fut Terpsychorc elle-même
dans Musette et Tambourin, merveilleusement
accompagnée par le maître Diémer. On a ap-
plaudi ensuite Mlle Madeleine Mathieu, re-
marquable dans les mélodies de M. Paul
Vidal, accompagnées par l'auteur ; Mme
Charlotte Lormont, si harmonieuse ; M. Lu-
cien Raveau, M. Florian, le comte Arthur de
Gabriac, et Mme Litvinne dont la superbe
voix a une fois de plus enthousiasmé les
auditeurs
* M. Sacha Guitry et Mme Charlotte Lysès
ont mis la salle en joie ; Mme Gilda Darthy
a dit ensuite, superbement, la Bataille de la
Marne, de M. Miguel Zamacoïs, et Mlle Ma-
deleine Roch avec les Trahisons, du même
auteur, triompha à son ordinaire. Enfin, M.
de Max, qui interpréta les Trois Rois fous, de
M. Saint-Georges de Bouhélier, fit passer dans
le public un frisson d'art inoubliable.
Parmi les bienfaiteurs de l'Union des Arts
en 1 ' honneur desquels la matinée était
donnée :
Prince de Monténégro et princesse Militza de
Monténégro, marquise de Maleissye, M. Fournier-
Sarlovèze, marquise de Casa-Fuerte, M. et Mme
Philippe de Maubeuge,Mme Henri Pereire, Mme
Tzokoff, M0 Clunet, miss Graves, M. Ballot-
Beaupre, M. Busson-Billault, comte de Gon-
taut-Biron, comtesse de Toytot, président Mo-
nier, princesse de Cantacuzène, M. Dumontier,
princesse do La Glorita, Mme de Sottomayor,
duc de Gramont, Arthur Meyer, Mme René
Brice, M. et Mme Georges Cain, Mme Diémer,
professeur et Mme Quénu, Mme Ganne, com-
tesse de Waru, M. Fournery, Camille Erlanger,
la générale Dubail, M. Zamacoïs, princesse Na-
riskyne, Mme Fournier, Mlle , de Luynes, Mme
Hochon.
Les matinées offertes aux bienfaiteurs de
l'Union des Arts reprendront en septembre.
A la Porte-Saint-Martin.
, La lutte du colonel Felt contre les abomi-
nables menées de l'espion Glogau passionne
plus que jamais 1« public qui se presse aux
représentations de la Flambée. Il faut dire
que Mme Vera Sergine, M. Jean Kemm, MM.
André Calmettes, Rainy sont les interprètes
incomparables de l'oeuvre passionnante de
M. Henry Kistomaeckers. La Flambée demeure
l'un des plus gros succès qu'on ait vus au
théâtre depuis longtemps.
Pour les artistes.
Une généreuse américaine, Mme S. Hark-
ness, a bien voulu envoyer de New-York à
Mlle Gabrielle Dorziat un chèque de mille
francs destiné à nos artistes dramatiques.
Mlle Gabrielle Dorziat, qui était hier de
passage à Paris, a remis sur cette somme
700 francs à l'Association des directeurs des
théâtres pour l'oeuvre du Jardin de Paris et
elle a bien voulu nous confier 300 francs
pour notre caisse de secours aux artistes
qui, depuis le début de la guerre, a été si
souvent remplie par son infatigable et déli-
cate entremise.
Au Gymnase,-ta Charrette anglaise attein-
dra la semaine prochaine la cinquantième
représentation. Les familles se rendent en
foule à cet amusant spectacle avant de par-
tir en vacances.
Au Palais-Royal, aujourd'hui, en matinée,
à 2 h. 30, et en soirée, à 8 kh. 30, le Veilleur
de nuit, comédie en 3 actes de M. Sacha
Guitry, toujours admirablement interprété
par Sacha Guitry, Charlotte Lysès, Jano
Renouardt, etc., et M. Duquesne. On com-
mence par Où allons-nous, ce soir ? avant-
propos de A. Willemetz, aveG Jeanne Fusier,
Degaral, Savoy, etc,
A l'Athénée.
Le joyeux vaudeville de M. Pierre Veber
continue a dérider les plus moroses et c'est
devant des salles archicombles que tous les
soirs Cassive et Rozenberg enlèvent brillam-
ment les quatre actes de Loute. Cette heu-
reuse pièce a retrouvé dans la jolie salle de
la rue Boudreau son légendaire succès. Il est
vrai que Loute, c'est toujours Cassive, l'ex-
traordinaire créatrice ; que lg. pièce fourmille
en situations imprévues et cocasses et que
certaines scènes sont d'irrésistibles trou-
vailles d'ingéniosité comique et d'humour.
Rappelons que vu l'importance du spec-
tacle, le rideau lève exactement à 8 h. 30.
Au Nouvel-Ambigu.
Le succès du Chemineau a repris au Nou-
vel-Ambigu, plus grand encore qu'à la créa-
tion. La célèbre pièce du grand poète Jean
Richepin sait, en effet, conquérir sans excep-
tion tous les publics. 11 n'est personne qui
no puisse être remué par les sentiments, les
caractères, l'émotion poignante du Chemi-
neau, surtout alors que ces sentiments sont
pour ainsi dire vécus par cette admirable
troupe dramatique, qui comprend Mme Mo-
réno, M. Daragon, M. Cazalis, M. Monteux,
M. Bourdel.
S ,|T
Aux Bouffes-Parisiens.
Aujourd'hui en matinée à 2 h. 30 et en
soirée à 8 h. 30, deux représentations de
l'immense succès de rire : Mon Bébé. Cette
jolie et amusante comédie continue à récol-
ter les bravos d'un public toujours aussi
nombreux.
»|«
Le Trianon-Lyrique donnera dimanche
prochain, pour la première fois en matinée,
a 2 h. 1/4, les 2S jours de Clairette, et le soir,
à 8 h. 1/4, Rip.
Mme Esther Chevalier, de l'Opéra-Comi-
que, l'éminent professeur de chant, assistée,
au piano, de sa répétitrice, Mme Georges
Chrétien, a donné, dans la salle du théâtre
Michel, l'audition en costumes de ses élèves
à la suite d'une année de travail qui a mon-
tré la supériorité do son enseignement artis-
tique.
Les jeunes élèves ont joué et chanté diffé-
rentes scènes du répertoire lyrique qui ont
ravi l'assistance. Au programme :
MM. Paillart et Bellet, de l'Opéra-Comique ;
M. Vibert, de l'Opéra, ont donné de belles répli-
qués et ont été très applaudis. Citons parmi les
élèves les plus remarqués : Mme Lina Bricard,
jolie voix do mezzo-soprano, belle chanteuse et
agréable comédienne ; Mlle Agnès Langy, belle
voix do soprano ; Mlle Suzanne Jumeau, jolie
voix, virtuosité et comédienne ; M. Victor Pujol,
jeune ténor d'avenir; Mlle Alice Jumeau et enfin
Mlle Susy Gast, sûre promesse de théâtre pour
l'avenir.
M. Perdou, un jeune acteur do l'Odéon, a
donné quelques répliques musicales et dit re-
marquablement plusieurs poésies d'actualité.
La séance s'est terminée par la Marseil-
laise, chantée par le baryton Vibert et les
élèves du cours aux acclamations dé la salle
entière.
SPECTACLES <£ CONCERTS
Aujourd'hui
Matinées avec les spectacles du soir :
Aux Folies-Bergère (2 h. 1/2), à l'Olympia
(2 h. 1/2), aux Ambassadeurs (2 h. 1/2), à la
Scala (2 h. 1/2), au concert Mayol (2 h. 1/2),
au Gaumont-Palace (2 h. 20), au Pathé Pa-
lace (2 h,), au ciné des Nouveautés (2 h,),
à l'Omnia-Pathé (2 heures), à Tivoli-Cinéma
(2 h. 1/2).
Visions de guerre. - Dioramas, panoramas.
Tranchées de lre ligne. - Rue Edouard-VII,
tous les jours, de 2 à 10 heures. Entrée : 1 fr.
Ce soir
Aux Folies-Bergère (Tél. Gut. 02-59), à 8 h. 30,
la Grande Revue des Folies-Bergère, 2 actes
et 22 tabl. do MM. Hugues Delorme et Lucien
Boyer : Mistinguett.Magnard, Monteille, Bis-
cot, Deschamps, Champell, Christiane, Fio-
retta, les 32 Girls de Tiller, etc., et Mlle
Germaine Webb.
- A l'Olympia (Tél. Cent. 44-68), à 2 11. 30
et à 8 h. 30, spectacle de music-hall : la
troupe arabe Iiadjy ben Joseff, les Magleys,
les Fratellini's, les Descamps, les Tumilet,
la trouçe Sylvio, Royus, Suzanne Valroger,
Geneviève Coste, le joyeux Bruel, Bl. Chat-
meroy, Léonce, Carmen Dax, etc.
- A Marigny (Champs-Elysées, Tél. Gut.
01-89), à 8 h. 40, Scènes nouvelles de la Revue
de Rip (Jane Marnac, Boucot, Pretty Myrtill,
Maud Avril, Vinoy, etc., et Clara TamboUr).
- A la Scala (Tél. Nord 35-86), à 8 h. 30,
Vas-y, pépère ! 2a,ctes, 25 tableaux (Dorville,
Mlles R. Baltha, R. Mullet; MM. Hemdey,
Murio, Perrier, Gidon; .Mlles Florelle, Devil-
der, Damiron, Marjac, Pervyse, etc.).
- Aux Ambassadeurs (Tél. Central 44-84), à
8 h. 1/2, Non!... mais sans blague! grande
revue (Dutard, Bert-Angère, Liéna, Brienz,
Sandrini, Dorny, Delys, D. Gray, - R. Cler-
mont et Lucette Darbelle).
- Au Concert Mayol (tél. Gut. 68-07), à S h. 1/2,
la grande revue : C'est cotcru ! 2 actes, 20 ta-
bleaux, 100 artistes. Au 12e tableau : « les
Beautés mondiales », 50 artistes femmes,
premiers prix de beauté.
- Au Moulin de la Chanson (dir.E. Wolff ; tél.
Gut. 40-40), Tatiléloto ? revue nouvelle, de
Paul Marinier et Jean Deyrmon, avec Alice
Beylat, Maud LotyetArley. Marinier,Hyspa,
Deyrmon, Folrey, Cazal.
- A la Pie qui chante (159, rue Montmartre;
tél. Cent. 25-76), à 9 h., Dans les bégonias!
revue de Ch.-A. Abadio et Saint-Granier
(Luc. Debrenne, Lerner, Luce Saphir, Dra-
gha, Saint-Ober et Saint-Granier). - Les
chansonniers : Bastia, S.-Granier, Secrétan.
Aux Folies-Bergère.
Aujourd'hui, en matinée et en soirée, la
Grande Revue. Mistinguett.
Les Visions de guerre de la rue Edouard-VII
sont un spectacle unique à Paris et qui con-
vient même à ceux qui se privent de spec-
tacle en raison des circonstances que nous
traversons. Il est réconfortant d'admirer les
superbes panoramas des batailles de la
Marne, de l'Yser, de Loos, de Tahure, de
Verdun, etc., le conibat naval où fut détruit
le Blucher, et do parcourir la tranchée de
première ligne reproduite de façon si saisis-
sante. Il faut ne pouvoir disposer ni d'une
demi-heure de loisir ni de la modique somme
de un franc pour se priver d'une visite aux
Visions de guerre.
CONFÉRENCES
« La maison de tous » (M. J. Ernest-
Charles), 2 heures, préau de l'Ecole de gar-
çons, rue Dussoubs, onzième arrondisse-
ment.
« La révolte arabe : son origine, ses causes,
ses effets successifs » (M. Jung), 3 heures,
café de Madrid, boulevard Montmartre.
« Les femmes et la guerre » (M. Charles-
Brun), conférence au cours d'une matinée au
bénéfice du traitement des invalides de la
guerre dans les établissements thermaux,
2 heures, Mairie du dixième arrondissement,
faubourg Saint-Martin.
?
Le Monde la Wle
RENSEIGNEMENTS MONDAINS
- De Rome :
S. M. la reine Hélène, LL. AA. RR. le
prince Umberto et les princesses sont arrivés
à Santa Anna di Valdieri où la famille royale
passera l'été.
- De Saint-Sébastien :
Le duc d'Albe, dont nous avons annoncé
hier le départ de Madrid pour Paris et la
Suisse, s'est arrêté à Saint-Sébastien, où il. a
donné un dîner en l'honneur de S. M. le roi
d'Espagne. Ses convives étaient le marquis
de Viana, M. Carreaga, le duc de Montel-
lano, M. Quinonès de Léon, le marquis de
Castel Rodrigo, le marquis de Narros, le
comte de la Torre-Arias, M. J. San Miguel.
- Invité par le grand quartier général ita-
lien, M. Paul Adam est parti hier soir pour
le front des Alpes, où il va suivre les opéra-
tions militaires dans le Trentin et sur 1 Isonzo.
L'auteur de la Force et de l'Air qui tremble
ajoutera de belles pages à son oeuvre.
- On écrit de Venise que le baron Giorgio
Franchetti, le collectionneur connu, vient de
faire don à l'Etat italien de la fameuse
Cà d'Oro, l'un des plus beaux bijoux de l'ar-
chitecture vénitienne et un des ornements
insignes du Grand Candi.
Le baron Franchetti avait acheté la Ca
d'Oro il y a une vingtaine d'années. La déli-
cieuse maison vénitienne a été 1 objet d une
restauration très soignée.
Par ce don princier, l'Etat italien acquiert
un nouveau trésor.
CERCLES
- On écrit de Londres qu'un dîner a été
offert avant-hier par le National Libéral Club
en l'honneur de M. Herriot, sénateur, maire
de Lyon et l'organisateur de la foire de Lyon.
S. Exc. l'ambassadeur de France et sir
Maurice de Bunsen, ancien ambassadeur de
la Grande-Bretagne à Vienne, y assistaient.
BIENFAISANCE
- Le Président de la République a visité,
hier matin, l'école spéciale de mutilés créée,
place du Puits-de-l'Ermite, par l'Office dé-
partemental de la Seine.
Au cours de sa visite, il a remis au prési-
dent du Conseil municipal une somme de
10,000 francs pour'la « Journée de Paris ».
- Dimanche, à 1' < Aide aux aveugles ».
2, rue Balzac, a été donné le neuvième con-
cert de la Société de 1 art pour les blessés.
On a entendu et applaudi la comtesse
d' 1 zoard-Vauvenargues, Mme de Villeneuve,
Mme Vaucaire, }«; baron de Beaulieu, MM.
Vidal, Balsdi, Villeroy.
MARIAGES
- Le mariage religieux du marquis de la
Ensenada avec Mlle Marie Barrios a eu lieu
hier mercredi, en. l'église Saint-Pierre de
Chaillot. .
Le nom historique du marquis de la Ense-
nada a été illustré par le célèbre, ministre de
Ferdinand VI et de Charles III, rois d'Es-
pagne, do» Zenon de Somodevilla. Pour per^
pétuer le souvenir des services qu il a rendus
à la marine espagnole, celle-ci compte tou-
jours parmi ses vaisseaux de guerre un bati-
ment qui porte le nom de Marquis de la En-
senada.
Mlle Barrios est la fille de feu le président
de la République de Guatemala, général
1 R. Barrios, réformateur et homme d'Etat
éminent, et de Mme la marquise de Vis-
tabella.
Le curé de Saint-Pierre de Chaillot a pro-
cédé à la cérémonie.
Les témoins des mariés étaient : M. Manuel
M. de Peralta, ministre de Costa-Rica; M.
Candamo, ministre du Pérou;.M. V. M. Ren-
don, ancien ministre de l'Equateur; M. Feli-
ciano Garcia, ancien ministre ; M. Lardizabal,
chargé d'affaires de Guatemala; M. le colonel
Echague et M. Ramon de Florez..
Parmi la nombreuse assistance, nous avons
remarqué :
S. A. R. l'infante Eulalie d'Espagne, l'infant
D. Luis d'Orléans et Borbon, S. Exc. l'ambassa-
deur d'Espagne et la marquise del Muni, Mme
la duchesse de Caumont La Force, Mme la ^ gé-
nérale Zurlinden, Mme Le Ghait, baronne n'ita-
juba, prince et princesse de Scey-Montbéliard,
vicomtesse do Montreuil, marquise do Casa-
Valdés, M., Mme et Mlle Botella, Mme Henri
Say, vicomtesse de Dampierre, Mlle Molinos, M.,
Mme et Mlles de Florez, le sénateur et Mme
Paul Leroux, M. et Mme Delgado, baron de
Noirmont, M. et Mme Ernesto Martin, M. et
Mme do Pereyra, vicomtesse de Courson, Mlle
de Gasquet, Mme et Mlle Allard, Mme Sic-
kles, Mlle de Grandmaison, Mme Machaïn, vi-
comtesse de Kermadec, Mlle d'Houdemar, comte
de Reilhac, M. Manzano Torres, le commandant
et Mme Chenier, M. de Vasconcellos, comtesse
.de Lapeyrouse-Vaucresson, comtesse do Moy,
comtesse Duperrier de Larsan, comtesse de
Lestrange, M. et Mme Gebhardt, comte Bru-
netta d'Usseaux, M. Sanford, vicomte de Jes-
saint, Mme Stanard Wood, miss Gordon.
- Hier, a été célébré dans la stricte inti-
mité, à onze heures et demie, en l'église No-
tre-Dame-des-Champs, le mariage de M. An-
dré Dupuy; attaché au ministère des affaires
étrangères, avec Mlle Yvonne d'Humières,
fille du comte Roger d'Humières et de la
comtesse d'Humières, née de Saulces de
Freycinet.
Au mariage civil qui avait eu lieu la veille,
le marié avait pour témoins le docteur Fran-
çois Simon et M. Allard de Chateauneuf, pre-
mier secrétaire d'ambassade ; la mariée :
le baron de Freycinet, son oncle maternel, et
M. Eugène d'Humières.
A l'église, ceux du marié étaient : M. Fran-
çois de Carbonnel, conseiller d'ambassade,
et M. Allard de Chateauneuf, premier secré-
taire d'ambassade; ceux de la mariée : le
chef d'escadrons de Saulces de Freycinet, son
oncle maternel, et la baronne de Stabenrathe,
sa soeur.
-. "Ces jours derniers a été célébré dans la
stricte intimité, en l'église Saint-Sulpice, le
mariage du docteur Jean Pégnot, ancien in-
terne des hôpitaux, aide major à la 30 armée,
avec Mlle Germaine Meillère, fille du docteur
Meillère, membre de l'Académie de médecine,
et de Mme Meillère.
-? Les journaux de Rome annoncent les
fiançailles de Mlle Reneta d'Annunzio, là fille
du grand poète, avec un lieutenant de vais-
seau de la marine royale. Mile d'Annunzid fest
née à Naples en 1892. Elle a longtemps sé-
journé à Florence, qu'elle quitta pour venir
soigner son père blessé.
DEUIL
- Le capitaine Jean Duchene, commandant
une compagnie de mitrailleuses d'un régi-
ment d'infanterie, a été tué le 28 juin, à l'âge
de vingt-sept ans.
Fils du général commandant un corps
d'armée, il avait reçu antérieurement deux
blessures. Sorti de Saint-Cyr en 1910, il était
décoré de la médaille du Maroc, de la croix de
guerre, et était chevalier de la Légion
d'honneur.
M. Pierre-Allaiguillaume, le grand
négociant de Caen, président de la Chambre
de commerce de cette ville, chevalier de la
Légion d'honneur, a succombé à l'âge de
soixante-dix ans.
Candidat républicain progressiste aux élec-
tions législatives de 1910, il échoua contre
M. Henry Chéron, à la politique duquel il se
rallia depuis.
- M. Georges Lacombe à succombé à une
longue maladie contractée au chevet des
blessés qu'il soignait avec le plus grand dé-
vouement. C'était un peintre de talent devant
lequel s'ouvrait le plus bel avenir.
- La mort de M. Vicente Dominguez, mi-
nistre de la République Argentine à Londres,
dont nous avons mentionné le décès et les
funérailles, a causé une douloureuse émotion
à Madrid, où M. Vicente Dominguez avait
été, il y a quelques années, secrétaire de la
légation de la République Argentine.
- On nous annonce le décès de Mme
Harleux, 30, rue Mogador. Les obsèques au-
ront lieu demain vendredi 7 courant, à dix
heures précises, en l'église de la Sainte-Tri-
nité, où l'on se réunira. Le présent avis tien-
dra lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes.
Cette mort met en deuil les familles Harleux,
Fray et Darche.
- On annonce la mort de Mme Georges
Sonnery, née Marie-Amélie Chaverondier, dé-
cédée au château des Cresses, par Perreux
(Loire).
- On annonce la mort de M. Gaston
Hervé, chef d'escadron au icr régiment d'ar-
tillerie coloniale, tombé glorieusement dans
un récent combat. Il était le frère de M. Gus-
tave Hervé, directeur de la Victoire.
- Nous apprenons ha mort : - De M. Emile
Ritleng, décédé à l'âge de quatre-vingt-trois
ans. Personnalité des plus marquantes du
vieux Strasbourg français; - De Mme Marie
Marotel, soeur de M. Charles Causeret, rec-
teur de l'Académie de Clermont, décédée dans
sa soixantième année.; - De M. Léon Dou-
preleur, inspecteur des contributions directes
à Constantine, gendre du colonel Wirbel, dé-
cédé à Clermont-Ferrand, à l'âge de cinquante
ans.
Sèrigny.
Académie d'Agriculture
La famine imminente en Allemagne
Le lieutenant-colonel Edmond Théry,
que ses hautes fonctions au ministère
de la guerre placent, on le àait, à la
source même des renseignements les
plus sévèrement contrôlés et les plus
rigoureusement officiels concernant nos
ennemis, fait devant l'Académie un ex-
posé très net de la situation actuelle de
l'Allemagne au point de vue alimen-
taire.
Sous la double influence des mau-
vaises récoltes et du resserrement du
blocus, cette situation, dès le commen-
cement de 1916, s'annonçait grave ; il est
parfaitement établi, à la date de fin
juin, qu'elle est pire qu'on l'aurait pu
croire.
Quelques chiffres officiels allemands :
la production des céréales à pain était,
en 1913, de 205,517,000 quintaux; en
1914, de 180,136,000 quintaux, et en 1915,
de 156,682,000 quintaux seulement;
d'autre part, la production des pommes
de terre tombait de 541,211,000 quintaux
en 1913, à 520,000,000 de quintaux en
1915.
La nouvelle récolte, que sera-t-elle ?
Les indications que M. Edmond Théry
a recueillies lui font supposer qu'elle
sera médiocre et peut-être inférieure en-
core à celle de l'année dernière.
Des intempéries, en effet, ont com-
promis les céréales et les pommes de
terre dans la Westphalie, dans la Saxe,
dans certaines parties de la Bavière...
Or, remarque le lieutenant-colonel Théry,
même avec une récolte semblable à la
moyenne de 1914-1915, C'EST LE DÉSASTRE
POUR L'ALLEMAGNE, si le blocus, qui n'a
joué que très faiblement pendant l'année
1915, reste ce qu'il est depuis huit mois, et,
à plus forte, raison, s'il devient encore plus
sévère dans l'avenir... ainsi que cela peut
parfaitement arriver:-
De vifs applaudissements répondent
à ce.tte communication si intéressante
par ses constatations et ses sous-en-
tendus.
Ch. Dauzats.
TJT ;
Les Prêts à l'Etat
des Titres des Pays neutres
Leur montant dépasse un milliard de francs !
En quelques semaines, le montant des titres
des pays neutres remis à l'Etat a dépassé un
milliard de francs !
Les porteurs de ces valeurs, comprenant
tout l'intérêt de l'opération de prêt, conti-
nuent à en apporter un grand nombre au
Trésor.
Rappelons qu'en échange de leurs titres,
timbrés français ou non timbrés, ils reçoivent
un certificat négociable en Bourse.
Avec ce certificat, ils encaissent régulière-
ment leurs coupons avec bénéfice de change,
s'il y a lieu, et le montant de l'amortissement
éventuel de leurs valeurs si elles sont appe-
lées au remboursement.
Enfin le porteur reçoit immédiatement une
bonification d'un quart de revenu brut annuel
des valeurs déposées.
Dans ces conditions, les détenteurs des
titres des pays neutres ne doivent pas hési-
ter à venir renforcer le crédit public en bé-
néficiant eux-mêmes d'avantages très inté-
ressants !
Sazette des Tribunaux
TRIBUNAL DE POLICE CORRECTIONNELLE :
« Défense de cracher ». .
La « Défense de cracher », qui s'étale
dans tous les tramways parisiens, est-
elle, en cas d'infraction, juridiquement
susceptible d'une sanction pénale?
Le Parquet répondait, hier, à la ques-
tion en poursuivant, dé façon extraor-
dinaire, devant la 10e-lle Chambre cor-
rectionnelle, pour infraction tout à la
fois à la loi du 15 juillet 1845, à l'ordon-
nance du 15 novembre'1848 et au décret
du 1er mars 1901, M. François Bon, gar-
çon charbonnier, qui, le 8 février der-
nier, vers huit heures du matin, se trou-
vait sur la plate-forme du tramway Jar-
din dés Plantes-LaChapelle, fumait et...
crachait.
Puisque, a dit M. François Bon dans son
interrogatoire, on permet de fumer sur la
plate-forme des tramways, j'en concluais,
comme conséquence, qu'on permettait de
cracher. Je ne savais pas que c'était dé-
fendu et il y en a beaucoup qui sont dans
mon cas.
Inaugurant une jurisprudence sujette
à discussions théoriques, le Tribunal,
présidé par M. Hubert du Puy, a con-
damné le prévenu à cinquante francs
d'amende.
***
TRIBUNAL DE POLICE CORRECTIONNELLE :
La domestique du bon vieux temps.
- Marie-Louise Boisdron est une do-
mestique du bon vieux temps, pleine de
coeur et de dévouement, d'une honnêteté
à toute épreuve. Je la connais depuis le
jour de sa naissance.
C'est en ces termes chaleureux qu'une
vieille dame, fort honorable, entendue
comme témoin, présentait, hier, aux ju-
ges de la 10e-lle Chambre correction-
nelle, Mlle Boisdron, âgée de trente-cinq
ans, inculpée de vols au préjudice de sa
patronne, Mme Masson, épicière, 50, rue
de la Chaussée-d'Antin.
Mme Masson avait, depuis dix ans,
Marie-Louise Boisdron comme domes-
tique, quand elle prit, ces temps der-
niers, la bonne en flagrant délit de'vol :
celle-ci avait la main dans le tiroir de
son comptoir.
Une perquisition opérée faisait bientôt
découvrir que la domestique avait 7,870
francs de valeurs de bourse et envoyait
fréquemment des colis à son frère et à
ses six beaux-frères sur le front.
Sur réquisitoire de M. le substitut
Roux et plaidoirie de M0 Lagrosillière, le
Tribunal a condamné la prévenue à un
an de prison et à 1,500 francs de resti-
tution envers Mme Masson, qu'assistait
M" Raphaël Penthès,
Informations
A l'Institut " m'a
L'Institut, toutes académies réunies,
a siégé hier sous la présidence de
M, Henri Joly. Lecture lui a été donnée
d'un décret l'autorisant à accepter le
legs veuve Grosjean de 50,000 francs,
dont les arrérages iront chaque année
aux marins français qui se sont dévoués
pour sauver leurs compagnons sinistrés
ou naufragés ; répartition a été faite
entre des personnes nécessiteuses des
arrérages du legs Barbier-Muret.
Pour les régions envahies
Lé Comité interministériel, récem-
ment constitué pour aider à la reconsti-
tution des régions envahies ou atteintes
par les faits de guerre, vient de commen-
cer ses travaux.
Il s'est divisé en neuf sections qui au-
ront respectivement pour objet ; La
réorganisation des administrations et
services; - la reconstitution du sol et le
ravitaillement; -- les organisations du
retour des réfugiés; - la reconstruction
des villes et villages; - la reconstruc-
tion des immeubles détruits; - la res-
tauration économique agricole; - la
restauration économique industrielle; -
les voies et moyens financiers; - les
questions juridiques et législatives.
Les sections seront présidées par
MM. Léon Bourgeois, Sembat, Malvy,
Jules Guesde, Métin, Méline, Clémentel,
Ribot, Viviani.
« Les Principes de la guerre »
L'avant-propos de ce livre déjà fameux
etque réédite la librairie Berger-Levrault
est signé : Le colonel d'artillerie breveté
F. Foch. Il est daté du 25 novembre 1905.
Avec quelle émotion on rouvre cette
3° édition du volume où le professeur à
l'Ecole supérieure de guerre a réuni les
leçons faites aux jeunes officiers de 1900,
généraux aujourd'hui, et dont il est l'un
des grands chefs, auxquels il enseigne
par l'exemple cet art qu'il professait
jadis en chaire.
Le volume, qui contient 25 croquis,
dont 11 hors texte, est passionnant même
pour la foule des civils, car la science
dont il leur donne des clartés est celle
d'où dépend notre vie nationale, l'exis-
tence et la gloire du pays.
Au Conseil général
Affaires diverses : une subvention de
100,000 francs est accordée pour organi-
sation de la vente de viande frigorifiée
par les coopératives; questions au préfet
relativement au tramway de Saint-Denis;
voeu de livraison à des maisons fran-
çaises de légumes secs achetés en Italie
et en Espagne, etc.
Jean de Paris.
AVIS DIVERS
ANNECY ET SON LAC. - Site merveilleux.
L'IMPERIAL-PALACE Parc séculaire
immense au bord du lac. - Arrgls pr séjours.
ï ïirHHM Thermes Sulfurés. Plaies
LU wlluli de Guerre. Maladies de la
Peau. Voies respiratoires. OUVERT TOUTE L'ANNÉE
Nouvelles
La Température
Le Bureau central météorologique signale
des pluies orageuses sur divers points, à
Perpignan, au puy de Dôme, à Biarritz, à
Clermont-Ferrand, à Besançon. Le temps
continue à être nuageux ou pluvieux, et va
rester nuageux et frais. Quelques averses
sont probables, principalement dans le Nord
et l'Est.
A Paris, hier matin, 13° et, à cinq heures,
22°5. Journée fraîche le matin, assez chaude
l'après-midi.
(La température du 5 juillet 1915 était, à
Paris : le matin, 18° ; le soir, 27°. Chaleur
lourde.)
La charité
Nous avons reçu pour la caisse de secours
du Figaro :
De M. F. R., 34 francs.
L'épuration de Paris
Depuis quelques mois, dans ce Paris que
la guerre semblait avoir purifié, reparait
toute une tourbe d'individus qui ne deman-
dent leur existence qu'au vol ou à d'autres
moyens inavouables que nous n'avons pas à
préciser. Il y a de tout jeunes gens, précoces
dans le vice ; il y a des hommes qui, on ne
sait pour quelle cause, sont exempts du ser-
vice militaire, incapables de porter, parait-
il, un fusil, mais très valides pour donner un
coup de couteau...
M. Laurent, préfet de police, s'est ému de
cet état de choses. Ces gens-là constituent
un danger permanent. Aussi, d'accord avec
le ministre de l'intérieur, se propose-t-il de
considérer ces individus comme de véritables
« indésirables » et de prendre contre eux des
mesures de répression exceptionnelles. L'avis
de tous les fonctionnaires de la préfecture de
police, consultés à cet effet, est que leur
envoi dans des camps de concentration se-
rait ce qu'il y aurait de mieux.
En tout cas, 011 va s'occuper d'en purger
au plus vite Paris.
Suicide
/'Le docteur Jacobs, demeurant 89, avenue
Félix-Faure, avait épousé une femme plus
âgée que lui et avec laquelle, du moins à ce
que prétendent les voisins, il ne vivait pas
toujours en très bonne intelligence. Quoi
qu'il en soit, le docteur, qui a été mobilisé,
était venu ces jours-ci en permission et
était allé avec sa femme à Marines (Seine-
et-Oise) rendre visite aux parents de celle-ci.
Au retour, une querelle éclata on ne sait à
quel sujet et hier matin, à quatre heures,
Mme Jacobs, s'emparant du revolver d'or-
donnance de son mari, s'est logé une balle
dans la tempe.
La mort a été instantanée.
DÉPARTEMENTS
L'affaire de l'agent de change de Versailler
Versailles. - Le Tribunal de commer-
prononcé, hier mercredi, à quatre heures
mise en faillite de l'agent de change Colin.
Celui-ci sera poursuivi, en vertu de l'article
404 du Code pénal, pour faillite frauduleuse.
Il y a déjà longtemps que. Colin aurait dû
être poursuivi, car des plaintes arrivaient
contre lui au parquet. Mais le procureur de
la République, n'ayant pas de pouvoir disci-
plinaire sur les agents do ..change, devait
se contenter de le faire appeler à son par-
quet. Colin payait. La plainte était retirée
et on ne pouvait rien contre lui.
Un prêtre brulé vif
Rodez. - En l'emplissant une lampe à es-
sence, le curé de Saint-Pierre d'Issie, com-
mune de Camarès, a mis le feu à ses vête-
ments. 11 a été brûlé grièvement et a suc-
combé bientôt.
Argus.
Le Sport Hippique en Espagne
Les courses de Saint-Sébastien
L'inauguration des courses de Saint-
Sébastien marque une date dans l'évolu-
tion sportive et nationale de l'Espagne.
La nation amie, si attachée jusqu'ici au
pittoresque des combats de taureaux,
adopte définitivement les manifestations
hippiques du reste de l'Europe. Aussi
S. M. le roi Alphonse XIII a-t-il tenu
à consacrer de sa présence cette impor-
tante innovation. Ce fut un spectacle à
la fois ,aimable et impressionnant que
celui du jeune souverain, en uniforme
kaki de général espagnol, descendant de
sa « calesera » attelée de sept mules aux
harnais tintinnabulants, et, au milieu de
l'escorte royale, sabre au clair, saluant
et félicitant, avec la grâce qu'on lui
connaît, M. Georges Marquet, le créa-
teur de l'hippodrome, à qui Saint-Sébas-
tien devra un renouveau de prospérité,
et M. de Neuter, le sympathique et bien
connu sportsman belge, l'habile organi-
sateur de la partie technique, qui a su
réaliser ce véritable tour de force en
moins de six mois.
Désormais Saint-Sébastien est classée
comme une ville sportive et mondaine
de premier ordre, pouvant rivaliser avec
les plus célèbres de France et d'Angle-
terre, et destinée à effacer la renommée
de Baden-Baden. Elle a de plus pour
elle l'attrait d'un site merveilleux, en-
touré d'un cercle imposant de monta-
gnes bleutées par la lumière, et l'avan-
tage d'un climat exceptionnellement
doux. Les charmes de la nature s'ajou-
tent à ceux de l'élégance pour en faire
un centre d'aristocratiques réunions,
aussi courues que celles où se complai-
sait jusqu'ici toute la haute société fran-
çaise et cosmopolite.
Le Grand Prix de Saint-Sébastien, qui
se courait, comme on sait, dans la pre-
mière journée, était de cent mille francs :
chiffre appréciable et digne de nos hip-
podromes parisiens. La saison durera
trois mois et comporte une série d'épreu-
ves auxquelles est réservé un million de
prix. Elle a produit chez nous une ré-
percussion d'autant plus grande, que la
première victoire a été remportée par
un représentant de l'élevage français,
Teddy, par Ajax et Rondeau, portant
les couleurs dé M. Gohn et entraîné par
Denman, que le Roi a fait complimen-
ter. Du coup, l'effervescence de nos mi-
lieux sportifs s'est réveillée, et les boule-
vards ont retrouvé l,e fameux « complet
des courses ! » ancien baromètre de la
vie sociale, dont nous étions déshabitués
depuis la guerre.
h. V.
Courrier des Théâtres
LES CONCOURS DU CONSERVATOIRE
L'admirable tenue des classes de violon du
Conservatoire s'est affirmée hier une fois de
plus. Seize élèves se sont fait entendre : qua-
torze ont été jugés dignes de récompenses.
Et, certes, il ne viendra à l'esprit de per-
sonne d'accuser le jury d'avoir marqué à ces
jeunes artistes, déjà maîtres, une excessive
complaisance.
Deux morceaux étaient imposés pour le
concours : la Sicilienne do la Sonate en sol
mineur pour violon seul de Bach et le finale
du Concerto russe d'Ed. Lalo. Deux pièces de
sentiments très différents, ainsi qu'on le voit,
car il y a loin de l'austère et sobre grandeur
de la Sonate de Bach à la fougue héroïque et
joyeuse du Concerto.
Trois premiers prix - deux prix d'excel-
lence plutôt, plus un premier prix - ont été
attribués à MM. Cl. Lévy, Stenger et Bouil-
lon. Tous les trois sont assurément des ar-
tistes accomplis ; je 11e sais pourtant si M.
Bouillon n'est pas encore le mieux doué. La
belle et ample sonorité qu'il tire de son ins-
trument, la vigueur et la noble simplicité
de son jeu, sa maîtrise et sa verve sont vrai-
ment hors de pair.
Deux seconds prix ont été attribués à MM.
Sucherr et Benedetti ; six premiers accessits
à MM. Elson, Grozel, Capoulade, Schwartz,
Guérin et Ghilevitch ; trois seconds à MM.
Reitlinger, Calvet et Mignot.
v H. Q.
Les matinées d'aujourd'hui
A la Comédie-Française, àl h. 1/3, Electre-,
les Femmes savantes.
**#
Même spectacle que le soir :
Variétés (2 h. 30), Porte - Saint - Martin
(2 h. 1/4), Vaudeville (2 h. 30), Palais-Royal
12 h. 30), Bouffes-Parisiens (2 h. 1/4), Renais-
sance (2 h. 1/2), Déjazet (2 h. 1/2).
Aujourd'hui
Aujourd'hui, à 2 h. 1/2, les portes d®
l'Hôtel Biron s'ouvriront toutes grandes au
public. Le Tout-Paris de la charité,' à qui
Mme René Viviani a donné rendez-vous sous
les beaux ombrages du parc de l'hôtel aban-
donné depuis quelques années, revivra dans
ce cadre unique de beauté et de calme les
heures charmantes d'autrefois avec en plus
la satisfaction que donne l'assurance de faire
le bien.
Au programme, prévu tous nos meilleurs
artistes, et au goûter musical organisé par
l'Union des Arts :
Mmes B. Pierson, C. Sorel, Marie Leconte,
Silvain, Roch, Devoyod, Robinne, Géniat, Li-
i'raud, Faber„£henal, Y. Gall, Lapeyrette, Hen-
riquez, Zambelli, Barbier, Meunier, Chasles, Bos,
Delsaux, G. Brana, Ganevai'd, Rolla, Gisèle de
Charmoy, Lyse Berty, G. Boissy, A. Clàirville,
M.-L. Derval, Odette Carlylë, J. Saùlier, Marcelle
Lender, G. Barthy. Véra Sergine, Mad. Mathieu,
Zeppilli, Davelli, Charlotte Lysès, Marcel Casa-
dessùs, Mary. Deval.Veccart, A. Vally, Dix, Thé-
rèse Dorny, G. Lormont, Nebya, Vàfrène, Car-
rèze, Marie Marquet, Caro-Lucas,
MM, Silvain, de Max, Albers, Sacha Guitry, Flo-
rian,Grovlëz, Fr.Gasadessus, Raveàu, Max Deariy,
Biisser, Guyon fils, Allard, Dumény, Charles
Laini, Francell, Aveline, Fenoux, Félix Gandéra,
Le Roy.
Ce soir
A la Comédie-Française, à S h. 1/2, le Père
Lebonnard (MM. Silvain, Leitner, Paul Numa,
il. Rocher ; Mmes Th. Kolb, Louise Silvain,
'Maille, Guintini).
- A l'Opéra-Comique, à 7 h. 1/2, Manon (Mme
Maria Kousnezofï; MM. Léon David, Jean
Périer, Ghasne).
- Aux Variétés, à S heures, Mam'zellc Boy-
Scout (Mmes Gina Féraud, Paule Aga, Mary
Théry; MM. Tarquini d'Or, Robert Pas-
quier, Fertinel, Kerny, etc.).
- A la Porte-Saint-Martin, mardi, mercredi,
jeudi (mat. et soir) ; v^:idredi, samedi, di-
manche (mat. et soir), à 8 h. 1/4, la Flambée
(Mmes Véra Sergine, Denège ; MM. Jean
Kemin, André Calmettes, Çazalis).'
-r- Au Gymnase, tous les soirs, à 8 h. 45, la
Charrette anglaise (Mmes J. Danjou, L. Mar-
quet, R. Rysor; MM. G. Dubosc, H. Defreyn,
L. Maurel et Harry Baur}. Dimanche, ma-
tinée à 2 h. 45.
- Au Vaudeville, matinée à 2 h. 30, soirée
à 8 h. 30, la Défense de Verdun ; Jules César,
reconstitution historique en 144 tableaux.
(Dimanche, 2 matinées, à 2 h. 15 et 4 h. 15.)
- Au Palais-Royal, à 8 h. 1/2, le Veilleur de
nuit (Sacha Guitry, Charlotte Lysès, Jàne
Renouardt, et Duquesne) ; Où allons-nous ce
soir ? (Jeanne Fusier). Matinées jeudi et di-
manche, à 2 h. 30.
- A l'Athénée, à 8 li. 30, Loute, comédie
gaie en 4 actes de M. Pierre Veber (Cassive,
Rozenberg).
- Aux Bouffes-Parisiens; à 8 h. 20, Mon Bébé
(M. .Max Deariy; Mlle Madeleine Carlier).
Jeudis et dimanches, à 2 h. 15, matinées.
- Au Nouvel-Ambigu, à 8 h. 1/4, le Chemi-
neau. Jeudi, samedi, dimanche, mat., soirée.
(MmeMoréno; MM. Daragon, Monteux, Ça-
zalis, Robey).
- A la Renaissance, à S h. 10, l'Hôtel du
Libre-Echange (MM. Marcel Simon, Lurville,
Etcheparo, de Canonge, Rouvière et Gildès ;
Mmes Germaine Charley, Jane Meryom et
Jeanne Loury).
- Au Trianon-Lyriquc, à 8 h. 1/4, Les Mous-
quetaires au couvent (MM. Bouteloup, Cardy,
José Théry ; Mmes Grégoire, Renée Farnal,
Léoné, Ferny, Labartlie).
- Au Grand-Guignol, à 8 h. 3/4, le Bout du
nez ; Bon souper, bon gîte, et...-, le Château
de la Mort lente; l'Anniversaire. Mercredi et
dimanche, matinées à 2 h. 3/4.
Ce soir, l'Opéra-Comique inaugure ses soi-
rées du jeudi avec Manon : Mme Maria
Kousnezoff chantera le rôle, entourée de
MM. Léon David, Jean Périer, Ghasne, etc.
M. Paul Vidal dirigera l'orchestre.
La grande cantatrice russe, devenue Fran-
çaise par son mariage avec le chef d'or-
chestre Lassalle, mobilisé au 18° de ligne,
est venue jouer exceptionnellement devant
le public de la salle Favart et faire, une fois
encore, acclamer la virtuosité rare et l'éclat
incomparable de sa voix, son jeu sensible et
délicat, tout le charme exquis qu'elle sait
donner à son art lyrique, célébré sur toutes
les grandes scènes de l'Amérique et de l'Eu-
rope.
Avant de regagner l'Espagne, où la ré-
clament ses engagements, Mme Maria Kous-
nezofï donnera encore à l'Opéra-Comique,
mardi soir, la Tosca et des « danses espa-
gnoles » inédites d'Albenitz, avec le ténor
espagnol Inchausti, au bénéfice des familles
des mobilisés de l'Opéra-Comique ; puis, à
la matinée du vendredi 14 juillet, Manon, où
M. Léon Beyle lui donnera la réplique, et
qui précédera les Soldats de France (Mlle
Chenal).
Samedi, soirée à 8 h. 1/4, Madame Sans
Gêne (Mlles Davelli, Marydorska, MM. Fon-
taine, Jean Périer, Fabert, etc.)
Dimanche, en matinée, Dourga, l'Hindoue,
dansera pour la première fois . les danses
sacrées, réglées par Mme Mariquita, au
deuxième acte do Lakmé ; le spectacle com-
mencera par Paillasse.
Soirée à 8 heures, Werther (Mlle Berthe
Lamare; MM. Léon David, Vaurs).
Hier, la matinée de l'Union des Arts (fon-
dation Rachel Boyer) fut particulièrement
brillante. La nouvelle que Mme la duchesse
d'Uzès, née Mortemart, devait prononcer une
allocution avait attiré un public nombreux
des plus élégants. Tout à fait qualifiée en
qualité de sculpteur délicat, Mme la du-
chesse d'Uzès a parlé des Muses avec une
érudition spirituelle qui lui a valu le plus
vif succès.
Incarnant une de ces Muses, Mme Bartet,
de la Comédie-Française, a interprété avec
son incomparable maîtrise des vers de la
charmante conférencière, et Mlle Robinne qui
lura succédé a été avec tout le charme pos-
sible la Musique do Mme Jehin-Deschamps.
Mlle Zambelli fut Terpsychorc elle-même
dans Musette et Tambourin, merveilleusement
accompagnée par le maître Diémer. On a ap-
plaudi ensuite Mlle Madeleine Mathieu, re-
marquable dans les mélodies de M. Paul
Vidal, accompagnées par l'auteur ; Mme
Charlotte Lormont, si harmonieuse ; M. Lu-
cien Raveau, M. Florian, le comte Arthur de
Gabriac, et Mme Litvinne dont la superbe
voix a une fois de plus enthousiasmé les
auditeurs
* M. Sacha Guitry et Mme Charlotte Lysès
ont mis la salle en joie ; Mme Gilda Darthy
a dit ensuite, superbement, la Bataille de la
Marne, de M. Miguel Zamacoïs, et Mlle Ma-
deleine Roch avec les Trahisons, du même
auteur, triompha à son ordinaire. Enfin, M.
de Max, qui interpréta les Trois Rois fous, de
M. Saint-Georges de Bouhélier, fit passer dans
le public un frisson d'art inoubliable.
Parmi les bienfaiteurs de l'Union des Arts
en 1 ' honneur desquels la matinée était
donnée :
Prince de Monténégro et princesse Militza de
Monténégro, marquise de Maleissye, M. Fournier-
Sarlovèze, marquise de Casa-Fuerte, M. et Mme
Philippe de Maubeuge,Mme Henri Pereire, Mme
Tzokoff, M0 Clunet, miss Graves, M. Ballot-
Beaupre, M. Busson-Billault, comte de Gon-
taut-Biron, comtesse de Toytot, président Mo-
nier, princesse de Cantacuzène, M. Dumontier,
princesse do La Glorita, Mme de Sottomayor,
duc de Gramont, Arthur Meyer, Mme René
Brice, M. et Mme Georges Cain, Mme Diémer,
professeur et Mme Quénu, Mme Ganne, com-
tesse de Waru, M. Fournery, Camille Erlanger,
la générale Dubail, M. Zamacoïs, princesse Na-
riskyne, Mme Fournier, Mlle , de Luynes, Mme
Hochon.
Les matinées offertes aux bienfaiteurs de
l'Union des Arts reprendront en septembre.
A la Porte-Saint-Martin.
, La lutte du colonel Felt contre les abomi-
nables menées de l'espion Glogau passionne
plus que jamais 1« public qui se presse aux
représentations de la Flambée. Il faut dire
que Mme Vera Sergine, M. Jean Kemm, MM.
André Calmettes, Rainy sont les interprètes
incomparables de l'oeuvre passionnante de
M. Henry Kistomaeckers. La Flambée demeure
l'un des plus gros succès qu'on ait vus au
théâtre depuis longtemps.
Pour les artistes.
Une généreuse américaine, Mme S. Hark-
ness, a bien voulu envoyer de New-York à
Mlle Gabrielle Dorziat un chèque de mille
francs destiné à nos artistes dramatiques.
Mlle Gabrielle Dorziat, qui était hier de
passage à Paris, a remis sur cette somme
700 francs à l'Association des directeurs des
théâtres pour l'oeuvre du Jardin de Paris et
elle a bien voulu nous confier 300 francs
pour notre caisse de secours aux artistes
qui, depuis le début de la guerre, a été si
souvent remplie par son infatigable et déli-
cate entremise.
Au Gymnase,-ta Charrette anglaise attein-
dra la semaine prochaine la cinquantième
représentation. Les familles se rendent en
foule à cet amusant spectacle avant de par-
tir en vacances.
Au Palais-Royal, aujourd'hui, en matinée,
à 2 h. 30, et en soirée, à 8 kh. 30, le Veilleur
de nuit, comédie en 3 actes de M. Sacha
Guitry, toujours admirablement interprété
par Sacha Guitry, Charlotte Lysès, Jano
Renouardt, etc., et M. Duquesne. On com-
mence par Où allons-nous, ce soir ? avant-
propos de A. Willemetz, aveG Jeanne Fusier,
Degaral, Savoy, etc,
A l'Athénée.
Le joyeux vaudeville de M. Pierre Veber
continue a dérider les plus moroses et c'est
devant des salles archicombles que tous les
soirs Cassive et Rozenberg enlèvent brillam-
ment les quatre actes de Loute. Cette heu-
reuse pièce a retrouvé dans la jolie salle de
la rue Boudreau son légendaire succès. Il est
vrai que Loute, c'est toujours Cassive, l'ex-
traordinaire créatrice ; que lg. pièce fourmille
en situations imprévues et cocasses et que
certaines scènes sont d'irrésistibles trou-
vailles d'ingéniosité comique et d'humour.
Rappelons que vu l'importance du spec-
tacle, le rideau lève exactement à 8 h. 30.
Au Nouvel-Ambigu.
Le succès du Chemineau a repris au Nou-
vel-Ambigu, plus grand encore qu'à la créa-
tion. La célèbre pièce du grand poète Jean
Richepin sait, en effet, conquérir sans excep-
tion tous les publics. 11 n'est personne qui
no puisse être remué par les sentiments, les
caractères, l'émotion poignante du Chemi-
neau, surtout alors que ces sentiments sont
pour ainsi dire vécus par cette admirable
troupe dramatique, qui comprend Mme Mo-
réno, M. Daragon, M. Cazalis, M. Monteux,
M. Bourdel.
S ,|T
Aux Bouffes-Parisiens.
Aujourd'hui en matinée à 2 h. 30 et en
soirée à 8 h. 30, deux représentations de
l'immense succès de rire : Mon Bébé. Cette
jolie et amusante comédie continue à récol-
ter les bravos d'un public toujours aussi
nombreux.
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Le Trianon-Lyrique donnera dimanche
prochain, pour la première fois en matinée,
a 2 h. 1/4, les 2S jours de Clairette, et le soir,
à 8 h. 1/4, Rip.
Mme Esther Chevalier, de l'Opéra-Comi-
que, l'éminent professeur de chant, assistée,
au piano, de sa répétitrice, Mme Georges
Chrétien, a donné, dans la salle du théâtre
Michel, l'audition en costumes de ses élèves
à la suite d'une année de travail qui a mon-
tré la supériorité do son enseignement artis-
tique.
Les jeunes élèves ont joué et chanté diffé-
rentes scènes du répertoire lyrique qui ont
ravi l'assistance. Au programme :
MM. Paillart et Bellet, de l'Opéra-Comique ;
M. Vibert, de l'Opéra, ont donné de belles répli-
qués et ont été très applaudis. Citons parmi les
élèves les plus remarqués : Mme Lina Bricard,
jolie voix do mezzo-soprano, belle chanteuse et
agréable comédienne ; Mlle Agnès Langy, belle
voix do soprano ; Mlle Suzanne Jumeau, jolie
voix, virtuosité et comédienne ; M. Victor Pujol,
jeune ténor d'avenir; Mlle Alice Jumeau et enfin
Mlle Susy Gast, sûre promesse de théâtre pour
l'avenir.
M. Perdou, un jeune acteur do l'Odéon, a
donné quelques répliques musicales et dit re-
marquablement plusieurs poésies d'actualité.
La séance s'est terminée par la Marseil-
laise, chantée par le baryton Vibert et les
élèves du cours aux acclamations dé la salle
entière.
SPECTACLES <£ CONCERTS
Aujourd'hui
Matinées avec les spectacles du soir :
Aux Folies-Bergère (2 h. 1/2), à l'Olympia
(2 h. 1/2), aux Ambassadeurs (2 h. 1/2), à la
Scala (2 h. 1/2), au concert Mayol (2 h. 1/2),
au Gaumont-Palace (2 h. 20), au Pathé Pa-
lace (2 h,), au ciné des Nouveautés (2 h,),
à l'Omnia-Pathé (2 heures), à Tivoli-Cinéma
(2 h. 1/2).
Visions de guerre. - Dioramas, panoramas.
Tranchées de lre ligne. - Rue Edouard-VII,
tous les jours, de 2 à 10 heures. Entrée : 1 fr.
Ce soir
Aux Folies-Bergère (Tél. Gut. 02-59), à 8 h. 30,
la Grande Revue des Folies-Bergère, 2 actes
et 22 tabl. do MM. Hugues Delorme et Lucien
Boyer : Mistinguett.Magnard, Monteille, Bis-
cot, Deschamps, Champell, Christiane, Fio-
retta, les 32 Girls de Tiller, etc., et Mlle
Germaine Webb.
- A l'Olympia (Tél. Cent. 44-68), à 2 11. 30
et à 8 h. 30, spectacle de music-hall : la
troupe arabe Iiadjy ben Joseff, les Magleys,
les Fratellini's, les Descamps, les Tumilet,
la trouçe Sylvio, Royus, Suzanne Valroger,
Geneviève Coste, le joyeux Bruel, Bl. Chat-
meroy, Léonce, Carmen Dax, etc.
- A Marigny (Champs-Elysées, Tél. Gut.
01-89), à 8 h. 40, Scènes nouvelles de la Revue
de Rip (Jane Marnac, Boucot, Pretty Myrtill,
Maud Avril, Vinoy, etc., et Clara TamboUr).
- A la Scala (Tél. Nord 35-86), à 8 h. 30,
Vas-y, pépère ! 2a,ctes, 25 tableaux (Dorville,
Mlles R. Baltha, R. Mullet; MM. Hemdey,
Murio, Perrier, Gidon; .Mlles Florelle, Devil-
der, Damiron, Marjac, Pervyse, etc.).
- Aux Ambassadeurs (Tél. Central 44-84), à
8 h. 1/2, Non!... mais sans blague! grande
revue (Dutard, Bert-Angère, Liéna, Brienz,
Sandrini, Dorny, Delys, D. Gray, - R. Cler-
mont et Lucette Darbelle).
- Au Concert Mayol (tél. Gut. 68-07), à S h. 1/2,
la grande revue : C'est cotcru ! 2 actes, 20 ta-
bleaux, 100 artistes. Au 12e tableau : « les
Beautés mondiales », 50 artistes femmes,
premiers prix de beauté.
- Au Moulin de la Chanson (dir.E. Wolff ; tél.
Gut. 40-40), Tatiléloto ? revue nouvelle, de
Paul Marinier et Jean Deyrmon, avec Alice
Beylat, Maud LotyetArley. Marinier,Hyspa,
Deyrmon, Folrey, Cazal.
- A la Pie qui chante (159, rue Montmartre;
tél. Cent. 25-76), à 9 h., Dans les bégonias!
revue de Ch.-A. Abadio et Saint-Granier
(Luc. Debrenne, Lerner, Luce Saphir, Dra-
gha, Saint-Ober et Saint-Granier). - Les
chansonniers : Bastia, S.-Granier, Secrétan.
Aux Folies-Bergère.
Aujourd'hui, en matinée et en soirée, la
Grande Revue. Mistinguett.
Les Visions de guerre de la rue Edouard-VII
sont un spectacle unique à Paris et qui con-
vient même à ceux qui se privent de spec-
tacle en raison des circonstances que nous
traversons. Il est réconfortant d'admirer les
superbes panoramas des batailles de la
Marne, de l'Yser, de Loos, de Tahure, de
Verdun, etc., le conibat naval où fut détruit
le Blucher, et do parcourir la tranchée de
première ligne reproduite de façon si saisis-
sante. Il faut ne pouvoir disposer ni d'une
demi-heure de loisir ni de la modique somme
de un franc pour se priver d'une visite aux
Visions de guerre.
CONFÉRENCES
« La maison de tous » (M. J. Ernest-
Charles), 2 heures, préau de l'Ecole de gar-
çons, rue Dussoubs, onzième arrondisse-
ment.
« La révolte arabe : son origine, ses causes,
ses effets successifs » (M. Jung), 3 heures,
café de Madrid, boulevard Montmartre.
« Les femmes et la guerre » (M. Charles-
Brun), conférence au cours d'une matinée au
bénéfice du traitement des invalides de la
guerre dans les établissements thermaux,
2 heures, Mairie du dixième arrondissement,
faubourg Saint-Martin.
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