Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1855-12-23
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 décembre 1855 23 décembre 1855
Description : 1855/12/23 (Numéro 91). 1855/12/23 (Numéro 91).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k269430k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
FIGARO
artistes, qui venaient de manger six mois de leurs appointe-
ments, étaient Hyacinthe et Charles Pérey.
PORTRAIT DE M. GOMTE
Le nom de M. Comte est resté si longtemps synonyme d'une
grande joie satisfaite, d'un vif plaisir appelé et éprouvé, pour
deux ou trois générations d'enfants qui sont aujourd'hui des
hommes, et quelques-uns des personnages, que ce vieillard,
toujours gai et spirituel, est une physionomie éminemment
parisienne.
M. Comte naquit à Genève, d'un père français, horloger de
son état, le 22 juin 1788; il vient, par conséquent, d'entrer
dans sa soixante-huitième année. Avant d'ètre le premier
ventriloque de son siècle (les savants disent engastrimythe),
M. Comte avait commencé par être employé au greffe et clerc
de notaire. La famille rêvait pour lui les destinées du Baso-
̃ chien, et son honnête homme de père ne s'endormait jamais
.sans demander à Dieu la grâce de voir ce cher fils huissier,
avant que de mourir. On connaît l'histoire de La Fontaine se
révélant poète, en entendant réciter l'ode de Malherbe Que
direz-vous, races futures?-Un jour qu'il entendit un engas-
trimythe, du nom de Thiemet, parler du ventre, M. Comte se
reconnut ventriloque et ne voulut pas monter plus haut. 11
avait à peine dix-huit ans, lorsque, parcourant la Suisse, où il
donnait avec un grand succès ses premières séances de pres-
tidigitation, il s'arrêta, un soir, dans une modeste auberge
des environs de Fribourg c'était le 13 juin 1806. Voici en
quels termes le Journal de Paris raconte l'aventure « L'ar-
» tiste voyageur demande à souper et un gîte; on met son
» couvert dans une salle basse servant de réfectoire et de
» cuisine, où il s'attable sans prononcer une parole la cuisi-
» nière venait de chauffer le four. Tout à coup, on entend
» sortir de ce four les gémissements, les plaintes inarticulées
» d'un homme en train d'y rôtir. Les paysans épouvantés se
» hâtent de faire jouer la porte de fer dans sa charnière
» rien. Leur effroi ne fait que changer de cause; ils se mettent
» à considérer l'inconnu avec une méfiance superstitieuse.
» Celui-ci n'y prend pas garde et continue son repas; au bout
» d'un instant la voix mystérieuse se fait entendre de nou-
» veau elle semble sortir du fond de la cave. Les paysans,
» de plus en plus effrayés, croient avoir affaire à un sorcier;
» ils s'arment de gaules et de fourches, l'un même se saisit
» d'une hache. Il n'y avait pas à se méprendre à leur atti-
» tude, encore moins sur leur intention. Notre voyageur, qui
» s'aperçoit qu'il a poussé un peu loin la plaisanterie, s'ef-
» force de les désabuser, et, pour leur démontrer que tout
» cela est un jeu, jette sa voix dans un vieux bahut. Leur
» fureur redouble pour le coup; l'infortuné ventriloque est
» bousculé, frappé, et reçoit sur le crâne deux coups de hache
)) dont il faillit mourir. »
Guéri de ses blessures, M. Comte entreprit ses voyages.
Après uu séjour prolongé à Lyon, il s'achemina enfin vers
Paris, où il arriva, ayant pour toute fortune une pièce
de douze' sols effacée, qu'il ne put faire accepter que pour
•cinquante centimes.
C'est peu de temps après son arrivée qu'il créa le petit
théâtre de l'Hôtel-des-Fermes.
ANECDOTES
Nous touchons à l'époque où M. Comte va devenir le lion
de la ville et dé la cour et un « événement dans ce Paris qui
venait de voir s'accomplir les événements de 1814. Il est
appelé chez le roi de France, chez les souverains, les princes,
les généraux des armées alliées les empereurs d'Autriche et
de Russie, le roi de Prusse, le grand-duc de Hesse, le grand-
voiture, nous rencontrâmes le vieux concierge. Ses cheveux
blancs, son habit de deuil frappèrent Cécile.
Qui est cet homme ? demanda-t-elle.
J'hésitai. à répondre. Cécile pénétra la cause de mon si-
lence elle s'arrèta un instant, et, quittant brusquement le
bras du comte, elle courut vers le concierge, se jeta à ses
pieds et lui dit
Oncle de Berthold, serviteur du comte de L. pardonnez-
moi et bénissez-moi?
Le vieillard était interdit.
Oui, ajouta-t-elle, bénissez Cécile de Beauval. J'ai causé
la mort de Berthold, et je vais pour toujours prier pour lui.
Oh! Madame, répondit le concierge en pleurant, que
Dieu vous accompagne et me console J'ai beaucoup perdu
Cécile se releva; elle était fort rouge.
Partons à présent, me dit-elle. Adieu, Monsieur de L.
Je ne suis point humiliée. Je commence â me réconcilier avec
moi-même.
Nous arrivâmes à Besançon. Je présentai Cécile à la supé-
rieure des Carmélites, femme respectable et instruite, qui
n'avait pas encore rétabli toute l'austérité de son ordre, et
qui me promit de ne rien négliger pour s'assurer de la voca-
tion de Cécile. La veille du jour où elle devait entrer au cou-
vent, Cécile brûla les cheveux de Berthold et le gant où elle
les avait enfermés, en me disant
Il ne faut pas qu'une carmélite ait des joies humaines,
et vous ne sauriez croire combien de bonheur se mèlait à mes
regrets quand je voyais ces cheveux. Comme ils sont beaux,
mon oncle! Oh! mon Dieu! je n'ai donc plus rien à sacri-
fier ?. Mon père, ma mère, quand ils me sauront heureuse
et tranquille, le seront aussi. Vous, mon oncle, si bon pour
moi, qui connaissez mon funeste secret, vous m'approuvez?
Hélas! ma chère enfant,je pleure sur vous. mais si vous
persévérez, j'envie le repos dont vous allez jouir et que le
monde ne peut donner à aucun àge, ni dans aucune situation.
Il n'y a que cette pauvre Brigitte qui sera inconsolable.
Elle n'a ni science, ni exercice violent pour se distraire.
Quand maman sera dans son cabinet et mon père à la chasse,
duc Constantin, le feld-maréchal Wellington, etc., etc. Le
czar lui envoie une bague à son chiffre, enrichie de diamants.
le roi de Prusse lui fait remettre la médaille d'or des arts, et
des sciences de Berlin, et Louis XVIII le décore de l'ordre du
Lys, ainsi que le prouve cette copie littérale du diplôme ori-
ginal que nous avons entre les mains
Paris, le 21 novembre 1814.
DÉCORATION DU LYS.
N° 97S6 2.
Monsieur COMTE (Louis), professeur de physique
aux lycées royaux,
à Paris.
J'ai l'honneur de vous prévenir, Monsieur, que le roi a daigné
vous accorder la Fleur de Lys vous êtes, en conséquence, auto-
risé à vous en décorer.
Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération distin-
guée.
Le premier gentilhomme de la chambre du roi,
̃̃ ,*iLe duc d'AUMONT.
Dans la séance qu'il fut appelé à donner aux Tuileries, en pré-
sence du roi, des princes et princesses du sang et des grands
dignitaires de la couronne, non-seulement M. Comte exécuta des
tours merveilleux et tout à fait inédits à cette époque, comme,
par exemple, d'escamoter une tourterelle et de la faire re-
trouver vivante dans le tambour d'un Cent-Suisse, dont il
creva la basanne (le tambour et non pas le Cent-Suisse); mais,
de plus, il improvisa un tour qu'il faut baptiser le Tour au
Courtisan.
Dans le cours de la séance, madame de Duras lui avait fait
remettre un objet renfermé dan6 une boîtemignonne; nous vous
dirons tout à l'heure ce que contenait cette boîte voici le tour
qu'elle suggéra au prestidigitateur. M. Comte présente un jeu
de cartes au roi, et s'arrange de façon que Sa Majesté tire le
roi de cœur; mais, avant l'opération de l'escamotage, la carte
s'égare, et le physicien avoue avec franchise que le tour est
manqué. « Faisons pourtant une dernière tentative, » ajoute-
t-il et, désignantdu doigt les troisridicules (des sacs de femme
à la mode du temps) que portaient mesdames les duchesses
d'Orléans (douairière), de Penthièvre et de Duras « Dans le-
» quel de ces trois ridicules Sa Majesté désire-t-elle que se
» se trouve la carte égarée? » Le roi désigne le sac de ma-
dame la duchesse d'Orléans; la princesse l'ouvre et en retire
le portrait-miniature du roi, que madame de Duras, fort inno-
cente de tout compérage, venait de remettre à l'habile presti-
digitateur.
Sire, fit M. Comte en présentant le portrait et en s'incli-
nant, vous voyez que le tour n'était pas manqué, mais différé
car c'est bien là, en effet, le Roi de tous les cœurs.
Ce calembourg de la fidélité obtint un tel succès, que le
physicien dut le recommencer dans les expériences faites à son
théâtre.
Il fut appelé, à la même époque, chez la reine Hortense,
qui, malgré le désastre de l'Empereur, avait obtenu de ré-
sider en France. La séance avait pour objet d'amuser le prince
enfant qui devait prendre, trente-huit ans plus tard, le
titre de Napoléon III. Malgré son métier, essentiellement in-
faillible, de sorcier, et une si belle occasion de prophétiser
après coup, M. Comte avoue de bonne foi que bien éloigné de
prédire de hautes destinées au fils de la reine de Hollande, il
Brigitte seule pleurera dans ma chambre. Ma chère bonne, je
te prie de ne plus lire que la Vie des Saints, et de dire deux
fois ton chapelet tous les jours une-fois à mon intention, et
l'autre pour le repos de l'ànîe de Berthold. Tu me le promets,
n'est-ce pas?
Cécile joignait au courage qui lui faisait consommer un
sacrifice héroïque, une sensibilité enfantine qui s'occupait
des plus petits détails et m'arrachait des larmes. Pour Brigitte,
je crus que je ne parviendrais point à la dissuader de s'enfer-
mer avec sa maîtresse. Cependant elle finit par comprendre
qu'à son âge il était impossible de se soumettre au genre de
vie d'une carmélite. Notre séparation fut déchirante, etje re-
tournai à Beauval, annoncer à nos parents la nouvelle inat-
tendue que leur fille se consacrait à Dieu. Les cris de ma-
dame de Beauval furent d'abord effrayants; mais elle se calma
peu après et m'ajouta que quelques jours de couvent dégoû-
teraient bientôt sa fille du désir de s'y enfermer. Le marquis
fut du même avis, et tous deux espèrent encore que Cecile ne
prononcera pas ses vœux. Mais je suis assuré du contraire,
et une lettre de la supérieure, que j'ai trouvée à mon arrivée
à Paris, me confirme que la résolution de Cécile est encore
affermie par la persuasion où elle est qu'elle survivra peu de
temps à une maladie de poitrine, suite de la rougeole qu'elle
a eu peu de jours atrès son entrée dans le monastère.
Tel est, mon cher ami, le récit de ce voyage, dont je me
promis d'abord les résultats les plus agréables, et pendant le-
quel j'ai vu les deux victimes les plus intéressantes devenir
victimes d'une passion dont les effets redoutables m'avaient
toujours paru n'exister que dans l'imagination des poètes.
Jamais je n'ai maudit de meilleur cœur la révolution qui a
excité l'orgueil des classes inférieures, exalté celui de la no-
blesse et détruit pour longtemps le repos de tous.
P. S. Je rouvre ce paquet que le prince de B. s'était
chargé de vous porter, et qu'il envoie chercher a l'instant,
en me disant que des ordres suprêmes ont retardé son
départ de dix jours.
Hélas! mon cher ami, ils ont suffi pour mettre un terme aux
douleurs de Cécile. Une lettre de la supérieure de son cou-
l'eût volontiers envoyé au diable ce soir-là, tant le bambin
le déroutait par moments, en surveillant de trop près ses
évolutions prestidigieuses.
La reine Hortense lui fit remettre un billet de 500 francs,
s'excusant sur sa pauvreté de ne pouvoir faire mieux et de
payer en bourgeoise. « Mon cher monsieur Comte, lui dit-
elle en le congédiant avec un sourire charmant et doulou-
reux, dont la grâce n'excluait pas l'amertume, c'est tout ce
que peut faire aujourd'hui une Majesté déreinée »
Cette réputation de l'artiste, qui opérait en ce moment à
coups de martingales, M. Comte ne l'avait pas conquise du
premier coup; une expérience de ventriloquie, plus heureuse
que celle de Fribourg, devait lui ouvrir les portes du monde
parisien. Ici, la version est douhle sur le fait nous allons
rapporter les uns font intervenir un simple jou- liste, M. de
Jouy, les autres une Excellence. Qu'il ait eu atlaire à uu mi-
nistre toutpuissant,ou à un feuilletonniste dispensateur de la
renommée, ce qu'il y a de certain, c'est que M. Comte faisait
antichambre. Les solliciteurs, ses confrères, étaient nom-
breux, et il était le dernier venu. Comment pénétrer dans le
sanctuaire ? rien de plussimple il reste à la porte. tandis que
faisant franchir à sa voix le seuil du cabinet de l'homme in-
fluent, il la loge dans la cheminée devant laquelle, douillet-
tement assis, celui-ci attisait le feu en parcourant son
courrier.
-« Pardonnez-moi, Monsieur, murmurait la voix en sons
» étouffés, j'étais venu dans l'intention de vous assassiner,
» je n'en puis plus la fumée me suffoque. »
A cet aveu, notre homme, se levant et se rejetant en arrière,
se précipite sur sa sonnette. Les portes s'ouvrent avec fracas,
on accourt, on entre, et le premier de tous notre ventriloque:
« Je désirais d'être introduit auprès de vous, dit-il à son pro-
» tecteur; le moyen est un peu insolite, je l'avoue, mais je
» n'en avais pas d'autre. »
L'homme influent amnistia par un sourire cette étrange
manière de solliciter. La puissance, d'où qu'elle vienne, est
comme la femme: toutes deux aiment à être un peu violentées,
car l'outrage est, en ce cas, une excuse à deux fins, un feu qui
fait brûler la vanité par les deux bouts! il prouve qu'on résiste
et qu'on vaut la peine d'être attaqué.
LE DIRECTEUR
Dans l'exercice de son privilége, aucun directeur ne peut se
flatter d'avoir, à l'égal de M. Comte, fait preuve d'activité et
d'initiative. Il était à l'affût de toutes les actualités qui pou-
vaient solliciter et retenir la faveur du public. C'est à son
théâtre que furent exhibés, pour la première fois, l'Homme-
Mouche le clown Ratel, si remarquable dans la Peau du
Singe; le célèbre avaleur Jacques de Falaise, qui fit un jour
le pari, qu'il gagna, d'avaler et de digérer la montre et les bre-
loques d'un Anglais (et dont, par parenthèse, cette propriété
gastrique attira l'attention de l'Académie de Médecine: cette
Académie nomma une commission pour analyser les résultats
d'une digestion si miraculeuse) les deux sœurs Bébé
l'Homme incombustible, qui s'enfermait dans un four en com-
pagnie d'un gigot. Le gigot cuit à point, l'homme à peine en
moiteur, malgré l'inconvénient de ce brûlant tête à tète, rap-
portait le rôti sur un plat et le découpait en tranches, qu'il
offrait galammentau public. Voici l'explication de ce phéno-
mène bien simple on avait pratiqué une soupape dans le
four, et, grâce à cette porte secrète, l'homme incombustible
échappait aux inconvéniens de la brûlure. C'est à l'aide d'un
autre subterfuge qu'opérait l'homme qui coupait le cou à sa
femme sous les yeux des spectateurs. Celui-ci faisait le matin
vent, que je viens de recevoir m'apprend que cet ange d'inno-
cence et de douceur est entré dans la céleste demeure c'est ainsi
que l'on s'exprime en m'annonçant sa mort, qui a édifié toute
la communauté. Je m'attendais à cette mort, je la désirais
pour Cécile, et j'en suis accablé! Je ne sais plus, mon ami,
à quel Dieu nous sacrifions, quand nous comptons pour rien,
les affections du cœur, et j'ignore ce que le monde, ses usa-
ges, ses préjugés, opposeront aux regrets du père et de la
mère de Cécile. Comtesse DE BRADY.
Fin.
REVUE D'ÉTRENNES
A nous deux, très cher et très honoré bonhomme Janus.
Allez-vous encore faire le pingre cette année, et ne vous
décider qu'au dernier moment à délier les cordons de votre
bourse ?.
Mais la guerre, mais la cherté des vivres, mais les spécu-
lations, mais.
Bah! bah bonhomme Janus, si la guerre n'existait
pas, vous inventeriez la peste. Vous^tournez à l'Harpagon,
voilà ce qui est positif, et vous avez placé vos fonds à la
compagnie d'assurances appelée l'Économie.
Vous êtes pourtant si couvert de ,frimas, si vieux et si
triste, qu'on ne vous aimait, savez-vous? que parce que vous
arriviez les mains remplies d'étrennes. Si vous ne donnez
rien, vous perdrez votre prestige et votre puissance. Le grand
Janus s'appellera tout simplement Monsieur Sylvestre.
Ne lésinez donc pas; faites les choses royalement; je
vais vous ouvrir les portes des merveilles artistiques et indus-
trielles. Sésamme, ouvre-toi
Nous voici chez Alphonse Giroux. Ma foi, l'ancien hôtel du
ministère des affaires étrangères n'a pas perdu au change.
On monte par un escalier tout doré aux oeuvres d'art et aux
joujoux.- Il n'y a pas que l'hôtel Millaud qui ait un escalier
d'or. Les ceuvres d'art sont enfouies et entassées dans les
galeries de ce véritable Louvre avec la prodigalité du riche.
artistes, qui venaient de manger six mois de leurs appointe-
ments, étaient Hyacinthe et Charles Pérey.
PORTRAIT DE M. GOMTE
Le nom de M. Comte est resté si longtemps synonyme d'une
grande joie satisfaite, d'un vif plaisir appelé et éprouvé, pour
deux ou trois générations d'enfants qui sont aujourd'hui des
hommes, et quelques-uns des personnages, que ce vieillard,
toujours gai et spirituel, est une physionomie éminemment
parisienne.
M. Comte naquit à Genève, d'un père français, horloger de
son état, le 22 juin 1788; il vient, par conséquent, d'entrer
dans sa soixante-huitième année. Avant d'ètre le premier
ventriloque de son siècle (les savants disent engastrimythe),
M. Comte avait commencé par être employé au greffe et clerc
de notaire. La famille rêvait pour lui les destinées du Baso-
̃ chien, et son honnête homme de père ne s'endormait jamais
.sans demander à Dieu la grâce de voir ce cher fils huissier,
avant que de mourir. On connaît l'histoire de La Fontaine se
révélant poète, en entendant réciter l'ode de Malherbe Que
direz-vous, races futures?-Un jour qu'il entendit un engas-
trimythe, du nom de Thiemet, parler du ventre, M. Comte se
reconnut ventriloque et ne voulut pas monter plus haut. 11
avait à peine dix-huit ans, lorsque, parcourant la Suisse, où il
donnait avec un grand succès ses premières séances de pres-
tidigitation, il s'arrêta, un soir, dans une modeste auberge
des environs de Fribourg c'était le 13 juin 1806. Voici en
quels termes le Journal de Paris raconte l'aventure « L'ar-
» tiste voyageur demande à souper et un gîte; on met son
» couvert dans une salle basse servant de réfectoire et de
» cuisine, où il s'attable sans prononcer une parole la cuisi-
» nière venait de chauffer le four. Tout à coup, on entend
» sortir de ce four les gémissements, les plaintes inarticulées
» d'un homme en train d'y rôtir. Les paysans épouvantés se
» hâtent de faire jouer la porte de fer dans sa charnière
» rien. Leur effroi ne fait que changer de cause; ils se mettent
» à considérer l'inconnu avec une méfiance superstitieuse.
» Celui-ci n'y prend pas garde et continue son repas; au bout
» d'un instant la voix mystérieuse se fait entendre de nou-
» veau elle semble sortir du fond de la cave. Les paysans,
» de plus en plus effrayés, croient avoir affaire à un sorcier;
» ils s'arment de gaules et de fourches, l'un même se saisit
» d'une hache. Il n'y avait pas à se méprendre à leur atti-
» tude, encore moins sur leur intention. Notre voyageur, qui
» s'aperçoit qu'il a poussé un peu loin la plaisanterie, s'ef-
» force de les désabuser, et, pour leur démontrer que tout
» cela est un jeu, jette sa voix dans un vieux bahut. Leur
» fureur redouble pour le coup; l'infortuné ventriloque est
» bousculé, frappé, et reçoit sur le crâne deux coups de hache
)) dont il faillit mourir. »
Guéri de ses blessures, M. Comte entreprit ses voyages.
Après uu séjour prolongé à Lyon, il s'achemina enfin vers
Paris, où il arriva, ayant pour toute fortune une pièce
de douze' sols effacée, qu'il ne put faire accepter que pour
•cinquante centimes.
C'est peu de temps après son arrivée qu'il créa le petit
théâtre de l'Hôtel-des-Fermes.
ANECDOTES
Nous touchons à l'époque où M. Comte va devenir le lion
de la ville et dé la cour et un « événement dans ce Paris qui
venait de voir s'accomplir les événements de 1814. Il est
appelé chez le roi de France, chez les souverains, les princes,
les généraux des armées alliées les empereurs d'Autriche et
de Russie, le roi de Prusse, le grand-duc de Hesse, le grand-
voiture, nous rencontrâmes le vieux concierge. Ses cheveux
blancs, son habit de deuil frappèrent Cécile.
Qui est cet homme ? demanda-t-elle.
J'hésitai. à répondre. Cécile pénétra la cause de mon si-
lence elle s'arrèta un instant, et, quittant brusquement le
bras du comte, elle courut vers le concierge, se jeta à ses
pieds et lui dit
Oncle de Berthold, serviteur du comte de L. pardonnez-
moi et bénissez-moi?
Le vieillard était interdit.
Oui, ajouta-t-elle, bénissez Cécile de Beauval. J'ai causé
la mort de Berthold, et je vais pour toujours prier pour lui.
Oh! Madame, répondit le concierge en pleurant, que
Dieu vous accompagne et me console J'ai beaucoup perdu
Cécile se releva; elle était fort rouge.
Partons à présent, me dit-elle. Adieu, Monsieur de L.
Je ne suis point humiliée. Je commence â me réconcilier avec
moi-même.
Nous arrivâmes à Besançon. Je présentai Cécile à la supé-
rieure des Carmélites, femme respectable et instruite, qui
n'avait pas encore rétabli toute l'austérité de son ordre, et
qui me promit de ne rien négliger pour s'assurer de la voca-
tion de Cécile. La veille du jour où elle devait entrer au cou-
vent, Cécile brûla les cheveux de Berthold et le gant où elle
les avait enfermés, en me disant
Il ne faut pas qu'une carmélite ait des joies humaines,
et vous ne sauriez croire combien de bonheur se mèlait à mes
regrets quand je voyais ces cheveux. Comme ils sont beaux,
mon oncle! Oh! mon Dieu! je n'ai donc plus rien à sacri-
fier ?. Mon père, ma mère, quand ils me sauront heureuse
et tranquille, le seront aussi. Vous, mon oncle, si bon pour
moi, qui connaissez mon funeste secret, vous m'approuvez?
Hélas! ma chère enfant,je pleure sur vous. mais si vous
persévérez, j'envie le repos dont vous allez jouir et que le
monde ne peut donner à aucun àge, ni dans aucune situation.
Il n'y a que cette pauvre Brigitte qui sera inconsolable.
Elle n'a ni science, ni exercice violent pour se distraire.
Quand maman sera dans son cabinet et mon père à la chasse,
duc Constantin, le feld-maréchal Wellington, etc., etc. Le
czar lui envoie une bague à son chiffre, enrichie de diamants.
le roi de Prusse lui fait remettre la médaille d'or des arts, et
des sciences de Berlin, et Louis XVIII le décore de l'ordre du
Lys, ainsi que le prouve cette copie littérale du diplôme ori-
ginal que nous avons entre les mains
Paris, le 21 novembre 1814.
DÉCORATION DU LYS.
N° 97S6 2.
Monsieur COMTE (Louis), professeur de physique
aux lycées royaux,
à Paris.
J'ai l'honneur de vous prévenir, Monsieur, que le roi a daigné
vous accorder la Fleur de Lys vous êtes, en conséquence, auto-
risé à vous en décorer.
Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération distin-
guée.
Le premier gentilhomme de la chambre du roi,
̃̃ ,*iLe duc d'AUMONT.
Dans la séance qu'il fut appelé à donner aux Tuileries, en pré-
sence du roi, des princes et princesses du sang et des grands
dignitaires de la couronne, non-seulement M. Comte exécuta des
tours merveilleux et tout à fait inédits à cette époque, comme,
par exemple, d'escamoter une tourterelle et de la faire re-
trouver vivante dans le tambour d'un Cent-Suisse, dont il
creva la basanne (le tambour et non pas le Cent-Suisse); mais,
de plus, il improvisa un tour qu'il faut baptiser le Tour au
Courtisan.
Dans le cours de la séance, madame de Duras lui avait fait
remettre un objet renfermé dan6 une boîtemignonne; nous vous
dirons tout à l'heure ce que contenait cette boîte voici le tour
qu'elle suggéra au prestidigitateur. M. Comte présente un jeu
de cartes au roi, et s'arrange de façon que Sa Majesté tire le
roi de cœur; mais, avant l'opération de l'escamotage, la carte
s'égare, et le physicien avoue avec franchise que le tour est
manqué. « Faisons pourtant une dernière tentative, » ajoute-
t-il et, désignantdu doigt les troisridicules (des sacs de femme
à la mode du temps) que portaient mesdames les duchesses
d'Orléans (douairière), de Penthièvre et de Duras « Dans le-
» quel de ces trois ridicules Sa Majesté désire-t-elle que se
» se trouve la carte égarée? » Le roi désigne le sac de ma-
dame la duchesse d'Orléans; la princesse l'ouvre et en retire
le portrait-miniature du roi, que madame de Duras, fort inno-
cente de tout compérage, venait de remettre à l'habile presti-
digitateur.
Sire, fit M. Comte en présentant le portrait et en s'incli-
nant, vous voyez que le tour n'était pas manqué, mais différé
car c'est bien là, en effet, le Roi de tous les cœurs.
Ce calembourg de la fidélité obtint un tel succès, que le
physicien dut le recommencer dans les expériences faites à son
théâtre.
Il fut appelé, à la même époque, chez la reine Hortense,
qui, malgré le désastre de l'Empereur, avait obtenu de ré-
sider en France. La séance avait pour objet d'amuser le prince
enfant qui devait prendre, trente-huit ans plus tard, le
titre de Napoléon III. Malgré son métier, essentiellement in-
faillible, de sorcier, et une si belle occasion de prophétiser
après coup, M. Comte avoue de bonne foi que bien éloigné de
prédire de hautes destinées au fils de la reine de Hollande, il
Brigitte seule pleurera dans ma chambre. Ma chère bonne, je
te prie de ne plus lire que la Vie des Saints, et de dire deux
fois ton chapelet tous les jours une-fois à mon intention, et
l'autre pour le repos de l'ànîe de Berthold. Tu me le promets,
n'est-ce pas?
Cécile joignait au courage qui lui faisait consommer un
sacrifice héroïque, une sensibilité enfantine qui s'occupait
des plus petits détails et m'arrachait des larmes. Pour Brigitte,
je crus que je ne parviendrais point à la dissuader de s'enfer-
mer avec sa maîtresse. Cependant elle finit par comprendre
qu'à son âge il était impossible de se soumettre au genre de
vie d'une carmélite. Notre séparation fut déchirante, etje re-
tournai à Beauval, annoncer à nos parents la nouvelle inat-
tendue que leur fille se consacrait à Dieu. Les cris de ma-
dame de Beauval furent d'abord effrayants; mais elle se calma
peu après et m'ajouta que quelques jours de couvent dégoû-
teraient bientôt sa fille du désir de s'y enfermer. Le marquis
fut du même avis, et tous deux espèrent encore que Cecile ne
prononcera pas ses vœux. Mais je suis assuré du contraire,
et une lettre de la supérieure, que j'ai trouvée à mon arrivée
à Paris, me confirme que la résolution de Cécile est encore
affermie par la persuasion où elle est qu'elle survivra peu de
temps à une maladie de poitrine, suite de la rougeole qu'elle
a eu peu de jours atrès son entrée dans le monastère.
Tel est, mon cher ami, le récit de ce voyage, dont je me
promis d'abord les résultats les plus agréables, et pendant le-
quel j'ai vu les deux victimes les plus intéressantes devenir
victimes d'une passion dont les effets redoutables m'avaient
toujours paru n'exister que dans l'imagination des poètes.
Jamais je n'ai maudit de meilleur cœur la révolution qui a
excité l'orgueil des classes inférieures, exalté celui de la no-
blesse et détruit pour longtemps le repos de tous.
P. S. Je rouvre ce paquet que le prince de B. s'était
chargé de vous porter, et qu'il envoie chercher a l'instant,
en me disant que des ordres suprêmes ont retardé son
départ de dix jours.
Hélas! mon cher ami, ils ont suffi pour mettre un terme aux
douleurs de Cécile. Une lettre de la supérieure de son cou-
l'eût volontiers envoyé au diable ce soir-là, tant le bambin
le déroutait par moments, en surveillant de trop près ses
évolutions prestidigieuses.
La reine Hortense lui fit remettre un billet de 500 francs,
s'excusant sur sa pauvreté de ne pouvoir faire mieux et de
payer en bourgeoise. « Mon cher monsieur Comte, lui dit-
elle en le congédiant avec un sourire charmant et doulou-
reux, dont la grâce n'excluait pas l'amertume, c'est tout ce
que peut faire aujourd'hui une Majesté déreinée »
Cette réputation de l'artiste, qui opérait en ce moment à
coups de martingales, M. Comte ne l'avait pas conquise du
premier coup; une expérience de ventriloquie, plus heureuse
que celle de Fribourg, devait lui ouvrir les portes du monde
parisien. Ici, la version est douhle sur le fait nous allons
rapporter les uns font intervenir un simple jou- liste, M. de
Jouy, les autres une Excellence. Qu'il ait eu atlaire à uu mi-
nistre toutpuissant,ou à un feuilletonniste dispensateur de la
renommée, ce qu'il y a de certain, c'est que M. Comte faisait
antichambre. Les solliciteurs, ses confrères, étaient nom-
breux, et il était le dernier venu. Comment pénétrer dans le
sanctuaire ? rien de plussimple il reste à la porte. tandis que
faisant franchir à sa voix le seuil du cabinet de l'homme in-
fluent, il la loge dans la cheminée devant laquelle, douillet-
tement assis, celui-ci attisait le feu en parcourant son
courrier.
-« Pardonnez-moi, Monsieur, murmurait la voix en sons
» étouffés, j'étais venu dans l'intention de vous assassiner,
» je n'en puis plus la fumée me suffoque. »
A cet aveu, notre homme, se levant et se rejetant en arrière,
se précipite sur sa sonnette. Les portes s'ouvrent avec fracas,
on accourt, on entre, et le premier de tous notre ventriloque:
« Je désirais d'être introduit auprès de vous, dit-il à son pro-
» tecteur; le moyen est un peu insolite, je l'avoue, mais je
» n'en avais pas d'autre. »
L'homme influent amnistia par un sourire cette étrange
manière de solliciter. La puissance, d'où qu'elle vienne, est
comme la femme: toutes deux aiment à être un peu violentées,
car l'outrage est, en ce cas, une excuse à deux fins, un feu qui
fait brûler la vanité par les deux bouts! il prouve qu'on résiste
et qu'on vaut la peine d'être attaqué.
LE DIRECTEUR
Dans l'exercice de son privilége, aucun directeur ne peut se
flatter d'avoir, à l'égal de M. Comte, fait preuve d'activité et
d'initiative. Il était à l'affût de toutes les actualités qui pou-
vaient solliciter et retenir la faveur du public. C'est à son
théâtre que furent exhibés, pour la première fois, l'Homme-
Mouche le clown Ratel, si remarquable dans la Peau du
Singe; le célèbre avaleur Jacques de Falaise, qui fit un jour
le pari, qu'il gagna, d'avaler et de digérer la montre et les bre-
loques d'un Anglais (et dont, par parenthèse, cette propriété
gastrique attira l'attention de l'Académie de Médecine: cette
Académie nomma une commission pour analyser les résultats
d'une digestion si miraculeuse) les deux sœurs Bébé
l'Homme incombustible, qui s'enfermait dans un four en com-
pagnie d'un gigot. Le gigot cuit à point, l'homme à peine en
moiteur, malgré l'inconvénient de ce brûlant tête à tète, rap-
portait le rôti sur un plat et le découpait en tranches, qu'il
offrait galammentau public. Voici l'explication de ce phéno-
mène bien simple on avait pratiqué une soupape dans le
four, et, grâce à cette porte secrète, l'homme incombustible
échappait aux inconvéniens de la brûlure. C'est à l'aide d'un
autre subterfuge qu'opérait l'homme qui coupait le cou à sa
femme sous les yeux des spectateurs. Celui-ci faisait le matin
vent, que je viens de recevoir m'apprend que cet ange d'inno-
cence et de douceur est entré dans la céleste demeure c'est ainsi
que l'on s'exprime en m'annonçant sa mort, qui a édifié toute
la communauté. Je m'attendais à cette mort, je la désirais
pour Cécile, et j'en suis accablé! Je ne sais plus, mon ami,
à quel Dieu nous sacrifions, quand nous comptons pour rien,
les affections du cœur, et j'ignore ce que le monde, ses usa-
ges, ses préjugés, opposeront aux regrets du père et de la
mère de Cécile. Comtesse DE BRADY.
Fin.
REVUE D'ÉTRENNES
A nous deux, très cher et très honoré bonhomme Janus.
Allez-vous encore faire le pingre cette année, et ne vous
décider qu'au dernier moment à délier les cordons de votre
bourse ?.
Mais la guerre, mais la cherté des vivres, mais les spécu-
lations, mais.
Bah! bah bonhomme Janus, si la guerre n'existait
pas, vous inventeriez la peste. Vous^tournez à l'Harpagon,
voilà ce qui est positif, et vous avez placé vos fonds à la
compagnie d'assurances appelée l'Économie.
Vous êtes pourtant si couvert de ,frimas, si vieux et si
triste, qu'on ne vous aimait, savez-vous? que parce que vous
arriviez les mains remplies d'étrennes. Si vous ne donnez
rien, vous perdrez votre prestige et votre puissance. Le grand
Janus s'appellera tout simplement Monsieur Sylvestre.
Ne lésinez donc pas; faites les choses royalement; je
vais vous ouvrir les portes des merveilles artistiques et indus-
trielles. Sésamme, ouvre-toi
Nous voici chez Alphonse Giroux. Ma foi, l'ancien hôtel du
ministère des affaires étrangères n'a pas perdu au change.
On monte par un escalier tout doré aux oeuvres d'art et aux
joujoux.- Il n'y a pas que l'hôtel Millaud qui ait un escalier
d'or. Les ceuvres d'art sont enfouies et entassées dans les
galeries de ce véritable Louvre avec la prodigalité du riche.
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