Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1926-07-18
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 18 juillet 1926 18 juillet 1926
Description : 1926/07/18 (Numéro 13300)-1926/07/19. 1926/07/18 (Numéro 13300)-1926/07/19.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LA CROIX
m DIMANCHE i8, LUNDI 19 JUILLET 1926
le projet financier du gouvernement
Volet le texte du projet de loi instituant des
tnesures destinées a assurer le redressement
financier et la stabilisation de la monnaie.
Exposé des motifs
Messieurs,
Au nom du gouvernement, j'ai eu l'honneur
de vous exposer dans leur ensemble les diffi-
cultés de la situation financière, en vous indi-
quant suivant quelles directions générales il
entendait y faire face.
Ces directions sont en concordance avec les
recommandations dei experts. Elles ont été
sanctionnées par l'ordre du jour de confiance
que vous avez voté.
Le présent projet de loi a pour but de donner
nu gouvernement le moyen de les appliquer
dans des conditions d'urgence et de vigueur
exceptionnelles. La forme sous laquelle il se
présenta n'implique rien qui puisse être »»n-
bidéré comme dérogatoire aux droits du Par-
lement.
En vous demandant de l'autoriser à prendre
par décret, en Conseil des m!ntstres, toutes
mesures propres assurer le redressement des
«minces et de la monnaie nationale, le gouver-
pement ne cède qu'à l'Impérieuse nécessité
n'aller vite et celle plus essentielle encore de
poursuivre un plan qui ne comporte à ses
yeux aucune division.
Le gouvernement n'entend cependant rien
dissimuler aux Chambres de ses intentions et
c'est pourquoi il tient à énumérer et a préciser
«̃i-après, dans leurs détails, les mesures pour
l'exécution immédiate desquelles il sollicite
l'agrément des représentants de la nation.
toutes les mesures fiscales qui seront prises
et qui ne comporteront d'ailleurs ni impôts
nouveaux ni modifications organiques, seront
soumises à la ratification législative.
Les taux où les limitations dont l'indication
accompagne chacune de ces mesures définissent
Burasamment l'action de l'exécutif pour que le
Parlement, jusqu'au jour où interviendra sa
ratification, n'ait rien à redouter de l'adoption
d'une procédure dont le caractère extraordi-
naire est commande par les circonstances Iss
plus graves que le pays ait traversées tiq.uts
la guerre.
Les iiéc-rets que lp gouvernement compte
prendre sans tarder ont trait aux matières sui-
vantes
1. REFORMES» FISCALES
a) Aménagements fiscaux
L'ensemble de ces aménagements. est des-
tiné, non pas il créer des impôts nouveaux ou
des ressources supplémentaires, mais à répartir
d'un.» faijon plus rationnelle les dharges fis-
cales, sans moditter sensiblement le rendement
b'Iobal
Simplification de l'assiette et remaniement du
tarit de l'impôt général sur le revenu, de ma-
nière & modifier l'échelle actuelle de progres-
sion, en abaissant de 30 environ le taux
frappant la tranche la plus élevée.
Remaniement des tarifs des droits sur les
mutations ;'i titre gratuit entre vifs et par dé-
ces, de façon à simplifier le calcul de l'impôt et
à modérer les taux excessifs, tout en obtenant
un produit équivalent au produit acfcuel.
Réduction de moitié au plus, des taux de la
tare do transmission et du droit de transfert.
Mjppresaiua du droit de conversion au porteur.
En contfe-ptirtle, relèvement de 25 au plus
«lu taux des impôts cédulaires sur les revenus.
Admission de.; reports déllcltaires pour l'as-
s:clt>; de l'impôt sur les bénéfices Industriels
t! commerciaux.
tën attendant la revision des évaluations ca-
dastrales, augmentation forfaitaire de la valeur
locative servant de base à la contribution fon-
iktp des propriétés non bâties, dans la même
ni'-siin- que pour l'asiette actuelle de l'impôt
i.iu- les bi'néiirt'i agricoles (75 de majora-
tion
Remaniement de la cédille des. bénéfices agri-
coles, en conservant à l'assiette de l'impôt son
caractère forfaitaire et en adoptant des coeffi-
cients en relation avec la baisse de la mon-
naie, sans pouvoir en aucun cas dépasser le
double des m.ixima actuels.
Suppression du carnet de coupons. En contre-
jnrtie, renforcement des moyens d'action et do
contrôle des administrations fiscales.
Simplification des modalités d'application et
lie perception des impôts sur les revenus.
b) Création de recettes supplémentaires
1" Réadaptation des tarifs spécifiques à la va-
teur dépréciée de la monnaie.
Le gouvernement procédera à cette téadapta-
tion sans pouvoir déposer en aucun cas cinq
l'ois les tarifs antérieurs au 31 ,juillet 1914 pour
les impôts créés avant cette date.
Ces relèvements pourront porter notamment
Sur leà droits fiscaux proprement fixes et droits minima d'enregistrement; timbres
(le dimension et droits de timbres fixes droits
fcur les denrées coloniales taxes accessoires de
douane droits sur les sucres taxes diverses
jrtTQiies par l'administration des contributions
Indirectes).
Sur les prix de vente des produits des mono-
poles fiscaux
Sitr les tarifs des postes, télégraphes, télé-
pli'i/ies.
Le coefficient ~> n" permet pas de relever les
prix da vente des tabacs ordinaires. En outre,
le gouvernement n'a pas l'intention de dé-
passer, pour les droits sur les sucres, le coeffi-
cient 4, par raport aux tarifs d'avnnt-guerre.
2° Impôt lur le chiffre d' affairas
Généralisation du taux de 2 à. l'intérieur et
h l'importation en ce qui concerne les affaires
non classées dans les catégories de luxe.
Unification à fr. 30 ci du taux appliqué aux
affaires d'exportation. Extension de la taxe de
lux. sauf exception à fixer par décrets aux
affaires d'exportation. Le gouvernement se ré-
serve do supprimer la taxe sur les affaire-3
d'exportation ou d'en abaisser les taux, à partir
du moment où h stabilisation monétaire la
rendrait dangereuse.
3° Impôt sur les transports
Relèvement des tarifs des chemins de fer
de façon à couvrir les déficits éventuels d'ex-
ploilation. et remaniement das impôts sur les
transports par chemins de fer de façon à
procurer une recette supplémentaire annuelle
d'environ 500 millions. »
Remaniement correspondant des impôts qui
frappent les transports sur routes par auto-
mobiles.
Majoration des droits sur les essences de
luxe de façon à orienter la consommation vers
les essences lourdes.
II, TRESORERIE
a) Bons de la Défense nationale
Création d'une Caisse de gestion des bons
'de la Défense nationale, gér^e par la Caisse
des Dépôts, ohargée du service des intérêts,
du remboursement et du renouvellement des
bons de la Défense nationale ainsi que des bons
ordinaires du Trésor actuellement en circu-
lation qui ne pourront être renouvelés par la
Caisse que sous forme de bons de la Défense
nationale.
Montant maximum des bons qérés par la
Caisse fixé au montant de la circulation ac-
tuelle soit 49 milliards de francs et abaissé
chaque année du montant des sommes affec-
tées à l'amortissement des bons. La circulation
réelle des bons pourra toutefois dépasser tem-
porairement le maximum dans la limite de 6
Ressources de la Caisse. 1* Une annuité
annuité, au cas où elle ne serait pas entière-
budgétaire égale au montant de l'intérêt des
bons gérés par la Caisse sur la base du maxi-
mum légal d'autorisation, l'excédent de cette
ment utilisée, étant affecté à l'amortissement
dos bons 2* une annuité d'amortissement de
r>(k) millions inscrite au budget 3" la contre-
'valeur d'une partit des devises affectées à U
Banque de France pour, les opérations de sta-
bilisation.
4" En outre. la Caisse peut, si les recettes
émimérées sont insuftlsantes pour faire face
aux demandes de remboursement des bons, se
faire consentir des avances au moyen de délé-
gation sur les recettes du monopole des tabacs
(transformé éventuellement en Office). En ce
cas, les sommes correspondant à l'intérêt et à
l'amortissement des avances sont immédiate-
ment inscrites eu budget.
b) Bons du Trésor ordinaires. Réduction
de la limite d'émission des « oon» ordinaires du
Trésor » nécessaires pour assurer les fonds de
roulement normaux de la Trésorerie, au chiffre
de 5 milliards de francs.
c) Opérations de consolidation et de conver-
sion. Opérations de consolidation offertes
aux porteurs de bons de la Défense nationale
ou de bons du Trésor à court terme. Opérations
de conversion proposées aux porteurs de rentes-
Conventions à passer avec le Crédit national
pour étendre les opérations de consolidation
et de conversion volontaire aux titres de cet
établissement.
d; Remboursement des avances de ta Banque
de France à l'Etat. Conventions ayant pour
objet de modifier et d'unifler les règles d'inté-
rêt et d'amortissement des avances de la
Banque h l'Etat.
e; Mesures nécessaires pour préparer la sta-
bilisation de ta monnaie. Rétrocession à la
Banque de France des devises ou crédits de
change aue le gouvernement déteint ou qu'il il
se procurera en vue de maintenir la stabilité
monétaire.
Autorisation donnée à la Banque de France
d'acheter les pièces d'or à ah cours à déter-
miner p&r elle d'accord avec le ministre des
Finances (les billets émis par la Banque en
contre-partie des achats d'or ou de devises or
n'étant pas comptés dans le calcul du maximum
de la circulation).
D'une façon générale, prendre leg mesures,
passer avec la Banque de France les conven-
tions nécessaires à l'oeuvre de stabilisation mo-
nétaire, contracter tous emprunts utiles à cet
effet aussi bipn qu'à l'achèvement des régions
libérées.
III. MESURES D'ORDRE ADMINISTRATIF
a) Traitements, soldes et émoluments. R°-
vision des traitements, sotdes et, émoluments de
toute nature, payés sur le budget de l'Etat,
sans que le montant totap de la' dépense an-
nuelle correspondant aux augmentations ainsi
accordées puisse dépasser la somme globale
d'un milliard et de façon à asssurer au moins
à chaque oatégorie une augmentation moyenne
de 200 par rapport à la période antérieure à
1919.
b) Economies. Réalisation d'économies par
suppression ou fusion d'emplois, d'établisse-
ments ou de services, sans porter atteinte aux
dispositions fondamentales «ie lois organiques.
IV. MESURES D'ORDRE ECONOMIQUE
Le gouvernement a déjà le droit d'établir des
prohibitions d'exportation. Pour appliquer sa
politique de restrictions, il doit pouvoir établir
dans des conditions analogues, des prohibitions
d'importations, et jusqu'à la promulgation de
la loi portant revision générale du tarif des
douanes, rajuster tes coefflcients de majoration
aux variations de l'indice général des prix de
gros.
Il doit, d'autre part, avoir la faculté éven-
tuelle de prendre toutes mesures propres à
assurer dans les meilleures conditions le ravi-
taillement du pays.
Messieurs, c'est une muvre de salut publie à
laquelle le gouvernement vous convie. Il est
confiant dans le patriotisme des Chambres pour
qu'elles lui accordent, dans la plénitude de
leurs droits, les autorisations qu'il réclame.
Le président de la République française,
décrète: •
Le projet de loi dont la teneur suit sera pré-
senté à la Chambre des députés par le vice-
président du Conseil, nttaistre des Finances,
chargé d'en exposer les motifs et d'en soutenir
la discussion.
Art. 1". Le gouvernement est autorisé,
jusqu'au 30 novembre 1926, à prendre, par dé-
crets libérés en Conseil des ministres, toutes
les mesures propres à réaliser le redressement
financier et la stabilisation de la monnaie.
Art. 2. Ceux de ces décrets qui comportent
(les dispositions fiscales seront snumis-à la rati-
fication législative à l'ouverture de la session
ordinaire de 1927, les mesures qu'ils auront
'prescrites restant définitivement acquises.
Fait à Paris, le 9 juillet 1926.
Gaston Doumergue.
Par \f président de la République,
le vice-président du Conseil,
ministre des Finances,
J. CAILLAUX.
A la Chambre
Séance du vendredi 16 juillet (soir)
Présidence M. Edouard Herriot.
Après les lâches coups de aiffleta
des députés communiste.
On sait l'odieuse manifestation à laquelle se
sont livres contre notre hôte, le sultan du
Maroc, les députés communistes.
11 convenait que fût ilétrie publiquement leur
déplorable attitude.
Aussi en fut-il question dès l'ouverture de la
séance
M. Falcoz. Je demande à M. le prési-
dent d'associer la Chambre à l'indignation
générale qui a accueilli l'écœurante manifes-
tation de certains de nos collègues contre Mou-
lay Youssef.
Leur geste n'était ni correct, puisqu'il s'agis-
sait de notre hôte. ni français puisqu'il s'agis-
sait du sultan du Maroc, ni courageux puisque
nos collègues avaient cru prudent de s'abriter
derrière leur mandat parlementaire, derrière
un cordon de gardes, et derrière un mur de
quatre mètres de hauteur. (Appl. à droite et
au centre.)
M. Herriot. Monsieur Faleoz, vous me de-
vances Dès que j'ai appris ce déplorable incident,
l'ai fait auprès de M. le président de la Répu-
blique, la démarche qui s'imposait- Et M. Dou-
mergue m'a déclaré ne retenir de cette affaire
que les témoignages de sympathie et de cour-
toisie que je lui ai transmis au nom de l'im-
mense majorité de cette Chambre. (Appl.î
C'est à ce moment seulement que surgissent
effarés, dans la salle des séances, quelques
députés communistes.
L'incident est clos.
Les accords de Londres
M. Caillaux monte alors à la tribune pour
déposer un projet portant approbation de l'ao-
cord conclu à Londres le 12 juillet sur le,
règlement des dettes Interalliées.
La crise du pain
Pour la dixième fois peut-être depuis l'avè-
nement du cartel, un débat aussi long qu'inutile
s'instaure sur les mesures que compte prendre
le gouvernement pour assurer en France la ré-
colte du blé, réprimer la spéculation et stabi-
liser le prix du pain.
Citons seulement les noms des interpellateurs
inscrits MM. Yvan Pelissier, Jules Uhry, Escou-
lent. Chaussv. Ohastanet et Bernier.
M. Alexandre Duval a précnnisé, au contraire,
de ces orateur;, les solutions libirales.
La suite du débat est remise à la semaine
!>̃ ochaine.
Séanoe samedi après-mldf, pour les pleins
pouvoirs.
ECHOS PARLEMENTAIRES
Les fonetionnairss départementaux
at communaux auront droit i la retrait»
canna les fonctiinnaint de l'État
M. Jean Durand, ministre de l'Intérieur, a
déposé sur le bureau de la Chambre le projet
de loi tendant à instituer, en exécution de l'ar-
ticie 10 de la loi du 14 avril 1924, un régime
des retraites des fonctionnaires, employés et
ouvriers départementaux et communaux.
ECHOS DU SENAT
A la Commission de l'inné»
La Commission de l'armée s'est réunie sous
la présidence de M. Albert Lebrun. Elle a ap-
prouvé un rapport de M. Pierre Berger, con-
cluant à l'adoptioh du texte voté par la
Chambre, pour le projet de lof modifiant la tôt
du 26 décembre 1921 l'aménagement des
cadres de l'armée. Elle a ensuite désigné le
général Bourgeois comme rapporteur de la pro-
position de M. Lebrun relative aux réserves.
Cette proposition a pour objet de donner uvi <
effet rétroactif dater d« la fin des hostilités.
aux dispositions da la loi du R janvier 1925
relatives aux droits à l'avancement et à la
Légion d'honneur pour les officiers de réserve
placés hors otdres,
Un appel de M. Caillaux
aux fonctionnaires
M. Joseph Caillaux, ministre des Finance», a
adressé un ordre général aux fonctionnaires et
agents des administrations du ministère des
Finances
Au moment où le pays s'impose les plus
lourds sacrifices, le gouvernement a besoin de
tous les concours pour mener à bonne fin
l'œuvre redoutable de redressement financier.
Sur d'être entendu. Je m'adresse aux fonc-
tionnaires du département des Finances, dont
j'ai été 1* eollègue et qui furent souvent mea
collaborateurs. Je leur demande d'être et d*
rester les premiers à la taohe leur concours
de tous les instants m'est indispensable.
Je n'al pas besoin de leur dire que, commn
tous les fonctionnaires. lis peuvent compter sur
l'esprit d'équité du gouvernement et du mi-
nistre des Finances.
Celui-ci connait trop I* valeur des admi-
nistrations françaises, l'absolue nécessité de
Jes garder Intactes pour ne point aller au-
devant même des préoccupations légitimes de
leur personnel. Ses actes passés attestent qu'il
fut toujours animé de ce souci.
Les projets du gouvernement actuel pré-
voient un milliard, sacrifice constdératile pour
ia nation, aux tins de revision des traitements
et émoluments.
Le ministre va aussi loin que le permettent
les possibilités de l'heure et la mesure qu'il U
faut nécessairement garder.
JI écoutera toujours avec bienveillance les
réclamations justifiées qui lui seront présentées
dans les formes régulières mais il tient à
avertir formellement que, dans le présent, dans
l'avenir comme par le passé, il ne tolérera
aucun manquement à ta discipline.
Certains incidents regrettables se sont pro-
duits 11 y it quelque temps. Des démarches
inconsidérées ont eu lieu des lettres fâcheuses
ont été écrites.
Le ministre est assuré que rien de tout cela
ne se reproduira ses collaborateurs ne le
mettront pas dans la pénible obligation de sévir.
JOSEPH Caillaux.
Un discours de M. Brousse
Perpignan, 17 juillet. Un3 réunion poli-
tique a eu lieu hier soir au Cercle républicain
démocratique social de Perpignan. sous la pré-
sidence de M. Horace Chauvet, conseiller çé-
néral.
Dans l'assistance, on remarquait la présence
de divers maires et conseillers généraux et des
délégations des jeunesses républicaines du dé-
partement.
Après des discours prononcés par divers ora-
teurs, M. Emmanuel Brousse, ancien minlslre,
secrétaire général de la Ligue républicaine na-
tionale, membre du Comité directeur du parti
républicain démocratique social, a pris la
parole.
Faisant allusion au récent discours prononcé
à Pau par M. Louis( Barthou, il a regretté que,
dans les conjonctures graves que traverse la
France, un homme de grande intelligence, occu-
pant de hautes situations comme M. Barthou,
ait risqué do raviver les querelles religieuses
pour tirer vengeance d'un mince fait de poli-
tique locale.
Il est plaisant, a-t-il ajouté, de voir re-
procher à M. Léon Bérard d'avoir assisté à une
réunion en compagnie de M. Champetler de
Ribes, lequel fut appelé par le chef du parti
du cartel, M. Herriot, à faire partie d'un mi-
nistère comprenant des députés et des séna-
teurs cartellistes.
Il a protesté enfin contre les politiciens qui
font de l'anticléricalisme sur la place publique
et ouvrent au curé une porte dérobée de leur
maison.
L'orateur a terminé en regrettant les ater-
moiements de M. Caillaux dans la présentation
des projets financiers, en réclamant des éco-
nomies féroces, l'amodiation des monopoles, la
liquidation des ateliers d'Etat, la revision de la
Constitution et la dissolution dé la Chambre.
Le séjour du sultan du Maroc
en France
L'inauguration religieuse
de la mosquée
Ce fut vendredi que la mosquée a reçu sa
prr#nière consécration religieuse.
Pour la première fois, en présence du corn.
mandeur des croyants d'Islam, le mufti, du
haut du minaret, a fait entendre. tourné vers
La Mecque, les appels aigus de sa voix nasil-
larde, tandis que le sultan et ses trois fils, ayant
procédé à leurs ablutions, écoutaient, assis sur
leurs talons à lit façon orientale.
La prière finie, le sultan regagna sa voiture.
On avait fait en sorte dWviter toute ouirioslté
profane même aux alentours de la mosquée.
Une « garde n-party » au Quai d'Orsay
M. Briand, a donnd vendredi soir, à 5 heures,
au Quai d'Orsay, une garden-party en l'honnei'r
du sultan. i,e" président de la République, y
franco-marocaine.
Moulay Youssef a paru s'intéresser vivement
à la séance musicale, à laquelle l'orchestre ne
l'Opéra et la musique de la garde républicaine
prêtaient leur concours.
La visite de Nancy et de Verdun
Ce matin, à heures, Moulay Youssef lest.
parti, par la gare de l'Est, pour Nancy, où unn
réception a éto organisée vers midi. Dans
l'après-midi, le sultan «vnd visite au maréchal
Lyautey dans sa propriété de nhorey.
Dimanche, départ en auto pour Verdun après
une réception pav les autorités locabes à l'Hôtel
de Ville. A il heures, Moulay Youssef se rendra
au cimetière du Faubourg-Pavé pour déposer
une palme sur les tombes des soldats inconnus.
Il visitera ensuite lo fort de Douaumont, posera
la première pierre du mausolée musulman, en
mémoire des Musulmans tombés devant Verdun
puis à 11 h. ïW), remettra solennellement à la
ville de Verdun la médaille du Mârits militaire
chérillen. A 15 heures, visite âe la Foire-Expo-
sition et de la Citadelle de Verdun. Le sultan
repartira eu automobile, à 16 h. 30, pour Metz.
La journée des caïd. algériens
Les caïds algériens ont déposé, vendredi
après-midi, une palme sur la tombe du soldat
inconnu. Puis ils ont assisté, au ministère de
l'Intérieur, à une réception donnée en leur hon-
neur par M. Jean Durand. Au cours de cette
réception, le min'stre a donné lecture d'une
importante promotion dans la Légion d'honneur
Uc caïds et notables algériens.
Les souverains espagnols
et le général Primo de Rivera
rentrent en Espagne
Le roi et la reine d'Espagne revenant de
Londres ont pris place, vendredi, dans un train
spécial à Calais, où les avait rejoint le général
Primo de Rivera, et où le général Gouraud se
rendant à Londres les a salués.
Les souverains et le général Primo de Rivera
sont partis directement pour l'Espagne, le train
royal ayant contourné Paris par la grande cein-
ture et pris ensuite la direction de Saint-
Sébastien.
Echos de partout
M. Pierre Rameil, sous-secrétaire d'Etat
de l'enseignement technique, a été étudier dans
le Jura les possibilités de développement de
renseignement technique.
Au Havre, le prix du gaz est fixé à 1 fr. 25
le mètre cube.
In décret qu'Alphonse XIII a signé à
Londres confère la grand'eroix du Mérite mili-
taire au général Lasson, chef de la maison mili-
taire du président de la République.
En Syrie
La désirtonr tniricaiR ist ciidMMé
à huit us it trmux farces
Vendredi ont comparu devant le Conseil de
guerre de iJamas quatre légionnaires accusés
d'abandon de poste en présence de rebelles
armés, le 13 mai 1926. Leur arrestation fut
opérée le 15 mai, à proxlmilo de la zone
anglaise, à la frontière de Trausjordanie.
Le commissaire du gouvernement a requis
pour tou* les accusés la peine de mort.
L'un des déserteurs est l'Américain Clare,
Sgé de 25 ans, célibataire, soldat de deuxième
c'asse au 5> bata'ilon du 4* régiment étranger,
au sujet duquel des démarches ont été faites
auprès du gouvernement français. Ses chefs,
entendue, l'ont montré comme un soldat valeu-
reux, d'une bravoure exemplaire, qui lit tou-
jours l'admiration de ses camarades. Engagé
volontaire i Bordeaux le 12 juin 1925, pour
cinq ans, Clare avait obtenu la croix de guerre
à la bataille de Mousseifre. Il avait reçu, la
veille de sa désertion, la visite d'nn collabo-
rateur d'un journal américain, à Soueida. H
partit te lendemain avec trois de ses camarades,
l'Anglais Harvez et les deux Allemands Weisser
ci Lass.
Le Conseil de guerre, après avoir délibéré
à huis-dos, a condamné, au scrutin secret
Clare, à huit ans de travaux publics Harvez.
à huit ans Weisser et Lass, à cinq ans, en
tenant compte des circonstances atténuantes.
Le générai Gouraud à Londres
Le général Gûur.iud, gouverneur militaire de
Paris, accompagné du lieutenant Daru, est
arrivé à 17 h. 30 à la gare Victoria. 11 a été reçu
par le représentant du ministre de la Guerre,
par une délégation de la Société franco-anglaise
et par l'attaché militaire de l'ambassade de
France. II a diné et passé la soirée à l'ambas-
sade.
Aujourd'hui, le général Gouraud est allé
déposer des palmes sur la tombe du soldat
inconnu et sur le monument élevé à lord Kit-
chener. Après avoir été s'inscrire au palais
royal. il a assisté au déjeuner donné en son
honneur par l'Anglo-French Lucheon Club.
Dans l'après-midi, le gouverneur militaire de
Paris fait une promenade dans la campagne.
'Le soir, il dine chez le lieutenant-colonel Gross-
îield, président de la Fédération Internationale
des anciens combattants.
Dimanche, le général Gouraud sera l'hôte do
M. Winston Churchill. Lundi, il rendra visite
au général Milner et assistera à un carrousel
militaire puis, à la séance de la Chambre des
Communes.
Mardi, il repartira pour Paris, après avoir été
reçu par le prince de Galles.
L'étranger achèterait notre blé
On télégraphie d'Angoulême qu'une informa-
tion vient d'être ouverte par le Parquet contre
plusieurs personnes qui se sera'ent livrées par
des suroffres à des achats importants de grains.
Ces achats auraient été ensuits expédiés dans
les départements voisins de la frontière aile*
mande.
La session
des Conseils d'arrondissement
Par décret, sur la proposition du ministre
do l'Intérieur, les Conseils d'arroodissement
se réuniront le 2 août 1926 pour la première
partie de leur session.
La deuxième partie de cette session s'ou-
vrira V le 13 septembre dans les départe-
ments ci-après Aube, Aude, Aveyron, Cantal,
Cher, Indre-et-Loire, Landes, Loir-et-Cher,
Loire (Haute- Loire-Inférieure, Lozère,
Mayenne, Nièvre, Orne, Rhône, Saône-et-Loire,
Deux-Sèvres, Var, Vendée, Vosges, Yonne
2° le il octobre dans les autres départements.
La durée de chacune ne pourra excéder cinq
jours.
4080 retraités manifestent à Toulon
Un cortège comprenant 4 000 personnes et
composé des diverses Associations de retraités
de Toulon, a détllé dans la ville pour réclamer
une augmentation du taux des retraites. Il n'y
a pas eu d'incident. Des généraux, des amiraux
s'étaient Joints aux petits pensionnés.
Dix journaux ne paraîtront pu aujourd'hui
Par suite d'un accident qui s'est produit dans
les ateliers des Imprimeries parisiennes réunies,
les journaux suivants ne paraltront pas aujour-
d'hui ou paraîtront en retard
Le Petit Bleu, la Volonté, le Rappel, la Lan-
terne, Aéro-auto, les Sports. le Soir, la Fronde,
l'Europe Nouvelle, le Bulletin des Halles.
Les orages
Dans l'Argonne
Le 15 juillet, à 8 heures, un orage a éclaté
sur l'ancien front d'Argonne, avec des trombes
de grêl»>. L'n incendie a été provoqué par la
foudre h V ion ne-la- Ville un cheval a été tué.
A 10 heures, un nouvel orage, eomre plus
violent, s'est abattu sur Lee Ifiettes et dans
toute la vallée pendant trois quarts d'heure.
Deux hectares de forêt appartenant a M. Hanu>:
ont «?té incendié par la foudre. Au Neuftour, un
autre incendie a trouvé un aliment dans les
foins et les bols emmagasinés.
L'orage a recommencé le 16, de 8 à 10 heures
du matin.
Dans le Puy-de-Dôme
De violents orages se sont abattus sur la ré-
gion de Pontaumur et de Pontgibaud. Aux alen-
tours de cette dernière localité, la chute de
gros gréions a causé des dégâts importants. La
foudre est tombée en plusieurs endroits.
Une église incendiée dans la Mayenpe
Vendredi, la foudre a incendié l'Eglise de La
Bazouge-de-Chemen! (Mayenne). Lorsque les
pompiers de Vargès sont arrivés sur le lieu du
sinistre. le monument et presque tout ce au'il
contenait étaient détruits.
Sur la région de Reims
Reims, 16 juillet. Des orages d'une vio-
lence inouïe ont éclaté hier soir sur la région
de Reims, causant d'énormes dégâts. Pendant
plusieurs heures. des trombes d'eau accom-
pagnées d'énormes gréions se sont abattues
sur les villages de la montagne de Reims.
A Rilly-la-Montagne, les eaux dévalant des
coteaux ont envahi les rues, envahissant des
caves et des immeublea, bloquant les habi-
tants dans leurs maisons et noyant des bes-
tiaux.
A Damery, les rues ont été couvertes d'un
mètre de boue les eaux cnt inondé des caves
et des maisons.
Les pompiers de Reims et des villages voi-
sins ont du secourir les habitants.
Dans des localités voisines, les mêmes ravages
ont été constatés. Les vignes et les récoltes ont
été saccagées.
Une femme et un enfant (roudroyés
près de Redon
A Redon, un orage d'une grande violence a
éclaté sur la ville. De nombreuses caves ont étc
inondées et plusieurs rues devenues imprati-
cables.
Dans les environs, à Rteux, une femme et un
enfant de 7 ans ont été foudroyés.
Une ferme incendiée près de Provins
A Rampilbon, près de Nangis (Ois*), un In-
cendie provoqué par la foudre a détruit la
ferme de la Légiieiie.
t'ne établi, un hangar ont été détruits, la toi-
ture de la maison est tombée, 11 vaches ont été
tuées, les meubles ont été détériorés.
En SaÔne-et-Loire
CJiarolles, 17 juillet. Ln violent orage a
éclaté hier soir vers 4 heures sur la région
charolaise. La g-relo est tombée sur le terri-
toire de plusieurs communes, et la fondre a
allumé deux incendies et tué de nombreuses
têtes de b
L'orage a été particulièrement violent dans
la région de Clunv.
Berger tué e
Bourg, 17 juillet. La foudre a tué; $ Con-
françon (Ain), un jeune berger, ftgé de 12 ans,
nommé Bellegrand, qui rentrait son bétail. Lee
parente du jeune homme habitent Reims.
Dernières
Nouvelles
LE CHANCK
Lu livre cotait, ce matin (hors bourse) 203,50
et le dollar .il.SD.
ECHANGE DE VUES FRANCO-BELGES
On a&sure à Bruxelles que l'un des sous-
secrétaires d'Etat au ministère francais des
Finances viendra, envoyé par M. Caillaux,
samedi prochain à Bruxelles, pour s'entretenir
avec 'M. Francqui.
LES RAPPORTS
ENTRE L'ITALIE ET L'ABYSSINIE
Rome. i7 juillet. Le correspondant romain
du journal El Resto Del .Carlino, de Bologne
annonce comme probable le voyage que ferait
incessamment à Addis-Abéba un haut person-
nage italien. peut-être mé'me un prince de la
maison de Savoie, pour rendre au ras Tafari U
visite que celui-ci a faite l'année dernière à
Romp et affirmer la cordialité des rapports de
l'Italie et de l'Abyssinie.
D'aucuns établissent un rapprochement entre
cette information et celle qui. ces jours der-
niers, annonçait le prochain voyage du prince
héritier en Somalie.
LE CIRCUIT DES PAYS BALTES
Le Iîourgel, 17 juillet. Ce matin, à il h. X),
sur avion d'arme, le commandant Pierre Wciss,
accompagné du sergent Roger Lalapie, a com-
mencé un circuit de 8 000 km, sur le parcours
suivant Copenhague, Oslo. Slocklialni, Hel-
singfors, Reval, Riga, Kovno, Varsovie, Prague.
Les deux pilotes du 3\' régiment d'aviation
n'ont pas reçu mission d'exécuter un raid de
vitesse. Leurs étapes ne sont pas très longues.
Leur voyage est tout de démonstration et de
propagande.
L'avion sur lequel ils vont naviguer, en s?
relayant aux commandes et. an compas. est
un avion de grande reconnaissance, qui dato
de trois ans déjà.
La première étape du parcours est Co-
penhague. On remar ooupe ia mer Baltique, imposant aux deux avia-
teurs 300 km, de mer sur un avion terrestre.
Aucun mécanicien n'accompagne les di'iiv
aviateurs qui ont emporté quelques pièces d«
rechange pour te cas où leur absence serait de
quelque durée.
MOSCOU-PARIS
PAR LA VOIE DES AIRS
L'avion soviétique piloté par M. Schibanoff,
qui devait arriver ce matin au Bourget, a atterri
en Allemagne.
LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE
Bnurg-en-Bressn, 17 juillet. LongonI signe
le premier au contrôle, à 10 h. 17, suivi par
Duboc, Rosslgnoll et un peloton nombreux, qui
comprend notamment les frères Buysse, Frantz,
Aymo et Cuvelier.
Versailles, 17 juillet. En traversant la
chaussée, rue de Marly, à Rueil. en face lo
domicile de ses parents. le jeune Emile Canivet,
Ag.< de 7 ans, a été tamponné et tué net par une
automobile d'un grand magasin de nouveautés
de Paris.
Nantua, il Juillet. Le tribunal de Nantua
a condamné, à 100 francs d'amende et la confis-
cation de la somme, M. t'aget, cultivateur à
Anton y (Seine), pour tentative d'exportation en
Suisse" de 7 960 francs d'or.
Marseille, 17 juillet. Un nouvel arrêté, pris
et signé liie-r porte à 2 fr. P5 le prix du kilo
de pain dit de consommation courante et à
3 fr. 05 le kilo celui de fantaisie. Cet arrêté
aura son effet à dater du 22 juillet.
LE PAIN A 2 FR. 70 LE 21 JUILLET
La Commission départementale, réunie co
matin à l'Hôtel de Ville, a fixe le prix du quintal
de farine à 306 francs, en augmentation de
12 francs sur la semaine dernière.
Cette hausse que, jadis, on aurait qualifiée de
fantastique, porte le prix du pain à 2 fr. 70 à
dater du 22 juillet.
La Cité chrétienne, d'après les enseigne-
ments pontificaux, par Henri Brun.
Nouvelle édition. 496 pages. Prix,
9 francs port, 1 franc.
BONNl PRESSE, 5, RUE BAYAAD, PABI8, VUT
m <
CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEATfS
Eté 1926. Cimiits en auto-car dans te Périgord
du U juillet au 30 septembre
10 Au départ des Eyzles, la capitale préhistorique
de France. Départ 13 heures. Retour v«rs
18 heures.
Vallée de la Vézfre. Les mardis et Jeudis.
Prix du transport 20 franc?.
\brl du Léon, La noque-Salnt-Crl«tophe, Le Moustier, Tur-
sac. Laniftrie-Haule.
Vallée de la Dordogne. Les mercredis et
dlmanrhps. Prix du transport 25 rrancs.
Campagne, Saint-Cypricn. Beynac. La Roque-
Gageac Donime, carsac, Sarlat.
2» \n départ de Pérticueiix. Les Jeudi» et 01-
manchps. Pria du transport 20 franci. Départ te
jeudi à 13 heures et le dimanche a 10 h. 15.
Retour, 17 h. <5.
vallée de la Dronne. Chàteau-L'Evêque, Bra'ï-
tôrn>\ Rourdellle Chancelatle.
Location, moyennant l franc par place, au bu-
reau de l'entreprise des autobus ilépartomentiiix x
de la Dordogne, 53, rue du Présldent-Wllson. ou
au Syndicat d'Initlaiive de Périgueux, et au bureau
(tu Sj-ndlcat d'Initiative, place (te la Matrle, Les
Byzies. Le nombre des plaees est limite.
Renseignements
commerciaux
HALLES CENTRALES
Paris, 17 juillet.
Criée des viandes. Arrivages bœufs
74 5M kg, veaux 92 374, moutons 25 577, porcs
14 083
Bœufs. Le kilo quart de derrière 6 à
10,80, quart de devant 1,50 à 4,80, aloyau i à
17',50', paleron 3 à 5.
Veaux Le kilo première qualité 9,60 à
10,70. deuxième 8,50 à 9,50, troisième 6,50 à
S,40, pans-cuisses 7 à 12,50..
Moutons. Le kilo première qualité li à
13 deuxième 8 à 10,90, troisième 4,50 à 7,90.
gigots 8 à 15,50.
Porcs. Le kilo première qualité 11,80 à
13 deuxième 10 à 11,70, filet 12 à 16, poitrine
10 à 13,50. »
Beurres. Arrivages 42 363 kg.
Le kilo centrifugea Normandie 15 à 1'7.50,
Bretagne 15 à 17 Charente et Poitou 15 à 18,40,
Touraine 15 à 17,60, divers 15 à i", marchands
Normandie 13,50 à 17, Bretagne 13 à 16, Centre
12 à 15, divers 11.60 à 15,50.
Œufs. Arrivages 641 colis.
Le mille Normandie 470 à 750, Bretagne
420 à 600, Touraine 560 à 720, Bourbonnais et
Nivernais 580 à 630, Poitou 530 à 700, Au-
vergne 530 à 580.
Fromages. Brie laitier, les dix 20 à 70
le cent camemberts Normandie 25 à 200,
divers 10 à 100, Pont-1'Eveque 40 à 200 les
100 kg Comté et divers 600 à 1 300, Port-
Salut 400 à 1 250.
Volailles. Le kilo canards lia 15,50,
lapins morts 5 à 9, poulets morts 14.50 à 21,50,
vivants 12 à 15 la pièce pigeons 4 à 9,75.
Légumes. Les 100 bottes navets com-
muns 30 à 75 les 100 kg carottes communes
lôO à 300, champignons de couche extra 750
à i 500, moyens 500 à 750. de conserve 600 à
1 100, oignons en grains 120 k 200, oseille 50 Il
90, persil 250 à 350, pommes de terre de Paris
75 à 100, saucisse rouge 120 h 130.
tNOS AMIS DEFUNTS
JÉSUS, MARIE, JOSEPH
t
llnJulg. 7 ani it T fuar. apptû. «ua iiftnUj
M. Jules HutiiiPt, 77 ans. à La Varenne-SsinN
Hilaire (Seine). A Bayonne, le commandant
Hoch, 92 ans, chevalier des ordres de la Logiin n
û'Jionneur et de Pie IX, ancien capitaine à la
légion romaine, décoré de la croix de Mentana.
fldrle abonné de la Croix. A Tours, M. Arthur
Viot, 91 ans, chevalier de l'Ordre de SaiiU-
Grégoire le Grand. ancien président de la Con-
férence de Saint-Vincent de Paul de la cathé-
drale et du Conseil central du diocèse, abonné
de la première heure. fer\ent nmi de la Bonne
Presse et des œuvres ratholitiues. M. le
Dr Bimar, ag régé de m Faculté de médecine de
Montpellier, 82 ans. Mme Henri Hourel, née
Dron d'Espinoy, décorée de la médaille d'or de
la reconnaissance française, *» alls- Marconna
*Pas-de-Calals) (jHe laisse 8 enf.mts, 25 petits-
enfants, ti amère-petits-enfanls. Le
R P. Joseph Goepp. de la Congrégation du Saint-
Fsprit, missionnaire au Batnundo (Afrique portu-
gaise) Mme Chaptal, née Germaine Masson,
au Salées, Pelouse (Lozère), nièce et sœur de
plusieurs religieux du Sacré-Cœur. Mme de
Susses, A Sceaux Seincr. M. titiHlauma
Peeters. 6" ans, à Morigny-Ghampigny S.-et-O.).
Fougères Ollc-et-Vilaine). Mlle Uara.
Bagôt, 80 ans M. Malle, 70 ans M. Barlot.
65 ans Mme Chaplain, 19 ans. M- l'abbé
Bonnet, curé de Chéry (Cher;.
Nouvelles religieuse*
Le Pape a reçu Dom Germain Oizian. de
l'Ordre t-aint-lienoiû te T. R. 1». Abbé gênerai
de Solesmes et le Procureur gênerai. Jlaras.)
Deux retraitas sacerdotales auront, lieu a
la maison Sainte-Anne, près Angers du lundi
soir >3 août. 1? heures, au vendredi soir ï. aoi|t
l.'vilienU'ur. le P. Brou1 tembre au vendredi s.-ir 11 septembre ipredica-
leur, P. Uourlade).
De grandes solennités religieuses se pré-
parent a ^aint-May, canton de Remuzat iDrôme)
pour la célébration du 15* centenaire de la fon-
dation de la célèbre abbaye de Bodon, ou se
trouvent les reliques et lu tombeau do saint
Marius. Elles seront. ctîMbrces le 8 août.
La Voi.r 'ht Sotrt'-Damo de Chartres publie
la première lettre pastorale du nouvel évêque de
Chartres, Mgr HarscouPt annonce qu'il recevra
la consécration episi'opale le !î juillet. f-"te sainte Marie-Madeleine, en la cathédrale do
-aint-Brieuc, et qu'il prendra possession de sou
Mt>re au jour de la fête do sainte Anne, la î»
de co mois.
•r~
SoHscrlptioa pour les malades paavres
il PèterlBâse Katkmal a Lourdes
Report 10* 36» fr. «0.
Jules .-l Jeanne, 200 fr. Une Hunllle de Vlllcrs»
le-Sec (Msnc), 200 fr. De lu part d'une matada
qui demande sa guenson C. de Bayer, 200 fr.
An. du Lolrei, 100 rr. Bayonue trois petits
enfants de Marie et leurs (rrands-parems, 100 rr.
L'ekorne, 70 fr. An. de Desvres Noire-Dame
de Lourdes, j'ai confiance en vous, 50 Ir. Au.
par Mlle Leclerc, 50 fr. An., 50 rr. Recon-
naissance à No)rt>-Dame de Lourdes et & sslu'»
lhéres« de l'Enfani-Jésus pour guérison, 50 rr.
M. VaObé Facgues. r>o fr. H. F., so fr. Pour
obtenu une triiérfson, 20 rr. Jacqueline, Fran-
çois et Michel afl rr. Pour l'amélioration de n'es
veux 20 fr Pour conversion d'un vieillard re-
calclt'rant t rr. Mme L., 10 rr. .NoircDanio
de Lourdes protégez-nous Hersurt (Loirei,>, 10 fr.
B l;. s fr. M. Dubriijrtion, -0 fr. An..
10 fr. Douairière de La Kerronnuys, -0 fr.
l'our obtenir réussite a un cvuinen, m rr.
Mme Kltng 10 rr. t'ne famille qut se met sous
la protection de la Très Suinte Vlergw M. 11.,
•20 rr. Pour que Noire-Dame de Lourdes mac-
corde la réussite d'un projet J. Doubs, 5 rr.
Notre-Dame de Lourdes pardonnei-mol L., ->o T.
Que Xotre-Paine ('.e. Lourdes jruérlsso mon en-
fant 10 tr. rue Knf.int de Marie, 20 rr.
Pour que ^otre-Dnme ilf lourdes guérisse mon
mari, x'O fr. Mme Pioiiie, pour obtenir uua
(ruftrlçoii, 10 Tr.
Mme (J. Ploll«(. t 000 fr. M. Louis DoiUrrt,
à 1 oueerolles, 2uo rr. Au. de Ulle. 200 rr.
M. et Mme I.oula Lambin, A Haiebrourk. 110 tr.
Pour la «uérlRon de ma petilc Mme Bros, l»0 fr.
A S. pour girtrlson, 100 fr. Comtesse da •
Revlers, »o fr. M. Charles Daha*ne. 50 fr.
l'n reimlPé du Pi. -M. L..v, 25 fr. Que
J>olre-I)anie de Lourdes ait pillé de nous, Stenay
Oleusej, 1» rr. l'iu- Enrant de Marie demande
succès & un examen, s rr. A. Daussy, 6 fr.
Yvonne Raymomlenu, en reconnaissance, It) tr.
En l'honneur de sainte Thérèse de l'Enfant -Jésus,
5 fr. En rhonneur de Notre-Dame de Lourdes.
5 fr il. T., pour obtenir une guérison, 10 .r.
Pour Mireille, 20 fr. Mme J>rU>rc. 1» fr
A. Le Ber 10 Tr. An., 3 fr. M. r. < 1 tr.
An. de Salnte-Honortnf, 2 fr. M. chan-aurt,
17 fr. Anonymes, 27 tr. s. 'IVny. ni U\
Mme Hélène (.afrnxm, t" rr. M ri Mme A. V>
uler-Kroldure, 10 rr. Mlle Kiiabetu Violilure,
10 fr. Mll« Clotilde Hazebroucq, 20 rr. «
M. B. D., 10 fr, Mme Le Truadiv, .10 tr.
Mlle Pollloux, 10 fr.
An. d'Hlrson t 000 fr. An. de Belgique, 300 'r.
M. A. cazaiibou, âoo fr. Pour que Notre -Daii»
veille sur mes trois petit», 200 rr. Marqua -le
Montforrand, Paris, 200 fr. M. E, Mointe 100 Ir.
Que .Noire-Ufime de Lourdes nous protège, tou-
jours M.-L. et H.. Molssac, 100 fr. M. Oiateliiln,
]00 rr. • V.nf. rn^re éplorée demande >rrlefs par-
ticulières pour D enfants et conver-iou. !"H. Blzalion, fio tr. An. de rtalni-l.ù. peur son
nis Joseph, 50 fr. Que Notre-Dame de Lourde*
protège ma famille J. P., 50 fr. An. de Lourdes,
50 fr. An., 50 Tr. An., pour obtenir protection
de Notre-Dame, 10 rr. Saint Alfrts, 10 fr,
Mme. Huverger, pour guéris»», oroieciiou. l Cordialité en Notre-Dame de Lourdes M. P,
Vapney, S rr. Pour la guérison d'un malade,
M fr. Vve Vtiiain, 5 fr. (Jim Notre-Dame J»
Lourdes ne m'oublie pas A. C, \'< rr. An., 5 fr.
datMe Vierge Marie, •̃j.aiiri'iiiol, Henrlct'.?,
20 rr. An., 20 fr. Lne Parisienne en exil,
lo fr. An., m Tr. Pour obtenir de Notre-Da:i«
de Lourdes la (fuérlson de mon oncle, 20 fr.
A ma bonne MC're du ciel, pour implorer son sn-
cours. II) fr Pour santé et avenir de ma fllle,
20 rr. Mme Ode, 20 fr. Mme C. Makvllle,
30 rr. Mme Cogis, 10 fr.
Total 108 17» fr. «0.
Pèlerinage National et Lourdes
19-35 août
Les hnmmes de bonne volonté qui voudront
l/ien prendre part, en qualité de brancardier»
du Pèlerinage \atinnal, à l'embarqwwrvt et
au débarquement tirs malades ou à l'une seu-
lement de ces opérations gare d'Austerlits
à Paris, 19 et 25 août, sont priés de faire
connaître leur intention le plus tôt possible, au
marquis de la Salle, 42, rue Saint-Louis, Ver-
sailles.
MARCHE AUX FOURRAGES
La Chapelle, 17 juillet.
Apports 20 chargements.
Pailles de blé 215 à 245. d'avoine 155 à 1S5,
de seigle 215 à 245, luzerne 300 à 345, foin 28.")
à 330, regain 290 à 335. Les 100 bottes de
5 kg, franco dans Paris.
MARCHE DU HAVRE
L<- Havre, l juillet.
Cotons. Juillet 979, août 37! septembre
982, octobre 992. novembre 997, décembre 1 00*,
janvier 1007, février 1 010. mars 1021. avril
1026, mai 1040, juin 1042. Tendance facile.
Ventes 700 balles.
Cafés. Juillet 977. août 988, septembre 990,
octobre 985, novembre 980, décembre 999, jan-
vier 1 007, février 1006,50. mars S30, avril 394,
mai 10O0, juin incoté. Tendance facile. Venl'S
1000 sacs.
Laines. Juillet 2 400. août 2 400, septembre
2 390, octobre 2 390, novembre 2 380, dOccmbrJ
2 380, janvier incoté. Tendance forme.
Poivres. Saigon juillet 1310, août 1 319,
septembre 1 315, octobre 1 315. novembre 1 315,
décembre 1 315. janvier 1320, farter 1 320,
mars 1 320, avril i 320, mal 1 320, juin incoté.
Lfverpool, 17 juillet.
Cotons. Juillet 9.50, octobre 9,15, janvier
9,08, mars 9.13, mai 9,ifi.
MARCHE DE NEW-YORK
Np\v-Y<.rk. l'i inii!<
Cotons. Disponible 1*55. luiïUt i^coté.
août 17,75, septembre 17,39. octobre 17.25 à
17,29 novembre 17.25. décembre 17,25 à 17,26,
janvier 17,2t» à 17,28. février 17,36, mars 17,46,
avril 17.52. mai 17.58 à 17,60, juin incoté.
Cafés. Disponible 19 7/8, juillet 18,53. se
tembre 17,59, décembre 16,80, janvier 16,50,
mars 16.22. mai 15,82, juillet 1927 15,53. Ventc3
approximatives 30 000 sacs.
Grains. Blés roux d'sponible 160. mais dis.
ponible 94 1/8.
Nçw-OH'np.o, i G juillet.
Cotons. Disponible 18.24. juillet 17,99, oo.
tobre 17,13, décembre 17,05, janvier 17,03, raara
17,18, mai 17,22.
m DIMANCHE i8, LUNDI 19 JUILLET 1926
le projet financier du gouvernement
Volet le texte du projet de loi instituant des
tnesures destinées a assurer le redressement
financier et la stabilisation de la monnaie.
Exposé des motifs
Messieurs,
Au nom du gouvernement, j'ai eu l'honneur
de vous exposer dans leur ensemble les diffi-
cultés de la situation financière, en vous indi-
quant suivant quelles directions générales il
entendait y faire face.
Ces directions sont en concordance avec les
recommandations dei experts. Elles ont été
sanctionnées par l'ordre du jour de confiance
que vous avez voté.
Le présent projet de loi a pour but de donner
nu gouvernement le moyen de les appliquer
dans des conditions d'urgence et de vigueur
exceptionnelles. La forme sous laquelle il se
présenta n'implique rien qui puisse être »»n-
bidéré comme dérogatoire aux droits du Par-
lement.
En vous demandant de l'autoriser à prendre
par décret, en Conseil des m!ntstres, toutes
mesures propres assurer le redressement des
«minces et de la monnaie nationale, le gouver-
pement ne cède qu'à l'Impérieuse nécessité
n'aller vite et celle plus essentielle encore de
poursuivre un plan qui ne comporte à ses
yeux aucune division.
Le gouvernement n'entend cependant rien
dissimuler aux Chambres de ses intentions et
c'est pourquoi il tient à énumérer et a préciser
«̃i-après, dans leurs détails, les mesures pour
l'exécution immédiate desquelles il sollicite
l'agrément des représentants de la nation.
toutes les mesures fiscales qui seront prises
et qui ne comporteront d'ailleurs ni impôts
nouveaux ni modifications organiques, seront
soumises à la ratification législative.
Les taux où les limitations dont l'indication
accompagne chacune de ces mesures définissent
Burasamment l'action de l'exécutif pour que le
Parlement, jusqu'au jour où interviendra sa
ratification, n'ait rien à redouter de l'adoption
d'une procédure dont le caractère extraordi-
naire est commande par les circonstances Iss
plus graves que le pays ait traversées tiq.uts
la guerre.
Les iiéc-rets que lp gouvernement compte
prendre sans tarder ont trait aux matières sui-
vantes
1. REFORMES» FISCALES
a) Aménagements fiscaux
L'ensemble de ces aménagements. est des-
tiné, non pas il créer des impôts nouveaux ou
des ressources supplémentaires, mais à répartir
d'un.» faijon plus rationnelle les dharges fis-
cales, sans moditter sensiblement le rendement
b'Iobal
Simplification de l'assiette et remaniement du
tarit de l'impôt général sur le revenu, de ma-
nière & modifier l'échelle actuelle de progres-
sion, en abaissant de 30 environ le taux
frappant la tranche la plus élevée.
Remaniement des tarifs des droits sur les
mutations ;'i titre gratuit entre vifs et par dé-
ces, de façon à simplifier le calcul de l'impôt et
à modérer les taux excessifs, tout en obtenant
un produit équivalent au produit acfcuel.
Réduction de moitié au plus, des taux de la
tare do transmission et du droit de transfert.
Mjppresaiua du droit de conversion au porteur.
En contfe-ptirtle, relèvement de 25 au plus
«lu taux des impôts cédulaires sur les revenus.
Admission de.; reports déllcltaires pour l'as-
s:clt>; de l'impôt sur les bénéfices Industriels
t! commerciaux.
tën attendant la revision des évaluations ca-
dastrales, augmentation forfaitaire de la valeur
locative servant de base à la contribution fon-
iktp des propriétés non bâties, dans la même
ni'-siin- que pour l'asiette actuelle de l'impôt
i.iu- les bi'néiirt'i agricoles (75 de majora-
tion
Remaniement de la cédille des. bénéfices agri-
coles, en conservant à l'assiette de l'impôt son
caractère forfaitaire et en adoptant des coeffi-
cients en relation avec la baisse de la mon-
naie, sans pouvoir en aucun cas dépasser le
double des m.ixima actuels.
Suppression du carnet de coupons. En contre-
jnrtie, renforcement des moyens d'action et do
contrôle des administrations fiscales.
Simplification des modalités d'application et
lie perception des impôts sur les revenus.
b) Création de recettes supplémentaires
1" Réadaptation des tarifs spécifiques à la va-
teur dépréciée de la monnaie.
Le gouvernement procédera à cette téadapta-
tion sans pouvoir déposer en aucun cas cinq
l'ois les tarifs antérieurs au 31 ,juillet 1914 pour
les impôts créés avant cette date.
Ces relèvements pourront porter notamment
Sur leà droits fiscaux proprement
(le dimension et droits de timbres fixes droits
fcur les denrées coloniales taxes accessoires de
douane droits sur les sucres taxes diverses
jrtTQiies par l'administration des contributions
Indirectes).
Sur les prix de vente des produits des mono-
poles fiscaux
Sitr les tarifs des postes, télégraphes, télé-
pli'i/ies.
Le coefficient ~> n" permet pas de relever les
prix da vente des tabacs ordinaires. En outre,
le gouvernement n'a pas l'intention de dé-
passer, pour les droits sur les sucres, le coeffi-
cient 4, par raport aux tarifs d'avnnt-guerre.
2° Impôt lur le chiffre d' affairas
Généralisation du taux de 2 à. l'intérieur et
h l'importation en ce qui concerne les affaires
non classées dans les catégories de luxe.
Unification à fr. 30 ci du taux appliqué aux
affaires d'exportation. Extension de la taxe de
lux. sauf exception à fixer par décrets aux
affaires d'exportation. Le gouvernement se ré-
serve do supprimer la taxe sur les affaire-3
d'exportation ou d'en abaisser les taux, à partir
du moment où h stabilisation monétaire la
rendrait dangereuse.
3° Impôt sur les transports
Relèvement des tarifs des chemins de fer
de façon à couvrir les déficits éventuels d'ex-
ploilation. et remaniement das impôts sur les
transports par chemins de fer de façon à
procurer une recette supplémentaire annuelle
d'environ 500 millions. »
Remaniement correspondant des impôts qui
frappent les transports sur routes par auto-
mobiles.
Majoration des droits sur les essences de
luxe de façon à orienter la consommation vers
les essences lourdes.
II, TRESORERIE
a) Bons de la Défense nationale
Création d'une Caisse de gestion des bons
'de la Défense nationale, gér^e par la Caisse
des Dépôts, ohargée du service des intérêts,
du remboursement et du renouvellement des
bons de la Défense nationale ainsi que des bons
ordinaires du Trésor actuellement en circu-
lation qui ne pourront être renouvelés par la
Caisse que sous forme de bons de la Défense
nationale.
Montant maximum des bons qérés par la
Caisse fixé au montant de la circulation ac-
tuelle soit 49 milliards de francs et abaissé
chaque année du montant des sommes affec-
tées à l'amortissement des bons. La circulation
réelle des bons pourra toutefois dépasser tem-
porairement le maximum dans la limite de 6
Ressources de la Caisse. 1* Une annuité
annuité, au cas où elle ne serait pas entière-
budgétaire égale au montant de l'intérêt des
bons gérés par la Caisse sur la base du maxi-
mum légal d'autorisation, l'excédent de cette
ment utilisée, étant affecté à l'amortissement
dos bons 2* une annuité d'amortissement de
r>(k) millions inscrite au budget 3" la contre-
'valeur d'une partit des devises affectées à U
Banque de France pour, les opérations de sta-
bilisation.
4" En outre. la Caisse peut, si les recettes
émimérées sont insuftlsantes pour faire face
aux demandes de remboursement des bons, se
faire consentir des avances au moyen de délé-
gation sur les recettes du monopole des tabacs
(transformé éventuellement en Office). En ce
cas, les sommes correspondant à l'intérêt et à
l'amortissement des avances sont immédiate-
ment inscrites eu budget.
b) Bons du Trésor ordinaires. Réduction
de la limite d'émission des « oon» ordinaires du
Trésor » nécessaires pour assurer les fonds de
roulement normaux de la Trésorerie, au chiffre
de 5 milliards de francs.
c) Opérations de consolidation et de conver-
sion. Opérations de consolidation offertes
aux porteurs de bons de la Défense nationale
ou de bons du Trésor à court terme. Opérations
de conversion proposées aux porteurs de rentes-
Conventions à passer avec le Crédit national
pour étendre les opérations de consolidation
et de conversion volontaire aux titres de cet
établissement.
d; Remboursement des avances de ta Banque
de France à l'Etat. Conventions ayant pour
objet de modifier et d'unifler les règles d'inté-
rêt et d'amortissement des avances de la
Banque h l'Etat.
e; Mesures nécessaires pour préparer la sta-
bilisation de ta monnaie. Rétrocession à la
Banque de France des devises ou crédits de
change aue le gouvernement déteint ou qu'il il
se procurera en vue de maintenir la stabilité
monétaire.
Autorisation donnée à la Banque de France
d'acheter les pièces d'or à ah cours à déter-
miner p&r elle d'accord avec le ministre des
Finances (les billets émis par la Banque en
contre-partie des achats d'or ou de devises or
n'étant pas comptés dans le calcul du maximum
de la circulation).
D'une façon générale, prendre leg mesures,
passer avec la Banque de France les conven-
tions nécessaires à l'oeuvre de stabilisation mo-
nétaire, contracter tous emprunts utiles à cet
effet aussi bipn qu'à l'achèvement des régions
libérées.
III. MESURES D'ORDRE ADMINISTRATIF
a) Traitements, soldes et émoluments. R°-
vision des traitements, sotdes et, émoluments de
toute nature, payés sur le budget de l'Etat,
sans que le montant totap de la' dépense an-
nuelle correspondant aux augmentations ainsi
accordées puisse dépasser la somme globale
d'un milliard et de façon à asssurer au moins
à chaque oatégorie une augmentation moyenne
de 200 par rapport à la période antérieure à
1919.
b) Economies. Réalisation d'économies par
suppression ou fusion d'emplois, d'établisse-
ments ou de services, sans porter atteinte aux
dispositions fondamentales «ie lois organiques.
IV. MESURES D'ORDRE ECONOMIQUE
Le gouvernement a déjà le droit d'établir des
prohibitions d'exportation. Pour appliquer sa
politique de restrictions, il doit pouvoir établir
dans des conditions analogues, des prohibitions
d'importations, et jusqu'à la promulgation de
la loi portant revision générale du tarif des
douanes, rajuster tes coefflcients de majoration
aux variations de l'indice général des prix de
gros.
Il doit, d'autre part, avoir la faculté éven-
tuelle de prendre toutes mesures propres à
assurer dans les meilleures conditions le ravi-
taillement du pays.
Messieurs, c'est une muvre de salut publie à
laquelle le gouvernement vous convie. Il est
confiant dans le patriotisme des Chambres pour
qu'elles lui accordent, dans la plénitude de
leurs droits, les autorisations qu'il réclame.
Le président de la République française,
décrète: •
Le projet de loi dont la teneur suit sera pré-
senté à la Chambre des députés par le vice-
président du Conseil, nttaistre des Finances,
chargé d'en exposer les motifs et d'en soutenir
la discussion.
Art. 1". Le gouvernement est autorisé,
jusqu'au 30 novembre 1926, à prendre, par dé-
crets libérés en Conseil des ministres, toutes
les mesures propres à réaliser le redressement
financier et la stabilisation de la monnaie.
Art. 2. Ceux de ces décrets qui comportent
(les dispositions fiscales seront snumis-à la rati-
fication législative à l'ouverture de la session
ordinaire de 1927, les mesures qu'ils auront
'prescrites restant définitivement acquises.
Fait à Paris, le 9 juillet 1926.
Gaston Doumergue.
Par \f président de la République,
le vice-président du Conseil,
ministre des Finances,
J. CAILLAUX.
A la Chambre
Séance du vendredi 16 juillet (soir)
Présidence M. Edouard Herriot.
Après les lâches coups de aiffleta
des députés communiste.
On sait l'odieuse manifestation à laquelle se
sont livres contre notre hôte, le sultan du
Maroc, les députés communistes.
11 convenait que fût ilétrie publiquement leur
déplorable attitude.
Aussi en fut-il question dès l'ouverture de la
séance
M. Falcoz. Je demande à M. le prési-
dent d'associer la Chambre à l'indignation
générale qui a accueilli l'écœurante manifes-
tation de certains de nos collègues contre Mou-
lay Youssef.
Leur geste n'était ni correct, puisqu'il s'agis-
sait de notre hôte. ni français puisqu'il s'agis-
sait du sultan du Maroc, ni courageux puisque
nos collègues avaient cru prudent de s'abriter
derrière leur mandat parlementaire, derrière
un cordon de gardes, et derrière un mur de
quatre mètres de hauteur. (Appl. à droite et
au centre.)
M. Herriot. Monsieur Faleoz, vous me de-
vances Dès que j'ai appris ce déplorable incident,
l'ai fait auprès de M. le président de la Répu-
blique, la démarche qui s'imposait- Et M. Dou-
mergue m'a déclaré ne retenir de cette affaire
que les témoignages de sympathie et de cour-
toisie que je lui ai transmis au nom de l'im-
mense majorité de cette Chambre. (Appl.î
C'est à ce moment seulement que surgissent
effarés, dans la salle des séances, quelques
députés communistes.
L'incident est clos.
Les accords de Londres
M. Caillaux monte alors à la tribune pour
déposer un projet portant approbation de l'ao-
cord conclu à Londres le 12 juillet sur le,
règlement des dettes Interalliées.
La crise du pain
Pour la dixième fois peut-être depuis l'avè-
nement du cartel, un débat aussi long qu'inutile
s'instaure sur les mesures que compte prendre
le gouvernement pour assurer en France la ré-
colte du blé, réprimer la spéculation et stabi-
liser le prix du pain.
Citons seulement les noms des interpellateurs
inscrits MM. Yvan Pelissier, Jules Uhry, Escou-
lent. Chaussv. Ohastanet et Bernier.
M. Alexandre Duval a précnnisé, au contraire,
de ces orateur;, les solutions libirales.
La suite du débat est remise à la semaine
!>̃ ochaine.
Séanoe samedi après-mldf, pour les pleins
pouvoirs.
ECHOS PARLEMENTAIRES
Les fonetionnairss départementaux
at communaux auront droit i la retrait»
canna les fonctiinnaint de l'État
M. Jean Durand, ministre de l'Intérieur, a
déposé sur le bureau de la Chambre le projet
de loi tendant à instituer, en exécution de l'ar-
ticie 10 de la loi du 14 avril 1924, un régime
des retraites des fonctionnaires, employés et
ouvriers départementaux et communaux.
ECHOS DU SENAT
A la Commission de l'inné»
La Commission de l'armée s'est réunie sous
la présidence de M. Albert Lebrun. Elle a ap-
prouvé un rapport de M. Pierre Berger, con-
cluant à l'adoptioh du texte voté par la
Chambre, pour le projet de lof modifiant la tôt
du 26 décembre 1921 l'aménagement des
cadres de l'armée. Elle a ensuite désigné le
général Bourgeois comme rapporteur de la pro-
position de M. Lebrun relative aux réserves.
Cette proposition a pour objet de donner uvi <
effet rétroactif dater d« la fin des hostilités.
aux dispositions da la loi du R janvier 1925
relatives aux droits à l'avancement et à la
Légion d'honneur pour les officiers de réserve
placés hors otdres,
Un appel de M. Caillaux
aux fonctionnaires
M. Joseph Caillaux, ministre des Finance», a
adressé un ordre général aux fonctionnaires et
agents des administrations du ministère des
Finances
Au moment où le pays s'impose les plus
lourds sacrifices, le gouvernement a besoin de
tous les concours pour mener à bonne fin
l'œuvre redoutable de redressement financier.
Sur d'être entendu. Je m'adresse aux fonc-
tionnaires du département des Finances, dont
j'ai été 1* eollègue et qui furent souvent mea
collaborateurs. Je leur demande d'être et d*
rester les premiers à la taohe leur concours
de tous les instants m'est indispensable.
Je n'al pas besoin de leur dire que, commn
tous les fonctionnaires. lis peuvent compter sur
l'esprit d'équité du gouvernement et du mi-
nistre des Finances.
Celui-ci connait trop I* valeur des admi-
nistrations françaises, l'absolue nécessité de
Jes garder Intactes pour ne point aller au-
devant même des préoccupations légitimes de
leur personnel. Ses actes passés attestent qu'il
fut toujours animé de ce souci.
Les projets du gouvernement actuel pré-
voient un milliard, sacrifice constdératile pour
ia nation, aux tins de revision des traitements
et émoluments.
Le ministre va aussi loin que le permettent
les possibilités de l'heure et la mesure qu'il U
faut nécessairement garder.
JI écoutera toujours avec bienveillance les
réclamations justifiées qui lui seront présentées
dans les formes régulières mais il tient à
avertir formellement que, dans le présent, dans
l'avenir comme par le passé, il ne tolérera
aucun manquement à ta discipline.
Certains incidents regrettables se sont pro-
duits 11 y it quelque temps. Des démarches
inconsidérées ont eu lieu des lettres fâcheuses
ont été écrites.
Le ministre est assuré que rien de tout cela
ne se reproduira ses collaborateurs ne le
mettront pas dans la pénible obligation de sévir.
JOSEPH Caillaux.
Un discours de M. Brousse
Perpignan, 17 juillet. Un3 réunion poli-
tique a eu lieu hier soir au Cercle républicain
démocratique social de Perpignan. sous la pré-
sidence de M. Horace Chauvet, conseiller çé-
néral.
Dans l'assistance, on remarquait la présence
de divers maires et conseillers généraux et des
délégations des jeunesses républicaines du dé-
partement.
Après des discours prononcés par divers ora-
teurs, M. Emmanuel Brousse, ancien minlslre,
secrétaire général de la Ligue républicaine na-
tionale, membre du Comité directeur du parti
républicain démocratique social, a pris la
parole.
Faisant allusion au récent discours prononcé
à Pau par M. Louis( Barthou, il a regretté que,
dans les conjonctures graves que traverse la
France, un homme de grande intelligence, occu-
pant de hautes situations comme M. Barthou,
ait risqué do raviver les querelles religieuses
pour tirer vengeance d'un mince fait de poli-
tique locale.
Il est plaisant, a-t-il ajouté, de voir re-
procher à M. Léon Bérard d'avoir assisté à une
réunion en compagnie de M. Champetler de
Ribes, lequel fut appelé par le chef du parti
du cartel, M. Herriot, à faire partie d'un mi-
nistère comprenant des députés et des séna-
teurs cartellistes.
Il a protesté enfin contre les politiciens qui
font de l'anticléricalisme sur la place publique
et ouvrent au curé une porte dérobée de leur
maison.
L'orateur a terminé en regrettant les ater-
moiements de M. Caillaux dans la présentation
des projets financiers, en réclamant des éco-
nomies féroces, l'amodiation des monopoles, la
liquidation des ateliers d'Etat, la revision de la
Constitution et la dissolution dé la Chambre.
Le séjour du sultan du Maroc
en France
L'inauguration religieuse
de la mosquée
Ce fut vendredi que la mosquée a reçu sa
prr#nière consécration religieuse.
Pour la première fois, en présence du corn.
mandeur des croyants d'Islam, le mufti, du
haut du minaret, a fait entendre. tourné vers
La Mecque, les appels aigus de sa voix nasil-
larde, tandis que le sultan et ses trois fils, ayant
procédé à leurs ablutions, écoutaient, assis sur
leurs talons à lit façon orientale.
La prière finie, le sultan regagna sa voiture.
On avait fait en sorte dWviter toute ouirioslté
profane même aux alentours de la mosquée.
Une « garde n-party » au Quai d'Orsay
M. Briand, a donnd vendredi soir, à 5 heures,
au Quai d'Orsay, une garden-party en l'honnei'r
du sultan. i,e" président de la République, y
Moulay Youssef a paru s'intéresser vivement
à la séance musicale, à laquelle l'orchestre ne
l'Opéra et la musique de la garde républicaine
prêtaient leur concours.
La visite de Nancy et de Verdun
Ce matin, à heures, Moulay Youssef lest.
parti, par la gare de l'Est, pour Nancy, où unn
réception a éto organisée vers midi. Dans
l'après-midi, le sultan «vnd visite au maréchal
Lyautey dans sa propriété de nhorey.
Dimanche, départ en auto pour Verdun après
une réception pav les autorités locabes à l'Hôtel
de Ville. A il heures, Moulay Youssef se rendra
au cimetière du Faubourg-Pavé pour déposer
une palme sur les tombes des soldats inconnus.
Il visitera ensuite lo fort de Douaumont, posera
la première pierre du mausolée musulman, en
mémoire des Musulmans tombés devant Verdun
puis à 11 h. ïW), remettra solennellement à la
ville de Verdun la médaille du Mârits militaire
chérillen. A 15 heures, visite âe la Foire-Expo-
sition et de la Citadelle de Verdun. Le sultan
repartira eu automobile, à 16 h. 30, pour Metz.
La journée des caïd. algériens
Les caïds algériens ont déposé, vendredi
après-midi, une palme sur la tombe du soldat
inconnu. Puis ils ont assisté, au ministère de
l'Intérieur, à une réception donnée en leur hon-
neur par M. Jean Durand. Au cours de cette
réception, le min'stre a donné lecture d'une
importante promotion dans la Légion d'honneur
Uc caïds et notables algériens.
Les souverains espagnols
et le général Primo de Rivera
rentrent en Espagne
Le roi et la reine d'Espagne revenant de
Londres ont pris place, vendredi, dans un train
spécial à Calais, où les avait rejoint le général
Primo de Rivera, et où le général Gouraud se
rendant à Londres les a salués.
Les souverains et le général Primo de Rivera
sont partis directement pour l'Espagne, le train
royal ayant contourné Paris par la grande cein-
ture et pris ensuite la direction de Saint-
Sébastien.
Echos de partout
M. Pierre Rameil, sous-secrétaire d'Etat
de l'enseignement technique, a été étudier dans
le Jura les possibilités de développement de
renseignement technique.
Au Havre, le prix du gaz est fixé à 1 fr. 25
le mètre cube.
In décret qu'Alphonse XIII a signé à
Londres confère la grand'eroix du Mérite mili-
taire au général Lasson, chef de la maison mili-
taire du président de la République.
En Syrie
La désirtonr tniricaiR ist ciidMMé
à huit us it trmux farces
Vendredi ont comparu devant le Conseil de
guerre de iJamas quatre légionnaires accusés
d'abandon de poste en présence de rebelles
armés, le 13 mai 1926. Leur arrestation fut
opérée le 15 mai, à proxlmilo de la zone
anglaise, à la frontière de Trausjordanie.
Le commissaire du gouvernement a requis
pour tou* les accusés la peine de mort.
L'un des déserteurs est l'Américain Clare,
Sgé de 25 ans, célibataire, soldat de deuxième
c'asse au 5> bata'ilon du 4* régiment étranger,
au sujet duquel des démarches ont été faites
auprès du gouvernement français. Ses chefs,
entendue, l'ont montré comme un soldat valeu-
reux, d'une bravoure exemplaire, qui lit tou-
jours l'admiration de ses camarades. Engagé
volontaire i Bordeaux le 12 juin 1925, pour
cinq ans, Clare avait obtenu la croix de guerre
à la bataille de Mousseifre. Il avait reçu, la
veille de sa désertion, la visite d'nn collabo-
rateur d'un journal américain, à Soueida. H
partit te lendemain avec trois de ses camarades,
l'Anglais Harvez et les deux Allemands Weisser
ci Lass.
Le Conseil de guerre, après avoir délibéré
à huis-dos, a condamné, au scrutin secret
Clare, à huit ans de travaux publics Harvez.
à huit ans Weisser et Lass, à cinq ans, en
tenant compte des circonstances atténuantes.
Le générai Gouraud à Londres
Le général Gûur.iud, gouverneur militaire de
Paris, accompagné du lieutenant Daru, est
arrivé à 17 h. 30 à la gare Victoria. 11 a été reçu
par le représentant du ministre de la Guerre,
par une délégation de la Société franco-anglaise
et par l'attaché militaire de l'ambassade de
France. II a diné et passé la soirée à l'ambas-
sade.
Aujourd'hui, le général Gouraud est allé
déposer des palmes sur la tombe du soldat
inconnu et sur le monument élevé à lord Kit-
chener. Après avoir été s'inscrire au palais
royal. il a assisté au déjeuner donné en son
honneur par l'Anglo-French Lucheon Club.
Dans l'après-midi, le gouverneur militaire de
Paris fait une promenade dans la campagne.
'Le soir, il dine chez le lieutenant-colonel Gross-
îield, président de la Fédération Internationale
des anciens combattants.
Dimanche, le général Gouraud sera l'hôte do
M. Winston Churchill. Lundi, il rendra visite
au général Milner et assistera à un carrousel
militaire puis, à la séance de la Chambre des
Communes.
Mardi, il repartira pour Paris, après avoir été
reçu par le prince de Galles.
L'étranger achèterait notre blé
On télégraphie d'Angoulême qu'une informa-
tion vient d'être ouverte par le Parquet contre
plusieurs personnes qui se sera'ent livrées par
des suroffres à des achats importants de grains.
Ces achats auraient été ensuits expédiés dans
les départements voisins de la frontière aile*
mande.
La session
des Conseils d'arrondissement
Par décret, sur la proposition du ministre
do l'Intérieur, les Conseils d'arroodissement
se réuniront le 2 août 1926 pour la première
partie de leur session.
La deuxième partie de cette session s'ou-
vrira V le 13 septembre dans les départe-
ments ci-après Aube, Aude, Aveyron, Cantal,
Cher, Indre-et-Loire, Landes, Loir-et-Cher,
Loire (Haute- Loire-Inférieure, Lozère,
Mayenne, Nièvre, Orne, Rhône, Saône-et-Loire,
Deux-Sèvres, Var, Vendée, Vosges, Yonne
2° le il octobre dans les autres départements.
La durée de chacune ne pourra excéder cinq
jours.
4080 retraités manifestent à Toulon
Un cortège comprenant 4 000 personnes et
composé des diverses Associations de retraités
de Toulon, a détllé dans la ville pour réclamer
une augmentation du taux des retraites. Il n'y
a pas eu d'incident. Des généraux, des amiraux
s'étaient Joints aux petits pensionnés.
Dix journaux ne paraîtront pu aujourd'hui
Par suite d'un accident qui s'est produit dans
les ateliers des Imprimeries parisiennes réunies,
les journaux suivants ne paraltront pas aujour-
d'hui ou paraîtront en retard
Le Petit Bleu, la Volonté, le Rappel, la Lan-
terne, Aéro-auto, les Sports. le Soir, la Fronde,
l'Europe Nouvelle, le Bulletin des Halles.
Les orages
Dans l'Argonne
Le 15 juillet, à 8 heures, un orage a éclaté
sur l'ancien front d'Argonne, avec des trombes
de grêl»>. L'n incendie a été provoqué par la
foudre h V ion ne-la- Ville un cheval a été tué.
A 10 heures, un nouvel orage, eomre plus
violent, s'est abattu sur Lee Ifiettes et dans
toute la vallée pendant trois quarts d'heure.
Deux hectares de forêt appartenant a M. Hanu>:
ont «?té incendié par la foudre. Au Neuftour, un
autre incendie a trouvé un aliment dans les
foins et les bols emmagasinés.
L'orage a recommencé le 16, de 8 à 10 heures
du matin.
Dans le Puy-de-Dôme
De violents orages se sont abattus sur la ré-
gion de Pontaumur et de Pontgibaud. Aux alen-
tours de cette dernière localité, la chute de
gros gréions a causé des dégâts importants. La
foudre est tombée en plusieurs endroits.
Une église incendiée dans la Mayenpe
Vendredi, la foudre a incendié l'Eglise de La
Bazouge-de-Chemen! (Mayenne). Lorsque les
pompiers de Vargès sont arrivés sur le lieu du
sinistre. le monument et presque tout ce au'il
contenait étaient détruits.
Sur la région de Reims
Reims, 16 juillet. Des orages d'une vio-
lence inouïe ont éclaté hier soir sur la région
de Reims, causant d'énormes dégâts. Pendant
plusieurs heures. des trombes d'eau accom-
pagnées d'énormes gréions se sont abattues
sur les villages de la montagne de Reims.
A Rilly-la-Montagne, les eaux dévalant des
coteaux ont envahi les rues, envahissant des
caves et des immeublea, bloquant les habi-
tants dans leurs maisons et noyant des bes-
tiaux.
A Damery, les rues ont été couvertes d'un
mètre de boue les eaux cnt inondé des caves
et des maisons.
Les pompiers de Reims et des villages voi-
sins ont du secourir les habitants.
Dans des localités voisines, les mêmes ravages
ont été constatés. Les vignes et les récoltes ont
été saccagées.
Une femme et un enfant (roudroyés
près de Redon
A Redon, un orage d'une grande violence a
éclaté sur la ville. De nombreuses caves ont étc
inondées et plusieurs rues devenues imprati-
cables.
Dans les environs, à Rteux, une femme et un
enfant de 7 ans ont été foudroyés.
Une ferme incendiée près de Provins
A Rampilbon, près de Nangis (Ois*), un In-
cendie provoqué par la foudre a détruit la
ferme de la Légiieiie.
t'ne établi, un hangar ont été détruits, la toi-
ture de la maison est tombée, 11 vaches ont été
tuées, les meubles ont été détériorés.
En SaÔne-et-Loire
CJiarolles, 17 juillet. Ln violent orage a
éclaté hier soir vers 4 heures sur la région
charolaise. La g-relo est tombée sur le terri-
toire de plusieurs communes, et la fondre a
allumé deux incendies et tué de nombreuses
têtes de b
L'orage a été particulièrement violent dans
la région de Clunv.
Berger tué e
Bourg, 17 juillet. La foudre a tué; $ Con-
françon (Ain), un jeune berger, ftgé de 12 ans,
nommé Bellegrand, qui rentrait son bétail. Lee
parente du jeune homme habitent Reims.
Dernières
Nouvelles
LE CHANCK
Lu livre cotait, ce matin (hors bourse) 203,50
et le dollar .il.SD.
ECHANGE DE VUES FRANCO-BELGES
On a&sure à Bruxelles que l'un des sous-
secrétaires d'Etat au ministère francais des
Finances viendra, envoyé par M. Caillaux,
samedi prochain à Bruxelles, pour s'entretenir
avec 'M. Francqui.
LES RAPPORTS
ENTRE L'ITALIE ET L'ABYSSINIE
Rome. i7 juillet. Le correspondant romain
du journal El Resto Del .Carlino, de Bologne
annonce comme probable le voyage que ferait
incessamment à Addis-Abéba un haut person-
nage italien. peut-être mé'me un prince de la
maison de Savoie, pour rendre au ras Tafari U
visite que celui-ci a faite l'année dernière à
Romp et affirmer la cordialité des rapports de
l'Italie et de l'Abyssinie.
D'aucuns établissent un rapprochement entre
cette information et celle qui. ces jours der-
niers, annonçait le prochain voyage du prince
héritier en Somalie.
LE CIRCUIT DES PAYS BALTES
Le Iîourgel, 17 juillet. Ce matin, à il h. X),
sur avion d'arme, le commandant Pierre Wciss,
accompagné du sergent Roger Lalapie, a com-
mencé un circuit de 8 000 km, sur le parcours
suivant Copenhague, Oslo. Slocklialni, Hel-
singfors, Reval, Riga, Kovno, Varsovie, Prague.
Les deux pilotes du 3\' régiment d'aviation
n'ont pas reçu mission d'exécuter un raid de
vitesse. Leurs étapes ne sont pas très longues.
Leur voyage est tout de démonstration et de
propagande.
L'avion sur lequel ils vont naviguer, en s?
relayant aux commandes et. an compas. est
un avion de grande reconnaissance, qui dato
de trois ans déjà.
La première étape du parcours est Co-
penhague. On remar
teurs 300 km, de mer sur un avion terrestre.
Aucun mécanicien n'accompagne les di'iiv
aviateurs qui ont emporté quelques pièces d«
rechange pour te cas où leur absence serait de
quelque durée.
MOSCOU-PARIS
PAR LA VOIE DES AIRS
L'avion soviétique piloté par M. Schibanoff,
qui devait arriver ce matin au Bourget, a atterri
en Allemagne.
LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE
Bnurg-en-Bressn, 17 juillet. LongonI signe
le premier au contrôle, à 10 h. 17, suivi par
Duboc, Rosslgnoll et un peloton nombreux, qui
comprend notamment les frères Buysse, Frantz,
Aymo et Cuvelier.
Versailles, 17 juillet. En traversant la
chaussée, rue de Marly, à Rueil. en face lo
domicile de ses parents. le jeune Emile Canivet,
Ag.< de 7 ans, a été tamponné et tué net par une
automobile d'un grand magasin de nouveautés
de Paris.
Nantua, il Juillet. Le tribunal de Nantua
a condamné, à 100 francs d'amende et la confis-
cation de la somme, M. t'aget, cultivateur à
Anton y (Seine), pour tentative d'exportation en
Suisse" de 7 960 francs d'or.
Marseille, 17 juillet. Un nouvel arrêté, pris
et signé liie-r porte à 2 fr. P5 le prix du kilo
de pain dit de consommation courante et à
3 fr. 05 le kilo celui de fantaisie. Cet arrêté
aura son effet à dater du 22 juillet.
LE PAIN A 2 FR. 70 LE 21 JUILLET
La Commission départementale, réunie co
matin à l'Hôtel de Ville, a fixe le prix du quintal
de farine à 306 francs, en augmentation de
12 francs sur la semaine dernière.
Cette hausse que, jadis, on aurait qualifiée de
fantastique, porte le prix du pain à 2 fr. 70 à
dater du 22 juillet.
La Cité chrétienne, d'après les enseigne-
ments pontificaux, par Henri Brun.
Nouvelle édition. 496 pages. Prix,
9 francs port, 1 franc.
BONNl PRESSE, 5, RUE BAYAAD, PABI8, VUT
m <
CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEATfS
Eté 1926. Cimiits en auto-car dans te Périgord
du U juillet au 30 septembre
10 Au départ des Eyzles, la capitale préhistorique
de France. Départ 13 heures. Retour v«rs
18 heures.
Vallée de la Vézfre. Les mardis et Jeudis.
Prix du transport 20 franc?.
\brl du
sac. Laniftrie-Haule.
Vallée de la Dordogne. Les mercredis et
dlmanrhps. Prix du transport 25 rrancs.
Campagne, Saint-Cypricn. Beynac. La Roque-
Gageac Donime, carsac, Sarlat.
2» \n départ de Pérticueiix. Les Jeudi» et 01-
manchps. Pria du transport 20 franci. Départ te
jeudi à 13 heures et le dimanche a 10 h. 15.
Retour, 17 h. <5.
vallée de la Dronne. Chàteau-L'Evêque, Bra'ï-
tôrn>\ Rourdellle Chancelatle.
Location, moyennant l franc par place, au bu-
reau de l'entreprise des autobus ilépartomentiiix x
de la Dordogne, 53, rue du Présldent-Wllson. ou
au Syndicat d'Initlaiive de Périgueux, et au bureau
(tu Sj-ndlcat d'Initiative, place (te la Matrle, Les
Byzies. Le nombre des plaees est limite.
Renseignements
commerciaux
HALLES CENTRALES
Paris, 17 juillet.
Criée des viandes. Arrivages bœufs
74 5M kg, veaux 92 374, moutons 25 577, porcs
14 083
Bœufs. Le kilo quart de derrière 6 à
10,80, quart de devant 1,50 à 4,80, aloyau i à
17',50', paleron 3 à 5.
Veaux Le kilo première qualité 9,60 à
10,70. deuxième 8,50 à 9,50, troisième 6,50 à
S,40, pans-cuisses 7 à 12,50..
Moutons. Le kilo première qualité li à
13 deuxième 8 à 10,90, troisième 4,50 à 7,90.
gigots 8 à 15,50.
Porcs. Le kilo première qualité 11,80 à
13 deuxième 10 à 11,70, filet 12 à 16, poitrine
10 à 13,50. »
Beurres. Arrivages 42 363 kg.
Le kilo centrifugea Normandie 15 à 1'7.50,
Bretagne 15 à 17 Charente et Poitou 15 à 18,40,
Touraine 15 à 17,60, divers 15 à i", marchands
Normandie 13,50 à 17, Bretagne 13 à 16, Centre
12 à 15, divers 11.60 à 15,50.
Œufs. Arrivages 641 colis.
Le mille Normandie 470 à 750, Bretagne
420 à 600, Touraine 560 à 720, Bourbonnais et
Nivernais 580 à 630, Poitou 530 à 700, Au-
vergne 530 à 580.
Fromages. Brie laitier, les dix 20 à 70
le cent camemberts Normandie 25 à 200,
divers 10 à 100, Pont-1'Eveque 40 à 200 les
100 kg Comté et divers 600 à 1 300, Port-
Salut 400 à 1 250.
Volailles. Le kilo canards lia 15,50,
lapins morts 5 à 9, poulets morts 14.50 à 21,50,
vivants 12 à 15 la pièce pigeons 4 à 9,75.
Légumes. Les 100 bottes navets com-
muns 30 à 75 les 100 kg carottes communes
lôO à 300, champignons de couche extra 750
à i 500, moyens 500 à 750. de conserve 600 à
1 100, oignons en grains 120 k 200, oseille 50 Il
90, persil 250 à 350, pommes de terre de Paris
75 à 100, saucisse rouge 120 h 130.
tNOS AMIS DEFUNTS
JÉSUS, MARIE, JOSEPH
t
llnJulg. 7 ani it T fuar. apptû. «ua iiftnUj
M. Jules HutiiiPt, 77 ans. à La Varenne-SsinN
Hilaire (Seine). A Bayonne, le commandant
Hoch, 92 ans, chevalier des ordres de la Logiin n
û'Jionneur et de Pie IX, ancien capitaine à la
légion romaine, décoré de la croix de Mentana.
fldrle abonné de la Croix. A Tours, M. Arthur
Viot, 91 ans, chevalier de l'Ordre de SaiiU-
Grégoire le Grand. ancien président de la Con-
férence de Saint-Vincent de Paul de la cathé-
drale et du Conseil central du diocèse, abonné
de la première heure. fer\ent nmi de la Bonne
Presse et des œuvres ratholitiues. M. le
Dr Bimar, ag régé de m Faculté de médecine de
Montpellier, 82 ans. Mme Henri Hourel, née
Dron d'Espinoy, décorée de la médaille d'or de
la reconnaissance française, *» alls- Marconna
*Pas-de-Calals) (jHe laisse 8 enf.mts, 25 petits-
enfants, ti amère-petits-enfanls. Le
R P. Joseph Goepp. de la Congrégation du Saint-
Fsprit, missionnaire au Batnundo (Afrique portu-
gaise) Mme Chaptal, née Germaine Masson,
au Salées, Pelouse (Lozère), nièce et sœur de
plusieurs religieux du Sacré-Cœur. Mme de
Susses, A Sceaux Seincr. M. titiHlauma
Peeters. 6" ans, à Morigny-Ghampigny S.-et-O.).
Fougères Ollc-et-Vilaine). Mlle Uara.
Bagôt, 80 ans M. Malle, 70 ans M. Barlot.
65 ans Mme Chaplain, 19 ans. M- l'abbé
Bonnet, curé de Chéry (Cher;.
Nouvelles religieuse*
Le Pape a reçu Dom Germain Oizian. de
l'Ordre t-aint-lienoiû te T. R. 1». Abbé gênerai
de Solesmes et le Procureur gênerai. Jlaras.)
Deux retraitas sacerdotales auront, lieu a
la maison Sainte-Anne, près Angers du lundi
soir >3 août. 1? heures, au vendredi soir ï. aoi|t
l.'vilienU'ur. le P. Brou1
leur, P. Uourlade).
De grandes solennités religieuses se pré-
parent a ^aint-May, canton de Remuzat iDrôme)
pour la célébration du 15* centenaire de la fon-
dation de la célèbre abbaye de Bodon, ou se
trouvent les reliques et lu tombeau do saint
Marius. Elles seront. ctîMbrces le 8 août.
La Voi.r 'ht Sotrt'-Damo de Chartres publie
la première lettre pastorale du nouvel évêque de
Chartres, Mgr HarscouPt annonce qu'il recevra
la consécration episi'opale le !î juillet. f-"te
-aint-Brieuc, et qu'il prendra possession de sou
Mt>re au jour de la fête do sainte Anne, la î»
de co mois.
•r~
SoHscrlptioa pour les malades paavres
il PèterlBâse Katkmal a Lourdes
Report 10* 36» fr. «0.
Jules .-l Jeanne, 200 fr. Une Hunllle de Vlllcrs»
le-Sec (Msnc), 200 fr. De lu part d'une matada
qui demande sa guenson C. de Bayer, 200 fr.
An. du Lolrei, 100 rr. Bayonue trois petits
enfants de Marie et leurs (rrands-parems, 100 rr.
L'ekorne, 70 fr. An. de Desvres Noire-Dame
de Lourdes, j'ai confiance en vous, 50 Ir. Au.
par Mlle Leclerc, 50 fr. An., 50 rr. Recon-
naissance à No)rt>-Dame de Lourdes et & sslu'»
lhéres« de l'Enfani-Jésus pour guérison, 50 rr.
M. VaObé Facgues. r>o fr. H. F., so fr. Pour
obtenu une triiérfson, 20 rr. Jacqueline, Fran-
çois et Michel afl rr. Pour l'amélioration de n'es
veux 20 fr Pour conversion d'un vieillard re-
calclt'rant t rr. Mme L., 10 rr. .NoircDanio
de Lourdes protégez-nous Hersurt (Loirei,>, 10 fr.
B l;. s fr. M. Dubriijrtion, -0 fr. An..
10 fr. Douairière de La Kerronnuys, -0 fr.
l'our obtenir réussite a un cvuinen, m rr.
Mme Kltng 10 rr. t'ne famille qut se met sous
la protection de la Très Suinte Vlergw M. 11.,
•20 rr. Pour que Noire-Dame de Lourdes mac-
corde la réussite d'un projet J. Doubs, 5 rr.
Notre-Dame de Lourdes pardonnei-mol L., ->o T.
Que Xotre-Paine ('.e. Lourdes jruérlsso mon en-
fant 10 tr. rue Knf.int de Marie, 20 rr.
Pour que ^otre-Dnme ilf lourdes guérisse mon
mari, x'O fr. Mme Pioiiie, pour obtenir uua
(ruftrlçoii, 10 Tr.
Mme (J. Ploll«(. t 000 fr. M. Louis DoiUrrt,
à 1 oueerolles, 2uo rr. Au. de Ulle. 200 rr.
M. et Mme I.oula Lambin, A Haiebrourk. 110 tr.
Pour la «uérlRon de ma petilc Mme Bros, l»0 fr.
A S. pour girtrlson, 100 fr. Comtesse da •
Revlers, »o fr. M. Charles Daha*ne. 50 fr.
l'n reimlPé du Pi. -M. L..v, 25 fr. Que
J>olre-I)anie de Lourdes ait pillé de nous, Stenay
Oleusej, 1» rr. l'iu- Enrant de Marie demande
succès & un examen, s rr. A. Daussy, 6 fr.
Yvonne Raymomlenu, en reconnaissance, It) tr.
En l'honneur de sainte Thérèse de l'Enfant -Jésus,
5 fr. En rhonneur de Notre-Dame de Lourdes.
5 fr il. T., pour obtenir une guérison, 10 .r.
Pour Mireille, 20 fr. Mme J>rU>rc. 1» fr
A. Le Ber 10 Tr. An., 3 fr. M. r. < 1 tr.
An. de Salnte-Honortnf, 2 fr. M. chan-aurt,
17 fr. Anonymes, 27 tr. s. 'IVny. ni U\
Mme Hélène (.afrnxm, t" rr. M ri Mme A. V>
uler-Kroldure, 10 rr. Mlle Kiiabetu Violilure,
10 fr. Mll« Clotilde Hazebroucq, 20 rr. «
M. B. D., 10 fr, Mme Le Truadiv, .10 tr.
Mlle Pollloux, 10 fr.
An. d'Hlrson t 000 fr. An. de Belgique, 300 'r.
M. A. cazaiibou, âoo fr. Pour que Notre -Daii»
veille sur mes trois petit», 200 rr. Marqua -le
Montforrand, Paris, 200 fr. M. E, Mointe 100 Ir.
Que .Noire-Ufime de Lourdes nous protège, tou-
jours M.-L. et H.. Molssac, 100 fr. M. Oiateliiln,
]00 rr. • V.nf. rn^re éplorée demande >rrlefs par-
ticulières pour D enfants et conver-iou. !"H. Blzalion, fio tr. An. de rtalni-l.ù. peur son
nis Joseph, 50 fr. Que Notre-Dame de Lourde*
protège ma famille J. P., 50 fr. An. de Lourdes,
50 fr. An., 50 Tr. An., pour obtenir protection
de Notre-Dame, 10 rr. Saint Alfrts, 10 fr,
Mme. Huverger, pour guéris»», oroieciiou. l
Vapney, S rr. Pour la guérison d'un malade,
M fr. Vve Vtiiain, 5 fr. (Jim Notre-Dame J»
Lourdes ne m'oublie pas A. C, \'< rr. An., 5 fr.
datMe Vierge Marie, •̃j.aiiri'iiiol, Henrlct'.?,
20 rr. An., 20 fr. Lne Parisienne en exil,
lo fr. An., m Tr. Pour obtenir de Notre-Da:i«
de Lourdes la (fuérlson de mon oncle, 20 fr.
A ma bonne MC're du ciel, pour implorer son sn-
cours. II) fr Pour santé et avenir de ma fllle,
20 rr. Mme Ode, 20 fr. Mme C. Makvllle,
30 rr. Mme Cogis, 10 fr.
Total 108 17» fr. «0.
Pèlerinage National et Lourdes
19-35 août
Les hnmmes de bonne volonté qui voudront
l/ien prendre part, en qualité de brancardier»
du Pèlerinage \atinnal, à l'embarqwwrvt et
au débarquement tirs malades ou à l'une seu-
lement de ces opérations gare d'Austerlits
à Paris, 19 et 25 août, sont priés de faire
connaître leur intention le plus tôt possible, au
marquis de la Salle, 42, rue Saint-Louis, Ver-
sailles.
MARCHE AUX FOURRAGES
La Chapelle, 17 juillet.
Apports 20 chargements.
Pailles de blé 215 à 245. d'avoine 155 à 1S5,
de seigle 215 à 245, luzerne 300 à 345, foin 28.")
à 330, regain 290 à 335. Les 100 bottes de
5 kg, franco dans Paris.
MARCHE DU HAVRE
L<- Havre, l juillet.
Cotons. Juillet 979, août 37! septembre
982, octobre 992. novembre 997, décembre 1 00*,
janvier 1007, février 1 010. mars 1021. avril
1026, mai 1040, juin 1042. Tendance facile.
Ventes 700 balles.
Cafés. Juillet 977. août 988, septembre 990,
octobre 985, novembre 980, décembre 999, jan-
vier 1 007, février 1006,50. mars S30, avril 394,
mai 10O0, juin incoté. Tendance facile. Venl'S
1000 sacs.
Laines. Juillet 2 400. août 2 400, septembre
2 390, octobre 2 390, novembre 2 380, dOccmbrJ
2 380, janvier incoté. Tendance forme.
Poivres. Saigon juillet 1310, août 1 319,
septembre 1 315, octobre 1 315. novembre 1 315,
décembre 1 315. janvier 1320, farter 1 320,
mars 1 320, avril i 320, mal 1 320, juin incoté.
Lfverpool, 17 juillet.
Cotons. Juillet 9.50, octobre 9,15, janvier
9,08, mars 9.13, mai 9,ifi.
MARCHE DE NEW-YORK
Np\v-Y<.rk. l'i inii!<
Cotons. Disponible 1*55. luiïUt i^coté.
août 17,75, septembre 17,39. octobre 17.25 à
17,29 novembre 17.25. décembre 17,25 à 17,26,
janvier 17,2t» à 17,28. février 17,36, mars 17,46,
avril 17.52. mai 17.58 à 17,60, juin incoté.
Cafés. Disponible 19 7/8, juillet 18,53. se
tembre 17,59, décembre 16,80, janvier 16,50,
mars 16.22. mai 15,82, juillet 1927 15,53. Ventc3
approximatives 30 000 sacs.
Grains. Blés roux d'sponible 160. mais dis.
ponible 94 1/8.
Nçw-OH'np.o, i G juillet.
Cotons. Disponible 18.24. juillet 17,99, oo.
tobre 17,13, décembre 17,05, janvier 17,03, raara
17,18, mai 17,22.
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