Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1922-05-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 104176 Nombre total de vues : 104176
Description : 12 mai 1922 12 mai 1922
Description : 1922/05/12 (Numéro 12010). 1922/05/12 (Numéro 12010).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k261229t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
FRiUlCS et l 6 ptgu tnan48f. 6 mois 24 f. 3 mois 12 f.
COLOBIBS J4 » » 3«f. t. » 13 f. » 10 1.
CROIX eti6p»tes: Da«n64f. I Oiwapo^T
CROIX et 4 » » 44L f. C· I~ I 6 6 8
PfeLHUK |4 » » 44f. |e»n« 1668
QUOTIDIEN a QUINZE CENTIMES'
RÉDACTION a,ttwtwtbTp ft TTOT-T
5, rue Bayard, Paris-VHf». 4*a»« THigmphlqut cttQiaiYAH-PiRlS
tR~~M PA3SY&M5
ttH~nMt\ tft~ PASSY b2-3!>
1 l PHOII PuWi 't6et 1 J 'N 1. PASW oo.2iI
10 (2" EL YS£ES S'S5
Pwr la Pubhé~'té, s'adretsor 17, rue Jeon-GwJon
3eanae ne semble pas venir de la
terre mais être descendue du ciel.
0 vierge sans pareille, digne de toute
gloire et de toute louange, vous ê/es
la splendeur du royaume, la lumière
son pas seulement de la France mais
.J l ,&. "1' 1" (Allia Clwlri" ladmds
de Ja cbrètieuté, u~ `~`h~
oe ta enreneme. iu it q^u, m k
Paris, le 11 mat 1922.
La journée
A Rome, en cette soirée du 11 mai,
♦aille de la fête onomastique de Sa
Sainteté Pie XI, les membres du Sacré
Collège présentent leurs vœnx au Sou-
verain Pontife. Tous les catholiques
et nos lecteurs en particulier font
Comme eux. Ils adressent à Dieu pour
telui qui le représente ici-bas les plus
ferventes prières. Long, glorieux et saint
pontificat, pour le bien de l'Eglise et de
la France, a notre Pape bien-aimé.
La réponse russe, remise hier matin,
• été, comme nous l'avons dit, retirée
du secrétariat de la conférence par la
délégation des Soviets. Celle-ci, sous la
pression de la délégation italienne, a
accepté de chercher à atténuer le sens
général du document, afin d'éviter une
rupture qui amènerait l'échec de la con-
férence. M. Barthou a protesté contre ce
nouveau retard qui n'est pas sans sus-
citer de graves objections, et il prie le
président de la conférence de mettre un
terme à de nouveaux délais auxquels
la délégation française ne saurait se
prêter.
On pense que la délégation bolche-
viste pourra remettre officiellement sa
réponse aujourd'hui.
La Petite Entente est mécontente
de M. Lloyd George, qui voudrait faire
examiner par la conférence de Gênes
des questions de territorialité et de pro-
tection des minorités qui sont du
domaine des seules puissances alliées et
Associées.
Le Reich vient de répondre à la Com-
mission des réparations au sujet du plan
soumis par celle-ci au gouvernement de
Berlin en ce qui concerne le règlement
des obligations allemandes. Sa note
accepte le principe des impôts nouveaux
et un contrôle financier très limité. Mais
elle affirme en même temps la nécessité
d'impôts extérieurs et alle demande une
extension des délais accordés au Reich.
Devant la tension franco-anglaise, les
libéraux anglais, émus des dangers que
court l'Entente, vont, annonce-t-on de
Londres, demander qu'une entrevue
franco-britannique ait lieu lo plus tôt
possible pour tâcher de dissiper les
malentendus.
Propagande de la Bonne Presse
Vogue, succès et toujours propagande
Y. Le passage de votre délégué à V. com-
tnence à porter ses fruits.
Les Echos du Nafl et PèUrins ont été recuis
avec plaisir. Un certain nombre de commandes
m'arnvent et je crois que vous recevrez dos
abonnements par l'intermédiaire de MM. les
ecclésiastiques de la paroisse.
Veuillez, je vous prie, me faire adresser de
»ulte 60 Echos du Noël et 40 Pèlerins au lieu
de 25 que Je reçois.
D'Ici quelques jours. j'aurai le plaisir de vous
donner le résultat à peu près définitif je ne
le connais pas encore. S'il vous est agréable do
faire mettre en plus quelques exemplaires de
l'Echo du Soèï commençant le nouveau roman,
Us auront Vite trouvé preneurs.
R. Votre charmant Echo litt Xoêl, dont .le
deuxième envoi gratuit m'est parvenu hier,
semble vouloir reprendre ici sa vogue d'avant-
guerre.
Ma vendeuse les a offerts pour 15 centimes
et aussitôt les demandes affluent
Ce n'est donc pas 10 numéros qu'il me faut
pour la semaine prochaine, mais 20 désormais
et en attendant nouvel avis.
L.-le-S. Veuillez m'envoyer pendant trois
mois. à partir d'aujourd'hui, 10 numéros de
l'Echo du Soil.
Je vous remercie des numéros de propagande
crue vous m'avez adressés ces deux semaines
dernières. Je n'ai encore recueilli que 10 abon-
nements, mals j'espère que ceux-ci feront tacite
tl'huile, et que sous peu je pourrai vous en
demander davantage. J'espère aussi que ces
abonnements pris pour trois mois seront renou-
velés pour l'année.
E. Le succès que nous avons en ce moment
avec VEeho du Noël m'enhardit à tenter mieuv
encore. 11 y a huit jours, je vous ai prié d'in-
scrire 10 numéros nouveaux qui seront placés.
Je voudrais, dimanche prochain, lancer un
coup de propagande, et c'est pourquoi je vous
demande cette fois de vouloir bien" m'accorder
une dizaine d'exemplaires df l'Echo, en plus,
à titre de propagande. Je ne sais si je réussirai,
j'ai un certain espoir.
~~ta~t~~QOI~
K' 109. Le secret de Joliette, par H.- A. Doun-
ijac. 96 pages. Prix, 0 fr. 60; port,
o fr. 15.
Le bailli de Siiffren, un dte nos grands ma-
rins, est raconté ici mais. plus que s»îs
grandes luttes entre la vieille et la nouvelle
France, on évoque les détails auxquels se piatt
la fantaisie. Il s'élève à Saint-Tropez, entre
Gracieuse et Joliette. dans nn milieu de carac-
tères, qui est très joliment étudié, et où l'on
l:e s'ennuiera pss l'accompagner
Joliette, son mii* d'enfance, est sourde et
muette un accident terrible, loi rend les sens,
mais dec pensées nouvelles ferment ses lèvres
elle se platt a souffrir et il jouir seule, jusqu'au
jour où la bonW du sort l'oblige à crier son
secret.
Ces! un dont? qui a les charmes de l'histoire
et ceux de 1a légende.
BOXKE PMSSE, 3, RCE BÀYARD, PARIS. VIH*
Questions
scolaires
Les graves préoccupations qui nous
viennent de Gènes n'empêchent pas nos
radicaux et nos socialistes de poursuivre
leur offensive anticléricale.
A vrai dire, elle leur est nécessaire.
Malgré les profondes divergences de
vues qui séparent des communistes tels }
que M. Cachin et des bourgeois radi-
caux tels que MM. Herriot et Debierre,
la Ligue de la République a opéré pour
les prochaines élections générales la
concentration de tous les éléments de
gauche, et elle les a ralliés sur le seul
programme qui leur soit commun, l'an-
ticléricalisme.
Or, chacun sait que l'anticléricalisme
s'exerce surtout à l'Ecole laïque que la
coalition radicalo-sociali«le considère
comme son instrument de domination
et auprès» des instituteurs dans lesquels
elle voit ses meilleurs agents électoraux.
Il n'est donc pas étonnant que dans la
plupart des Qomgrès dans lesquels on
a vu radicaux et socialistes fraterniser
sous les auspices de la Ligue do la Répu-
blique, la question scolaire ait ou tous
les honneurs. Récemment, à Angers,
dans une réunion honorée de la présence
du préfet, le Bloc de gauche appelait
tous les « républicains à la défense- de
l'Ecole laïque ». Dimanche dernier, à
Lyon, M. I-Iemot, président du parti ra-
dical, et M. Paul-Boncour, l'un des re-
présentants les plus autorisés du parti
socialiste, fraternisaient dans deux réu-
nions, et dans un « vin d'honneur » (pro-
gramme bien chargé pour une journée!)
dans lequel se rencontraient, dit le
Rappel, « les candidats radicaux et so-
cialistes ». M. Paul-Boncour les adjurait
de faire bloc contre le Bloc national:
« Oui, nous républicains, nous avons j
commis la faute de nous diviser, lui
répondait M. Henriot nous n'épargn».1- j
ron-s rien pour la réparer Et c'est de
tout coeur que nous accueillons votre
éloquente adjuration. »
Or, c'est autour de l'Ecole laïque que
M. Boncour avait sonné le ralliement!
Nous sommes donc avertis c'est pour
l'anticléricalisme, et plus particulière-
ment en faveur de l'Ecole laïque que se
porta l'effort de la concentration du
gauche ctans la campagne électorale
qu'elle a déjà inaugurée pour préparer
;cs élections générales de 1924.
Nous le signalons une fois de plus aux
catholiques qui, pour ne pas éveiller le
loup qui dort;, s'appliquent à ne pas en-
tendre' ses cris et continuent à pratiquer
la politique de l'autruche qui cache la
t?te sous l'aile pour ne pas voir le
danger.
Oe dtansper, deux journaux particuliè-
rement autorisés, puisqu'ils sont les
organes officiels de la Ligne de la Répu-
blique, l'Ere Nouvelle et le Rappel, l'éta-
laient sous nos yeux en même temps
dans leur* numéros d'hier.
M. Rodrigue* un Israélite qui fait
dans l'OEuvre une campagne acharnée
en faveur des « Compagnons >̃ dé-
nonçait dan* VEre Nouvelle le péril clé-
rical menacant dans son existence même
l'Université. Ce qui l'effraye le plus, c'est
l'idée de la Répartition proportionnelle
scolaire et la suppression des écoles
laïques sans élève, c'est-à-dire les deux
campagnes que nous menons simulta-
nément dans la Croix et dans le pays.
Le cri d'alarme de ce juif radical et
socialiste nous montre que nous voyons
juste et devrait être le plus salutaire
avertissement pour tous les catholiques.
Quand on les invite à l'action, nom-
breux sont ceux qui déclarent la Répar-
tition proportionnelle scolaire chimé-
rique, impossible à réaliser. S'il en était
ainsi, M. RodHgues et avec lui toute
la presse radicale ne jetteraient pas
leirrs cris de putoi?. Eux !a croient pos-
sible, et c'est pour cela qu'ils essayent
par leur* accents plus ou moins harmo-
nieux de sauver leur Gapitole laïque.
Si M. Isaac, député de Lyon, avait
entendu à Lyon MM. Paul-Boncour et
Herriot, il aurait compris l'erreur dans
laquelle il est tombé lorsqu'il a entraîné
avec lui cent de ses collègues dans l'ab-
stention à propos de ces questions que
les adversaires estiment, eux, capitales.
La Répartition proportionnelle scolaire
n'est pas mûre. a-t-il dît. Eh bien rai-
son de plus de s'en occuper afin de la
faire mûrir, et c'est dans l'action qu'elle
mûrit et non dans l'abstention et dans
sa suppression systématique des mani-
festes et des programmes purement né-
gatifs que l'on envoie au pays.
Cette réforme à laquelle l'assemblée
des cardinaux et des archevêques de
France a invité, au nom même de l'union
sacrée, non seulement les catholiques,
mais encore tous les bons citoyens, les
Associations de chef-* de famille la font
mûrir en multipliant les conférences et
en distribuant les tracts qui formeront
la mentalité du pays et plus particuliè-
rement des électeurs.
Dans le Finistère, en deux mois,
quarante conférences ont été données
sur ce sujet dans tous les cantons et plus
de 80000 tracts distribués. En Vendée, la
'] question sera traitée dans la grande réu-
nion des agriculteurs, qui aura lieu, le
lundi de la Pentecôte, à La Roche-sur-
Yon, et pour la préparer, c'est par mil-
tiers que 1-es tracts se distribuent en
quinze jours, il en est parti 19 000. En
Spine-et-Oise, dans la Loire, dans la
Vaucluse, dans l'Ain, en Saône-et-Loire,
c'est aussi par milliers que ces feuilles
de propagande pénètrent dans les fa-
milles, précisant pour ceux qui les lisent
I les idées de, justice, de liberté, d'égalité j
et d'union dans le droit de tous qui est
à la base même de la Répartition pro-
portionnelle scolaire.
Si ce mouvement de propagancte se
généralisait dans la. France- entière,
d'après la consigne donnée par les car-
dinaux et archevêques de France, l'idée
mûrirait vite, et beaucoup de députés
aujourd'hui hostiles ou hésitants s'en dé-
clareraient aux élections prochaines les
plus chauds partisans. Nous avons eu
déjà plusieurs conversions de ce genre
dans les départements où l'on a agi
Malheureusement, les catholiques, sur-
ce terrain comme sur tant d'autres, agis-
sent en ordre dispersé. La distribution
des tracts, la campagne de conférences
ne sont pas même commencées dan^s
un grand nombre de départements.
8000Ô tracts dans le Finistère, 50 dans
la Marne, aucun dans la Corse et entre
ces extrêmes, que de pays où la distri-
bution est médiocre les Landes, la
Somme, le Pas-de-Calais, les départe-
ments des Alpes et des Pyrénées, l'a
Haute-Marne, le Loiret J Si dans la
France entière les conférences et les
distributions de tracts avaient eu lieu
ûam la même proportion que dans le
Finistère, elîes auraient déelanehé un
mouvement d'opinion formidable, mon-
trant à quiconque en doute à quel point
au contraire la question de la Réparti-
tion proportionnelle scolaire a mûri au
soleil de la guerre et de l'union sacrée,
exigeant l'une et l'autre lo respect des
droits de tous et un égal traitement pour
tous les Français
Que ces abstentions et ces torpeurs pa-
ralysant, hélas! l'action de ceux qui tra-
vaillent ne nous découragent pas Un
jour ou l'autre, les exemples de clair-
voyance et de résolution données1 par les
uns seront suivis par les autres c'est
par le mouvement que se prouve le mou-
vement.
Continuons à. susciter partout des dé-
vouements à ki Répartition proportion-
nelle scolaire qui est celle de la justice;
éveillons les pays qui dorment encore
dans un sommeil qui. s'il persistait, se-
rait la mort de l'enseignement catho-
lique Qui in timbra mortis sedent.
Rappelons-nous que si nous attendons
la période électorale pour parler de la
Répartition proportionnelle, il sera trop
tard. CVst ftvamt qu'il faut travailler
l'opinion pour qu'elle-même, bien éclai-
rée et bien éveillée, sache, Je moment
verni, en imposer la revendication aux
candidats qui solliciteront ses votes. 11
faudra qu'alors ils aient le sentiment
Lien net que la Répartition proportion-
nelle scolaire est mûre et qu'on leur de-
mande de la cueillir au plus tôt.
Voilà là, première leçon que nous de-
vons tirer des campagnes que fait le
Bloc des gauches en faveur de la laï-
cité persécutrice. Son action doit éclairer
la nôtre.
Jkan Gciraud.
Nous avons déjà distribué 400 000 tracts Pour
la Répartition proportionnelle srolaire. Pour que
la campagne ait de réels résultats, il faut dé-
passer te million. Aussi1 fatsons-nous un pressant
appel aux retardataires. (Adresser les com-
mandes fi M. Guiraud, 5, rue Bayard, 2 francs
Je cent, 10 franc* le mille, franco.)
L'exposition
des maréchaux
M. PoincarGuerre, u inauguré mercredi l'etposition
rétrospectivo des maréchaux de France, orga-
nisée par le duc de Trévise, aidé de » La Sau-
vegarde de l'art français », au palais de la
LOgion d'honneur.
Plus de 10000 pièces composent cette admi-
rablo et unique colleclion et viennent de tous
tes coins de la France, prêtés par les descen-
dants ou les légataires des maréchaux qui
illustrèrent notre pays.
Les plus piquants souvenirs, les témoi-
gnages les plus éloquents, les plus Émouvantes
reliques sont là. Xon seulement connétables
et maréchaux sont réunis à I'hi3tel de Salin, et
en grand apparat, mais, outre leurs statues,
leurs portraits, on verra, dans des vitrines,
leurs armes, les bâtons, insignes de leur grade
suprême, leurs autographes.
Les deux premières salles sont réservées à
la période de la Renaissance. On y remarque
une armure de 15Ï5 ayant appartenu à Fran-
çois, due de Montmorency. Une salle est ré-
servée aux siècles de Louis XIV. Louis XV
^Gazette^ê
LES FEMMES TRAVAILLISTES
BRITANNIQUES
ET LA CONFÉRENCE DE GÊNES
Dans le monde politique, diplomatique.
intellectuel, une foule de gens avouent
qu'ils ne comprennent pas grand'ehose à
ce qui se passe à G^nes et ne se fient que
très relativement aux comptes rendus
transmis par les journaux.
Les femmes travaillistes du parti ou-
vrier anglais sont moins embarrassées
pour se faire une opinion. Réunies en
conférence h Leabinton, le 9 mai, elles
j ont exprimé leur angoissante anxiété en
envisageant, un échec de ta conférence
dû Gênes et la perspective d'un*» nouvelle
invasion de l'Allemagne par les Fran-
çais.
Mais, cordiales « misse-* » d'oui re-
Manche, qui donc a pu vous faire croire
(tue les vont une fois de plus
envahir l'Allemagne ? 9
Avez-vous oublié que ce sont les
Allemands qui ont envahi la France et
non le contraire ?
La réunion de Leabinton a invilé tous
les travailleurs d'Europe à refuser leur
participation à quelque préparatif de
1 guerre que ce soit, et la présidente a dé-
j ciaré que la Grande-Bretagne devait. « re-
fuser de suivre la France dans lar voie
d'une politique folle ».
La douce présidente ignoro certainement
que l'Allemagne n'a exécuté te; conditions
du traité de Versailles que vi<-à-vis de
l'Angleterre. Elle serait, bien embarrassée
de caractériser ta « politique folle » de la
France. La politique est un domaine assu-
rément étranger aux concoptidns de la
bravo femme.
LE RETOUR DE SANTQS-OUMONT
M. Santos-Dumont revient à Paris. Il
avait quitté la France au début de la guerre
pour retourner au Brésil, dans son pays
natal, à la suite d'un désagrément auquel
il avait attaché une importance capitale.
En 1914, il habitait Bénerville, entre
Villiers et Deauville. sur la plate-forme do
sa villa, il nvait installé un grand mât avec
une laiit-erne. grAce à laquelle il avertissait
ses amis de sa présence.
A cette époque, k"s esprits i-Uicni, portés
à voir des espions partout, pour se dédom-
mager de n'avoir rien vu avant la guerre.
L'étiervement. inséparable des premiers
temps de guerre favorisait les inquiétudes
ci le« erreur-. 1 jour, des gens imagi-
nèrent que S.intos-lXimonf, muni (fu-n
télescope pour ses observation.1' astrono-
niiquw, pouvait bien fairo des signaux à
quelque bateau ennemi. Le télescope et la
lanterne, c'était beaueuup. Il fut dénoncé
par quelqu'un.
On (If, avec scepticisme, une enquête die-
crète. omis 8anto,Dttttlont l'npnrit et en
fuit écœuré.
Il parti t.
En sept an*. M. iNintos-Dumont a eu le
temps d'oublier cette douloureuse mésa-
venture, puisqu'il rious revient.
CES BONS PETITS CŒURS ALLEMANDS
Il est bien entendu, pour M. Llovd
George, que ce sont, les Français qui sont
belliqueux et. les Allemands qui ont besoin
d'être assistés. Or, voici, entre nombre
d'autres, un exemple tf.' iï-iat o 'esprit, alle-
mand, qui se dégaav .finie dépèehe de là-
has
La petite commune de Deisenhofen ne
compte que 360 habitants, mais le
nombre ne faisant pas la qualité elle
1 Louis XVI. On y peut voir deux admirables
tableaux de nigaud: un portrait de Villars
et un portrait du maréchal de Granimont et
de ses lits. Deux toiles de Lebrun un
Turenno et un Vauban.
Vue troisième salle est consacrée nos règnes
de Charles X. Louis-Philippe. Napolcon JIL
Pans la salle du premier Empira, deux su-
perbes tapisseries ont été prêEéw-par le Conseil
de l'Ordre des avocats. Deux glorieux drapeaux
sont lu: le drapeau d'Arcoie, donné à Auge-
reau, et eelui des Adieux da Fontainebleau,
donné à Oudinot. Voici le grand cordon de la
Légion d'honneur qui appartint au maréchal
Mortier, duc de Trévise. Un tableau de Gros:
le maréchal Berthier, impressionnant de mou-
vement.
Enfin. la salle moderne, où les maréchaux de
la grande guerre ont leur place, quatre très
beaux dessins de Bénard: Foch, Joffre, Pétain,
Fayollç.
L'on peut voir quatre magnifiques vitraux
de la cathédrale d'Auxerre. avec, la riche
gamme des coloris anciens. Le duc de Trévise
a tenu à montrer aux amoureux de l'art ces
vitraux, afin de leur demander de l'aider à
sauver tous ceux de la cathédrale d'Auxerre
qui menacent de périr. Depuis longtemps, Ifs
plombs qui les retiennent ont été en partie enle-
vés peu à pou, ces vitraux, au nombre de 776,
risquent ce tomber et de se briser. t'n travail
de sertissage est à faire.
possède, depuis plusieurs mois, un « Krie-
gc-ryerein ». Cette association dn « jeunes
vétérans » devait nécessairement avoir un
drapeau. On se cotisa et les 360 Deisenho-
lù-ns rassembièrent la somme rondelette dt
t/vatorze mille et quelques marks.
» II y a six semaines, ces braves villa-
geois délièrent avec plus de circonspection
les cordons de leur bourse quand on quêta
pour les invalides et les orphelins de la
guerre ils récoltèrent en tout deux cent
irente marks. »
Les victimes de la guerre, c'est bien,
mais lo drapeau de !a revanche, c'est encore
mieux, pour les vaincus d'hier. Etat d'es-
prit qu'il serait imprudent de méconnaître.
DANS LÉPISCOPAT FRANÇAIS
Mgr Germain, archevêque de Toulouse,
qui vient de célébrer son jubilé épiscopal,
est le doyen des archevêques de France,
étant né "en 1839.
Après lui viennent S. Etn. le cardinal
r.uçon, archevêque de Reims (1842)
Mgr Lafiy. archevêque d'Avignon (1844)
S. Em. le cardinal Andrieu, archevêque de
Bordeaux 1849} Mgr Ricard, archevêque
d'Auch (1852) Mgr Nègre, archevêque de
Tours (1853).
Le plus, jeune archevêque est Mgr Ley-
naud, archevêque d'Alger (1865\
Le doyen des évêques de France
est Mgr Bonnet, évêque de Viviers (1835)
après lui Mgr Beuvain de Beausé.jour,
cvèque do Careas'sonne (183!)\ et Mgr Bou-
quet, évèque de Ch&rmv .180!»;. Le plus
jeune est Mgr Durand, cvèque d'Oran
(IS78\
En l'honneur
de Jeanne d'Arc
Avant le départ du cortège, dimanche matin,
1 mai, la Fédération nationale des étudiants
catholiques français fera célébrer, à 8 h. 30.
une messe en l'église Saint-Augustin. Tous les
étudiants catholiques ûe Paris y sont lnvin*.
Le R. P. Kulin prendra ia parole.
Rappelons aussi que le même jour, i 14 li. 30,
sera renouvelé, en la bflslltque Saint-Denys,
Yllommaye historique «.'<̃ Jiunnesos armes i l'autel du Aiint-Denys le
tembre 1129. Cette cérémonie sera pri
Vgr Cïgndf, prélat do ?u Saint-pié, qui -\?y<>
c<"m 1 .iilootUji'ï],
l'V tous côtés, les fête- -•̃ ̃•̃rïrent. Coinn.1
l'a écrit s*i justement M n's dans son
vibrant appel aux meiiL.i .• U Lieue li^s
Patriotes, nous manifesterons pendant n-itr
i'iiirun' ronsacrV i\ .TpuîUIO d'Arc « .ni'1 îi.i i
ii)us!is. rumine an
̃ .lr.,nn.' «! ̃
jjllli!1 i'il'iivr '• 'tll'ir
y Ll l'UlS p.VilIK-: ~'r ̃
matin. Pas île dL'fccUoas. Qu'où, so gène un pi.i j
au besoin. A ce propos. le secrétariat central la Ligue patriotique des Françaises prie i»s>-
t::mnicnt tontes les ligueuses de Paris et db II
banlieue de prendre part atl cnrtt'itre •'̃! lour
donne rendez-vous, à ',) h. 30, ni>> û<- l:i iJienfni-
snnft* i Titre 1'avenvw de. M «-sine |lf. I" iHiule- j
vaiti Malcsherbes.
A Toulon
A l'occasion de Ur •'̃• V-inr'f d'Arc, une
retr.iiti1 aux ilamt1' li iian*.
le? rues de Toulon.
L1- lendemain, dimanche à s li. 30, lo \'w-
amir: -Ouvauroux passera* on ,̃'̃̃"
trou. garnison sur le bouî'
Stni-ii.'jui* i:L procédera ensuite à l;
d(> dtîcorations place do la Liberté.
Trois saluts de vingt et un coups
seront tirés à 8 heures du malin et an
du soleil.
L'échéance ciu 31 mai
La note allemande â la Commis-
sion des réparations admet le
principe des impôts nouveaux
et un contrôle financier limité
Elle demande un emprunt exté-
rieur et l'extension des délais
accordés au Reich
M. Fischer, prO.idenl de ia Kriegslasten-
kommission. a remis à Paris, hier, la ré-
ponse du gouvernement de Berlin à la der-
nière lettre de la Commission des répara-
tions en date du 13 avril.
Cette note, qui n'a pas toute l'intran-
sigeance qu'annnoneaiont les dépêches ve-
nues de Berlin, est cependant toin d'êtr*!
entièrement satisfaisante. Si elle admet,
le principe que des impôts nouveaux sont,
nécessaires pour améliorer sa situation,
elle repousse le chiffre de (>() milliards pro-
posé par la Commission des réparations.
D'antre part, le contrôle intégral que oetf.r>,
dernière demandait à opérer sur ies d-
nance.s allemandes se trouve limité, aux
seules mesures législatives ayant trait ;i
la gestion financière qu'il sera « possible »
au "gouvernement allemand de communi-
quer à la Commission. Entin. alors que la
Commission sollicitait une réponse ferme
et. définitive, sur ses propositions pour ta
daU- du 31 mai, le gouvernement allemand
fit mande une prolongation raisonnable des
délais.
C'est à la Commission des réparations
souveraine en la matière d'apprécier comme
il convient la valeur des réserves faites
par le gouvernement allemand à ses de-
mandes passées, et si l'octroi de délais
nouveaux est aiu«i indispensable que 1(»
l'i'i'tf-nd ?̃» Reich.
Voici nu «urplus la note allemande
!,r> gouvernement oîlrrria:, imnir un
faire savoir ce qui pu il
i" Le gouvernement allemand estime qu'il
est néVcaeiire en principe (h» faire face à toutes
krs '̃̃̃ de l'Etat au movim de recettes
prr.̃ impôts ri risiua .m. augii»1 "'̃̃*• i i"l:r? nf.rr'^ir".
lt'aulre part, on .l
cières allemand** >: .< ̃, .<
solument nécessaire ipi ons pour payements considérahi ̃ tur-r par ?̃<̃
Heicli en monnaies
à celui-ci par det* '•
rtr.nri"» "ntntation' i ,,>
;*• iJernitTPment. a n'< .»lbl«
>ii l'A milliards
» Mais !•• gouvernement allemand est prf-t h
soumettre h la toinmission. avsmt cftt»; dote,
un plan détaillé ayant pour but de tenir compte
«lu principe formulé au (lûbct <'fi •• pir-i.
graphe.
1 3° Le çnnvMwwi!! nHfHnimi
tiers noi-
1 raean~'
rêconn»'
qui concerne la politique financière générale,
Il prend note, d'autre part. que la Conunissit»
a le désir d'assister le gouvernement aUemanâ
dans l'tpuvrt» ̃">̃̃ "«<̃̃• .>n ordre des fl»«ooes
du lît'li-îi. A '̃ répondra la Cam-
rnissiuu des iî pos&lble, sur les renseignements ii«»iréâ. A cet
effet, il entrera en rapport avec Ia Commis-
sion des réparations au sujet dos mesures
législatives projetée* pur lui dans le domains
ci-uessus mentionne de la gestion ânaju^éff^
et ci'Ja aussi pour le temps que dura» te
règlement des obligations de pay«neat dtt
gouvernement allemand, telle» qu'ellee son$
prévues par la décision de la Commission en
date du il mars 192'
3- Le Rm)vern«n«?nt allemand s'efforcera,
quant au reste, de tout son pouvoir, de satis-
faire aux condition» formulées par la Cota»
mission des réparations dans sa lettre du
21 mars.
Il maintient toutefois son point de vue qud
certaines de ses exijtnnc.es sont i ̃ ^̃^̃•••♦ihles-
A cet ésrard, il se rMèr* k Volt'- <" ta
Commission des réparations daii> dn
l't avril: « d'examiner toutes propo»ilii>ns pra-
tiques faites par le gouvernement nlleraaml 1
en vue de mettre fin aux diffleui' 'es-
qu'eUes celui-ci so iromo >•.
Comme plusieurs niombro- • l' ut
allemand ont été absents c1
d'* la conférence de r.^ncs. ̃̃ ̃ • ̃̃ • ̃
sibla au gouvernement allemand, a son grand
regret, d'observer certains délais fixés dans
la lettre du 21 mars.
Il prie la Commission de vouloir
prouver une extension appropriée d« r
La conférence
de Gênes
L'ajournement de la réponse russt
i. B,irlh:u proteste
Encore une !ns. Kl
ajournée. Non pas que la uiMi'gai i.mi um-
cheviste n'ait pa« répondu au mémoran-
dum des puissances. Nous avons dit. en
ciTet, hier, que dans la matinée, M. Tehit-
chérine avni? remis ù la délégation de la
conférence un document dont le fond i'é-
VÂlaif (!P.> ̃̃' -iii^i'i.MHi'i' :;ii-l\!< ,• illj'iill
ne p]'i'
î.a ci.̃̃ .̃ -i
éfait do nature ;i faire. échouc*r les négo-
ciations, la délégation italienne, en la per-
.-rviii" de M. Schanzei\ s'esl efforcée du
f;tii-e i'i'venir M. Tc.hitehérine :"i de meil-
ii'vns -ïi-ii'iinenfs. Kf, llnalen j>
(,. ,)/vii|i>t- ;i t-"1 I>"OV SO" f(l<
(1.3 v3
i U'C'i.i it t'.vee-.sii
On comprend pourtant parfaitement que
M. ̃' ̃••<' îfnit pu qu'après • r- ̃ '̃̃'
ifiiiL T^ation parvenir à ],
le Mii'-t;1!'1 des «!̃•̃̃̃ !̃( que ce! .i i >>.»
sit soi! résigné ouclqttc Ui!irult'"i
[a Miuscrire aux ,iis du chef lie, ia
déléiçutinn italienne. En eil'el, dans la noio
qu'ils ont, été. amenés à retirer, les Russes
réclamaient de l'argent liquide, faisaient
des réserve» s\ir la suppression chez eux
iii' tout organisme de propagande révo-
lut.ionïi:iin\ et maintenaient leur pninf "!n
vu." itution des hier,
nui .uTordep aux anci'
priélaii'1- ijii uni- manière «Fusufruil. ii.s
«>'iirmai'nf leur n-piiKiianci à demeurer
slricfcmenl, niMitres dans le conflit, gréco-
turc et. insistaient- naturellement pour
qu'on I''iir a«cord(> san- refanl la rHcnn-
r.aissance d<- drui'. 1-
n est facile d
le maintien pa:-
e.t troisième ci:» > l a i i n,
sauvcffardi'i-, n iilii1!1 bolche-
vi.sle. Le jour i ts capitule-
raient, là-dcwsus, que reslerail.-il de leurs
principes de gouvernement ? Ce serait
l'écroulement du régime communiste. Et il
j roirnif désormais bien peu de choses'
oui scieraient )
r.t'i :.itali«teS -> (i" û';
T'Of!
Kl, fornme, d auf.ri" part. ers derniers
gardiens de la vieille civilisation à la-
qr.olle, d'ailleurs, de concession en conces-
sion, les Soviets se voient acculés à r«-
j tournci". ne pouvauf fraitei-, sur la l)as*i
i li.-s ii'iru-iiH1^, iionl. la défense, a dit
'JYhilrhérine, prend- aux yeux des bole-he-
\iks le cara<:iere dune véritable défensa
nationale, il est. difficile d'imaginer un ae-»
commodément entiposées.
M. Barthon contra ce nouvel ajournsmenf
l, Dans les mil! •' ̃̃ •̃ ̃ ̃'̃̃̃'̃™r,tii
que la réponse r-
ment aujourd'ln.
A cet éxanfl, on annonce que la déléga-
tion française s'éK.-vera <:onlre tout nouvel
atermoiement des Soviets.
M. Barthou a. d'ailleurs, proteeté, ûttë
hier, contre le retrait de la réponse russe.
Voici sa lettre à M. Facta
Monsieur le président, t,
D'aprts ce aui in-avn.it ï:W: dit, j'avtiis lien
de croire que la délégation russe Tous com-
muniquerait entln aujourd'hui la réponse au
mémorandum que vous lui aviez transmis,
ainsi qu'aux respires nu'avait formulées
COLOBIBS J4 » » 3«f. t. » 13 f. » 10 1.
CROIX eti6p»tes: Da«n64f. I Oiwapo^T
CROIX et 4 » » 44L f. C· I~ I 6 6 8
PfeLHUK |4 » » 44f. |e»n« 1668
QUOTIDIEN a QUINZE CENTIMES'
RÉDACTION a,ttwtwtbTp ft TTOT-T
5, rue Bayard, Paris-VHf». 4*a»« THigmphlqut cttQiaiYAH-PiRlS
tR~~M PA3SY&M5
ttH~nMt\ tft~ PASSY b2-3!>
1 l PHOII PuWi 't6et 1 J 'N 1. PASW oo.2iI
10 (2" EL YS£ES S'S5
Pwr la Pubhé~'té, s'adretsor 17, rue Jeon-GwJon
3eanae ne semble pas venir de la
terre mais être descendue du ciel.
0 vierge sans pareille, digne de toute
gloire et de toute louange, vous ê/es
la splendeur du royaume, la lumière
son pas seulement de la France mais
.J l ,&. "1' 1" (Allia Clwlri" ladmds
de Ja cbrètieuté, u~ `~`h~
oe ta enreneme. iu it q^u, m k
Paris, le 11 mat 1922.
La journée
A Rome, en cette soirée du 11 mai,
♦aille de la fête onomastique de Sa
Sainteté Pie XI, les membres du Sacré
Collège présentent leurs vœnx au Sou-
verain Pontife. Tous les catholiques
et nos lecteurs en particulier font
Comme eux. Ils adressent à Dieu pour
telui qui le représente ici-bas les plus
ferventes prières. Long, glorieux et saint
pontificat, pour le bien de l'Eglise et de
la France, a notre Pape bien-aimé.
La réponse russe, remise hier matin,
• été, comme nous l'avons dit, retirée
du secrétariat de la conférence par la
délégation des Soviets. Celle-ci, sous la
pression de la délégation italienne, a
accepté de chercher à atténuer le sens
général du document, afin d'éviter une
rupture qui amènerait l'échec de la con-
férence. M. Barthou a protesté contre ce
nouveau retard qui n'est pas sans sus-
citer de graves objections, et il prie le
président de la conférence de mettre un
terme à de nouveaux délais auxquels
la délégation française ne saurait se
prêter.
On pense que la délégation bolche-
viste pourra remettre officiellement sa
réponse aujourd'hui.
La Petite Entente est mécontente
de M. Lloyd George, qui voudrait faire
examiner par la conférence de Gênes
des questions de territorialité et de pro-
tection des minorités qui sont du
domaine des seules puissances alliées et
Associées.
Le Reich vient de répondre à la Com-
mission des réparations au sujet du plan
soumis par celle-ci au gouvernement de
Berlin en ce qui concerne le règlement
des obligations allemandes. Sa note
accepte le principe des impôts nouveaux
et un contrôle financier très limité. Mais
elle affirme en même temps la nécessité
d'impôts extérieurs et alle demande une
extension des délais accordés au Reich.
Devant la tension franco-anglaise, les
libéraux anglais, émus des dangers que
court l'Entente, vont, annonce-t-on de
Londres, demander qu'une entrevue
franco-britannique ait lieu lo plus tôt
possible pour tâcher de dissiper les
malentendus.
Propagande de la Bonne Presse
Vogue, succès et toujours propagande
Y. Le passage de votre délégué à V. com-
tnence à porter ses fruits.
Les Echos du Nafl et PèUrins ont été recuis
avec plaisir. Un certain nombre de commandes
m'arnvent et je crois que vous recevrez dos
abonnements par l'intermédiaire de MM. les
ecclésiastiques de la paroisse.
Veuillez, je vous prie, me faire adresser de
»ulte 60 Echos du Noël et 40 Pèlerins au lieu
de 25 que Je reçois.
D'Ici quelques jours. j'aurai le plaisir de vous
donner le résultat à peu près définitif je ne
le connais pas encore. S'il vous est agréable do
faire mettre en plus quelques exemplaires de
l'Echo du Soèï commençant le nouveau roman,
Us auront Vite trouvé preneurs.
R. Votre charmant Echo litt Xoêl, dont .le
deuxième envoi gratuit m'est parvenu hier,
semble vouloir reprendre ici sa vogue d'avant-
guerre.
Ma vendeuse les a offerts pour 15 centimes
et aussitôt les demandes affluent
Ce n'est donc pas 10 numéros qu'il me faut
pour la semaine prochaine, mais 20 désormais
et en attendant nouvel avis.
L.-le-S. Veuillez m'envoyer pendant trois
mois. à partir d'aujourd'hui, 10 numéros de
l'Echo du Soil.
Je vous remercie des numéros de propagande
crue vous m'avez adressés ces deux semaines
dernières. Je n'ai encore recueilli que 10 abon-
nements, mals j'espère que ceux-ci feront tacite
tl'huile, et que sous peu je pourrai vous en
demander davantage. J'espère aussi que ces
abonnements pris pour trois mois seront renou-
velés pour l'année.
E. Le succès que nous avons en ce moment
avec VEeho du Noël m'enhardit à tenter mieuv
encore. 11 y a huit jours, je vous ai prié d'in-
scrire 10 numéros nouveaux qui seront placés.
Je voudrais, dimanche prochain, lancer un
coup de propagande, et c'est pourquoi je vous
demande cette fois de vouloir bien" m'accorder
une dizaine d'exemplaires df l'Echo, en plus,
à titre de propagande. Je ne sais si je réussirai,
j'ai un certain espoir.
~~ta~t~~QOI~
K' 109. Le secret de Joliette, par H.- A. Doun-
ijac. 96 pages. Prix, 0 fr. 60; port,
o fr. 15.
Le bailli de Siiffren, un dte nos grands ma-
rins, est raconté ici mais. plus que s»îs
grandes luttes entre la vieille et la nouvelle
France, on évoque les détails auxquels se piatt
la fantaisie. Il s'élève à Saint-Tropez, entre
Gracieuse et Joliette. dans nn milieu de carac-
tères, qui est très joliment étudié, et où l'on
l:e s'ennuiera pss l'accompagner
Joliette, son mii* d'enfance, est sourde et
muette un accident terrible, loi rend les sens,
mais dec pensées nouvelles ferment ses lèvres
elle se platt a souffrir et il jouir seule, jusqu'au
jour où la bonW du sort l'oblige à crier son
secret.
Ces! un dont? qui a les charmes de l'histoire
et ceux de 1a légende.
BOXKE PMSSE, 3, RCE BÀYARD, PARIS. VIH*
Questions
scolaires
Les graves préoccupations qui nous
viennent de Gènes n'empêchent pas nos
radicaux et nos socialistes de poursuivre
leur offensive anticléricale.
A vrai dire, elle leur est nécessaire.
Malgré les profondes divergences de
vues qui séparent des communistes tels }
que M. Cachin et des bourgeois radi-
caux tels que MM. Herriot et Debierre,
la Ligue de la République a opéré pour
les prochaines élections générales la
concentration de tous les éléments de
gauche, et elle les a ralliés sur le seul
programme qui leur soit commun, l'an-
ticléricalisme.
Or, chacun sait que l'anticléricalisme
s'exerce surtout à l'Ecole laïque que la
coalition radicalo-sociali«le considère
comme son instrument de domination
et auprès» des instituteurs dans lesquels
elle voit ses meilleurs agents électoraux.
Il n'est donc pas étonnant que dans la
plupart des Qomgrès dans lesquels on
a vu radicaux et socialistes fraterniser
sous les auspices de la Ligue do la Répu-
blique, la question scolaire ait ou tous
les honneurs. Récemment, à Angers,
dans une réunion honorée de la présence
du préfet, le Bloc de gauche appelait
tous les « républicains à la défense- de
l'Ecole laïque ». Dimanche dernier, à
Lyon, M. I-Iemot, président du parti ra-
dical, et M. Paul-Boncour, l'un des re-
présentants les plus autorisés du parti
socialiste, fraternisaient dans deux réu-
nions, et dans un « vin d'honneur » (pro-
gramme bien chargé pour une journée!)
dans lequel se rencontraient, dit le
Rappel, « les candidats radicaux et so-
cialistes ». M. Paul-Boncour les adjurait
de faire bloc contre le Bloc national:
« Oui, nous républicains, nous avons j
commis la faute de nous diviser, lui
répondait M. Henriot nous n'épargn».1- j
ron-s rien pour la réparer Et c'est de
tout coeur que nous accueillons votre
éloquente adjuration. »
Or, c'est autour de l'Ecole laïque que
M. Boncour avait sonné le ralliement!
Nous sommes donc avertis c'est pour
l'anticléricalisme, et plus particulière-
ment en faveur de l'Ecole laïque que se
porta l'effort de la concentration du
gauche ctans la campagne électorale
qu'elle a déjà inaugurée pour préparer
;cs élections générales de 1924.
Nous le signalons une fois de plus aux
catholiques qui, pour ne pas éveiller le
loup qui dort;, s'appliquent à ne pas en-
tendre' ses cris et continuent à pratiquer
la politique de l'autruche qui cache la
t?te sous l'aile pour ne pas voir le
danger.
Oe dtansper, deux journaux particuliè-
rement autorisés, puisqu'ils sont les
organes officiels de la Ligne de la Répu-
blique, l'Ere Nouvelle et le Rappel, l'éta-
laient sous nos yeux en même temps
dans leur* numéros d'hier.
M. Rodrigue* un Israélite qui fait
dans l'OEuvre une campagne acharnée
en faveur des « Compagnons >̃ dé-
nonçait dan* VEre Nouvelle le péril clé-
rical menacant dans son existence même
l'Université. Ce qui l'effraye le plus, c'est
l'idée de la Répartition proportionnelle
scolaire et la suppression des écoles
laïques sans élève, c'est-à-dire les deux
campagnes que nous menons simulta-
nément dans la Croix et dans le pays.
Le cri d'alarme de ce juif radical et
socialiste nous montre que nous voyons
juste et devrait être le plus salutaire
avertissement pour tous les catholiques.
Quand on les invite à l'action, nom-
breux sont ceux qui déclarent la Répar-
tition proportionnelle scolaire chimé-
rique, impossible à réaliser. S'il en était
ainsi, M. RodHgues et avec lui toute
la presse radicale ne jetteraient pas
leirrs cris de putoi?. Eux !a croient pos-
sible, et c'est pour cela qu'ils essayent
par leur* accents plus ou moins harmo-
nieux de sauver leur Gapitole laïque.
Si M. Isaac, député de Lyon, avait
entendu à Lyon MM. Paul-Boncour et
Herriot, il aurait compris l'erreur dans
laquelle il est tombé lorsqu'il a entraîné
avec lui cent de ses collègues dans l'ab-
stention à propos de ces questions que
les adversaires estiment, eux, capitales.
La Répartition proportionnelle scolaire
n'est pas mûre. a-t-il dît. Eh bien rai-
son de plus de s'en occuper afin de la
faire mûrir, et c'est dans l'action qu'elle
mûrit et non dans l'abstention et dans
sa suppression systématique des mani-
festes et des programmes purement né-
gatifs que l'on envoie au pays.
Cette réforme à laquelle l'assemblée
des cardinaux et des archevêques de
France a invité, au nom même de l'union
sacrée, non seulement les catholiques,
mais encore tous les bons citoyens, les
Associations de chef-* de famille la font
mûrir en multipliant les conférences et
en distribuant les tracts qui formeront
la mentalité du pays et plus particuliè-
rement des électeurs.
Dans le Finistère, en deux mois,
quarante conférences ont été données
sur ce sujet dans tous les cantons et plus
de 80000 tracts distribués. En Vendée, la
'] question sera traitée dans la grande réu-
nion des agriculteurs, qui aura lieu, le
lundi de la Pentecôte, à La Roche-sur-
Yon, et pour la préparer, c'est par mil-
tiers que 1-es tracts se distribuent en
quinze jours, il en est parti 19 000. En
Spine-et-Oise, dans la Loire, dans la
Vaucluse, dans l'Ain, en Saône-et-Loire,
c'est aussi par milliers que ces feuilles
de propagande pénètrent dans les fa-
milles, précisant pour ceux qui les lisent
I les idées de, justice, de liberté, d'égalité j
et d'union dans le droit de tous qui est
à la base même de la Répartition pro-
portionnelle scolaire.
Si ce mouvement de propagancte se
généralisait dans la. France- entière,
d'après la consigne donnée par les car-
dinaux et archevêques de France, l'idée
mûrirait vite, et beaucoup de députés
aujourd'hui hostiles ou hésitants s'en dé-
clareraient aux élections prochaines les
plus chauds partisans. Nous avons eu
déjà plusieurs conversions de ce genre
dans les départements où l'on a agi
Malheureusement, les catholiques, sur-
ce terrain comme sur tant d'autres, agis-
sent en ordre dispersé. La distribution
des tracts, la campagne de conférences
ne sont pas même commencées dan^s
un grand nombre de départements.
8000Ô tracts dans le Finistère, 50 dans
la Marne, aucun dans la Corse et entre
ces extrêmes, que de pays où la distri-
bution est médiocre les Landes, la
Somme, le Pas-de-Calais, les départe-
ments des Alpes et des Pyrénées, l'a
Haute-Marne, le Loiret J Si dans la
France entière les conférences et les
distributions de tracts avaient eu lieu
ûam la même proportion que dans le
Finistère, elîes auraient déelanehé un
mouvement d'opinion formidable, mon-
trant à quiconque en doute à quel point
au contraire la question de la Réparti-
tion proportionnelle scolaire a mûri au
soleil de la guerre et de l'union sacrée,
exigeant l'une et l'autre lo respect des
droits de tous et un égal traitement pour
tous les Français
Que ces abstentions et ces torpeurs pa-
ralysant, hélas! l'action de ceux qui tra-
vaillent ne nous découragent pas Un
jour ou l'autre, les exemples de clair-
voyance et de résolution données1 par les
uns seront suivis par les autres c'est
par le mouvement que se prouve le mou-
vement.
Continuons à. susciter partout des dé-
vouements à ki Répartition proportion-
nelle scolaire qui est celle de la justice;
éveillons les pays qui dorment encore
dans un sommeil qui. s'il persistait, se-
rait la mort de l'enseignement catho-
lique Qui in timbra mortis sedent.
Rappelons-nous que si nous attendons
la période électorale pour parler de la
Répartition proportionnelle, il sera trop
tard. CVst ftvamt qu'il faut travailler
l'opinion pour qu'elle-même, bien éclai-
rée et bien éveillée, sache, Je moment
verni, en imposer la revendication aux
candidats qui solliciteront ses votes. 11
faudra qu'alors ils aient le sentiment
Lien net que la Répartition proportion-
nelle scolaire est mûre et qu'on leur de-
mande de la cueillir au plus tôt.
Voilà là, première leçon que nous de-
vons tirer des campagnes que fait le
Bloc des gauches en faveur de la laï-
cité persécutrice. Son action doit éclairer
la nôtre.
Jkan Gciraud.
Nous avons déjà distribué 400 000 tracts Pour
la Répartition proportionnelle srolaire. Pour que
la campagne ait de réels résultats, il faut dé-
passer te million. Aussi1 fatsons-nous un pressant
appel aux retardataires. (Adresser les com-
mandes fi M. Guiraud, 5, rue Bayard, 2 francs
Je cent, 10 franc* le mille, franco.)
L'exposition
des maréchaux
M. PoincarGuerre, u inauguré mercredi l'etposition
rétrospectivo des maréchaux de France, orga-
nisée par le duc de Trévise, aidé de » La Sau-
vegarde de l'art français », au palais de la
LOgion d'honneur.
Plus de 10000 pièces composent cette admi-
rablo et unique colleclion et viennent de tous
tes coins de la France, prêtés par les descen-
dants ou les légataires des maréchaux qui
illustrèrent notre pays.
Les plus piquants souvenirs, les témoi-
gnages les plus éloquents, les plus Émouvantes
reliques sont là. Xon seulement connétables
et maréchaux sont réunis à I'hi3tel de Salin, et
en grand apparat, mais, outre leurs statues,
leurs portraits, on verra, dans des vitrines,
leurs armes, les bâtons, insignes de leur grade
suprême, leurs autographes.
Les deux premières salles sont réservées à
la période de la Renaissance. On y remarque
une armure de 15Ï5 ayant appartenu à Fran-
çois, due de Montmorency. Une salle est ré-
servée aux siècles de Louis XIV. Louis XV
^Gazette^ê
LES FEMMES TRAVAILLISTES
BRITANNIQUES
ET LA CONFÉRENCE DE GÊNES
Dans le monde politique, diplomatique.
intellectuel, une foule de gens avouent
qu'ils ne comprennent pas grand'ehose à
ce qui se passe à G^nes et ne se fient que
très relativement aux comptes rendus
transmis par les journaux.
Les femmes travaillistes du parti ou-
vrier anglais sont moins embarrassées
pour se faire une opinion. Réunies en
conférence h Leabinton, le 9 mai, elles
j ont exprimé leur angoissante anxiété en
envisageant, un échec de ta conférence
dû Gênes et la perspective d'un*» nouvelle
invasion de l'Allemagne par les Fran-
çais.
Mais, cordiales « misse-* » d'oui re-
Manche, qui donc a pu vous faire croire
(tue les vont une fois de plus
envahir l'Allemagne ? 9
Avez-vous oublié que ce sont les
Allemands qui ont envahi la France et
non le contraire ?
La réunion de Leabinton a invilé tous
les travailleurs d'Europe à refuser leur
participation à quelque préparatif de
1 guerre que ce soit, et la présidente a dé-
j ciaré que la Grande-Bretagne devait. « re-
fuser de suivre la France dans lar voie
d'une politique folle ».
La douce présidente ignoro certainement
que l'Allemagne n'a exécuté te; conditions
du traité de Versailles que vi<-à-vis de
l'Angleterre. Elle serait, bien embarrassée
de caractériser ta « politique folle » de la
France. La politique est un domaine assu-
rément étranger aux concoptidns de la
bravo femme.
LE RETOUR DE SANTQS-OUMONT
M. Santos-Dumont revient à Paris. Il
avait quitté la France au début de la guerre
pour retourner au Brésil, dans son pays
natal, à la suite d'un désagrément auquel
il avait attaché une importance capitale.
En 1914, il habitait Bénerville, entre
Villiers et Deauville. sur la plate-forme do
sa villa, il nvait installé un grand mât avec
une laiit-erne. grAce à laquelle il avertissait
ses amis de sa présence.
A cette époque, k"s esprits i-Uicni, portés
à voir des espions partout, pour se dédom-
mager de n'avoir rien vu avant la guerre.
L'étiervement. inséparable des premiers
temps de guerre favorisait les inquiétudes
ci le« erreur-. 1 jour, des gens imagi-
nèrent que S.intos-lXimonf, muni (fu-n
télescope pour ses observation.1' astrono-
niiquw, pouvait bien fairo des signaux à
quelque bateau ennemi. Le télescope et la
lanterne, c'était beaueuup. Il fut dénoncé
par quelqu'un.
On (If, avec scepticisme, une enquête die-
crète. omis 8anto,Dttttlont l'npnrit et en
fuit écœuré.
Il parti t.
En sept an*. M. iNintos-Dumont a eu le
temps d'oublier cette douloureuse mésa-
venture, puisqu'il rious revient.
CES BONS PETITS CŒURS ALLEMANDS
Il est bien entendu, pour M. Llovd
George, que ce sont, les Français qui sont
belliqueux et. les Allemands qui ont besoin
d'être assistés. Or, voici, entre nombre
d'autres, un exemple tf.' iï-iat o 'esprit, alle-
mand, qui se dégaav .finie dépèehe de là-
has
La petite commune de Deisenhofen ne
compte que 360 habitants, mais le
nombre ne faisant pas la qualité elle
1 Louis XVI. On y peut voir deux admirables
tableaux de nigaud: un portrait de Villars
et un portrait du maréchal de Granimont et
de ses lits. Deux toiles de Lebrun un
Turenno et un Vauban.
Vue troisième salle est consacrée nos règnes
de Charles X. Louis-Philippe. Napolcon JIL
Pans la salle du premier Empira, deux su-
perbes tapisseries ont été prêEéw-par le Conseil
de l'Ordre des avocats. Deux glorieux drapeaux
sont lu: le drapeau d'Arcoie, donné à Auge-
reau, et eelui des Adieux da Fontainebleau,
donné à Oudinot. Voici le grand cordon de la
Légion d'honneur qui appartint au maréchal
Mortier, duc de Trévise. Un tableau de Gros:
le maréchal Berthier, impressionnant de mou-
vement.
Enfin. la salle moderne, où les maréchaux de
la grande guerre ont leur place, quatre très
beaux dessins de Bénard: Foch, Joffre, Pétain,
Fayollç.
L'on peut voir quatre magnifiques vitraux
de la cathédrale d'Auxerre. avec, la riche
gamme des coloris anciens. Le duc de Trévise
a tenu à montrer aux amoureux de l'art ces
vitraux, afin de leur demander de l'aider à
sauver tous ceux de la cathédrale d'Auxerre
qui menacent de périr. Depuis longtemps, Ifs
plombs qui les retiennent ont été en partie enle-
vés peu à pou, ces vitraux, au nombre de 776,
risquent ce tomber et de se briser. t'n travail
de sertissage est à faire.
possède, depuis plusieurs mois, un « Krie-
gc-ryerein ». Cette association dn « jeunes
vétérans » devait nécessairement avoir un
drapeau. On se cotisa et les 360 Deisenho-
lù-ns rassembièrent la somme rondelette dt
t/vatorze mille et quelques marks.
» II y a six semaines, ces braves villa-
geois délièrent avec plus de circonspection
les cordons de leur bourse quand on quêta
pour les invalides et les orphelins de la
guerre ils récoltèrent en tout deux cent
irente marks. »
Les victimes de la guerre, c'est bien,
mais lo drapeau de !a revanche, c'est encore
mieux, pour les vaincus d'hier. Etat d'es-
prit qu'il serait imprudent de méconnaître.
DANS LÉPISCOPAT FRANÇAIS
Mgr Germain, archevêque de Toulouse,
qui vient de célébrer son jubilé épiscopal,
est le doyen des archevêques de France,
étant né "en 1839.
Après lui viennent S. Etn. le cardinal
r.uçon, archevêque de Reims (1842)
Mgr Lafiy. archevêque d'Avignon (1844)
S. Em. le cardinal Andrieu, archevêque de
Bordeaux 1849} Mgr Ricard, archevêque
d'Auch (1852) Mgr Nègre, archevêque de
Tours (1853).
Le plus, jeune archevêque est Mgr Ley-
naud, archevêque d'Alger (1865\
Le doyen des évêques de France
est Mgr Bonnet, évêque de Viviers (1835)
après lui Mgr Beuvain de Beausé.jour,
cvèque do Careas'sonne (183!)\ et Mgr Bou-
quet, évèque de Ch&rmv .180!»;. Le plus
jeune est Mgr Durand, cvèque d'Oran
(IS78\
En l'honneur
de Jeanne d'Arc
Avant le départ du cortège, dimanche matin,
1 mai, la Fédération nationale des étudiants
catholiques français fera célébrer, à 8 h. 30.
une messe en l'église Saint-Augustin. Tous les
étudiants catholiques ûe Paris y sont lnvin*.
Le R. P. Kulin prendra ia parole.
Rappelons aussi que le même jour, i 14 li. 30,
sera renouvelé, en la bflslltque Saint-Denys,
Yllommaye historique «.'<̃ Jiunne
tembre 1129. Cette cérémonie sera pri
Vgr Cïgndf, prélat do ?u Saint-pié, qui -\?y<>
c<"m 1 .iilootUji'ï],
l'V tous côtés, les fête- -•̃ ̃•̃rïrent. Coinn.1
l'a écrit s*i justement M n's dans son
vibrant appel aux meiiL.i .• U Lieue li^s
Patriotes, nous manifesterons pendant n-itr
i'iiirun' ronsacrV i\ .TpuîUIO d'Arc « .ni'1 îi.i i
ii)us!is. rumine an
̃ .lr.,nn.' «! ̃
jjllli!1 i'il'iivr '• 'tll'ir
y Ll l'UlS p.VilIK-: ~'r ̃
matin. Pas île dL'fccUoas. Qu'où, so gène un pi.i j
au besoin. A ce propos. le secrétariat central la Ligue patriotique des Françaises prie i»s>-
t::mnicnt tontes les ligueuses de Paris et db II
banlieue de prendre part atl cnrtt'itre •'̃! lour
donne rendez-vous, à ',) h. 30, ni>> û<- l:i iJienfni-
snnft* i Titre 1'avenvw de. M «-sine |lf. I" iHiule- j
vaiti Malcsherbes.
A Toulon
A l'occasion de Ur •'̃• V-inr'f d'Arc, une
retr.iiti1 aux ilamt1' li iian*.
le? rues de Toulon.
L1- lendemain, dimanche à s li. 30, lo \'w-
amir: -Ouvauroux passera* on ,̃'̃̃"
trou. garnison sur le bouî'
Stni-ii.'jui* i:L procédera ensuite à l;
d(> dtîcorations place do la Liberté.
Trois saluts de vingt et un coups
seront tirés à 8 heures du malin et an
du soleil.
L'échéance ciu 31 mai
La note allemande â la Commis-
sion des réparations admet le
principe des impôts nouveaux
et un contrôle financier limité
Elle demande un emprunt exté-
rieur et l'extension des délais
accordés au Reich
M. Fischer, prO.idenl de ia Kriegslasten-
kommission. a remis à Paris, hier, la ré-
ponse du gouvernement de Berlin à la der-
nière lettre de la Commission des répara-
tions en date du 13 avril.
Cette note, qui n'a pas toute l'intran-
sigeance qu'annnoneaiont les dépêches ve-
nues de Berlin, est cependant toin d'êtr*!
entièrement satisfaisante. Si elle admet,
le principe que des impôts nouveaux sont,
nécessaires pour améliorer sa situation,
elle repousse le chiffre de (>() milliards pro-
posé par la Commission des réparations.
D'antre part, le contrôle intégral que oetf.r>,
dernière demandait à opérer sur ies d-
nance.s allemandes se trouve limité, aux
seules mesures législatives ayant trait ;i
la gestion financière qu'il sera « possible »
au "gouvernement allemand de communi-
quer à la Commission. Entin. alors que la
Commission sollicitait une réponse ferme
et. définitive, sur ses propositions pour ta
daU- du 31 mai, le gouvernement allemand
fit mande une prolongation raisonnable des
délais.
C'est à la Commission des réparations
souveraine en la matière d'apprécier comme
il convient la valeur des réserves faites
par le gouvernement allemand à ses de-
mandes passées, et si l'octroi de délais
nouveaux est aiu«i indispensable que 1(»
l'i'i'tf-nd ?̃» Reich.
Voici nu «urplus la note allemande
!,r> gouvernement oîlrrria:, imnir un
faire savoir ce qui pu il
i" Le gouvernement allemand estime qu'il
est néVcaeiire en principe (h» faire face à toutes
krs '̃̃̃ de l'Etat au movim de recettes
prr.̃ impôts ri risiua .m. augii»1 "'̃̃*• i i"l:r? nf.rr'^ir".
lt'aulre part, on .l
cières allemand** >: .< ̃, .<
solument nécessaire ipi ons pour payements considérahi ̃ tur-r par ?̃<̃
Heicli en monnaies
à celui-ci par det* '•
rtr.nri"» "ntntation' i ,,>
;*• iJernitTPment. a n'< .»lbl«
>ii l'A milliards
veau\ i:îi|
» Mais !•• gouvernement allemand est prf-t h
soumettre h la toinmission. avsmt cftt»; dote,
un plan détaillé ayant pour but de tenir compte
«lu principe formulé au (lûbct <'fi •• pir-i.
graphe.
1 3° Le çnnvMwwi!! nHfHnimi
tiers noi-
1 raean~'
rêconn»'
qui concerne la politique financière générale,
Il prend note, d'autre part. que la Conunissit»
a le désir d'assister le gouvernement aUemanâ
dans l'tpuvrt» ̃">̃̃ "«<̃̃• .>n ordre des fl»«ooes
du lît'li-îi. A '̃ répondra la Cam-
rnissiuu des iî
effet, il entrera en rapport avec Ia Commis-
sion des réparations au sujet dos mesures
législatives projetée* pur lui dans le domains
ci-uessus mentionne de la gestion ânaju^éff^
et ci'Ja aussi pour le temps que dura» te
règlement des obligations de pay«neat dtt
gouvernement allemand, telle» qu'ellee son$
prévues par la décision de la Commission en
date du il mars 192'
3- Le Rm)vern«n«?nt allemand s'efforcera,
quant au reste, de tout son pouvoir, de satis-
faire aux condition» formulées par la Cota»
mission des réparations dans sa lettre du
21 mars.
Il maintient toutefois son point de vue qud
certaines de ses exijtnnc.es sont i ̃ ^̃^̃•••♦ihles-
A cet ésrard, il se rMèr* k Volt'- <" ta
Commission des réparations daii> dn
l't avril: « d'examiner toutes propo»ilii>ns pra-
tiques faites par le gouvernement nlleraaml 1
en vue de mettre fin aux diffleui' 'es-
qu'eUes celui-ci so iromo >•.
Comme plusieurs niombro- • l' ut
allemand ont été absents c1
d'* la conférence de r.^ncs. ̃̃ ̃ • ̃̃ • ̃
sibla au gouvernement allemand, a son grand
regret, d'observer certains délais fixés dans
la lettre du 21 mars.
Il prie la Commission de vouloir
prouver une extension appropriée d« r
La conférence
de Gênes
L'ajournement de la réponse russt
i. B,irlh:u proteste
Encore une !ns. Kl
ajournée. Non pas que la uiMi'gai i.mi um-
cheviste n'ait pa« répondu au mémoran-
dum des puissances. Nous avons dit. en
ciTet, hier, que dans la matinée, M. Tehit-
chérine avni? remis ù la délégation de la
conférence un document dont le fond i'é-
VÂlaif (!P.> ̃̃' -iii^i'i.MHi'i' :;ii-l\!< ,• illj'iill
ne p]'i'
î.a ci.̃̃ .̃ -i
éfait do nature ;i faire. échouc*r les négo-
ciations, la délégation italienne, en la per-
.-rviii" de M. Schanzei\ s'esl efforcée du
f;tii-e i'i'venir M. Tc.hitehérine :"i de meil-
ii'vns -ïi-ii'iinenfs. Kf, llnalen j>
(,. ,)/vii|i>t- ;i t-"1 I>"OV SO" f(l<
(1.3 v3
i U'C'i.i it t'.vee-.sii
On comprend pourtant parfaitement que
M. ̃' ̃••<' îfnit pu qu'après • r- ̃ '̃̃'
ifiiiL T^ation parvenir à ],
le Mii'-t;1!'1 des «!̃•̃̃̃ !̃( que ce! .i i >>.»
sit soi! résigné ouclqttc Ui!irult'"i
[a Miuscrire aux ,iis du chef lie, ia
déléiçutinn italienne. En eil'el, dans la noio
qu'ils ont, été. amenés à retirer, les Russes
réclamaient de l'argent liquide, faisaient
des réserve» s\ir la suppression chez eux
iii' tout organisme de propagande révo-
lut.ionïi:iin\ et maintenaient leur pninf "!n
vu." itution des hier,
nui .uTordep aux anci'
priélaii'1- ijii uni- manière «Fusufruil. ii.s
«>'iirmai'nf leur n-piiKiianci à demeurer
slricfcmenl, niMitres dans le conflit, gréco-
turc et. insistaient- naturellement pour
qu'on I''iir a«cord(> san- refanl la rHcnn-
r.aissance d<- drui'. 1-
n est facile d
le maintien pa:-
e.t troisième ci:» > l a i i n,
sauvcffardi'i-, n iilii1!1 bolche-
vi.sle. Le jour i ts capitule-
raient, là-dcwsus, que reslerail.-il de leurs
principes de gouvernement ? Ce serait
l'écroulement du régime communiste. Et il
j roirnif désormais bien peu de choses'
oui scieraient )
r.t'i :.itali«teS -> (i" û';
T'Of!
Kl, fornme, d auf.ri" part. ers derniers
gardiens de la vieille civilisation à la-
qr.olle, d'ailleurs, de concession en conces-
sion, les Soviets se voient acculés à r«-
j tournci". ne pouvauf fraitei-, sur la l)as*i
i li.-s ii'iru-iiH1^, iionl. la défense, a dit
'JYhilrhérine, prend- aux yeux des bole-he-
\iks le cara<:iere dune véritable défensa
nationale, il est. difficile d'imaginer un ae-»
commodément entiposées.
M. Barthon contra ce nouvel ajournsmenf
l, Dans les mil! •' ̃̃ •̃ ̃ ̃'̃̃̃'̃™r,tii
que la réponse r-
ment aujourd'ln.
A cet éxanfl, on annonce que la déléga-
tion française s'éK.-vera <:onlre tout nouvel
atermoiement des Soviets.
M. Barthou a. d'ailleurs, proteeté, ûttë
hier, contre le retrait de la réponse russe.
Voici sa lettre à M. Facta
Monsieur le président, t,
D'aprts ce aui in-avn.it ï:W: dit, j'avtiis lien
de croire que la délégation russe Tous com-
muniquerait entln aujourd'hui la réponse au
mémorandum que vous lui aviez transmis,
ainsi qu'aux respires nu'avait formulées
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 62.0%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 62.0%.
- Collections numériques similaires Fonds régional : Basse-Normandie Fonds régional : Basse-Normandie /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BNormand1"
- Auteurs similaires Fonds régional : Basse-Normandie Fonds régional : Basse-Normandie /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BNormand1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k261229t/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k261229t/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k261229t/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k261229t/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k261229t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k261229t
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k261229t/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest