Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1917-04-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 104176 Nombre total de vues : 104176
Description : 06 avril 1917 06 avril 1917
Description : 1917/04/06 (Numéro 10455). 1917/04/06 (Numéro 10455).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k259678c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
5, RUE BATARD, PARIS, VIII*
Adresse télégraphique:
CROIBAYAR PARIS
QUOTIDIEN: 5 CENTIMES
Abonnement (8 pages)
France, an an, 18 (r.; 6 mis, tO Ir.; 3 wois. 5 Ir.
RédaeliM: Pimj 53-18
Téiépkoin Administration Passy 63-71
~T Impr. et pnkl. Passy 60-18
^H^HBK. «MW w*w- iijiiiim n–m" ̃̃̃̃m
CHHISTLS l-'ACTUS EST PBO NOBIS OBEDIEN9
USQUH AD MOItTEM, MOHTEM AUTISME CHl'CIS
Le Chris(\ s'est fait pour nous obéissant
jusqu'à la mort,
et jusqu'à la mort de la croix.
Paris, le 3 avril 1917.
LA JOURNÉE
te temps à Paris s'est enfin remis au
beau. La fonie en profite pour faire avec
empressement la visite des reposoirs.
Le Sénat américain a voté la résolu-
tion *e gi *re la Chambre des repré-
sentants restera en séance permanente
jusqu'à ce que cette résolution soit
votée. Les bureaux dit ministère s'oc-
cupent activement de la préparation à
la guerre. Toute pensée de coopération
active en Europe semble prématurée
celle de la flotte est plus prochaine. Les
journaux allemands s'indignent que le
préfii: Wilson ait fait une distinction
entre le peuple allemand et son gouver-
nement. Ils affirment leur absolue soli-
darité et il parait bien qu'ils ont raison.
La bataille pour Saint-Quentin se
poursuit à notre avantage. Nos troupes,
dont l'entrain est magnifique, ont en-
levé de haute lutte une ligne fortifiée
allemande qui englobait les villages de
Grugies, Urvitters. Au nord de Moy, les
Allemands ont abandonné sans combat
trois lignes de tranchées, trois obusiers
de 150 et du matériel repli volontaire,
sans doute I Nous avons poussé aus-
sitôt plus au Nord. Nos alliés ont
occupé Metz-en-Couture à l'est de Rer-
tincourt et repoussé une violente contre-
attaque à l'ouest de Saint-Quentin, qui
ne saurait tarder à être libéré.
Sur le front russe, à la suite d'une
violente attaque allemande, nés alliés
ont été obligés d'abandonner la rive
gauche du Stokhod et de se retirer sur
la rive droite, les Allemands menaçant
leur flanc gauche. Ceux-ci ont aussi at-
taqué sur d'autres points du front russe.
En Russie, on a arrêté le grand-duc
Nicolas, et le Comité des ouvriers et sol-
dats réclame le transfert de l'ex-tsar
à la forteresse Pierre-et-Paul. Les co-
saques ont, à l'encontre des bruits qui
ont couru, adhéré au mouvement révo-
lutionnaire.
POUR CEUX QUI PARTENT
Nous rappelons que la Maison de la Bonne
Presse se fait un plaisir ilo fournir aux jeunes
gens mobilisés cour* religieux eu oas de maladie. Ces feuiWes
sont prêles à *tre insérées- dans les livrets mi-
litaires.
LA CROIX
La Croix sur laquelle Jésus-Christ est
mort le "Verwlredi-Saint domine le monde.
Isaïe avait dit que Dieu élèverait un
âigne au-dessus des nations. Le voilà, ce
signe, dressé, noble et fier, portant la Vic-
time divine qui otïva à son Père l'hommage
de- ratera1 intime qui rachète- l'univers, et
présenta au monde son Cœur rtivin, source
féconde des de salut.
Les siècles qui avaient précédé la venue
du Messie étaient respectueusement tour-
nés vers la Croix dans l'attitude de l'espé-
rance suppliante et confiante. Les figures de
l'Ancien Testament, l'agneau pascal, le ser-
pent d'airain, la manne, tous tes sacrifices,
surtout -celui d'Isaac, avaient représenté en
avance le sacrifiée suprême du Calvaire.
Les prophètes Isaïe et David particulière-
ment l'avaient vu de loin et chanté avec
douleur et amour. Tous les patriarches,
tous les prophètes» tous les saints dies
siècles antérieurs à la venue de Jésus-
Christ, orientés avec Une merveilleuse unité
vers lui, avaient salué dans l'avenir Celui
qui devait dire Lorsque j'aurai été élevé
de terre, j'attirerai tout vers moi.
Les siècles suivants, par un mouvement
inverse, mais inspirés de la même pensée.
apparaissent aussi orientés vers la Croix.
C'est de la venue du Sauveur Jésus sur
terre qu'ils datent leur chronologie. C'est
le sacrifice même du Calvaire que tous les
prêtres valideraient ordonnés renouvellent
à l'autel, mystiquement, mais réellement.
C'est au pied de la Croix que, prosternées
dans la prière, -'les générations successives
ont demande l'effusion des gràecs divines,
et c'est, en effet, de la Croix que ce fleuve
bienfaisant a découlé1 sur 1 humanité.
Le Calvaire, c'est la cime qui domine le
monde, c'est le lien de réconciliation de la
terre et du ciel, c'est le point où convergent
les regards de tous les âges.
O Cri'.r. ave! O sainle Croix, salut!
Quelle chaire que oelle-là, et quel ser-
mon 1
Un mot le résume, mot profond, dur et
consolant à la fois expiation.
Selon le langage inspiré des Ecritures,
le Christ a pris sur lui tolites nos iniqui-
tés. il a été blessé à cause de nos fautes.
il a été broyé it cause de nos crimes. ut
en mourant il a pu dire cette parole dont
le sens est infiniment vaste Tout est con-
sommé, c'est-à-dire la rançon est offerte,
l'Agneau a effacé les péchés du monde.
Ainsi, du haut du Golgotha, nous appa-
raît, lumineuse, la grande leçon qui, par-
dessus toutes les contingences, explique
l'histoire le péché appelle une expiation;
pour en obtenir le pardon, il fauWholo-
causte d'une victime pure. Cette victime,
Jésus-Christ a voulu l'être. Par lui, par
l'application des sacrements établis dans
son Eglise, les pécheurs reçoivent lo par-
don. Mais il n'y a pas de sacrement pour
Ihs nations. Dieu pourvoit directement au
1-" 'lemciit de leurs comptes avec tui. Seul
il 'pourrait dire, dans tes fléaux humains,
oit s'anvte l'expiation, où commence
l'épreuve Mais, qu'on n'en doute pas, .cette
ventilation suprême des dettes des peuples
envers Dieu est la raison dernière des
cataclysmes qui fondent de temps a autre
sur le globe.
Comme le soir, à 1 ornMil. de 'Lourdes, la
croix radieuse du pic du Jer brille à l'ho-
rizon, ainsi cette leçon illumine l'histoire.
Hedisons-le Dieu seul pourrait distin-
guer avec précision ce qui est épreuve et
ce qui est châtiment, mais il est certain
qu'il y a des châtiments. L'Ecriture le dit
Le péché rend les peuples malheureux.
Que l'humanité aotuollo soit coupable,
qu'elle ait en grande partie rejeté le joug du
Seigneur, que les mœurs soient corrompues
par la littérature malsaine, le cinéma, Je
théâtre, que la foule et plus encore les mi-
lieux dits intellectuels se soient trop sou-
vent détournés de Dieu. hélas c'est u fait L
d'une évidence aveuglante.
Par-dessus cette révolte mondiale contre
l'ordre divin, la Croix jette en traits do
flamme la grande leçon de t'expiation.
Adorons et prions. 0 Cru.x, ave!
Xotre-Seigneur disait à la bienheureuse
.Marguerite-Mario « Je cherche une vic-
time pour mon Ûo&ur, laquelle se veuille
sacrifier à l'accomplissement de mes des-
seins. »
A cet appel du Maître, chaque jour les
membres fidèles de « l'Archreonfrérie de
prière et de pénitence » répondent4. « Pré-
sents! nous voici » » En ce jour solennel,
avec une reconnaissance émue, nous remer-
cions toutes les âmes généreuses qui, se
Souvenant de la leçon de sam.t Paul, « s'ef-
forcent ainsi d'accomplir m'elles-mêmes. ce
qui manque, en quelque sorte, aux souf-
frances de Jésus-Christ ». 11 n'y manque
rien en vérité, mais la volonté divine est
que le niôrilc. purement humain vienne
spontanément se joindre à son mérite hu-
mano-divin.
Soyez bénis, vous qui faites pénitence et
expiez pour lo monde coupable, Et vous
toutes, âmes d'élite qui, en ce jour, voue
tenez en esprit au pied du crucitlx, ent.rez
pleinement dans cette pensée de réparation.
Faites pénitence Faites pénitence Acccff-
tez les épreuves qui remplissent la vie ell
disant à Dieu avec Jésus, au Jardin Fiait
Fiat Ajoutez-y vos sacrifices volontaires,,
et rendez h la France et au monde le service
éniinent de contribuer ainsi à l'œuvre in-
dispensable d'expiation. Franc.
Les Etats-Unis
et l'Allemagne
Le Sénat vote la motion
Washington, 4 avril. Le Sénat, par
82 voix contre 0, a voté la résolution de
guerre.
La Chambre des Représentants a décide,
h l'unanimité, de commercer jeudi, à
10 heures du matin, la discussion de la
résolution de guerre.
Elle restera en session permanente jus-
qu'à ce que la résolution soit votée.
Motion unique
Les deux assemblées sont en présence
d'un ordre du jour identique. Cet ordre du
jour, adopté mardi soir par la Commission
«les affaires du Sénat, est ainsi
toncu
Le Sénat et la Gh.am.hre des Représen-
tants, en présence des actes de guerre, ré-
pétés commis par le r/ouvernemeitt impé-
rial -sitlemand contre le peuple des Etats-
Unis "et Amérique, décident qu'il i/ « lieu de
déclarer formellement qu'il e.rislr un état
de guerre entre les Etats-Unis et le gou-
cc'rncment impérial allemand..
Ik décident aussi que le président est
diitiwisé à employer toutes les- forces na-
vales et militaires et toutes les ressources
de la nation, afin d'amener le conflit Il une
issue victorieuse.
Le discours
du germanophile La Follette
Washington, 4 avril. Le sénateur La
FoUetLe a parlé tard dans l'après-midi pour
combattre la résolution de guerre.
II ne pouvait pas. a-t-il dit, se déclarer
partisan de La doctrine de soutenir M. Wil-
son, qu'il eût tort ou raison. Les classes
pauvres, selon l'orateur, seraient opposées
à la guerre et manifesteraient bientôt leurs
sentiments d'une manière calme et ordon-
née, il l'espérait, dès que le prix des sub-
sistances et les impôts augmenteraient.
M. La. Follette a parlé pendant trois
heures.
M. Williams, répliquant a M. La Fol-
lette, a déclaré que le discours de ce der-
nier ferait mieux dans la bouche de Beth-
Adresse télégraphique:
CROIBAYAR PARIS
QUOTIDIEN: 5 CENTIMES
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France, an an, 18 (r.; 6 mis, tO Ir.; 3 wois. 5 Ir.
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CHHISTLS l-'ACTUS EST PBO NOBIS OBEDIEN9
USQUH AD MOItTEM, MOHTEM AUTISME CHl'CIS
Le Chris(\ s'est fait pour nous obéissant
jusqu'à la mort,
et jusqu'à la mort de la croix.
Paris, le 3 avril 1917.
LA JOURNÉE
te temps à Paris s'est enfin remis au
beau. La fonie en profite pour faire avec
empressement la visite des reposoirs.
Le Sénat américain a voté la résolu-
tion *e gi *re la Chambre des repré-
sentants restera en séance permanente
jusqu'à ce que cette résolution soit
votée. Les bureaux dit ministère s'oc-
cupent activement de la préparation à
la guerre. Toute pensée de coopération
active en Europe semble prématurée
celle de la flotte est plus prochaine. Les
journaux allemands s'indignent que le
préfii: Wilson ait fait une distinction
entre le peuple allemand et son gouver-
nement. Ils affirment leur absolue soli-
darité et il parait bien qu'ils ont raison.
La bataille pour Saint-Quentin se
poursuit à notre avantage. Nos troupes,
dont l'entrain est magnifique, ont en-
levé de haute lutte une ligne fortifiée
allemande qui englobait les villages de
Grugies, Urvitters. Au nord de Moy, les
Allemands ont abandonné sans combat
trois lignes de tranchées, trois obusiers
de 150 et du matériel repli volontaire,
sans doute I Nous avons poussé aus-
sitôt plus au Nord. Nos alliés ont
occupé Metz-en-Couture à l'est de Rer-
tincourt et repoussé une violente contre-
attaque à l'ouest de Saint-Quentin, qui
ne saurait tarder à être libéré.
Sur le front russe, à la suite d'une
violente attaque allemande, nés alliés
ont été obligés d'abandonner la rive
gauche du Stokhod et de se retirer sur
la rive droite, les Allemands menaçant
leur flanc gauche. Ceux-ci ont aussi at-
taqué sur d'autres points du front russe.
En Russie, on a arrêté le grand-duc
Nicolas, et le Comité des ouvriers et sol-
dats réclame le transfert de l'ex-tsar
à la forteresse Pierre-et-Paul. Les co-
saques ont, à l'encontre des bruits qui
ont couru, adhéré au mouvement révo-
lutionnaire.
POUR CEUX QUI PARTENT
Nous rappelons que la Maison de la Bonne
Presse se fait un plaisir ilo fournir aux jeunes
gens mobilisés
sont prêles à *tre insérées- dans les livrets mi-
litaires.
LA CROIX
La Croix sur laquelle Jésus-Christ est
mort le "Verwlredi-Saint domine le monde.
Isaïe avait dit que Dieu élèverait un
âigne au-dessus des nations. Le voilà, ce
signe, dressé, noble et fier, portant la Vic-
time divine qui otïva à son Père l'hommage
de- ratera1 intime qui rachète- l'univers, et
présenta au monde son Cœur rtivin, source
féconde des de salut.
Les siècles qui avaient précédé la venue
du Messie étaient respectueusement tour-
nés vers la Croix dans l'attitude de l'espé-
rance suppliante et confiante. Les figures de
l'Ancien Testament, l'agneau pascal, le ser-
pent d'airain, la manne, tous tes sacrifices,
surtout -celui d'Isaac, avaient représenté en
avance le sacrifiée suprême du Calvaire.
Les prophètes Isaïe et David particulière-
ment l'avaient vu de loin et chanté avec
douleur et amour. Tous les patriarches,
tous les prophètes» tous les saints dies
siècles antérieurs à la venue de Jésus-
Christ, orientés avec Une merveilleuse unité
vers lui, avaient salué dans l'avenir Celui
qui devait dire Lorsque j'aurai été élevé
de terre, j'attirerai tout vers moi.
Les siècles suivants, par un mouvement
inverse, mais inspirés de la même pensée.
apparaissent aussi orientés vers la Croix.
C'est de la venue du Sauveur Jésus sur
terre qu'ils datent leur chronologie. C'est
le sacrifice même du Calvaire que tous les
prêtres valideraient ordonnés renouvellent
à l'autel, mystiquement, mais réellement.
C'est au pied de la Croix que, prosternées
dans la prière, -'les générations successives
ont demande l'effusion des gràecs divines,
et c'est, en effet, de la Croix que ce fleuve
bienfaisant a découlé1 sur 1 humanité.
Le Calvaire, c'est la cime qui domine le
monde, c'est le lien de réconciliation de la
terre et du ciel, c'est le point où convergent
les regards de tous les âges.
O Cri'.r. ave! O sainle Croix, salut!
Quelle chaire que oelle-là, et quel ser-
mon 1
Un mot le résume, mot profond, dur et
consolant à la fois expiation.
Selon le langage inspiré des Ecritures,
le Christ a pris sur lui tolites nos iniqui-
tés. il a été blessé à cause de nos fautes.
il a été broyé it cause de nos crimes. ut
en mourant il a pu dire cette parole dont
le sens est infiniment vaste Tout est con-
sommé, c'est-à-dire la rançon est offerte,
l'Agneau a effacé les péchés du monde.
Ainsi, du haut du Golgotha, nous appa-
raît, lumineuse, la grande leçon qui, par-
dessus toutes les contingences, explique
l'histoire le péché appelle une expiation;
pour en obtenir le pardon, il fauWholo-
causte d'une victime pure. Cette victime,
Jésus-Christ a voulu l'être. Par lui, par
l'application des sacrements établis dans
son Eglise, les pécheurs reçoivent lo par-
don. Mais il n'y a pas de sacrement pour
Ihs nations. Dieu pourvoit directement au
1-" 'lemciit de leurs comptes avec tui. Seul
il 'pourrait dire, dans tes fléaux humains,
oit s'anvte l'expiation, où commence
l'épreuve Mais, qu'on n'en doute pas, .cette
ventilation suprême des dettes des peuples
envers Dieu est la raison dernière des
cataclysmes qui fondent de temps a autre
sur le globe.
Comme le soir, à 1 ornMil. de 'Lourdes, la
croix radieuse du pic du Jer brille à l'ho-
rizon, ainsi cette leçon illumine l'histoire.
Hedisons-le Dieu seul pourrait distin-
guer avec précision ce qui est épreuve et
ce qui est châtiment, mais il est certain
qu'il y a des châtiments. L'Ecriture le dit
Le péché rend les peuples malheureux.
Que l'humanité aotuollo soit coupable,
qu'elle ait en grande partie rejeté le joug du
Seigneur, que les mœurs soient corrompues
par la littérature malsaine, le cinéma, Je
théâtre, que la foule et plus encore les mi-
lieux dits intellectuels se soient trop sou-
vent détournés de Dieu. hélas c'est u fait L
d'une évidence aveuglante.
Par-dessus cette révolte mondiale contre
l'ordre divin, la Croix jette en traits do
flamme la grande leçon de t'expiation.
Adorons et prions. 0 Cru.x, ave!
Xotre-Seigneur disait à la bienheureuse
.Marguerite-Mario « Je cherche une vic-
time pour mon Ûo&ur, laquelle se veuille
sacrifier à l'accomplissement de mes des-
seins. »
A cet appel du Maître, chaque jour les
membres fidèles de « l'Archreonfrérie de
prière et de pénitence » répondent4. « Pré-
sents! nous voici » » En ce jour solennel,
avec une reconnaissance émue, nous remer-
cions toutes les âmes généreuses qui, se
Souvenant de la leçon de sam.t Paul, « s'ef-
forcent ainsi d'accomplir m'elles-mêmes. ce
qui manque, en quelque sorte, aux souf-
frances de Jésus-Christ ». 11 n'y manque
rien en vérité, mais la volonté divine est
que le niôrilc. purement humain vienne
spontanément se joindre à son mérite hu-
mano-divin.
Soyez bénis, vous qui faites pénitence et
expiez pour lo monde coupable, Et vous
toutes, âmes d'élite qui, en ce jour, voue
tenez en esprit au pied du crucitlx, ent.rez
pleinement dans cette pensée de réparation.
Faites pénitence Faites pénitence Acccff-
tez les épreuves qui remplissent la vie ell
disant à Dieu avec Jésus, au Jardin Fiait
Fiat Ajoutez-y vos sacrifices volontaires,,
et rendez h la France et au monde le service
éniinent de contribuer ainsi à l'œuvre in-
dispensable d'expiation. Franc.
Les Etats-Unis
et l'Allemagne
Le Sénat vote la motion
Washington, 4 avril. Le Sénat, par
82 voix contre 0, a voté la résolution de
guerre.
La Chambre des Représentants a décide,
h l'unanimité, de commercer jeudi, à
10 heures du matin, la discussion de la
résolution de guerre.
Elle restera en session permanente jus-
qu'à ce que la résolution soit votée.
Motion unique
Les deux assemblées sont en présence
d'un ordre du jour identique. Cet ordre du
jour, adopté mardi soir par la Commission
«les affaires du Sénat, est ainsi
toncu
Le Sénat et la Gh.am.hre des Représen-
tants, en présence des actes de guerre, ré-
pétés commis par le r/ouvernemeitt impé-
rial -sitlemand contre le peuple des Etats-
Unis "et Amérique, décident qu'il i/ « lieu de
déclarer formellement qu'il e.rislr un état
de guerre entre les Etats-Unis et le gou-
cc'rncment impérial allemand..
Ik décident aussi que le président est
diitiwisé à employer toutes les- forces na-
vales et militaires et toutes les ressources
de la nation, afin d'amener le conflit Il une
issue victorieuse.
Le discours
du germanophile La Follette
Washington, 4 avril. Le sénateur La
FoUetLe a parlé tard dans l'après-midi pour
combattre la résolution de guerre.
II ne pouvait pas. a-t-il dit, se déclarer
partisan de La doctrine de soutenir M. Wil-
son, qu'il eût tort ou raison. Les classes
pauvres, selon l'orateur, seraient opposées
à la guerre et manifesteraient bientôt leurs
sentiments d'une manière calme et ordon-
née, il l'espérait, dès que le prix des sub-
sistances et les impôts augmenteraient.
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